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Madagascar
​((mg) Madagasikara)
Drapeau
drapeau de Madagascar
Information
Capitale
Altitude maxi.
Altitude mini.
Superficie
Population
Densité
Gentilé
Océan
Mer
Lac(s)
Cours d'eau
Forme de l'État
Langue(s) officielle(s)
Monnaie
Religion(s)
Électricité
Préfixe téléphonique
Suffixe Internet
Sens de circulation
Plaques d'immatriculation
Fuseau
Localisation
Site gouvernemental
Site touristique

Madagascar, en forme longue République de Madagascar, aussi surnommée La Grande Île ou encore L'Île rouge, est une île située dans l’océan Indien à l'est de l'Afrique, réputée pour ses épices (poivre, vanille, cannelle, girofle…), ses litchis et, bien sûr, ses lémuriens.

Le Ravinala ou Arbre du voyageur

Une plante herbacée endémique de l'île : l'arbre du voyageur (ou "Ravinala"), est aussi représenté comme emblème de la République de Madagascar, ainsi que sur les logos Administratifs du pays ou sur les avions de la compagnie aérienne nationale "Air Madagascar".

Comprendre

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Bien que Madagascar se situe près du continent africain, les recherches archéologiques actuelles ne sont toujours pas en mesure de déterminer exactement le processus du peuplement de la grande île et répondre ainsi à la question : laquelle des deux types de populations, africaines ou asiatiques, a été la premières à coloniser « l'île rouge »  ? On considère généralement que les Ntaolo, migrants austronésiens venus de Malaisie et d'Indonésie on jouer un role important dans le peuplement de Madagascar et se mélangèrent à des populations Africaines, Arabes et Juives. Le peuple malgache est donc le résultat d'un mélange de populations métissées afro-asiatiques sans comparaison avec ses voisins africains.

Arrivés sur l'île, les Ntaolo se répartirent bientôt en deux groupes selon leur choix de subsistances : les vezos (« ceux de la côte ») habitant le littoral vivaient de la pêche, tandis les vazimbas (« ceux des forêts ») résidant dans l'intérieur des terres optaient pour la chasse et la cueillette.

L'île sera alors morcelée en plusieurs royaumes ethniques soumis à diverses influences extérieures, jusqu'à ce que le royaume de Merina (ou Imerina) centré autour d'Antananarivo prennent l'ascendant sur la plupart des royaumes côtiers au début du XIXe siècle.

À partir de cette époque, français et britanniques lutteront pour étendre leurs influences respectives sur Madagascar, le Royaume-Uni ayant même réussit à tisser des liens étroits avec la monarchie merina, malgré le poids important qu'un aventurier français Jean Laborde avait acquit durant la même période auprès de ces mêmes souverains. Cependant, sous la pression des milieux d'affaires réunionais craignant de perdre le bénéfice des investissements opérés sur l'île depuis plusieurs décennies, les autorités françaises se résolvent à intervenir militairement par deux fois à Madagascar.

En 1890, un compromis franco-britannique est signé : le protectorat de la France sur le royaume indépendant malgache est reconnu par Londres contre la reconnaissance par Paris du protectorat britannique sur Zanzibar. Sept ans plus tard, le protectorat est abolit, la dernière reine malgache, Ranavalona III, est exilé en Algérie (alors territoire français) où elle y décède et l'île est alors transformée en colonie.

Le pays est redevenu une république indépendante en 1960, et depuis, quatre Républiques se sont succédé.

Régions

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Les régions touristiques nommées ci-après correspondent aux anciennes provinces de Madagascar et n'ont donc rien à voir avec les actuelles régions administratives qui les ont remplacés.

Villes

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  • 1 Antananarivo Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata  la capitale nationale et de de la province du même nom
  • 2 Antsirabe Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata  la « Vichy malgache » (Visy Gasy) est une ancienne ville thermale coloniale située à environ 1 500 m d'altitude.
  • 3 Antsiranana Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata  capitale de la province du même nom
  • 4 Fianarantsoa Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata  capitale de la province du même nom
  • 5 Hell-Ville Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata (sur l'île de Nosy Be)
  • 6 Mahajanga Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata  capitale de la province du même nom et principal port de la côte ouest
  • 7 Maroantsetra Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata  « capitale de la Baleine », au nord de la province de Toamasina et de la baie d'Antongil.
  • 8 Morondava Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata  Ville de la « province de Toliara » au bord du « canal du Mozambique »
  • 9 Toamasina Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata  capitale de la province du même nom et principal port du pays, situé sur la côte est
  • 10 Tôlanaro Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata  le plus ancien établissement européen sur la « Grande île », sous le nom de « Fort-Dauphin » attribué par les fondateurs français
  • 11 Toliara Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata  capitale de la province du même nom

Autres destinations

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Aller

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Comme Madagascar est une île, on ne peut s'y rendre qu'en bateau ou en avion.

Formalités

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Passeport : assurez-vous que votre passeport est valide au moins six (06) mois après la date de retour prévue.

Visa : vérifiez les exigences de visa pour votre pays d'origine. La plupart des voyageurs peuvent obtenir un visa à l'arrivée, mais il est conseillé de vérifier les détails auprès de l'ambassade de Madagascar. Vérifier si une représentation diplomatique est disponible dans votre pays : https://www.diplomatie.gov.mg/index.php/le-ministere/representations-exterieures

Un visa de moins 90 jours dit « visa de non-immigration » n’est ni prorogeable ni transformable en visa de long séjour (séjour de plus 90 jours) et ne donne pas droit à l’exercice d’une activité rémunérée. Cette démarche concerne tous les aéroports à Madagascar accueillant des vols internationaux.

Par exemple, les frais administratifs de visa de tourisme demandés par l'ambassade de Madagascar à Paris en 2024 sont :

  • pour un séjour de <30 jours : 18 
  • pour un séjour de 30 à 60 jours : 23 
  • pour un séjour de 61 à 90 jours : 32 

Ces frais de visa sont à régler : soit en espèce auprès du service comptabilité de l'ambassade, soit par chèque à l'ordre de l'ambassade.

Pour la France, les demandes de visa effectuées par courrier, comptez au moins 10 jours avant la date de départ en joignant en une enveloppe Chronopost.

Le traitement des dossiers complets de demande de visa n'excedant pas 3 jours ouvrés.

À votre arrivée

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À la sortie de l’avion, pour les voyageurs non munis d'un visa, vous passerez dans l’allée “ Passeport étranger, non-résident”. Il vous faudra être muni de votre passeport valide, de votre billet électronique, d’un billet d’avion retour ou de continuation (avec présentation du billet et du visa du pays suivant) et la lettre d’invitation avec la réservation d'hôtel.

Vous paierez le droit de visa au guichet de l'aéroport. Préparez une photo d'identité et des frais en espèces. Les frais de visa peuvent être payés en Ariary, en dollar ou en Euro. Attention, le règlement des frais de visa par carte de crédit n’est pas accepté.

  • <15 jours : 11 USD de frais administratifs
  • 15 à 30 jours : environ 35 USD pour un visa de 30 jours
  • 30 à 60 jours : 41 USD

Une fois l'obtention d'autorisation de débarquement, vous vous rendrez au guichet de la Police aux Frontières (PAF) qui vous délivrera votre vignette sécurisée.

En avion

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En bateau

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La seule liaison régulière est assurée entre Toamasina sur la côte est et l'île Maurice.

Circuler

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En avion

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Madagascar Airlines couvre de nombreuses destinations à travers le pays, ce qui est plutôt une bonne chose pour le voyageur pressé compte tenu du mauvais état général des routes, mais il faut y mettre le prix (8 à 10 fois plus cher qu'un voyage en taxi-brousse « de classe »). Outre les grandes villes, de nombreuses petites bourgades sont également desservies.

Après les évènements de 2002, de nombreux aéroports ont fermé, il est donc préférable de se renseigner auprès de la compagnie avant de prévoir un vol.

Les passagers qui arrivent à Madagascar sur un vol long-courrier de Madagascar Airlines peuvent bénéficier de réductions de l'ordre de 50% si le billet est acheté avant le départ en France sinon 40% si le billet est acheté sur l'ile sur les vols intérieurs de la compagnie. Par exemple : compter environ 200  pour un vol Tulear-Tana.

En train

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Il existe plusieurs lignes de chemin de fer à Madagascar dont :

Le réseau de chemin de fer malgache datant de la période coloniale, les pannes et les déraillements sont fréquents. Il peut également arriver qu'une ligne soit fermée durant des périodes plus ou moins longues. Néanmoins, les autorités ambitionnent d'investir dans les prochaines années pour remettre en état le réseau et le développer, afin de relancer le transport ferroviaire, notamment le trafic voyageur.

Il existait également une micheline privée qui assure la liaison entre Antananarivo et Toamasina. Ce train historique ne circule que sur réservation préalable (au moins un mois à l'avance) et le prix n'est intéressant que si les 18 places sont occupées.

Le train n'est pas le moyen de locomotion le plus rapide et le plus confortable, mais il permet d'admirer de magnifiques paysages (surtout sur la ligne reliant Fianarantsoa à Manakara) et de découvrir les fruits et plats malgaches proposés à chaque halte. Vous pourrez entre autre déguster à moindre coût, et selon les saisons : écrevisses, bananes, pommes cannelles, sambos, saucisses de zébu, oranges…

En voiture

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À part quelques routes nationales, comme la RN7 (Antananarivo - Fianarantsoa - Toliara), les routes malgaches sont en assez piteux état y compris la RN2 (Antananarivo - Toamasina) pourtant d'une importance économique vitale, puisqu'une bonne partie du réseau routier est constitué de pistes, et lorsqu'elles sont goudronnées, celles-ci ne sont pas toujours entretenues. Ceci a pour conséquences de rallonger de manière assez significative les temps de parcours et d'être l'une des causes d'accidents de la route qui ne sont hélas pas rares. Sans compter le fait que le respect du code la route par les Malgaches est assez aléatoire, il est préférable pour un touriste n'ayant jamais conduit dans ce type de contrée de ne pas louer un véhicule sans vous adjoindre les services d'un chauffeur autochtone expérimenté. Même dans les agglomérations malgaches comme Tana, la conduite automobile parait impossible pour un touriste : peu de nom de rue indiquées pour se repérer, règles de priorité floues, rues très étroites et parfois en très mauvais état, embouteillages monstres…

Les stations services sont assez rares en dehors des grandes villes, ainsi, il est impératif de bien prévoir des réserves de carburant suffisantes en fonction des endroits où l'on souhaite se rendre. La qualité de l'essence laissant parfois à désirer, à Fianarantsoa, par exemple, l'astuce consiste à se rendre dans les stations sur les hauteurs de la ville parce que l'eau n'y remonte pas dans les cuves comme c'est souvent le cas dans les stations-service se trouvant dans les quartiers en contrebas.

Madagascar par la route est toujours une belle aventure. Un vrai moyen de découvrir le pays à condition de prendre le temps de s'arrêter à chaque fois que l'on en a envie. Un petit exemple avec la route Tana vers Mahajanga.

Certaines parties de l'île des plus intéressantes (Les Tsingy, plage d'Ifaty, Tsiafajavona) ne sont accessibles qu'en 4X4 et/ou uniquement en saison sèche, et avec de bons guides et chauffeurs qui connaissent bien le terrain.

La RN7 qui fait Tana-Fianarantsoa-Ranohira-Tulear est en bon état, complètement goudronnée. C'est un classique à faire.

Autres circuits intéressants :

- la descente du fleuve Tsiribihina combinée avec les Tsingy de Bemaraha (site du Patrimoine Mondial de l'UNESCO) et l'allée des Baobabs. Contacter des agences locales comme Moramora West Adventure pour un voyage authentique mais confortable.

- l'itinéraire Sud et Sud-est faisable en 25 jours : un circuit complet alliant parcs nationaux, plage, paysages, rencontre avec la population locale et découverte culinaire proposé également par l'agence locale citée ci-dessus.

En taxi-brousse

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Gare routière avec taxis-brousse à Fianarantsoa.

Il faut absolument tester ce pittoresque moyen de locomotion. Sous réserve de ne pas être trop pressé, il permet d’approcher de plus près l’âme malgache. Par contre dans certaines régions (notamment le Nord), les conducteurs n'hésitent pas à faire monter 2 fois plus de personnes que ne peut (en théorie) accepter le véhicule : raison de plus pour créer des liens avec ce peuple adorable !

Les taxis-brousse malgaches sont en fait en majorité des minibus relativement confortables (contrairement aux bâchés ou encore camions-brousse où le confort est moins évident). Si vous souhaitez voyager dans des conditions proches de celles que l'on trouve en Europe, par exemple, la société Cotisse propose des véhicules équipés de Wi-Fi, prise électrique 220V… voir TV et climatisation. La compagnie dessert toutes les grandes villes du pays au départ d'Antananarivo.

Sachez également que ces véhicules servent aussi aux transports des marchandises qui constituent d'ailleurs l'essentiel des revenus de ces transporteurs. Il n'est donc pas rare de voir des taxis-brousse surchargés (en dépit des limites de poids imposées par les autorités) pouvant mettre en cause la stabilité du véhicule sur la route, ce qui est régulièrement l'une des causes d'accidents souvent mortels…

Il est possible de traverser le pays en taxi-brousse, par exemple en suivant la RN7 (Antananarivo - Toliara), à condition de ne pas être exigeant sur le confort. Le problème c'est d'avoir de la place. Ainsi, si vous vous arrêtez à Ranohira, vous pourrez avoir du mal à trouver de la place pour repartir. Les taxis arrivent plein et peu de gens descendent sur ces étapes touristiques. Il faut alors patienter à la gare routière plusieurs heures.

Parler

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Les langues officielles sont le malgache (écrit aussi malagasy, selon l'orthographe usuelle à Madagascar) et le français.

Le français est parlé presque partout notamment dans les grandes agglomérations et les lieux plus touristiques. Quand ils parlent français, les Malgaches le parlent d'une façon qui leur est propre : un parler très chantant.

Il est cependant à noter que plus d'un cinquième de la population ne parle que le malgache, et bien sûr quelques mots de cette langue seront partout très bien appréciés !

Quelques mots utiles en malgache

(il s’agit ici de la prononciation phonétique, et non de l’orthographe correct à l’écrit)

Bonjour : Manaôn

Merci : Misôtch

Au revoir : Vélouma

Excusez-moi : Azafad’

Où est : Aiza ny ….

Au secours : Vounjéw

Etranger : Vazah

Combien : Firy

Combien coûte …. ? : Ôtchinn

Devant : Alou

Derrière : Aourinn

Tourner : Mivili

Gauche : Ankavi

Droite : Ankavanan

Faire demi-tour : Mivérinn

Homme : Lélah

Femme : Vévav

Au côté du malgache officiel (celui qu'on utilise dans l'admistration et dans les médias) qui est lui-même issu du dialecte Mérina parlé à Antananarivo, il existe des variantes dialectales propres à chacune des 18 ethnies du pays (ou leurs sous-groupes), lesquelles peuvent varier considérablement d'une région à l'autre.

Us et coutumes

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La vie de tous les jours à Madagascar est régie par de nombreux fady (tabous) qui varient d'une région à l'autre. Les interdits peuvent porter sur des aliments (porc, lémurien, tortue...), le port d'habits d'une couleur particulière, la baignade dans une rivière ou un lac, des attitudes à proscrire… Néanmoins, les contacts de plus en plus fréquents que les malgaches entretiennent avec monde extérieur ont rendus un bon nombre de fady désuets ce qui a amené à lever la plupart de ces interdits.

Les fady sont attribués aux ancêtres, auxquels les Malgaches vouent un culte respectueux quelle que soit leur religion. Si les malgaches se montreront globalement compréhensifs si vous sembliez ignorer l'existence de ces interdits, ils vous demanderont toujours courtoisement de les appliquer. Il est alors préférable de les respecter afin de ne pas les offenser (même si leur bien fondé est parfois discutable) et de se renseigner sur les fady locaux lorsqu'on arrive dans un nouveau lieu.

Exemples :

  • dans les Tsingy, et globalement dans toute cette région, il est fady de montrer du doigt notamment des tombeaux, sous peine de perdre la phalange ou de devenir pestiféré ! Recourbez votre index lorsque vous pointez quelque chose, ou désignez cette chose avec la main entière.
  • dans la région de Manakara, les vêtements rouges sont fady lorsqu'on navigue sur le canal des Pangalanes. Cela porterait malheur aux pêcheurs.
  • sur les côtes, notamment à l'est, la consommation d'anguille est proscrite, souvent parce qu'elles seraient la réincarnation de reines et princesses locales. Ce poisson est néanmoins pêché et se retrouve sur les étals des marchés locaux où il trouve particulièrement acquéreurs auprès des expatriés et des touristes étrangers.
  • selon les ethnies, l'ail, l'oignon et la ciboulette ne sont pas consommés, parfois pour raison assez obscures.
  • il ne faut pas déranger les caméléons, ni les toucher, parce qui seraient la réincarnation des ancêtres et potentielles porteurs de malédictions. Ne pas donner d'argent aux enfants qui vous montrent des caméléons à prendre en photo.

Religions et cultes

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Le christianisme (catholique et protestants, 85%) est la principale religion pratiquée à Madagascar. Il existe également une population à 3 % musulmane, et 4,5 % adhérents à des croyances traditionnelles tandis que 6,9 % n'expriment aucune affiliation.

Les principales tendances chrétiennes sont regroupées au sein du conseil oecuminique chrétien (FFKM) : FJKM (calviniste), FLM (luthérien), EEM (anglican) et EKAR (catholique).

Acheter

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Monnaie

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L'unité de monnaie est l’ariary (MGA). Cette unité se réfère à celle utilisée dans le royaume malgache avant la colonisation. 4 500 MGA = 1  environ. L'ariary remplace depuis 2005 le franc malgache qui équivalait à 5 fois la valeur de la nouvelle monnaie. À noter que beaucoup de Malgaches parlent encore en francs, notamment dans les marchés. Confirmez toujours le prix en ariary avant l'achat, pour ne pas risquer de payer 5 fois le prix habituel !

Paiement: Le cash est le moyen de paiement le plus courant. Les cartes de crédit (principalement VISA, également MasterCard avec certaines banques) sont acceptées dans les grands hôtels et restaurants, mais il est préférable d'avoir de l'argent liquide pour les petites dépenses.

Des hôtels, notamment ceux tenus par des Européens, acceptent le paiement des nuitées en euros, mais les taux de change qui y sont appliqués étant moins avantageux que ceux pratiqués dans les banques, le coût du séjour dans ces établissements peut se révéler plus coûteux qu'en les réglant en monnaie locale.

Taux de change MGA actuel
XE.com: CAD CHF EUR GBP USD
OANDA.com: CAD CHF EUR GBP USD
fxtop.com: CAD CHF EUR GBP USD

Obtenir de l'argent

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Attention avec le code PIN (le code secret) de votre carte bancaire : en effet, les banques malgaches demandent que ce code soit d'une longueur maximale de 5 chiffres. Si vous avez 6 chiffres pour votre code, modifiez celui-ci en conséquence sans quoi vous ne pourrez pas obtenir d'argent ! Seuls les codes PIN à 6 chiffres fonctionnent aux distributeurs de la BNI (Banque nationale de l'industrie).

Il existe aussi des bureaux de change à Tana et dans les principales villes et vous pourrez changer vos euros. La commission est meilleure avec les gros billets d'euros. Il est également possible de changer de l'argent "au noir". Les taux seront meilleurs mais c'est à vos risques et périls : les autorités peuvent vous demander de justifier l'origine de votre argent à la sortie du territoire

De manière générale il est facile de retirer de l'argent à Madagascar dans les grandes villes. Ainsi dans la plupart des grandes villes (Tana, Antsirabe, Fianarantsoa, Mahajanga, Toamasina, Tulear, Diego-Suarez...), on trouve des agences BNI (Banque nationale de l'industrie), BFV-SG (Société Générale), BMOI (Banque Malgache de l'Océan Indien), Caisse d'épargne ou BOA (Bank of Africa).

Quoi et comment acheter

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À Madagascar, le niveau de vie, associé aux taux de change favorables, rendent les prix tout à fait abordables (pour ne pas dire dérisoires). Par exemple, le prix moyen du kilo de riz d'environ 0,64  tandis qu'en France il est 1,89 .

Hormis quelques types de commerces (hôtels, restaurants, supermarché, stations d'essence, compagnies de transport…), les prix ne sont pas affichés et peuvent faire l'objet de marchandage. D'une manière générale, le premier prix annoncé par le vendeur est majoré de 50% et le but du jeu est de tenter de lui faire réduire au maximum sa marge bénéficiaire.

Sachez qu'au quotidien, les malgaches règlent leur transactions exclusivement en espèces (et simplement les dépenses courantes). Les cartes bancaires étant acceptées le plus souvent dans les commerces fréquentés par les touristes etrangers (hôtels, restaurants, compagnies aériennes…).

L'artisanat malgache vaut le détour, notamment les marqueteries de la région d'Ambositra, que l'on trouve aussi en grand nombre au marché de Tana (une spécialité d'ailleurs : la reproduction des couvertures des albums de Tintin !). Vous rapporterez également des sacs en palme, des jeux de solitaires (chaque bille étant faite dans une pierre différente). À ce titre, évitez les jeux avec petites billes : on dit que seules les mains des enfants arrivent à les façonner…

Manger

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Menu d'un hotely

À Madagascar, la nourriture est très riche et variée. De part sa situation géographique et son climat, tout y pousse ! De plus, on y trouve d'excellentes viandes de zébu ou de canard et les côtes y sont très poissonneuses. Les influences que l'île a reçues au cours de son histoire et un certain cosmopolitisme de la population, fait que la gastronomie malgache emprunte des apports africains, indiens, arabes, chinois et européens (surtout Français et Italiens).

Vous mangerez : romazava (bouillon à base d'un amalgame de brèdes), ravitoto (prononcer « ravtoute » — ragout de viande de zébu ou de porc avec feuilles de manioc pilées), entrecôtes de zébu (plus tendre que du bœuf si la bête a été élevée pour sa viande), magrets, confits et foie gras de canard... Sur les côtes, on y dégustera aussi du poisson coco, de la langouste, des huitres, de la dorade coriphène, de l'espadon...

Cependant, il est peu probable qu'à Madagascar vous ne mangiez pas un plat non accompagné de riz (vary) puisque c'est l'aliment de base de la population locale qui en mange 3 fois par jour, le malgache en est même l'un des plus gros consommateur au monde avec en moyenne 200 kg par an et par habitant ! À l'inverse des occidentaux, les Malgaches considèrent d'ailleurs le riz comme étant le plat principal, tandis que les viandes, poissons ou légumes ne sont des accompagnements. Ainsi, dans les hotely (gargotes de rue) ou chez l'habitant, on vous servira des plats malgaches typiques, composés donc de vary sy laoka (du riz avec un accompagnement). Par exemple : zébu sauce, poulet sauce, poulet bouillon, porc aux pois. Comme boisson, le ranon'ampango (ou ranovola), de l'eau bouillie dans la marmite qui a été utilisée pour la cuisson du riz. Les grains de riz qui ont été caramélisé ou brûlé (ampango désigne croûte de riz qui adhère à la marmite après la cuisson) donnent un goût sucré (ou amer) à cette boisson chaude qui aide à la digestion.

Il est indispensable de manger la viande et le poisson bien cuits, surtout au début du séjour : les conditions d'hygiène sont déplorables, carcasses transportées parfois plusieurs heures sans protection ou exposée à même la route. Les restaurants ne font pas exception à la règle : la viande ou le poisson produits localement peuvent avoir souffert suite aux interruptions de la chaîne du froid, dues aux coupures de courant régulières !

Il existe une production vinicole dans la région de Fianarantsoa, notamment : Lazan'i Betsileo, Clos-Malaza, Côte-de-Fianar, etc. Le vin gris est le plus apprécié, car il s'accommode avec de nombreux plats. Il est dommage que les restaurateurs n'aient pas de formation, car ils stockent très mal le vin et celui-ci peu devenir imbuvable.

Plats typiques de Madagascar

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Il y a d'abord le vary amin'ny anana (riz avec des brèdes). Il s'agit de riz qu'on fait cuire avec beaucoup d'eau en y ajoutant des brèdes et un peu de sel. C'est le petit déjeuner quotidien des Malgaches. Le "vary amin'ny anana" peut être mangé sans laoka, sinon accompagné de viande frite pour lui donner encore plus de gout.

Puis, il y a les mofo gasy pain malgache »), ramanonaka et grefy qui sont des sortes de pains à base de riz moulu qu'on fait cuire dans des moules spéciaux. Ceux-là aussi sont servis avec du café ou du lait pour le petit déjeuner. Ils sont très populaires à Madagascar. On en vend presque partout et ceux-là ne coutent pas cher.

Il y a aussi le Koba (prononcé « kouba ») ou Kouba ravina (prononcé « kouba ravna »), un gâteau à base d'arachides moulus et de cassonade saupoudré de farine de riz, l'ensemble cuit dans une feuille de bananier au bain-marie dans une barrique. Il n'est vendu que dans la région d'Antananarivo dont il est originaire (c'est une spécialité de la localité de Talata Volonondry située à une trentaine de kilomètres au nord-est de la capitale), et est peut-être le seul aliment vendu au centimètre. Ses vendeurs sont reconnaissables par leurs cris : Koba ô! Mafana mamy tsara! Koba, c'est chaud et très sucré »).

Le sosoa (prononcé « sosou ») est une façon Malgache de faire cuire le riz en y ajoutant beaucoup d'eau. On sert le sosoa pour le diner avec un accompagnement.

Boire

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  • Les bières : THB (Three Horses Beer), Queen's, Gold, Skol, Castel, THB Fresh (panaché, <1% d'alcool)
  • Les jus naturels : des jus de fruits de saison, servis frais et bien sucrés. Excellents dans les bars et les restaurants, mais à éviter dans les gargotes bon marché ou en pleine rue, car certains peuvent y rajouter de l'eau (risque de maladies avec l'eau impure !)
  • Les rhums tiennent une grande place dans la tradition malgache. À l'origine, le Toaka gasy, sorte de rhum agricole artisanal, distillé clandestinement en brousse à partir de composants divers mais surtout de la canne à sucre. Seule différence avec l'alcool de canne que nous connaissons, c'est son pourcentage d’alcool contenu dans la boisson : un litre de ce breuvage peut atteindre jusqu'à près de 75% d’alcool pur (75°), ce qui peut être très dangereux pour le consommateur non averti. Parmi les grandes marques produites par les distilleries, plusieurs se sont imposées : comme les rhums Dzama de la Cie Vidzar.
  • Grands choix de rhums « arrangés », c'est-à-dire macéré avec divers ingrédients tels que des feuilles, des fruits, des graines, des écorces ou des friandises.
  • Le Betsabetsa, vin de canne à sucre produit essentiellement sur la côte Est. Cette boisson aromatiée de fruits sauvages (angivy ou aubergine africaine)e et d’écorce (katrafay, havozo, belahy), se trouve dans la plupart des petites épiceries de brousse sous les marques Turbo 2, Boum Boum et Cazanove. Une fois distillée, le bestabetsa ne passe pas les 5° C.

Se loger

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Il existe plusieurs grands hôtels à Madagascar. Antananarivo, la capitale, regorge d’hôtels de luxe tels que la Carlton, l'Hôtel Colbert ou encore l'Hôtel Mellis. En province, le choix est varié, allant de l'hôtel de luxe aux hébergements de type "roots" en passant par des établissements moyennes gammes. Cependant, les campings existent aussi dans certains endroits.

Les guest-house commencent aussi à fleurir dans les zones touristiques telles que Nosy Be, Fianarantsoa…

Apprendre

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Chaque chef-lieu de province compte au moins une université. Chaque ville moyenne a un certain nombre de collèges et lycées publics et privés.

Il ne faut pas hésiter à aller visiter des écoles en apportant cahiers, livres et stylos. Vous aurez un accueil que vous n'oublierez pas. Donner les fournitures directement aux élèves, ou s'ils sont trop nombreux, aux maîtres d'école qui vous paraîtra le plus sérieux.

Travailler

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Depuis le coup d'État de 2009, l'aide internationale à grande échelle est quasi inexistante. Pourtant, Madagascar est toujours l'un des pays les plus aidés au monde, généralement par de petites associations locales qui œuvrent pour l'éducation, la santé, la construction ou le soutien technique. Le travail humanitaire à Madagascar est une expérience enrichissante !

Au , le Salaire Minimum mensuel d'Embauche est de 262 680 MGA pour le secteur non agricole et de 266 500 MGA pour le secteur agricole.

La limite de travail hebdomadaire à Madagascar est fixée à 40 heures, soit une moyenne de 173,33 heures par mois.

Communiquer

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Téléphone

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Il existe 4 opérateurs téléphoniques mobiles à Madagascar : Orange, Telma, Airtel et Bip, qui couvrent les grandes villes, les petites villes et quelques axes routiers. Pour un séjour d'un mois ou plus, il peut être pratique d'acheter une carte SIM. Certaines régions reculées ne reçoivent parfois qu'un seul des quatre ; si vous devez séjourner longtemps dans de telles régions, renseignez-vous avant de choisir votre opérateur.

Internet

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La connexion internet fonctionne correctement bien qu'on y rencontre des problèmes comme le débit qui reste aléatoire ou quelques coupures internationales. Dans le cadre d'un séjour à Madagascar, les offres 3G/4G sur clé USB sont la solution la plus adaptée. Les FAI opérant sur la Grande île sont : Blueline, Orange et Telma.

On trouve des cybercafés dans la plupart des villes mais, outre les problèmes de matériel vétuste et les connexions saturées, les machines sont souvent infestées de virus.

Poste

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Les services postaux sont assurés par l’exploitant public Paositra Malagasy. Celui-ci propose plusieurs services :

  • la distribution de courrier et de colis,
  • le transport de voyageurs (Antananarivo - Mahajanga), de marchandises, et location de véhicules,
  • le transfert d'argent,
  • les produits financiers (gestion de comptes bancaires).

Pour l'envoi de colis à l'étranger tous les bureaux de la Paositra ne sont pas habilités à effectuer cette opération. Des douaniers devant être présents, seuls ceux se trouvant à proximité d'un siège de la douane peuvent la réaliser. Cela ne concerne que quelques adresses dans cinq des six provinces du pays :

  • Antananarivo (Tsaralalàna, Ivato Aéroport)
  • Toamasina (Toamasina Maritime, Sainte Marie)
  • Mahajanga (Majunga Maritime)
  • Toliara (Toliara, Morondava, Tolagnaro)
  • Antsiranana (Antsiranana, Nosy be)

Gérer le quotidien

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Conseils gouvernementaux aux voyageurs

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  • Logo représentant le drapeau du pays Belgique Belgique (Service Public Fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement) Logo indiquant un lien vers le site web
  • Logo représentant le drapeau du pays Canada Canada (Gouvernement du Canada) Logo indiquant un lien vers le site web
  • Logo représentant le drapeau du pays France France (Ministère des Affaires étrangères) Logo indiquant un lien vers le site web
  • Logo représentant le drapeau du pays Suisse Suisse (Département fédéral des Affaires étrangères) Logo indiquant un lien vers le site web
Ambassade Note : Pour les représentations diplomatiques : voir la section « Représentations diplomatiques » de l'article Antananarivo.

Sécurité

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Avertissement de voyage Numéro d'appel d'urgence :
Police : 117
Ambulance : 124
Pompier : 118

L'augmentation de la délinquance et de la criminalité étant le corollaire d'une accentuation de la pauvreté, Madagascar est devenu un pays à la sécurité précaire. C'est pourquoi il est nécessaire de respecter quelques principes élémentaires :

  • ne pas se promener la nuit dans les grandes villes et surtout pas seul à moins d'être accompagnés de Malgaches. Taxi fortement conseillé, même pour quelques centaines de mètres.
  • ne pas circuler la nuit sur les routes de campagne (même les taxis-brousse ne sont pas l'abri d'une attaque de bandits de grand chemin).
  • ne pas camper ou bivouaquer dans des endroits isolés pour les mêmes raisons citées précédemment.
  • ne pas exhiber en public des signes de richesses (argent, appareils photos, camescopes, téléphones portables, bijoux...). Lorsque que vous vous absentez de votre chanmbre d'hôtel, il est préférable de ne pas laisser vos objets de valeurs à la vue de tous, emmenez-les avec vous ou placez-les dans le coffre de l'hôtel (si celui-ci en possède un). Dans ce dernier cas, exiger du receptionniste qu'un reçu tamponné vous soit remis précisant le contenu exact de ce que vous leur confiez.
  • ne pas opposer de résistance en cas d'agression (toujours avoir un peu d'argent liquide sur soi).
  • ne quitter pas vos affaires des yeux lorsque vous empruntez les transports en commun ou dans les marchés où des pickpockets très habiles sévissent en nombre.
  • veiller à ce que les portes et fenêtres de votre location (chambre d'hôtel, maison, bungalow...) soient correctement verrouillé lorsque vous vous absentez.

Santé

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Aucun vaccin n'est exigée à l'entrée du territoire malgache, cependant il est important d'avoir son carnet de vaccination à jour, notamment Tuberculose, DTPolyo et Rougeole-Oreillons-Rubéole pour les plus jeunes. La vaccination est systématiquement recommandée pour l'Hépatite A. La vaccination antituberculeuse est également souhaitable. Pour les séjours plus longs : les vaccins contre l'Hépatite B, la Rage et la Typhoïde sont fortement recommandés.

Les infrastructures sanitaires à Madagascar restent limitées et souvent peu équipées, y compris dans la capitale. Ailleurs, hormis les grandes villes équipée d'au moins un hôpital, les lieux de soins se limitent à un dispensaire. Dans tous les cas, prévoyez une pharmacie personnelle et emmener sur vous, vos médicaments en quantités suffisantes.

  • Le VIH est un fléau à Madagascar comme il l'est dans l'Afrique continentale. Il ne faut pas prendre le risque de relations sexuelles sans protection.
  • La rage est très courante dans le pays. Les chiens errants sont courants dans les villes et le concept de propriété d'animaux se limite souvent à avoir un animal en libre circulation qui s'abrite régulièrement chez soi. Il faut donc toujours se méfier des chiens, des chats, mais aussi des lémuriens. En cas de morsure ou de griffure, il convient de se rendre à l'Institut Pasteur ou le Centre de Traitement Anti-Rabique (CTAR) (voir la liste) le plus proche dans les 48h.
  • L'eau est le principal vecteur de maladies, et l'eau du robinet reste impropre à la consommation. Ne pas boire de l'eau du robinet. Toujours faire bouillir l'eau ou boire de l'eau en bouteille fermée. En général, il faut éviter la nourriture et les boissons qui pourraient contenir de l'eau impure (thé, café, cocktails, jus naturels, glaces, glaçons, etc.). Il faut éviter de se baigner en eaux douces à cause des risques de bilharziose et autres parasitoses.
  • Des cas endémiques de peste sont également réguliers notamment dans certaines régions, surtout celles situées sur les hautes terres centrales. Il est donc recommandé d'utiliser un insectifuge sur la peau et les vêtements, de ne pas camper près des nids de rongeurs ou des terriers et d'éviter le contact avec les animaux malades ou morts. En cas de suspicion, il est vital de se rendre dans les plus brefs délais au centre hospitalier le plus proche afin de recevoir un traitement par antibiotiques.
  • La côte Est (et en particulier l'île Sainte-Marie) a été touché par le chikungunya.

Médicaments

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Apportez tous les médicaments nécessaires pour votre séjour.

  • Prévoir un traitement anti-paludisme adapté. Le pays est classé en zone d'infection endémique de groupe II, ce qui correspond à une chloroquinorésistance avérée. Même si le paludisme est présente dans le pays, elle ne sévit pas dans toutes les régions et dépend souvent des saisons. Informez-vous de la présence de la maladie dans la région visitée en arrivant à votre hôtel (dont les lits des chambres sont souvent équipé de moustiquaires) avant de prendre un traitement préventif quotidien sachant que la prise de ces médicaments (qui sont souvent accompagnés d'effets secondaires) débute généralement la veille de votre arrivée et se prolonge plusieurs jours après votre séjour. Il est aussi possible de vous protéger contre le paludisme en évitant les piqûres de moustiques aux moyens de vêtements longs et d'anti-moustique. Ne pas prendre simultanément de méfloquine (Lariam) avec de l'halofantrine (Halfan) car une résistance croisée à la souche Plasmodium falciparum à ces deux médicaments a été reconnue.
  • Étant donné le changement de régime alimentaire et de conditions d'hygiène, il est prudent de prévoir un bon traitement contre la tourista et les troubles digestifs. Pour minimiser le risque, adopter les habitudes suivantes au moins pendant les 2 premières semaines : commander la viande "bien cuite", ne boire que des boissons en bouteilles capsulées, et ne pas consommer de fruits et légumes crus, à part ceux qui ont une peau rigide (bananes, ananas, etc.) et que l'on peut manger sans risque une fois pelés.

Voici quelques médicaments recommandés pour un voyage à Madagascar :antipaludique, antibiotique à large spectre, antalgique (paracétamol), antidiarrhéique, désinfectant cutané, pansements et compresses, collyre antiseptique, répulsif anti moustiques, protection solaire efficace, crème apaisante et traitements personnels habituels.

Voir

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Voir aussi : Parcs nationaux de Madagascar
  • Madagascar National Parks Logo indiquant un lien vers le site web Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata
Voir aussi : Patrimoine mondial à Madagascar
Liste complète des autres articles de la région : Afrique de l'Est
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