François-Joseph FÉTIS, auteur cité dans le Littré
FÉTIS (1784-1871)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme FÉTIS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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La musique mise à la portée de tout le monde : exposé succinct de tout ce qui est nécessaire pour juger de cet art, et pour en parler sans l'avoir étudié | 1830 | 63 citations |
Quelques citations de François-Joseph FÉTIS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 78 citations dans le Littré.
Le téorbe est plus grand que le luth, et a deux têtes, l'une pour les cordes qui se doigtent sur le manche, l'autre pour les grosses cordes qui servent pour les basses et qui se pincent à vide.
Dict. de musique. (téorbe ou théorbe)Il y en avait [des épinettes] d'une espèce particulière, dont le son était fort doux, et qu'on appelait à cause de cela sourdines.
la Musique, II, 16 (sourdine)La septième augmentée ne figure pas dans le tableau [des intervalles], parce que cette altération, se confondant avec l'octave, ne pourrait être employée, puisqu'on devrait la résoudre sur ce dernier intervalle,
Traité de la théorie et de la pratique de l'harmonie, p. 7, note 2 (septième)La valse est originaire d'Allemagne.
Dict. de musique, Valse. (valse)Le violon, destiné à l'exécution des parties aiguës les plus importantes de l'instrumentation.
Manuel du compos. II, 1 (violon)Taille, nom qu'on donnait autrefois en France à la voix de ténor.
Dict. de musique, taille (taille)Le timbre est moelleux ou sec, perçant ou sourd, aigre ou doux ; celui que produit une corde pincée ne ressemble point au timbre de la même corde frottée par un archet ou attaquée par la percussion.
la Musique, I, 7 (timbre [1])Les cordes qui se doigtent sur le manche du téorbe.
Diction. de mus. Téorbe. (doigter [1])Je n'ai pu découvrir ce que signifie le nom de trio qu'on donne à la seconde partie du menuet ; il se pourrait qu'il vînt de ce qu'on supprimait quelquefois un instrument dans cette seconde partie.
la Musique, II, 18 (trio)Il y en a [des ranz] d'historiques dans chaque canton ; mais les musiciens du pays en composent chaque jour.
la Mus. Dict. art. Ranz des vaches. (ranz)Les premières symphonies ne furent d'abord composées que de deux parties de violon, alto et basse.
la Musique, II, 18 (symphonie)L'ouvrage [l'Alleluia de Haendel] ne fit point d'effet, et il fut décidé que cette musique formidable était une perruquerie,
la Musique mise à la portée de tout le monde, 23 (perruquerie)La tonalité alors en usage [à l'époque qui a précédé l'introduction de l'harmonie dissonante dans l'art] était celle du plain-chant ; cette époque s'est prolongée jusqu'à la fin du XVIe siècle.
Traité de la th. et de la pr. de l'harmonie, § 243 (tonalité)Vers le XVe siècle, il paraît qu'on réduisit en France la viole à de plus petites proportions, pour en former le violon tel qu'on le connaît aujourd'hui, et pour borner cet instrument à quatre cordes ; ce qui peut faire croire que cette réforme se fit en France, c'est que le violon est indiqué dans les partitions italiennes de la fin du XVIe siècle sous le nom de petit violon à la française.
la Musique, II, 16 (violon)Dans sa nouveauté, l'opéra-comique, tel qu'il parut aux foires Saint-Laurent et Saint-Germain, n'était que ce qu'on nomme maintenant le vaudeville ; des couplets en faisaient tous les frais.
la Musique, II, 18 (opéra)Berthaud, né à Valenciennes, au commencement du XVIIIe siècle, doit être considéré comme le chef de l'école française du violoncelle.
la Musiq. XVIII (violoncelle)Il est nécessaire de vérifier l'accord général des instruments avant d'entrer à l'orchestre.
Manuel des compositeurs, III, 5 (orchestre)Les violons, violes et basses (comprenant les violoncelles et contre-basses) sont restés et resteront toujours le fondement des orchestres.
la Musiq. XVIII (violon)Le fameux septuor du Roi Théodore [opéra de Paisiello] fut un pas immense dans l'art de jeter de l'intérêt sur les scènes lyriques à personnages nombreux.
la Musique, XI, 18 (septuor)Elles [les parties de trompettes dans quelques ouvrages de Haendel] font présumer qu'il y eut en Angleterre, dans ce temps-là, quelque trompettiste doué d'un talent extraordinaire.
la Musique, XVIII (trompettiste)