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Athènes, Attique, Mégaride

2014, "Chronique archéologique de la religion grecque," Kernos 27, 379-389

Table des matières Éditorial, par André Motte et Vinciane Pirenne-Delforge .............................. 7 Études Vincent CuChe, Le coureur et le guerrier. Anthropologie de la course à pied et de ses vertus militaires ........................................................................................9 Véronique Dasen, Des langes pour Artémis ? ..........................................................51 Carine Van liefferinge, Les Grecs et le cru. Pratiques alimentaires, pratiques rituelles et représentations dionysiaques ..................................................75 Josine Blok, The priestess of Athena Nike: a new reading of IG I3 35 and 36 .......................................................................99 Joshua D. sosin, Endowed Eponymous Festivals on Delos .....................................127 Jenny Wallensten, Dedications to Double Deities: Syncretism or simply syntax? .............................................................................159 Fiorella la guarDia, Un aition per due feste. Una proposta di lettura dei Daidala in Pausania IX, 2, 7–3, 8 ............................................................177 Maria staMatoPoulou, The Pasikrata Sanctuary at Demetrias and the alleged funerary sanctuaries of Thessaly: a re-appraisal ...........................207 Christopher A. faraone, Inscribed Greek Thunderstones as Houseand Body-Amulets in Roman Imperial Times ....................................................257 Anne-Françoise JaCCottet, francesco Massa, Rituels, transmission et savoirs partagés à Éphèse. Des associations dionysiaques aux communautés chrétiennes ....................................................................................285 Chronique des activités scientiiques Epigraphic Bulletin 2011, by Angelos Chaniotis .................................................321 Chronique archéologique ................................................................................379 Table des matières Revue des Livres .................................................................................................445 1. Comptes rendus et notices bibliographiques J. kinDt, Rethinking Greek Religion (P. Martzavou) ......................................................... 445 I. Polinskaya, A Local History of Greek Polytheism (S. Paul) .......................................... 448 R. Buxton, Myths & Tragedy (A. Latifses) ....................................................................... 450 R. gagné, Ancestral Fault in Ancient Greece (A. Delli Pizzi) ........................................... 455 F. kiMMel-Clauzet, Morts, tombeau et cultes des poètes grecs (M.-C. Beaulieu) ............... 457 P. isMarD, L’Événement Socrate (A. Delli Pizzi) ................................................................ 460 G. CasaDio, P.a. Johnston (éd.), Mystic Cults in Magna Grecia (I. Battiloro) ............. 462 A. Chaniotis (éd.), Unveiling Emotions (Ph. Borgeaud) .................................................. 466 R. BouChon et al. (éd.), Hymnes de la Grèce antique (R. Gagné) ...................................... 469 s. VerDan, Le sanctuaire d’Apollon Daphnéphoros (M.A. Fowler) .................................... 472 G. ekroth, J. Wallensten (éd.), Bones, Behaviour and Belief (J.-M. Carbon) .............. 480 R. rizzo, Culti e miti della Sicilia antica e protocristiana (N. Cucuzza) .............................. 483 C.E. Barrett, Egyptianizing Figurines from Delos (R. Veymiers) ..................................... 484 B. näf, Testimonia Alt Paphos (V. Pirenne-Delforge) ..................................................... 490 D. BarBu et al. (éd.), Monde clos. Cultures et jardins (A. Motte) ....................................... 491 2. Actes de colloques, ouvrages collectifs et anthologies ..........492 3. Ouvrages reçus à la rédaction .................................497 Revue des Revues, par Stéphanie Paul ..........................................................499 Kernos 27 (2014), p. 379–444. Chronique archéologique de la religion grecque (ChronARG) 01. Athènes, Attique, MégAride (Joannis MylonoPoulos) 01.00 – Généralités – Une vue d’ensemble mise à jour des cultes impériaux de Trajan (Athènes), d’Hadrien (Athènes, Éleusis), d’Antonin le Pieux (Athènes) et de Marc Aurèle (Athènes) qui incorpore des informations épigraphiques ainsi que des témoignages archéologiques tels que statues, autels et bâtiments. L’étude traite également des fêtes et des prêtres associés au culte de l’empereur. f. CaMia, Theoi Sebastoi. Il culto degli imperatori romani in Grecia (provincia Achaia) nel secondo secolo D.C., Athènes, 2011. Athènes 01.01 – Généralités – Le navire panathénaïque est identiié, au vu de l’iconographie de la frise calendaire sur l’église dite « la petite métropole », comme étant une galère archaïque. De plus, il est suggéré que le fameux modèle en bronze d’un navire provenant de l’Érechthéion est une représentation du navire panathénaïque. Le modèle en marbre d’un navire provenant du Céramique et un navire qui igure sur un relief de l’Éleusinion de la cité peuvent être associés au navire panathénaïque, mais les témoignages iconographiques sont plus problématiques. s. WaChsMann, « Panathenaic Ships. The Iconographic Evidence », Hesperia 81 (2012), p. 237– 266. – Trois sculptures fragmentaires datant de la période romaine impériale ont été mises au jour pendant la construction de la station de métro Acropole et du Musée de l’Acropole. Elles comprennent un torse d’Artémis, une tête d’Hygie et une tête d’Athéna. Les statues ont été trouvées dans une utilisation secondaire et pourraient avoir appartenu à l’origine à l’inventaire des petits sanctuaires voisins. C. VlassoPoulou, « Τρία ιδεαλιστικά γλυπτά από το οικόπεδο Μακρυγιάννη στο Μουσείο Ακρόπολης », in a. DeliVorrias et al. (éd.), Έπαινος Luigi Beschi, Athènes, 2011, p. 25–35. – Un relief votif dans le Musée de l’Acropole (no 126) a été découvert dans un dépôt datant de l’époque chrétienne précoce. Il pourrait provenir de l’Asclépiéion voisin. Il montre Asclépios dans une structure dotée de colonnes ioniques ressemblant à un temple. Selon une analyse stylistique, le relief peut être daté d’environ 320 av. J.-C. L’étude suggère que la igure d’Asclépios relète la statue de culte de l’Asclépiéion. Ι. TrianTi, « Aνάγλυφο Ασκληπιού από το οικόπεδο Μακρυγιάννη », ibid., p. 381–396. 380 Chronique archéologique de la religion grecque – Des témoignages archéologiques semblent suggérer qu’Harmodios et Aristogiton étaient principalement honorés pendant les Panathénées plutôt que les Épitaphia. J.l. shear, « The Tyrannicides, their Cult and the Panathenaia: A Note », JHS 132 (2012), p. 107–119. – Musée Kanellopoulos – Première publication de plusieurs igurines avec de l’imagerie divine et de reliefs votifs : un petit fragment d’un relief votif (dernière moitié du iVe s. av. J.-C.) dépeignant Déméter assise sur une ciste mystique ; deux petites igurines en marbre représentant Artémis qui peuvent être datées respectivement de l’ère romaine impériale précoce et de la in du iVe s. ; un fragment d’un petit cerf qui aurait pu être associé à une igurine d’Artémis (du ier/iie s. ap. J.-C.) ; des fragments appartenant à neuf différentes statuettes d’Aphrodite qui peuvent être datés entre le ier s. av. J.-C. et le iie s. ap. J.-C. ; une petite tête hellénistique tardive appartenant à une statuette qui dépeint soit Aphrodite soit Artémis ; une petite tête d’Athéna datant de l’époque hellénistique tardive ; deux reliefs votifs montrant ce qu’on appelle des banquets funéraires (de la in du iVe s. av. J.-C.) ; un petit pilier hermaïque du type d’Hermès Propylaios (du ier/iie s. ap. J.-C.). a. zarkaDas, « Άγνωστα γλυπτά από το Μουσείο Παύλου και Αλεξάνδρας Κανελλοπούλου », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος B : Αττική. Α´ και Γ´ Εφορείες Προϊστορικών και Κλασικών Αρχαιοτήτων, Athènes, 2013, p. 247–278. – IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Trois reliefs votifs dépeignant ce qu’on appelle un banquet funéraire ont été publiés pour la première fois. Les reliefs nos Λ 9097 (du iVe/iiie s. av. J.-C.) et Λ 6909 (du iiie s. ap. J.-C.) ont été trouvés dans une utilisation secondaire, tandis que l’origine du relief Μ 34 (du iie s. ap. J.-C.) est inconnue. Le quatrième relief votif (no Λ 8055 ; datant des dernières décennies du iVe s. av. J.-C.) montre un groupe de idèles (probablement une famille, puisque l’un des personnages est manifestement un enfant) s’approchant depuis la gauche d’une divinité ou d’un groupe de divinités qui n’est pas préservé. S. aSiMakopoulou-linTzeri, « Αντιλήψεις για τη ζωή και το θάνατο μέσα από τις μαρτυρίες των αναθηματικών και επιτύμβιων αναγλύφων: Νέα ευρήματα από την περιοχή των Αθηνών », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α: Αττική. ΚΣΤ´ και Β´ Εφορείες Προϊστορικών και Κλασικών Αρχαιοτήτων, Athènes, 2013, p. 341–348. 01.02 – Acropole – L’étude d’un fragment de la partie inférieure d’une patte d’un taureau et son attribution au taureau situé au centre du groupe de fronton, qui est associé habituellement à la façade O de l’ancien temple, mènent à une nouvelle reconstitution de la posture du taureau et de la composition du fronton. g.i. DesPinis, « Ein neues Fragment von der Löwen- und Stier-Marmorgiebelgruppe des alten Athena-Tempels auf der Akropolis », in G. kokkorou-aleVras, W.D. nieMeier (éd.), Neue Funde archaischer Plastik aus griechischen Heiligtümern und Nekropolen, Athenaia 3, Athènes, 2012, p. 73–81. – La base en forme de pilier d’une statue de portrait perdue qui fut fabriquée par Nikomachos en honneur du diakonos Syéris (IG II2 3464) doit dater du milieu du iVe s. av. J.-C. La base fut modiiée au iie s. av. J.-C., avec l’ajout d’une nouvelle étiquette de nom plus grande au monument. Athènes, Attique, Mégaride 381 C.M. keesling, « Syeris, diakonos of the priestess Lysimache on the Athenian Acropolis », Hesperia 81 (2012), p. 467–505. – Un examen détaillé des igurines votives archaïques faites main qui furent mises au jour lors des fouilles grecques sur l’Acropole ainsi que des anciennes notes de fouilles révèlent que la plupart des objets proviennent soit d’un dépôt au NE des Propylées (116 objets) soit du temenos d’Athéna Nikè (210 objets trouvés à l’intérieur de la base de la statue de culte et dans la zone de l’autel orthogonal). V.D. georgaka, « Αττικά χειροποίητα ειδώλια αρχαϊκών χρόνων από την Ακρόπολη των Αθηνών. Η θέση ευρέσεώς τους », ΑΕphem (2013), p. 29–41. – Un bref aperçu du développement architectural et cultuel du sanctuaire d’Athéna Nikè. e. leMPiDaki, « Η λατρεία της Αθηνάς Νίκης στην Ακρόπολη των Αθηνών. Από την Αθηνά την Νίκη στη Νίκη Άπτερο » in e.P. siouMPara, k. PsarouDakis (éd.), Θεμέλιον. 24 μελέτες για τον Δάσκαλο Πέτρο Θέμελη από τους μαθητές και τους συνεργάτες του, Athènes, 2013, p. 367–393. – Pente Sud – Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – En 2010, le monument chorégique de Nikias a été exploré. Le plan du monument a été conirmé et une petite partie du système de tuyaux fait de pièces en terre cuite en forme d’un Π inversé a été dégagée. Les restes paraissent être postérieurs au système de conduites d’eau archaïque tardive d’Athènes. e. kasaPoglou, « Νεότερα ανασκαφικά δεδομένα από δύο μνημεία της Νότιας Κλιτύος της Ακρόπολης: Χαλκουργεία και χορηγικό μνημείο του Νικία », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 50–54. 01.03 – Agora – Stoa de Zeus Eleuthérios – Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Lors de fouilles de sauvetage, des tronçons des murs de fondation O et N du bâtiment ont été mis au jour. Au niveau de la fondation, le bâtiment devait faire 45,50 m de long. De plus, les vestiges de structures antérieures (les bâtiments N et S connus des fouilles dans l’Agora menées par l’École américaine d’études classiques à Athènes) ont été dégagés dans la proximité immédiate de la stoa. Ils peuvent être probablement associés au thesmothetéion archaïque tardif/classique précoce. k. TSogka, « Νέα στοιχεία από τη σωστική ανασκαφική έρευνα της Α´ Εφορείας στην Αρχαία Αγορά της Αθήνας: Το δυτικό τμήμα », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 114–123. – Autel des Douze Dieux – Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Des fouilles de sauvetage ont révélé l’angle SE du péribole de l’autel, des tronçons du péribole E et O et une grande partie de la zone dallée. Dans le secteur NO du péribole, où le dallage fut détruit, trois fragments de l’autel archaïque ont été découverts, dont l’un relie un morceau (no A1199) qui fut trouvé par l’École américaine d’études classiques à Athènes en 1934. n. saraga, « Νέα στοιχεία από τη σωστική ανασκαφική έρευνα της Α´ Εφορείας στην Αρχαία Αγορά της Αθήνας », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 137–144. 382 Chronique archéologique de la religion grecque – Vingt sculptures fragmentaires en marbre sont associées aux images hellénistiques d’Aphrodite et fonctionnaient dans un contexte domestique ou comme dédicaces. L’identiication par E. Harrison d’un spécimen plus grand que nature (au Musée de l’Agora, no S 378 [2]) datant du premier quart du iie s. av. J.-C. à la statue de culte d’Aphrodite Hègemonè tou dèmou peut être conirmée. L’année 180/79 av. J.-C. est proposée comme la date de création de l’image. a. STewarT, « Hellenistic Free-standing Sculpture from the Athenian Agora, Part 1: Aphrodite », Hesperia 81 (2012), p. 267–342. – Deux têtes fragmentaires, un morceau de draperie et une pièce de la partie droite supérieure d’un torse avec le bras droit tenu ont été associés à un groupe cultuel hellénistique plus grand que nature (du milieu du iie s. av. J.-C.) qui représentait Déméter et Korè. Les fragments sont attribués à la famille de Polykles provenant de Thorikos. a. STewarT, « Hellenistic Free-standing Sculpture from the Athenian Agora, Part 2: Demeter, Kore, and the Polykles Family », Hesperia 81 (2012), p. 655–689. – Seize fragments de statuettes en poros et de petits reliefs peuvent être facilement identiiés comme étant des pièces d’essai, des maquettes ou d’autres exercices de sculpteurs ; ils datent d’entre le iVe s. av. J.-C. et le iie s. ap. J.-C. Parmi eux, un relief archaïsant d’Hermès Kriophore (no 4), une statuette peut-être d’un satyre (no 5), une statuette de Dionysos s’appuyant contre un trépied (no 7), une statuette d’Aphrodite s’appuyant contre un pilier (no 10), le visage d’un jeune satyre taillé en relief (no 12), un relief comportant deux hommes levant une statue (no 14) et un disque décoré avec un relief d’une divinité féminine assise et Poséidon (no 15). a. STewarT, « Sculptors’ Sketches, Trial Pieces, Figure Studies, and Models in Poros Limestone from the Athenian Agora », Hesperia 82 (2013), p. 615–650. – Le type statuaire d’Athéna Ince est identiié comme faisant partie d’un groupe cultuel, peut-être le groupe d’Athéna et d’Héphaïstos de l’Héphaïstion. a. DeliVorrias, « Ο αγαλματικός τύπος της Αθηνάς Ince και τα ερμηνευτικά του αδιέξοδα », in a. DeliVorrias et al. (éd.), supra, 01.01, p. 69–86. – Bien qu’elle soit essentiellement de nature épigraphique, l’étude de monuments dédicatoires de l’Agora athénienne présente des relations inestimables entre des inscriptions et les formes des objets sur lesquels ces textes furent inscrits : bases (de statue), autels, piliers, stèles, tablettes, plaques, cuvettes et tables cultuelles. Les matériaux sont organisés par ordre alphabétique selon la divinité à qui l’objet fut dédié. D.J. geagan, Inscriptions: The dedicatory monuments, Princeton, 2011 (The Athenian Agora, XVIII). – Septante dépôts dits « saucer pyres » mis au jour dans les zones résidentielles et industrielles bordant l’Agora athénienne sont interprétés comme les restes de rituels accomplis dans le lieu de travail pour protéger les artisants et leurs enterprises. Quand ils furent trouvés pour la première fois dans les années 1930, on les interpréta comme des incinérations de nourrissons. Une analyse zooarchéologique récente des ossements a cependant révélé que les restes appartenaient à des moutons et à des chèvres, et que les dépôts furent sacriiciels Athènes, Attique, Mégaride 383 plutôt que funéraires. Chaque pyre se compose d’une fosse peu profonde (dont le fond est parfois marqué par de la forte combustion), avec un dépôt votif de poteries et de fragments d’os brûlés, de cendres et de charbon. La plupart des vases sont en miniature, quoiqu’il y ait quelques exemples plus grands. S.i. roTroff, Industrial Religion. The Saucer Pyres of the Athenian Agora, Princeton, 2013 (Hesperia, suppl. 47). – Selon une nouvelle analyse du décret de 421/20 av. J.-C. qui réglementait les Héphaïstia (IG I3 82), la liste de dépenses liées au travail à l’intérieur du temple d’Héphaïstos datant de la même époque (IG I3 472) et les marques de maçons sur le plafond à caissons, il est suggéré que le temple fut achevé à l’origine vers 460 av. J.-C. Dans le dernier quart du Ve s., le chantier n’a subi que des travaux de restauration. g. Vallarino, « Le epigrai dello Hephaisteion e il culto di Efesto ad Atene », in g. BeVilaCqua, s. CaMPanelli (éd.), Ἀρετῆς ἕνεκεν καί σοφίας. Un omaggio a Paola Lombardi, Rome, 2012, p. 61–74. – Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – De nouvelles fouilles aux alentours de la stoa de Zeus Eleuthèrios suggèrent que la fameuse base par Bryaxis (Musée national no 1733), qui porte une dédicace privée par Démaïnetos et ses ils Démeas et Démosthène du dème de Païania, doit avoir été à l’origine située à côté de l’angle NO de la stoa. k. TSogka, « Νέα στοιχεία από τη σωστική ανασκαφική έρευνα της Α´ Εφορείας στην Αρχαία Αγορά της Αθήνας: Το δυτικό τμήμα », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 124–126. 01.04 – Ano Petralona – Nos 75–77 de la rue Troon – IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – En 2011, un bothros de 4,5 m de profondeur a été creusé. Il a livré des vases fragmentaires et intacts sous forme de canthares, de phiales, d’œnochoés, de ce qu’on appelle des kernoi et de cratères, ainsi que des lampes, des igurines en terre cuites, une statuette féminine, un miroir en bronze et une boucle d’oreille en bronze. L’une des plus remarquables trouvailles est un canthare inscrit sur son bord avec l’inscription αρΙστ(εΙ κα)λλΙστεΙ. Le dépôt est vraisemblablement associé à un petit sanctuaire voisin. M. konTopanagou, a. STaMoudi, « Ο αρχαιολογικός χαρακτήρας των Άνω Πετραλώνων κατά τους Κλασικούς και Πρώιμους Ελληνιστικούς χρόνους », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 316 f. 01.05 – Céramique – Sanctuaire d’Aristè-Kallistè – no 22 de la rue Salaminos et Granikou – IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Un péribole hellénistique a été associé au sanctuaire d’Aristè-Kallistè, où des prêtres et des prêtresses furent enterrés. Toutes les tombes étaient des fosses couvertes de tuiles, sauf une qui était une tombe à ciste. e.s. Banou, « Οι ανασκαφές της γ´ επκα κατά την τελευταία πενταετία », in M. Toli, s. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 288. – no 10 de la rue Makri – IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Le terrain a livré des traces d’occupation domestique à partir de la période géometrique. Les trouvailles romaines révèlent cependant que, à cette époque, le site avait acquis un caractère religieux : Chronique archéologique de la religion grecque 384 des igurines en terre cuite, une statuette d’Aphrodite, des vases miniatures et la igure de Cybèle à l’intérieur d’un naïskos. Ibid., p. 293. 01.06 – Colline des Nymphes – Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – En 2000, des fouilles du petit sanctuaire des Nymphes — déjà connu grâce à une inscription du Ve s. inscrite sur la roche naturelle — ont été entreprises. On pouvait probablement accéder au sanctuaire par le versant O de la colline. Le sanctuaire n’avait pas de mur de péribole. Un dépôt a été découvert au SO de l’inscription ; il contenait à peu près 800 petites igurines à visage d’oiseau faites main. Des fragments appartenant à 600 autres igurines similaires ont été ramassés dans le voisinage immédiat du dépôt. Les trouvailles peuvent être datées du Vie s. av. J.-C. Trois tailles dans la roche au N de l’inscription ont été découvertes ; dans l’antiquité elles soutenaient vraisemblablement une forme de stèle. Une dépression juste devant aurait pu contenir un petit autel. L’une des dépressions naturelles dans cette zone du sanctuaire a livré un autre dépôt, qui contenait 350 fragments de igurines en terre cuite (appartenant probablement à 150 spécimens différents), des fragments de pinakes en terre cuite, des tuiles, de la céramique (des fragments de skyphoi, de kylikes, d’œnochoés, de petits lécythes, d’assiettes, de lekanides, d’amphores et de pots à cuisiner) et des ossements d’animaux. La plupart des trouvailles remontent au Vie s. av. J.-C. À une distance approximative de 1,5 m du SO du deuxième dépôt, une inscription fragmentaire est gravée sur la roche (koneiδon), qui pourrait associer le sanctuaire au genos attique des Konéidai. M. Dourou, « Το ιερό των Νυμφών στον ομώνυμο λόφο. Στοιχεία από τις νεότερες έρευνες », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 213–229. 01.07 – Environs de la rivière Ilissos – On doit se ranger à la datation plus récente de la construction du petit temple (environ 430–420 av. J.-C.). Le temple ne peut pas être identiié au Métrôon d’Agrai ou au temple de Déméter, où se déroulaient les Petits Mystères éleusiniens. i. levenTi, « Ο ιωνικός ναός στον Ιλισό και η ζωφόρος του εννέα χρόνια μετά », in a. DeliVorrias et al. (éd.), supra, 01.01, p. 213–222. – Le Pythion à côte de l’Ilissos doit être plus concrètement localisé dans la zone au S de la roche naturelle au SO de l’Olympiéion (où les fondations du bâtiment du Vie s. ont été dégagées). Au xixe s., trois maisons qui appartenaient à D. Agapiou, à C. Karditsis, et à P. Demetriou et qui n’existent plus marquaient les frontières S du sanctuaire. a.p. MaTThaiou, « Το Πύθιον παρά τον Ιλισσόν », in a. DeliVorrias et al. (éd.), supra, 01.01, p. 259–271. 01.08 – Plaka – En 2004, un fragment inscrit (no Π 1666) d’un monument chorégique datant du milieu du iVe s. a été trouvé au no 20 de la rue Tripodon. Il appartenait au niveau supérieur d’une base à trois gradins, qui soutenait un trépied. Le monument fut érigé pour fêter la victoire de Déinippos, ils de Sostrate, dans le chœur d’enfants aux Grandes Dionysies. e.P. siouMPara, « Νέο χορηγικό μνημείο από την οδό Τριπόδων στην Αθήνα », in e.P. siouMPara, k. PsarouDakis (éd.), supra, 01.02, p. 261–279. Athènes, Attique, Mégaride 385 01.09 – Portes itoniennes – Sanctuaire d’Apollon Pythios – no 3 de la rue Iossif Rogon – IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Un morceau inscrit de l’autel archaïque dédié à Apollon par Pisistrate le Jeune a été trouvé dans une utilisation secondaire dans une structure bâtie probablement dans la dernière moitié du iVe s. av. J.-C. Le fragment a été transféré au Musée épigraphique. e.s. Banou, « Οι ανασκαφές της Γ´ ΕΠΚΑ κατά την τελευταία πενταετία », in M. Toli, s. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 293. Attique 01.10 – Acharnai – IIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – En 2007, le théâtre antique a été découvert et dégagé en partie, à savoir une kerkide entière et des parties d’autres ainsi qu’une partie d’orchestre. i. TSirigoTou-drakoTou, « Ειδήσεις για την Αττική από τις πρόσφατες ανασκαφικές έρευνες », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 135. – Un petit sanctuaire rectangulaire a été mis au jour dans la rue Acharnikè ; les archéologues l’ont associé au culte de Déméter. Les abondantes trouvailles incluent des igurines en terre cuite, des lécythes à décor en relief, de la céramique en miniature et bon nombre de vases dits kernoi. M. plaTonoS-gioTa, « Οι αρχαιότητες του δήμου των αρχαίων Αχαρνών και η αποκάλυψη του θεάτρου », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 141. – Le temple d’Athéna Hippia se trouve probablement juste au-dessous de l’église moderne de la Panagia, à laquelle des grands tambours de colonnes furent incorporés. Une inscription déjà connue depuis les années 1990 se réfère au sanctuaire ; elle a été trouvée réutilisée dans un balaneum romain situé derrière la petite église byzantine de St. Ioannis. Une deuxième inscription — toujours inédite —, qui mentionne une dédicace à Athéna Hippia par un certain Pompéius, a également été trouvée réutilisée dans le même balaneum. Ibid., p. 147 f. – Lors des fouilles de sauvetage dans un terrain à l’E du théâtre antique et à l’O de la place centrale de la cité moderne d’Acharnai, un mur plutôt fort a été révélé ; il aurait pu faire partie des fondations d’un temple (de Dionysos ?). Ibid., p. 148 f. 01.11 – Halai Araphenidès (Loutsa) – IIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Le sanctuaire de Dionysos, où les Dionysies rurales se déroulaient le plus vraisemblablement, pourrait avoir été localisé à une distance de 500 m à l’O du sanctuaire d’Artémis Tauropole, quelque part près de la rue A. Papandreou (autrefois dite Zachou). v. Skaraki, M. STaThi, « Ανασκαφικές έρευνες στην Αρτέμιδα Αττικής », in M. Toli, s. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 242. 386 Chronique archéologique de la religion grecque – Pour la première fois, les témoignages matériels fournis par des fouilles grecques menées à la in des années 1950 dans le sanctuaire d’Artémis Tauropole à Halai Araphenidès sont présentés dans une monographie. L’étude, composée de deux volumes, se concentre principalement sur les vestiges architecturaux (y compris des tuiles) et la céramique. Comptant trop fortement et peut-être de façon trop peu critique sur les sources littéraires, et en combinaison avec les témoignages archéologiques, l’A. reconstitue la vie rituelle du sanctuaire avec un accent particulier sur des rites de passage. k. kalogeroPoulos, Το ιερό της Αρτέμιδος Ταυροπόλου στις Αλές Αραφηνίδες (Λούτσα), Athènes, 2013. 01.12 – Ikarion (Dionysos) – Une vue d’ensemble du sanctuaire de Dionysos et du Pythion dans le dème antique d’Ikarion. V. georgiaDis (éd.), Ο αρχαίος δήμος Ικαρίας (Ικάριον) και το ιερό του στο σημερινό δήμο Διονύσου Αττικής, Athènes, 2013. 01.13 – Kathyperthen Pergasé (Kato Kephissia) – IIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Au cours de travaux d’extension de l’avenue Kyme, deux petits sanctuaires ont été repérés. L’un a été associé au culte de Dionysos, au vu d’une inscription faisant allusion à un certain Dionysios, qui avait inancé la création d’un bosquet dans le sanctuaire. D’autres trouvailles comprennent les cornes de taureau en terre cuite et le pied ainsi que deux doigts appartenant à une statue (de culte ?) plus grande que nature. Le deuxième sanctuaire a fourni des igurines en terre cuite de divinités assises, des igurines de colombe, le torse d’une petite igure féminine en marbre et le bras d’une statue féminine en marbre. Le sanctuaire a été associé au culte d’Aphrodite. M. plaTonoS-gioTa, « Οι αρχαιότητες του δήμου των αρχαίων Αχαρνών και η αποκάλυψη του θεάτρου », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 145 f. 01.14 – Keratsini – Plusieurs igurines en terre cuite dépeignant des femmes debout et assises, des fragments de « poupées », une ille assise, deux igures d’Hermès (dont l’une tient le kerykéion), un gardien de troupeau, au moins trois igurines de silène, un criophore et des igurines d’animaux, tels que cochons et oiseaux, ont été découverts dans une grotte consacrée aux Nymphes dans la région de Schisto. Les igurines coroplathiques sont de production athénienne locale et la plupart d’entre elles datent de la période classique. En plus des terres cuites, des tessons de vases en verre, beaucoup d’anneaux en fer, un anneau en or, des perles à œil et un pendentif en forme de masque ont été mis au jour. Enin, trente-huit fusaïoles et de nombreux fragments de vases (des loutrophores, des lebètes gamikoi, des épinetra, des pyxides, des lekanides et de diverses formes de vases en miniature) complètent les objets provenant de la grotte. Il est interéssant de mentionner que des krateriskoi igurent aussi parmi les formes de céramique trouvées ; cette forme est souvent associé aux cultes d’Artémis, mais on la rencontre aussi dans les grottes de Pan à Éleusis et des Nymphes à Vari. M.g. SpaThi, « The Cave of the Nymphs at Keratsini, Attica: A New Location for the Popular Female Cult of the Classical Period and Some Intriguing Finds », in e.P. siouMPara, k. PsarouDakis (éd.), supra, 01.02, p. 395–415. Athènes, Attique, Mégaride 387 01.15 – Marathon – Vranas, environs d’Arnós – IIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Les restes d’un grand édiice public du Ve s. av. J.-C. ont été dégagés. Si cette structure est un temple, elle pourrait être identiiée comme un des trois temples mentionnés dans les sources littéraires ; ces temples ont été dédiés respectivement à Héraklès, à Dionysos, et à Athéna. i. TSirigoTou-drakoTou, « Ειδήσεις για την Αττική από τις πρόσφατες ανασκαφικές έρευνες », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 127. 01.16 – Mont Hymette – Proitis Ilias – Fondée sur une analyse architecturale des vestiges subsistants et sur la topographie du site, une nouvelle reconstruction du sanctuaire d’Apollon Proopsios est proposée. Le sanctuaire comprenait probablement un temple tétrastyle prostyle, un autel rectangulaire, une stoa à une nef située derrière l’autel et, peutêtre, une porte au SO du temple. n. PaPagiannakos, « Νεότερη θεώρηση του ιερού του Απόλλωνος Προοψίου στον Προφήτη Ηλία Υμηττού », in Πρακτικά ΙΔ´ Επιστημονική Συνάντησης ΝΑ Αττικής, Kalyvia, 2013, p. 513– 520. 01.17 – Néo Phaléro – Xenokratéia fonda probablement le sanctuaire de Képhisos peu après l’invasion de l’Attique par des Spartiates en 413 av. J.-C., pendant laquelle elle et son ils, Xéniadès, ont été forcés de quitter leur dème de Cholléidai et de déménager vers la cité. e. vouTiraS, « Φροντίσματα: Το ανάγλυφο της Ξενοκράτειας και το ιερό του Κηφισκού στο Νέο Φάληρο », in a. DeliVorrias et al. (éd.), supra, 01.01, p. 49–58. 01.18 – Pirée – no 7 de l’avenue Peiraios – XXVIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Des restes d’un petit sanctuaire ont été trouvés. Deux phases datant de la in du Vie s. et du début du Ve s. ont été discernées. e. ligouri-Tolia, « Ο αρχαίος Πειραιάς και το μουσείο του », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 22. – Kastélla – Une grotte entre les ports de Mounychie et de Zéa dédiée au héros Séragga et connue dans les sources littéraires comme le Séraggéion fut déjà repérée et mise au jour à la in du xixe s. Une baignoire circulaire occupait le centre de la grotte ; une mosaïque découverte dans la grotte est maintenant considérée comme perdue. Ibid., p. 26. – no 161 de l’avenue Peiraios – XXVIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Des vestiges d’un grand bâtiment ne sont préservés qu’au niveau de la fondation. L’édiice se compose d’une cour dotée de chambres et de portiques le long de ses côtés N, S et O. Au vu de l’anse d’un canthare portant un grafito qui identiie le vase comme étant une offrande à Dionysos (s’il s’agit d’un datif) ou comme étant la propriété de ce dieu (s’il s’agit d’un génitif), les archéologues associent la structure — malgré sa forme peu commune — à un culte de Dionysos. g. syroPoulos, « Ανασκάπτοντας στην Οδό Πειραιώς », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 63. Chronique archéologique de la religion grecque 388 01.19 – Rhamnonte – La tête archaïque en argile d’une igure féminine trouvée vers 1980 dans le remplissage d’une citerne dans le sanctuaire de Némésis a été identiiée comme faisant partie d’un sphinx, et probablement un acrotère du petit temple. Grâce à une nouvelle reconstruction qui prend en compte d’autres fragments en argile provenant du remplissage, la tête est interprétée comme appartenant à une igurine à caractère religieux (une offrande votive ou une image de culte), faite au tour de pottier et mesurant 70 cm de haut. a. MouSTaka, « Σπαράγματα πήλινου αρχαϊκού αγαλματίου από τον Ραμνούντα », in a. DeliVorrias et al. (éd.), supra, 01.01, p. 273–282. – L’inscription gravée sur l’architrave du temple classique de Némésis dans le premier siècle ap. J.-C. témoigne de la dédicace du monument à Livie déiiée. Il demeure incertain si la redédicace du temple fut une initiative impériale ou locale, mais la conception de Livie comme étant une vengeresse correspondrait mieux au début du règne de Claudius. En comparaison avec d’autres exemples où le culte d’un membre de la famille impériale fut introduit dans un temple préexistant en tant que synnaos ou synthronos, à Rhamnonte, Livie fut probablement entièrement assimilée à Némésis. e.J. STafford, « The People to the Goddess Livia: Attic Nemesis and the Roman Imperial Cult », Kernos 26 (2013), p. 205–238. 01.20 – Salamine – Université d’Ioannina – La grotte d’Euripide au-dessus de la baie Péristéria fait 47 m de longeur et a subi au moins six différentes périodes d’utilisation, s’étendant du Néolithique à l’ère romaine impériale. Elle fut convertie en lieu de culte du poète dramatique Euripide à la période hellénistique et devint une attraction majeure à l’époque romaine. – Un petit sanctuaire hellénistique dédié à Dionysos a été repéré près de la grotte d’Euripide et mis au jour. Il comprend un naïskos, une aire dotée de bancs bâtis et une cuvette alimentée en eau par une fontaine voisine. g.g. lolos, « Νεώτερα πορίσματα από την εξέλιξη της πανεπιστημιακής ανασκαφής Σαλαμίνος », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 81 f. – Pyrgiakioni – Au Ve s. av. J.-C., un temenos fut bâti directement adjacent à un tumulus/ cénotaphe mycénien. L’archéologue suggère que le tumulus et le temenos classique, qui fut construit avec une fontaine, constituaient un seul complexe dédié au culte d’un héros homérique important (Ajax ?). Un secteur central du temenos est occupé par une grande exèdre formée de calcaire naturel (mesurant approx. 36 × 20 m) ; elle divise le sanctuaire en deux parties : supérieure (N) et inférieure (S). La partie supérieure est déinie par un mur péribole en forme de Γ entourant une structure en forme de Π qui s’ouvre vers le S. Les deux parties du temenos communiquent entre elles au moyen d’un escalier ouvert. Dans la partie inférieure, une structure rectangulaire à deux pièces de tailles inégales a été dégagée à côté de l’exèdre de calcaire. La pièce plus petite était pourvue de murs couverts de plâtre. Le complexe semble avoir été détruit et abandonné dans la première moitié du iiie s. av. J.-C. Ibid., p. 87–89. Péloponnèse 389 01.21 – Voula – les rues Marnis et Kerkyras – XXVIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Une petite basilique à une nef fut érigée au Ve ou Vie s. ap. J.-C. sur les vestiges d’un édiice rectangulaire plus ancien [un petite temple/sanctuaire ?] qui remonte au Ve/ iVe s. av. J.-C. g. kouragios, « Ανασκαφική έρευνα τελευταίων ετών στους δήμους Βούλας – Βουλιαγμένης », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 71. 01.22 – Vouliagmeni – Sanctuaire d’Apollon Zostèr – XXVIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Une cuvette plutôt grande (12,5 × 3 × 3 m), qui appartenait au sanctuaire et se trouvait approximativement 20 m au N du temple, a été nettoyée et étudiée. Elle avait été de nouveau enterrée suite à son déterrage en 1960. Ibid., p. 77. Mégaride 01.23 – Mégare – IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Des fouilles de sauvetage ont mis au jour des parties de chambres souterraines dites « grottes mégariennes », qui furent taillées dans la roche ; elles étaient dotées d’un pilier monolithique pour soutenir le plafond, d’escaliers de pierre et de sols soigneusement faits. Les « grottes » ont été associées aux cultes dits « chthoniens ». e.s. Banou, « Οι ανασκαφές της Γ´ ΕΠΚΑ κατά την τελευταία πενταετία », in M. Toli, s. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 301. 02. PéloPonnèse (Despina ChaTzivaSilou et Alain DuPlouy) 02.01 – Généralités – Le troisième volume de la série Archaiologia est consacré au Péloponnèse et offre, région par région, un parcours global et synthétique de l’époque néolithique à l’époque romaine, proposant une description des nombreux sites archéologiques. A. VlaChoPoulos (éd.), Αρχαιολογία. Πελοπόννησος, Athènes, 2012. Corinthie 02.02 – Direction des antiquités préhistoriques et classiques, XXXVIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques et Institut archéologique allemand – Il faut savoir gré aux organisateurs d’avoir publié en un temps relativement restreint les actes du colloque international tenu en 2009 à Loutraki, sous la forme d’un gros volume de plus de 550 pages dressant le bilan des recherches en cours sur la Corinthie. Ce sont plus de cinquante contributions, classées topographiquement en quatre sections, qui font état de la recherche archéologique, du néolithique à l’Antiquité tardive, menées par les équipes grecques et étrangères à Corinthe et en Corinthie. Nous ne retiendrons ici que les découvertes archéologiques liées aux cultes. K. kissas, W.-D. nieMeier (éd.), The Corinthia and the Northeast Peloponnese: Topography and History from Prehistoric Times until the End of Antiquity. Proceedings of the International Conference Organized by the Directorate of Prehistoric and Classical Antiquities, the LZ’ Ephorate of Prehistoric and Classical Antiquities, and the German Archaeological Institute, Athens, held at Loutraki, March 26–29, 2009, Munich, 2013 (Athenaia, 4).