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63 pages
1 file
Dictionnaire des concepts de l’herméneutique, 2010
1992
Article issu d'une communication pour laquelle j'ai obtenu une subvention de mon departement.
Tracé ECG 12 dérivations, avec en-dessous enregistrement continu de V1, D2 et V5. L' axe horizontal représente les unités de temps et l'axe vertical l'amplitude du voltage.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012
Quels rapports peuvent exister entre l'interprétation indigène et celle de l'ethnologue occidental ? Une telle question ne peut être posée d'un bloc. Il convient, en effet, de distinguer entre les faits qui peuvent avoir existé en dehors de l'interprétation qu'en fait l'indigène, et ceux où son interprétation fait partie des faits. Cette façon très abstraite de présenter les choses va s'éclaircir, de suite, avec les exemples suivants : 1) Les Ladakhi 1 racontent que leur roi Jamyang Namgyal (orth. : 'jam-dbangs rnam-rgyal) fut vaincu par le makspon (orth. : dmag-dpon 2) de Khapalu au début du XVII e siècle. Le roi fut emmené prisonnier et eut pour goelière la propre fille du makspon. Ils tombèrent amoureux l'un de l'autre et bientôt la fille se trouva enceinte. Un jour, le makspon rêva qu'un lion sortait du corps de sa fille. Soupçonneux, il la fit examiner et, réalisant les dégâts, ému, libéra le roi, lui donna sa fille et les laissa partir tous les deux. Ce récit a tout d'un mythe. Non seulement parce qu'il n'est pas vraisemblable (une histoire vraisemblable peut être aussi un mythe) mais parce qu'il en porte de nombreux traits : récit merveilleux et édifiant, retournement total de situation, invraisemblances du point de vue de la pensée rationnelle hypothético-déductive, contrastes exagérés. L'historien doit proposer sa contre-vérité qui renvoie à la réalité. Les événements historiques du début du XVII e siècle au Ladakh se sont-ils bel et bien déroulés conformément à la narration qu'en font les Ladakhi ? En aucun cas le récit indigène ne peut lui servir de preuve ; à la rigueur de présomption, de piste à suivre dans sa recherche, d'indice. L'historien doit, s'appuyant sur d'autres documents que la chronique transmise oralement, montrer que ces faits ont bien eu lieu, au moins partiellement, et en donner les causes, dans une chaîne de causalité fort éloignée du discours ladakhi : quels intérêts le makspon avait-il à se montrer magnanime (alliance politique avec le pays vaincu mais non soumis, par exemple, cession de territoires, concessions à l'islam-puisque le makspon était musulman et le roi du Ladakh bouddhiste-, traité de paix permettant de se tourner vers d'autres horizons, etc.) ? Il s'appuiera pour cela plutôt sur des preuves d'ordre épigraphique ou archéologique. La vérité de l'historien renvoie à la réalité objective, c'est-à-dire à des faits qui échappent aux individus. Mais l'histoire mythique n'est pas pour autant inintéressante. Elle est objet d'étude pour l'ethnologue. Elle renvoie aux structures mentales, à la conception que les Ladakhi se font de leur passé et de leur présent. L'historien s'intéressera au récit populaire d'un point de vue heuristique (il peut donner des indications sur la réalité, encore qu'il ne prouve rien, pas même l'existence du roi Jamyang Namgyal) mais s'en tiendra à des éléments plus tangibles (textes de l'époque, décrets, édits, lettres, inscriptions, témoignages). L'ethnologue étudiera, quant à lui, le récit en tant que tel, sans chercher à savoir quelle est la réalité historique qui se cache derrière. Pour ce faire il a besoin de connaître un certain nombre de traits de la culture locale. Quelle idée les Ladakhi se font-ils de leur histoire, du temps, de la monarchie, du bouddhisme, de l'islam, du mariage et de l'alliance, etc. ? L'ethnologue cherche donc en principe à éclairer le sens du mythe à l'aide de sa connaissance de la culture ellemême, mais son interprétation ne reprend pas pour autant l'interprétation populaire. Elle peut donc conduire à une contre-interprétation mais de nature différente à la contre-interprétation de l'historien. Alors que, comme dit plus haut, l'historien trouvera des explications comme l'alliance politique avec le pays vaincu mais non soumis, la cession de territoires, des concessions à l'islam, etc. l'ethnologue cherchera à rendre compte du mythe, à le comprendre en détail. Alors que l'historien peut même à la limite parvenir à la conclusion que le makspon de Skardu et le roi Jamyang Namgyal n'ont pas existé, l'ethnologue ne peut, quant à lui, faire l'économie du mythe. Le mythe est là. Il s'agit donc de le comprendre, de le traduire.
Lecture Notes in Computer Science, 2008
Introduction: La coronarographie reste l\'examen de r?f?rence pour l\'?tude de l\'anatomie coronaire, mais l\'?lectrocardiogramme refl?te la physiologie du myocarde au cours de l\'isch?mie aigu? permettant ainsi de reconnaitre la l?sion coupable. Le but de ce travail est d??tudier la corr?lation entre les donn?es ?lectriques et coronarographiques et de juger la reproductibilit? de l??lectrocardiogramme dans l?identification de la l?sion coupable. Patients et m?thodes: C\'est une ?tude r?trospective ?tal?e sur une p?riode de trois ans (2014 ? 2015 ? 2016), incluant patients qui sont admis au service de cardiologie de l\'h?pital militaire Avicenne de Marrakech pour un syndrome coronarien aigu ST (+) et qui ont b?n?fici? d\'un examen cardio-vasculaire, un enregistrement ECG de 18 d?rivations, d\'un bilan biologique, d\'une ?chocardiographie et de la coronarographie. R?sultats: Les IDM ant?rieurs repr?sentent 62,5 % des cas de l\'ensemble des IDM de notre ?tude. L\'IVA est l\'art?re responsable dans 73,5 % des cas. Le sus d?calage du segment ST est retrouv? majoritairement dans les d?rivations V1, V2, V3 et V4. L?infarctus ant?ro-septal est d? ? une atteinte de l?IVA moyenne dans 58,3 % cas, par contre l?infarctus ant?rieur ?tendu est en rapport avec une atteinte de l?IVA proximale dans 71,4 % des cas. Les l?sions associ?es en cas d\'IDM ant?rieur: La coronaire droite dans 28,57 % des cas et la circonflexe dans 7 % des cas. L?image en miroir dans le territoire inf?rieur a ?t? observ?e dans 30 % des cas. Les IDM inf?rieurs repr?sentent 35 % des cas. L?art?re coronaire droite est responsable de l?infarctus dans 64,28 % des cas. L?art?re circonflexe est l?art?re coupable dans 28,57 % des cas. Conclusion: L?ECG reste un outil incontournable dans l\'identification pr?coce de l\'art?re responsable de l\'infarctus afin de guider le cath?tiseur ? chercher et ? identifier facilement la l?sion coupable ? la coronarographie.
Advances in ecological …, 2008
SSRN Electronic Journal, 2000
Advances in Applied Mathematics, 2003
Advances In Atomic, Molecular, and Optical Physics, 2002
Journal of Physics Condensed Matter, 2007
Journal of Hydrology, 2012
Neurocomputing, 2003
Photoreceptor Optics (A. Snyder and R. Menzel, eds.) Springer, Berlin, Germany, 1975
American Fern Journal, 2012
International journal of English language studies, 2023
Z Badań nad Książką i Księgozbiorami Historycznymi, 2019
Allergy, Asthma & Clinical Immunology, 2010
DAMDID/RCDL, 2019
Arte, Individuo y Sociedad, 2016