Thème 37 : La séduction religieuse des temps modernes

Jésus et Ses disciples n’ont cessé de mettre en garde que la « séduction religieuse » serait un signe majeur qui caractériserait le monde à l’approche du second avènement de Jésus-Christ. La voie prise par notre société moderne montre que ces anciennes prophéties sont en marche, aujourd’hui, et la scène est en train d’être dressée pour leur accomplissement final dans les quelques années à venir !

Matthieu 24v3-5 :« Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? », Il leur répondit : « Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom […] et ils séduiront beaucoup de gens »

Une séduction prophétisée

Trois évangélistes différents rapportent les avertissements de Jésus à propos des nombreux faux enseignants qui séduiront beaucoup de monde, à mesure que la fin de cet âge approche (Matthieu 24v3-5, 11, 24 / Marc 13v5-6 / Luc 21v7-8).

Jésus a même averti : « Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus » (Matthieu 24v24). Jésus donna ces avertissements pour aider les croyants à ne pas se laisser séduire (Matthieu 24v25 ; Jean 16v1-4).

L’apôtre Paul se fit l’écho des mêmes avertissements en de nombreuses occasions. Il avertit que de faux enseignants, conduits par un esprit différent, prêcheraient un évangile différent de celui apporté par Jésus, et ils égareraientles gens en leur faisant accepter un faux Jésus différent de Celui des Écritures (2Corinthiens 11v3-4).

Le véritableJésus n’a pas aboli le sabbat ni les Jours saints ; Il a observé ces jours, tout comme le fit l’Église primitive (Matthieu 5v17 / Luc 4v16 / Actes 17v2). L’apôtre Paul écrit que les faux enseignants, prêchant des doctrines différentes, se présenteraient comme des ministres de Jésus-Christ, alors qu’en réalité, Satan les utilise pour séduire des multitudes (2Corinthiens 11v13-15). L’apôtre Pierre prophétisa aussi l’apparition de faux prédicateurs « qui introduiront sournoisement des sectes pernicieuses […] Plusieurs les suivront dans leurs dérèglements, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux » (2Pierre 2v1-3).

L’apôtre Paul mit en garde les chrétiens, « dans les derniers jours », afin d’éviter les gens « ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force », car de tels individus conduiraient les chrétiens dans la mauvaise direction (2Timothée 3v1-9). Ces faux enseignants séduiront des gens sincères en utilisant des arguments ingénieux à propos des doctrines, des raisonnements philosophiques trompeurs et des sentiments émotionnels basés sur de vaines traditions humaines (Ephésiens 4v14 ; 5v6-7 / Colossiens 2v8).

L’apôtre Paul expliqua que, peu avant le retour de Jésus-Christ, un homme « impie » un leader religieux sans scrupule influencé par Satan séduirait une multitude de gens qui ne connaissent pas la parole de Dieu, « avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers » (2Thessaloniciens 2v1-15). L’apôtre Jean révéla que cet individu mauvais opérerait « de grands prodiges » et séduirait « les habitants de la terre » par ces prodiges (Apocalypse 13v11-18). Juste avant le retour du Christ, ce grand faux chef religieux entraînera des milliards de gens à adorer une puissante figure politique, influencée également par Satan.

Satan est à pied d’œuvre pour séduire les êtres humains. Les Écritures révèlent clairement qu’il séduisit Adam et Ève (Genèse 3v13 / 2Corinthiens 11v3 / 1Timothée 2v14). Depuis lors, en tant que le « dieu de ce siècle » (2Corinthiens 4v3-4), Satan a séduit le monde entier avec des idées fausses sur la religion (Apocalypse 12v9). Aussi difficile à croire que cela puisse l’être pour beaucoup, les Écritures révèlent qu’avant le retour de Jésus-Christ, Satan influencera deux hommes une puissante figure politique appelée la « bête », et un chef religieux charismatique opérant des miracles pour séduire les peuples de ce monde à suivre Satan lui-même !

Faux prophètes et faux enseignants

Aujourd’hui, les merveilles de la technologie dont la radio, la télévision et Internet – ont permis à des centaines et à des milliers de prédicateurs, et d’enseignants autoproclamés, de répandre dans le monde une multitude d’idées contradictoires sur la religion. Certains de ces enseignants religieux prétendent avoir des visions, parler avec Dieu et recevoir des révélations spéciales sur l’avenir en communiquant avec les esprits.

Internet, la télévision, la radio et la presse écrite sont submergés d’idées étranges sur la religion. Bien que de nombreux prédicateurs affirment prêcher ce que dit la Bible, ils sont rarement d’accord entre eux. D’autres chefs religieux encore, déclarent avoir trouvé des vérités cachées dans d’autres écrits « sacrés », ou évangiles « perdus », que les érudits chargés de la canonisation de la Bible avaient rejetés depuis longtemps comme étant faux.

Grâce aux médias électroniques, notre monde moderne est inondé d’enseignants religieux. Ces faux enseignants abondent, et bon nombre d’entre eux viennent au nom de Jésus-Christ et ils séduisent beaucoup de monde – exactement comme les prophéties bibliques l’ont annoncé depuis longtemps !

Comment survient la séduction

Pourquoi Jésus et les apôtres ont-ils donné autant d’avertissements sur la séduction religieuse, qui aurait lieu à la fin de cet âge ? Comment pouvaient-ils savoir que cela aurait lieu ? Le Dieu de la Bible révèle qu’Il est le seul à pouvoir prédire l’avenir (Ésaïe 46v8-10). Il sait que Satan est un menteur (Jean 8v44), qui cherche à déjouer le plan de salut de Dieu, en influençant des êtres humains innocents susceptibles de se laisser séduire par ses activités trompeuses.

Lors du siècle dernier, dans le soi-disant monde occidental « chrétien », nous avons vu des académiciens séculaires, des théologiens, des éducateurs et des athées non seulement répandre des doutes, mais aussi ridiculiser la Bible et l’idée même de l’existence de Dieu ! Aujourd’hui, la loi interdit de prier ou de lire les Écritures dans les écoles publiques. Bon nombre des plus grands théologiens de ce monde ne croient pas en un Dieu personnel, et ils ne considèrent pas la Bible comme la parole inspirée de Dieu ; pour eux, il ne s’agit que d’un livre de plus, rempli de mythes et de légendes ! Cette attitude de doute et d’incrédulité a pénétré nos sociétés actuelles, au point que beaucoup de gens ne lisent même plus la Bible, et ils ne savent donc pas ce qu’elle contient.

Des études ont révélé qu’une grande partie du monde occidental actuel est bibliquement illettré ! La plupart ignorent les prophéties des Écritures. Ils ne savent pas que Satan est réel, comment il agit, et quelles sont ses intentions. Tout cela fournit un terrain fertile pour que les graines de la séduction germent et croissent c’est ce que nous voyons, aujourd’hui. Cela a été prophétisé il y a longtemps par le prophète Osée : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance », parce qu’il a oublié Dieu et rejeté Ses instructions – et nous en récolterons les sérieuses conséquences (Osée 4v6).

Alors que la fin de cette présente époque approche, vous pouvez éviter de vous laisser séduire, si vous prenez le temps d’étudier la Bible et d’apprendre ce qu’elle dit réellement (2Timothée 2v15). Les Écritures nous exhortent : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1Thessaloniciens 5v21). Jésus-Christ déclare : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8v31-32). La séduction religieuse universelle est prophétisée pour la fin de cet âge. Si vous êtes conscient de ce qui est en train de se passer et comment cela arrivera, et si vous restez vigilant en vous laissant guider par la parole de Dieu, alors vous ne serez pas séduit !

Qu'est-ce que la critique

       1. DEFINITION

Du grec kritikos, mot qui exprime la capacité de discerner, de décider ou de porter un jugement. Comme nous le voyons avec Jethro le beau-père de Moïse qui a porté un jugement sur les actions de Moïse en Exode 18v14-26. Il s’agit de faire des reproches et sortir uniquement des défauts.

C’est faire ressortir aussi par le discours ou par l’écrit des défauts ou des qualités des choses ou des personnes.

C’est aussi exercer son intelligence à démêler le vrai du faux, le bon du mauvais, le juste de l’injuste, en vue d’estimer la valeur de l’être ou de la chose qui est soumise à cet examen.

Nous retenons deux sortes de critique :

• Les critiques positives ou constructives
• Les critiques négatives ou destructives

       2. CRITIQUE POSITIVE OU CONSTRUCTIVE

Cet acte provient de notre intelligence et notre capacité à réagir sur un fait, un groupe ou une personne : Cas de l’esprit critique. Tout homme ou tout projet ou toute chose a besoin de l’avis de quelqu’un pour avancer. C’est cet avis qu’on appelle « la critique ».

Proverbes 11v14 : « Quand la prudence fait défaut, le peuple tombe ; Et le salut est dans le grand nombre des conseillers »

Proverbes 15v22 : « Les projets échouent, faute d'une assemblée qui délibère ; Mais ils réussissent quand il y a de nombreux conseillers »

Dans la Bible comme dans la vie courante, les rois ou les grands ont toujours des conseillers qui les entourent. Quand la critique est acceptée par celui qui est critiqué, elle devient un conseil (Exode 18v 14-26). Ces genres de critiques sont des critiques constructives ou positive. Elles sont poussées par un esprit saint, par l’amour du prochain qui amène le projet réussir. Elle procure la joie dans le cœur de celui qui a porté la critique. Elle donne la réussite aux projets, à la personne ou à l’assemblée critiqués. Elles créent l’harmonie dans les assemblées et l’esprit de groupe. Cela est approuvé de Dieu comme dans les passages cités ci-dessus.

N.B. : Elle peut provoquer des injures, de la haine allant jusqu’à la mort dans la vie de celui qui apporte les critiques au cas où celui qui est critiqué ne l’acceptent pas. La Bible dit : « En ce temps-là, Hérode le tétrarque, ayant entendu parler de Jésus, dit à ses serviteurs : C'est Jean-Baptiste ! Il est ressuscité des morts, et c'est pour cela qu'il se fait par lui des miracles. 3 Car Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l'avait lié et mis en prison, à cause d'Hérodias, femme de Philippe, son frère, 4 parce que Jean lui disait : Il ne t'est pas permis de l'avoir pour femme. 5 Il voulait le faire mourir, mais il craignait la foule, parce qu'elle regardait Jean comme un prophète. Mt 14v1-5

       3. CRITIQUE NEGATIVE OU DESTRUCTIVE

En dépit de ce que nous pensons, la critique négative est un phénomène grave qui ronge la société et l’Eglise souvent sous le regard impuissant des différents leaders. Elles sont toutes poussées par des esprits impurs tels que la jalousie (Nombre 12v1-3 / Néhémie 2v19-20), la sorcellerie, l’orgueil, le complexe, l’envie, le laxisme…

Retenons que, l’esprit de critique négatif est très subtile. Il s’infiltre telle une colonie de Fourmies et le rhume, comme un charbon embrasé au milieu d’un sac de charbon. Il est très dangereux et destructif. Il commence toujours par une personne et finit par gagner plusieurs.

Il détruit celui qui critique, celui qui l’écoute. Il est la cause de beaucoup de division dans l’église, dans les familles et dans la société. Il commence toujours par rémunérer soit les défauts ou les faiblesses du leader en se faisant passer pour la victime. Et lorsque l’assemblée l’écoute, c’est avec ruse et mauvaise foi qu’il les contamine et les enrôle pour sa cause.

La plupart de ceux qui agissent ainsi, sont des infiltrés. Ils viennent dans une peau de brebis mais en réalité ce sont des loups ravisseurs. Pour la moindre occasion, ils se manifestent. Leurs cibles sont la plupart du temps les esprits faibles tels que les jeunes filles veuves ou célibataires et même des personnes frustrées (1Timothée 5v11-13 / 2S 15v1-5). Les personnes qui agissent ainsi dans le cadre de l’église, s’attirent la colère de Dieu. Car c’est l’œuvre de Dieu et non celui d’un homme qu’on attaque. C’est le cas de l’histoire de Marie, sœur de Moïse et d’Aaron et celle de Koré d’Abiram et de Dathan dont ces derniers sont descendus vivant dans la terre.

       4. CONCLUSION

Nous retenons que la bonne manière de critiquer, c’est dans un esprit d’amour et cela nous procure toujours de la joie.

Mes chers amis, quel est notre position vis-à-vis de ce message chez nous à la maison comme à l’église ?

De quel côté sommes-nous ? Du côté de Dieu, animé d’un bon esprit, ou du côté de Satan animé d’un esprit impur ?

Toutefois celui qui porte une critique dans un esprit de se venger ou de colère, a choisi clairement son camp.

Conseils : Comme le port du cache-nez, protégeons-nous des mauvaises semences dans l’église. Il faut les dénoncer, c’est le remède le plus approprié.

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Les 4 piliers de la foi chrétienne

Ephésiens 4

Introduction

En Hébreux 11v1, on nous dit que : « Or la FOI est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ». La stabilité de cette FOI est liée au piliers qui la soutiennent. Paul parle, dans Ephésiens 4, des PILIERS DE LA FOI CHRETIENNE, un peu comme les 4 pieds d’une chaise ! Ces piliers sont valables sur le plan individuel, de la vie dans un couple, ou dans une Eglise locale. Nous découvrons dans ces beaux versets bibliques sur la FOI CHRETIENNE, les 4 piliers de la foi en Dieu dans la Bible :

1) la vérité (Ephésiens 4v5, 15) ;

2) l’amour (Ephésiens 4v2, 16) ;

3) l’unité (Ephésiens 4v3, 13) ;

4) la sainteté (Ephésiens 4v12, 13, 17, 24).

Premier pilier de la foi chrétienne : LA VERITE

La question de LA VERITE se posait depuis longtemps : Pilate déjà demandait à Jésus : « Qu’est-ce que la vérité… ? » Jean 18v38. Aujourd’hui, le pilier de la vérité s’appelle « tolérance ». Pourquoi ?  Chacun a sa vérité ; ou plus exactement, chacun a sa part de vérité. Tout est relativisé. La vérité n’est pas 1 mais plurielle. Le message qui est reçu aujourd’hui, c’est qu’il faut la rechercher au fond de soi et vivre en harmonie avec soi-même. Une chose devient vérité si elle entre dans ma conception. Et c’est ce qui est mauvais ! Lisez 2Timothée 3v4-5 pour comprendre.

Selon la Bible, qu’est-ce que LA VERITE ? Elle est une : « Il y a un seul Seigneur, une seule foi » (Ephésiens 4v5) ; « seul » est employé 7 fois en 3 versets. LA VERITE est non dans une théorie mais avant tout dans une personne : Jésus-Christ ; il a affirmé : « Je suis LA VERITE » (Jean 14v6). Et donc ce qu’il dit est vérité.

Paul associe « professer LA VERITE » et « croître en celui qui est le chef, Christ » (Ephésiens 4v15). « Il est la Parole qui a habité parmi nous, plein de vérité » (Jean 1v14) ; « la vérité est venue par Jésus-Christ » (v17). C’est lui qui a affirmé : « Ta Parole est la vérité » (Jean 17v17) ; ainsi il ne peut y avoir de recherche de la vérité sans écoute et soumission à cette vérité divine. Ce 1er pilier de la foi chrétienne dans la Bible (la vérité) s’appuie aussi sur l’enseignement des apôtres qui l’ont reçu de Jésus pendant 3 ans.

Les interprétations de cette Parole ne sont pas toujours la vérité, mais on peut ensemble essayer de mieux la saisir ; ou plutôt de se laisser saisir par elle. Cette vérité, le fait d’accepter toute la Parole, nous permet de vivre une autre dimension qu’avec nos seuls jugements ; Jésus affirme que seule sa vérité affranchit (Jean 8v32) ; il peut y avoir d’autres vérités (certains systèmes religieux, philosophiques intéressants) mais seul Jésus libère profondément.

Second pilier de la foi chrétienne : L’AMOUR

Quand Paul parle de l’AMOUR comme étant un des fondements de la vie chrétienne, qu’en dit-il ? Que l’AMOUR ne peut vivre sans la vérité ; elles sont 2 sœurs jumelles : il parle de « professer la vérité dans l’AMOUR » (Ephésiens 4v15) ; cela rappelle ce que Jésus disait : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole » (Jean 14v23). La vérité doit être accompagnée de l’AMOUR. Quelqu’un disait : « La vérité sans amour rend dur ; la foi [= la doctrine, la vérité] sans amour rend fanatique ».

Comment l’amour selon Dieu devrait-il se vivre ? C’est en Christ que l’on trouve le modèle de l’amour véritable. Nous sommes appelés à aimer comme Christ a aimé ; c’est-à-dire dans l’humilité et en cherchant constamment l’intérêt de l’autre ; l’apôtre Paul parle de « se supporter les uns les autres, en toute humilité et douceur et avec patience » (Ephésiens 4v2).

 Christ ne nous a pas aimés parce que nous l’aimions : c’est lui qui le premier nous a aimés.

 Christ ne nous a pas aimés parce que nous étions aimables : nous l’avions rejeté.

 Christ ne nous a pas aimés parce qu’il avait envie : c’est parce qu’il l’a décidé, voulu.

AIMER, c’est donner : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné… » Jean 3v16 ; c’est se donner : « Que toute votre vie soit dirigée par l’amour, comme cela a été pour le Christ : il nous a aimés et a livré lui-même sa vie à Dieu » (Ephésiens 5v2). Car : « C’est de Christ que le corps tout entier tire sa croissance pour s’affermir dans l’amour » (Ephésiens 4v16) : quand, dans l’Eglise, il y a dépendance réelle de Christ et édification mutuelle dans l’amour, l’Eglise devient solide.

Troisième pilier de la foi chrétienne : L’UNITE

Quand l’UNITE religieuse repose sur un profit ou une étiquette, elle ne peut être vraie. Paul parle de l’unité comme étant un des piliers de la foi en Dieu : « Efforcez-vous de conserver l’UNITE de l’Esprit par le lien de la paix » (Ephésiens 4v2) ; le but des chrétiens est de « parvenir à l’UNITE de la foi » (4v13). La question est de savoir comment et à quel prix ! Ces 2 versets parlent de 2 sortes d’unité : celle « de l’Esprit » et celle « de la foi ».

« L’unité de l’Esprit » est un acquis qu’il faut conserver ; elle existe entre tous les enfants de Dieu, entre ceux qui ont le même Sauveur et qui sont nés de lui. Ils sont unis, de fait, par l’Esprit qui les habite. Cette unité ne connaît pas de frontière géographique, linguistique, sociale, raciale.

« L’unité de la foi » (v13) est rattachée pour Paul à la connaissance du Fils de Dieu. Pour que les chrétiens y parviennent, Dieu a donné des apôtres, des prophètes, des évangélistes et des pasteurs-enseignants (v11). L’unité véritable est liée non avant tout à l’amour (qui est le moteur de l’unité) mais à la base qui est la vérité, c’est-à-dire la Parole de Dieu. John Wesley a dit : « Dans les choses principales, l’unité ; dans les choses secondaires : la diversité ; mais dans toutes ces choses, la charité ». Le seul problème est de définir ce qui est essentiel et secondaire…

Jésus a prié son Père pour que ses disciples « soient un… » (Jean 17) : cela est donc un but important, qui nous force à ne pas nous contenter de rester bien tranquilles entre nous (ou même tout seul…) ; mais à quelle condition ? « Comme nous (le Père et le Fils) sommes un » et « qu’ils soient un en nous » : le fondement de l’unité est la communion avec Dieu, une vie de foi en Dieu et non seulement une croyance religieuse et rituelle.

L’unité selon Dieu est un but nécessaire, vécu dans l’amour et la vérité selon Dieu.

Quatrième pilier de la foi chrétienne : LA SAINTETE

Ce désir de vivre comme Dieu le veut est le 4° fondement de la foi chrétienne. La rencontre de la vérité (= la Parole de Dieu) et de l’amour produit la sanctification. Le désir de vivre selon la vérité provoque le désir de vivre en bon accord avec les autres également ainsi que dans la pureté vis-à-vis d’eux. Quand, par Christ, on est une personne nouvelle, la vérité produit la sainteté : « Revêtez-vous de la nouvelle nature, qui est créée à la ressemblance de Dieu, et se manifeste dans la vie juste et sainte qu’inspire la vérité » (Ephésiens 4v24). Jésus, dans cette prière rapportée par Jean 17v17, dit : « Sanctifie-les par ta parole ; ta parole est la vérité ».

La SAINTETÉ dans la Bible ne nous donne pas de faire ce qu’on veut, mais ce que Dieu veut par les Ecritures. Il n’y a pas de désir de vivre pur, comme Dieu le veut quand on n’accepte pas la vérité de la Parole de Dieu comme seule norme.

C’est la connaissance et la reconnaissance de la Bible comme Parole de Dieu qui mène la sanctification. Celui qui cherche à vivre le plus correctement possible sans s’appuyer sur ce que Dieu dit et sur sa force, soit se satisfera d’une vie médiocre ou connaître la culpabilité qui détruit et l’échec. Mais la vérité libère, dit Jésus : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8v31-32).

Paul développe, dans la seconde partie d’Ephésiens 4, ce que signifie UNE VIE SAINTE, concrètement : celui qui vit avec Dieu cherche à éliminer pensées vaines, mensonge, convoitises trompeuses, colère, vol, paroles mauvaises, amertume, méchanceté sous toutes ses formes, impureté, cupidité. Au contraire, les chrétiens sont appelés à « marcher comme des enfants de lumière ».

La foi chrétienne se construit sur l'amour, la vérité, l'unité et la sainteté

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Le festin des noces de l'agneau

Dans sa vision racontée en Apocalypse 19v7-10, Jean a vu et entendu les multitudes célestes louer Dieu pour le festin des noces de l’Agneau (littéralement le « repas de noces ») qui était sur le point de commencer. On comprend mieux la notion de festin des noces à la lumière des coutumes nuptiales à l’époque de Christ.

 Avoir la conscience marquée au fer rouge

Lʼexpression « conscience marquée au fer rouge » apparaît en 1Timothée 4v2. Elle signifie que la conscience est devenue insensible. Une telle conscience ne fonctionne pas correctement, comme si une « cicatrice spirituelle » nous empêchait de distinguer le bien du mal. Comme la peau dʼun animal marqué au fer rouge devient insensible à la douleur, le cœur dʼune personne dont la conscience est marquée au fer rouge devient insensible à ses avertissements.

Ce passage nous apprend trois choses sur les faux enseignants qui conduisent les autres à lʼapostasie :

C'est ici même !

Votre frère KOUE

Le pardon est l’action qui consiste àne pas en garder de ressentiment(Ressentiment = fait de se souvenir avec rancune des torts qu’on a subis = rancœur), à renoncer à vengeance.C’est certainement le don qui transforme ;

La bible est très claire à ce sujet, elle nous révèle que pardonner n’est pas un luxe, mais une nécessité. Dieu connaît nos cœurs, nos difficultés dans ce domaine, c’est pourquoi il veut nous aider à expérimenter la puissance libératrice du pardon. Le pardon est réellement la base de nos relations avec Dieu et les hommes. L’esprit de pardon peut opérer des miracles, briser les cœurs les plus durs, rétablir des foyers désunis et changer les situations les plus désespérées.Pourtant, c’est ce qui manque peut-être le plus à notre société malade, autant au niveau spirituel (avec Dieu) que relationnel (avec les autres). 

Aujourd’hui, le manque de pardon est plus au milieu des Chrétiens que dans le monde. Le pardon est la meilleure preuve d’amour qu’on peut manifester en faveur d’un frère. C’est plus facile de dire « je t’aime » que de pardonner.

La plus grande manifestation de l’amour de Dieu était de donner son Fils unique pour le pardon de nos péchés et pour nous racheter de la mort éternelle. Le pardon se manifeste selon deux sens : entre les hommes et Dieu et entre les hommes eux-mêmes. A cela, on peut ainsi dire qu’il existe plusieurs types de Pardon :

-         Le pardon éternel de Dieu ;

-         Le pardon gouvernemental ;

-         Le pardon administratif (l’église) : Jean 20v30 / 2Corinthiens 2v5-10) ;

-         Le pardon fraternel.

Si nous ne pardonnons pas aux autres leurs torts envers nous, c’est la preuve que nous n’avons pas compris la dimension du pardon de Dieu envers nous, ou que, de façon hypocrite, nous avons profité de la gentillesse d’un Dieu.

C’est une partie, peut-être la plus grande des quatre (4) dimensions de son amour. L’épitre aux Colossiens contient un verset biblique central sur le pardon. L’Apôtre Paul affirme :

Colossien 3v12-14: « 12Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. 13 Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. 14 Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection ».

Que c’est difficile de comprendre le pardon de Dieu à cause de la méchanceté qui s’accroit dans le monde, et de le vivre envers les autres.Le fait de ne pas pardonner à son frère ou à sa sœur est une iniquité devant Dieu. La prière du chrétien dans ce cas est une abomination aux yeux de Dieu. (Proverbes 28v9)

            L’invitation au pardon est adressée à tous les chrétiens : les pasteurs, les prophètes, les évangélistes, les apôtres, les docteurs, les anciens, et tous les autres membres de la famille de Dieu (Colossiens 3v13).

Pour cet enseignement, nous allons nous concentrer sur le pardon éternel, le pardon gouvernemental et le pardon fraternel. Ces trois types de pardon sont très importante pour la vie de l’Aceepciste. Les deux premiers nous permettent de nous maintenir en équilibre spirituel avec Dieu. Et le dernier (le pardon fraternel) nous permet de nous tenir en équilibre, en unité avec notre prochain.

Le pardon éternel(à la nouvelle naissance) : Romains 4v7-8 / Jean 3v5-6 / 1Jean 5v1

A la croix, Jésus-Christ a porté les péchés de tous ceux qui l’on reçu comme Seigneur et Sauveur. Durant les trois heures de térèbre, il a enduré la colère de Dieu, lorsqu’il a été abandonné de lui. Nos péchés sont pour toujours expiés, abolis, effacés. Ainsi, nous sommes justifiés devant Dieu, déclaré justes. Nous sommes des enfants de Dieu.

Ce pardon nous est acquis de façon définitive lors de notre nouvelle naissance. À ce moment décisif de notre vie, nous passons « de la mort à la vie » (Jean 5v24 ; cf. Luc 15v24), « des ténèbres à la lumière », « du pouvoir de Satan à Dieu » et nous recevons « la rémission des péchés » (Actes 26v18). Nous sommes « lavés de nos péchés » dans le sang de Christ (Apocalypse 1v5).

Le pardon gouvernemental(Matthieu 6v14-15 / Luc 11v4 / Proverbes 24v12 / Matthieu 7v2)

C’est le principe du gouvernement de Dieu. Pour le croyant, cette rétribution n’a rien à voir avec lesalut éternel. Si nous sommes nés de nouveau, si nous avons reçu la vie éternelle, il n’y pas de retour en arrière possible. Le fait que Dieu rétribue est présenté dans toute la Bible. « Il rend à l’homme selon son œuvre » (Proverbes 24v12).« Du jugement dont vous jugerez, vous serez jugés ; et de la mesure dont vous mesurerez,il vous sera mesuré » (Matthieu 7v2). « Ce qu’un homme sème, celaaussi il le moissonnera » (Galates 6v7).

Dans le Sermon sur la montagne, il enseigne à ses disciples une prière correspondant à leur situation à cemoment-là. L’une des demandes est : « pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à quiconque nous offense »(Luc 11v4). Par cette déclaration, l’âme de celui qui prie est sondée, placée dans la lumière de Dieu. On ne peut pas prononcer de telles paroles tout en gardant rancune contre son prochain. Dans Matthieu, le Seigneur ajoute : « Car si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vouspardonnera aussi à vous ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne pardonnerapas non plus vos fautes » (Matthieu 6v14, 15).

Dans Marc également, on trouve ce rapport étroit entre la prière et l’état de notre cœur vis-à-vis de notre prochain. « Et quand vous ferez votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père aussi, qui est dans les cieux, vous pardonne vos fautes. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne pardonnera pas non plus vos fautes » (Marc 11v25, 26)

Le pardon fraternel (Matthieu 18v15, 21 / Luc 17v4)

On voit le pardon fraternel dans les relations humaines. Jésus nous donne un bel exemple en Matthieu 18v15 : « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère… » (lire la suite). C’est ce qui va amener Pierre à poser cette question : « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu'à sept fois ? » (v.21). Le Seigneur lui répond qu’il faut pardonner jusqu’à 70 x 7 (ou 490) fois, c’est-à-dire sans limite. Il fonde sa réponse sur une parabole semblable à celle de Luc 7. Un souverain remet à l’un de ses esclaves la dette colossale de 10’000 talents, parce qu’il n’a pas de quoi la payer. Ensuite, cet esclave exige impitoyablement de l’un de ses collègues le paiement d’une petite dette de 100 deniers. Lorsque le croyant agit de cette façon, il attire sur lui la discipline de Dieu dans son juste gouvernement : « Ainsi aussi mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre cœur, chacun à son frère » (v.35).

Le Seigneur donne un enseignement analogue en Luc 17. Il prescrit un pardon illimité à son frère, même dans le cas où son repentir est douteux : « Si sept fois le jour il pèche contre toi, et que sept fois il retourne à toi, disant : Je me repens, tu lui pardonneras » (v.4). Il s’agit dans ce verset des torts qui me sont faits et que je dois pardonner.

La manière et la mesure du pardon que Dieu attend de ses rachetés les uns envers les autres sont mises en évidence dans deux passages des épîtres : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné » Éphésiens 4v32. « Vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme aussi le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même » Colossiens 3v13. Remarquons bien le mot « comme », dans les deux versets. Est-ce que notre société d’aujourd’hui réagit de la sorte ?

Un principe de juste pour notre société

Matthieu 5v38 : « Vous avez appris qu'il a été dit : œil pour œil, et dent pour dent »

Ce principe universel de justice, Œil pour œil, et dent pour dent, est mentionné dans la Loi de Moïse dans l’Exode, dans le Lévitique, et dans le Deutéronome. Dans toute société qui respecte ses membres, la justice doit être présente. Si vous avez rendu quelqu’un aveugle, alors vous devrez perdre également la vue. Si vous avez coupé la main d’une personne, alors on devra vous couper la main aussi. Si vous tuez quelqu’un, alors vous devrez payer par la perte de votre vie. La punition doit refléter la gravité du crime. Vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, plaie pour plaie.

Ce principe de justice constitue la base de la loi. Elle est appliquée concrètement à chaque fois qu’il y a une faute. En matière de justice, on ne parle pas de pardon. Ou bien vous êtes coupables, ou bien vous êtes acquittés. On ne demande pas pardon au juge en lui promettant que vous ne recommencerez plus.

Vous avez commis une faute ? La justice exige que vous en payiez les dommages sur le principe du juste châtiment. Évidemment, on n’applique pas ce principe à la lettre. Cela ne se faisait même pas dans l’AT. Vous n’allez perdre une dent comme punition parce que vous avez fait perdre une dent à la personne que vous avez frappée. La sanction se présente le plus souvent sous la forme d’une amende que vous devez payer. Le montant est déterminé en proportion avec la gravité des dommages infligés à la victime. C’est de cette manière que l’on fait régner la justice.

La société en général présente cette tendance. C’est pour assurer l’ordre public que le gouvernement vote des lois et les fait respecter. Sans la loi, les forces du mal risque de conduire la société dans un chaos infernal. Essayez d’imaginer, pour un instant, un monde où il n’existe aucun système pour faire exercer la justice. Dans l’application, la voie que l’homme emprunte n’est souvent pas semblable à celle de Dieu.

La voie de l’homme

La loi est nécessaire dans toute société afin de contrôler les ravages du péché.La pensée charnelle est celle qui semble raisonnable aux yeux de l’homme naturel. Chaque être humain possède des droits et il faut s’assurer que ces droits soient respectés. La loi est justement là pour protéger les intérêts de l’individu au niveau de ses droits. Jusque-là, le raisonnement est parfait. Mais voilà que l’aspect charnel du raisonnement humain fait son apparition. Si quelqu’un viole vos droits, si on vous cause un dommage, alors vous êtes en droit de faire de même à l’endroit de la personne qui vous a causé du tort. Œil pour œil, dent pour dent, n’est-ce pas ? Si quelqu’un me fait du mal, alors j’ai le droit de lui rendre la pareille. L’homme charnel raisonne de cette façon.

La voie de Dieu

Mais ce n’est pas la seule option. Il y a une autre façon de raisonner, une façon qui tient compte de l’aspect spirituel de la vie. En Romains 12v2, Paul dit, « Ne vous conformez pas au monde présent(i.e. à la pensée de ce monde), mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence… ».Le chrétien est une personne dont la mentalité a subi une transformation. Prenons la suite du passage de Matthieu 5 :

Matthieu 5v39-42 : « Mais moi, je vous dis… si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. 40 Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. 41 Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. 42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi ».

Voyez-vous ce que Jésus veut nous enseigner par ces exemples ? Le thème commun qui lie tous ces exemples ensemble concerne l’action de donnerà son prochain. À votre agresseur, vous donnez votre autre joue.

Un chrétien qui a vraiment été ‘transformé par le renouvellement de son intelligence’ pense maintenant de cette manière (i.e. à la manière de Jésus). Il pense d’abord à donner plutôt qu’à s’approprier.Il donne même ce qu’on ne lui a pas demandé. Et parfois, il donne au-delà de ses moyens.

L’homme spirituel réagit de façon contraire à l’homme charnel. Il cherche à donner plutôt qu’à prendre car il sait qu’« il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir »(Actes 20v35). Pensez aux Dix Commandements. Aucun des commandements ne vous interdit de donner. Par contre, ils vous commandent de ne pas prendre ce qu’il ne vous appartient pas. Tu ne convoiteras pas. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère.Toutes ces interdictions en rapport à des actions qui cherchent à prendre ce qui appartient à autrui. Et lorsque vous vous appropriez de force l’objet de votre convoitise, vous venez de commettre un péché.

Voyez-vous, le côté charnel de l’homme a perverti l’application du principe de justice. On a abusé de cette prescription de l’AT au point qu’elle servait à justifier la vengeance personnelle. Même si on ne dit pas qu’on cherche la vengeance. Mais, l’esprit de vengeance se déguisait sous le masque de justice. Ce principe, dans l’ombre, justifie le fait de rendre le mal pour le mal. Alors Jésus va l’encontre de cette façon de penser et dit : « Ne faites pas cela. Ne résistez pas au méchant. Triomphez du mal par le bien ».

Renoncer à ses droits pour pardonner

Comprenez qu’un tel principe à l’égard de son prochain ne vient pas naturellement. Elle semble opposée au sens commun. Qui va naturellement renoncer à ses droits ? Personne ! Depuis l’enfance on nous enseigne de protéger et de faire respecter nos droits. La société entière parle constamment des droits de l’individu en faisant allusion à la charte des droits de l’homme. Qui oserait s’opposait aux droits l’homme ?

En fait, pourquoi devrais-je renoncer à mes droits ? Car par cette action, vous exprimez l’essence du pardon. Lorsqu’on aborde la question du pardon, on doit obligatoirement tenir compte des droits de la personne. Accorder son pardon à quelqu’un, c’est renoncer à son droit de lui faire payer son tort.Si vous marchez sur mon soulier, je suis en droit de vous demander de le nettoyer.

Mais l’homme spirituel refuse d’être à cheval sur ses droits. Quand du bien peut en découler, il renonce à ses droits. Il n’insiste pas pour faire intervenir la justice. ‘C’est du passé. Je te pardonne.’

L’homme spirituel est capable de pardonner parce qu’il sait jusqu’à quel point Dieu nous a
pardonné. Il a fait l’expérience intérieure du magnifique pardon de Dieu. Si Dieu exigeait maintenant
que ses droits soient respectés, l’existence de l’homme prendrait fin ? Nous avons mené une vie qui a fait affront à sa divinité. De péché en péché, nous nous sommes éloignés de sa sainte loi. Si Dieu devait faire
valoir ses droits, nous serions tous écrasés sous le poids de la justice qui mettrait en évidence nos
péchés. Mais par la grâce et la miséricorde de Dieu, nous avons l’occasion de racheter nos fautes. Il
nous a pardonné et c’est pourquoi nous devons aussi faire de même. (Colossiens 3v13)

Comment pouvons-nous oser insister sur nos droits quand Dieu a effacé notre dette spirituelle
envers lui ? Rappelez-vous que le péché faisait accumuler notre dette spirituelle au fur et à mesure que vous permettiez à cette tendance d’avoir une autorité sur vous. Mais un jour, vous vous êtes repentis de vos fautes et Dieu vous a pardonné en effaçant votre dette. L’homme spirituel n’insiste pas sur ses droits. Il sait jusqu’à quel point Dieu a été bon pour lui et il veut accorder la même faveur à ceux qui lui ont causé du tort.

Conduire son prochain au salut par l’amour

Le chrétien n’a pas à revendiquer ses droits à tout moment. Il a la liberté d’y renoncer parce que le Seigneur a transformé sa mentalité. Autrefois il se comportait uniquement en fonction de ses propres intérêts. Maintenant il vit dans l’intérêt de son prochain. Comme Dieu m’a pardonné, je désire te pardonner de la même manière. Le chrétien doit dire : « J’aimerais tant que tu constates par toi-même l’amour de Dieu. Mieux, je souhaite de tout cœur que tu reçoives son amour et que cela te mène au salut. C’est pourquoi je n’insiste pas sur mes droits ».

C’est l’amour de Christ qui motive l’homme spirituel à agir de la sorte. Il se soucie du salut de
son prochain. Il n’hésite pas à sacrifier ses droits si cela peut amener l’autre à se sentir aimé de Dieu.
Car l’amour s’exprime magnifiquement dans l’acte du pardon.

La Bible utilise souvent l’expression« les uns les autres », pour présenter le lien entre les hommes et pour donner plus de détails sur le second commandement de notre Seigneur Jésus :« Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

« Je t’exhorte à choisir 2 ou 3 commandements pour cette année scolaire 2018-2019, de les PRATIQUER SANS MODÉRANTION et de demander à Dieu de vous aider à faire des progrès là-dessus ». Chacun fera le bilan de sa propre CROISSANCE SPIRITUELLE en fin d’année.

·       Soyezserviteurs les uns des autres (Gal 5v13) ;

·       Portez les fardeaux les uns des autres (Gal 6v2) ;

·       Exercez l’hospitalité les uns envers les autres (1 Pi4v9) ;

·       Soyez bons les uns envers les autres (Éph 4v32) ;

·       Priez les uns pour les autres (Jac 5v16).

·       Aimez-vous les uns les autres (Jean 13v34-35; 15v12, v17; Rom. 12v9-10, 13v8; Gal. 5v14; 1 Thess 3v11-12; 4v9-10; Jac 2v8 ; 1 Pie 1v22, 3v8; 1 Jean 3v11, 23; 4v7, v11-12, v21; 2 Jean 1v5) ;

·       Accueillez-vous les uns les autres (Rom15v7) ;

·       Saluez-vous les uns les autres (1 Cor 16v20; 2 Cor 13v12; 1 Pie 5v14) ;

·       Ayez également soin les uns les autres (1 Cor12v24-25) ;

·       Soumettez-vous les uns aux autres (Éph 5v21) ;

·       Supportez-vous les uns les autres (Éph 4v1-3) ;

·       Pardonnez-vous les uns les autres (Éph 4v32 ; Col 3v13) ;

·       Confessez vos péchés les uns aux autres (Jac 5v16).

·       Ne vous jugez pas les uns les autres (Rom 14v13) ;

·       Ne vous mordez pas & ne vous dévorez pas les uns les autres (Gal 5v14-15) ;

·       Ne vous provoquez pas & ne vous enviez pas les uns les autres (Gal 5v26) ;

·       Ne mentez pas les uns aux autres (Col 3v9) ;

·       Ne parlez pas mal les uns des autres (Jac 4v11) ;

·       Ne vous plaignez pas les uns des autres (Jac 5v9).

·       Édifiez-vous les uns les autres (Rom 14v19; 1 Thess 5v11) ;

·       Instruisez-vous les uns les autres (Col 3v16) ;

·       Exhortez-vous les uns les autres (1 Thess 5v11; Hébreux 3v12-13) ;

·       Avertissez-vous réciproquement (Rom 15v14; Col 3v16) ;

·       Entretenez-vous les uns les autres par des Psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels (Éph 5v19; Col 3v16) ;

·       Lavez-vous les pieds les uns aux autres (Jean 13v14).

Dieu nous aide dans l'oeuvre !

La Bible est la Parole de Dieu. Elle fut écrite par des hommes conscients et guidés par le Saint-Esprit afin d’écrire exactement le saint texte que Dieu souhaitait transmettre à l’humanité pour se révéler (2 Timothée 3 :16-17 ; 2 Pierre 1 :21). La Bible est donc parfaite et sans erreur dans son ensemble comme dans ses parties (Psaumes 19 :7 ; Matthieu 5 :18).

La Bible est non seulement inerrante (sans erreur) et infaillible (digne de confiance), mais elle est aussi suffisante et nécessaire pour nous sauver et nous sanctifier (2 Timothée 3:14-17 ; Romains 10 :17). C’est pourquoi le Seigneur Jésus-Christa prié Dieu le Père en notre faveur selon ces mots : « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité » (Jean17 :17, tous les versets sont en version Louis Segond, sauf mention contraire).

 
Afin de nous puissions comprendre et de nous rappeler de ces vérités, Dieu a utilisé des métaphores, des symboles, pour qualifier les Écritures. Voici donc la Bible en dix symboles :
 
1. La lampe : le guide spirituel

Plusieurs versets des deux Testaments nous rappellent que la Bible est une lampe spirituelle: « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier »

 (Psaumes 119:105, emphase ajoutée) ; « Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie » (Proverbes 6 :23),

 « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs » (2 Pierre 1 :19).

 Cette réalité nous enseigne que la Bible est notre guide spirituel. Nous avons besoin de la Parole de Dieu pour éclairer notre chemin par ses préceptes de sagesse et ses principes moraux. Elle nous convainc également de péché en mettant en lumière nos ténèbres afin que nous marchions dans la sainteté. La Bible nous enseigne à vivre selon le cœur de Dieu, sans sa lumière divine vous vous perdrez dans le labyrinthe du monde et vous serez livrés à la noirceur de votre cœur (Jérémie 17 :7-10).
2. La nourriture : la croissance spirituelle

  La Bible est aussi symbolisée par différents aliments, tels que le pain : « Jésus répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4, cf Deutéronome 8:3), le lait : « Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l'envie, et toute médisance, désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut,si vous avez goûté que le Seigneur est bon » (1 Pierre 2 :1-3), la viande : « Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal » (Hébreux 5 :12-14), Et le miel : Les commandements de la Parole « sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons » (Psaumes 19 :10). La Bible doit donc être notre pain quotidien, la nourriture spirituelle que nous désirons plus que la nourriture physique : « Je ne me suis point aussi écarté du commandement de ses lèvres; j'ai serré les paroles de sa bouche, plus que ma provision ordinaire » (Job 23:12, version Darby).

 
Notre marche chrétienne est parfois ternie de chute et de faiblesse et nous nous demandons comment nous avons pu tomber si bas… Depuis combien de temps n’avez-vous pas mangé spirituellement ? Si vous ne mangez pas physiquement pendant un jour vous allez vraiment être fatigué le lendemain et vous aurez du mal à vous concentrer.

De même, en ignorant vous besoins spirituels pendant quelques jours, vous serez très affaibli (même si vous ne le remarquez pas tout de suite), et cela conduira au péché. Prenez donc un festin dans la Parole de Dieu plusieurs fois par jour afin de vivre la vie abondante à laquelle Dieu vous appelle. 

 3. Le miroir : l’examen spirituel

  La Parole nous aide à faire une introspection véritable : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'œuvre, celui-là sera heureux dans son activité » (Jacques 1 :22-25). 

 
4. L’épée : l’arme spirituelle

 Dieu ne nous a pas laissé sans défenses pour vivre la vie chrétienne, nous avons reçu l’Esprit-Saint ainsi que l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Cette arme spirituelle agit intérieurementpour nous sanctifier : « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur» (Hébreux 4 :12).

Et, extérieurement pour lutter spirituellement contre le Diable et ses doctrines de démons : « Prenez […] l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6 :17), « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté » (v. 12-13).

 
5. Le feu : le jugement spirituel

 La Parole de Dieu est aussi un feu, le feu du jugement spirituel : « Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Éternel » (Jérémie 23 :29a), « C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel, le Dieu des armées : parce que vous avez dit cela, voici, je veux que ma parole dans ta bouche soit du feu, et ce peuple du bois, et que ce feu les consume » (Jérémie 5 :14).

Ce feu peu détruire ce qui s’opposent à Dieu et qui n’obéissent pas à ses commandements, ou bien, réjouir ceux qui sont soumis à l’Éternel : « Et ils se dirent l'un à l'autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures?» (Luc 24 :32). Ce feu purifie notre vie et vient raviver notre flamme pour Dieu.

 
6. Le marteau : le jugement spirituel

 
L’aspect du jugement et de la destruction sont aussi symbolisés par le marteau : « Ma parole n'est-elle pas […] comme un marteau qui brise le roc ? » (Jérémie 23 :29b). Dieu a souvent prophétisé des malédictions sur les nations idolâtres et rebelles dans l’Ancien Testament. La Parole annonçait alors la certitude de la destruction pour ceux qui n’obéissaient pas à Yahweh.

 
7. L’eau : la purification spirituelle

 
La Bible est également une source de purification spirituelle : « Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aime l'assemblée et s'est livre lui-même pour elle, afin qu'il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d'eau par la parole; afin que lui se présentât l'assemblée à lui-même, glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu'elle fut sainte et irréprochable» (Éphésiens 5 :25-27, version Darby).

 
Comme l’indique ce passage, Christ purifie son épouse (l’Église) par la Parole de Dieu (voir Jean 17 :17). Dans le mariage, le mari, qui est le chef et l’enseignant spirituel de sa famille (1 Corinthiens 11 :3, 14 :34-35), doit en conséquence mener des études bibliques avec sa famille pour que Dieu la purifie.

 
8. La semence : la naissance spirituelle

 
Dans la parabole du semeur, le Christ nous apprend que la Parole de Dieu peut être comparée à une semence (Matthieu 13 :10-23). Les épitres nous enseignent ensuite que la semence de la Bible est l’instrument indispensable qu’utilise le Saint Esprit pour faire naître spirituellement un inconverti : « Puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu » (1 Pierre 1 :23), « Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures […] C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été planté en vous, et qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1 :18, 21). Voulez-vous que vos amis et que vos proches soient sauvés ? Semez donc spirituelle la Parole de Dieu en donnant des Bibles.

9. Les métaux précieux : la valeur spirituelle

 
Les Écritures sont aussi symbolisées par des métaux précieux tels que l’argent : « Les paroles de l'Éternel sont des paroles pures, un argent éprouvé sur terre au creuset, et sept fois épuré » (Psaumes 12 :6), et l’or : Les commandements de la Parole « sont plus précieux que l'or, que beaucoup d'or fin » (Psaumes 19 :10, cf Psaumes 119 :27).

Cela vous étonnera peut-être au vu de la manière dont certains chrétiens et beaucoup de pasteurs traitent la Bible : ne la lisant presque jamais, ne la prenant pas à l’Eglise, et ne prêchant pas son message dans son contexte… Pourtant la Bible est le plus grand cadeau que Dieu a fait à l’Église (après le Saint-Esprit sans qui il n’y aurait pas d’Église). La valeur de la Bible est inestimable. C’est l’objet le plus précieux sur terre !

 
10. Jésus Christ : l’accomplissement spirituel

 
Les préceptes bibliques de la fidélité à Dieu et les prophéties messianiques ont été parfaitement accomplis en Jésus Christ. Il est la Parole : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu [...] Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1:1,14), « Son nom est la Parole de Dieu » (Apocalypse 19:13b).

 
Dieu s’est tout d’abord révélé à l’humanité en parlant au travers des prophètes pour nous donner une Parole écrite. Puis, dans les derniers temps, Dieu nous a parlé par Son Fils unique Jésus Christ, qui est dans le sein du Père, et qui nous l'a fait connaître (Hébreux 1 :1-3, Jean 1 :18).

 
Voulez-vous savoir à qui ressemble Dieu ? Voulez-vous connaitre comment vivre parfaitement selon la Bible ? Fixez alors vos yeux sur Jésus Christ qui est non seulement un symbole de la Bible, mais bien plus, il est l’incarnation parfaite de la Parole pour nous sauver en accomplissant ses commandements saints, nous racheter de la malédiction de la loi, et nous ressusciter comme Il le fut au troisième jour pour notre salut. Jésus est tellement conforme à la perfection de la Bible que son nom est Parole de Dieu.

 
Si Christ est la Parole de Dieu, c’est aussi parce que toute la Parole de Dieu parle de lui. L’Ancien Testament prédisait la venue du Fils accomplit : « il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de [Jésus Christ] dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes » (Luc 24 :44).

 
Conclusion

 
La Bible est donc notre lumière spirituelle, notre pain quotidien, le miroir pour nous examiner spirituellement, la semence par laquelle Dieu nous fait naitre et par laquelle nous devons évangéliser, et la source d’eau qui nous purifie divinement au quotidien. La Bible est aussi un feu et un marteau qui menace de détruire ceux qui s’opposent à Dieu et qui n’obéissent pas à ses commandements.

 
La Bible est infiniment plus précieuse que toutes les richesses de la terre et nous devrions la considérer comme telle en l’étudiant fidèlement chaque jour (Actes 17 :11). La Bible n’est pas seulement précieuse, elle est l’épée qui nous est nécessaire pour combattre notre péché et les puissances des ténèbres par la puissance de l’Esprit. Par-dessus tout, la Bible nous révèle et nous fait connaitre toujours plus intimement notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ.

« Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l'inspiration de la grace» (Colossiens 3 :16).

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