Amoureuse de la nature et de la beauté, elle commence à écrire très jeune, toujours en prose poétique. Elle privilégie les nouvelles qui décrivent de manière profonde et poétique des relations amoureuses, des histoires vécues et surtout des personnages hors du commun. Elle décline l'amour dans ses hauteurs et ses déchéances, parfois dans une atmosphère hors du temps. Elle fut aussi économiste, chef d'entreprise et hygiéniste-naturopathe, avant de se consacrer totalement à l'écriture en 1998. Elle partage son temps entre les Ardennes belges et Nice, sa ville d'adoption. Ses publications sont disponibles en la contactant directement. Tous les textes publiés sur ce blog sont protégés en droits et interdits de reproduction, sous quelque forme que ce soit et sous peine de poursuites judiciaires.
En la fin de ce blog, vous trouverez les références de son nouveau livre paru récemment chez Edilivre.com
Publié le 03/01/2009 à 12:00 par ecrivain
Pour ne vous servir que le meilleur, dans un plat de lumière, pardonnez mes faiblesses, oubliez mes erreurs, nourrissez-vous de ce qui vous convient et, si l'appétit vous vient, mordez à pleines dents et léchez à pleine langue, tout ce qui vous revient...
Le fruit de ma passion possède la couleur du sang, les fruits de nos passions auront la couleur du vent, cette couleur que les mots ne peuvent trahir, ni dans ce que nous construirons, ni dans ce que nous éviterons.
Car aussi...
Pour peindre un tableau où votre coeur ne battrait que d'actions de grâces, dans la beauté d'un crépuscule, baigné par les couleurs d'une aurore jamais fade, des couleurs qui se fondraient les unes aux autres sans orgasme apparent, là où le safran deviendrait violine, un violet se fanant, verlainien, dans un passé arrimé au présent,
il me faut vous laisser voir que les couleurs de nos âmes ne peuvent qu'être complémentaires.
Regardez ce vert Aubusson, qui se nourrit d'orangé languissant,
appréciez ce jaune de Naples, qui n'est plus que tendresse au couchant,
savourez ce coucher qui se lève encore et ce lever qui se couche déjà,
imaginez Dieu qui regarde et sourit, quand le voile d'une carmélite fait rêver un homme dans un mélange de sacré et de vie,
goûtez enfin ce blanc cassé, ombré de Sienne, celui qui donne au tableau tout son relief,
l'accouchement privé du peintre quand ses mains se veulent miennes.
Vous pourriez alors me voir mourir après vous avoir fait le cadeau, de la fusion de l'aurore et du crépuscule, dans un cercle de feu et un embrasement trop beau...
SI VOUS AVEZ APPRECIE, FAITES CONNAITRE CE SITE.
Publié le 10/01/2009 à 12:00 par ecrivain
Pourquoi aimer autant écrire? J'avoue que je ne me suis jamais vraiment posé la question. Un pommier sait-il pourquoi il fait des pommes? Il fait des pommes sans trop de pépins...jusqu'à ce qu'il se pose la question.
Je crois que je n'ai vraiment commencé à pouvoir écrire que quand j'ai posé un autre regard sur mon enfance. Je la croyais malheureuse et puis, j'ai appris à regarder celle des autres, pires, terribles, et j'ai fait la paix avec mes manques affectifs. J'ai intégré mes gènes d'artiste, ceux de ma mère par ses mains de peintre, et l'amour des mots par?
Il faut du temps pour comprendre ses parents. Ils étaient assez hermétiques, blessés par la vie, trop riches, inacessibles, pas équipés pour s'ouvrir davantage. Or, avec le temps, je comprends qu'ils ont donné le maximum et je suis en paix avec eux au-delà de la mort. Ils étaient seulement dans leur réalité d'hommes par rapport à ce qu'ils ont pu donner.
Si écrire est ma vie, j'écris aussi avec ma vie, mais sous un voile de pudeur où chacun peut s'identifier, un support aux échanges des autres, car échanger, c'est aussi se livrer. L'intimité est devenue l'universel inattedu...
Un texte naît sans méthode avec une sincérité et une authenticité profondes. Je suis entrée en écriture comme on entre en religion, parfois dans des zones qui n'ont pas accès à la lumière du jour. Un texte est d'abord joli, puis émouvant et à la douzième phase, il est au coeur du soi. Ecrire n'est pas révéler une fragilité; c est adresser son coeur à ceux qui ont envie d'entendre et seulement à ceux-là.
Choisir sa vie? Elle est une sommation de choix et de rencontres. Un marin ne choisit pas l'état de la mer, la force du vent. Il faut jouer ses cartes dans un jeu donné! Certains se débrouillent mieux que d'autres. J'ai gardé une exigence de liberté à l'intérieur de moi, quelque soit le jeu.
Ecrire, c'est faire relais, partager le positif, pas le désespéré, ne pas mettre son désespoir sur la table et dire aux gens: "débrouillez-vous avec cela!".
Il faut chercher les pépites du gisement, être capable de tomber amoureux pendant la guerre, pendant un malheur. C'est souvent là qu'on découvre le sens de sa vie et cela peut nous sauver plus tard de quelque chose de plus grave. Savoir extraire le meilleur du pire, sans révolte, comme une étape. Il faut vivre avec les fatalités, selon l'état de la mer. Je n'accuse plus Dieu car j'ai compris la marge de manoeuvre qui nous est donnée pour l'espérance, bien différente de l'espoir. On s'arme dans le désarroi.
L'espoir est comme une caresse, une attente passive. L'espérance est notre attitude face à l'existence, notre acteur de l'espoir. Nous créons alors les situations du possible. Elle pose le degré de nos certitudes par rapport à nos doutes.
Pour obtenir la suite, contactez-moi
Publié le 10/03/2009 à 12:00 par ecrivain
COMME HUGO,
J'écrirai à en perdre le souffle, comme Hugo le faisait, j'écrirai,
comme l'ange vainqueur, j'écrirai pour sonner le retour d'un improbable bonheur.
J'écrirai que vous êtes frénétique et superbe, que votre nom poursuit en moi son cours,
j'écrirai que je suis frémissante et que l'herbe où je me couche avec vous respire déjà l'amour.
J'écrirai que partout où passe votre tendresse, un bouquet refleurit, un parfum se déploie,
qu'il y a du bonheur, qu'il y a de l'ivresse, à vous voir avancer sans pudeur et vers moi.
J'écrirai que mes mots ont beaucoup d'importance et qu'ils sortent légers pour se poser sur vous,
Jjécrirai que mes mots ne sont pas des instances légères et sans but, pour se jouer de vous.
Vous suivez comme un fou les routes de votre vie, j'écrirai pour combler l'ombre de vos envies,
j'écrirai la beauté, j'écrirai la bonté, avec des mots d'espoir, de foi et de clarté.
J'écrirai qu'il y a votre corps au bout de ma plume dans l'infini du fini et le fini qui se meurt,
votre corps qui prie, celui qui danse, celui qui vit et parfois celui qui meurt.
J'écrirai qu'il y a pour vous dans mon corps qui gémit, un vous et un moi à demi exprimé,
plus qu'un vous et qu'un moi réunis, mais l'amour à l'amour, tant de fois sublimé.
Car je vois dans vos yeux cette lueur magnifique qui se pare d'éternel,
C'est pourquoi j'écrirai pour vous des mots tendres et mélancoliques,
Sur des pages de paradis, de lumière et de ciel.
Publié le 06/04/2009 à 12:00 par ecrivain
Dehors couvait la nuit noire.
Près de la porte ouverte, le souffle brûlant du soir
Se posait sur sa main offerte.
L'amertume des senteurs, l'immobilité de l'air,
Conjuguaient nos deux coeurs, que l'espace faisait taire.
Rien ne bougeait dans la cour,
La chaleur nous écrasait.
Pris dans les filets de l'amour, mon désir grandissait.
Une goutte de sueur se glissa sur sa lèvre.
Je compris alors que mon coeur ne résisterait pas à sa fièvre.
Déjà, son sein palpitait, tendu sous la blouse claire.
Et mon ventre se nouait à l'appel de ses lèvres.
Soudain, comme un chant de désir,
La source bruissa dans le soir.
Je ne pus que ravir sa pureté et l'espoir...
Publié le 22/06/2009 à 19:31 par ecrivain
Pour la certitude d'être aimé, non seulement par un Dieu, mais par une femme qui est totalement femme, avec ses pulsions, ses impulsions, ses répulsions, une femme livrée à elle-même et à vous...
pour une femme, charmeuse quand elle le désire, charmante quand elle sait se faire aimer, animée du meilleur et du pire, assoiffée d'un baiser, dont elle sait qu'il durera l'éternité.
Brûlure
car elle croit deviner ce que vous êtes et elle pense savoir ce qu'elle est, mais elle tremble, elle frissonne, elle souffre, elle vibre et elle aime, tant qu'elle s'exalte, elle exulte et explose, se retrouvant fulgurante et anéantie, pleine d'espoir fou et de réalisme écrasant.
Brûlure
car votre image est ancrée dans son cour, votre âme est soudée à la sienne mais...surtout parce qu'une telle immensité de bonheur doit d'abord se respirer si...les mots qu'elle vous offre sont plus que des diamants qui éblouissent, si les mots que vous lui donnez ont une inestimable valeur.
Brûlure
si vous ne savez pas être attentif à préserver ce qui explose au soleil de la vie, quand tant de mots d'amour se pressentent et qu'ils se retiennent, pour ne laisser glisser qu'un merci, une main qui tremble, un coeur qui se consume...
Brûlure
pour vous, bien vivant, si présent, avec tout ce qui est vous,
une âme plus précieuse que tout, un coeur si virilement attiré par une faiblesse de femme, un esprit sensible aux mots, un corps avec tout ce qu'il offre: un attrait, un désir, un feu, une presque certitude...
LE PROCHAIN LIVRE DE LENA KLAUS-BERGER SORTIRA EN 2011 sous le titre "Des nuits ecchymoses"
Publié le 20/08/2009 à 17:26 par ecrivain
L'été accroupi dans la plaine, un oeil jeté sur les cerisiers, se moquait gentillement de ma peine,
alors que toi, tu m'avais quittée.
Toi qui aimais tant nos champs brûlés au soleil d'un mois d'août éclatant,
toi qui n'avais jamais délaissé la joie pure d'un nouveau printemps.
L'été mûrissait les cerises et faisait fumer l'aire des champs.
Pourtant, l'aube montait si grise depuis que ta vie était néant.
Ta vie qui coulait comme la source, pétillante et pleine de clarté.
Mon Dieu, comme la vie était douce quand ton corps était à mes côtés.
L'été accroupi dans la plaine, un bras jeté sur nos vieux pommiers, se moquait gentillement de ma peine,
alors que toi, tu m'avais quittée.
Bonne fin d'été....
Publié le 24/07/2013 à 14:33 par ecrivain
Tags : france livre
Un nouveau livre est sorti cet été et sera présenté à la presse en septembre.
Il sera alors disponible en librairie en France et en Belgique, sur les principaux sites de vente en ligne comme par exemple Amazon.
Dès à présent, vous pouvez l'obtenir auprès de l'éditeur :
EDILIVRE.com
"Des nuits ecchymoses"
Léna Klaus-Berger