Pensées interdites: Chroniques de la France bâillonnée
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Dans ce recueil de réflexions brèves et d'aphorismes contruit comme un guide de "punchlines" et d'arguments, il avance sans tergiverser que les dérives du progressisme accélèrent le risque d'effondrement de notre civilisation. Cette politique libertaire promeut un impossible «vivre-ensemble» alors que les méfaits du communautarisme, l'immigration africaine submersive, devenue inassimilable, et l'islamisation diffuse ont déjà dépassé leur point de non-retour.
Face à ce péril civilisationnel, le « Grand Rapatriement » de cette immigration subie est la seule politique efficace à mettre en œuvre pour se libérer du « Grand Remplacement ».
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Pensées interdites - Grégory ROOSE
137
introduction
La France est désormais un simulacre de démocratie dans lequel la liberté d’expression n’est plus encadrée par le préambule de notre Constitution, qui prévoit que tout citoyen peut parler, écrire, imprimer librement, mais par un cadre moral fixé par des lois idéologiques et mémorielles votées par une représentation nationale qui n’en porte plus que le nom.
Dans ce contexte d'interdiction moralisatrice de critiquer, la société française subit pourtant des changements radicaux : dictature des minorités, justice devenue partiale, médias militants, indignation à géométrie variable des responsables politiques, et surtout immigration et islamisation galopantes, insupportablement niées par les gardiens de la doxa. Théorie du genre, grossophobie, islamophobie, « haine » sur internet, homophobie, racisme, sexisme, LGBT(azerty)phobie et même glottophobie (sic), il existe autant d’interdictions moralisatrices d’exprimer une opinion sur des faits de société que de provocations incitant à exercer son sens critique.
Dictature des minorités
Les grands médias semblent se complaire à sur-représenter les exigences de minorités en tout genre et de nombreuses associations qui souvent ne représentent qu'elles-mêmes : végans féministes, collectifs de cisgenres et non-binaires et autres associations de défense des minorités autoproclamées « victime » de quelqu'un. Le traitement médiatique de ces revendicateurs acharnés est un véritable tour de force qui consiste à présenter la réclamation de l'ultra-minorité comme la future norme sociétale contre laquelle il serait rétrograde et sectaire de s’opposer. Ces comportements souvent asociaux sont ainsi présentés comme des revendications légitimes participant à la genèse d'une société plus « inclusive et respectueuse des droits de l'homme » pour paraphraser un verbiage désormais commun.
L’ultra-minorité ainsi médiatisée ringardise la normalité au point de donner à ce mot, normalité, une connotation négative, excluante. Au nom de l’égalitarisme dogmatique, plus rien ne doit être normal, mais tout doit le devenir. Pis, la critique des exigences minoritaires provoque inévitablement des procès en -isme et le risque de bannissement social voire le harcèlement médiatique contre lesquels presque personne n’ose s’élever autrement que timidement, par crainte de subir le même traitement.
Médiacratie, ou la tentation du monopole de l’information
Notre liberté d’expression se désagrège aussi promptement que les moyens dont dispose le citoyen lambda pour diffuser ses idées se développent. Il peut en effet paraître paradoxal d’affirmer que la liberté d’expression des Français est baîllonnée dans un contexte d’explosion des moyens de communication et d’information : l’avènement d’internet, des réseaux sociaux, la démultiplication des chaînes de télévision, de radios et de médias alternatifs rendent assez peu crédible cette thèse. Tout est cependant question de contrôle et de concentration du pouvoir. Le pluralisme de la presse française n’est qu’une apparence. La grande majorité des titres de presse diffusés en France sont la propriété des quelques grands industriels, souvent milliardaires. Cette sur-concentration de la propriété des médias français pose un véritable problème dont l’enjeu est l'indépendance de l’information et, in fine, de la liberté d’expression qui en découle. En effet, si chacun est libre de s’exprimer dans les limites de nombreuses lois au fondement idéologique, l'accès à ces médias de masse est néanmoins restreint aux porte-paroles d'une idéologie conforme à la doxa politico-médiatique.
Heureusement, il reste les réseaux sociaux...
Circonvolutions autour de la censure
Face à ce qu'il convient de nommer « dictature de la pensée », les réseaux sociaux ont le potentiel des livres clandestins qui circulaient « sous le manteau » pendant l'Ancien Régime. Si beaucoup n'y produisent qu'un verbiage stérile en circuit fermé, c'est pourtant un outil de diffusion massive d'idées à contre-courant de la doxa médiatique. C’est pour cette raison que la censure y fait, peu à peu, son apparition.
Le 8 février 2017, Facebook annonçait la signature d’un partenariat avec huit médias français pour lutter contre les « fake news », terme abscons censé désigner les informations induisant volontairement en erreur le citoyen. Ce précédent est dangereux pour la liberté d’expression puisqu’il implique, pour appliquer cette nouvelle norme, l’existence d’une entité chargée de déterminer les informations qui doivent être considérées comme induisant volontairement le lecteur en erreur. La subjectivité d'un opérateur privé servirait donc de fondement à la censure, par substitution au contrôle législatif ?
Dans le même esprit, la loi visant à « lutter contre la haine sur internet » est une sérieuse menace pour la liberté d’expression. Le pouvoir législatif va ainsi utiliser la « haine », un sentiment, comme fondement juridique pour limiter la liberté d'expression. Parallèlement, le pouvoir judiciaire a utilisé la « fraternité », un sentiment, pour tolérer l'aide illégale aux immigrés clandestins et lever ainsi le « délit de solidarité », expression inventée par les associations immigrationnistes pour justifier leur interprétation toute personnelle de la préservation de l’intérêt général.
La France demeure-t-elle un État de droit dans laquelle la critique de l'immigration et de l'islam n'est pas soumise à un nouveau délit de blasphème ? Cette circonvolution inquiétante autour de la censure fait craindre une accélération des atteintes à la liberté d'expression.
La France