Le Saint Coran en entier, récité verset par verset

(bilingue Arabe-Français)

Récitation du Coran en arabe par " Cheikh Abdur-Rahmân Al-Hudhayfi ".

Lecture de la traduction française par le frère " Ali Ben M'barek ".

MAGNIFIQUE APPEL A LA PRIÈRE

" Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah.

Que chaque âme voit bien ce qu'elle a avancé pour demain.

Et craignez Allah, car Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ".

(Coran 59:18)

Lorsque vous avancez quelque chose appuyez-la de preuve en mentionnant vos sources et ne postez pas de commentaires basés sur aucune science concernant la religion en donnant votre propre avis !

L'Islam c'est de la science, pas de la philosophie !

Attention à vos propos moqueurs envers un sujet de la religion ou envers la personne du Blog et les insultes envers les savants ou autres de ce genre ne sont pas tolérés !

Ne polémiquez pas, c'est un Blog de rappel et non de débat. Abstenez-vous en !

Ibn Al-Jawzî (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

Il convient à celui sur qui les bienfaits d'Allah se sont manifestés d'en montrer ce qui indique leur effet, mais sans totalement les dévoiler, bien, que cela compte parmi les plus grands plaisirs de cette vie, car la prudence nous ordonne de le délaisser :

" Le mauvais œil est une vérité ".

(Rapporté par Bukhâri 5740 et Muslim)

J'ai recherché ces bienfaits et j'ai constaté qu'il était agréable à l'âme de les montrer. Seulement, si on les montre à une personne affectueuse, on n'est pas assuré qu'elle ne soit effleurée par la rage en son for intérieur. Et si on les montre à un ennemi, il est évident qu'il leur jettera le mauvais œil par jalousie ! Toutefois, j'ai constaté que le mal de l'envieux est inéluctable : lorsque nous sommes éprouvés, il se réjouit et lorsque nous obtenons des bienfaits, il nous jette le mauvais œil.

Par Allah, celui qui est comblé d'un bienfait désire exciter la rage de celui qui l'envie, mais il n'est pas assuré de ne pas mettre en danger son bienfait qui est généralement touché par le mauvais œil de l'envieux. Ainsi, la délectation de l'exposition de ce qui provoque la rage n'est pas égale au mal de ce qu'il corrompt du bienfait par le mauvais œil. Cacher les choses en toute circonstance est acte d'homme prudent, car s'il ne dévoile que son âge, on dira qu'il est sénile s'il est âgé et on le méprisera s'il est jeune. S'il dévoile ce qu'il croit, on s'opposera à lui par simple inimitié. S'il dévoile ses biens, on le méprisera s'ils sont peu nombreux et on l'enviera s'ils sont abondants. Sur ces trois cas, le poète a dit :

Retiens ta langue, quelle soit muette sur trois choses

Ton âge, tes biens autant que possible et ton opinion

Car pour ces trois choses tu seras éprouvé par trois personnes

Le faussaire, l'idiot et le menteur

Compare ce que je n'ai pas mentionné à ce que j'ai mentionné et ne sois pas du nombre des non avisés qui ne savent garder leurs secrets et les dévoilent à qui ne convient pas. Un mot que la langue prononce peut conduire l'homme à sa perte.

Source : Les Pensées précieuses p.131-132 d'Ibn Al-Jawzî

Umar Ibn Al-Khattâb (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : Je n'ai pas prié derrière votre Prophète ﷺ sans que je ne l'entende dire lorsqu'il terminait la prière :

" Ô Allah ! Pardonne moi ce que j'ai commis par erreur et ce que j'ai commis volontairement. Ô Allah ! Guide moi vers les bonnes actions et les bons comportements car certes Il n'y a que Toi qui peut guider vers les bonnes actions et les bons comportements et en écarter les mauvais ".
(Rapporté par Al-Bazzar et authentifié par Ibn Hajar dans Mukhtasar Zawaid Al-Bazzar 2158)

Yahyâ Ibn Ma'în a dit :

" Nous critiquons des hommes qui se sont peut être installés au Paradis depuis plus de deux cent ans ". Ibn Mahrawayh rapporte : " Je suis entré chez Ibn Abî Hâtim alors qu'il lisait aux Gens du Livre " la critique et l'éloge " je lui ai rapporté ce propos et il se mit à pleurer, ses mains tremblèrent au point que le livre ne tombe et il ne cessa de pleurer et me faire répéter cette parole ".

(As-Siyar 11/95)

Le cheikh Abd Allah Abâ Butayn (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

Lorsque cette situation se prolongea, les notables de Thamûd se réunirent et décidèrent de tuer la chamelle, afin de s'en débarrasser et garder l'eau pour eux seuls et Satan enjoliva ce projet dans leurs esprits. Allah ﷻ dit :

" Ils égorgèrent la chamelle, ils étaient arrogants et insolents face à l'ordre divin et dirent : " Ô Sâlih, amène nous ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des envoyés ".

(Coran 7:77)

Ce fut leur chef, Qudâr Ibn Sâlif Ibn Junda', le roux, qui tua la chamelle. On dit qu'il fut le fils d'une fornicatrice né sur le lit de Sâlif, mais qu'il est en fait le fis d'un homme nommé Sîbân. Il commit cet acte (l'assassinat de la chamelle) avec l'approbation de tous, c'est pour cela que cet acte est attribué à l'ensemble. Ibn Jarîr ainsi que de nombreux exégètes ont rapporté que deux femmes du peuple de Thamûd jouèrent un rôle dans la mort de la chamelle. L'une d'elles se nommait Saddûq Ibn Al-Muhayyâ Ibn Dhar Ibn Al-Muhayyâ. C'était une femme noble et riche, mariée à un homme qui avait suivi Sâlih. Elle quitta son époux et s'offrit à son cousin Masda' Ibn Muharrij Ibn Al-Muhayyâ à condition qu'il tue la chamelle. La deuxième femme se nommait Anîza Ibn Ghanam Ibn Mujliz, surnommée Umm Ghunamah et était une femme âgée et mécréante. Elle avait quatre filles nées de son époux Dhu'âb Ibn Amr, l'un des notables de Thamûd. Elle proposa à Qudâr Ibn Sâlif de choisir celle qu'il voulait d'entre elles s'il tuait la chamelle. C'est ainsi que ces deux jeunes hommes décidèrent de tuer la chamelle et qu'ils invitèrent les Thamûd à les aider et les soutenir dans leur tâche. Sept hommes répondirent à leur appel, ils furent ainsi neuf comme Allah ﷻ dit :

" Il y avait dans la ville un groupe de neuf individus qui semaient le désordre sur terre et ne faisaient rien de bon ".

(Coran 27:48)

Ils incitèrent le reste de la tribu à les suivre, leur enjolivèrent cet acte et purent les convaincre de la nécessité de leur crime. Une fois d'accord, ils partirent guetter la chamelle sur le chemin qu'elle empruntait habituellement. Lorsqu'elle apparut, Masda' lui décocha une flèche qui la fit fléchir sur ses genoux. Aussitôt, les femmes se mirent à crier pour inciter les autres à participer à la mise à mort de la chamelle. Qudâr Ibn Sâlif devança les autres et s'acharna sur elle avec son épée, lui coupant les jarrets jusqu'à ce qu'elle tombe à terre. Elle poussa alors un blatèrement puissant pour avertir son petit. Qudâr lui asséna un coup dans le cœur qui l'acheva. Le chamelon prit alors la fuite vers une montagne inaccessible et il blatéra trois fois.

Abd Ar-Razzâq rapporte d'après Ma'mar d'après une personne qui a entendu Al-Hasan dire : " Le chamelon a crié : ' Ô Seigneur ! Où est ma mère ? ' " Puis il entra dans un rocher où il disparut ". On dit aussi, qu'il fut poursuivi et tué à son tour.

Allah ﷻ dit :

" Puis, ils appelèrent un des leurs qui obéit à leur ordre et tua la chamelle. Comme furent durs Mon châtiment et Mes avertissements ".

(Coran 54:29-30)

Les Thamûd, par leur transgression, ont crié au mensonge, lorsque le plus misérable d’entre eux se leva (pour tuer la chamelle) Le Messager d’Allah leur avait dit : " La chamelle d’Allah ! Laissez-la boire. Mais, ils le traitèrent de menteur, et la tuèrent. Leur Seigneur les détruisit donc, pour leur péché et étendit Son châtiment sur tous. Et Allah n’a aucune crainte des conséquences ".

(Coran 91:11-15)

Abd Allah Ibn Zam'ah rapporte que le Messager d'Allah ﷺ a fait un sermon où il parla de la chamelle et de l'homme qui la tua. Il dit :

" Lorsque le plus misérable d'entre eux se leva pour tuer la chamelle ". Celui qui s'est levé pour la tuer était un homme sévère, puissant et influent au sein de son peuple, tout comme l'est Abû Zam'ah ".

(Rapporté par Ahmad 4/17, Bukhâri 4942 et Muslim 2855)

Ammâr Ibn Yâsir (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Messager d'Allah ﷺ a dit à Alî (qu'Allah soit satisfait de lui) :

" Veux tu que je te parle des plus misérables des hommes ? "

Il répondit : " Oui ".

Il dit : " Deux hommes, l'un est le rouquin du peuple de Thamûd qui a tué la chamelle et l'autre est celui qui te frapperai ici [sa tête] au point que cela [sa barbe] tombe ".

(As-Sahîhah 1743)

Allah ﷻ dit :

" Ils égorgèrent la chamelle, ils étaient arrogants et insolents face à l'ordre divin et dirent : " Ô Sâlih, amène nous ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des envoyés ".

(Coran 7:77)

Leurs propos sont donc une mécréance claire et ce de plusieurs points de vue, parmi lesquels :

• Ils se sont opposés à Allah et Son Messager en commettant l'interdiction de causer du tort à la chamelle qui fut un signe qu'Allah leur envoya.
• Ils ont également demandé la venue du châtiment et ils l'ont ainsi mérité de deux manières : 

1. Ce fut la condition qu'Allah a posé lorsqu'Il dit : " Ne lui faites aucun mal, sinon un châtiment proche vous saisira ! " (Coran 11:64) Et dans d'autres versets, un châtiment immense ou douloureux et tout cela est vrai.
2. Ils ont demandé la venue du châtiment.

Ils ont également démenti le Prophète dont la prophétie et la véracité sont apparues clairement et ils savaient cela de science certaines, mais la mécréance, l'égarement et l'obstination les ont conduit à rejeter la Vérité et à subir le châtiment.

Source : L'authentique des récits des prophètes 1/204-208 d'Ibn Kathîr

Parmi les adorations légiférées pour le musulman, il y a les ablutions qui sont obligatoires pour celui qui est en état d'impureté et qui veut prier.

 " Ô les croyants ! Lorsque vous vous levez pour la prière, lavez vos visages et vos mains jusqu’aux coudes ; passez les mains mouillées sur vos têtes; et lavez vous les pieds jusqu’aux chevilles ". 

(Coran 5:6)

Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète ﷺ dit :

" La prière de celui qui se trouve en état d'impureté à la suite d'un hadath [c'est lâcher un vent ou un pet], n'est agréée qu'après le renouvellement des ablutions ".

(Rapporté par Bukhâri 135 et Muslim225)

Tu dois prendre garde à ne pas faire l'une des erreurs suivantes :

1. Négliger les ablutions et ne pas apprendre leurs règles. La purification est une condition de validité de la prière. La négligence à ce sujet peut être une cause d'invalidité des ablutions et par conséquent de la prière. Il convient donc au musulman de s'instruire en religion afin de pouvoir accomplir les ablutions de la meilleure manière comme le Prophète ﷺ. S'il agit ainsi, il obtiendra de nombreux mérites. Uthmân Ibn Affân (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Messager d'Allah ﷺ a dit : " Pour celui qui parfait ses ablutions comme Allah le Très Haut le lui a commandé, les prières prescrites sont expiatoires pour ce qu'il a entre elles ". (Rapporté par Muslim 231)
2. Prononcer l'intention au début des ablutions. Ce n'est pas permis, car l'intention n'est que la volonté et la décision de faire une chose. Elle se trouve dans le cœur et n'est pas liée à la langue. le Prophète ﷺ ne prononçait pas d'intention. Il a plutôt encouragé à commencer les ablutions par la mention du Nom d'Allah et rien d'autre. Prononcer l'intention est contraire à ce qu'il ﷺ a fait et ordonné.
3. Négliger le rinçage de la bouche et du nez. Le Prophète ﷺ avait pour habitude de rincer sa bouche et son nez lors des ablutions et il a ordonné de le faire en disant : " Tu fais tes ablutions, rince ta bouche ". (Rapporté par Abû Dawûd 144) ; " Quand l'un de vous fait ses ablutions, qu'il mette de l'eau dans son nez, puis l'expulse ". (Rapporté par Bukhâri 162 et Muslim 237)
4. Ne pas laver ses mains après son visage. Certains ne lavent leurs mains qu'au début des ablutions pensant que ceci est suffisant. Cependant, l'obligation est de laver ses mains, des extrémités des doigts jusqu'aux coudes, après le lavage du visage comme Allah l'a ordonné. Quant au lavage des mains jusqu'aux poignets qui a lieu au début des ablutions, il est recommandé.
5. Négliger le lavage des coudes, des chevilles ou des talons. Le Prophète ﷺ a ordonné de parfaire les ablutions. Un jour, il vit des gens faire les ablutions rapidement alors que l'eau n'avait pas touché leurs talons. Il dit alors :  " Malheur aux talons qui seront en Enfer ". (Rapporté par Bukhâri 60 et Muslim 241) Il est obligatoire de parfaire les ablutions sur les membres légiférés en les lavant intégralement avec l'eau. Exception faite de la tête sur laquelle il suffit de passer les mains mouillées, ainsi que sur les oreilles qui font partie de la tête, comme cela est confirmé du Prophète ﷺ.
6. Passer ses mains mouillées sur sa tête plus d'une fois. Ceci est contraire à la voie du Prophète ﷺ qui ne passait ses mains sur sa tête qu'une seule fois comme cela est affirmé dans le hadith sur la description des ablutions du Prophète ﷺ dans lequel il dit : " Et il passa ses mains sur sa tête une seule fois ". (Rapporté par Abû Dawûd 111)
7. Passer ses mains sur sa nuque. Ceci est une erreur. Certains savants considèrent même que c'est une innovation, car rien n'est confirmé du Prophète ﷺ à ce sujet si ce n'est des hadiths faibles ou inventés. Ceci n'est pas légiféré et il convient d'avertir à ce sujet, afin de préserver la législation de tout ajout.
8. Se laver plus de trois fois. Un homme interrogea le Prophète ﷺ au sujet des ablutions. Il lui montra comment faire en lavant chacun de ses membres à trois reprises, puis il dit : " Ainsi sont les ablutions. Et quiconque ajoute à cela a certes, fait preuve de malfaisance et d'injustice ". (Rapporté par Abû Dawûd 135) Que celui qui agit ainsi, ne pense pas parfaire les ablutions. Au contraire, il n'obtient pas le mérite des ablutions en raison de son exagération en religion et de son opposition à la Sunna. Il est obligatoire pour le musulman de rejeter les suggestions du Diable et les doutes le poussant à agir ainsi, car ceci fait partie de la ruse de Satan.
9. Effleurer le dessous des chaussons ou des chaussettes. Ceci est une erreur, car le Prophète ﷺ effleurait la partie supérieure des chaussons. Alî a dit : " Si la religion était fondée sur la raison, le dessous des chaussons serait plus en droit d'être essuyé que le dessus, mais j'ai vu le Messager d'Allah ﷺ essuyer le dessus des chaussons ". (Rapporté par Abû Dawûd 162)
10. Utiliser l'eau avec excès. Ceci entre dans la généralité de l'interdiction du gaspillage. " Ne commettez pas d’excès, car Allah n’aime pas ceux qui commettent des excès ". (Coran 7:31) le Prophète ﷺ dit à un homme qui faisait ses ablutions : " Ne gaspille pas l'eau ". L'homme lui dit : " L'eau peut elle être gaspillée ? " Le Prophète lui répondit : " Oui, même si tu te trouves au bord d'un fleuve ruisselant ". (Rapporté par Ibn Mâja 425)
11. Se laver les parties intimes suite à un vent. Les parties intimes doivent être lavées après l'urine ou les selles, mais il n'est pas légiféré de les laver suite à un vent comme le font certaines personnes avant les ablutions. Ahmad (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : " Il n'y a pas de lavage des parties ordonné suite à un vent, ni dans le Livre d'Allah ni dans la Sunna de Son Messager ﷺ. Il doit seulement faire les ablutions ".
12. Refaire les ablutions suite à un doute. Certains sont éprouvés par les suggestions du Diable les incitant à refaire les ablutions sans aucune certitude de les avoir perdues et ceci n'est pas légiféré. En effet, un homme s'est plaint au Prophète ﷺ d'avoir l'impression de perdre les ablutions en prière. Il ﷺ dit alors : " Il ne doit quitter sa prière que s'il entend un bruit ou sen une odeur ". (Rapporté par Bukhâri 137 et Muslim 361)