digue
digue
n.f. [ du néerl. ]DIGUE
(di-gh') s. f.HISTORIQUE
- XVe s. Deux autres villes plus avant en allant sur la marine et sur les dicques lesquelles on appelle Tourne-Hourgue et Murdeques [FROISS., II, III, 54]Devant les digues de Hollande [ID., I, I, 18]
ÉTYMOLOGIE
- Ital. diga ; espagn. dique, qui est masculin ; du germanique : holland. dyk ; angl. dig ; allem. Deich ; angl. saxon, dîc. Le celtique a aussi le mot : gaélique, dîg, fosse.
digue
Il signifie au figuré Obstacle qu'on oppose à ce qu'on juge excessif, nuisible, dangereux. Quelle digue opposer à de tels désordres?
digue
DIGUE, s. fém. [Dighe; 2e e muet; l'u ne se prononce pas, il n'est dans ce mot, comme dans tant d'aûtres, que pour doner au g un son fort qu'il n'a pas devant l'e.] Ouvrage de maçonerie, charpente ou fascinage, dont on fait un obstacle, qu'on oppose à l'entrée ou au cours des eaux. Trév. Amâs de terre, de pierres, de bois, etc., pour servir de rempart contre l'eau, et principalement contre les flots de la mer. Faire une digue; rompre, couper la digue.
DIGUE, est beau au figuré: "On ne peut trouver d'assez fortes digues pour arrêter les passions de la jeunesse.
Où sont tous ces Guerriers, dont les fatales ligues
Devoient, à ce torrent, opposer tant de digues?
Boil.
digue
dyke, dike, embankmentנד (ז), נֵד, רָצִיףdam, dijk, belemmering, muurhrázBollwerk, Staumauer, Damm, Deichdiquediga, argine (dig)nom féminin