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Grec

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Grèc, grec, grèc
Du latin Graecus.
Singulier Pluriel
Grec Grecs
\ɡʁɛk\

Grec \ɡʁɛk\ masculin (pour une femme, on dit : Grecque)

  1. (Géographie) Habitant ou originaire de la Grèce antique ou moderne.
    • La première supposition est conforme à l’ancienne tradition des Grecs, qui croyaient que l’embrasement d’une forêt décela le fer au sommet du mont Ida, en Crète. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 179)
    • Les Grecs ne sont pas intéressants. Ils sont pauvres. Ils n’ont que leur mer bleue, leurs collines violettes et les débris de leurs marbres. Le miel de l’Hymette n’est pas coté à la Bourse. Les Turcs, au contraire, sont dignes de l’intérêt de l’Europe financière. Ils ont du désordre et des ressources. Ils payent mal et ils payent beaucoup. On peut faire des affaires avec eux. La Bourse monte. Tout est bien. Voilà les inspirations de notre politique extérieure ! — (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 944)
    • Le mépris si profond que le Grec avait pour le Barbare, le Yankee l’a pour le travailleur étranger qui ne fait point d’effort pour devenir vraiment américain. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La Morale des producteurs, 1908, page 337)
    • Pourtant je tiens jalousement à l’avertissement lancé par Homère aux Grecs dans L’Iliade et par Tyrtée dans les Élégies : « C’est une faiblesse déraisonnable que de se décharger sur la divinité de la responsabilité d’une morale et d’un ordre public » — Dieu, Allah ou quel qu’il soit. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
    • Pour les Grecs, le cheval furieux est terrible à regarder et terrible à entendre, car le grincement des dents, le bruit du mors, rappellent le grondement des Érinyes […]. — (Bernard Terramorsi, Le Fantastique dans les nouvelles de Julio Cortazar : Rites, jeux et passages, Éditions L’Harmattan, 1994, page 38)
    • Il la contrôlait, c'était sûr. Il devait être grec, les Grecs sont dominants. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 178)
  2. (Désuet) Nom donné, au xixe siècle, à tout tricheur professionnel.
    • En effet, comment [le juge] pénétrera-t-il la trame subtile dont le Grec enveloppe ses dupes ? Comment saisira-t-il le flagrant délit des fourberies de cet escroc, s’il n’en connaît pas les manœuvres prestigieuses ? — (Jean-Eugène Robert-Houdin, L’art de gagner à tous les jeux : tricheries des Grecs dévoilées, Calmann Lévy, 1879, préface, page 1)
    • Être tricheur ou « Grec », ou « correcteur de la fortune » fait partie du jeu. — (Alain Jaubert, Casanova l’aventure, Gallimard, 2015)
Ce mot est un gentilé. Un gentilé désigne les habitants d’un lieu, les personnes qui en sont originaires ou qui le représentent (par exemple, les membres d’une équipe sportive).

→ voir gréco-

Apparentés étymologiques

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Prononciation

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Modifier la liste d’anagrammes

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