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Rechercheroser dire le droit et à respecter le principe du contradictoire . http://jurista comores.center blog.net
Par aboudou, le 19.04.2025
un pays qui n'aime pas le droit, est un pays plongé dans l'obscurité,e t sombré dans la violence.
c'e st un p
Par aboudou, le 19.04.2025
incroyable les gars je suis comorienne aussi et mahoraise
Par Anonyme, le 14.10.2024
la france à crée l'ordonnance numéro 2010-590 du 3 juin 2010. ce fut pour changer radicalement le mode de vie
Par Anonyme, le 06.06.2024
moi je vais changer ma nationalité comment je peux faire svp
Par Salim, le 30.05.2024
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Comoresdroit,centerblog.net a 16 ans
Date de création : 29.01.2009
Dernière mise à jour :
22.04.2025
2747 articles
29 janvier 2009 – 29 janvier 2025 : Comores-droit a 16 ans
Depuis la transformation de Mayotte en « Département d’outre-mer » en 2011, la France ne cache plus ses ambitions d’imposer Mayotte dans son environnement régional, notamment au sein de la Commission de l’océan Indien (COI). Cette offensive diplomatique commence à porter ses fruits au niveau de la région. Madagascar, qui était l’un des soutiens des Comores dans le dossier de Mayotte, accueille maintenant à bras ouverts les élus de Mayotte et signe des accords avec le Conseil Général de Mayotte.
Lors de sa visite à Mayotte le 21 avril 2025, le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il plaiderait pour l’intégration de Mayotte au sein de la Commission de l’océan Indien. Il a affirmé que « la France tout entière a vocation à être dans la COI, La Réunion, mais aussi Mayotte ». « La France finance 40 % des programmes de la COI, il n'est pas normal que Mayotte ne bénéficie pas des programmes de la COI. »
Le 10 septembre 2024, les élus du Conseil départemental de l’île de Mayotte avaient adopté à l’unanimité une motion adressée au Gouvernement français, formulant deux demandes : l’intégration de Mayotte dans la délégation française au sein de la COI et son intégration dans les instances décisionnelles de cette Commission.
Pour rappel, la France a adhéré à l'accord général de coopération entre les États membres de la Commission de l'océan Indien, pour le compte de La Réunion, le 10 janvier 1986. La participation de la France au nom d'un département d'outre-mer était permise par les termes de l'acte constitutif de la COI d'une part et par les dispositions constitutionnelles françaises d'autre part. Dans son article 13, en effet, l'accord de Victoria prévoit que « la commission examinera toute demande d'adhésion faite par tout État ou entité de la région ». L'expression « entité » ménageait une place pour La Réunion. Le préambule du protocole d'adhésion de la France à la COI circonscrit à La Réunion cette participation et rappelle la « volonté (française) de voir son département et sa région de La Réunion participer pleinement à la coopération régionale réalisée au sein de la COI ». Le souci d'encadrer ainsi l'adhésion française ne répondait pas seulement à un objectif pratique. Il visait à prendre en compte les préoccupations manifestées par certains États au regard du « respect absolu des souverainetés nationales, sans paternalisme ou visée géopolitique », mais surtout à exclure Mayotte des activités de la COI. Les membres fondateurs de la COI avaient témoigné ainsi leur solidarité avec les Comores dans le conflit territorial qui les oppose à la France. Une solidarité qui s’amenuise d’année en année.
Cette présence du département français de La Réunion emporte deux conséquences pour la participation française au sein de la COI. En premier lieu, ce n'est pas un diplomate mais le préfet de La Réunion qui représente les intérêts de la France dans les instances de la COI. Ensuite, comme l'indique le mémorandum français de janvier 1986, « le chef de la délégation s'adjoindra l'assistance d'élus de La Réunion et d'experts ». L'article 3 de l'accord général de coopération entre les membres de la COI prévoyait cette possibilité : « les parlementaires des pays signataires peuvent être invités à participer à titre d'observateur aux travaux de la commission ». En définitive, la pratique a conduit à instituer une coprésidence de la délégation française par le préfet et le Président du Conseil régional de La Réunion, consacrant ainsi la part éminente de l'instance régionale dans les contacts internationaux.
Le décret du Président français (N° 2007-1259) portant publication du protocole additionnel à l'accord général de coopération entre les États membres de la Commission de l'océan Indien du 10 janvier 1984, signé à Victoria le 14 avril 1989, n’a été signé que 20 ans plus tard, le 21 août 2007. Ce délai excessif séparant la signature du protocole de sa ratification a pour principale raison, selon le ministère français des affaires étrangères, la réserve émise par le ministère du budget au sujet des incidences sur le régime fiscal français des privilèges et immunités prévus par le protocole additionnel et surtout les difficultés rencontrées par la procédure de ratification aux Comores du protocole d'adhésion de la France à la COI. Ainsi, les Comores ont le pouvoir de peser dans le choix de la COI d’accueillir en son sein l’île de Mayotte ou ses élus. Toute modification de l’accord de Victoria visant à intégrer Mayotte doit avoir l’aval du Gouvernement de l’Union des Comores. L’article 13 de l’accord de Victoria dispose clairement que « la Commission examinera toute demande d'adhésion faite par tout État ou entité de la région et statuera à l'unanimité de ses membres ». L’unanimité constitue en fait le droit de veto que disposent les Comores dans la COI pour bloquer toute demande d'adhésion de Mayotte à la COI.
Ainsi, l'adhésion de Mayotte à la COI reste un sujet de discorde majeur entre notre pays et la France. Pour les Comores, Mayotte est une partie intégrante de leur territoire national, et toute tentative de reconnaissance de Mayotte comme territoire français au sein de la COI est perçue comme une violation de notre souveraineté. Cette position ferme a été réaffirmée récemment par l'ambassadrice comorienne Alfeine Fatima, qui a déclaré que "Mayotte est en principe membre de la COI car elle fait partie intégrante de l'archipel des Comores". Le droit de veto des Comores, basé sur le principe de l'unanimité, bloque toute demande d'adhésion de Mayotte à la COI. Tant que notre pays maintiendra son veto, l'adhésion de Mayotte à la COI restera un rêve lointain pour la France et les mahorais.
Le président de la République française, Emmanuel Macron, effectue cette semaine une visite de cinq jours dans l’Océan Indien. Emmanuel Macron se rend d’abord à Mayotte ce lundi 21 avril 2025. Il sera à La Réunion les 22 et 23 avril, avant de se rendre à Madagascar puis à Maurice. Emmanuel Macron, vient dans la zone pour participer au cinquième sommet de la Commission de l’Océan Indien qui se tiendra à Madagascar.
Fait remarquable de cette tournée, il zappe Moroni. Pourtant, lors de la conférence de presse conjointe avec le Président Azali Assoumani le 22 juillet 2019, Emmanuel Macron avait exprimé son engagement à se rendre aux Comores lors de la troisième visite officielle d’Azali Assoumani en France.
Les Comores et la France entretiennent une relation ancienne et singulière qui s'incarne dans des liens humains exceptionnels, avec près de 400 000 Franco-Comoriens établis en France. Les deux pays sont unis par l'histoire, la géographie, et des liens familiaux et humains forts. La dernière visite d'un chef d'État français à Moroni remonte à 2014, lors du sommet des chefs d'État de la Commission de l’Océan Indien avec la visite de François Hollande . À Moroni, François Hollande avait rappelé qu'aux Comores étaient venus les Jacobins qui avaient été chassés après quelques tumultes durant la Révolution française. Il avait également rappelé que c'était aux Comores que s'étaient réfugiés ceux qui avaient été repoussés par Napoléon.
Emmanuel Macron avait débuté son mandat en 2017 en blessant les Comoriens. En effet, lors d'une visite en juin 2017 au Centre régional de surveillance et de sauvetage atlantique (Cross) d'Etel (Morbihan), le Président français avait affirmé : « le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien », plaisantait-il . Cette plaisanterie d'Emmanuel Macron était choquante et inadmissible et avait soulevé un tollé. Que des milliers de Comoriens aient péri noyés en cherchant à fuir la pauvreté d’une ex-colonie française, c’est tellement drôle ! Cette tragédie humaine devrait nous couvrir de honte, avait écrit Bruno Guigue du journal Grand Soir. Mais non, voyons ! Des Africains engloutis par les flots à une encablure de Mayotte ? Pour M. Macron, c’est marrant. “Le kwassa-kwassa amène du Comorien”. Pour Macron, le Comorien n’était même pas une marchandise. C’était un matériau informe. Il ne vaut rien, il ne compte pas, et d’ailleurs il se noie dans l’indifférence générale. Le Comorien, ce n’est rien. Ce n’est même pas de la poiscaille, à peine un déchet dont on rigole quand il coule à pic, selon toujours Bruno Guigue du journal Grand Soir.
Lors de sa récente visite à Mayotte au mois de décembre 2024 à la suite du passage du cyclone Chido, Emmanuel Macron avait suscité la controverse en adoptant des positions et des discours qui rappellent ceux de l'extrême droite. Emmanuel Macron a été vivement critiqué pour ses propos lors de son séjour à Mayotte. Face à des résidents en colère, il a déclaré : « Vous avez de la chance d'être en France. Si ce n'était pas pour la France, vous seriez dans une situation bien pire... 10 000 fois pire ». Ces commentaires ont été perçus comme condescendants et indignes d'un chef d'État, rappelant les discours de certains leaders de l'extrême droite qui utilisent des rhétoriques similaires pour justifier des politiques strictes en matière d'immigration, Cette phrase a été interprétée aussi comme une comparaison entre la situation à Mayotte et la partie indépendante des Comores, suggérant que la présence française améliore considérablement les conditions de vie à Mayotte par rapport aux autres iles de l' archipel des Comores.. Ces propos de Macron ont été perçus comme minimisant les difficultés et les souffrances des habitants de Mayotte, tout en dévalorisant la situation de la partie indépendante des Comores.
Et pourtant, lors de sa campagne électorale, le candidat Emmanuel Macron avait tenu un discours pragmatique lors de sa visite à Mayotte le 25 mars 2017. "Marine Le Pen vous a menti", avait déclaré Emmanuel Macron lors de sa courte escale à Mayotte, promettant au contraire de « tenir le langage de responsabilité de la République ». La présidente du FN « avait promis qu’il n’y aurait plus d’immigration légale ou illégale, plus de passeurs. Ce qui est impossible. C’est un mensonge éhonté », avait déclaré le candidat d’En Marche ! à Dzaoudzi. « Qui peut vous promettre qu’il n’y aura pas demain des kwassa kwassa, personne ! », a-t-il développé. « Qui peut vous promettre sérieusement qu’il n’y aura plus d’immigration clandestine, personne ». « Je suis venu vous tenir le langage de responsabilité de la République », a-t-il assuré, proposant « une stratégie de développement des Comores ». « C’est le seul moyen d’endiguer cette immigration ». Lors de la visite du président comorien Azali Assoumani en France en juillet 2019, Emmanuel Macron avait promis un soutien financier de 150 millions d'euros aux Comores entre 2019 et 2021. Cette promesse visait à renforcer les infrastructures, améliorer la gouvernance et soutenir le développement économique du pays. Malgré certains efforts déployés par la France, plusieurs défis persistent. Les Comores continuent de faire face à des problèmes de pauvreté, de chômage et de gouvernance. Les résultats des investissements français sont mitigés. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour surmonter les défis persistants et garantir un développement durable et inclusif pour les Comores.
Aujourd’hui, il zappe Moroni. L'absence d’une escale dans la partie indépendante des Comores dans l'itinéraire de Macron est notable, surtout après les engagements précédents du président français à renforcer les relations franco-comoriennes. Cette omission est perçue comme un manque de considération envers les Comores, exacerbée par les tensions persistantes autour de la question de Mayotte et de la présence de la Russie aux Comores.
La Délégation Générale des Droits de l’Homme et l’équipe du programme de protection de l’enfance de l’UNICEF Comores viennent de publier le numéro 19 du bulletin trimestriel d’information sur les violences faites aux enfants et aux femmes en Union des Comores, couvrant les mois d’ octobre, novembre et décembre 2024.
Au menu de ce numéro 19 :
La célébration de la Journée mondiale de l'enfance le 20 novembre 2024.
Le 20 novembre 2024, les Comores ont célébré la Journée mondiale de l'enfance, une journée dédiée à la défense des droits des enfants partout dans le monde. Cette date marque également l'anniversaire de l'adoption de la Convention relative aux droits de l'enfant par l'Assemblée Générale des Nations Unies en 1989. L’UNICEF et le ministère de la promotion du genre, de la solidarité et de l’ information ont organisé diverses activités pour sensibiliser le public à l'importance de protéger et de promouvoir les droits des enfants. Sous le thème “Écoutons le futur que veulent les enfants d’ici 2050”, cette journée a permis aux enfants de s’exprimer librement et de partager leurs visions pour un avenir plus équitable. Un concours de lettres, organisé à cette occasion, a offert aux jeunes une plateforme pour imaginer et raconter le monde dans lequel ils souhaitent vivre. Une lettre particulièrement marquante, sélectionnée pour son authenticité et son inspiration, témoigne de la créativité et des aspirations des enfants comoriens. Elle reflète leur désir d’un avenir empreint de justice, d’égalité et de progrès. Au stade de Moroni, une journée de compétitions sportives organisée par l’ Association CAP avec l’ appui du ministère de la promotion du genre, de la solidarité et de l’information a réuni des enfants et adolescents dans une ambiance conviviale et pédagogique. Cet événement, bien plus qu’une activité sportive, a sensibilisé les participants à leurs droits tout en favorisant leur bien-être physique et moral. À travers ces moments de partage et de dépassement de soi, les enfants ont pu découvrir l’importance de grandir dans un environnement sûr et épanouissant. Par ailleurs, cette célébration a coïncidé avec le lancement des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, mettant en lumière la nécessité de protéger les droits des femmes et des filles à travers des actions concrètes.
La situation globale des violences par type, selon le type d’infraction, l’âge et le sexe de la victime de l’ année 2024.
L’année 2024 est marquée par une légère baisse des cas de violences rapportés par les services d’écoute et de protection des enfants et femmes victimes de violence, passant de 769 en 2023 à 722 en 2024. Les violences sexuelles restent les plus fréquentes, bien que leur nombre ait diminué de 358 à 298. En revanche, les violences économiques ont augmenté, passant de 178 à 193. La répartition par sexe reste similaire, avec une majorité de victimes étant des filles et des femmes (82% en 2023 et 82% en 2024). Les violences psychologiques et physiques, bien que moins fréquentes, demeurent préoccupantes.
L’évolution des violences par type d’infraction de 2022 à 2024.
Au cours des trois dernières années, le nombre de cas de violence a fluctué de manière irrégulière. En 2022, 627 cas ont été rapportés, ce chiffre a augmenté de manière significative en 2023 pour atteindre 769 cas, avant de redescendre à 722 cas en 2024.
La situation des violences faites aux enfants et aux femmes au quatrième trimestre 2024,
Les violences sexuelles sont particulièrement alarmantes, avec 64 cas chez les filles et femmes, principalement chez les adolescentes âgées de 11 à 17 ans (52 cas).
La distribution des cas de violences sexuelles selon les îles.
L’île de Ngazidja enregistre le plus grand nombre de cas, avec 28 incidents signalés. À Mwali, 15 cas de violences sexuelles ont été recensés, tandis que l’île de Ndzuwani en compte 24
Les histoires d'intérêt humain.
Ces histoires d’intérêt humain poignantes de Madame Fatima, Anaiza et Dahia mettent en lumière les défis quotidiens auxquels sont confrontées de nombreuses femmes et enfants aux Comores. Madame Fatima, malgré l'abandon de son ex-mari, a trouvé le soutien nécessaire pour subvenir aux besoins de ses enfants grâce aux services d'écoute et de protection des enfants et femmes victimes de violence. Son histoire illustre l'importance de la reconnaissance et de la dénonciation des violences économiques, un problème croissant dans la région. Anaiza, victime de violences sexuelles répétées par son beau-père, a pu bénéficier d'un soutien psychologique et juridique grâce à l'intervention des services d'écoute et de protection des enfants et femmes victimes de violence. Son parcours montre l'importance cruciale de ces services d’ écoute , ainsi que la nécessité de punir les agresseurs conformément à la loi. Dahia, également victime de violences sexuelles, a trouvé refuge et soutien auprès du service d'écoute de Fomboni. Grâce à l'assistance médicale, psychologique et juridique, elle a pu reprendre le chemin de l'école et commencer à reconstruire sa vie.
Ces récits soulignent l'importance cruciale des services d'écoute et de protection des femmes et des enfants victimes de violences. Ils mettent en lumière le rôle essentiel de la prévention et de la protection dans la lutte contre les violences. Il est nécessaire de poursuivre l’implantation de ces services d’écoute à l'échelle nationale pour garantir un accès équitable et rapide à l'aide nécessaire. Le ministère de la promotion du genre, de la solidarité et de l'information formation procédera à l'inauguration prochaine des services d'écoute de Pomoni à Anjouan et de Koimbani dans la région de Oichili à la Grande Comore, financés par KOICA. Ces nouvelles installations renforceront la capacité des services de protection de l’enfance à offrir un soutien immédiat et efficace aux victimes de violence, tout en promouvant un environnement de sécurité et de dignité pour tous. La multiplication de ces services d’ écoute est non seulement une nécessité, mais aussi un devoir moral envers ceux qui souffrent en silence. En offrant un espace sûr et bienveillant où les victimes peuvent s'exprimer et trouver du soutien, cela contribue à briser le cycle de la violence et à redonner espoir à ceux qui en ont le plus besoin.
Le 14 avril 2025, le président Azali Assoumani a nommé un nouveau gouvernement à l'issue des élections législatives et communales. Ces élections, marquées par une forte abstention et des accusations de bourrages d'urnes, se sont déroulées sans la participation des principaux partis d'opposition. Le nouveau gouvernement de l’Union des Comores, bien que présentant quelques changements de portefeuilles, reste largement une continuité de l'administration précédente. Cette continuité suscite des interrogations sur la capacité du gouvernement à apporter des réformes significatives. Le président Azali a confirmé son fils Nour El Fath Azali dans son poste de Secrétaire Général du Gouvernement, dont les attributions ont été renforcées pour mieux coordonner l'action gouvernementale et évaluer les réalisations des ministères. Cependant, malgré ces ajustements structurels, la véritable question demeure : le gouvernement aura-t-il la volonté politique nécessaire pour mettre en œuvre des réformes profondes et durables ?
Les élections législatives et communales de cette année ont été entachées par des irrégularités, notamment des bourrages d'urnes et un taux d'abstention record. L'opposition, qui avait appelé au boycott, dénonce une fraude électorale massive et remet en question la légitimité des résultats.
Malgré les changements au sein du gouvernement, les défis de gouvernance restent immenses. Le respect de la loi, la lutte contre la corruption et l'amélioration des conditions de vie de la population sont des enjeux cruciaux qui nécessitent des actions concrètes. La création récente de la Chambre Anti-Corruption est un pas dans la bonne direction, mais son efficacité reste à prouver.
Le président Assoumani Azali peut changer de gouvernement, mais sans une amélioration substantielle de la gouvernance, le respect de la loi et une lutte efficace contre la corruption, les conditions de vie de la population comorienne risquent de stagner. Dans le dernier rapport de Transparency International, les Comores sont classées à la 158e place avec une note de 21/100. Ce classement démontre encore une fois la mauvaise gouvernance qui règne dans ce pays. Ce pays ne peut se développer sans une amélioration de sa gouvernance qui ne demande pas beaucoup d’investissement, mais une réelle volonté politique. La corruption sape nos institutions démocratiques et ralentit le développement économique et contribue à l'instabilité gouvernementale. Elle s'attaque aux fondements des institutions démocratiques en faussant les élections, en corrompant l'État de droit et en créant des appareils bureaucratiques dont l'unique fonction réside dans la sollicitation de pots-de-vin. Elle ralentit considérablement le développement économique en décourageant les investissements directs à l'étranger et en plaçant les petites entreprises dans l'impossibilité de surmonter les « coûts initiaux » liés à la corruption.
La mise en place de mécanismes de contrôle et de sanctions pour les actes de corruption, ainsi que la promotion de la transparence dans la gestion des finances publiques, sont des étapes cruciales pour renforcer la bonne gouvernance de ce pays !
Depuis sa création en 2009, le blog Comoresdroit s'est imposé comme une référence incontournable en matière de gestion urbaine et de droit public aux Comores. En particulier, il a joué un rôle crucial dans la promotion de la bonne gouvernance et du développement durable de la ville de Moroni. Comoresdroit a toujours été engagé à fournir des analyses approfondies et des recommandations pratiques pour améliorer la gestion de Moroni. Que ce soit à travers des articles détaillés, des études de cas ou des discussions sur les politiques publiques, le blog a constamment mis en lumière les défis et les opportunités liés à la gestion de notre capitale.
Parmi les contributions les plus notables de Comoresdroit, on peut citer la publication d'articles sur le statut juridique de Moroni, la gestion des déchets, et les initiatives de développement urbain. Ces publications ont non seulement informé les citoyens, mais ont également influencé les décideurs politiques et les acteurs locaux.
Le blog a également été un catalyseur pour des discussions constructives sur la modernisation de Moroni. En février 2009, le blog a publié un article sur le statut juridique de la ville de Moroni (http://comoresdroit.centerblog.net/17-LE-STATUT-JURIDIQUE-DE-LA-VILLE-DE-MORONI. L’article 2 de l’avant-projet de loi référendaire portant révision de la constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001 stipulait que « Moroni est la capitale de l’Union. Une loi organique portera statut de cette ville et déterminera les îles où siègent les institutions de l’Union. » Ainsi, pour une fois, la capitale a été bien définie dans une constitution et il était temps de donner un statut juridique à notre capitale politique et économique, qui nous fait toujours vraiment honte. Honte, car la ville de Moroni est devenue une ville poubelle, une ville de containers, un grand bidonville. La petite ville de 2 000 habitants en 1880, qui ne couvrait que 10 ha, s’est développée considérablement depuis plusieurs décennies. En fait, le développement de la ville a pris un tournant décisif après la décision de l'Assemblée Territoriale en 1958 de transférer la capitale de Dzaoudzi (Mayotte) à Moroni, une décision mal reçue par les Mahorais qui ont profité de cette occasion pour demander la départementalisation de leur île. Pour justifier cette décision, très controversée à l’époque, le Haut Commissaire Yves Daruvar déclara que « les 12 ha du rocher (Dzaoudzi) ne pouvaient répondre aux exigences de la modernité ». La loi de 1961 a permis au Président du Conseil de créer des communes. Ainsi fut créée la commune de Moroni. Elle fut dotée d’une autonomie financière et était dirigée par un Administrateur-Maire nommé par le Conseil de Gouvernement pour une durée de 6 ans. Cet administrateur était aidé par un Conseil municipal de 20 membres élus. La commune disposait d’un budget dont les recettes provenaient des patentes et impôts acquittés par les commerçants. En 1963, le budget de la commune s’élevait à 7 millions de F CFA. Toutefois, en raison du contrôle excessif du pouvoir central et de la défection de la plupart des conseillers municipaux ne bénéficiant d’aucune indemnité et ayant peu d’intérêt pour la chose publique, l’expérience communale de la ville de Moroni fut un échec. La période révolutionnaire d’Ali Soilihi (1975 - 1978) a initié les « Mudrias » pour remplacer les communes considérées comme étant un « héritage colonial » (art. 12 loi fondamentale du 23 avril 1977), mais ce fut également un échec. Depuis 1978, le régime d’Ahmed Abdallah marqua le retour des structures issues de l’administration coloniale et le renforcement de la centralisation administrative à Moroni, malgré le caractère fédéral de la République. En effet, la constitution de la République Fédérale Islamique des Comores du 1er octobre 1978 ainsi que les constitutions qui suivirent proclamèrent la commune comme étant « la collectivité territoriale de base ».
Et pourtant, dans les faits, il fallait attendre 2015 pour que la commune de Moroni soit instituée. Une commune qui n’ a toujours pas de statuts ni de frontières. Au mois de mars 2009, ce blog a dénoncé le conflit foncier entre les villes de Moroni et d’ Iconi ( http://comoresdroit.centerblog.net/23-LE-CONFLIT-FONCIER-ENTRE-MORONI-ET-ICONI) et 16 ans après, les frontières administratives entre ces deux villes ne sont toujours tracées. Il a aussi dénoncé à l’ époque l’ impuissance de l’ Etat pour regulier ce conflit (http://comoresdroit.centerblog.net/25-L-IMPUISSANCE-DE-L-ETAT-)
En avril 2011, Comores droit publia un article d’ Abdallah Zaïn-El-Abidine, un citoyen désabusé portant sur le désordre dans la ville Moroni ( http://comoresdroit.centerblog.net/559-MORONI-Qui-arretera-un-jour-le-desordre-). En juin, aout 2012 et janvier 2015 nous avons publié des articles sur les déchets qui intoxiquent la ville de Moroni (http://comoresdroit.centerblog.net/974-la-capitale-intoxiquee-par-les-ordures) (http://comoresdroit.centerblog.net/1034-les-ordures-envahissent-moroni) . Au mois d’ octobre votre blog a dénoncé les abattages sauvages des arbres au niveau de la capitale ( http://comoresdroit.centerblog.net/1118-La-scandale-de-l-abattage-sauvage-des-arbres-a-Moroni).
Au mois de novembre 2012, le blog Comoresdroit publia un article portant sur le statut de Moroni. (http://comoresdroit.centerblog.net/1147-plaidoyer-pour-l-adoption-du-statut-de-moroni),. En effet conformément aux dispositions de l’article 2 de la constitution de l’Union des Comores de l’ époque , Moroni est la capitale de l’Union des Comores et une loi organique portera statut de cette ville et déterminera les îles où siègent les institutions de l’Union. Après l’adoption de la loi référendaire du mois de mai 2009 qui a introduit cette disposition, cette loi organique se faisait toujours attendre.
Au mois de février 2013, le blog publia un article pour dénoncer la mise en place des délégations spéciales ( http://comoresdroit.centerblog.net/1215-vous-avez-dit-delegations-speciales) par le Gouverneur de l’ ile autonome de Ngazidja. Ces délégations spéciales qui n’ étaient pas prévues dans la loi relative à la décentralisation et la loi relative à l’organisation du territoire constituaient un recul dans le processus de décentralisation du pays.
Au mois d’avril 2013, le blog Comoresdroit est revenu à la charge sur le statut de Moroni. (http://comoresdroit.centerblog.net/1256-A-quand-le-statut-de-Moroni-). Au mois de février 2025, le blog publia un article sur les premières élections municipales des Comores depuis l’ accession du pays à l’indépendance (http://comoresdroit.centerblog.net/1720-les-premieres-elections-communales-des-comores), tout en dénonçant la présence des chefs de quartier et de village dans l’ élection des maires ( http://comoresdroit.centerblog.net/1724-les-chefs-de-village-les-futurs-faiseurs-de-maires).
Au mois de janvier 2017, Le blog publia deux articles pour plaider encore une fois l’adoption du statut de la ville de Moroni pour mieux organiser la capitale. (http://comoresdroit.centerblog.net/2049-moroni-une-ville-pour-tous-mais-haie-par-tous) (http://comoresdroit.centerblog.net/2050-moroni-pour-tous-mais-jamais-tous-pour-moroni).
Au mois d’ aout 2019, le blog Comores droit est revenu sur le statut de la ville de Moroni après l’ adoption d’ une nouvelle constitution au mois de juillet 2018 (http://comoresdroit.centerblog.net/2476-10-ans-apres-le-statut-de-moroni-attend).
Au mois de juillet 2020 et au mois d’ avril 2022, deux articles ont été publiés dans ce blog pour dénoncer cette ville, hideuse, poubelle, sans infrastructure de base et sans charme. (http://comoresdroit.centerblog.net/2544-moroni-a-l-image-du-pays) (http://comoresdroit.centerblog.net/2697-la-marie-de-moroni-une-honte-pour-le-pays).
Ainsi, votre blog Comoresdroit a toujours été à la pointe du plaidoyer pour la bonne gestion de la ville de Moroni et l'adoption de son statut. Il est évident que la ville a traversé de nombreuses difficultés et transformations au fil des décennies. Les articles publiés sur le blog mettent en lumière plusieurs points clés. Depuis 2012, il y a eu des efforts pour élaborer le projet de statut de la ville de Moroni en tant que capitale de l'Union des Comores. Cependant, malgré les dispositions constitutionnelles, le projet de loi portant statut de la ville n’a toujours pas été adoptée par l’Assemblée de l’Union. La ville de Moroni continue de souffrir de problèmes de gestion urbaine, de conflits fonciers, et d'un manque d'infrastructures de base. Il est temps de doter la ville de Moroni de tous les moyens pour être une capitale moderne où il fait bon vivre et dont tous les Comoriens soient fiers.
À ma chère mère
Dix ans se sont écoulés depuis ta mort, mais la douleur demeure,
Dans chaque image d'une maman, dans chaque éclat de lueur.
Ta gentillesse infinie, ton sourire éclatant, ton regard bienveillant,
Sont gravés dans mon cœur, éternellement présents,
Le vide que tu as laissé est immense et tenace,
Ton absence nous pèse, comme une ombre qui ne s'efface.
Chaque jour sans toi est un combat silencieux,
Mais ton amour nous soutient, nous rend courageux.
Les jours passent, les saisons changent,
Mais ton absence, douce et étrange,
Me rappelle tes sacrifices, ton amour sans fin,
Ton soutien précieux, qui m'a permis de partir loin.
Ton éducation rigoureuse m’a permis de réussir,
De sortir de la précarité, de voir l'avenir s'épanouir.
Ta gentillesse et tes amitiés, dans les moments précieux,
Ont été d'un grand secours, me guidant vers des jours heureux.
Maman, tu es mon étoile brillante,
Dans le ciel de ma vie, toujours scintillante.
Ton héritage de bonté et de sagesse,
M’inspire à vivre avec tendresse et délicatesse.
Tu es partie entre mes bras, entourée de mes sœurs,
À Antananarivo, avec nos prières et nos pleurs.
Ton départ nous a laissé un vide immense,
Mais ton amour nous guide, comme une douce présence.
Ton départ m’a laissé un lourd héritage,
Celui de veiller sur la famille, de porter ce bagage.
Ta force et ta sagesse, ton amour sans fin,
Me guident chaque jour, dans ce chemin de destin.
Ismael SAADI
Le 13 juillet 2024, le stade Beaumer a été rebaptisé en l'honneur de Hassani Soilihi, un pionnier du sport aux Comores, qui a joué un rôle clé dans le développement du football et d'autres activités sportives dans l'archipel. La cérémonie s'est déroulée en présence du maire de Moroni et de plusieurs ministres dont le ministre de l’intérieur, petit-fils de Hassane Soilihi. Cependant, neuf mois plus tard, l'Union des Clubs de Moroni a enlevé ce panneau et l'a remplacé par un autre portant la mention "Stade de Moroni". Cet acte constitue une profanation de la mémoire de Hassani Soilihi et un manque de respect envers ceux qui se sont investis dans le développement du sport aux Comores. Cette action suscite une profonde indignation parmi les habitants et les amateurs de sport, qui voient en Hassani Soilihi une figure emblématique et un modèle de dévouement.
Nous appelons la mairie de Moroni à prendre les dispositions nécessaires pour faire respecter sa décision de rebaptiser ce stade, qui devrait lui appartenir. Il est essentiel de préserver la mémoire de ceux qui ont contribué au développement du sport aux Comores et de maintenir l'honneur qui leur est dû.
Le jeudi 13 mars 2025, le ministère de la Promotion du Genre, de la solidarité et de l’ information a organisé la cérémonie de clôture du projet d’appui à la protection des enfants et des femmes aux Comores, financé par l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA). Cet événement a été honoré par la présence de la ministre de la Promotion du Genre, de la Solidarité et de l’Information, de la Représentante Adjointe de l’UNICEF, du Directeur pays Adjoint de KOICA Kenya, ainsi que des directeurs nationaux et régionaux en charge de la promotion du genre et de la protection de l’enfance, des clubs d’adolescents et des élus de la région.
Le projet, mis en œuvre par l’UNICEF de 2021 à 2024, a réalisé plusieurs avancées notables :
À l’occasion de cette cérémonie de clôture, le village de Koimbani a également accueilli une cérémonie marquante pour l'inauguration de son nouveau service d’écoute et de protection des enfants et femmes victimes de violence. Ce service, financé par KOICA, représente une avancée significative pour la protection des plus vulnérables dans notre pays. Il offrira une assistance médicale et psychosociale essentielle aux victimes de violence, contribuant ainsi à renforcer le cadre de lutte contre les violences basées sur le genre.
Lors de son discours, Madame la Ministre a exprimé sa gratitude envers les partenaires coréens pour leur soutien indéfectible et a salué l'engagement de tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet. Elle a souligné l'importance de ce service pour la communauté de Koimbani et a réaffirmé la détermination du gouvernement à poursuivre ses efforts en faveur des droits des femmes et des enfants.
L'inauguration de ce service pilote à Koimbani marque une étape importante, mais il est crucial de garantir la pérennité de ces efforts. L'institutionnalisation des actions au sein du ministère de la Promotion du Genre, avec des effectifs dédiés et stables, est essentielle pour assurer une réponse coordonnée et durable aux violences faites aux enfants et aux femmes.
La mauvaise gouvernance aux Comores a des conséquences désastreuses sur les services publics essentiels, plongeant le pays dans une crise profonde. Les problèmes d'approvisionnement en électricité et en eau sont particulièrement préoccupants, affectant la vie quotidienne des Comoriens et entravant le développement économique et social du pays.
Les Comores souffrent de fréquentes coupures d'électricité, dues à une infrastructure vieillissante et mal entretenue. Les pannes de courant sont devenues monnaie courante, perturbant les activités économiques et la vie domestique. Les entreprises locales peinent à fonctionner sans une alimentation électrique fiable, ce qui freine la croissance économique et décourage les investissements étrangers. Malgré des investissements colossaux réalisés au cours de la dernière décennies par l’achat des groupes électrogènes sans appel d’ offre, les coupures d'électricité perdurent et perturbent la bien des Comoriens.
L'accès à l'eau potable est un autre défi majeur. Seulement 15 % de la population a accès à une source d'eau sûre et fiable. Les pénuries d'eau sont exacerbées par le changement climatique, qui perturbe les schémas de précipitations et assèche les rivières et les aquifères. La situation est si grave que des milliers de cas de choléra ont été enregistrés en 2024, principalement dus à l'eau contaminée.
Les sociétés d'eau aux Comores sont en faillite, incapables de fournir des services de base à la population. La mauvaise gestion et la corruption ont conduit à une détérioration des infrastructures et à une inefficacité chronique. Les projets de développement, tels que le Projet d'Approvisionnement en Eau Potable et d'Assainissement, peinent à atteindre leurs objectifs en raison de la mauvaise gouvernance et du manque de financement adéquat
La mauvaise gouvernance aux Comores a des répercussions profondes sur la qualité de vie des citoyens et le développement du pays. Pour sortir de cette impasse, il est crucial de renforcer les institutions, de promouvoir la transparence et de lutter contre la corruption. Seule une gouvernance efficace et responsable permettra aux Comores de surmonter ces défis et de réaliser leur potentiel de développement durable. En effet, la bonne gouvernance est essentielle pour le développement durable de notre pays. En tant que petit État insulaire avec des ressources limitées, les Comores doivent surmonter des défis significatifs pour renforcer leurs institutions et promouvoir la transparence et l'efficacité dans la gestion publique.
Notre pays, fait face à plusieurs défis en matière de gouvernance, notamment la gestion des finances publiques, l'administration de la fonction publique, et l'application de l'état de droit. La faiblesse des institutions et la corruption généralisée entravent la performance macroéconomique et détournent des ressources essentielles à la lutte contre la pauvreté et au développement social.
La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont essentielles pour le développement de ce pays Comores. En renforçant les institutions, en promouvant la transparence et en impliquant la société civile, les Comores peuvent surmonter leurs défis et réaliser leur potentiel de développement durable.
Ce mardi 25 février 2025, une cérémonie de remise de diplômes a eu lieu pour les officiers de police judiciaire (OPJ) de la gendarmerie nationale, à l’issue d’une formation de 4 mois à l’École Nationale des Forces Armées et de la Gendarmerie (ENFAG). Trente et un OPJ ont prêté serment devant la Cour d’Appel de Moroni, qui a tenu une audience foraine au sein de l’ENFAG.
Les officiers de police judiciaire (OPJ) jouent un rôle crucial dans le système judiciaire de notre pays. Ce sont des agents ayant des compétences spécifiques pour effectuer des actes prévus par la loi, notamment en matière d'enquêtes et de placement en garde à vue. Ils ont pour mission de constater les crimes, délits et contraventions. Ils mènent des enquêtes de flagrance et des enquêtes préliminaires.Ils sont seuls compétents pour placer une personne en garde à vue. Ils contrôlent l'activité des agents de police judiciaire. Ils reçoivent les plaintes et les dénonciations.
Les compétences des OPJ sont limitée aux territoires où ils exercent habituellement leurs fonctions. Les OPJ jouent donc un rôle essentiel dans le maintien de l'ordre et la justice, en assurant la bonne conduite des enquêtes et en veillant au respect des lois.
À l’occasion de cette cérémonie, un protocole d’accord a été signé entre le recteur de l’Université des Comores et le Chef d’état-major de l’Armée Nationale pour le Développement. Cet accord vise à mieux coordonner la coopération entre les deux institutions et à appuyer la formation des membres des forces de l’ordre.
Les OPJ jouent donc un rôle essentiel dans le maintien de l'ordre et la justice, en assurant la bonne conduite des enquêtes et en veillant au respect des lois.