Pol 1201 Pensee Politique Classique

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Université du Québec à Montréal

Département de Science Politique


Automne 2024

POL 1201
PENSEE POLITIQUE CLASSIQUE
Mardi de 9h30 à 12h30

Professeur : Paul May


Bureau : R-3210
Courriel : may.paul@uqam.ca
Heures de bureau : sur rendez-vous

DESCRIPTIF DU COURS

Les grandes questions de la pensée politique (notamment les relations entre politiques et éthiques
ainsi que les rapports entre, d’une part, l’État, et, d’autre part, la société́ , la religion, la famille, les
classes sociales, l’individu, les femmes et les autres États) analysées à travers la lecture critique
des auteurs classiques depuis l’Antiquité́ jusqu’au XVIe siècle. Permanence, pertinence actuelle
et discontinuités de la réflexion politique. Les auteurs, situés dans leur contexte historique,
comprendront notamment Platon, Aristote, Cicéron, Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin et
Machiavel.

Ce cours propose donc une étude attentive des textes considérés comme les plus fondamentaux, et
les plus abondamment discutés dans l’histoire des idées politiques. Lors de chaque séance, un bref
rappel du contexte sociohistorique sera effectué afin de mettre en perspective la problématique
originale posée par les auteurs au programme. En plus des lectures à effectuer pour chaque séance,
notre exploration de le pensée politique classique s’appuiera sur d’autres types de sources
présentées en classe, comme des documents iconographiques, des essais, des œuvres littéraires, ou
encore des articles de presse faisant le lien entre les textes étudiés et des débats plus actuels. Sur
ce dernier point, il est à noter que les connaissances théoriques acquises lors de ce cours fourniront
aux étudiants des outils précieux pour éclairer de nombreux enjeux contemporains comme par
exemple les débats sur l’évolution des régimes démocratiques, sur le système éducatif, sur les
inégalités économiques, ou encore sur la place de la religion dans la société. L’approche
pédagogique employée ici a pour but de souligner la pertinence de la pensée classique pour
appréhender les questions politiques d’une manière générale.

OBJECTIFS DU COURS

▪ Savoir expliquer les apports principaux des auteurs étudiés dans la compréhension des
problèmes politiques auxquels ils sont confrontés.

1
▪ Démontrer la connaissance minimale du contexte sociohistorique dans lequel se situe la
pensée des auteurs : guerre du Péloponnèse, chute de la République romaine, avènement
du christianisme, Renaissance, etc.
▪ Comprendre les grandes lignes d’opposition théoriques entre les différentes auteurs (Platon
et Aristote, Érasme et Machiavel par exemple).
▪ Acquérir la maîtrise du vocabulaire et des concepts clés de ce champ d’étude : constitution,
régimes politiques, théorie des formes, anacyclose, stoïcisme, etc.
▪ Cerner la manière dont la pensée politique moderne à partir du XVIème siècle, s’érige en
opposition avec la pensée classique, tout en reprenant certains de ces concepts.

ORGANISATION

Une plateforme pédagogique « moodle » a été créée afin d’accompagner les étudiants dans ce
cours. Les textes à lire pour chaque séance y sont accessibles et classés selon l’ordre du plan de
cours : www.moodle.uqam.ca . Il n’y a donc aucun achat à effectuer pour ce cours (livre, recueil
de textes à récupérer à la COOP, etc.).

ÉVALUATION

Examen de mi session 15 octobre 2024 30%


Examen de fin de session 10 décembre 2024 30%
Travail à la maison À remettre au plus tard le 16 décembre 2024 40%

L’évaluation des étudiants s’effectuera selon les modalités suivantes :

▪ Un examen de mi session. Cet examen couvrira le contenu de la première partie du


semestre, à savoir les séances 2 à 6, et comptera pour 30% de la note finale.

▪ Un examen de fin de session. Cet examen couvrira le contenu de la seconde partie du


semestre, et comptera pour 30% de la note finale.

Ces deux examens, d’une durée de trois heures chacun, s’effectuent à livres fermés, en classe. Ils
sont composés de deux parties. La première consiste en une série de 20 questions courtes, portant
sur des concepts et des définitions étudiés au cours du semestre, auxquels il faudra apporter des
réponses d’une longueur comprise entre 2 à 6 lignes environ. Cette partie de l’examen a pour but
de vérifier que les notions de bases ont été assimilées. Exemples de questions courtes : qu’est-ce
l’anacyclose ? Aristote est-il en accord avec la théorie des formes de Platon ? Expliquez
brièvement le concept de virtù chez Machiavel. La seconde partie de l’examen consiste en un essai
de trois pages (interligne simple, au format des cahiers d’examen de l’UQAM) sur une question à
développement. Cette partie de l’examen a pour but de vérifier que l’étudiant est capable de
développer une réflexion à partir des auteurs étudiés en classe. Trois sujets au choix sont proposés.
Exemples de question à développement : Expliquez en quoi le contexte politique des Ier et du IIe
siècle après J.C. favorise l’émergence du stoïcisme. En quoi peut-on dire qu’Augustin d’Hippone
est un auteur platonicien ? Qu’est-ce que Machiavel reproche aux auteurs chrétiens et aux
humanistes ?

2
▪ Un travail final, effectué à la maison, représentera 40% de la note finale, et devra être remis
sur la plateforme moodle prévue à cet effet (format Word ou pdf). D’une longueur de 10
pages (interligne 1,5 police Times New Roman 12), ce travail sera l’occasion de développer
une réflexion personnelle sur un sujet d’intérêt. Ainsi, il comportera des références à la
littérature discutée en classe, mais s’appuiera également sur d’autres informations glanées
au cours de recherches personnelles. Les étudiants seront notés sur leur capacité d’analyse,
d’argumentation, et sur leur aptitude à défendre un point de vue argumenté sur une question
donnée. Il convient de choisir un sujet parmi les suivants :
o Sujet 1 : Platon et Aristote défendent des positions divergentes sur la démocratie.
Retracez leur désaccord sur ce sujet et expliquez, selon vous, laquelle des deux
positions vous semble la plus pertinente. Étayez vos propos en utilisant des exemples
contemporains de votre choix.
o Sujet 2 : Platon supprime tout lien privé (propriété, famille) chez les gardiens, au nom
de l’unité de la cité. Aristote, au contraire, considère la famille et la propriété privée
comme des piliers de la vie en société. Expliquez l’intérêt de ces deux approches et
tranchez en faveur de l’une ou de l’autre en vous appuyant sur des exemples historiques
ou sociologiques de votre choix.
o Sujet 3 : Polybe et Cicéron établissent un plaidoyer en faveur des institutions politiques
romaines. Expliquez avec précision ce qui constitue, selon eux, la supériorité du régime
républicain romain.
o Sujet 4 : Philosophie de l’éthique personnelle, le stoïcisme a eu une influence
considérable dans l’histoire des idées politiques. Expliquez les grandes lignes du
stoïcisme antique, puis donnez des exemples de votre choix de penseurs ou de leaders
politiques (contemporains ou non) s’étant réclamé du stoïcisme dans leur action
politique.
o Sujet 5 : Thomas d’Aquin et Abu Nasr Al-Fârâbï défendent tous deux l’université de la
loi naturelle. Montrez de quelle manière ils puisent dans la pensée grecque pour étayer
leur démonstration.
o Sujet 6 : Dans Le Prince et les Discours sur la première décade de Tite-Live, Machiavel
défend des arguments qui semblent parfois opposés. Détaillez les similitudes et les
différences entre les deux ouvrages et expliquez si, selon vous, ceux-ci sont
compatibles.

PLAN DU COURS

Séance 1. Introduction (3 septembre)


Cette séance introductive consiste en une présentation générale du cours POL 1201. Seront
détaillés les objectifs généraux de cet enseignement, les modalités d’évaluations des étudiants,
ainsi que les principales thématiques abordées au cours du semestre. Une autre section de la séance
sera consacrée à expliciter ce que la pensée politique classique recouvre, et en quoi elle se
démarque de la pensée politique moderne qui émerge à partir du XVIe siècle. Nous soulignerons

3
également l’intérêt de l’étude des auteurs gréco-romains pour appréhender les concepts politiques
que nous utilisons aujourd’hui (État, constitution, démocratie, etc.) mais également pour étudier
sous un angle différent les problématiques politiques de monde contemporain.

Séance 2. La Grèce à l’époque classique : naissance de la philosophie politique (10


septembre)
Ce que l’on nomme aujourd’hui la « Grèce antique » n’apparait pas comme un ensemble politique
unifié. L’expression désigne plutôt un ensemble de cités indépendantes, souvent rivales, mais unies
par une langue, une culture et une religion communes. Après avoir effectué une présentation du
contexte historique de l’époque, cette seconde séance du cours POL 1201 analysera le concept de
cité, forme politique qui émerge au VIIIe siècle et qui connait son apogée au Ve siècle avant J.C.
La cité constitue un cadre de réflexion inédit, en rupture avec les formes traditionnelles et
mythiques de justification du pouvoir politique, ce qui permet une nouvelle science du
gouvernement politique, de ses règles, de son organisation et de ses lois. À travers les textes de
Thucydide et de Xénophon, nous présenterons les deux grands modèles politiques qui se sont
affrontés pendant la guerre du Péloponnèse : Athènes et Sparte.
▪ Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, « Oraison funèbre de Périclès », sections
XXXIV à XLVII).
▪ Xénophon, Constitution des Lacédémoniens, chapitres 3 à 10.

Séance 3. La pensée politique de Platon : 1 sur 2 (17 septembre)


Disciple de Socrate, Platon est l’auteur d’une œuvre foisonnante qui a eu un impact majeur dans
la formulation de la pensée antique. Les idées politiques qu’il défend connaitront une grande
postérité aux époques médiévale, moderne et contemporaines. Cette troisième séance du cours sera
consacrée à une présentation des principaux éléments de sa philosophie, notamment la théorie des
formes, la connaissance des essences, ainsi que sa critique de la sophistique. Nous terminerons en
analysant le débat entre Socrate et Thrasymaque dans le livre 1 de la République. Nous y verrons
que pour Platon, l’idée de justice ne se résume pas à une quête des droits assurant l’égalité des
citoyens devant la loi. Elle implique plutôt la reconstruction complète de la cité par la création
d’un système donnant à chacun une place et un rang en fonction de ses qualités et de ses
compétences.
▪ Platon, La République, livre VII.
▪ Platon, La République, livre I.

Séance 4. La pensée politique de Platon : 2 sur 2 (24 septembre)


Cette quatrième séance poursuit l’analyse du volet politique de l’œuvre de Platon. Elle se focalise
notamment sur la vision de la cité idéale exposée dans La République, et développée par la suite
dans Le Politique et Les lois. Platon y propose une organisation sociale trifonctionnelle et
fortement hiérarchisée, dans laquelle « l’art de gouverner » est confiée à une minorité soucieuse
du bien commun. On y découvre également une volonté de mise en commun des biens ainsi que
la mise en place d’un système éducatif. Cette conception du politique est à concevoir comme une
volonté de sortir du cycle de dégradation de la justice qu’il perçoit dans la succession des régimes
politiques (timocratie, oligarchie, démocratie, tyrannie) qui seront également détaillés au cours de
cette séance.
▪ Platon, La République, livre V.
▪ Platon, La République, livre VIII.

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Séance 5. La pensée politique d’Aristote : 1 sur 2 (1er octobre)
Disciple de Platon, Aristote s’est par la suite démarqué de son ancien maitre, allant jusqu’à rejeter
les fondements de sa pensée et créer sa propre école philosophique. Sa démarche repose
exclusivement sur l’examen critique, la démonstration logique et la méthode historique. Nous
exposerons dans cette séance les grandes lignes de sa philosophie, en insistant sur la critique qu’il
formule à l’encontre de l’idéalisme platonicien. Nous verrons ensuite qu’Aristote conçoit la cité
comme une « communauté de communautés ». Il s’agit du lieu naturel de l’épanouissement de
l’être humain, ce que révèle d’ailleurs la célèbre formule « l’homme est un animal politique ». Les
implications politiques de ce postulat anthropologique seront discutées au cours de la dernière
partie de la séance.
▪ Aristote, Les Politiques, livre I.
▪ Aristote, Les Politiques, livre II.

Séance 6. La pensée politique d’Aristote : 2 sur 2 (8 octobre)


Cette sixième séance poursuit l’analyse de l’œuvre d’Aristote. Elle se focalise en premier lieu sur
une classification des différents régimes politiques, qui s’appuie sur un inventaire minutieux des
nombreuses constitutions en vigueur dans l’histoire de la Grèce et sur une observation pénétrante
de la vie politique de son époque. Ce faisant, Aristote pose les bases de la méthode comparative
actuellement au centre des approches méthodologiques en sciences sociales. Nous verrons qu’il
propose une forme de séparation des pouvoirs, ainsi qu’une défense d’un gouvernement modéré
sachant arbitrer les tensions internes inhérentes à la vie en société. La dernière section de cette
séance sera consacrée à l’étude du livre V des Politiques, dans lequel Aristote énumère les
différents types de changements politiques qui peuvent aboutir à la ruine de la cité, et les remèdes
qu’il envisage d’apporter pour chacun d’eux.
▪ Aristote, Les Politiques, livre IV.
▪ Aristote, Les Politiques, livre V.

Séance 7. Examen de mi session (15 octobre)

Séance 8. La pensée politique sous la République romaine : Polybe et Cicéron (29 octobre)
Avec l’expansion militaire romaine aux IIe et au Ier siècle avant J.C., le monde hellénistique entre
sous la domination de Rome. Les nouveaux maitres de la Méditerranée s’inspirent alors largement
de la réflexion politique et des concepts élaborés quelques siècles plus tôt par les Grecs. Cette
huitième séance sera l’occasion d’évaluer l’influence grecque sur la pensée politique romaine, en
s’attardant sur deux penseurs majeurs de cette époque. Le premier, Polybe, cherche les raisons des
succès de la République romaine dans ses institutions, qui représentent selon lui un subtil alliage
des différentes constitutions connues. Le second, Cicéron, insiste sur le rôle du droit, du civisme,
et sur le respect de la loi naturelle dans la conduite des affaires publiques.
▪ Polybe, Histoire de Rome, livre VI.
▪ Cicéron, Les Devoirs, livre I, chapitres 4 à 17.

Séance 9. La pensée politique sous l’empire romain : le stoïcisme, Sénèque et Marc Aurèle (5
novembre)
Avec l’avènement d’Auguste, un nouveau régime politique succède à la République : le principat.
Au cours des décennies suivantes, l’évolution de la vie politique vers une forme d’autocratie

5
impériale engendre une littérature s’interrogeant sur la conduite morale du dirigeant. Au sein de
celle-ci, le stoïcisme occupe une place centrale. Cette école philosophique née au IIIe siècle avant
J.C. connait un regain d’intérêt sous l’empire romain. Au cours de cette neuvième séance, nous
nous pencherons sur deux des représentants les plus illustres du stoïcisme romain : Sénèque et
Marc Aurèle. Nous expliquerons en quoi consiste la pensée stoïcienne, nous étudierons la
dimension politique de cette conception du monde, et nous terminerons la séance en soulignant la
postérité du stoïcisme dans la pensée politique moderne.
▪ Sénèque, De la clémence, livre I.
▪ Marc Aurèle, Pensées pour moi-même, livre III.

Séance 10. Christianisme et politique : Augustin d’Hippone (12 novembre)


La progression du christianisme dans l’empire romain au cours du Bas Empire constitue un
bouleversement majeur des mentalités collectives et les représentations morales. En effet, la
méfiance des pères de l’Église vis-à-vis du pouvoir politique, perçu comme vecteur de corruption
et d’oppression, contraste avec l’idéal civique promu par les penseurs gréco-romains. Le pamphlet
de Celse nous renseigne sur les critiques que les païens (partisans de la religion traditionnelle
romaine) formulent alors à l’encontre des chrétiens. Nous verrons que les questions de la
participation à la vie de la cité et au culte impérial sont au cœur de la controverse entre les deux
camps. L’œuvre d’Augustin d’Hippone est à concevoir comme une réponse à ces accusations.
Nous analyserons plusieurs aspects de son raisonnement, notamment sa critique de la théologie
païenne, son influence platonicienne, ainsi que la distinction qu’il effectue entre le pouvoir
spirituel et le pouvoir temporel (cité des hommes et cité de Dieu).
▪ Celse, Discours véritable, livre IV.
▪ Saint Augustin, La Cité de Dieu, livre IV, chapitres 2 à 4, et livre 19, chapitres 11 à 17.

Séance 11. Révélation et pensée politique : Thomas d’Aquin et Al-Fârâbï (19 novembre)
Les XIIIe et XIVe siècle sont marqués en Occident par l’essor de l’aristotélisme. La pensée de
Thomas d’Aquin s’inscrit dans cette mouvance, du fait de sa volonté de concilier la révélation
chrétienne avec les sources philosophiques païennes. Ceci aboutit à une réhabilitation du domaine
politique : en effet la société n’est plus exclusivement envisagée comme le résultat de la
providence divine, mais constitue un ordre autonome qui dispose de sa propre dynamique. Un
parallèle peut être effectué avec les philosophes de l’islam classique, qui, pour certains d’entre
eux, cherchent également à établir l'harmonie entre le savoir rationnel d’origine grec et
l'enseignement coranique. C’est le cas d’Abu Nasr Al-Fârâbï, reconnu comme le fondateur de la
tradition philosophique musulmane. Son interprétation de la pensée de Platon, sa vision de la cité
idéale, et sa théorie de la connaissance seront examinées dans la dernière partie de la séance.
▪ Thomas d’Aquin, Somme théologique, 2ème partie, Q.58, articles 1 à 3 et Q.94 et 95.
▪ Al Fârâbî : le livre du régime politique, Sections Portrait du philosophe roi et de qui lui en
tient lieu et Théorie de l’imitation de la vérité philosophique : la religion vertueuse.

Séance 12. La Renaissance : Érasme et Thomas More (26 novembre)


Évaluation de l’enseignement
La Renaissance, mouvement de renouveau culturel qui gagne l’Europe aux XVe et au XVIe
siècles, constitue une période de bouleversements majeurs dans l’histoire intellectuelle. Après un
rappel du contexte historique, cette douzième séance sera l’occasion de se pencher sur deux
illustres représentants de la Renaissance : Érasme de Rotterdam et Thomas More. Le premier

6
propose une réflexion stimulante sur les bornes morales devant encadrer le pouvoir temporel et
l’action des dirigeants politiques dans son ouvrage L’éducation du prince chrétien. Le second
s’inspire fortement de la pensée platonicienne dans son portrait de la cité idéale exposé dans son
ouvrage L’Utopie, projet d’une république égalitaire en rupture avec les institutions de la société
anglaise de son temps. Ces deux ouvrages majeurs du XVIe siècle seront tour à tout discutés et
nous insisterons sur leur caractère novateur.
▪ Érasme, L’éducation du Prince chrétien, chapitre 11.
▪ Thomas More, L’Utopie, livre 2, chapitres 2 à 4.

Séance 13. La distinction entre politique et morale : Machiavel (3 décembre)


La dernière séance du cours se concentre sur l’œuvre de Machiavel, souvent considérée comme
inaugurant la modernité politique en Occident. La réflexion de Machiavel s’ancre dans la
turbulente réalité politique de son époque, dont il est un témoin de premier plan en tant que
diplomate et secrétaire de la chancellerie de Florence. Fragmentée en plusieurs factions rivales, la
péninsule italienne est alors le terrain d’affrontement des grandes puissances. Machiavel plaide
pour un pouvoir politique orienté vers l’efficacité, seul à même selon lui de surmonter les divisions
politiques de l’Italie. Il rejette donc l’approche traditionnellement adoptée par la tradition
humaniste qui consiste, dans la lignée de Cicéron et Sénèque, à soumettre le pouvoir aux exigences
de la morale. À cet effet, il expose froidement les mécanismes qui régissent les dynamiques de
pouvoir et propose une vision réaliste du politique, dégagée de la morale et de la religion.
▪ Machiavel, Le Prince, chapitres 5, 14, 15, 17 et 18.
▪ Machiavel, Discours sur la Première Décade de Tite-Live, livre I, chapitres 1 à 6 et 11-12.

Séance 14. Examen de fin de session (10 décembre)

16 décembre : remise du travail final effectué à la maison sur la plateforme moodle

7
ENTENTE D’ÉVALUATION

6.4 Modalités d’application de l’évaluation et de la notation


a) Si un examen fait partie des modalités d’évaluation, il ne peut intervenir dans le résultat global pour plus de cinquante
pour cent (50 %). Les autres éléments d’évaluation ne sont pas assujettis à cette disposition ;
b) si l’évaluation porte sur un unique travail de trimestre, la production de ce travail doit donner lieu à plus d’une
évaluation et à l’attribution d’une notation d’étape ;
c) au fur et à mesure que sont effectuées les évaluations et notations d’étape, l’étudiante, l’étudiant doit en être informé.

6.9.2 Objet de l’entente d’évaluation


Compte tenu de ces informations, une entente doit intervenir entre la professeure, le professeur, la chargée de cours, le chargé de
cours, la, le maître de langues responsable du groupe-cours et les étudiantes, étudiants inscrits à ce groupe-cours sur les aspects
particuliers suivants :

a) le nombre et les échéances des évaluations ;


b) la pondération respective des contenus ou objets d’évaluation dans l’évaluation globale.

Cette entente doit respecter les modalités et échéances déjà établies, lorsque s’effectue une évaluation commune à plusieurs
groupes d’un même cours.

6.9.3 Procédure
Cette entente doit être consignée et doit intervenir dans les deux semaines qui suivent le début officiel des cours (ou dans un laps
de temps proportionnel s’il s’agit d’un cours à horaire spécial). L’entente à laquelle souscrivent la professeure, le professeur, la
chargée de cours, le chargé de cours, la, le maître de langues et la majorité des étudiantes, étudiants présents doit être signée par
la professeure, le professeur, la chargée de cours, le chargé de cours, la, le maître de langues et par deux étudiantes, étudiants du
groupe-cours qui agissent alors à titre de témoins.

ÉVALUATION DES ENSEIGNEMENTS

Aux termes de l’article 1.6 de la Politique No 23, les évaluations doivent dorénavant se faire en ligne et en classe, sauf si les circons-
tances ne permettent pas une évaluation en ligne, auquel cas elles peuvent être faites sur papier.

Les enseignantes et enseignants seront invités à choisir la plage horaire de 30 minutes (dans le 12e ou 13e cours du trimestre) où ils
réserveront du temps pour que les étudiantes et étudiants procèdent à l’évaluation. Pour tous les étudiants de ce groupe-cours, la
période sera alors limitée à cette journée précise. Dans les autres cas, la période entière de deux semaines sera ouverte pour tous
les étudiants du groupe-cours.

À noter que cela ne s’applique pas aux 2e et 3e cycles.


http://www.evaluation.uqam.ca

CENTRE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL (CDP)

Le CDP est le lieu de rencontre entre le milieu professionnel et l’université. Il a pour mandat d’accompagner les étudiant.e.s dans
leur cheminement de carrière.

Par le développement de contacts avec des employeurs, l’établissement de lien avec les milieux de travail et le réseautage avec les
diplômé.e.s, le CDP vise à promouvoir la qualité et l’engagement des étudiantes et des étudiants de la Faculté de science politique
et de droit de l’UQAM.

Pour les étudiant.e.s de la Faculté de science politique et de droit, le CDP…


…Met à leur disposition les outils et le soutien nécessaires à la recherche de stages ou d’emploi professionnels ;
…Offre la formation et l’information pertinentes à une insertion efficace sur le marché du travail ;
…Organise diverses activités permettant de réaliser toutes les possibilités de carrières qui s’offrent à elles et eux ;
…Met sur pieds plusieurs occasions de rencontre et de réseautage avec des employeurs potentiels et des diplômé.e.s de la FSPD.

Passez-nous voir au A-1570


R-3485 !
Suivez notre calendrier d’activités à l’adresse suivante : https://cdp-fspd.uqam.ca/
Écrivez-nous au politique.cdp.fspd@uqam.ca

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POLITIQUE NO 2
SUR LA LIBERTÉ ACADÉMIQUE UNIVERSITAIRE

Le droit à la liberté académique universitaire est le droit de toute personne


d’exercer librement et sans contrainte doctrinale, idéologique ou morale, telle la
censure institutionnelle, une activité par laquelle elle contribue à
l’accomplissement de la mission de l’Université.

Ce droit comprend la liberté :

a) d’enseignement et de discussion;
b) de recherche, de création et de publication;
c) d’exprimer son opinion sur la société et sur une institution, y compris
l’établissement duquel la personne relève, ainsi que sur toute doctrine,
tout dogme ou toute opinion;
d) de participer librement aux activités d’organisations professionnelles ou
d’organisations académiques.

Il doit s’exercer en conformité avec les normes d’éthique et de rigueur


scientifique généralement reconnues par le milieu universitaire et en tenant
compte des droits des autres membres de la communauté universitaire.

En reconnaissant, en promouvant et en protégeant la liberté académique


universitaire, cette politique soutient la mission de l’Université, laquelle
comprend la production et la transmission de connaissances par des activités de
recherche, de création et d’enseignement et par des services à la collectivité.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter la section Liberté académique


universitaire sur le site enseigner.uqam.ca.
Politique no 16 visant à prévenir et à combattre le sexisme et les violences
à caractère sexuel
Les violences à caractère sexuel se définissent comme étant des comportements, propos et
attitudes à caractère sexuel non consentis ou non désirés, avec ou sans contact physique,
incluant ceux exercés ou exprimés par un moyen technologique, tels les médias sociaux ou
autres médias numériques. Les violences à caractère sexuel peuvent se manifester par un geste
unique ou s’inscrire dans un continuum de manifestations et peuvent comprendre la
manipulation, l’intimidation, le chantage, la menace implicite ou explicite, la contrainte ou
l’usage de force.
Les violences à caractère sexuel incluent, notamment :
• la production ou la diffusion d’images ou de vidéos sexuelles explicites et dégradantes, sans
motif pédagogique, de recherche, de création ou d’autres fins publiques légitimes;
• les avances verbales ou propositions insistantes à caractère sexuel non désirées;
• la manifestation abusive et non désirée d’intérêt amoureux ou sexuel;
• les commentaires, les allusions, les plaisanteries, les interpellations ou les insultes à
caractère sexuel, devant ou en l’absence de la personne visée;
• les actes de voyeurisme ou d’exhibitionnisme;
• le (cyber) harcèlement sexuel;
• la production, la possession ou la diffusion d’images ou de vidéos sexuelles d’une personne
sans son consentement;
• les avances non verbales, telles que les avances physiques, les attouchements, les
frôlements, les pincements, les baisers non désirés;
• l'agression sexuelle ou la menace d’agression sexuelle;
• l’imposition d’une intimité sexuelle non voulue;
• les promesses de récompense ou les menaces de représailles, implicites ou explicites, liées
à la satisfaction ou à la non-satisfaction d’une demande à caractère sexuel.

Toute personne membre de la communauté universitaire contribue à maintenir une culture du


respect et du consentement, notamment, en participant aux activités de formations obligatoires
sur le sexisme et les violences à caractère sexuel.
La capsule de formation obligatoire annuelle est disponible au harcelement.uqam.ca

Pour plus d’information :


https://instances.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/47/2019/04/Politique_no_16_2.pdf

Les personnes victimes, témoins ou informées d’une situation de sexisme, de violence à


caractère sexuel, ou pour en apprendre plus sur ces enjeux, peuvent consulter le
Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement (BIPH)
514 987-3000, poste 0886 ; harcelement@uqam.ca; harcelement.uqam.ca
Soutien psychologique (Services à la vie étudiante)
514 987-3185 ; vie-etudiante.uqam.ca
Service de la prévention et de la sécurité :
514 987-3131
Décembre 2022
Politique no42 sur le respect des personnes, la prévention et l’intervention en matière de
harcèlement (extraits)

L’Université́ reconnaît à toutes les personnes membres de la communauté́ universitaire le droit d’être
traitées avec dignité, équité et respect mutuel.
L’Université considère le respect mutuel, l’égalité, l’écoute et l’entraide comme des valeurs importantes qui
favorisent l’épanouissement personnel ainsi que l’établissement de rapports harmonieux entre les
personnes et entre les groupes, et qui permettent la mise en place d’un milieu sain et propice à la
réalisation individuelle ou collective de sa mission universitaire.
L’Université est consciente que les situations de harcèlement ou pouvant mener à du harcèlement
résultent de l’interaction de facteurs individuels, sociaux et liés au milieu de travail et d’études. Compte
tenu de ces facteurs, l’Université croit que la prévention constitue le meilleur moyen pour assurer un milieu
exempt de toute manifestation de harcèlement et donne ainsi priorité à la prévention.

Le « harcèlement » inclut notamment : le harcèlement psychologique, le harcèlement discriminatoire et le


harcèlement sexuel.
Le harcèlement psychologique est une conduite vexatoire se manifestant par des comportements, des
paroles, des écrits, des actes ou des gestes répétés qui sont hostiles ou non désirés, blessants ou injurieux
d’une personne envers une autre et ayant pour effet de porter atteinte à la dignité ou à l’intégrité
psychologique ou physique d’une personne et pouvant entraîner pour celle-ci un milieu de travail ou
d’études néfaste. Ces conduites vexatoires peuvent être le fait d’une seule personne ou d’un groupe de
personnes.
Le harcèlement discriminatoire est lié à l’un ou l’autre des motifs sur lesquels il est légalement interdit de
discriminer (le sexe, l’identité ou l’expression de genre, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge,
la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la race, la couleur, la
condition sociale, le handicap ou l’utilisation d’un moyen pour pallier ce handicap) ou un motif analogue.
Une seule conduite grave peut aussi constituer du harcèlement si elle porte une telle atteinte et produit un
effet nocif continu pour cette personne.

Situation pouvant mener à du harcèlement


Situation problématique qui met en jeu la dignité ou l’intégrité physique ou psychologique d’une personne
et qui est susceptible de dégénérer jusqu’à devenir du harcèlement. C’est le cas notamment, mais non
exclusivement, de l’abus de pouvoir ou d’autorité, du conflit et de l’incivilité. Pour éviter qu’une telle
situation ne dégénère, elle doit être réglée de façon constructive, rapidement et avec respect afin de
favoriser le mieux-être de chaque personne.

La politique s'applique à toute la communauté universitaire et aux partenaires externes en lien direct avec
l’Université dans le cadre de leurs relations avec les membres de cette communauté. Elle s'applique à
l’intérieur et à l’extérieur du campus, incluant les interactions exercées ou exprimées grâce à des moyens
technologiques, tels les médias sociaux ou autres médias numériques. La politique vise également les
personnes étudiantes dans le cadre de leurs activités d’apprentissage hors campus approuvées telles que
les stages, en tenant compte des limites des capacités d’intervention de l’Université.

Pour plus d’information :


Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement (BIPH)
514 987-3000, poste 0886 ; harcelement@uqam.ca; harcelement.uqam.ca
Soutien psychologique (Services à la vie étudiante) Service de la prévention et de la sécurité :
514 987-3185 ; vie-etudiante.uqam.ca 514 987-3131
Guide à l’intention des personnes enseignantes de l’UQAM

Qu’est-ce que le R18?


C’est le règlement institutionnel sur les infractions de nature académique Le R18 stipule que : « Tout acte de
plagiat, fraude, copiage, tricherie ou falsification de document commis par une étudiante, un étudiant, de même
que toute participation à ces actes ou tentative de les commettre, à l’occasion d’un examen ou d’un travail faisant
l’objet d’une évaluation ou dans toute autre circonstance, constituent une infraction au sens de ce règlement »
(R18, art. 2.1, définition d’une infraction). « Toute personne témoin d’une infraction ou qui croit en avoir la
preuve peut faire un signalement »
(R18, art. 4.1.1, 4.1.2).
Conditions gagnantes pour éviter le plagiat :
▪ Mettre l’encart du R18 dans votre plan de cours.
▪ Parler de l’importance de l’intégrité académique et du plagiat, particulièrement depuis l’avènement de
l’intelligence artificielle, lors du premier cours du trimestre et avant un examen ou la remise d’un travail.
Recommander fortement la consultation du site r18.uqam.ca
▪ Sensibiliser vos étudiantes, étudiants au développement des bonnes pratiques en matière de recherche
documentaire et de rédaction en les orientant vers le site www.infosphere.uqam.ca et les formations
offertes par le Service des bibliothèques.
▪ Ne pas donner le même travail ou le même examen (données identiques) à faire d'une année à l'autre;
▪ Clarifier verbalement et par écrit les consignes et les attentes pour chacun des travaux: le type de travail
(travail individuel, travail d’équipe collectif, travail d’équipe commun), bien expliquer le type d’entraide
permis ou interdit, les outils, le matériel permis ou interdit, mentionner l’application du R18;
▪ Lors des examens en classe, laisser au moins un espace entre chaque personne étudiante. Si ce n’est pas
possible, distribuer des versions différentes du même questionnaire, avec une page frontispice de couleur
différente.
▪ Clarifier verbalement et par écrit les consignes et les attentes pour chacun des examens : le type d’examen (en
individuel, en équipe), bien expliquer le type d’entraide permis ou interdit, les outils, le matériel permis ou
interdit (montre, calculatrice, notes de cours, etc.), mentionner l’application du R18;

Si vous croyez être témoin de la commission d’une infraction ou en avoir la preuve:


▪ N‘aviser pas la personne étudiante;
▪ Cessez l’évaluation du travail ou de l’examen;
▪ S’il s’agit d’un examen fait en présentiel, n’enlevez pas la copie d’examen à la personne étudiante, car cela
risquerait de créer une situation conflictuelle et de déranger les autres personnes dans le local. Laissez la
personne étudiante terminer son examen;
▪ Documenter la situation (qui, quoi, comment, quand, où), rassemblez toutes les pièces qui constitue la preuve
et faites un signalement sur l’application Infractions académiques
▪ Communiquez avec la ou le responsable des infractions académiques de votre Faculté si vous avez besoin
d’aide pour préparer le rapport de signalement ou pour identifier la ou les bons articles du R18 (identification
des infractions). Si vous invoquez le « mauvais » article, le signalement ne pourra pas être retenu.
▪ Tant que la doyenne, le doyen de la Faculté ou le Comité facultaire sur les infractions de nature académique
ne se seront prononcés sur le signalement, la personne étudiante est innocente; vous ne pouvez pas lui
imposer une sanction. Vous devez la laisser poursuivre ses activités dans le cadre de votre cours.
Les étapes lors du dépôt d’un rapport de signalement, version simplifiée
1. Dépôt du rapport de signalement via le logiciel Infractions académiques;
2. Enquête effectuée par le, la responsable facultaire du dossier Infraction Académique (liste des
responsables);
3. S’il y a une preuve suffisante, le dossier est transmis au Comité facultaire sur les infractions de nature
académique. Si la preuve est insuffisante, la doyenne ou le doyen ne retient pas le signalement;
4. Le Comité facultaire sur les infractions de nature académique étudie le dossier et rend une décision
(présence ou non de l’infraction, des infractions reprochées, sanction(s) appropriée(s) compte tenu du
contexte, le cas échéant); il peut rendre une décision sur dossier ou à la suite d’une audience à laquelle la
personne étudiante visée ainsi que des témoins expriment leur point de vue;
5. La décision officielle est communiquée à la personne étudiante par la, le registraire;
La personne étudiante a un droit un recours : elle peut déposer une demande d’appel auprès du Vice-
rectorat à la Vie académique.

Pour plus d’information, communiquez avec la, le responsable de votre Faculté/École ou avec Annie Proulx,
secrétaire du Comité institutionnel sur les infractions de nature académique et secrétaire du Comité permanent
de révision du R18.
« Tout acte de plagiat, fraude, copiage, tricherie ou falsification de document commis par une étudiante,
un étudiant, de même que toute participation à ces actes ou tentative de les commettre, à l’occasion d’un
examen ou d’un travail faisant l’objet d’une évaluation ou dans toute autre circonstance, constituent une
infraction au sens de ce règlement »
(R18, art. 2.1, définition d’une infraction).

Liste non limitative des infractions mentionnées dans le R18 :

➢ la substitution de personnes ou l’usurpation d’identité (art. 2.2 a) ;


➢ le plagiat : l’utilisation totale ou partielle du texte d’autrui ou de la production d’autrui en le faisant passer pour sien ou sans
indication de référence (art. 2.2 b) ;
➢ le recyclage/la réutilisation de travaux : le dépôt d'un travail aux fins d'évaluation alors que ce travail constitue en tout ou
en partie un travail qui a déjà été soumis par la personne étudiante, aux fins d'évaluation académique à l'UQAM ou dans
une autre institution d'enseignement, sauf avec l'accord préalable de la personne enseignante à qui ce travail est soumis
(art. 2.2 c) ;
➢ la possession ou l'obtention par vol, manœuvre ou corruption de questions ou de réponses d'examen (art. 2.2 d) ;
➢ la possession ou l'utilisation de tout document ou matériel non autorisé préalablement, pendant un examen ou lors de la
réalisation de travaux, incluant le recours aux outils informatiques ou moyens technologiques (art. 2.2 e) ;
➢ l'utilisation pendant un examen de la copie d'examen ou de tout autre matériel provenant d'une autre personne (art. 2.2 f)
;
➢ l'obtention de toute aide non autorisée, qu'elle soit collective ou individuelle (art. 2.2 g) ;
➢ l'obtention d'une évaluation non méritée notamment par corruption, chantage, intimidation ou toute forme de harcèlement
ou la tentative d'obtenir une telle évaluation (art. 2.2 h) ;
➢ la falsification d'un document ou la création d’un faux document, notamment d'un document transmis à l'Université ou d'un
document de l'Université transmis ou non à une tierce personne, quelles que soient les circonstances (art. 2.2 i) ;
➢ la falsification de données de recherche dans un travail, notamment une thèse, un mémoire, un mémoire-création, un
rapport de stage ou un rapport de recherche (art. 2.2 j).

Les sanctions reliées à ces infractions sont précisées aux articles 3 et 5 du Règlement no 18 sur les infractions de
nature académique.

Pour éviter de vous exposer à des sanctions :


1. Consultez le site r18.uqam.ca pour plus d’information sur l’intégrité académique et le R18;
2. Développez les bonnes pratiques en matière de recherche documentaire et de rédaction des travaux via l’outil
Infosphère et les formations offertes par le Service des bibliothèques.

Infosphère est l’un de ces outils indispensables : un guide méthodologique


visant à promouvoir les bonnes pratiques en matière de recherche
documentaire et de rédaction de travaux. Cet outil vous accompagnera tout au
long de vos études et vous permettra d’éviter les pièges du plagiat.
*Cliquez sur le logo à gauche pour être redirigé vers le site.
Informations sur les Services à la vie étudiante

Les Services à la vie étudiante accompagnent les étudiantes et étudiants dans la réussite
de leur parcours universitaire.

Bureau des services-conseils (soutien psychologique, bien-être aux études,


information scolaire et insertion professionnelle, orientation, emploi) : pour prendre
rendez-vous, communiquez au 514 987-3185 ou par courriel à services-
conseils@uqam.ca.

Bureau de l'aide financière : pour prendre rendez-vous, écrivez à


aidefinanciere@uqam.ca

Concernant les bourses, pensez à consulter Le Répertoire institutionnel des bourses


d’études (RIBÉ) et écrivez à bourses@uqam.ca pour toute question.

Consultez les informations et l’ensemble des coordonnées et services offerts par les
Services à la vie étudiante à l’adresse suivante : vie-etudiante.uqam.ca

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