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Version du 10 juin 2024 à 03:56

Maurice Ghoris
Maurice Ghoris.
Biographie
Naissance

Bergues Nord (59)
Disparition
1944-1945 Camp de Gross-Rosen
Décès
Pseudonyme
Nell
Nationalité
Française
Activité
Marchand de cycles et garagiste à Cassel Nord (59)
Autres informations
Membre de
Conflit
2nde Guerre Mondiale 1939-1945
Distinction

Maurice Ghoris, né le à Bergues, est un résistant français, disparu en déportation le .

Biographie

Maurice Arthur Clermond Corneille Ghoris est né à Bergues dans le Nord de la France, le 16 avril 1902[1]. Père de cinq enfants, il a habité Cassel (59) avec son épouse Marie Ghoris (née Declercq)[réf. nécessaire].

Il était marchand de cycle et garagiste à Cassel (59, Nord) au 6 rue Bollaert.[réf. nécessaire]

Parcours dans la Résistance

Entré dans la Résistance dès le mois de mai 1940 avec une de ses filles Mauricette, il est surnommé «Nell».[réf. nécessaire]

Membre des Forces Françaises Combattantes, il appartient aux réseaux Voix du Nord, dont il était l’un des chefs de la Région des Flandres, ainsi qu’à Zéro- France[1], Pat O’Leary et Shelburn. Il est homologué sous-lieutenant[2].

Grâce au concours de toute sa famille, Maurice Ghoris a hébergé chez lui et convoyé plus de 100 parachutistes et aviateurs alliés, abattus dans la région de Cassel (dont George Barclay), pour leur assurer le passage en zone libre et vers l’Espagne. Les aviateurs américains de toute la région des Flandres étaient dirigés vers son foyer.[réf. nécessaire]

Il a contribué aux déraillements de trains de la gare d’Hazebrouck, au vol d’armements, à la distribution de journaux clandestins ainsi qu’à la transmission de renseignements pour Londres[3],[4].

Déportation

Suite à une dénonciation dont l'origine n'a jamais été identifiée, il est arrêté à Cassel le 19 octobre 1943[5].

Son arrestation est prise en charge par la Feldgendarmerie et la Gestapo. D'abord détenu à la prison de Loos-lès-Lille, il est ensuite déporté le 27 janvier 1944[6],[7] sous le protocole Nacht Und Nebel (NN) vers la prison de Saint-Gilles de Bruxelles, puis à Essen, à Esterwegen et à Gross Strehlitz[8]. Il est finalement envoyé au camp de Gross-Rosen (sous le matricule F82073 et interné au bloc 9) où il disparaît officiellement le 24 décembre 1944 [7]. Toutefois des témoins affirment l’avoir vu encore vivant en janvier 1945 [4] et en février 1945 [9].

Peu de temps avant sa disparition, il aurait fait partie d’un détachement de prisonniers vers Kamenz dans le cadre de travaux forcés au sein d’une usine de textile [9].

Décorations

Maurice Ghoris s'est vu attribuer, à titre posthume, les décorations suivantes[10]  :

Croix de chevalier de la Légion d’Honneur
Croix de guerre française avec Palme
Médaille de la Résistance française
Croix de guerre américaine
Croix de Chevalier de l’ordre de Leopold II de Belgique avec Palme
Médaille de la Résistance belge
Croix de guerre belge avec Palme
Médaille commémorative de la guerre 1940-1945 Belge

Commémorations et postérité

Monument aux morts 1939-1945 - Cassel.

Dans son ouvrage publié en 1947, Wir, Muselmänner: memorandum van een politieke gevangene, l'écrivain et historien belge, René Lambrechts, raconte sa rencontre avec Maurice Ghoris dans le camp de concentration de Gross-Rosen. Il y décrit sa vie quotidienne au bloc 9, destiné aux déportés sous le protocole Nacht Und Nebel (NN) et son détachement vers Kamenz peu avant sa disparition[9].

L'avocat et homme politique français André Diligent évoque les activités de résistant de Maurice Ghoris dans son ouvrage de 1975, Un cheminot sans importance[11].

En outre, le Cercle d'Histoire de Cassel, sous la direction d'Yves Béquart, lui réserve un chapitre biographique au sein de son ouvrage publié en 2019[4].

Plaque commémorative apposée en 2023 sur le pignon de l'hôtel de ville de Cassel.

Une plaque commémorative a été inaugurée le 8 mai 2023 à Cassel sur le pignon de l’hôtel de ville[12],[13].


Notes et références

  1. a et b « Seconde guerre mondiale - Maurice Arthur Clermond Corneille GHORIS », sur Mémoire des hommes (portail culturel du ministère des armées de la République française) (consulté le )
  2. « Décret du 31 mars 1947 », Journal Officel de la République Française,‎ , p. 6696 (lire en ligne).
  3. La Voix du Nord, « Maurice Ghoris, les aviateurs, les V1 et …la mort », La Voix du Nord,‎ .
  4. a b et c Yves Bréquart et le C.H.I.C (Cercle d’Histoire de Cassel), Cassel pendant la seconde guerre mondiale, Documents Témoignages, autopublication, (lire en ligne), p. 105-110..
  5. Service historique de la Défense, Vincennes, cote GR16P253979.
  6. Fondation pour la Mémoire de la Déportation (France), Livre-Mémorial des déportés de France arrétés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution., Tirésias, (lire en ligne), chap. Tome 2.
  7. a et b « Les Départs de pour Bruxelles en janvier 1944 », sur Fondation pour la mémoire de la déportation, (consulté le ).
  8. « Camp de concentration », sur www.bddm.org (consulté le ).
  9. a b et c (nl) Renaat Lambrechts, Wir muselmänner, een verhaal over de kampen (titre original Wir muselmänner, memorandum van een politieke gevangene), EPO, 1946 ré édité 2005, 280 p., p. 50 à 56 et p. 84.
  10. « Medailles | L'Ordre de la Libération et son Musée », sur www.ordredelaliberation.fr (consulté le ).
  11. André Diligent, Un cheminot sans importance, Paris, Editions France-Empire, , 253 p. (présentation en ligne).
  12. C.Beun, « Cassel rend hommage à Maurice Ghoris, ancien marchand casselois et résistant de la Seconde Guerre mondiale », Nord Littoral,‎ (lire en ligne).
  13. Ghislain DUHOT, « Cassel : qui est Maurice Ghoris, qui va donner son nom au passage piéton près de la mairie », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant).