palais

1. palais

n.m. [ du lat. Palatium, le Palatin [mont sur lequel Auguste avait fait élever son palais] ]
1. Vaste et somptueuse résidence d'un chef d'État, d'un personnage de marque ; château : Le palais présidentiel.
2. Vaste édifice public : Le palais des Expositions. Le palais des Congrès.
3. Bâtiment départemental où siègent les tribunaux (on dit aussi le palais de justice).
Remarque: Ne pas confondre avec un palet.

2. palais

n.m. [ lat. palatum ]
Paroi supérieure de la bouche, séparant celle-ci des fosses nasales.
Remarque: Ne pas confondre avec un palet.
Avoir le palais fin,
être gourmet.
Palais dur,
voûte du palais.
Palais mou,
voile du palais.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

PALAIS1

(pa-lê ; l's se lie : un palê-z immense) s. m.
Maison vaste et somptueuse qui sert de logement à un grand personnage.
Le nom du mont Palatin était Palatium, comme Capitolium celui du mont Capitolin ; ce mot palatium devint le nom de la maison d'Auguste, plus tard de l'ensemble d'édifices qui composaient le palais et finirent par couvrir la colline tout entière ; ce nom, qui fut d'abord celui d'un lieu où quelques pâtres campèrent, est resté dans presque toutes les langues modernes pour désigner la demeure des rois et des princes : singulière fortune d'un mot ! [AMPÈRE, l'Hist. rom. à Rome, t. I, p. 30]
Et puis qu'est un palais qu'une maison pompeuse... ? [ROTR., Vencesl. II, 1]
Que le chemin est court d'un palais au tombeau ! [ID., Bélis. V, 4]
Dans ces superbes palais à qui Madame donnait un éclat que vos yeux recherchent encore [BOSSUET, Duch. d'Orl.]
Des portes du palais elle sort éperdue [RAC., Brit. V, 8]
Venez dans mon palais, vous y verrez ma gloire [ID., Ath. II, 7]
Le vieux palais des rois de Babylone, situé au côté oriental du fleuve, avait trente stades de circuit, c'est-à-dire une lieue et demie [ROLLIN, Hist. anc Œuv. t. II, p. 31, dans POUGENS]
C'est ici le palais qu'ont bâti vos aïeux [VOLT., Zaïre, II, 3]
Huniaïou, fils de Babar, régna dans l'Inde avec des fortunes diverses ; c'était, dit-on, un bon astronome et plus grand astrologue ; il avait sept palais dédiés chacun à une planète [VOLT., Polit. et législ. Fragm. hist. sur l'Inde, XXXIII]
Dans nos palais, où près de la victoire Brillaient les arts, enfants des beaux climats, J'ai vu du nord les peuplades sans gloire De leurs manteaux secouer les frimas [BÉRANG., Dieu des bonnes gens]
Poétiquement.
Ces faux dieux qui n'ont jamais foulé De ce palais roulant le lambris étoilé [ROTROU, St Gen. III, 5]
Les coutumes du palais, l'étiquette qu'on y observe.
Les coutumes et les bienséances du palais [en Espagne] [BOSSUET, Mar.-Thér.]
Révolution de palais, révolte qui a lieu dans l'intérieur du palais d'un souverain. Maire du palais, voy. MAIRE. Palais national, nom donné aux Tuileries pendant la Révolution. Palais cardinal, le Palais-Royal, qui fut aussi appelé Palais Égalité et Palais du tribunat. Le palais du Luxembourg, celui où siége le sénat, ou siégeait la chambre des pairs. Palais du Corps législatif, celui où siége le corps législatif. Palais apostolique, la demeure du pape à Rome.
On a donné à plusieurs livres le titre de Palais : le Palais de l'Honneur, le Palais de la Gloire.
Par exagération, maison magnifique. C'est un palais. Il se dit également des maisons considérables de la plupart des villes d'Italie. Le palais Farnèse.
Le Palais, ancienne résidence des rois de France, située là où est présentement à Paris le palais de justice.
Le palais de justice, ou, absolument, le palais, lieu où l'on rend la justice.
Des sottises d'autrui nous vivons au palais : Messieurs, l'huître était bonne ; adieu, vivez en paix [BOILEAU, Sat. II]
Pour augmenter l'effroi la Discorde infernale Monte dans le palais, entre dans la grand'salle [ID., Lutrin, IV]
Les gens de palais, les juges, les avocats, etc.
Tous les magistrats, tous les gens du palais [PASC., Prov. II]
Il se met en noir pour avoir l'air d'un homme de palais [J. J. ROUSS., Hél. II, 14]
Jours de palais, jours où l'on plaide au palais. Style du palais, style de palais, termes de palais, formules, termes de pratique. Collectivement, le palais, tous les gens du palais. C'est l'opinion du palais. Fig. La profession d'avocat. Le palais ne l'a pas enrichi. Palais marchand, nom qu'on donnait quelquefois au palais de justice de Paris, à cause des boutiques qui s'y trouvaient.
Palais d'Éole, nom qu'on donne, en Italie, à des lieux souterrains, d'où l'on fait passer, par des canaux, une agréable fraîcheur dans les appartements d'été.

HISTORIQUE

  • XIe s.
    Mes larges terres dont jo aveie assez, Mes granz paleis de Rome la citet [, St Alexis, LXXX]
    Quant vous serez au palais signoril [, Ch. de Rol. X]
  • XIIe s.
    L'apostole de Rome fu en mi le palais [, Sax. X]
  • XIIIe s.
    Einsi s'en entra li empereres en Constantinoble, et ala el palès de Blaquerne [VILLEH., XCII]
  • XVIe s.
    Appelle à disner les plus apparens du palais du Mans, qui ne s'appeloit pour lors que la Salle [DESPER., Contes, t. I, p. 104, dans LACURNE]

ÉTYMOLOGIE

  • Provenç. palai, palait ; cat. palasi ; esp. palacio ; ital. palazo ; du lat. palatium (voy. au commencement de l'article ce que dit Ampère de l'origine de ce mot).

PALAIS2

(pa-lê ; l's se lie : le pa-lê-z enflammé) s. m.
Partie supérieure de la cavité de la bouche, voûte parabolique formée par les deux os susmaxillaires et les deux palatins, et revêtue d'une membrane muqueuse épaisse et dense.
Certes on vit un triste jeu, Quand à Paris dame Justice Se mit le palais tout en feu Pour avoir mangé trop d'épice [SAINT-AMAND, dans RICHELET]
(par un jeu de mot entre le palais de la bouche et le palais de justice incendié sous Louis XIII).
Son esprit ressemblait à ces palais sains et vigoureux qui expriment avec force et goûtent avec plaisir le suc des viandes pleines de substance, mais qui ne savent ni distinguer ni apprécier des aliments plus délicats [D'ALEMB., Éloges, d'Olivet.]
Que nos langues séchées à nos palais brûlants demeurent attachées ! [DELILLE, Pitié, IV]
Il est de fête au palais, se dit des jours de jeûne, par une méchante allusion du palais de la bouche au palais de justice. Il se dit aussi en parlant des animaux. Cette herbe blesse le palais des bestiaux. Un ragoût de palais de mouton.
Fig. Sens du goût.
Il a surtout un palais sûr, qui ne prend point le change, et il ne s'est jamais vu exposé à l'horrible inconvénient de manger un mauvais ragoût ou de boire d'un vin médiocre [LA BRUY., XI]
Tout est amer à un palais malade [MASS., Carême, Salut.]
Terme de botanique. Renflement externe de la gorge des corolles personnées, qui en ferme l'entrée et réunit les deux lèvres ; et, plus généralement, partie supérieure du fond des corolles monopétales irrégulières. Terme de zoologie. Avancement arrondi dans la bouche des larves des libellules et des insectes parfaits. Partie inférieure de la mandibule supérieure des oiseaux.
Palais de lièvre, le laiteron. Palais de bœuf ou chagriné, coquille univalve, espèce de nérite.

HISTORIQUE

  • XIIIe s.
    Ta vie soit de petit mangier, et tes palais soit esmeus par fain, non mie par savor [BRUN. LATINI, Trésor, p. 382]
  • XIVe s.
    L'uvule depent et est en la fin du palat, sur les pertuis des deux voies [H. DE MONDEVILLE, f° 18, verso.]
  • XVIe s.
    Pour estre bon beuveur il ne fault le palais si tendre [MONT., II, 15]

ÉTYMOLOGIE

  • Lat. palatum. Le provenç. paladel, le catal. espagn. et portug. paladar viennent de formes dérivées de palatum. Diez ne veut pas que palais vienne de palatum ; et en effet palais suppose palatium, non palatum ; et de là il essaye de prouver que palais, édifice, a pris le sens de voûte, puis de voûte de la bouche ou palais. Palatum aurait dû donner palé ; palat du XIVe siècle paraît être une forme savante et non vulgaire. Mais palé, et surtout palés au nominatif a pu se confondre avec palais, très connu, bien plus facilement que palais, édifice, n'a pu passer au sens de voûte et de voûte de la bouche.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

palais

PALAIS. n. m. Demeure vaste et somptueuse d'un souverain, d'un prince, d'un grand personnage. Les palais de nos rois. Louis XIV s'est fait construire le plus beau des palais. Le palais ducal de Nancy, de Nevers. La mort frappe du même pied le palais du riche et la chaumière du pauvre.

Révolution de palais, Révolte qui a lieu dans l'intérieur du palais d'un souverain et qui a pour but de lui ôter la vie ou de le détrôner. Il se dit, par analogie, d'un Changement de direction dans une administration, dans le gouvernement intérieur d'une entreprise, d'une maison, etc.

PALAIS se dit également des Maisons considérables des grandes familles de la plupart des villes d'Italie. Le palais Pitti. Le palais Farnèse.

Il se dit aujourd'hui d'Anciennes résidences royales ou seigneuriales qui ont été converties en musées ou utilisées pour des services publics. Le Palais de Versailles. Le Palais de Fontainebleau. Le Palais du Louvre. Le Palais du Luxembourg. Le Palais-Royal. Le Palais des Tuileries a été brûlé pendant la Commune.

PALAIS se dit, par exagération, d'une Maison magnifique. Sa maison est un véritable palais.

Le palais de justice ou, absolument, Le palais, Le lieu où siègent les tribunaux. Le palais de justice de Rouen est un de nos plus beaux monuments, L'escalier du Palais de Justice.

Jour de palais, Les jours où l'on plaide au palais. C'est aujourd'hui jour de palais.

Gens de palais, Les juges, avocats, avoués, huissiers, etc.

Style du palais, style de palais, termes de palais, Les formules, les termes de Procédure dont on se sert dans les actes judiciaires, dans les plaidoiries.

PALAIS se dit, par extension, de l'Ensemble des magistrats et officiers ministériels de toutes les Chambres qui le composent. Le palais s'accorde à penser que... L'opinion du palais. L'usage constant du palais.

Il signifie quelquefois, figurément, la Profession d'avocat. Se destiner au palais.

palais

PALAIS. n. m. Partie supérieure du dedans de la bouche, en forme de voûte parabolique, constituée par les deux os sus-maxillaires et les deux palatins, et revêtue d'une membrane épaisse et dense. Il s'est écorché le palais. Palais mou. Palais dur.

Voile du palais, Cloison membraneuse qui sépare la bouche de l'arrière-bouche.

PALAIS se prend figurément pour le Sens du goût. Il a le palais fin.

Il désigne, en termes de Botanique, la Partie supérieure du fond de la corolle, dans les labiées et les personnées.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

palais

Palais, m. ac. Est proprement (comme dit l'Empereur Constantin en la loy unique Depalatiis et domibus dominicis, au 12. l. du Code) l'hostel Royal, ou Imperial, Domus Regia Augustana. L'origine du mot vient d'un des principaux monts de la ville de Rome dit Palatium, auquel estant posée la premiere situation de ladicte ville: Romulus premier Roy d'icelle, establit son auberge Royal, où depuis habiterent grande partie de ses successeurs Roys. Finalement fut en ce mont establi le siege de l'Empire, et l'hostel Imperial; Si que depuis Auguste tous les Empereurs Romains y habiterent. Et à cause de ce est venu l'usage, que toute maison de Roy estoit anciennement appelée palais. L'Italien et l'Espagnol retiennent cet usage encores: mais ils communiquent aussi ce mot à toutes grandes maisons d'edifice somptueux, ores qu'elles soient à seigneurs particuliers, inferieurs à Monarques, et autres seigneurs souverains: ce que le François ne fait pas. Et si bien nos Roys ne se logent dés jadis en leurs maisons qui retiennent encores le nom de palais, si y logeoient-ils anciennement. Et pour marque de cette demeure Royalle, voit-on au palais à Paris estre celebrez les nopces et festins Royaux, et des enfans de France, et les Monarques estrangers y estre par grandeur logez et traictez. Nicole Gilles en la Chronique de Philippes le Bel: Ledit Roy Philippe, et ses deux jeunes fils, Philippe et Charles, le Roy d'Angleterre, et plusieurs Seigneurs, Barons, chevaliers desdits Royaumes se croiserent, etc. Et peu apres: Et fut la feste tenuë au palais de Paris, que ledit Roy Philippe avoit de nouvel fait edifier de tres-bel et somptueux oeuvre, par Enguerrand de Marigny (Or estoit cestuy Comte de Longue-ville, et general surintendant de ses finances, et fut basti ce grand palais Royal de lez la saincte Chapelle que le Roy S. Louys avoit auparavant fait edifier, et joignant le petit palais, qui est à present dit la sale S. Louys) et poursuivant ce propos dit peu apres: Et estoient à ladicte feste lesdits trois Roys de France, d'Angleterre, et de Navarre, Mais la demeure ordinaire de nos Roys n'y est plus usitée. La Cour des Pairs, le lict Royal de justice, le Parlement, le Thresor et chartres de la couronne, les statuës de nos Roys par ordre successif de leurs regnes, avec la marque du temps de la durée d'un chacun d'iceux, et des années de leur trespas, escrite aux pied respectivement de chasque effigie, les comtes et plusieurs jurisdictions y sont. La plaidoirie y est exercée, les procez y sont demenez et vuidez, qui est la raison que les hostels ausquels sont tenuës les autres Cours de Parlement en ce Royaume, ont aussi le nom de palais: mesme ce mot Hostel, que plusieurs officiers de la maison du Roy retiennent encores, est allé en desusage pour la maison Royale, et use-on de chasteau: ou de quelque nom propre. Ainsi dit-on le Louvre pour l'hostel Royal sis à Paris; ou bien le chasteau du Louvre.

Le palais de Paris, Basilica Parisiensis, vel Palatina. B.

Les gens du palais, Homines e conuentu basilicano. B.

Jours de palais, ou d'autre justice ou jurisdiction, Dies festi profestique ac justitiae colendae dicati. B.

Ne pouvoir laisser le palais, sa mere nourrice, jusques à la mort, Basilicam almam suam nutricem vltimum salutare ante diem fati nequire. B.

Les jours qu'on ne va point au palais, Les jours qu'il est feste au palais, Dies halcyonij basilicae Palatinae. B.

Les poursuivans au palais, Candidati basilicani, et gratiae curialis competitores. B.

Bastir un palais, ou sale, où le senat se puisse assembler, Curiam facere.

Le fait du palais, et de la plaiderie, Actus forensis.

Doctrine du palais, entre Princes, est la doctrine de courtoisie, civilité, moeurs, contenance, deportemens en dits et en faits, et l'institution de ce qui appartient à chevalerie, en laquelle tous jeunes damoiseaux sont introduits és maisons et courts Royales. L'espagnol l'appelle Criança, (dont il estime le maistre souverain estre le Romant d'Amadis) Nicole Gilles en la Chronique du Roy Loys troisiesme: Le Roy print l'enfant Richard entre ses bras, disant au peuple de Normandie qu'il estoit là venu pour garder le petit Duc Richard, et l'ensaisiner de sa terre, et promit aux bourgeois de Roüen qu'il le feroit bien introduire et apprendre en la doctrine du palais, et qu'il vengeroit la mort du Duc Guillaume son pere.

¶ Le palais de la bouche, Palatum.

Palais qui sent incontinent la bonté ou mauvaistié d'une viande, Palatum sagax in gustu.

Palais au lievre, ou laicteron, Sonchus, Cicerbita.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

palais


PALAIS, s. m. [Palê, 2eê ouv. et long.] 1°. Maison de Roi, de Prince ou de Seigneur. "Beau, grand, superbe Palais. "Le Palais épiscopal. = Pour les Seigneurs, on dit plus souvent Palais en Italie, et Hôtel en France. = Par exagération, on le dit d'une maison magnifique. = 2°. Le Palais pris absolument, c'est le lieu où se rend la Justice. "La cour, les salles du Palais. Il est au Palais. Gens de Palais, style du Palais, ou de Palais. = Le Palais, le Bârreau, la Pratique; car ces trois mots sont synonymes, dans le sens, que nous avons en vûe dans cette remarque, ont leur langage à part, qui parait barbâre à bien des gens, qui ne sont pas pourtant de ridicules puristes. Ils conviènent qu'il est des termes d'art, qu'on doit pâsser aux Artistes; mais dans des chôses très-ordinaires, pour l'expression desquelles le langage ordinaire sufit, pourquoi employer des locutions vieilles ou barbâres, sous prétexte qu'elles sont reçues au Bârreau, au Palais? Quel inconvénient y aurait-il de dire, je vous ferai observer, au lieu de dire, je vous observerai; d'employer district au lieu de détroit, etc. etc. Il parait que les grands Orateurs ont comencé à se raprocher de la Langue Française et ont abandoné plusieurs de ces termes gaulois.
   PALAIS, se dit aussi de la partie supérieure du dedans de la bouche.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Traductions

palais

(palɛ)
nom masculin
1. très grande maison luxueuse le palais royal
2. tribunal

palais

Palast, Gaumen, Schloßpalace, palate, roof of the mouthgehemelte, paleis, verhemelte, rechtbankארמון (ז), היכל (ז), חך (ז), טירה (נ), אַרְמוֹן, הֵיכָל, חֵךְ, טִירָהpaladar, palaupalácpaladspalaco, palatopalacio, paladarhöllpalazzo, palato, palazzetto, regge, reggiaatrium, palatium, turrisslottpałacpalácio, palatopalatsjumba, 宫殿παλάτιقَصْرٌpalatsidvorac宮殿궁전дворец, нёбоพระราชวังsaraycung điệnДворец (palɛ)
nom masculin
partie supérieure de la bouche
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palais

[palɛ] nm
(= lieu) → palace
le palais de Buckingham → Buckingham Palace
une révolution de palais → a palace revolution
(ANATOMIE)palate
Palais Bourbon [buʀbɔ̃] nm (l'Assemblée nationale, par métonymie)French National Assembly
Palais Brongniart [bʀɔ̃ɲaʀ] nm (= la Bourse de Paris) → French Stock Exchange
Palais de Justice nmLaw Courts
palais des expositions nmexhibition centre (Grande-Bretagne), exhibition center (USA)
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005
Collins Multilingual Translator © HarperCollins Publishers 2009