Table des matières
Éditorial, par André Motte et Vinciane Pirenne-Delforge .............................. 7
Études
Vincent CuChe, Le coureur et le guerrier. Anthropologie de la course à pied
et de ses vertus militaires ........................................................................................9
Véronique Dasen, Des langes pour Artémis ? ..........................................................51
Carine Van liefferinge, Les Grecs et le cru. Pratiques alimentaires,
pratiques rituelles et représentations dionysiaques ..................................................75
Josine Blok, The priestess of Athena Nike:
a new reading of IG I3 35 and 36 .......................................................................99
Joshua D. sosin, Endowed Eponymous Festivals on Delos .....................................127
Jenny Wallensten, Dedications to Double Deities:
Syncretism or simply syntax? .............................................................................159
Fiorella la guarDia, Un aition per due feste. Una proposta di lettura
dei Daidala in Pausania IX, 2, 7–3, 8 ............................................................177
Maria staMatoPoulou, The Pasikrata Sanctuary at Demetrias
and the alleged funerary sanctuaries of Thessaly: a re-appraisal ...........................207
Christopher A. faraone, Inscribed Greek Thunderstones as Houseand Body-Amulets in Roman Imperial Times ....................................................257
Anne-Françoise JaCCottet, francesco Massa, Rituels, transmission
et savoirs partagés à Éphèse. Des associations dionysiaques aux
communautés chrétiennes ....................................................................................285
Chronique des activités scientiiques
Epigraphic Bulletin 2011, by Angelos Chaniotis .................................................321
Chronique archéologique ................................................................................379
Table des matières
Revue des Livres .................................................................................................445
1. Comptes rendus et notices bibliographiques
J. kinDt, Rethinking Greek Religion (P. Martzavou) ......................................................... 445
I. Polinskaya, A Local History of Greek Polytheism (S. Paul) .......................................... 448
R. Buxton, Myths & Tragedy (A. Latifses) ....................................................................... 450
R. gagné, Ancestral Fault in Ancient Greece (A. Delli Pizzi) ........................................... 455
F. kiMMel-Clauzet, Morts, tombeau et cultes des poètes grecs (M.-C. Beaulieu) ............... 457
P. isMarD, L’Événement Socrate (A. Delli Pizzi) ................................................................ 460
G. CasaDio, P.a. Johnston (éd.), Mystic Cults in Magna Grecia (I. Battiloro) ............. 462
A. Chaniotis (éd.), Unveiling Emotions (Ph. Borgeaud) .................................................. 466
R. BouChon et al. (éd.), Hymnes de la Grèce antique (R. Gagné) ...................................... 469
s. VerDan, Le sanctuaire d’Apollon Daphnéphoros (M.A. Fowler) .................................... 472
G. ekroth, J. Wallensten (éd.), Bones, Behaviour and Belief (J.-M. Carbon) .............. 480
R. rizzo, Culti e miti della Sicilia antica e protocristiana (N. Cucuzza) .............................. 483
C.E. Barrett, Egyptianizing Figurines from Delos (R. Veymiers) ..................................... 484
B. näf, Testimonia Alt Paphos (V. Pirenne-Delforge) ..................................................... 490
D. BarBu et al. (éd.), Monde clos. Cultures et jardins (A. Motte) ....................................... 491
2. Actes de colloques, ouvrages collectifs et anthologies ..........492
3. Ouvrages reçus à la rédaction .................................497
Revue des Revues, par Stéphanie Paul ..........................................................499
Kernos 27 (2014), p. 379–444.
Chronique archéologique de la religion grecque
(ChronARG)
01. Athènes, Attique, MégAride (Joannis MylonoPoulos)
01.00 – Généralités
– Une vue d’ensemble mise à jour des cultes impériaux de Trajan (Athènes), d’Hadrien
(Athènes, Éleusis), d’Antonin le Pieux (Athènes) et de Marc Aurèle (Athènes) qui incorpore
des informations épigraphiques ainsi que des témoignages archéologiques tels que statues,
autels et bâtiments. L’étude traite également des fêtes et des prêtres associés au culte de
l’empereur.
f. CaMia, Theoi Sebastoi. Il culto degli imperatori romani in Grecia (provincia Achaia) nel secondo secolo
D.C., Athènes, 2011.
Athènes
01.01 – Généralités – Le navire panathénaïque est identiié, au vu de l’iconographie de la
frise calendaire sur l’église dite « la petite métropole », comme étant une galère archaïque.
De plus, il est suggéré que le fameux modèle en bronze d’un navire provenant de
l’Érechthéion est une représentation du navire panathénaïque. Le modèle en marbre d’un
navire provenant du Céramique et un navire qui igure sur un relief de l’Éleusinion de la
cité peuvent être associés au navire panathénaïque, mais les témoignages iconographiques
sont plus problématiques.
s. WaChsMann, « Panathenaic Ships. The Iconographic Evidence », Hesperia 81 (2012), p. 237–
266.
– Trois sculptures fragmentaires datant de la période romaine impériale ont été mises au
jour pendant la construction de la station de métro Acropole et du Musée de l’Acropole.
Elles comprennent un torse d’Artémis, une tête d’Hygie et une tête d’Athéna. Les statues
ont été trouvées dans une utilisation secondaire et pourraient avoir appartenu à l’origine à
l’inventaire des petits sanctuaires voisins.
C. VlassoPoulou, « Τρία ιδεαλιστικά γλυπτά από το οικόπεδο Μακρυγιάννη στο Μουσείο
Ακρόπολης », in a. DeliVorrias et al. (éd.), Έπαινος Luigi Beschi, Athènes, 2011, p. 25–35.
– Un relief votif dans le Musée de l’Acropole (no 126) a été découvert dans un dépôt datant de l’époque chrétienne précoce. Il pourrait provenir de l’Asclépiéion voisin. Il montre
Asclépios dans une structure dotée de colonnes ioniques ressemblant à un temple. Selon
une analyse stylistique, le relief peut être daté d’environ 320 av. J.-C. L’étude suggère que
la igure d’Asclépios relète la statue de culte de l’Asclépiéion.
Ι. TrianTi, « Aνάγλυφο Ασκληπιού από το οικόπεδο Μακρυγιάννη », ibid., p. 381–396.
380
Chronique archéologique de la religion grecque
– Des témoignages archéologiques semblent suggérer qu’Harmodios et Aristogiton étaient
principalement honorés pendant les Panathénées plutôt que les Épitaphia.
J.l. shear, « The Tyrannicides, their Cult and the Panathenaia: A Note », JHS 132 (2012),
p. 107–119.
– Musée Kanellopoulos – Première publication de plusieurs igurines avec de l’imagerie
divine et de reliefs votifs : un petit fragment d’un relief votif (dernière moitié du iVe s. av.
J.-C.) dépeignant Déméter assise sur une ciste mystique ; deux petites igurines en marbre
représentant Artémis qui peuvent être datées respectivement de l’ère romaine impériale
précoce et de la in du iVe s. ; un fragment d’un petit cerf qui aurait pu être associé à une
igurine d’Artémis (du ier/iie s. ap. J.-C.) ; des fragments appartenant à neuf différentes
statuettes d’Aphrodite qui peuvent être datés entre le ier s. av. J.-C. et le iie s. ap. J.-C. ; une
petite tête hellénistique tardive appartenant à une statuette qui dépeint soit Aphrodite soit
Artémis ; une petite tête d’Athéna datant de l’époque hellénistique tardive ; deux reliefs
votifs montrant ce qu’on appelle des banquets funéraires (de la in du iVe s. av. J.-C.) ; un
petit pilier hermaïque du type d’Hermès Propylaios (du ier/iie s. ap. J.-C.).
a. zarkaDas, « Άγνωστα γλυπτά από το Μουσείο Παύλου και Αλεξάνδρας Κανελλοπούλου »,
in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος B : Αττική. Α´ και Γ´ Εφορείες
Προϊστορικών και Κλασικών Αρχαιοτήτων, Athènes, 2013, p. 247–278.
– IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Trois reliefs votifs dépeignant ce qu’on
appelle un banquet funéraire ont été publiés pour la première fois. Les reliefs nos Λ 9097
(du iVe/iiie s. av. J.-C.) et Λ 6909 (du iiie s. ap. J.-C.) ont été trouvés dans une utilisation
secondaire, tandis que l’origine du relief Μ 34 (du iie s. ap. J.-C.) est inconnue. Le quatrième
relief votif (no Λ 8055 ; datant des dernières décennies du iVe s. av. J.-C.) montre un groupe
de idèles (probablement une famille, puisque l’un des personnages est manifestement un
enfant) s’approchant depuis la gauche d’une divinité ou d’un groupe de divinités qui n’est
pas préservé.
S. aSiMakopoulou-linTzeri, « Αντιλήψεις για τη ζωή και το θάνατο μέσα από τις μαρτυρίες
των αναθηματικών και επιτύμβιων αναγλύφων: Νέα ευρήματα από την περιοχή των Αθηνών », in
M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α: Αττική. ΚΣΤ´ και Β´ Εφορείες
Προϊστορικών και Κλασικών Αρχαιοτήτων, Athènes, 2013, p. 341–348.
01.02 – Acropole – L’étude d’un fragment de la partie inférieure d’une patte d’un taureau et
son attribution au taureau situé au centre du groupe de fronton, qui est associé habituellement à la façade O de l’ancien temple, mènent à une nouvelle reconstitution de la posture
du taureau et de la composition du fronton.
g.i. DesPinis, « Ein neues Fragment von der Löwen- und Stier-Marmorgiebelgruppe des alten
Athena-Tempels auf der Akropolis », in G. kokkorou-aleVras, W.D. nieMeier (éd.), Neue
Funde archaischer Plastik aus griechischen Heiligtümern und Nekropolen, Athenaia 3, Athènes, 2012,
p. 73–81.
– La base en forme de pilier d’une statue de portrait perdue qui fut fabriquée par
Nikomachos en honneur du diakonos Syéris (IG II2 3464) doit dater du milieu du iVe s. av.
J.-C. La base fut modiiée au iie s. av. J.-C., avec l’ajout d’une nouvelle étiquette de nom
plus grande au monument.
Athènes, Attique, Mégaride
381
C.M. keesling, « Syeris, diakonos of the priestess Lysimache on the Athenian Acropolis »,
Hesperia 81 (2012), p. 467–505.
– Un examen détaillé des igurines votives archaïques faites main qui furent mises au jour
lors des fouilles grecques sur l’Acropole ainsi que des anciennes notes de fouilles révèlent
que la plupart des objets proviennent soit d’un dépôt au NE des Propylées (116 objets) soit
du temenos d’Athéna Nikè (210 objets trouvés à l’intérieur de la base de la statue de culte et
dans la zone de l’autel orthogonal).
V.D. georgaka, « Αττικά χειροποίητα ειδώλια αρχαϊκών χρόνων από την Ακρόπολη των Αθηνών.
Η θέση ευρέσεώς τους », ΑΕphem (2013), p. 29–41.
– Un bref aperçu du développement architectural et cultuel du sanctuaire d’Athéna Nikè.
e. leMPiDaki, « Η λατρεία της Αθηνάς Νίκης στην Ακρόπολη των Αθηνών. Από την Αθηνά την
Νίκη στη Νίκη Άπτερο » in e.P. siouMPara, k. PsarouDakis (éd.), Θεμέλιον. 24 μελέτες για τον
Δάσκαλο Πέτρο Θέμελη από τους μαθητές και τους συνεργάτες του, Athènes, 2013, p. 367–393.
– Pente Sud – Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – En 2010, le monument
chorégique de Nikias a été exploré. Le plan du monument a été conirmé et une petite
partie du système de tuyaux fait de pièces en terre cuite en forme d’un Π inversé a été
dégagée. Les restes paraissent être postérieurs au système de conduites d’eau archaïque
tardive d’Athènes.
e. kasaPoglou, « Νεότερα ανασκαφικά δεδομένα από δύο μνημεία της Νότιας Κλιτύος της
Ακρόπολης: Χαλκουργεία και χορηγικό μνημείο του Νικία », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.),
Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 50–54.
01.03 – Agora – Stoa de Zeus Eleuthérios – Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques
– Lors de fouilles de sauvetage, des tronçons des murs de fondation O et N du bâtiment
ont été mis au jour. Au niveau de la fondation, le bâtiment devait faire 45,50 m de long. De
plus, les vestiges de structures antérieures (les bâtiments N et S connus des fouilles dans
l’Agora menées par l’École américaine d’études classiques à Athènes) ont été dégagés dans
la proximité immédiate de la stoa. Ils peuvent être probablement associés au thesmothetéion
archaïque tardif/classique précoce.
k. TSogka, « Νέα στοιχεία από τη σωστική ανασκαφική έρευνα της Α´ Εφορείας στην Αρχαία
Αγορά της Αθήνας: Το δυτικό τμήμα », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές.
Τόμος Α, supra, 01.01, p. 114–123.
– Autel des Douze Dieux – Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Des fouilles
de sauvetage ont révélé l’angle SE du péribole de l’autel, des tronçons du péribole E et O
et une grande partie de la zone dallée. Dans le secteur NO du péribole, où le dallage fut
détruit, trois fragments de l’autel archaïque ont été découverts, dont l’un relie un morceau
(no A1199) qui fut trouvé par l’École américaine d’études classiques à Athènes en 1934.
n. saraga, « Νέα στοιχεία από τη σωστική ανασκαφική έρευνα της Α´ Εφορείας στην Αρχαία
Αγορά της Αθήνας », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra,
01.01, p. 137–144.
382
Chronique archéologique de la religion grecque
– Vingt sculptures fragmentaires en marbre sont associées aux images hellénistiques
d’Aphrodite et fonctionnaient dans un contexte domestique ou comme dédicaces. L’identiication par E. Harrison d’un spécimen plus grand que nature (au Musée de l’Agora,
no S 378 [2]) datant du premier quart du iie s. av. J.-C. à la statue de culte d’Aphrodite
Hègemonè tou dèmou peut être conirmée. L’année 180/79 av. J.-C. est proposée comme la
date de création de l’image.
a. STewarT, « Hellenistic Free-standing Sculpture from the Athenian Agora, Part 1:
Aphrodite », Hesperia 81 (2012), p. 267–342.
– Deux têtes fragmentaires, un morceau de draperie et une pièce de la partie droite supérieure d’un torse avec le bras droit tenu ont été associés à un groupe cultuel hellénistique
plus grand que nature (du milieu du iie s. av. J.-C.) qui représentait Déméter et Korè. Les
fragments sont attribués à la famille de Polykles provenant de Thorikos.
a. STewarT, « Hellenistic Free-standing Sculpture from the Athenian Agora, Part 2: Demeter,
Kore, and the Polykles Family », Hesperia 81 (2012), p. 655–689.
– Seize fragments de statuettes en poros et de petits reliefs peuvent être facilement identiiés comme étant des pièces d’essai, des maquettes ou d’autres exercices de sculpteurs ; ils
datent d’entre le iVe s. av. J.-C. et le iie s. ap. J.-C. Parmi eux, un relief archaïsant d’Hermès
Kriophore (no 4), une statuette peut-être d’un satyre (no 5), une statuette de Dionysos
s’appuyant contre un trépied (no 7), une statuette d’Aphrodite s’appuyant contre un pilier
(no 10), le visage d’un jeune satyre taillé en relief (no 12), un relief comportant deux hommes
levant une statue (no 14) et un disque décoré avec un relief d’une divinité féminine assise
et Poséidon (no 15).
a. STewarT, « Sculptors’ Sketches, Trial Pieces, Figure Studies, and Models in Poros Limestone
from the Athenian Agora », Hesperia 82 (2013), p. 615–650.
– Le type statuaire d’Athéna Ince est identiié comme faisant partie d’un groupe cultuel,
peut-être le groupe d’Athéna et d’Héphaïstos de l’Héphaïstion.
a. DeliVorrias, « Ο αγαλματικός τύπος της Αθηνάς Ince και τα ερμηνευτικά του αδιέξοδα », in
a. DeliVorrias et al. (éd.), supra, 01.01, p. 69–86.
– Bien qu’elle soit essentiellement de nature épigraphique, l’étude de monuments dédicatoires de l’Agora athénienne présente des relations inestimables entre des inscriptions et
les formes des objets sur lesquels ces textes furent inscrits : bases (de statue), autels, piliers,
stèles, tablettes, plaques, cuvettes et tables cultuelles. Les matériaux sont organisés par
ordre alphabétique selon la divinité à qui l’objet fut dédié.
D.J. geagan, Inscriptions: The dedicatory monuments, Princeton, 2011 (The Athenian Agora, XVIII).
– Septante dépôts dits « saucer pyres » mis au jour dans les zones résidentielles et industrielles bordant l’Agora athénienne sont interprétés comme les restes de rituels accomplis
dans le lieu de travail pour protéger les artisants et leurs enterprises. Quand ils furent trouvés
pour la première fois dans les années 1930, on les interpréta comme des incinérations de
nourrissons. Une analyse zooarchéologique récente des ossements a cependant révélé que
les restes appartenaient à des moutons et à des chèvres, et que les dépôts furent sacriiciels
Athènes, Attique, Mégaride
383
plutôt que funéraires. Chaque pyre se compose d’une fosse peu profonde (dont le fond
est parfois marqué par de la forte combustion), avec un dépôt votif de poteries et de
fragments d’os brûlés, de cendres et de charbon. La plupart des vases sont en miniature,
quoiqu’il y ait quelques exemples plus grands.
S.i. roTroff, Industrial Religion. The Saucer Pyres of the Athenian Agora, Princeton, 2013 (Hesperia,
suppl. 47).
– Selon une nouvelle analyse du décret de 421/20 av. J.-C. qui réglementait les Héphaïstia
(IG I3 82), la liste de dépenses liées au travail à l’intérieur du temple d’Héphaïstos datant
de la même époque (IG I3 472) et les marques de maçons sur le plafond à caissons, il est
suggéré que le temple fut achevé à l’origine vers 460 av. J.-C. Dans le dernier quart du Ve s.,
le chantier n’a subi que des travaux de restauration.
g. Vallarino, « Le epigrai dello Hephaisteion e il culto di Efesto ad Atene », in g. BeVilaCqua,
s. CaMPanelli (éd.), Ἀρετῆς ἕνεκεν καί σοφίας. Un omaggio a Paola Lombardi, Rome, 2012, p. 61–74.
– Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – De nouvelles fouilles aux alentours de
la stoa de Zeus Eleuthèrios suggèrent que la fameuse base par Bryaxis (Musée national
no 1733), qui porte une dédicace privée par Démaïnetos et ses ils Démeas et Démosthène
du dème de Païania, doit avoir été à l’origine située à côté de l’angle NO de la stoa.
k. TSogka, « Νέα στοιχεία από τη σωστική ανασκαφική έρευνα της Α´ Εφορείας στην Αρχαία
Αγορά της Αθήνας: Το δυτικό τμήμα », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές.
Τόμος Α, supra, 01.01, p. 124–126.
01.04 – Ano Petralona – Nos 75–77 de la rue Troon – IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques
et classiques – En 2011, un bothros de 4,5 m de profondeur a été creusé. Il a livré des vases
fragmentaires et intacts sous forme de canthares, de phiales, d’œnochoés, de ce qu’on
appelle des kernoi et de cratères, ainsi que des lampes, des igurines en terre cuites, une
statuette féminine, un miroir en bronze et une boucle d’oreille en bronze. L’une des plus
remarquables trouvailles est un canthare inscrit sur son bord avec l’inscription αρΙστ(εΙ
κα)λλΙστεΙ. Le dépôt est vraisemblablement associé à un petit sanctuaire voisin.
M. konTopanagou, a. STaMoudi, « Ο αρχαιολογικός χαρακτήρας των Άνω Πετραλώνων κατά
τους Κλασικούς και Πρώιμους Ελληνιστικούς χρόνους », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.),
Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 316 f.
01.05 – Céramique – Sanctuaire d’Aristè-Kallistè – no 22 de la rue Salaminos et Granikou
– IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Un péribole hellénistique a été associé
au sanctuaire d’Aristè-Kallistè, où des prêtres et des prêtresses furent enterrés. Toutes les
tombes étaient des fosses couvertes de tuiles, sauf une qui était une tombe à ciste.
e.s. Banou, « Οι ανασκαφές της γ´ επκα κατά την τελευταία πενταετία », in M. Toli,
s. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 288.
– no 10 de la rue Makri – IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Le terrain a livré
des traces d’occupation domestique à partir de la période géometrique. Les trouvailles
romaines révèlent cependant que, à cette époque, le site avait acquis un caractère religieux :
Chronique archéologique de la religion grecque
384
des igurines en terre cuite, une statuette d’Aphrodite, des vases miniatures et la igure de
Cybèle à l’intérieur d’un naïskos.
Ibid., p. 293.
01.06 – Colline des Nymphes – Ire Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – En 2000,
des fouilles du petit sanctuaire des Nymphes — déjà connu grâce à une inscription du Ve s.
inscrite sur la roche naturelle — ont été entreprises. On pouvait probablement accéder au
sanctuaire par le versant O de la colline. Le sanctuaire n’avait pas de mur de péribole. Un
dépôt a été découvert au SO de l’inscription ; il contenait à peu près 800 petites igurines
à visage d’oiseau faites main. Des fragments appartenant à 600 autres igurines similaires
ont été ramassés dans le voisinage immédiat du dépôt. Les trouvailles peuvent être datées
du Vie s. av. J.-C. Trois tailles dans la roche au N de l’inscription ont été découvertes ; dans
l’antiquité elles soutenaient vraisemblablement une forme de stèle. Une dépression juste
devant aurait pu contenir un petit autel. L’une des dépressions naturelles dans cette zone
du sanctuaire a livré un autre dépôt, qui contenait 350 fragments de igurines en terre cuite
(appartenant probablement à 150 spécimens différents), des fragments de pinakes en terre
cuite, des tuiles, de la céramique (des fragments de skyphoi, de kylikes, d’œnochoés, de petits
lécythes, d’assiettes, de lekanides, d’amphores et de pots à cuisiner) et des ossements d’animaux. La plupart des trouvailles remontent au Vie s. av. J.-C. À une distance approximative
de 1,5 m du SO du deuxième dépôt, une inscription fragmentaire est gravée sur la roche
(koneiδon), qui pourrait associer le sanctuaire au genos attique des Konéidai.
M. Dourou, « Το ιερό των Νυμφών στον ομώνυμο λόφο. Στοιχεία από τις νεότερες έρευνες », in
M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 213–229.
01.07 – Environs de la rivière Ilissos – On doit se ranger à la datation plus récente
de la construction du petit temple (environ 430–420 av. J.-C.). Le temple ne peut pas
être identiié au Métrôon d’Agrai ou au temple de Déméter, où se déroulaient les Petits
Mystères éleusiniens.
i. levenTi, « Ο ιωνικός ναός στον Ιλισό και η ζωφόρος του εννέα χρόνια μετά », in a. DeliVorrias
et al. (éd.), supra, 01.01, p. 213–222.
– Le Pythion à côte de l’Ilissos doit être plus concrètement localisé dans la zone au S de
la roche naturelle au SO de l’Olympiéion (où les fondations du bâtiment du Vie s. ont été
dégagées). Au xixe s., trois maisons qui appartenaient à D. Agapiou, à C. Karditsis, et à
P. Demetriou et qui n’existent plus marquaient les frontières S du sanctuaire.
a.p. MaTThaiou, « Το Πύθιον παρά τον Ιλισσόν », in a. DeliVorrias et al. (éd.), supra, 01.01,
p. 259–271.
01.08 – Plaka – En 2004, un fragment inscrit (no Π 1666) d’un monument chorégique
datant du milieu du iVe s. a été trouvé au no 20 de la rue Tripodon. Il appartenait au niveau supérieur d’une base à trois gradins, qui soutenait un trépied. Le monument fut érigé
pour fêter la victoire de Déinippos, ils de Sostrate, dans le chœur d’enfants aux Grandes
Dionysies.
e.P. siouMPara, « Νέο χορηγικό μνημείο από την οδό Τριπόδων στην Αθήνα », in
e.P. siouMPara, k. PsarouDakis (éd.), supra, 01.02, p. 261–279.
Athènes, Attique, Mégaride
385
01.09 – Portes itoniennes – Sanctuaire d’Apollon Pythios – no 3 de la rue Iossif Rogon –
IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Un morceau inscrit de l’autel archaïque
dédié à Apollon par Pisistrate le Jeune a été trouvé dans une utilisation secondaire dans
une structure bâtie probablement dans la dernière moitié du iVe s. av. J.-C. Le fragment a
été transféré au Musée épigraphique.
e.s. Banou, « Οι ανασκαφές της Γ´ ΕΠΚΑ κατά την τελευταία πενταετία », in M. Toli,
s. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 293.
Attique
01.10 – Acharnai – IIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – En 2007, le théâtre
antique a été découvert et dégagé en partie, à savoir une kerkide entière et des parties
d’autres ainsi qu’une partie d’orchestre.
i. TSirigoTou-drakoTou, « Ειδήσεις για την Αττική από τις πρόσφατες ανασκαφικές έρευνες »,
in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 135.
– Un petit sanctuaire rectangulaire a été mis au jour dans la rue Acharnikè ; les archéologues
l’ont associé au culte de Déméter. Les abondantes trouvailles incluent des igurines en terre
cuite, des lécythes à décor en relief, de la céramique en miniature et bon nombre de vases
dits kernoi.
M. plaTonoS-gioTa, « Οι αρχαιότητες του δήμου των αρχαίων Αχαρνών και η αποκάλυψη
του θεάτρου », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01,
p. 141.
– Le temple d’Athéna Hippia se trouve probablement juste au-dessous de l’église moderne
de la Panagia, à laquelle des grands tambours de colonnes furent incorporés. Une inscription déjà connue depuis les années 1990 se réfère au sanctuaire ; elle a été trouvée réutilisée
dans un balaneum romain situé derrière la petite église byzantine de St. Ioannis. Une deuxième inscription — toujours inédite —, qui mentionne une dédicace à Athéna Hippia par
un certain Pompéius, a également été trouvée réutilisée dans le même balaneum.
Ibid., p. 147 f.
– Lors des fouilles de sauvetage dans un terrain à l’E du théâtre antique et à l’O de la place
centrale de la cité moderne d’Acharnai, un mur plutôt fort a été révélé ; il aurait pu faire
partie des fondations d’un temple (de Dionysos ?).
Ibid., p. 148 f.
01.11 – Halai Araphenidès (Loutsa) – IIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Le
sanctuaire de Dionysos, où les Dionysies rurales se déroulaient le plus vraisemblablement,
pourrait avoir été localisé à une distance de 500 m à l’O du sanctuaire d’Artémis Tauropole,
quelque part près de la rue A. Papandreou (autrefois dite Zachou).
v. Skaraki, M. STaThi, « Ανασκαφικές έρευνες στην Αρτέμιδα Αττικής », in M. Toli,
s. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 242.
386
Chronique archéologique de la religion grecque
– Pour la première fois, les témoignages matériels fournis par des fouilles grecques menées
à la in des années 1950 dans le sanctuaire d’Artémis Tauropole à Halai Araphenidès sont
présentés dans une monographie. L’étude, composée de deux volumes, se concentre
principalement sur les vestiges architecturaux (y compris des tuiles) et la céramique.
Comptant trop fortement et peut-être de façon trop peu critique sur les sources littéraires,
et en combinaison avec les témoignages archéologiques, l’A. reconstitue la vie rituelle du
sanctuaire avec un accent particulier sur des rites de passage.
k. kalogeroPoulos, Το ιερό της Αρτέμιδος Ταυροπόλου στις Αλές Αραφηνίδες (Λούτσα), Athènes,
2013.
01.12 – Ikarion (Dionysos) – Une vue d’ensemble du sanctuaire de Dionysos et du Pythion
dans le dème antique d’Ikarion.
V. georgiaDis (éd.), Ο αρχαίος δήμος Ικαρίας (Ικάριον) και το ιερό του στο σημερινό δήμο Διονύσου
Αττικής, Athènes, 2013.
01.13 – Kathyperthen Pergasé (Kato Kephissia) – IIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Au cours de travaux d’extension de l’avenue Kyme, deux petits sanctuaires ont été
repérés. L’un a été associé au culte de Dionysos, au vu d’une inscription faisant allusion à
un certain Dionysios, qui avait inancé la création d’un bosquet dans le sanctuaire. D’autres
trouvailles comprennent les cornes de taureau en terre cuite et le pied ainsi que deux doigts
appartenant à une statue (de culte ?) plus grande que nature. Le deuxième sanctuaire a
fourni des igurines en terre cuite de divinités assises, des igurines de colombe, le torse
d’une petite igure féminine en marbre et le bras d’une statue féminine en marbre. Le sanctuaire a été associé au culte d’Aphrodite.
M. plaTonoS-gioTa, « Οι αρχαιότητες του δήμου των αρχαίων Αχαρνών και η αποκάλυψη
του θεάτρου », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01,
p. 145 f.
01.14 – Keratsini – Plusieurs igurines en terre cuite dépeignant des femmes debout et
assises, des fragments de « poupées », une ille assise, deux igures d’Hermès (dont l’une
tient le kerykéion), un gardien de troupeau, au moins trois igurines de silène, un criophore
et des igurines d’animaux, tels que cochons et oiseaux, ont été découverts dans une grotte
consacrée aux Nymphes dans la région de Schisto. Les igurines coroplathiques sont de
production athénienne locale et la plupart d’entre elles datent de la période classique. En
plus des terres cuites, des tessons de vases en verre, beaucoup d’anneaux en fer, un anneau
en or, des perles à œil et un pendentif en forme de masque ont été mis au jour. Enin,
trente-huit fusaïoles et de nombreux fragments de vases (des loutrophores, des lebètes
gamikoi, des épinetra, des pyxides, des lekanides et de diverses formes de vases en miniature)
complètent les objets provenant de la grotte. Il est interéssant de mentionner que des
krateriskoi igurent aussi parmi les formes de céramique trouvées ; cette forme est souvent
associé aux cultes d’Artémis, mais on la rencontre aussi dans les grottes de Pan à Éleusis
et des Nymphes à Vari.
M.g. SpaThi, « The Cave of the Nymphs at Keratsini, Attica: A New Location for the
Popular Female Cult of the Classical Period and Some Intriguing Finds », in e.P. siouMPara,
k. PsarouDakis (éd.), supra, 01.02, p. 395–415.
Athènes, Attique, Mégaride
387
01.15 – Marathon – Vranas, environs d’Arnós – IIe Éphorie des antiquités préhistoriques
et classiques – Les restes d’un grand édiice public du Ve s. av. J.-C. ont été dégagés. Si
cette structure est un temple, elle pourrait être identiiée comme un des trois temples
mentionnés dans les sources littéraires ; ces temples ont été dédiés respectivement à
Héraklès, à Dionysos, et à Athéna.
i. TSirigoTou-drakoTou, « Ειδήσεις για την Αττική από τις πρόσφατες ανασκαφικές έρευνες », in
M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 127.
01.16 – Mont Hymette – Proitis Ilias – Fondée sur une analyse architecturale des vestiges subsistants et sur la topographie du site, une nouvelle reconstruction du sanctuaire
d’Apollon Proopsios est proposée. Le sanctuaire comprenait probablement un temple
tétrastyle prostyle, un autel rectangulaire, une stoa à une nef située derrière l’autel et, peutêtre, une porte au SO du temple.
n. PaPagiannakos, « Νεότερη θεώρηση του ιερού του Απόλλωνος Προοψίου στον Προφήτη
Ηλία Υμηττού », in Πρακτικά ΙΔ´ Επιστημονική Συνάντησης ΝΑ Αττικής, Kalyvia, 2013, p. 513–
520.
01.17 – Néo Phaléro – Xenokratéia fonda probablement le sanctuaire de Képhisos peu
après l’invasion de l’Attique par des Spartiates en 413 av. J.-C., pendant laquelle elle et son
ils, Xéniadès, ont été forcés de quitter leur dème de Cholléidai et de déménager vers la
cité.
e. vouTiraS, « Φροντίσματα: Το ανάγλυφο της Ξενοκράτειας και το ιερό του Κηφισκού στο Νέο
Φάληρο », in a. DeliVorrias et al. (éd.), supra, 01.01, p. 49–58.
01.18 – Pirée – no 7 de l’avenue Peiraios – XXVIe Éphorie des antiquités préhistoriques et
classiques – Des restes d’un petit sanctuaire ont été trouvés. Deux phases datant de la in du
Vie s. et du début du Ve s. ont été discernées.
e. ligouri-Tolia, « Ο αρχαίος Πειραιάς και το μουσείο του », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.),
Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 22.
– Kastélla – Une grotte entre les ports de Mounychie et de Zéa dédiée au héros Séragga
et connue dans les sources littéraires comme le Séraggéion fut déjà repérée et mise au jour
à la in du xixe s. Une baignoire circulaire occupait le centre de la grotte ; une mosaïque
découverte dans la grotte est maintenant considérée comme perdue.
Ibid., p. 26.
– no 161 de l’avenue Peiraios – XXVIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Des
vestiges d’un grand bâtiment ne sont préservés qu’au niveau de la fondation. L’édiice se
compose d’une cour dotée de chambres et de portiques le long de ses côtés N, S et O. Au
vu de l’anse d’un canthare portant un grafito qui identiie le vase comme étant une offrande
à Dionysos (s’il s’agit d’un datif) ou comme étant la propriété de ce dieu (s’il s’agit d’un
génitif), les archéologues associent la structure — malgré sa forme peu commune — à un
culte de Dionysos.
g. syroPoulos, « Ανασκάπτοντας στην Οδό Πειραιώς », in M. Toli, S. oikonoMou (éd.),
Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 63.
Chronique archéologique de la religion grecque
388
01.19 – Rhamnonte – La tête archaïque en argile d’une igure féminine trouvée vers 1980
dans le remplissage d’une citerne dans le sanctuaire de Némésis a été identiiée comme
faisant partie d’un sphinx, et probablement un acrotère du petit temple. Grâce à une
nouvelle reconstruction qui prend en compte d’autres fragments en argile provenant du
remplissage, la tête est interprétée comme appartenant à une igurine à caractère religieux
(une offrande votive ou une image de culte), faite au tour de pottier et mesurant 70 cm de
haut.
a. MouSTaka, « Σπαράγματα πήλινου αρχαϊκού αγαλματίου από τον Ραμνούντα », in
a. DeliVorrias et al. (éd.), supra, 01.01, p. 273–282.
– L’inscription gravée sur l’architrave du temple classique de Némésis dans le premier
siècle ap. J.-C. témoigne de la dédicace du monument à Livie déiiée. Il demeure incertain
si la redédicace du temple fut une initiative impériale ou locale, mais la conception de Livie
comme étant une vengeresse correspondrait mieux au début du règne de Claudius. En
comparaison avec d’autres exemples où le culte d’un membre de la famille impériale fut
introduit dans un temple préexistant en tant que synnaos ou synthronos, à Rhamnonte, Livie
fut probablement entièrement assimilée à Némésis.
e.J. STafford, « The People to the Goddess Livia: Attic Nemesis and the Roman Imperial
Cult », Kernos 26 (2013), p. 205–238.
01.20 – Salamine – Université d’Ioannina – La grotte d’Euripide au-dessus de la baie Péristéria
fait 47 m de longeur et a subi au moins six différentes périodes d’utilisation, s’étendant du
Néolithique à l’ère romaine impériale. Elle fut convertie en lieu de culte du poète dramatique
Euripide à la période hellénistique et devint une attraction majeure à l’époque romaine.
– Un petit sanctuaire hellénistique dédié à Dionysos a été repéré près de la grotte d’Euripide
et mis au jour. Il comprend un naïskos, une aire dotée de bancs bâtis et une cuvette alimentée
en eau par une fontaine voisine.
g.g. lolos, « Νεώτερα πορίσματα από την εξέλιξη της πανεπιστημιακής ανασκαφής Σαλαμίνος »,
in M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 81 f.
– Pyrgiakioni – Au Ve s. av. J.-C., un temenos fut bâti directement adjacent à un tumulus/
cénotaphe mycénien. L’archéologue suggère que le tumulus et le temenos classique, qui fut
construit avec une fontaine, constituaient un seul complexe dédié au culte d’un héros
homérique important (Ajax ?). Un secteur central du temenos est occupé par une grande
exèdre formée de calcaire naturel (mesurant approx. 36 × 20 m) ; elle divise le sanctuaire en
deux parties : supérieure (N) et inférieure (S). La partie supérieure est déinie par un mur
péribole en forme de Γ entourant une structure en forme de Π qui s’ouvre vers le S. Les
deux parties du temenos communiquent entre elles au moyen d’un escalier ouvert. Dans la
partie inférieure, une structure rectangulaire à deux pièces de tailles inégales a été dégagée
à côté de l’exèdre de calcaire. La pièce plus petite était pourvue de murs couverts de plâtre.
Le complexe semble avoir été détruit et abandonné dans la première moitié du iiie s. av.
J.-C.
Ibid., p. 87–89.
Péloponnèse
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01.21 – Voula – les rues Marnis et Kerkyras – XXVIe Éphorie des antiquités préhistoriques et
classiques – Une petite basilique à une nef fut érigée au Ve ou Vie s. ap. J.-C. sur les vestiges
d’un édiice rectangulaire plus ancien [un petite temple/sanctuaire ?] qui remonte au Ve/
iVe s. av. J.-C.
g. kouragios, « Ανασκαφική έρευνα τελευταίων ετών στους δήμους Βούλας – Βουλιαγμένης », in
M. Toli, S. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 71.
01.22 – Vouliagmeni – Sanctuaire d’Apollon Zostèr – XXVIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Une cuvette plutôt grande (12,5 × 3 × 3 m), qui appartenait au sanctuaire et se trouvait approximativement 20 m au N du temple, a été nettoyée et étudiée. Elle
avait été de nouveau enterrée suite à son déterrage en 1960.
Ibid., p. 77.
Mégaride
01.23 – Mégare – IIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques – Des fouilles de sauvetage ont mis au jour des parties de chambres souterraines dites « grottes mégariennes », qui
furent taillées dans la roche ; elles étaient dotées d’un pilier monolithique pour soutenir le
plafond, d’escaliers de pierre et de sols soigneusement faits. Les « grottes » ont été associées
aux cultes dits « chthoniens ».
e.s. Banou, « Οι ανασκαφές της Γ´ ΕΠΚΑ κατά την τελευταία πενταετία », in M. Toli,
s. oikonoMou (éd.), Αρχαιολογικές Συμβολές. Τόμος Α, supra, 01.01, p. 301.
02. PéloPonnèse (Despina ChaTzivaSilou et Alain DuPlouy)
02.01 – Généralités – Le troisième volume de la série Archaiologia est consacré au
Péloponnèse et offre, région par région, un parcours global et synthétique de l’époque
néolithique à l’époque romaine, proposant une description des nombreux sites archéologiques.
A. VlaChoPoulos (éd.), Αρχαιολογία. Πελοπόννησος, Athènes, 2012.
Corinthie
02.02 – Direction des antiquités préhistoriques et classiques, XXXVIIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques et Institut archéologique allemand – Il faut savoir gré aux organisateurs
d’avoir publié en un temps relativement restreint les actes du colloque international tenu
en 2009 à Loutraki, sous la forme d’un gros volume de plus de 550 pages dressant le bilan
des recherches en cours sur la Corinthie. Ce sont plus de cinquante contributions, classées
topographiquement en quatre sections, qui font état de la recherche archéologique, du
néolithique à l’Antiquité tardive, menées par les équipes grecques et étrangères à Corinthe
et en Corinthie. Nous ne retiendrons ici que les découvertes archéologiques liées aux cultes.
K. kissas, W.-D. nieMeier (éd.), The Corinthia and the Northeast Peloponnese: Topography and History
from Prehistoric Times until the End of Antiquity. Proceedings of the International Conference
Organized by the Directorate of Prehistoric and Classical Antiquities, the LZ’ Ephorate of
Prehistoric and Classical Antiquities, and the German Archaeological Institute, Athens, held at
Loutraki, March 26–29, 2009, Munich, 2013 (Athenaia, 4).