Exceptionnellement, pour fêter la 20e édition et les 25 ans de La Petite Reine Frasnoise, le contre-la-montre individuel est supprimé et remplacé par une étape en ligne, et la course se déroule sur quatre jours, représentant un parcours de 595,7 kilomètres.
Dans un entretien accordé à directvelo, le président de La Petite Reine Frasnoise Jean-Pierre Delitte détaille l'édition 2015 du Triptyque des Monts et Châteaux. Celle-ci se distingue des autres éditions dans la mesure où elle vient fêter les 25 ans du club de La Petit Reine Frasnoise et la 20e édition de la course[3].
Premièrement, l'épreuve est rallongée et se déroule sur quatre jours au lieu de trois lors des éditions précédentes. La quatrième et dernière étape a lieu le lundi de Pâques, ce qui évite de se retrouver en concurrence avec le Tour des Flandres ayant lieu le dimanche. Il y aura donc plus de monde lors de l'arrivée finale. Deuxièmement, le contre-la-montre individuel du samedi matin est supprimé, cette deuxième étape sera donc plus longue que d'habitude[3].
Le profil des étapes va crescendo au fil des jours, ces dernières seront donc de plus en plus difficiles. Jean-Pierre Delitte décrit la dernière étape comme le « point d'orgue » et l'« étape reine » de la compétition. Au niveau des équipes, le président indique que le Triptyque des Monts et Châteaux ne tombe pas en concurrence avec un week-end de la Coupe de France, ce qui lui laisse bon espoir d'accueillir une formation française, potentiellement l’Équipe nationale française espoirs. Enfin, il indique avoir « reçu pas mal de candidatures d'équipes[3] ».
Vingt-cinq équipes participent à ce Triptyque des Monts et Châteaux - neuf équipes continentales, six équipes nationales et dix équipes régionales et de clubs :
La première étape relie en 158,3 kilomètres Antoing à Quevaucamps[3]. Le parcours est constitué d'un circuit en ligne de 112,1 kilomètres et d'un circuit local de 23,1 kilomètres à parcourir à deux reprises. Six rushs sont dénombrés dont trois sprints bonifications. Il y a cinq grands prix des monts, dont un de 1re catégorie et quatre de 2e catégorie. Le départ fictif est donné dans la grand rue d'Antoing, et l'arrivée se tient à Quevaucamps, chaussée de Brunehaut.
L'étape est remportée par le FrançaisMarc Fournier (Équipe nationale de France espoirs), coureur durant l'année du CC Nogent-sur-Oise, en 3 h 41 min 6 s, soit à une vitesse moyenne de 42,958 km/h. Il termine la course en même temps que son coéquipier pour l'occasion Nans Peters, issu du Chambéry CF. Un autre Français Romain Cardis (Vendée U) remporte le sprint pour la troisième place parmi 124 coureurs. Cent-cinquante-deux coureurs terminent la course, un la termine hors délais et vingt-et-un abandonnent.
Fournier est alors leader du classement général, du classement par points, du classement des sprints, du classement des rushes, et du classement de la combativité. Le BelgeJordi Warlop (EFC-Etixx) est leader du classement du meilleur jeune. L'équipe nationale de France espoirs est la meilleure équipe.
La deuxième étape relie en 144,7 kilomètres Leuze-en-Hainaut à Mont-de-l'Enclus[3]. Le départ fictif est donné à 12 h 30 sur le parking de la gare de Leuze. Six rushs dont trois sprints bonifications sont dénombrés, ainsi que sept grands prix des monts, dont trois de 1re catégorie et quatre de 2e catégorie. Sur les 144,7 kilomètres du parcours, 109,3 concernent le circuit en ligne et 17,7 correspondent au circuit local que les coureurs doivent parcourir à deux reprises. Suivant que les coureurs roulent à 40 ou 42 km/h, l'arrivée est prévue entre 16 h 1 et 16 h 12 à Orroir, au sommet du mont de l'Enclus.