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2008, Archives de sciences sociales des religions
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Perspectives chinoises, 2009
Archives de sciences sociales des religions, 2008
Depuis les années 1980, la République populaire de Chine (RPC) connaît une revitalisation générale de son paysage religieux. Bouddhisme, taoïsme, culte des ancêtres, pratiques divinatoires, cultes populaires, christianisme et islam s'y trouvent exprimés sous des formes diverses. Si les enquêtes montrent un niveau relativement faible d'affiliation et d'auto-identification à une tradition ou une organisation religieuse spécifique, il est possible d'envisager que 85 % de la population s'adonnerait à une forme ou une autre de croyance ou de pratique religieuse et ce, jusque dans les rangs du parti communiste . En ce qui concerne le christianisme, il semble raisonnable d'estimer que le pays compte 40 à 60 millions de protestants (environ 4% de la population), 12 millions de catholiques (environ 1% de la population) et davantage de personnes affirmant une forme ou une autre de croyance en Jésus-Christ. Dans ce paysage religieux revitalisé, le christianisme n'occupe donc ni une place centrale, ni une place tout à fait marginale. Surtout, si l'on admet l'estimation classique selon laquelle il y avait en Chine un million de chrétiens avant la fondation de la République populaire en 1949, la progression est remarquable. Elle l'est d'ailleurs au point de susciter régulièrement la fébrilité des autorités politiques, toujours soucieuses de contrôler les activités religieuses et capables d'exercer sur ceux qui s'y adonnent une répression tantôt sévère et systématique, comme celle conduite à l'encontre des pratiquants du mouvement Falun Gong , tantôt sporadique et circonscrite à des individus, des assemblées locales, ou des zones géographiques précises. Ainsi, tandis qu'un grand nombre de chrétiens pratiquent leur religion à l'abri de la répression, les observateurs font aussi régulièrement état des détentions, brimades, confiscations, interdictions et destructions subies par certains autres d'entre eux .
In Jean Baubérot, Philippe Portier, and Jean-Paul Willaime (eds.), La sécularisation en question. Religions et laïcités au prisme des sciences sociales, Paris, Classiques Garnier, 633-646, 2019
Notre contribution porte sur l’articulation entre disciplines, aires culturelles et thématiques de recherche. Historiens et sinologues, notre expérience de chercheurs, au GSRL, est ancrée dans les études classiques parmi une équipe de sciences sociales des religions dont le centre de gravité est, à l’origine européen. Le cas chinois permet de faire état des apports réciproques sur les plans institutionnel, méthodologique et épistémologique et des blocages et des angles morts du dialogue inter-aréal.
Arwaba, février 2014, pp.37-43. La société chinoise s’est structurée au cours du temps en fonction de rites et croyances liées au village, à la terre. Les rites célébrés ensemble assuraient la cohésion d’une société paysanne. Le confucianisme a eu pour tâche d’élargir ces rites et croyances à la dimension d’un Etat, et aussi de « rationaliser » certaines de ces croyances, d’assurer la communication entre le peuple et les Lettrés. Après s’être présentée d’abord comme « religion anti sacrificielle », le taoïsme lui-même s’est amalgamé avec la religiosité populaire, lui a fourni des cadres et des concepts renouvelés. Un phénomène d’acculturation un peu semblable s’est produit avec le bouddhisme, mais cette dernière religion a de fait fourni aussi une approche du transcendant, une organisation sociale (le monastère), une ouverture sur le monde qui ont mis en question les cadres traditionnels.
Théologiens catholiques en monde chinois. Première partie. Nouvelle Revue Théologique, sept.- oct. 1995, pp.670-693
Stato, Chiese e pluralismo confessionale, 2019
After some historical reflections on the spread of multiple religious doctrines on the Chinese territory between the end of the XIX and the beginning of the XX century, the Author considers the attitude of the central government with respect to the right of religious freedom from the time of the Cultural Revolution to today, paying particular attention to the constitutional and criminal law provisions attached to this issue. It seems clear how the Chinese legal tradition is not based on a balance of interest theory as known in the Western legal systems, given the prevalence of the higher communist principles rooted in time. Last pages are reserved for the systematic violations of human rights reported by numerous international observatories, as well as the ancient grudge between China and the Holy See caused by the question of the appointment and formal recognition of new bishops. The provisional agreement signed on 22 September 2018, while marking a step towards finding a solution to this tensions, doesn’t offer a definitive solution to the problem.
Asia-Focus 133, 2020
Les religions sur la scène mondiale, 2010
Théologiens catholiques en monde chinois. Deuxième partie. Nouvelle Revue Théologique, déc. 1995, pp.860-873.
Lecture Notes in Computer Science, 2005
Ochrona Zabytków 1-4/2010 (248-251) LXIII, 2011
RIVISTA GEOGRAFICA ITALIANA, 2020
International Journal of Food Engineering, 2016
Journal of the Academy of Marketing Science, 1994
Computer Science and Application, 2015
Rheumatology, 2012
Biotechnology journal, 2017
Journal of critical and intensive care, 2022
Journal of School Health, 1990
Contemporary Drug Problems, 2014
Nucleic Acids Research, 2012
Advances in Cement Research, 2019