foin
1. foin
n.m. [ lat. fenum ]2. foin
interj.FOIN1
(foin) s. m.PROVERBE
- Année de foin, année de rien, parce que les années pluvieuses, favorables aux prés, ne le sont pas à l'ensemble des récoltes.
REMARQUE
- Comment expliquer au propre mettre du foin dans ses bottes ? Est-ce mettre du foin dans les chaussures appelées bottes ? Mais on ne fait cela que pour se préserver du frottement. Est-ce faire grosses les bottes de foin ? Si cela était, il faudrait croire que la locution fut primitivement mettre du foin dans les bottes.
HISTORIQUE
- XIIIe s. Le cheval [il] corut attachier à un arbre parmi le frain ; Ilec pest de l'erbe et dou fain [, Ren. 19266]
- XIVe s. Une ane esliroit plustost fein que or [ORESME, Eth. 309]
- XVe s. C'est à entendre que ils [les serfs anglois] doivent.... par servage, les faings faner et mettre à l'hostel [FROISS., II, II, 106]Et me fist on mon foing ronger Tout à par moi, à ceste enseigne Que je commençay à songer Que faisoys chasteaulx en Espaigne [COQUILLART, le Monologue de la botte de foin.]
- XVIe s. Ce n'est que du foin, les bestes s'y amusent [OUDIN, Curios. fr.]
ÉTYMOLOGIE
- Picard, fein ; provenç. fen, fe ; espagn. heno ; portug. feno ; ital. fieno ; du lat. foenum, que l'on rattache au latin feo, engendrer, sanscr. bhu, être.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- 1. FOIN. Ajoutez :
FOIN2
(foin) locut. interj.HISTORIQUE
- XVIe s. Foin de la beste et de celui qui me l'a vendu [OUDIN, Curios. fr.]
ÉTYMOLOGIE
- Jaubert, Gloss. du Berry, le tire de fouin, putois en Berry : Il pue comme un fouin ; oh ! le petit fouin, en parlant d'une personne qui sent mauvais ; de là fouin ! mal écrit foin. On peut anssi penser à l'exclamation latine phu qui exprime le dégoût.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- 2. FOIN. Interj.
- ÉTYM. Ajoutez : Fouin, au sens de putois, est une autre forme de fouine, et a la même origine, faginus au lieu de fagina (voy. FOUINE).
foin
Il se dit aussi de l'Herbe avant qu'elle soit fauchée. Une pièce de foin. Couper le foin. Dans ce sens on l'emploie plus ordinairement au pluriel. Les foins sont beaux. On coupe les foins. La saison des foins.
Fièvre des foins, Fièvre qui se produit chez certains malades à l'époque des foins. Rhume des foins, Sorte de rhume de cerveau qui se produit à la même époque.
Fig. et fam., Avoir du foin dans ses bottes. Voyez BOTTE.
Fig., C'est chercher une aiguille dans une botte de foin. Voyez AIGUILLE.
Fig. et fam., Être bête à manger du foin, Être aussi peu intelligent que les bestiaux.
Fig. et fam., Faire ses foins, Faire des profits.
Par analogie, Foin d'artichaut, Amas de barbes soyeuses qui garnit le fond d'un artichaut.
foin
foin
Foin, Foenum.
Foin de pré, Pratense foenum.
Foin d'arriere saison, Regain, Foenum cordum.
Foin dur, ou Jaunette, Ascyrum. C'est une espece de Hypericum.
Une herbe qu'on appelle Foin de Bourgoigne, ou sainct foin, Medica.
Faucher du foin, Foenum secare, vel Desecare.
foin
FOIN, s. m. [Foein, monos.] Herbe sèche des prés, qui sert de nourriture aux bestiaux. "Meule de foin, grenier à foin.
On dit proverbialement, chercher une aiguille dans une charretée (ou dans une botte) de foin. Prendre une peine inutile. Voy. BOTTE.
FOIN! Interjection, qui marque le dépit, ou le mépris. Foin! Voilà un habit tout gâté. Foin de lui! Il est bâs et populaire.
foin
Heuhayhooi, drukte, haar [artisjok], herrieחציר (ז), שחת (נ), חָצִיר, שַׁחַתfencsenohøfojnohenoheinät, heinäheyfieno, pagliafenumfenohösamanتِبْـنάχυροsijeno干し草건초høysianoсеноหญ้าแห้งcỏ khô干草 (fwɛ̃)nom masculin