Introduction: Coercion is frequent in clinical practice, particularly in psychiatry. Since it ove... more Introduction: Coercion is frequent in clinical practice, particularly in psychiatry. Since it overrides some fundamental rights of patients (notably their liberty of movement and decision-making), adequate use of coercion requires legal and ethical justifications. In this article, we map out the ethical elements used in the literature to justify or reject the use of coercive measures limiting freedom of movement (seclusion, restraint, involuntary hospitalization) and highlight some important issues. Methods: We conducted a narrative review of the literature by searching the PubMed, Embase, PsycINFO, Google Scholar and Cairn.info databases with the keywords "coercive/compulsory measures/care/treatment, coercion, seclusion, restraint, mental health, psychiatry, involuntary/compulsory hospitalization/admission, ethics, legitimacy." We collected all ethically relevant elements used in the author's justifications for or against coercive measures limiting freedom of movement (e.g., values, rights, practical considerations, relevant feelings, expected attitudes, risks of side effects), and coded, and ordered them into categories. Results: Some reasons provided in the literature are presented as justifying an absolute prohibition on coercion; they rely on the view that some fundamental rights, such as autonomy, are non-negotiable. Most ethically relevant elements, however, can be used in a balanced weighting of reasons to favor or reject coercive measures in certain circumstances. Professionals mostly agree that coercion is only legitimate in exceptional circumstances, when the infringement of some values (e.g., freedom of movement, short-term autonomy) is the only means to fulfill other, more important values and goals (e.g., patient's safety, the long-term rebuilding of patient's identity and autonomy). The results of evaluations vary according to which moral elements are prioritized over others. Moreover, we found numerous considerations (e.g., conditions, procedural values) for how to ensure that clinicians apply fair decision-making procedures related to coercion. Based on this analysis, we highlight vital topics that need further development. Conclusion: Before using coercive measures limiting freedom of movement, clinicians should consider and weigh all ethically pertinent elements in the situation and actively search for alternatives that are more respectful of patient's well-being and rights. Coercive measures decided upon after a transparent, carefully balanced evaluation process are more likely to be adequate, understood, and accepted by patients and caregivers.
Ces brochures traitent du droit à l'autodétermination ainsi que des possibilités d'action et d'in... more Ces brochures traitent du droit à l'autodétermination ainsi que des possibilités d'action et d'intégration pour les personnes concernées, des situations de maladie et de handicap psychiques. Découvrez nos brochures thématiques Apprenez-en plus sur la situation des personnes handicapées psychiques.
Chères Jeunes, Chers Jeunes, Je m'adresse à vous, qui avez entre 15 et 25, voire 30 ans. Ces temp... more Chères Jeunes, Chers Jeunes, Je m'adresse à vous, qui avez entre 15 et 25, voire 30 ans. Ces temps sont difficiles, vous le savez. Pour tout le monde, on dit bien que les personnes âgées sont vulnérables au virus, que les difficultés économiques vont aller croissant, que les perspectives ne sont pas au beau fixe. Mais on vous oublie, ou plutôt, vous a oubliés. Vous êtes à un âge où vous avez besoin des autres pour vous construire, besoin de cette vie sociale, de la présence de vos proches, parents, amis, congénères, du groupe social tout autour de vous. Vous cherchez votre identité propre, par la séparation d'avec ce que vous avez appris de vos parents, de votre milieu d'enfance, en la confrontant avec l'extérieur, ce qui est nouveau, autre, non appris. Vous avez besoin de vous exposer à la communauté, auprès d'autres jeunes de votre âge, auprès d'adultes qui ont vécu cette transition entre milieux familial et communautaire il y a plus ou moins longtemps. L'étape de cons truction de votre personnalité demande que vous puissiez être au milieu des autres, au contact, explorer les nouveautés. Vous demander de rester chez vous, de renoncer à voir vos amis, à être portés par le groupe pour avancer, c'est vous demander un sacrifice bien plus grand qu'à n'importe qui d'autre. Car, pour vous l'enjeu est vital, existentiel. Ce sacrifice peut être lourd de consé quences, vous le comprenez, vous le sentez. Décrochage scolaire, perte d'espoir en l'avenir, en la société, perte de confiance dans les adultes qui vous précèdent et prennent des décisions-comme ils peuvent, avec les moyens dont ils disposent, du haut de leurs limites d'êtres humains comme vous et moi. Le poids à porter peut aller jusqu'au désespoir profond, à la perte de sens en la vie, à l'envie de mourir. Cette mort peut se manifester de milles manières : intérieure ment ou extérieurement. Le nombre de suicides de personnes de votre âge est en augmentation, la détresse que vous traversez est sensible. La demande d'aide psycholo gique, sous toutes ses formes, est aussi en croissance. Mais on oublie aussi l'isolement, le repli sur soi, toutes les consommations de toxiques en augmentation, que ce soit d'alcool, de cannabis, d'autres drogues, de jeux vidéo. Tout ce qui permet de fuir le réel est utilisé. Mais sans le lien social,-par le biais de toute activité quelle qu'elle soit, de loisir, culturelle, intellectuelle, de formation-le retour au réel est difficile. C'est ce lien social qui vous ancre dans la réalité, dans le monde, dans la communau té. À votre âge plus qu'à n'importe quel autre il est central. Sans ce lien à l'autre, au groupe, le risque de dérive dans l'imagi naire, hors du réel est bien présent. Par ces mots, je ne veux pas vous acca bler, vous alarmer, vous désespérer encore moins. Je ne veux pas vous victimiser non plus. Je veux vous dire que vous n'êtes pas seuls. Que ce que vous vivez, les adultes-que bien souvent vous considérez inaptes à vous aider, à vous comprendre, à être à vos côtés (ce qui est complètement normal au vu de l'étape de construction identitaire que vous traversez)-en ont maintenant conscience. Ils sont en train de réagir. Ne refusez pas ce qu'ils vous proposent. Ne perdez pas espoir. La vie continue, quoi qu'il arrive. Il y a continuellement des portes ou des fenêtres qui s'ouvrent, quand d'autres se ferment. Le printemps se profile toujours après l'hiver. Le soleil revient après la pluie, la tempête, l'ouragan. Et surtout, audessus des nuages, dans le ciel, ce soleil brille, il est en fait toujours là. Et surtout, ne restez pas seuls. On a le droit d'être dépassé par les événements, d'être en train de se noyer, d'être dans le noir complet, perdu dans la nuit sans savoir où aller, où mettre les pieds. Mais il existe quelqu'un pour apporter une bougie. Il faut demander. Ces adultes qui vous hérissent parfois, engendrent une réaction allergique, sont eux aussi passés par cette étape exis tentielle qui vous est propre aujourd'hui. Certains ont oublié ce que cela fait, d'autres l'ont vécu facilement. Mais la plupart s'en souviennent et ont conscience de l'impor tance de cette vie sociale, avec les autres, pendant cette période de la vie. Quelques uns savent aussi que se construire en tant que personne est loin d'être facile et demande un environnement propice et fécond. Ne discréditez pas le discours, la présence de ceux un peu plus avancés. Ils peuvent vous aider, vous guider, vous aiguiller sur ce chemin qui vous est propre, vous accompagner vers la recherche de vousmêmes. Être présents, à vos côtés, pendant cette période compliquée. Ne les rejetez pas. Ayez confiance, en eux, en ceux qui se présentent sur votre route, osez chercher quelqu'un qui vous comprenne et vous soutienne. Car il existe. Ne considérez pas que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Il existe toujours des choses à vivre, belles, qui peuvent faire grandir. Beaucoup d'entre vous ont vu la série « Game of Thrones ». La phrase célèbre « Chaos is a ladder », « le Chaos est une échelle », nous dit quelque chose de vrai, particulièrement en cette période. Car le chaos est bien là, les points de repères habituels ont disparu : pas de vie sociale, vie familiale limitée, restrictions des libertés de déplacements, de l'accès aux activités habituelles sous toutes leurs formes, perte du contrôle sur nos vies, sur nos projets, in capacité à se projeter dans l'avenir. Insécurité et incertitudes dominent. Nous traversons une période de déstructuration extérieure, qui oblige à une structure intérieure. Sur laquelle il vous est difficile de vous appuyer car vous êtes en train justement de bâtir votre propre structure intérieure. Mais ce chaos, comme toute crise, qu'elle soit exis tentielle, sociale, mondiale, pandémique, peut permettre une transformation, une croissance, un affermissement. La décou verte d'une nouvelle manière de vivre, plus proche du réel, de l'existence telle qu'elle nous est donnée. Traverser une crise, un creux, nous fait grandir, nous oblige à nous dépasser, à entrer dans l'inconnu, à poser des actes de confiance à des moments où tout semble perdu, fermé, sans améliora tion possible. Si on tient bon et persévère, alors arrive un moment où approche la fin du tunnel sombre et noir, où on sait qu'on est capable de traverser cette nuit, cette noirceur. On est devenu plus fort. La confiance en nous augmente, une sérénité en la vie s'installe. Une sorte d'élévation, pas au sens d'une exubérance, d'une joie ou d'un bonheur parfaits, non plus d'une ascension sociale, reconnaissance extérieure ou prise de pouvoir sur l'autre. Mais au sens d'une harmonie entre nuit et jour, soleil et pluie, calme et tempête. Tout peut arriver, nous pouvons continuer à avancer, à vivre. L'échelle permet cette circulation, cette harmonie. Elle peut prendre toutes les formes possibles-propre à chacun-, mais en période de creux, de tempête, elle prend bien souvent la forme du lien à l'autre, de l'accompagnement par une personne de confiance. Cherchez cette personne. Ne baissez pas les bras. L'adage dit vrai : « Ce qui ne nous détruit pas nous rend plus fort » : Ne vous laissez pas détruire. Relevez le défi que nous propose la vie aujourd'hui. Nous pouvons le faire, ensemble.
Background and objectives: Coercion in psychiatry is legally tolerated as a last resort. The redu... more Background and objectives: Coercion in psychiatry is legally tolerated as a last resort. The reduction of the use of coercion is a shared goal of hospital administrators, medical and nursing staff and representatives of patients and families but requires the identification of risk factors for coercion. These risk factors in geriatric psychiatric inpatient settings are not well known, especially regarding seclusion. Through examining the prevalence of coercion and patients' characteristics, this study aims to identify risk factors for coercion in elderly people. Methods: The use of coercion in the geriatric psychiatry division of Geneva University Hospital in 2017 was retrospectively analyzed. The incidence rate ratios were estimated with multivariable Poisson regressions to assess risk factors for coercion. Results: Eighty-one of 494 patients (16.4%) experienced at least one coercive measure during their stay (mainly seclusion). The risk factors for coercion were younger age, male gender, being divorced or married, cognitive disorders, high item 1 of the Health of the Nation Outcome Scales (HoNOS) score (overactive, aggressive, disruptive or agitated behavior) at admission, previous psychiatric hospitalizations and involuntary referrals from the emergency department. Other disorders and global HoNOS scores were not associated with the use of coercion.
Dis-moi quel est ton masque, je te dirai qui tu es Fin de la première vague, épidémie sous contrô... more Dis-moi quel est ton masque, je te dirai qui tu es Fin de la première vague, épidémie sous contrôle, début du déconfinement. Réouverture progressive des lieux publics, reprise des activités sociales avec un enjeu à la clé qui n'est pas des moindres : limiter la contagion, éviter une deuxième vague. L'une des prérogatives de la fin du #StayHome est le port du masque. Vaste sujet, dont les couleurs et variations apportent une touche d'anecdotique et d'inhabituel dans le rapport à l'autre après ces semaines d'isolement.
Becoming an acknowledged psychotherapist requests to perform personal psychotherapy. The purpose ... more Becoming an acknowledged psychotherapist requests to perform personal psychotherapy. The purpose of this re-quirement is not always clear. For these reasons, this article aims to discuss the impact of personal therapy during psy-chotherapy training from a subjective perspective. Personal therapy has helped me discover myself better and thereafter a vocation to become a therapist. The constancy and in-volvement of the therapist were the key points for my per-sonal changes. Living the therapy from the inside was a way of understanding its essence and fundamental elements to be aware of when carrying it out for others. In that sense, this dynamic of therapy in therapy might be considered as an experience of a "mirrored picture". Personal therapy for therapists meets the Jungian myth of the wounded healer. Personal therapy, initiated before or during psychotherapy training, could be of importance to bring light on the thera-pist's shadows and unconscious dynamics so that he can later help others without the danger of being caught by his wounds. Being a therapist can be considered as a social function but also as a deep call that passes through a person on its way to becoming itself, or – as Jung would say – to individuation.
Background and objectives: Coercion is frequent in psychiatry, with an overall downward trend. Kn... more Background and objectives: Coercion is frequent in psychiatry, with an overall downward trend. Knowledge on the application of seclusion and restraint in open wards remains limited. We aimed to describe the prevalence of coercion in an open inpatient setting and identify risk factors for it. Methods: We conducted a retrospective analysis of the use of seclusion and restraint in 2017 in the adult psychiatry division of Geneva University Hospital. To identify risk factors for coercion, we estimated incidence rate ratios using multivariable Poisson regressions. Results: Of 865 patients, 142 (16.4%) experienced at least one coercive measure (mostly seclusion). The incidence of coercion was higher in men, single patients, patients with psychotic or bipolar disorders, patients receiving disability benefits, patients with a higher number of previous psychiatric hospitalizations, and patients with higher global scores and higher scores on item 1 (overactive, aggressive or agitated behaviour) on Health of the Nation Outcome Scales (HoNOS) at admission. Age and referrals from the emergency department were not associated with a higher risk of coercion. Conclusion: Risk factors for coercion were being male, being single, having psychotic or bipolar disorders, having previous psychiatric hospitalizations, having high HoNOS scores at admission, and being referred from outpatient centres or private physicians. Ratings on the first HoNOS item at admission might be sufficient for a pertinent aggression risk evaluation and thus for the prevention of coercion due to violence. This study is the first to analyse the risks of seclusion in open wards and calls for further research.
Background: Determining the clinical effects of coercion is a difficult challenge, raising ethica... more Background: Determining the clinical effects of coercion is a difficult challenge, raising ethical, legal, and methodological questions. Despite limited scientific evidence on effectiveness, coercive measures are frequently used, especially in psychiatry. This systematic review aims to search for effects of seclusion and restraint on psychiatric inpatients with wider inclusion of outcomes and study designs than former reviews.
Methods: A systematic search was conducted following PRISMA guidelines, primarily
through Pubmed, Embase, and CENTRAL. Interventional and prospective observational
studies on effects of seclusion and restraint on psychiatric inpatients were included. Main
search keywords were restraint, seclusion, psychiatry, effect, harm, efficiency, efficacy,
effectiveness, and quality of life.
Results: Thirty-five articles were included, out of 6,854 records. Studies on the effects
of seclusion and restraint in adult psychiatry comprise a wide range of outcomes and
designs. The identified literature provides some evidence that seclusion and restraint
have deleterious physical or psychological consequences. Estimation of post-traumatic
stress disorder incidence after intervention varies from 25% to 47% and, thus, is
not negligible, especially for patients with past traumatic experiences. Subjective
perception has high interindividual variability, mostly associated with negative emotions.
Effectiveness and adverse effects of seclusion and restraint seem to be similar.
Compared to other coercive measures (notably forced medication), seclusion seems
to be better accepted, while restraint seems to be less tolerated, possibly because of
the perception of seclusion as “non-invasive.” Therapeutic interaction appears to have
a positive influence on coercion perception.
Conclusion: Heterogeneity of the included studies limited drawing clear conclusions,
but the main results identified show negative effects of seclusion and restraint. These
interventions should be used with caution and as a last resort. Patients’ preferences
should be taken into account when deciding to apply these measures. The therapeutic
relationship could be a focus for improvement of effects and subjective perception of
coercion. In terms of methodology, studying coercive measures remains difficult but, in
the context of current research on coercion reduction, is needed to provide workable
baseline data and potential targets for interventions. Well-conducted prospective cohort
studies could be more feasible than randomized controlled trials for interventional studies.
sion and restraint), with a wider discussion of the results, including ethical aspects. A French ... more sion and restraint), with a wider discussion of the results, including ethical aspects. A French and English literature search of PubMed, MEDLINE, Cochrane, Embase, PsycINFO, Google Scholar and CAIRN.INFO was made. Results show variations in coercive care in terms of type, frequency and duration due to differences among countries and hospital practice. Furthermore, its definitions and indications are not clear. We have found no published randomised controlled studies that demonstrate evidence of therapeutic aims and efficiency of coercion. At present, the data are insufficient to assess the clinical or ethical legitimacy of coercion. As a result, a clear consensus for its legitimacy has not yet emerged, despite the fact that the practice of coercive care remains ubiquitous, frequent and limiting of patients' rights. This article should motivate every healthcare provider to further reflect and implement clear clinical guidelines for adequate treatment, which respect the rights of the patients involved and which follow evidence-based medicine standards.
Introduction: Coercion is frequent in clinical practice, particularly in psychiatry. Since it ove... more Introduction: Coercion is frequent in clinical practice, particularly in psychiatry. Since it overrides some fundamental rights of patients (notably their liberty of movement and decision-making), adequate use of coercion requires legal and ethical justifications. In this article, we map out the ethical elements used in the literature to justify or reject the use of coercive measures limiting freedom of movement (seclusion, restraint, involuntary hospitalization) and highlight some important issues. Methods: We conducted a narrative review of the literature by searching the PubMed, Embase, PsycINFO, Google Scholar and Cairn.info databases with the keywords "coercive/compulsory measures/care/treatment, coercion, seclusion, restraint, mental health, psychiatry, involuntary/compulsory hospitalization/admission, ethics, legitimacy." We collected all ethically relevant elements used in the author's justifications for or against coercive measures limiting freedom of movement (e.g., values, rights, practical considerations, relevant feelings, expected attitudes, risks of side effects), and coded, and ordered them into categories. Results: Some reasons provided in the literature are presented as justifying an absolute prohibition on coercion; they rely on the view that some fundamental rights, such as autonomy, are non-negotiable. Most ethically relevant elements, however, can be used in a balanced weighting of reasons to favor or reject coercive measures in certain circumstances. Professionals mostly agree that coercion is only legitimate in exceptional circumstances, when the infringement of some values (e.g., freedom of movement, short-term autonomy) is the only means to fulfill other, more important values and goals (e.g., patient's safety, the long-term rebuilding of patient's identity and autonomy). The results of evaluations vary according to which moral elements are prioritized over others. Moreover, we found numerous considerations (e.g., conditions, procedural values) for how to ensure that clinicians apply fair decision-making procedures related to coercion. Based on this analysis, we highlight vital topics that need further development. Conclusion: Before using coercive measures limiting freedom of movement, clinicians should consider and weigh all ethically pertinent elements in the situation and actively search for alternatives that are more respectful of patient's well-being and rights. Coercive measures decided upon after a transparent, carefully balanced evaluation process are more likely to be adequate, understood, and accepted by patients and caregivers.
Ces brochures traitent du droit à l'autodétermination ainsi que des possibilités d'action et d'in... more Ces brochures traitent du droit à l'autodétermination ainsi que des possibilités d'action et d'intégration pour les personnes concernées, des situations de maladie et de handicap psychiques. Découvrez nos brochures thématiques Apprenez-en plus sur la situation des personnes handicapées psychiques.
Chères Jeunes, Chers Jeunes, Je m'adresse à vous, qui avez entre 15 et 25, voire 30 ans. Ces temp... more Chères Jeunes, Chers Jeunes, Je m'adresse à vous, qui avez entre 15 et 25, voire 30 ans. Ces temps sont difficiles, vous le savez. Pour tout le monde, on dit bien que les personnes âgées sont vulnérables au virus, que les difficultés économiques vont aller croissant, que les perspectives ne sont pas au beau fixe. Mais on vous oublie, ou plutôt, vous a oubliés. Vous êtes à un âge où vous avez besoin des autres pour vous construire, besoin de cette vie sociale, de la présence de vos proches, parents, amis, congénères, du groupe social tout autour de vous. Vous cherchez votre identité propre, par la séparation d'avec ce que vous avez appris de vos parents, de votre milieu d'enfance, en la confrontant avec l'extérieur, ce qui est nouveau, autre, non appris. Vous avez besoin de vous exposer à la communauté, auprès d'autres jeunes de votre âge, auprès d'adultes qui ont vécu cette transition entre milieux familial et communautaire il y a plus ou moins longtemps. L'étape de cons truction de votre personnalité demande que vous puissiez être au milieu des autres, au contact, explorer les nouveautés. Vous demander de rester chez vous, de renoncer à voir vos amis, à être portés par le groupe pour avancer, c'est vous demander un sacrifice bien plus grand qu'à n'importe qui d'autre. Car, pour vous l'enjeu est vital, existentiel. Ce sacrifice peut être lourd de consé quences, vous le comprenez, vous le sentez. Décrochage scolaire, perte d'espoir en l'avenir, en la société, perte de confiance dans les adultes qui vous précèdent et prennent des décisions-comme ils peuvent, avec les moyens dont ils disposent, du haut de leurs limites d'êtres humains comme vous et moi. Le poids à porter peut aller jusqu'au désespoir profond, à la perte de sens en la vie, à l'envie de mourir. Cette mort peut se manifester de milles manières : intérieure ment ou extérieurement. Le nombre de suicides de personnes de votre âge est en augmentation, la détresse que vous traversez est sensible. La demande d'aide psycholo gique, sous toutes ses formes, est aussi en croissance. Mais on oublie aussi l'isolement, le repli sur soi, toutes les consommations de toxiques en augmentation, que ce soit d'alcool, de cannabis, d'autres drogues, de jeux vidéo. Tout ce qui permet de fuir le réel est utilisé. Mais sans le lien social,-par le biais de toute activité quelle qu'elle soit, de loisir, culturelle, intellectuelle, de formation-le retour au réel est difficile. C'est ce lien social qui vous ancre dans la réalité, dans le monde, dans la communau té. À votre âge plus qu'à n'importe quel autre il est central. Sans ce lien à l'autre, au groupe, le risque de dérive dans l'imagi naire, hors du réel est bien présent. Par ces mots, je ne veux pas vous acca bler, vous alarmer, vous désespérer encore moins. Je ne veux pas vous victimiser non plus. Je veux vous dire que vous n'êtes pas seuls. Que ce que vous vivez, les adultes-que bien souvent vous considérez inaptes à vous aider, à vous comprendre, à être à vos côtés (ce qui est complètement normal au vu de l'étape de construction identitaire que vous traversez)-en ont maintenant conscience. Ils sont en train de réagir. Ne refusez pas ce qu'ils vous proposent. Ne perdez pas espoir. La vie continue, quoi qu'il arrive. Il y a continuellement des portes ou des fenêtres qui s'ouvrent, quand d'autres se ferment. Le printemps se profile toujours après l'hiver. Le soleil revient après la pluie, la tempête, l'ouragan. Et surtout, audessus des nuages, dans le ciel, ce soleil brille, il est en fait toujours là. Et surtout, ne restez pas seuls. On a le droit d'être dépassé par les événements, d'être en train de se noyer, d'être dans le noir complet, perdu dans la nuit sans savoir où aller, où mettre les pieds. Mais il existe quelqu'un pour apporter une bougie. Il faut demander. Ces adultes qui vous hérissent parfois, engendrent une réaction allergique, sont eux aussi passés par cette étape exis tentielle qui vous est propre aujourd'hui. Certains ont oublié ce que cela fait, d'autres l'ont vécu facilement. Mais la plupart s'en souviennent et ont conscience de l'impor tance de cette vie sociale, avec les autres, pendant cette période de la vie. Quelques uns savent aussi que se construire en tant que personne est loin d'être facile et demande un environnement propice et fécond. Ne discréditez pas le discours, la présence de ceux un peu plus avancés. Ils peuvent vous aider, vous guider, vous aiguiller sur ce chemin qui vous est propre, vous accompagner vers la recherche de vousmêmes. Être présents, à vos côtés, pendant cette période compliquée. Ne les rejetez pas. Ayez confiance, en eux, en ceux qui se présentent sur votre route, osez chercher quelqu'un qui vous comprenne et vous soutienne. Car il existe. Ne considérez pas que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Il existe toujours des choses à vivre, belles, qui peuvent faire grandir. Beaucoup d'entre vous ont vu la série « Game of Thrones ». La phrase célèbre « Chaos is a ladder », « le Chaos est une échelle », nous dit quelque chose de vrai, particulièrement en cette période. Car le chaos est bien là, les points de repères habituels ont disparu : pas de vie sociale, vie familiale limitée, restrictions des libertés de déplacements, de l'accès aux activités habituelles sous toutes leurs formes, perte du contrôle sur nos vies, sur nos projets, in capacité à se projeter dans l'avenir. Insécurité et incertitudes dominent. Nous traversons une période de déstructuration extérieure, qui oblige à une structure intérieure. Sur laquelle il vous est difficile de vous appuyer car vous êtes en train justement de bâtir votre propre structure intérieure. Mais ce chaos, comme toute crise, qu'elle soit exis tentielle, sociale, mondiale, pandémique, peut permettre une transformation, une croissance, un affermissement. La décou verte d'une nouvelle manière de vivre, plus proche du réel, de l'existence telle qu'elle nous est donnée. Traverser une crise, un creux, nous fait grandir, nous oblige à nous dépasser, à entrer dans l'inconnu, à poser des actes de confiance à des moments où tout semble perdu, fermé, sans améliora tion possible. Si on tient bon et persévère, alors arrive un moment où approche la fin du tunnel sombre et noir, où on sait qu'on est capable de traverser cette nuit, cette noirceur. On est devenu plus fort. La confiance en nous augmente, une sérénité en la vie s'installe. Une sorte d'élévation, pas au sens d'une exubérance, d'une joie ou d'un bonheur parfaits, non plus d'une ascension sociale, reconnaissance extérieure ou prise de pouvoir sur l'autre. Mais au sens d'une harmonie entre nuit et jour, soleil et pluie, calme et tempête. Tout peut arriver, nous pouvons continuer à avancer, à vivre. L'échelle permet cette circulation, cette harmonie. Elle peut prendre toutes les formes possibles-propre à chacun-, mais en période de creux, de tempête, elle prend bien souvent la forme du lien à l'autre, de l'accompagnement par une personne de confiance. Cherchez cette personne. Ne baissez pas les bras. L'adage dit vrai : « Ce qui ne nous détruit pas nous rend plus fort » : Ne vous laissez pas détruire. Relevez le défi que nous propose la vie aujourd'hui. Nous pouvons le faire, ensemble.
Background and objectives: Coercion in psychiatry is legally tolerated as a last resort. The redu... more Background and objectives: Coercion in psychiatry is legally tolerated as a last resort. The reduction of the use of coercion is a shared goal of hospital administrators, medical and nursing staff and representatives of patients and families but requires the identification of risk factors for coercion. These risk factors in geriatric psychiatric inpatient settings are not well known, especially regarding seclusion. Through examining the prevalence of coercion and patients' characteristics, this study aims to identify risk factors for coercion in elderly people. Methods: The use of coercion in the geriatric psychiatry division of Geneva University Hospital in 2017 was retrospectively analyzed. The incidence rate ratios were estimated with multivariable Poisson regressions to assess risk factors for coercion. Results: Eighty-one of 494 patients (16.4%) experienced at least one coercive measure during their stay (mainly seclusion). The risk factors for coercion were younger age, male gender, being divorced or married, cognitive disorders, high item 1 of the Health of the Nation Outcome Scales (HoNOS) score (overactive, aggressive, disruptive or agitated behavior) at admission, previous psychiatric hospitalizations and involuntary referrals from the emergency department. Other disorders and global HoNOS scores were not associated with the use of coercion.
Dis-moi quel est ton masque, je te dirai qui tu es Fin de la première vague, épidémie sous contrô... more Dis-moi quel est ton masque, je te dirai qui tu es Fin de la première vague, épidémie sous contrôle, début du déconfinement. Réouverture progressive des lieux publics, reprise des activités sociales avec un enjeu à la clé qui n'est pas des moindres : limiter la contagion, éviter une deuxième vague. L'une des prérogatives de la fin du #StayHome est le port du masque. Vaste sujet, dont les couleurs et variations apportent une touche d'anecdotique et d'inhabituel dans le rapport à l'autre après ces semaines d'isolement.
Becoming an acknowledged psychotherapist requests to perform personal psychotherapy. The purpose ... more Becoming an acknowledged psychotherapist requests to perform personal psychotherapy. The purpose of this re-quirement is not always clear. For these reasons, this article aims to discuss the impact of personal therapy during psy-chotherapy training from a subjective perspective. Personal therapy has helped me discover myself better and thereafter a vocation to become a therapist. The constancy and in-volvement of the therapist were the key points for my per-sonal changes. Living the therapy from the inside was a way of understanding its essence and fundamental elements to be aware of when carrying it out for others. In that sense, this dynamic of therapy in therapy might be considered as an experience of a "mirrored picture". Personal therapy for therapists meets the Jungian myth of the wounded healer. Personal therapy, initiated before or during psychotherapy training, could be of importance to bring light on the thera-pist's shadows and unconscious dynamics so that he can later help others without the danger of being caught by his wounds. Being a therapist can be considered as a social function but also as a deep call that passes through a person on its way to becoming itself, or – as Jung would say – to individuation.
Background and objectives: Coercion is frequent in psychiatry, with an overall downward trend. Kn... more Background and objectives: Coercion is frequent in psychiatry, with an overall downward trend. Knowledge on the application of seclusion and restraint in open wards remains limited. We aimed to describe the prevalence of coercion in an open inpatient setting and identify risk factors for it. Methods: We conducted a retrospective analysis of the use of seclusion and restraint in 2017 in the adult psychiatry division of Geneva University Hospital. To identify risk factors for coercion, we estimated incidence rate ratios using multivariable Poisson regressions. Results: Of 865 patients, 142 (16.4%) experienced at least one coercive measure (mostly seclusion). The incidence of coercion was higher in men, single patients, patients with psychotic or bipolar disorders, patients receiving disability benefits, patients with a higher number of previous psychiatric hospitalizations, and patients with higher global scores and higher scores on item 1 (overactive, aggressive or agitated behaviour) on Health of the Nation Outcome Scales (HoNOS) at admission. Age and referrals from the emergency department were not associated with a higher risk of coercion. Conclusion: Risk factors for coercion were being male, being single, having psychotic or bipolar disorders, having previous psychiatric hospitalizations, having high HoNOS scores at admission, and being referred from outpatient centres or private physicians. Ratings on the first HoNOS item at admission might be sufficient for a pertinent aggression risk evaluation and thus for the prevention of coercion due to violence. This study is the first to analyse the risks of seclusion in open wards and calls for further research.
Background: Determining the clinical effects of coercion is a difficult challenge, raising ethica... more Background: Determining the clinical effects of coercion is a difficult challenge, raising ethical, legal, and methodological questions. Despite limited scientific evidence on effectiveness, coercive measures are frequently used, especially in psychiatry. This systematic review aims to search for effects of seclusion and restraint on psychiatric inpatients with wider inclusion of outcomes and study designs than former reviews.
Methods: A systematic search was conducted following PRISMA guidelines, primarily
through Pubmed, Embase, and CENTRAL. Interventional and prospective observational
studies on effects of seclusion and restraint on psychiatric inpatients were included. Main
search keywords were restraint, seclusion, psychiatry, effect, harm, efficiency, efficacy,
effectiveness, and quality of life.
Results: Thirty-five articles were included, out of 6,854 records. Studies on the effects
of seclusion and restraint in adult psychiatry comprise a wide range of outcomes and
designs. The identified literature provides some evidence that seclusion and restraint
have deleterious physical or psychological consequences. Estimation of post-traumatic
stress disorder incidence after intervention varies from 25% to 47% and, thus, is
not negligible, especially for patients with past traumatic experiences. Subjective
perception has high interindividual variability, mostly associated with negative emotions.
Effectiveness and adverse effects of seclusion and restraint seem to be similar.
Compared to other coercive measures (notably forced medication), seclusion seems
to be better accepted, while restraint seems to be less tolerated, possibly because of
the perception of seclusion as “non-invasive.” Therapeutic interaction appears to have
a positive influence on coercion perception.
Conclusion: Heterogeneity of the included studies limited drawing clear conclusions,
but the main results identified show negative effects of seclusion and restraint. These
interventions should be used with caution and as a last resort. Patients’ preferences
should be taken into account when deciding to apply these measures. The therapeutic
relationship could be a focus for improvement of effects and subjective perception of
coercion. In terms of methodology, studying coercive measures remains difficult but, in
the context of current research on coercion reduction, is needed to provide workable
baseline data and potential targets for interventions. Well-conducted prospective cohort
studies could be more feasible than randomized controlled trials for interventional studies.
sion and restraint), with a wider discussion of the results, including ethical aspects. A French ... more sion and restraint), with a wider discussion of the results, including ethical aspects. A French and English literature search of PubMed, MEDLINE, Cochrane, Embase, PsycINFO, Google Scholar and CAIRN.INFO was made. Results show variations in coercive care in terms of type, frequency and duration due to differences among countries and hospital practice. Furthermore, its definitions and indications are not clear. We have found no published randomised controlled studies that demonstrate evidence of therapeutic aims and efficiency of coercion. At present, the data are insufficient to assess the clinical or ethical legitimacy of coercion. As a result, a clear consensus for its legitimacy has not yet emerged, despite the fact that the practice of coercive care remains ubiquitous, frequent and limiting of patients' rights. This article should motivate every healthcare provider to further reflect and implement clear clinical guidelines for adequate treatment, which respect the rights of the patients involved and which follow evidence-based medicine standards.
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Papers by Marie Chieze
Methods: A systematic search was conducted following PRISMA guidelines, primarily
through Pubmed, Embase, and CENTRAL. Interventional and prospective observational
studies on effects of seclusion and restraint on psychiatric inpatients were included. Main
search keywords were restraint, seclusion, psychiatry, effect, harm, efficiency, efficacy,
effectiveness, and quality of life.
Results: Thirty-five articles were included, out of 6,854 records. Studies on the effects
of seclusion and restraint in adult psychiatry comprise a wide range of outcomes and
designs. The identified literature provides some evidence that seclusion and restraint
have deleterious physical or psychological consequences. Estimation of post-traumatic
stress disorder incidence after intervention varies from 25% to 47% and, thus, is
not negligible, especially for patients with past traumatic experiences. Subjective
perception has high interindividual variability, mostly associated with negative emotions.
Effectiveness and adverse effects of seclusion and restraint seem to be similar.
Compared to other coercive measures (notably forced medication), seclusion seems
to be better accepted, while restraint seems to be less tolerated, possibly because of
the perception of seclusion as “non-invasive.” Therapeutic interaction appears to have
a positive influence on coercion perception.
Conclusion: Heterogeneity of the included studies limited drawing clear conclusions,
but the main results identified show negative effects of seclusion and restraint. These
interventions should be used with caution and as a last resort. Patients’ preferences
should be taken into account when deciding to apply these measures. The therapeutic
relationship could be a focus for improvement of effects and subjective perception of
coercion. In terms of methodology, studying coercive measures remains difficult but, in
the context of current research on coercion reduction, is needed to provide workable
baseline data and potential targets for interventions. Well-conducted prospective cohort
studies could be more feasible than randomized controlled trials for interventional studies.
Methods: A systematic search was conducted following PRISMA guidelines, primarily
through Pubmed, Embase, and CENTRAL. Interventional and prospective observational
studies on effects of seclusion and restraint on psychiatric inpatients were included. Main
search keywords were restraint, seclusion, psychiatry, effect, harm, efficiency, efficacy,
effectiveness, and quality of life.
Results: Thirty-five articles were included, out of 6,854 records. Studies on the effects
of seclusion and restraint in adult psychiatry comprise a wide range of outcomes and
designs. The identified literature provides some evidence that seclusion and restraint
have deleterious physical or psychological consequences. Estimation of post-traumatic
stress disorder incidence after intervention varies from 25% to 47% and, thus, is
not negligible, especially for patients with past traumatic experiences. Subjective
perception has high interindividual variability, mostly associated with negative emotions.
Effectiveness and adverse effects of seclusion and restraint seem to be similar.
Compared to other coercive measures (notably forced medication), seclusion seems
to be better accepted, while restraint seems to be less tolerated, possibly because of
the perception of seclusion as “non-invasive.” Therapeutic interaction appears to have
a positive influence on coercion perception.
Conclusion: Heterogeneity of the included studies limited drawing clear conclusions,
but the main results identified show negative effects of seclusion and restraint. These
interventions should be used with caution and as a last resort. Patients’ preferences
should be taken into account when deciding to apply these measures. The therapeutic
relationship could be a focus for improvement of effects and subjective perception of
coercion. In terms of methodology, studying coercive measures remains difficult but, in
the context of current research on coercion reduction, is needed to provide workable
baseline data and potential targets for interventions. Well-conducted prospective cohort
studies could be more feasible than randomized controlled trials for interventional studies.