coton
coton
n.m. [ it. cotone, de l'ar. ]COTON
(ko-ton) s. m.HISTORIQUE
- XIIIe s. Et li atachierent la crois en un grant chapel de coton [ouatte] par devant, pour ce que il voloit que tous le veissent [VILLEH., XL]Quiconques est chapelier de coton à Paris, il doit jurer seur sains qu'il fera bone œuvre et leal [, Liv. des mét. 251]Il peut metre devant son pis et devant son ventre un contrecuer de teille et de coton [, Ass. de J. I, 170]Il li lancerent le feu grejois qui se prist en la tour, qui estoit faite de planches de sapin et de telle [toile] de coton [JOINV., 245]
- XVe s. Je cognoys approcher ma soif, Je crache blanc comme cotton Jacobins aussi gros que un oef [VILLON, Grand testament.]
- XVIe s. L'arbrisseau, portant le cotton, jette des petites pommes, lesquelles, s'approchans de maturité, s'entr'ouvrent en croix à la pointe, comme la grenade, par là faisant jour au cotton [O. DE SERRES, 717]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. coton ; catal. cotó ; espagn. algodon ; portug. cotão ; de l'arabe qothon ou, avec l'article, al qothon.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- COTON. Ajoutez :
coton
Fig. et fam., Élever un enfant dans du coton, L'élever trop mollement.
Il se dit, par extension, d'une Espèce de duvet formé de poils longs, entrecroisés et crépus, qu'on observe à la surface des fruits, des feuilles, etc., de certains végétaux.
Il se dit également de Certaine bourre qui enveloppe le bourgeon de la vigne et de quelques autres arbres.
Il se dit aussi figurément du Poil follet qui vient aux joues et au menton des jeunes gens. Son menton commençait à se couvrir du premier coton.
Cette étoffe jette son coton, du coton, se dit d'une Étoffe qui se couvre d'une espèce de bourre, de duvet, semblable à du coton.
Fig. et fam., Filer un mauvais coton se dit de Quelqu'un dont la santé décline au point de donner les plus graves inquiétudes, et aussi de Quelqu'un qui est sur une pente dangereuse où il risque de perdre sa fortune son crédit, sa réputation, sa probité.
COTON-POUDRE. Voyez FULMICOTON.
coton
COTON, s. m. COTONIER, s. m. [3e é fer. nié.] Le coton est une espèce de laine qui vient sur un arbuste, qu'on nomme cotonier. — Figurément et poétiquement, poil folet, qui vient au menton et aux joues des jeunes gens.
Le premier coton,
Qui de jeunesse est le message. Malh.
= Duvet qui vient sur de certains fruits, et sur les boutons de la rôse et de quelques plantes. = Boûrre qui envelope le bourgeon de la vigne et de quelques arbres. = Une étofe jette son coton, ou du coton, quand elle jette une espèce de boûrre ou de duvet. = En style proverbial, on dit d'un homme dont la réputation et les afaires sont ruinées, qu'il jette un vilain coton, et ironiquement, un beau coton.
coton
Baumwolle, Kattun, Watte, Baumwollstoffcotton, raw cottonkatoen, katoenenweefsel, ruwekatoen, dons [bladeren], katoen(plant), mist, nevel, plukje watten, ruwe katoenכותנה (נ), מוך (ז), כֻּתְנָה, מוֹךְ, כותנהkatoenقطن, قُطْنcotóbavlnabomuld, bomuldstrådkatuno, kotonoalgodón, cotonada, hilopuuvill, vattpuuvilla, ompelulankapamutkapas, kapuk, katunbaðmull, bómullcotone, filo di cotone綿, コットン, わた, 糸bomullalgodãoхлопок, вата, хлопковая нитьbombažbomull, bomullstrådnguopamukбавовникβαμβάκι棉, 棉线, 棉花pamuk면, 목화bawełnaผ้าฝ้าย, ฝ้าย ผ้าฝ้ายbông, vải cottonпамук棉花 (kɔtɔ̃)nom masculin
coton
[kɔtɔ̃]ça va être coton → it's going to be tricky
plutôt coton → rather tricky
coton hydrophile nm → cotton wool (Grande-Bretagne), absorbent cotton (USA)