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Traces du sacré

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Traces du sacré
Type Exposition pluridisciplinaire
Pays France
Localisation Centre Pompidou, musée national d'Art moderne, Paris
Coordonnées 48° 51′ 38″ nord, 2° 21′ 08″ est
Commissaire Jean de Loisy, Angela Lampe, Alfred Pacquement
Date d'ouverture 7 mai 2008
Date de clôture 11 août 2008
Fréquentation 241 591 visiteurs
Prix d'entrée 12 euros, TR 9 euros
Organisateur(s) Centre Pompidou, musée national d'Art moderne
Site web mini-site officiel

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Traces du sacré
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Traces du sacré

Traces du sacré est une exposition pluridisciplinaire qui a eu lieu au centre Pompidou du au , dans la Galerie 1 au 6e étage. Le projet de cette exposition était d'envisager de façon ouverte et transversale les différentes formes de réminiscences, de persistance, voire de revendications assumées d'une dimension sacrée ou spirituelle dans l'art moderne et contemporain.

Il était question de montrer et démontrer que, malgré le phénomène de recul des croyances religieuses ou magiques au XXe siècle que le sociologue Max Weber a identifié par l'expression « désenchantement du monde[1] » et un désintérêt manifeste des artistes, depuis les avant-gardes, du religieux au profit d'une recherche formelle, des formes de questionnement artistiques subsistent autour de ce domaine.

Le titre de travail de l'exposition était "Traces des dieux enfuis" d'après un vers de Hölderlin[2], titre auquel a finalement été préféré Traces du sacré.

À travers la présentation de plus de 350 œuvres issues de domaines très variés de la création artistique (peinture, sculpture, cinéma, mais aussi le spectacle vivant), les commissaires de l'exposition Jean de Loisy et Angela Lampe ont proposé un parcours retraçant toute l'histoire de l'art du XXe siècle en s'attachant à cette question du Sacré, souvent méconnue ou éludée par les historiens et théoriciens de l'art moderne et contemporain.

Étant donné la difficulté et le poids du sujet, une attention particulière a été portée à l'accompagnement intellectuel de cette exposition : un cycle de conférences couvrant les problématiques abordées dans l'exposition a été programmé conjointement, et plusieurs intervenants (philosophes, historiens, intellectuels, personnalités du monde des arts et des lettres) ont été invités à contribuer, non seulement à la rédaction du catalogue de l'exposition, mais aussi à l'élaboration d'un vaste programme de débats et colloques accompagnant l'événement.

Scénographie

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La scénographie, conçue par Pascal Rodriguez, répartissait les œuvres dans 24 salles portant chacune un titre donné par le commissaire de l'exposition, selon un parcours qui ne suivait pas la chronologie des œuvres mais plus un agencement narratif et thématisé sur des concepts liés au sacré, à la religion, à la philosophie, à la mythologie ou à l'ésotérisme.

  1. Trace des dieux enfuis
  2. Nostalgie de l'infini
  3. Les grands initiés
  4. Au-delà du visible
  5. Absolu
  6. Révélations cosmiques
  7. Élévation
  8. Homo Novus
  9. Éden
  10. Eschatologie
  11. Apocalypse I
  12. Danses sacrées
  13. Spiritualités païennes
  14. Éros et Thanatos
  15. Offenses
  16. Apocalypse II
  17. Homo homini lupus
  18. Art sacré
  19. Malgré la nuit
  20. Résonances de l'archaïque
  21. The Doors of perception
  22. Sacrifice
  23. Sagesses orientales
  24. L'ombre de Dieu

Fréquentation et réception critique

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L'exposition a connu une très bonne fréquentation du public : elle a reçu 241 591 visiteurs, à raison de 2 911 personnes par jour en moyenne, ce qui en fait la 51e exposition la plus visitée du centre Pompidou depuis son ouverture, juste derrière Art et Publicité (1990) et Jean Cocteau (2003-2004), et devant deux autres expositions qui ont marqué l'histoire du Centre : Magiciens de la terre (1989), avec une moyenne journalière de 2 306 visiteurs, et Les Immatériaux (1985), avec 2 168 visiteurs par jour[4].

Dispositifs de médiation

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Production audiovisuelle et mini-site Internet

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Audioguide multimédia et plateforme d'annotation collaborative

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Sur les guides multimédia, le public pouvait écouter la présentation de la visite par les commissaires de l’exposition, enrichie, selon les thèmes ou les œuvres, de points de vue de personnalités du monde des arts et des lettres. Le visiteur pouvait également choisir d'écouter à partir de son téléphone portable personnel les contributions de ces personnalités pendant sa visite, mais également au-delà de la visite à partir de n’importe quel téléphone. De plus, sur le site Internet développé par l’Iri pour l’occasion, ces contributions de personnalités étaient plus largement développées, annotées et indexées avec l'outil d'annotation de flux Lignes de temps, afin de faciliter la recherche par mots-clés et constituaient en cela une base de ressources sonores. Enfin, il était possible de sélectionner et télécharger ces commentaires en podcast à partir de ce site Internet.

Notes et références

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  1. Max Weber, L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme, 1905 (ISBN 2-266-03402-2).
  2. Le vers original est tiré de l'avant-dernière strophe de Brot und Wein (Pain et Vin), cinquième version de 1802-1803 : "Weil er bleibet und selbst die Spur der entflohenen Götter, Götterlosen inhab unter das Finstere bringt" : "Parce qu'il [Bacchus] demeure et que même la trace des dieux enfuis, il la porte au cœur des ténèbres aux hommes privés des dieux", traduction de Philippe Lacoue-Labarthe in Hölderlin, Elégies et autres poèmes, Paris, GF Flammarion, 1983)
  3. Cette œuvre a été choisie pour l'affiche de l'exposition
  4. Chiffres extraits du Palmarès des expositions 1977-2013, document produit et diffusé par la direction juridique et financière du centre Pompidou, dernière mise à jour le . Remarque : seules les expositions temporaires présentées dans les espaces disposant d'un système de comptage spécifique sont prises en compte.

Liens externes

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  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • « Traces du sacré. - Galerie 1 (7 mai 2008 - 11 août 2008) : vues des salles. Photographe : Adam Rzepka. » [147 vues]. Fonds : Expositions du Centre Pompidou : reportages photographiques en numérique natif. Centre Pompidou (lire en ligne).