Eh non,, ce n’est pas évident de pouvoir participer aux différentes initiatives qui jalonnent la lutte contre la réforme des retraites et pour l’ensemble des revendications sociales telle le pouvoir d’achat, les services publics, l’emploi et diverses autres éléments de la plateforme qui est présentée. Ce mercredi 15 mars nous étions encore nombreux à la manifestation.

La situation est bloquée par le pouvoir qui refuse de prendre en compte l’avis de la population. Il tente de saborder la démocratie avec l’utilisation de l’article 49.3 L’obstacle sur lequel nous buttons est bien la logique du système qui privilégie la loi du profit au détriment de la satisfaction des hommes.

Ce mercredi 15 mars il y avait encore du monde devant la Bourse du Travail. Mais c’est vrai qu’on ne peut pas tenir à tour, grèves, rassemblements, manifestations, retraites aux flambeaux, distribution de tracts… Bref, on ne chôme pas !

Nous avons écouté les interventions des représentants syndicaux avant le départ du cortège. En queue plusieurs véhicules d’EDF ou ce que cette entreprise nationalisée est devenue, donnaient de la vois. Enfin, plus exactement du klaxon !

Il y a toujours des affichettes pertinentes. Celle-ci par exemple demande à ce qu’aucune voix ne se reporte sur des élus qui voteront la réfore Macron. Elle est renforcée par un ancien ministre qui dit que cela vaut aussi pour les grands électeurs cependant qu’une banderole souligne qu’il y a des partis politiques qui soutiennent les revendications syndicales.

Dans le même est mis en cause « le larbin des USA et de l’UE, responsable de la pauvreté et de la guerre. Bien que cela ne soit pas très lisible sur ma photo j’ai tenu à la mettre. C’est qu’à mo avis on ne fait pas assez le lien entre le capitalisme et la guerre. Pourtant la situation en Ukraine est on ne peut plus éloquente !

Le féminisme est présent avec les Rosies qui affichent l’exigence d’égalité hommes- femmes. Il y a là de quoi trouer de quoi financer les caisses de retraite plutôt que de confier leur gestion à des organismes financiers privés. Comme l’indique une des affichettes « Quand tout sera privé on sera privé de tout ». Ce que dénonce en écho u retraite en colère qui réclame la solidarité

Encore une vue d’une escouade de militants de la FSU avec leurs drapeaux et la file assez impressionnante des véhicules d’Engie et se sera tout pour aujourd’hui.

Ce sera sans commentaire sinon celui selon lequel les journalistes font correctement leur travail.

Il confirme ce que nous pensions, à savoir une mobilisation record pour la manifestation du 7 mars à Béziers. Comme toujours il y a bataille de chiffres mais, on le sait, ce n’est pas en truquant le thermomètre qu’on fait baisser la température et qu’on guérit de la fièvre

Oui, c’est probable ! Une foule énorme était rassemblée dès avant 11 h devant la Bourse du travail. Une foule diverse avec des banderoles, des calicots, des drapeaux qui en faisaient état.

A côté des banderoles derrière lesquelles se plaçaient les manifestants selon leurs affinités il y avait une multitude d’affichettes individuelles qui permettaient à de nombreux participants de faire part de leurs sentiments.

J’ai choisi quelques photos pour en rendre compte. Je ne prétends pas résumer grâce à elles la combativité qui s’est ainsi exprimée. Mais il me semble que le rejet de la réforme des retraites est patent.

Que va faire le pouvoir ? Il apparait clairement que la majorité des citoyens de ce pays rejette le projet de réforme qui esr présenté. La démocratie voudrait qu’il en soit pris acte et qu’il soit retiré.

En fait c’est un ensemble de revendications sociales insatisfaites qu se sont accumulées. Comme le dit une chanson célèbre « La raison tonne en son cratère / C’est l’éruption de la faim ».

Cela devait être perçu à des degrés divers par les organisations syndicales présentes dans le cortège qui s’est formé ainsi que par les partis politiques qui avaient pris en considération les revendications sociales et qui s’étaient joints au défilé.

Eh non, ce n’est pas évident de trouver une solution aux problèmes auxquels nous sommes confrontés sans une rupture franche et décisive avec une certaine logique, celle de la régression sociale pour maintenir le taux de profit des actionnaires du CAC 40. On peut même ajouter qu’on envisage tout simplement recours à la règle pour régler les difficultés qui s’accuulent. C’était visiblement sous-jacent aux besoins recensés tels celui du pouvoir d’achat.

Je ne parlerai pas du circuit qui a été suivi, je ne « feinte » pas, je m’économise ! D’autant que la rédaction de ce bref compte-rendu demande un certain travail.

C’est d’une histoire ancienne qu’il s’agit. Hélas la situation internationale avec la guerre en Ukraine l’actualise.

J’ai été satisfait lors du rassemblement pacifiste du 25 février à Béziers de l’intervention du représentant de la CGT. Il est évident que ce que nous vivons avec ce conflit aux bornes de l’Europe a des conséquences fâcheuses pour les revendications syndicales, qu’il s’agisse de la protection sociale avec la question des retraites, ou du pouvoir d’achat des salaires et des pensions pour ne citer que ces deux aspects.

J’ai cessé mon activité professionnelle en mars 2000. Conformément à ce qu’a été mon engagement militant tout au long de ma carrière je suis resté syndiqué, au SNES, c'est-à-dire à la composante de la FSU qui regroupe ma catégorie, à savoir les enseignants du second degré. Par voie de conséquence je me suis retrouvé adhérent de la FGR-FP, la Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique. Autant que faire se pouvait j’ai participé aux réunions  de ces organismes.

Je lis assez régulièrement les documents qui me sont envoyés par le SNES, la FSU et la FGR-FP. Je les trouve plutôt bien faits, présentant les problèmes de façon claire, je dirais pédagogique !

J’ai tenté d’attirer diverses instances sur les questions de la paix et en particulier en 2022 sur le 60^ème anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie à laquelle j’ai participé à mon corps défendant. Le meilleur résultat que j’ai obtenu a été avec la FGR-FP 34 qui a publié dans la revue départementale un entrefilet faisant état du récit de mes souvenirs de ce conflit injuste et anachronique qui m’a fait perdre 26 mois de ma jeunesse. Je peux l’envoyer gracieusement par internet à ceux qui sont intéressés. Il suffit qu’ils me communiquent leur adresse électronique.

J’ai lu le rapport d’activité du bureau national de la FGR-FP publié dans le numéro 248 du Courrier du retraité. Le 67^ème congrès de l’association est prévu à Dax les 4, 5 et 5 avril 2023. Il m’a semblé conforme à ce que je pense et de ce que je ressens. J’ai relevé que ce qui se passe en Ukraine, comme en divers endroits dans le monde a été pris en compte.

Je considère qu’il est de notre responsabilité d’approfondir le sujet. La guerre est source de souffrances indicibles. Elle s’accompagne de restrictions dans le domaine des libertés démocratiques. La première victime d’un conflit c’est la vérité : Elle se double de l’exploitation renforcée de ceux qui n’ont que leur travail pour vivre. Cependant que sont gonflés les profits des modernes marchands de canon.

Il y a deux jours j’ai reçu de Julien Bayou, qui a comme moi des attaches à Cessenon, un courriel faisant le lien entre l’action pour les retraites et celle nécessaire pour le climat. J’ai répondu qu’il fallait aussi associer la lutte pour la paix. La guerre est en effet source de dégradation majeure pour notre environnement. Et à ce sujet il faut évoquer ce que serait l’apocalypse nucléaire.

Je souhaite donc que la paix et le désarmement soient pleinement développées dans les instances syndicales et pour ce qui nous concerne présentement lors de l’AG départementale de la FGR-FP qui doit se tenir à Pézenas le 14 mars.

Voici l’article du quotidien régional rendant compte de la manifestation contre la réforme des retraites en date du 16 février à Béziers.

Oui le quotidien régional nous crédite d’un progrès dans la participation à la manifestation du 11 février à Béziers.

Sommes-nous autant, moins, plus que les fois précédentes ? Eh bien ma langue au chat !

J’ai rejoint le rassemblement depuis le parking de l’Université Paul Valéry où j’ai de la peine à trouver une place. Il me faut avancer assez loin pour en dégoter une. Les manifestants arrivent en nombre dans l’avenue Frédéric Mistral.

J’ai décidé de ne pas défiler. Eh, oh, je n’ai pas votre âge ! Pour l’heure je rallie le camion sono. Ah tiens, j’ai droit à un spectacle chorégraphique. Des dames en bleu de travail dansent. Parmi elle un monsieur avec un masque de Macron sera renversé et piétiné par les danseuses.

Des prises de parole j’ai retenu celle du représentant de la C indique que, de même que le pouvoir, son syndicat entend faire de la pédagogie avec cette contre réforme épouvantable. Il ajoute des chiffres que je n’ai pas notés et qui concernent l’augmentation des avoirs des milliardaires. Pendant ce temps les travailleurs sont à la portion congrue.

Je prends quelques photos ou enregistre quelques slogans. Tiens un jeune gamin brandit une affichette qui dit « Place aux jeunes ». Cet autre manifestante a une immense feuille sur laquelle est écrit « Tu as vu notre prof, elle est sympa mais elle est vieille ». Dans le même registre on confond l’auxiliaire de vie et la femme chez qui elle va. Voici une inscription lapidaire « Berceau – boulot – caveau ».

Il y en a bien d’autres je repère un groupe autour de la banderole du lycée Marc Bloch de Sérignan Et guère plus loin celle du collège de La Devèze où j’ai exercé neuf ans.

Ah voici une jeune femme déguiséee en viking Elle met en cause le caractère étroitement borné du pouvoir ce qui a pour résultat de mettre les salariés en colère. Eh, c’est qu’elle est impressionnante avec son casque muni de cornes !

Voilà des instruments de percussion qui passent portés à bout de bras au dessus de la foule. C’est un groupe de musiciens qui se met en place et qui entame un concert particulièrement bruyant. Un jeune chien que son maître avait fait suivre pour participer au défile doit être pris entre des bras protecteurs. Et encore il n’a sûrement pas vu le fumigène.

Bref ne suis pas en mesure de me prononcer sur le nombre de participants mais je peux témoigner que l’ambiance était festive et déterminée.

La pluie a dû empêcher quelques retraités de participer à la manifestation organisée ce mardi 7 février. Espérons que le temps sera plus favorable samedi 11 février. A Béziers nous avons RDV à 15 H à la Bourse du Travail.

Oui les journalistes qui ont rédigé l’article ont visiblement pris fait et cause pour les manifestants qui ont arpenté les rues de Béziers !