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2024, Éditions La Dondaine, Medium.com
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Duration is all that plants and animals experience. They last as long as either possible or necessary. When the phylogenic target of bringing in the next generation of life is fulfilled, the plant or the animal can die or wither away. Homo Sapiens, and probably most Hominins developed from experience the need to measure this duration, at first in days and nights, and then in clusters of days and nights. Then they can coordinate their observations and notice some cosmic items go through regular existential cycles, first of all, the sun rising or lowering in the sky with shortening or lengthening days and nights. Second, the moon and its phases are numbered as two, four, or three, but systematically waxing and waning. You can easily measure all that in solar days and that is the beginning of time: a human invention quantifying the duration of anything in observable regular elements. From what we know the Mayas were among the most advanced people for such time-quantification and they developed all sorts of calendars to do this. But they were neither the first one nor the last one. They were not the best either, though they were very good. I will even say that all the lines of dots or check marks or squares or other geometric forms we can find in all the caves in the world in which Hominins and Homo Sapiens lived and that they decorated in many ways are the quantification of various phenomena, though we don’t always know which ones. This book by Hunbatz Men concentrates on Mayan calendars but in modern language and modern terms, not necessarily in the real Mayan terms at the time, up to 3,000 years ago. It assumes the Mayas were aware of the leap years, though we do not seem to have any real reason to believe so. The author does not work on any serious lunar hypothesis, maybe a calendar. It vaguely mentions but does not explore the Venus cycles as Morning Star and as Evening Star. To work on the Pleiades, why not, yet one question does not concern such a long cycle but the simple working of the ritualistic 260-day Tzolk’in Calendar that is out of sync with the solar calendar, the 365-day Haab Calendar, and even more so if we consider the 360-day Haab Calendar, and how the ritual activities dictated by the Tzolk’in Calendar can be prescribed and predicted and performed when their Tzolk’in dates can fall at any time, in any season in the Haab Calendar. It is hard enough to coordinate the 12-and-a-half moon cycles over a solar calendar, but many civilizations are dealing with it and managing it with cyclical corrections. That’s why it would have been good to give us some elements on this very same problem with the Tzolk’in calendar when we can compare with the difficult adaptation of the Muslim Lunar ritualistic calendar to the Gregorian calendar. The floating Ramadan is the result of this necessary adaptation. In other words, the present book is slightly short.
'est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus. » Saint Augustin, Les confessions, Livre XI, 14. L'énigmatique familiarité du temps : Nous vivons dans le temps. Rien ne nous est plus familier que la réalité du temps, car toute notre existence se déroule dans le temps. Et pourtant le temps reste pour nous une énigme car dès que nous essayons de le saisir, d'en proposer une définition, il révèle sa nature contradictoire. Le temps, en effet, c'est, d'une part ce qui va de soi pour chacun de nous: nous distinguons le présent du passé et du futur, nous conjuguons les verbes, nous nous situons dans le temps, nous mesurons une période et nous percevons les rythmes d'un vers. Mais, d'autre part, si nous nous interrogeons sur la réalité de ce que nous distinguons si aisément, par exemple le passé par rapport au présent, tout s'évanouit devant nous. Car le passé n'est rien, puisqu'il n'est plus ; de même pour l'avenir qui n'est pas encore. Nous concluons alors que la seule chose qui soit et dont nous puissions parler pour la réalité du temps, c'est le présent. Mais qu'est-ce que le présent ? Dans cette question que je viens de poser sur la nature du présent, le mot présent est à peine prononcé qu'il a déjà basculé dans le passé. Je ne peux indiquer ce qu'est le présent sans aussitôt le perdre. Si je cherche par exemple à l'enseigner à autrui en lui indiquant que le présent c'est « maintenant », le mot s'est déjà évanoui dans le passé et voilà que je ne désigne plus rien de présent. Ce qui caractérise donc le présent temporel c'est précisément qu'il ne cesse de basculer dans le passé : voilà ce que m'apprend l'expérience. Arrêtons-nous ici un instant. Nous n'avons fait que décrire notre expérience du temps. Or ce que nous enseigne une telle expérience, c'est que le temps semble n'avoir aucune réalité. Pourquoi ? Précisément, parce que toute sa réalité est de passer, le temps ne peut être qu'en cessant d'être. Nous croyons ainsi bien connaître ce qu'est le temps, nous distinguons immédiatement le passé, le présent et l'avenir, et pourtant nous découvrons qu'aucune de ces trois parties ne peut exister sinon à transformer le temps en éternité, car qu'est-ce qu'un présent qui ne cesse pas d'être, sinon un présent qui ne passe plus ; un tel présent n'est plus du temps, c'est l'éternité. L'éternité, ce n'est pas un présent qui dure, c'est un présent qui ne passe pas, qui ne rejoint pas le passé, c'est donc un présent qui n'est plus la suite d'un présent passé et le début d'un présent à venir ; c'est un présent pour lequel le passé et l'avenir sont présents, en même temps, pour ainsi dire. C'est pourquoi la réflexion de saint Augustin sur le temps
1992
Cet article traite des représentations du temps des Mai huna, un groupe tukano occidental de l'Amazonie péruvienne. Le mythe introduit le temps dans l'histoire des Mai huna et le lien qu'il instaure entre dimension temporelle et espace définit les principes de la reproduction de cette société. Si l'ordre temporel grammatical est marqué dans la langue, le concept de temps dont il est ici question est différent : c'est le statut métaphysique de la mort et des relations entre les vivants et les ancêtres qui est en jeu. El tiempo de los Mai huna * CNRS, Paris. J.S.A. 1992, LXXVIII-II : p. 39 à 46.
V. Dasen, D. Bouvier (éds), Héraclite : Le temps est un enfant qui joue, Liège, Presses Universitaires de Liège,, 2020
L'enfant Aiôn d'Héraclite invite à examiner le rapport métaphorique entre jeu et destin tel qu'il se manifeste dans les sources astrologiques antiques. Dans l'Antiquité tardive, l'image du plateau de jeu sert à expliquer des théories astronomiques complexes ainsi qu'à représenter métaphoriquement la durée de la vie terrestre. À l'époque gréco-romaine, le jeu inspire aussi la mise en scène de la notion de destin sur différents supports miniaturisés, notamment le monnayage et la glyptique. L'anneau zodiacal prend la forme d'un cerceau dans lequel se tient une divinité cosmocrator, maître du monde. La gravure de ce motif sur des pierres qui servent d'ornement personnel semble indiquer le désir de s'approprier ce symbole du rythme cyclique cosmique. Le Soleil parcourt l'écliptique sur son char en déterminant le temps des saisons indissociable du temps de la vie. Ce motif se décline avec des variantes dans la glyptique dite magique que cet article analyse.
Henri Bergson, Camille Riquier (éd.), Paris: Éditions du Cerf, 2012
Version finale dans Henri Bergson, Camille Riquier (dir.), París, Éditions du Cerf, 2012, 514 pp., ISBN 2204097608. À maintes reprises, l'Essai sur les données immédiates de la conscience semble nous dire que la donnée immédiate, c'est la durée. L'est-elle réellement ? La simple et fréquente qualification de celle-ci comme « pure » 1 devrait nous dissuader. Nous ne pensons pas ici aux médiations qu'il faut critiquer pour la saisir, telles que l'idée d'espace, le langage, la vie sociale, la science. De ce point de vue, Frédéric Worms a raison de dire que « l'immédiat ne s'atteint pas (…) sans la critique des médiations » 2 . Ce que nous nous interrogeons, c'est si une fois cette critique posée, la durée se donne immédiatement à la conscience. Dans ce cas, Bergson ne serait-il pas en train de reproduire ce qu'il reproche à l'histoire de la philosophie, à savoir le fait de spéculer sur le temps de façon « purement abstraite » 3 ? À y regarder de près, soit dans les premières apparitions de la notion de durée, soit à chaque fois que Bergson rappelle les acquis des travaux précédents, c'est-à-dire à chaque fois qu'il s'agit de présenter au lecteur la durée, de l'exhiber ou de la signaler, nous ne nous trouverons pas face à une donnée unique et élémentaire, mais face à deux ordres de choses, à deux séries de phénomènes qui, dans leur différence, font émerger la durée. Différence, tout d'abord, entre la conscience et les choses extérieures : « L'objet a beau rester le même, j'ai beau le regarder du même côté, sous le même angle, au même jour : la vision que j'ai n'en diffère pas moins de celle que je viens d'avoir, quand ce ne serait que parce qu'elle a vieilli d'un instant » 4 . C'est, en quelque sorte, parce que mon temps interne ne coïncide pas avec le temps extérieur des objets que je perçois le temps, que le temps se présente à ma conscience. En effet, si ces temps interne et externe étaient autres, mon expérience du temps serait complètement différente, telle le cactus dans le désert. Et si tout se déroulait 1 E, selon le même temps, il n'y aurait certainement aucune perception de celui-ci. Bergson nous le fait comprendre à partir d'une fiction : imaginez, nous dit-il, que tous les mouvements de l'univers s'accélèrent tout à coup dans la même proportion. « Le changement n'existerait que pour cette conscience capable de comparer l'écoulement des choses à celui de la vie intérieure. » 1 Ce passage ne saurait être plus clair : l'expérience du temps surgit d'une comparaison.
Miranda, 2018
What I call the “legend of experimentalism” is often said to begin with John Cage, thus giving the USA pride of place in the definition and the inception of experimentalism. By a close look at the term “experimentalism,” this article examines the many narratives that go with it. It thus presents a study of how experimentalism is affected and conceives of temporality, how it destabilizes its own historicity as well as how it is treated by contemporary experimental writers and artists such as Caroline Bergvall and Ellie Ga, whose work reflects on temporal stratification.
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 2015
À l'époque du soi-disant « retour du religieux » et de l'extension de la sécularisation à l'échelle globale, l'interrogation, d'un point de vue philosophique et politique, des monothéismes abrahamiques et de leur héritage, et notamment de l'héritage des messianismes religieux, constitue un enjeu crucial. C'est dans ce cadre qu'on peut situer l'efort de Jacques Derrida pour penser une certaine « messianicité » en tant que structure universelle et quasi a priori de l'expérience, ainsi que la rélexion de Gérard Bensussan sur le « temps messianique », qui croise la pensée de Derrida, tous deux conférant un rôle majeur à la tradition messianique juive. Notre but sera ici d'entamer une lecture de cette question chez les deux philosophes, ain de reconstruire le dialogue entre leurs positions respectives. Leur proximité était apparue à l'occasion de plusieurs rencontres, surtout à partir du moment où se marque avec force, dans la pensée de Derrida, l'héritage de la tradition juive. Comme l'indique ce dernier lors de son invitation à Strasbourg en 2004 : « La "question juive", dans toutes ses dimensions-religieuse, philosophique, politique-résonne à Strasbourg de façon très singulière. […] Je ne trouve pas insigniiant que l'un de mes hôtes et amis d'aujourd'hui à l'université de Strasbourg, soit Gérard Bensussan, dont je n'oublie pas qu'il m'avait déjà généreusement reçu à Aix-en-Provence pour traiter justement d'un certain rapport entre Scholem et Rosenzweig sur la langue hébraïque, qu'il avait ensuite participé avec Jean-Luc [Nancy] et d'autres à un colloque parisien sur la judéité et qu'il s'impose aux yeux de tous comme caphi37_6_geraci.indd 87 27/04/15 10:40
2009
Cette contribution traite de l'approximation de la fonction de valeur ainsi que de la Q-fonction dans des processus décisionnels de Markov déterministes. Un cadre de travail statistique général inspiré du filtrage de Kalman est introduit. Son principe est d'adopter une représentation paramétrique de la fonction de valeur (ou de la Q-fonction), de modéliser le vecteur de paramètres associé comme une variable aléatoire et de minimiser l'erreur quadratique sur les paramètres conditionnée aux récompenses observées depuis l'origine des temps. De ce paradigme général, que nous nommons Différences Temporelles de Kalman (KTD pour Kalman Temporal Differences), et en utilisant un schéma d'approximation appelé transformation non-parfumée, une famille d'algorithmes du second ordre est dérivée, à savoir KTD-V, KTD-SARSA et KTD-Q, qui ont respectivement comme objectif l'évaluation de la fonction de valeur pour une politique donnée, l'évaluation de la Q-fonction pour une politique donnée, et l'évaluation de la Q-fonction optimale. Cette approche présente un certain nombre d'avantages tels que la capacité à prendre en compte une paramétrisation non-linéaire, l'efficacité de l'apprentissage en terme du nombre d'échantillons observés, la prise en compte d'environnements non-stationnaires ou encore la possibilité d'obtenir une information d'incertitude, que nous utiliserons pour proposer une forme d'apprentissage actif. Ces différents aspects sont discutés et illustrés au travers de plusieurs expériences.
Revue européenne des sciences sociales, 2004
European Scientific Journal, ESJ
Taylor & Francis eBooks, 2017
جامعة كربلاء / كلية القانون, 2024
Emerging Media , 2024
The ISC International Journal of Information Security, 2019
Vezetéstudomány / Budapest Management Review
In: Studia Praehistorica in Honorem Janez Dular, Opera Instituti Archaeologici Sloveniae 30, pp. 341-354, 2014
Online Readings in Psychology and Culture, 2003
International Journal of Agriculture, Environment and Bioresearch
Collection of Czechoslovak Chemical Communications, 2003
European journal of orthopaedic surgery & traumatology, 2024
International Journal of Advance Research in Medical Surgical Nursing
Revue du Nord, 2005
West African Journal of Medicine 2023; 40(11) : 1181 - 1191, 2023