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2018, Bulletin de la Société de Linguistique de Paris
https://doi.org/10.2143/BSL.113.1.3285465…
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The commercially successful book by archaeologist Jean-Paul Demoule (Seuil, 2014) casts doubt on the existence of an ancestral language of the Indo-European family on the ground of criticisms directed at Indo-European linguistics, and at historical linguistics in general. We show here that these criticisms are based on a biased documentation, and that they contain numerous errors and misinterpretations, of which we present a selection. We examine the potential alternatives to the idea of an ancestral language : pidginization, creolization, interactions within a Sprachbund, formation of mixed languages through prolonged mutual contact, and show that all fail to account for the verbal, nominal and pronominal inflections common to the various branches of the family. Finally, we reject the equation between Indo-European linguistics and racist ideologies. We reaffirm the scientific and non-ideological nature of Indo-European historical linguistics.
2009
par Albin Jaques De l'indo-européen ••• Comme l'anglais, l'allemand, l'espagnol, l'italien, l'irlandais, le breton, le russe, le lituanien, le persan, le hindi et de nombreuses autres, le francoprovençal est une langue indo-européenne 2 • Tous ces idiomes ont, en effet, un ancêtre commun non attesté, mais que l'on peut reconstruire par une démarche scientifique et qui devait être parlé dans la région pontico-caspienne aux alentours de 4000 av. J.-c. À la suite des déplacements divergents de ses locuteurs, cette langue-mère s'est dialectiquement fractionnée. Différentes branches se sont ainsi formées: germanique, celtique, italique, balto-slave, indo-iranienne, anatolienne, tokharienne, et quelques langues isolées comme, entre autres, le grec, l'albanais et l'arménien. Le francoprovençal fait partie de la branche italique qui connaît deux sous-groupes principaux: l'osco-ombrien ou sabellique (osque, ombrien et quelques autres langues peu attestées) et le latino-falisque (falisque et latin). En raison de l'expansion de l'Empire romain, le latin fut parlé sur un immense territoire avant de COmmencer, avec les troubles qui suivirent les invasions dites barbares, à se différencier. bans des unités politico-linguistiques nouvelles, plus petites et isolées les unes des autres, qui ainsi se formèrent, émergèrent alors les langues que l'on qualifie de romanes et dont on distingue plusieurs groupes: le balkano-roman (roumain), l'italo-roman (dialectés italiens, sarde), le rhéto-roman qui fait transition entre l'italo-et le gallo-roman; le gallo-roman (langue d'oc, provençal ou occitan; langue d'oïl ou français; francoprovençal) et l'ibéro-roman (portugais, espagnol), le catalan formant une zone de transition entre les deux derniers groupes. 1967, pp. 81-93· 17 Andres KRISTOL, (dir.), Dictionnaire toponymique des communes suisses. Frauenfeld: Huber; Lausanne: payot, 2005, 1102 p.
Annales. Histoire, Sciences Sociales, 1982
PENSER-ET MAL PENSER-LES INDO-EUROPÉENS * Le concept ď « Indo-Européens » est fortement chargé affectivement : depuis un siècle, ou un peu plus, il séduit ; ou il scandalise. L'attitude qu'il détermine auprès ďun chercheur est fonction, naturellement, des realia-mais pas uniquement. La formation du chercheur, sa sensibilité aux différents éléments du problème, et ses goûts, ses affects, ses fantasmes, investissent le concept de contenus variables. Parce qu'ils sont les « ancêtres » des Grecs, des Latins, des Celtes, des Germains-nos pères, biologiques ou culturels ; parce que leur étude, comparative, permet une formidable plongée intellectuelle dans une préhistoire qui, autrement, faute de textes, serait réduite aux realia archéologiques, anonymes, lacunaires, frustrants ; parce que l'abondance des textes qu'ont laissés leurs successeurs historiques est une matière inépuisable pour le travail historique-les Indo-Européens sont bons à penser. Parce que la part spéculative qui s'attache, semble-t-il, inéluctablement à leur étude, a débouché, dans la première moitié du siècle, sur la théorisation du plus monstrueux des racismes ; parce qu'en deçà même, dès le xixe siècle, l'idée indo-européenne était le lieu de jeux étymologiques, de comparatisme sauvage, de mythifîcation où les Indo-Européens, prestigieux peuple référentiel, rejoignaient les Atlantes dans une préhistoire-fiction-pour ces raisons, entre autres encore, nombre de chercheurs réfutent la pertinence du concept d'un peuple indo-européen caractérisable, dont le parler aurait été la « langue-mère » de celles réunies dans la « famille linguistique » du même nom. On discerne aujourd'hui que la victoire des pays démocratiques et communistes-dont les idéologies se disent antiracistes-a dépassionné le débat, pour quelque trente ans : les aberrations de Rosenberg tuées avec le régime qui les soutenait, et qu'elles confortaient, l'étude des Indo-Européens, dédramatisée, fut, un moment, presque sereine ; en France paraissent, en un rythme soutenu, les travaux d'Emile Benveniste et de Georges Dumézil, Raymond Lantier traduit en français Les Indo-Européens de Pedro Bosch-Gimpera sans provoquer de débat particulièrement violent, le concept ď « Indo-Européens » se remplit doucement et sûrement, il se répand, occupe une place dans les livres d'histoire, dans les ouvrages de vulgarisation, dans les manuels scolaires... Non qu'il soit accepté par la totalité des chercheurs-loin de là-mais il n'est pas, n'est plus, le lieu d'un conflit ouvert. Voilà qui paraît fini. Une phase de recherche tranquille, bénie des dieux-parmi
Os Celtas da Europa Atlântica. Actas do III congresso internacional sobre cultura celta, 15, 16, 17 de abril 2011 NARON PAZO DA CULTURA , 2011
Résumé. Le couple mythologique des Jumeaux divins indo-européens qui reflètent originellement les jumeaux humains illustre la chronologie des la tradition indo-européenne exposée dans un précédent article paru dans Nouvelle École, 49, 1997. Dans la première période, leur mythologie repose sur le motif de l’enlèvement et du retour de l’Aurore de l’année ; dans la deuxième, ils deviennent les représentants de la « troisième fonction » ; dans la société héroïque (troisième période) ils deviennent des divinités du Männerbund. Mots-clés : Jumeaux divins, chronologie, tradition indo-européenne, troisième fonction, société héroïque. Abstract. The mythological pair of the Divine Twins, who originally reflect the human twins, illustrates the chronology of the Indo-European tradition exposed in a former article published in Nouvelle École, 49, 1997. In the first period, their mythology rests upon the abduction and return motive of the Yearly Dawn. In the second period, they become the main representative of Dumézil’s “third function”. In the heroic society (third period), they become the main divinities of the Männerbund. Key-words: Divine Twins, chronology, Indo-European tradition, Dumézil’s third function, heroic society. Communication présentée en l'absence de l'auteur par Philippe Jouët. Résumé. Le couple mythologique des Jumeaux divins indo-européens qui reflètent originellement les jumeaux humains illustre la chronologie des la tradition indo-européenne exposée dans un précédent article paru dans Nouvelle École, 49, 1997. Dans la première période, leur mythologie repose sur le motif de l'enlèvement et du retour de l'Aurore de l'année ; dans la deuxième, ils deviennent les représentants de la « troisième fonction » ; dans la société héroïque (troisième période) ils deviennent des divinités du Männerbund. Mots-clés : Jumeaux divins, chronologie, tradition indo-européenne, troisième fonction, société héroïque. Abstract. The mythological pair of the Divine Twins, who originally reflect the human twins, illustrates the chronology of the Indo-European tradition exposed in a former article published in Nouvelle École, 49, 1997. In the first period, their mythology rests upon the abduction and return motive of the Yearly Dawn. In the second period, they become the main representative of Dumézil's "third function". In the heroic society (third period), they become the main divinities of the Männerbund.
Jung et l'alchimie du temps "souviens toi de ton futur" Colloque SFPA, 2020
Un célèbre poème sacré hindou décrit l’univers comme l’immense trésor du dieu Indra. C’est une toile, un filet infini, multidimensionnel, dont chaque jointure est ornée d’une perle étincelante. Chaque perle se reflète dans les autres et reflète en même temps toutes les autres. Tout est centre et périphérie dans cet hologramme cosmique, chaque perle précieuse est unique et séparée, et en même temps interdépendante et foyer de l’ensemble. Pour la science actuelle, les atomes et les hommes sont des poussières d’étoiles et le flocon de neige possède la même structure qu’une galaxie. Le prince Siddharta Gautama avait découvert et décrit cela il y a deux mille six cents ans, juste après son illumination qui le rendit Bouddha. Je vais réfléchir, au fil de cet exposé, sur cette image immémoriale du filet de perles d’Indra, en relation avec tous ceux, célèbres et anonymes qui aux quatre coins du monde travaillent aux colonnes du mythe naissant de demain. Tous ceux aussi que la souffrance, individuelle ou collective, a conduits vers la Psychologie des profondeurs et en qui se déroule, jour après jour, dans le secret des séances, le processus d’individuation.
Revue En Question, 2021
La région de l'Asie-Pacifique, et plus largement de l'Indo-Pacifique, tient une place de plus en plus importante dans l'actualité internationale. La rupture par l'Australie d'un méga-contrat de sous-marins français, en septembre 2021, a notamment défrayé la chronique. Les enjeux géopolitiques y sont nombreux. Selon Raoul Delcorde, « aucune région ne sera plus importante pour la paix et la prospérité mondiales dans les années à venir que la région indo-pacifique ». Pour la revue En Question, il décrypte cette situation internationale complexe et ouvre des pistes de stabilisation de la région.
2021
La tradition shi'ite duodécimaine fait très fréquemment référence à des concepts philosophiques et mythologiques qu'il s'est agi, via une étude ethnographique à découvert au sein de la communauté parisienne al-Khoei, de mettre en exergue. Plusieurs chercheurs versés dans cette littérature, notamment H. Corbin, Ch. Jambet, M. A. Amir-Moezzi, P. Geay, etc., ont relevé le caractère hautement mythologique de certains énoncés de la tradition islamique. Il s'est agi ici, en s'appuyant sur les travaux de M. Müller, G. Dumézil, M. Eliade, etc., de comparer lesdites données avec les religions dites abrahamiques et même plus largement avec l'hindouisme et la philosophie hellénistique. L'on s'aperçoit alors que, d'une certaine façon, chaque tradition hérite d'un corpus qui, dans la forme, diverge, mais exprime des concepts souvent similaires, notamment ceux qui ont trait à la lumière prééternelle, l'Homme premier, le Juste, Pilier du Monde, l'échelle céleste, etc.
Dans l’étude qui va suivre, on propose une nouvelle analyse morphologique du nom indo-européen de l’hôte (i.e. *ghós-ti-). La doctrine commune, qui a passé en dogme, se contente d’en rapprocher la racine i.-e. *ghes- « manger » (véd. GHAS- « dévorer »), sans autre forme de procès: le *ghós-ti- serait un « commensal », mais le vocalisme o est étonnant, et le détail de la formation ne se laisse pas préciser. De plus, il n’est pas facile de justifier la valeur de réciprocité qu’on surprend dans le lat. hospes m. « invité / invitant », et qui se prolonge dans le fr. hôte: « celui qui accueille » (emprunté par l’ang. host) et « celui qui est accueilli » (= ang. guest). Cet étymon i.-e. *ghós-ti- pourrait s’expliquer comme le singulatif secondaire d’un collectif *ghós-t-ōy f. « tablée, ensemble des convives » (l’hôte et ses invités), lui-même étant fondé sur un acrostatique *ghós-t- f. « action de manger, repas ».
"Les catégories que la soi-disant « raison » est censée élaborer pour accueillir l’être en son sein, ne sont-elles que la projection inconsciente d’une idiosyncrasie dialectale, simplifiant et organisant les données de l’expérience de manière arbitraire eu égard tant à la nature des choses qu’à celle de l’homme, au lieu de hisser notre conscience au niveau de l’universel comme le voudrait la notion de rationalité ? Si tel était le cas, la philosophie serait déchue de son piédestal métaphysique et deviendrait un simple phénomène culturel parmi d’autres, objet des sciences humaines, et non plus « reine des sciences ». Ou bien y a-t-il au contraire, à l’égard des faits de langue toujours particuliers, une transcendance des normes qui commandent l’enchaînement de nos pensées ? Mais alors nos pensées les plus légitimes seraient menacées d’ineffabilité et toute communication finirait en trahison. Or, qu’est-ce qu’une pensée qu’on ne peut même pas formuler objectivement pour soi-même, sinon un songe vain, oublié aussitôt paru ? Ce dilemme repose néanmoins sur un postulat implicite, qui n’est peut-être qu’un préjugé, si bien que son caractère contraignant n’est pas assuré. Il se peut qu’une troisième voie demeure ouverte. En effet, si la langue n’était pas un donné inerte propre à chaque culture, une pensée structurante sans sujet que les consciences individuelles ne peuvent que recevoir passivement ou, au mieux, contourner habilement, et si, au contraire, la langue était l’œuvre progressive de penseurs à la fois autonomes et dialoguant mutuellement tout au long d’une même tradition, la raison pourrait se reconnaître dans certains aspects de la langue, sans qu’on doive sacrifier l’universalité souveraine de la raison ni la diversité effective des langues. L’interdépendance de l’ontologie et de la langue peut être étudiée sur au moins trois points différents. Tout d’abord, au niveau du lexique nominal, on peut se demander si les universaux se réduisent aux noms qui les signifient. Cette question du nominalisme se dédouble à son tour : 1) Y a-t-il une réalité, et si oui quel type de réalité, pour chaque notion universelle, en tant que telle, au-delà de son nom ? 2) La hiérarchie des divers universaux n’est-elle que le décalque de la structure du lexique ? Ensuite, on peut se demander si l’idée d’une dépendance de l’action à l’égard du sujet est un héritage nécessaire de l’articulation syntaxique du nom et du verbe. Enfin, on peut se demander si l’équivocité du verbe « être » — oscillant entre fonction copulative et signification de l’existence — est purement accidentelle. Ce dernier problème constitue en quelque sorte la synthèse des deux premiers, puisque le verbe « être » constitue précisément l’élément de l’axe paradigmatique qui oblige à penser quelque chose comme un axe syntagmatique pour décrire la position de tout énoncé dans la langue. Avec le verbe « être », non seulement des noms sont reliés entre eux — on pourrait en dire autant de n’importe quel verbe transitif — mais ils sont reliés de manière à exprimer l’identité de ce qu’ils dénotent, comme si la langue, dans l’énoncé apophantique, devait avouer malgré elle que l’entre-découpage de ses signifiés nominaux est mal fait, ou encore que ses classifications sont localement redondantes. Cela est-il indifférent au fait que ce verbe signifie aussi « exister », c’est-à-dire signifie que le monde ne se réduit pas à un ensemble de signifiés généraux se démarquant les uns des autres pour organiser notre représentation sans contradiction, mais que quelque chose est donné qui motive tout projet de classification intellectuelle et qui, par cela même, en interdit toujours la complète réussite ? Exister, n’est-ce pas faire échec à tout système de classification universelle, demeurer irréductiblement en reste ? Nous voudrions ici étudier ce problème du verbe « être » car il est propre à montrer le rôle constitutif du Veda comme parole instauratrice : la fonction copulative de « être » n’est pas la projection immédiate d’un état impersonnel de la langue, mais plutôt l’objectivation des règles de transmission d’une parole vivante dans le cadre d’un enseignement initiatique entre personnes conscientes d’elles-mêmes."
2004
Formação de profissionais de enfermagem: uma reflexão sobre metodologias de ensino e aprendizagem, 2024
Communications in Mathematical Sciences, 2003
Centro Cultural Mexiquense Bicentenario Texcoco. Esplendor cultural entre los volcanes, 2023
American Journal of Reproductive Immunology, 2019
Proceedings of webevolve2008: web …, 2008
Exploring Multimodal Composition and Digital Writing, 2014
aspek perlindungan bagi saksi dan korban dalam proses hukum acara pidana di Indonesia, 2024
British Journal of Nutrition, 2012
Herpetology Notes, 2018
PROCESSOS ESTRUTURAIS NA EFETIVAÇÃO DE POLÍTICAS PÚBLICAS INFANTOJUVENIS, 2024
Energy & Fuels, 2005
PLOS ONE, 2021
IEEE Transactions on Microwave Theory and Techniques, 2018
BMC Proceedings, 2012
General Relativity and Gravitation, 2014
The Journal of Thoracic and Cardiovascular Surgery, 2005
Monatshefte für Chemie - Chemical Monthly, 2006
Boletim IG-USP. Publicação Especial, 1995