Papers by claude lecouteux
Au XVIII e siècle, des faits divers colportés à travers toute l'Europe paraissent corroborer des ... more Au XVIII e siècle, des faits divers colportés à travers toute l'Europe paraissent corroborer des récits populaires et des superstitions dont les Balkans sont l'épicentre. Popularisé par des écrivains comme John William Polidori, J. Sheridan Le Fanu, Prosper Mérimée, Théophile Gautier, et surtout par Bram Stocker qui, avec Dracula, fonde le mythe, repris par le cinéma, du Nosferatu de Murnau à Twilight de Bill Condon, le personnage du vampire connaît au XVIII e siècle une large diffusion dans toute l'Europe. Alors que jusqu'ici on ne connaissait que les revenants, une nouvelle catégorie de morts dangereux, les suceurs de sang, occupe les esprits et suscite des débats sans fin que reflète même "la Grande Encyclopédie."
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Au XVIII e siècle, des faits divers colportés à travers toute l'Europe paraissent corroborer des ... more Au XVIII e siècle, des faits divers colportés à travers toute l'Europe paraissent corroborer des récits populaires et des superstitions dont les Balkans sont l'épicentre. Popularisé par des écrivains comme John William Polidori, J. Sheridan Le Fanu, Prosper Mérimée, Théophile Gautier, et surtout par Bram Stocker qui, avec Dracula, fonde le mythe, repris par le cinéma, du Nosferatu de Murnau à Twilight de Bill Condon, le personnage du vampire connaît au XVIII e siècle une large diffusion dans toute l'Europe. Alors que jusqu'ici on ne connaissait que les revenants, une nouvelle catégorie de morts dangereux, les suceurs de sang, occupe les esprits et suscite des débats sans fin que reflète même la Grande Encyclopédie...
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
analyse de la structure de la phrase chez Fichte
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Paru dans La Grande Oreille 37 (2009), p. 13-15 Chaussures avez-vous dit ? Le terme générique « c... more Paru dans La Grande Oreille 37 (2009), p. 13-15 Chaussures avez-vous dit ? Le terme générique « chaussure » recouvre de nombreuses dénominations de ce qui protège nos pieds et en a rejeté plus d'une dans l'ombre. Caliges, cothurnes, sandales et socques de l'Antiquité, pieds-d'ours du bas Moyen Âge, bec-de-cane de la Renaissance, patin vénitien du XVIe siècle, qui s'en souvient ? Presque obsolètes sont les galoches, sabots, brodequins, et les godillots qui doivent leur nom à leur inventeur. Qui sait encore que les fafiots étaient des chaussures d'enfant ? Les souliers de ville et de soirée répondent au nom d'escarpins, pour le confort on porte des mocassins, le soir on passe des pantoufles, des charentaises, des mules ou des babouches, en hivers on porte bottes et bottines et, naguère, des snow-boots, en été sortent sandales, nu-pieds et tongs. Mots, termes et locutions La langue verte dispose de termes expressifs et savoureux : pompes ou péniches, croquenots ou grolles, ribouis, tatane ou godasses, c'est toujours de chaussures qu'il s'agit ! La multiplicité des termes signale l'importance de cet accessoire, il n'est donc pas étonnant de rencontrer maintes locutions forgées avec ces vocables. Celui qui s'insinue partout « met ses pieds dans tous les souliers » ; « traîner la savate » est être dans l'indigence ; un « faiseur de vieux souliers » est un paresseux ; tout un chacun souhaite « mourir dans ses chaussures », c'est-à-dire non grabataire. Tel sait « où le soulier le blesse », a ses peines secrètes. Lorsque vous « prenez la mesure du soulier d'autrui » vous connaissez sa juste valeur, et « ne pas être digne de délier les cordons de soulier de quelqu'un » vous ravale au rang de va-nu-pieds. D'autres pays offrent des tournures semblables. Outre-Manche, s'en prendre à celui qui le mérite se dit « mettre la chaussure au pied droit », et prendre la place de quelqu'un, « passer les chaussures de quelqu'un » ; l'Anglais utilise « je n'aimerais pas être dans ses souliers » pour dire je n'aimerais pas être à s place. Aux Pays-Bas, pour signifier il est vieux, on utilise « il n'enfilera plus beaucoup de souliers. » Outre-Rhin, « vos dernières chaussures sont ressemelées » équivaut à vous allez bientôt trépasser. « Ne pas avoir de petits souliers » égale bien vivre, et « avoir perdu son soulier » transcrit s'être dépouillé de son innocence. Prenons la botte ! « Supporter une bonne botte » a pour sens bien tenir l'alcool car, depuis le XVIe siècle en Allemagne, la botte est une forme de vase à boire. Quant au brodequin, n'oublions pas que ce fut un instrument de torture au Moyen Âge ! Bref, que ce soit dans le lexique, dans l'onomastique — voyez les patronymes Soulié / Soulier —, dans la botanique, où nous avons, inter alia, les Souliers-de-Notre-Dame alias les Sabots-de-la-Vierge, l'omniprésence de la chaussure se constate.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
a believe which survives in folk-tales
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Biography in the Germanic texts
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
The Modern Language Review, 1987
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Cahiers de civilisation médiévale, 1987
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Sites of Adventure in the mediaeval literature
Bookmarks Related papers MentionsView impact
What a scholar can make with the results of his researches
Bookmarks Related papers MentionsView impact
The dwarves af the four corners of the world
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Dreams in the Middle Ages
Bookmarks Related papers MentionsView impact
ein Beispiel der romanisch-germanische Kulturberührungen im Mittelalter
Bookmarks Related papers MentionsView impact
les manifestations de l'alter ego
Bookmarks Related papers MentionsView impact
a study of the nightmare
Bookmarks Related papers MentionsView impact
étude de géographie mythique et légendaire
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Papers by claude lecouteux