Academia.eduAcademia.edu

MONOGRAPHIES | Brigitte MONDRAIN, éd. / Lire et écrire à Byzance

MTM 19

Quel rôle, quelle place la lecture et l’écriture ont-elles tenus dans la culture et la société byzantines? Quel rapport ont-elles entretenu? Telles sont les questions auxquelles huit spécialistes de domaines très divers s’efforcent d’apporter dans ce volume des réponses originales. Dans une première partie, c’est la figure centrale du copiste que l’on voit à l’œuvre. La seconde partie étudie les modalités de l’apprentissage et de la diffusion de la lecture et de l’écriture dans la société byzantine. La troisième partie, enfin, montre comment récits édifiants et romans byzantins sont susceptibles d’éclairer les usages de la lecture et de l’écriture à Byzance. Ce livre constitue ainsi une contribution de premier plan à la connaissance d’un élément central du dynamisme culturel byzantin. ISBN : ISBN 2-9518198-1

COLLÈGE DE FRANCE – CNRS CENTRE DE RECHERCHE D’HISTOIRE E T C I V I L I S AT I O N D E B Y Z A N C E MONOGRAPHIES 19 LIRE ET ÉCRIRE À BYZANCE édité par Brigitte MONDRAIN Association des Amis du Centre d’Histoire et Civilisation de Byzance 52, rue du Cardinal Lemoine - 75005 Paris 2006 à la mémoire de Jean Irigoin INTRODUCTION Observons les représentations nombreuses, dans des tétraévangiles en particulier mais aussi sur les parois peintes des églises, d’évangélistes absorbés dans la rédaction de leur Évangile ; elles suggèrent à l’aide d’une image le rapport de la société byzantine à l’écriture et constituent une illustration tout à fait suggestive de la thématique abordée dans ce recueil : lire et écrire à Byzance1. La Bible est de fait le Livre par excellence et l’on ne voit, sinon, pas beaucoup de représentations d’hommes occupés, dans la vie profane, par l’activité d’écrire ou même de lire2. Même si la présence du livre est fréquente dans les miniatures et peintures, il demeure le plus souvent fermé, bien tenu en main par le Christ ou un saint se tenant droit dans une attitude hiératique. Le ‘portrait d’auteur’ n’est pas chose ordinaire à Byzance et les quelques exemples qu’on en connaît pour les manuscrits sont toujours cités et reproduits, tel Nicétas Choniatès dans un manuscrit de Vienne (Vindobonensis hist. gr. 53) ou, plus encore, Hippocrate peint à pleine page et faisant face au Grand Duc Alexis Apocaucos dans un manuscrit parisien, du XIVe siècle également (le Parisinus gr. 2144, copié avant 1345). Le père de la médecine, trônant, fait face au lecteur en lui présentant ouvert le volume de ses traités, ce qui nous permet de lire le début de son œuvre la plus célèbre, le premier Aphorisme (« la vie est brève, … ») ; mais Nicétas Choniatès, de même que Grégoire de Nazianze, dans un manuscrit du Sinaï du XIIe siècle (Sinaiticus gr. 339) mentionné par Ernst Gamillscheg dans sa contribution, écrit en adoptant la même position de copiste qu’un évangéliste. La scène nous donnant à voir Matthieu, Marc, Luc ou Jean au travail est donc un motif assez banal à Byzance. Selon le schéma régulièrement adopté, la représentation de l’évangéliste précède son œuvre : le saint est figuré assis, tourné de profil vers la droite, c’est-à-dire que, dessiné sur un verso de folio, il fait face à la page initiale de son Évangile qui débute sur le folio suivant. Il tient sur les genoux ou, plutôt, sur le genou gauche un livre dans lequel il écrit les premiers mots de son texte, que le lecteur retrouvera aussitôt sur la page contiguë, tandis que, devant lui, se dresse un pupitre, monté sur un pied dont la base part d’un coffre. Le couvercle de ce meuble est au niveau du siège, dessus reposent en particulier l’encrier avec encre noire et encre rouge, une fiole d’encre noire et, parfois, un couteau destiné à aiguiser le calame ou, le cas échéant, à effectuer un grattage sur un folio du volume en cours d’élaboration, en cas de faute commise. 1. Il convient ici de mentionner l’ouvrage précurseur de Herbert HUNGER, Schreiben und Lesen in Byzanz. Die byzantinische Buchkultur, Munich 1989, qui s'est tout particulièrement attaché à l'activité des copistes, ses modalités et le résultat matériel de leur travail, le manuscrit. 2. Le fameux Skylitzès de Madrid constitue une exception ; il est largement utilisé par les éditeurs pour fournir des illustrations dans les livres, étant donné qu’il s’agit d’une véritable bande dessinée mettant en images de multiples scènes historiques et de la vie quotidienne. 12 BRIGITTE MONDRAIN Dans la constance de sa réalisation, la scène présentant un évangéliste au travail est néanmoins susceptible d’offrir des variations. C’est ainsi que l’illustration retenue pour la couverture de ce volume nous donne un portrait de saint Luc conforme aux normes habituelles dans sa construction générale mais qui justifiera que nous en analysions certains éléments un peu plus loin, à la lumière des contributions réunies dans ce livre. C’est également ainsi qu’il est possible de mettre en évidence un lien privilégié entre la représentation de tel ou tel évangéliste et telle attitude qui en permet l’identification immédiate – Marc par exemple semble, à maintes reprises, être en quête de l’inspiration, l’air pensif et même sévère, portant au besoin la main gauche au niveau de sa bouche3. Il convient encore de noter que le pupitre, qui n’est pas utilisé pour écrire mais occupe une place importante dans l’espace du dessin, est parfois vide mais que, en de nombreux cas, il porte un autre livre, grand ouvert. Lorsqu’il est clairement dessiné par le peintre de l’enluminure et non pas seulement noirci de signes chargés de suggérer des lettres, le contenu de la portion visible de ce livre posé sur le pupitre ne laisse pas de place au doute : il s’agit du début de l’Évangile qu’est précisément en train d’écrire son auteur au premier plan de l’image. La notation des mots initiaux du texte sacré constitue de fait, avec la mention en toutes lettres du nom de l’évangéliste qui surmonte son portrait, un point de repère immédiat pour celui qui ouvre le livre à cette page, avant même qu’il n’entreprenne la lecture du texte commençant en regard – comme c’est le cas également dans le manuscrit d’Hippocrate cité plus haut, avec le premier Aphorisme ; l’incipit d’un texte bien connu est assurément évocateur pour tout lecteur, même peu cultivé. Mais comment expliquer ce schéma de représentation, a priori un peu étonnant ? L’acte d’écrire – en donnant bien à ce verbe son sens de « créer » – et, par conséquent, le moment où l’œuvre est rédigée ne devraient pas, semble-t-il, être assimilés à l’étape de sa reproduction, qui est chronologiquement ultérieure ! Dans des illustrations soignant l’exécution des détails, comme on l’observe par exemple avec la page du manuscrit d’Athènes choisie pour cet ouvrage, le fait que le livre placé sur le pupitre contienne parfois une portion de texte plus longue que le manuscrit entre les mains du rédacteur conforte pourtant cette interprétation : il est évident que l’on a d’une part un modèle, un livre déjà intégralement écrit, et d’autre part une copie qui est en cours de réalisation. S’agit-il alors de la mise au propre d’un brouillon, d’un premier jet, effectué par le saint lui-même ? Ou bien le manuscrit posé sur le support représente-t-il symboliquement et allégoriquement la parole divine, transmise par le truchement de l’évangéliste, dont le rôle est avant tout de la reproduire ? Quoi qu’il en soit, la figuration ne nous donne pas tant à voir une scène de création littéraire qu’une représentation de copiste au travail – l’on peut y voir également une sorte de clin d’œil au scribe responsable de l’exécution du tétraévangile. Or 3. Je n’en citerai qu’un spécimen ici, le manuscrit de la Bibliothèque nationale de France, Parisinus Coislin. 195 du Xe siècle, dont une reproduction est présente dans le catalogue d’exposition Byzance. L’art byzantin dans les collections publiques françaises, Paris 1992, no 262 p. 352 (notice de Marie Odile Germain). INTRODUCTION 13 qu’est-ce qu’un copiste, sinon un lecteur qui écrit ce dont il vient de prendre connaissance en le lisant, comme le souligne fort justement Jean Irigoin dans sa contribution à ce volume : le scribe commence par être lecteur avant d’être scripteur et illustre donc à ce titre la thématique qui fait l’objet du recueil. Les représentations de saint Luc méritent de susciter l’intérêt en ce sens. Parmi les peintures d’évangélistes au travail dont on peut prendre connaissance en feuilletant divers tétraévangiles et des ouvrages consacrés aux manuscrits byzantins enluminés, il me semble que tout particulièrement celles de Luc le montrent absorbé par sa tâche, occupé à écrire devant un pupitre qui porte son œuvre, c’est-à-dire le font voir en tant que ‘copiste’, alors même que les trois autres évangélistes figurés dans le même manuscrit peuvent avoir un livre uniquement, leur livre, celui qu’ils sont en train d’écrire4. Quand il y a un seul livre, ce livre peut être un rouleau – soit un volumen (rouleau écrit et lu horizontalement) soit également, bien plus souvent, un rotulus (rouleau écrit et lu verticalement) – ou bien ce peut être un codex ; le choix effectué semble relever de l’imagination de l’artiste et constituer la marge de liberté qui lui est laissée, la marge d’interprétation personnelle dans un schéma représentatif dont les normes sont par ailleurs assez bien fixées. L’adoption fréquente de l’image du rotulus témoigne sans doute de l’influence qu’exerce sur l’imaginaire du dessinateur l’existence des rouleaux liturgiques, vraisemblablement mis en relation avec le texte des Évangiles lu pendant l’office5. Qu’en est-il en revanche lorsque le ‘modèle’ sur le pupitre et le livre qui s’écrit sont représentés conjointement ? Le type de support peut alors être différent : dans les portraits de saint Luc, il est notable que, si l’évangéliste est présenté comme un copiste, il écrit souvent dans un codex alors qu’il a sous les yeux un rouleau6. On pourrait dire alors que la peinture, réalisée par un dessinateur suffisamment cultivé, fournit un témoignage sur une étape charnière dans l’histoire du livre : le passage du volumen au codex, qui s’est opéré dans les premiers siècles de notre ère et a eu une incidence considérable pour les utilisateurs, en rendant beaucoup plus aisées la lecture et l’étude ; il est à partir de là bien plus simple non seulement de manipuler le livre mais aussi de retrouver rapidement un passage dans un texte. 4. Cette remarque ne signifie bien entendu pas que la présence de deux livres est exclusivement associée au portrait de Luc mais certains exemples m’incitent à penser qu’elle est peut-être plus fréquente dans ses représentations. 5. Il ne faut assurément pas y voir une référence avisée aux plus anciens rouleaux verticaux connus qui, comme le rappelle A. JACOB, Rouleaux grecs et latins dans l’Italie méridionale, dans Recherches de codicologie comparée. La composition du codex au Moyen Âge en Orient et en Occident, ed. P. HOFFMANN, Paris 1998, p. 69, ne sont pas liturgiques. 6. Ce rouleau peut être parfaitement dessiné, comme c’est le cas par exemple dans le folio conservé d’un tétraévangile constantinopolitain du milieu du XIe siècle (Cleveland Museum of Art- Wade Fund 42.1511), dans The Glory of Byzantium. Art and Culture of the Middle Byzantine Era A. D. 843-1261, ed. H. C. EVANS et W. D. WIXON, New York 1997, no 58B, p. 103 (volumen enroulé en deux parts) ou dans l’Atheniensis Bibl. nat. 56, f. 154v, tétraévangile du milieu du Xe siècle (voir A. MARAVACHATZINICOLAOU et C. TOUFEXI-PASCHOU, Catalogue of the illuminated Byzantine manuscripts of the National Library of Greece, vol. I. Manuscripts of New Testament texts 10th-12th century, Athènes 1978, fig. 5. La représentation inverse, moins conforme à la réalité historique – copie d’un rouleau par l’évangéliste qui a sous les yeux un codex – existe néanmoins également. 14 BRIGITTE MONDRAIN Que le choix du support dessiné par l’illustrateur ne soit pas le résultat d’un hasard heureux mais puisse attester la bonne connaissance qu’il a de l’histoire du livre me paraît d’autant plus crédible que le manuscrit Atheniensis 2251 de la Bibliothèque nationale d’Athènes offre une représentation plus subtile encore et, indéniablement, délibérée7. Jean Irigoin est le premier à avoir prêté attention à cette illustration : il la montra au cours d’une des quatre conférences qu’il fit à la Bibliothèque nationale de France en 1999 et qui donnèrent lieu à la publication d’un petit livre très riche et stimulant8. Saint Luc au f. 99v de ce manuscrit écrit avec application. Même si, en bon calligraphe, il a comme un Jean Mésaritès les doigts bien étendus sur son calame, son dos est un peu voûté – une mauvaise position commentée par Bernard Flusin et qui caractérise d’ailleurs aussi la vieille nourrice lectrice de philosophie dans Rhodanthè et Dosiklès (9.430) ! Il écrit dans un codex sur son genou et reproduit le début du texte qu’offre un autre codex posé sur un pupitre devant lui. Rien de très original, pourrait-il sembler si l’on ne regardait l’écriture de ces deux livres : les deux pages que l’on peut lire du modèle sont écrites en majuscule, c’est le début de l’Évangile de Luc ; mais le saint en reproduit le premier mot à l’aide d’une écriture minuscule, on a donc ici une illustration unique et remarquable du phénomène de la translittération. Il serait possible de poursuivre ces variations sur le thème de l’évangéliste copiste ; mais elles n’ont ici d’autre but que d’inciter à réfléchir sur la complexité des actes d’écrire et de lire et sur les rapports étroits qui les unissent. Le présent volume se propose de mettre en relief cette complexité, suivant des angles d’approche volontairement très différents. Les textes réunis dans ce livre sont pour la plupart d’entre eux le fruit de communications qui ont été présentées dans le cadre du XXe Congrès international des études byzantines organisé à Paris en août 20019. S’y sont ajoutées les contributions de quelques collègues qui n’avaient pu prendre part alors à la table ronde et qui nous ont fait, eux aussi, l’amitié de contribuer à la mise en œuvre du volume. Les articles ont été regroupés en trois parties. Dans la première sont envisagées diverses facettes du travail des copistes, au niveau de la critique textuelle, de la codicologie et de la paléographie : Jean Irigoin met en évidence le fait que bien des fautes de lecture, commises par les scribes et devenues des fautes d’écriture, se sont produites à l’occasion d’une translittération tardive des textes, effectuée entre le XIIe et le XIVe siècle. Ernst Gamillscheg étudie la manière dont les « aides à la lecture » que constituent les tables de concordance des Évangiles, les pinakes ou les portraits d’au- 7. A. MARAVA-CHATZINICOLAOU et C. TOUFEXI-PASCHOU, Catalogue of the illuminated Byzantine manuscripts of th National Library of Greece, vol. II. Manuscripts of New Testament texts 13th-15th century, Athènes 1985, no 15, p. 82-93 et pl. 177. 8. J. IRIGOIN, Le livre grec des origines à la Renaissance (Conférences Léopold Delisle), Paris 2001, illustr. 39 p. 52. 9. Lidia Perria, qui avait présenté un exposé consacré à la production de livres et à leurs caractères spécifiques dans la région de la Palestine et du Sinaï entre le IXe et le XIIIe siècle, n’a malheureusement pas eu la possibilité d’achever la réalisation du texte définitif avant sa disparition prématurée. INTRODUCTION 15 teur s’intègrent codicologiquement aux volumes. Erich Lamberz, quant à lui, prouve l’utilité pour le diplomatiste d’examiner les documents également sous l’angle de la paléographie – l’identification de la main d’un scribe peut devenir un élément de preuve pertinent pour attester l’authenticité de documents impériaux ou au contraire la rejeter et, par l’appréciation de caractéristiques graphiques précises, un argument permettant de dater avec certitude des textes dont seule l’indiction est connue. Un second volet, consacré aux modalités de l’apprentissage et de la diffusion de la lecture et de l’écriture dans la société byzantine, s’ouvre avec une contribution de Bernard Flusin, qui constitue un pont entre ces deux parties : la présentation par son frère de ce personnage hors du commun que fut Jean Mésaritès, sa maîtrise parfaite, grâce à des dons qu’une formation soignée mit en valeur, de la pratique de l’écriture dans toutes ses subtilités – la calligraphie, la copie de livres afin de s’approprier leur contenu, et même la réalisation intellectuelle et graphique d’un manuscrit de commentaire du psautier – mais, aussi, de la lecture à haute voix. Athanasios Markopoulos s’attache de son côté à mettre en lumière les formes et les réalités de l’éducation suivant l’enseignement primaire byzantin, ainsi que les œuvres et les disciplines qui forment les programmes de l’enkyklios paideia ; Guglielmo Cavallo, enfin, étudie la diffusion de l’alphabétisation ou plutôt des alphabétisations dans les différents groupes de la société et les lectures dont témoignent les livres présents dans quelques bibliothèques de particuliers. Cet exposé conduit le lecteur vers la troisième partie, dans laquelle est examiné le reflet dans la littérature de l’importance de la lecture et de l’écriture, avec un éclairage précis sur deux types de textes qui, en dépit de leurs tonalités bien différentes, présentent le point commun de souvent être lus à un public d’auditeurs : les récits hagiographiques et édifiants de la haute époque byzantine d’une part, les romans byzantins, de l’époque comnène à la période paléologue, d’autre part. Vincent Déroche montre combien l’écrit, en particulier sous une forme administrative et juridique, et les livres, y compris la possession de livres dans le désert, font partie intégrante des textes hagiographiques et attestent la valeur qu’ils ont dans la société byzantine. Et Panagiotis Agapitos analyse, dans un jeu d’emboîtements successifs, comment l’écriture des romans permet de déterminer le public auquel ils sont destinés, lecteurs individuels ou auditoire, tout en mettant en valeur le poids de l’écriture et de la lecture dans la trame même de l’action – du rôle des inscriptions, que déchiffrent les héros et qui les guident, aux échanges de lettres qu’ils écrivent, lisent ou récitent à un narrateur tout au long des textes. Je tiens, en terminant cet ouvrage, à exprimer ma vive reconnaissance à Constantin Zuckerman qui, par son amitié, a contribué au bon achèvement du livre et à dire mes remerciements à Fabien Tessier, qui en a assuré avec goût la mise en page. Brigitte MONDRAIN TABLE DES MATIÈRES ABRÉVIATIONS.................................................................................................................... 9 Brigitte MONDRAIN, Introduction...................................................................................... 11 Lire et écrire : la pratique des copistes Jean IRIGOIN, Un cas particulier de copie : la translittération .......................................... 19 Ernst GAMILLSCHEG, Lesehilfen in griechischen Handschriften ....................................... 25 Erich LAMBERZ, Georgios Bullotes, Michael Klostomalles und die byzantinische Kaiserkanzlei unter Andronikos II. und Andronikos III. in den Jahren 1298-1329 .................... 33 Apprentissage et diffusion de la lecture et de l'écriture dans la société byzantine Bernard FLUSIN, Un lettré byzantin au XIIe siècle : Jean Mésaritès ................................. 67 Athanasios MARKOPOULOS, De la structure de l’école byzantine. Le maître, les livres et le processus éducatif ........................................................................................................ 85 Guglielmo CAVALLO, Alfabetismi e letture a Bisanzio ..................................................... 97 Écrire et lire au miroir des textes littéraires Vincent DÉROCHE, Écriture, lecture et monachisme à la haute époque byzantine .......... 111 Panagiotis A. AGAPITOS, Writing, reading and reciting (in) Byzantine erotic fiction........ 125 INDEX ................................................................................................................................ 177