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humanoyde
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Il traverse le temps,l'espace à la recherche de nouvelles visions, de nouveaux mondes.Lisez si...
Catégorie :
Blog Art
Date de création :
28.05.2008
Dernière mise à jour :
28.02.2009

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Gacy Joke

Publié le 28/02/2009 à 12:00 par humanoyde
Gacy Joke
Gacy Joke

Dans le chapiteau le seigneur fouette la peau des clowns
Et chaque moment que tu passes hypnotisé par ton écran
Une petite fille passe par dessus le grillage
Ton visage en dit long sur tes manières
Esprit à moitié torturé ta vie est une grosse farce

Oubli tes gants pourpres près de la cheminée de cendres
L’odeur joue autour de tes yeux vides et t’étrangles au hasard
Se mêlent révolution et bonheur
Ca t’émus tellement tu regardes à l’intérieur d’elle, tu aimes

Sur un air de musique pop tu la tranches en deux
Des bulles innocentes parcourent les longs tuyaux rouge vif
L’âge d’or de la pureté
Le début de la dépravation

Tu envies ces êtres escapologistes
Au détriment de petites perversions ou de monstruosités
Tu te risques à enterrer la peluche et ses restes
Les ignorants applaudissent ta mise à mort

Est ce la crise de l’âge avancé ou bien le désir de chair fraîche
Cerveau disponible tu tournes à l’obsessionnel
tu chantes l’air d’une musique pop
En essorant ses membres remplis de pus

Fils du saint manipulateur
Tu ne peux t’empêcher d’être excité à la vue des manèges
J’ai vu le corps caché derrière ton château de princesse
Et toi flirtant avec son agonie

Fahrenheit451

Publié le 28/02/2009 à 12:00 par humanoyde
Fahrenheit451
M.N
Classe: 3ème 2

Fiche de lecture

Titre:Fahrenheit 451
Auteur: Ray Bradbury
Date de la première parution: 1953
Genre: Anticipation, Science Fiction, Dystopie
Collection: Présence du futur

Description de la couverture

La nature du document est une peinture. Au premier plan, des scories sont projetées. De nombreux livres sont brûlés par un pompier. Une grande pile de bouquins est visible au second plan. De plus on aperçoit une fumée s'élever dans un ciel rouge couvert de nuages épais. En point de fuite on distingue une ombre, surement celle du pompier pyromane. Celui ci porte une combinaison contre la chaleur du feu, des gants et un casque. L'homme est courbé, en même temps qu'il est rejeté en arrière par le recul du lance flamme. Sans aucune humanité il agit sous l'ordre d'une société stricte, like a robot, ne brûlant pas qu'ainsi des livres, mais aussi les différentes pensées et les différents hommes qui vivent à travers ces livres, détruisant la liberté et le savoir.
Fahrenheit 451 est la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume, montrant une société qui recherche la facilité en brûlant tout ce qui gêne à son épanouissement.

Résumé
Dans une société futuriste, les pompiers ont pour rôle de brûler les livres, car la lecture, source de questionnement et de réfléxions, est considérée comme un acte antisocial. De plus, une grande majorité d'individus sont conformistes et refusent de s'informer, de réfléchir par eux mêmes ou tout simplement s'interesser au monde environnant...Montag, le pompier pyromane, découvre les joies de la lecture et décide de ne plus être une sorte d'homme 'robot' mais de devenir indépendant et réflechi. Il est alors considéeé comme un danger pour la société, et est poursuivi pour avoir enfreint les ordres établis.
Montag sera t'il le fer de lance d'individus souhaitant s'émanciper du concours dictatorial dans lequel ils sont enfermés?





Personnages principaux


Montag: il est le héros du roman. C'est un pompier pyromane. D'oppresseur, il se met hors la loi puis devient opprimé; de passif (obéit aux ordres), semi vivant, presque mécanique avec "ce sourire farouche toujours prisonnier des muscles du visages", il devient enfin actif, c'est à dire en ayant une indépendance d'esprit. D'adulte froid, il s'ouvre à une nouvelle jeunesse. On peut ajouter qu'il aquièrt une part de féminité, en intégrant le souvenir de Clarisse et son message de disponibilité au monde. Il devient un "homme-livre" (libre aussi).

Clarisse (signifie "lumière"): elle est la voisine de Montag. C'est une jeune fille de 17 ans en marge de la société. Les autres individus la considère comme une folle. Cependant elle est observatrice, réfléchie et ne tient pas à être comme ses camarades de classe qui sont inconscients de leurs actes dangeureux. Elle s'émerveille de la beauté du ciel et flâne dans les rues. Cultivée, elle possède une grande richesse intellectuelle. Sa curiosité et sa fantaisi vont apprendre à Montag à s'intéresser au monde qui l'entoure.

Beatty: il est le capitaine des pompiers. Bien qu'il ait déjà lu des livres, il a choisi de les brûler car il se sent trahi par eux. Il n'est pas un 'robot' mais choisi consciemment de faire le mal. Il est rusé et de caractère très fin. Il sait manipuler les gens.

Faber: il est le second guide de Montag, c'est un ancien professeur d'anglais, qui reconnait le combat intérieur du héros. Il lui apprend les valeurs des livres ainsi que son existence elle même. Il l'aiderai par la suite à s'évader de cette société.

Granger: chef du mouvement de résistance des "hommes-livres", que Montag rejoint. Granger possède une connaissance profonde de la littérature et du monde en général. Son but est de préserver la connaissance en l'intériorisant.

Mildred: femme de Montag, passe ses journées avec sa "famille" (murs écrans parlants); elle évite les problèmes, ne veux pas d'enfants et décline toute responsabilité. Elle est aussi le stéréotype même du citoyen:elle n'a aucun esprit critique.





Avis personnel

Fahrenheit 451 m'a vraiment interessé car c'est un roman de science fiction mais qui a tout de même des ressemblances troublantes avec notre "réalité". Ce livre s'inscrit dans le courant anti-utopique, où l'auteur, au lieu de rêver d'un monde parfait et idéalisé, imagine un monde cauchemardesque, pour mieux dénoncer les futilités de notre société occidentale.
Dans un futur indeterminé, où la science n'est présente qu'à travers les progrès techniques qui ont modifiés l'environnement, l'histoire nous plonge dans une analyse des rapports d'une société avec un citoyen, le héros, qui la conteste et tente de s'en échapper.
Le roman est divisé en trois parties, chacune dominée par un entretien, entre Montag et un personnage clé de l'histoire. Le premier aborde la mort de la littérature, le second parle sur les conditions de l'existence du héros, et le dernier sur son utilité et ses limites. Les trois discours formant ainsi une réfléxion dialectique sur les rapports de la vie et de la littérature.

Fahrenheit 451 aborde le sujet du rapport entre le Bien et le Mal. Le Mal est présent essentiellement à l'état d'inconscience à l'échelle de la société. Il est provoqué par les mass médias mais surtout parce que le mal est soigné par le mal.
Le Limier Robot représente bien l'être social en régime totalitaire: "Il ne pense que ce qu'on veut qu'il pense".
Ce qui est aussi applicable pour l'homme socialisé: "Le Limier Robot dormait sans vraiment dormir, vivait sans vraiment vivre". La seule différence est que l'homme souffre, et peut ressentir de grands malaises alors que le Limier Robot, lui, n'est qu'une machine. Ce rapprochant sous entend que l'homme est de plus en plus automatisé, sans véritable conscience de ses actes et de ses pensées.

Le Bien est plutôt caractérisé par les sens (ouie, odorat, toucher, goût, vue!). Les êtres communiquent directement avec le réel, la nature, et sont à l'écart de toute médiatisation et de toutes technologies envahissantes. Clarisse fait par exemple découvrir à Montag une approche magique du monde, pour revenir à un état d'étonnement permanent. Ce qui permet au personnage de se reconcillier avec lui même, de se retrouver en tant qu'être humain.
ON VOIT L'AUTRE, ON SE VOIT REFLETE DANS SES YEUX. ON EST L'AUTRE et ainsi entrer en harmonie avec le monde extérieur: tout ce qui est créateur de complexité appartient au Bien.
Clarisse, Faber et Granger constituent les éléments reconnecteurs de cette complexité.

Bradbury met en évidence l'abrutissement des mass-médias. Les images et les sons sont présents en permanence dans la vie des individus. La télévision est le vecteur numéro un des loisirs et devient le substitut de la pensée. Elle pense pour les citoyens. Le système est bâti de telle manière que les spectacteurs n'ont pas le temps de réfléchir et d'exercer leur sens critique.

L'état représente une immense entreprise sous un régime totalitaire visant à faire un nettoyage par le vide, dans le but de contrôler chaque homme et qu'il n'y ait plus aucune source de réfléxion, notamment le livre.

La réalité est remplacée par la fiction. Les individus consomment, réclament des plaisirs immédiats et des divertissements. Il se désinteressent délibérément du monde qui les entourent, et se déchargent de leurs soucis sur autrui. Ils clament leurs individualisme, ne s'occupent que de leur propre personne. Le désastre écologique n'a pas d'importance.

La censure est un fait important dans ce roman. Les livres sont interdits et brûlés car ils apportent la culture et l'information dont chacun a besoin pour nous mettre en perspective le monde tel que nous le vivons. Cependant la connaissance semble une menace pour l'Etat...Il suffit de supprimer ainsi les ennemis par le feu. Mais Bradbury va plus loin en sous entendant que la connaissance permet de ne pas répeter les erreurs du passé.

Redevenir humain c'est retrouver entres autres la Liberté. Mais surtout la liberté de l'imagination qui est une valeur aux yeux de l'écrivain. "L'imagination est la folle du logis". Clarisse est une adolescente rêveuse, folle comme elle le dit, et se fait passer une 'insociable' à l'école.
On peut penser que c'est parce que Montag a gardé en lui une tenance à la réverie qu'il a pu déraper dans la rebellion.
De plus, lorsque Montag agacé de vivre dans l'ignorance du monde extérieur et essayant de convaincre sa femme Mildred de lire, dit: "Peut être que les livres peuvent nous sortir un peu de cette caverne". On peut de suite penser au mythe platonicien de la Caverne plutôt qu'aux trois murs-écrans de la télévision présents dans le roman; mais les deux sont l'un comme l'autre des apparences de la réalité.

" Des deux côtés du fleuve était l'arbre de vie qui porte douze fruits et donne son fruit chaque mois; et les feuilles de cet arbre sont pour guérir les nations"

Cette image de l'arbre de vie devient un magnifique symbole de réconciliation. Les eaux fertiles y sont associées au bois (qui donne le bon feu et sert à la fabrication du papier), aux fruits et aux feuilles pour guérir les nations que l'on associent à celle des livres.

Ray Bradbury nous plonge dans un univers fantastique et frissonnant, avec un style à la fois envoûtant et poétique, et donne l'illusion du réel tout le dépassant, en le transformant, créant ainsi un effet d'enrichissement. Ce roman rejoint les plus grands chef d'oeuvres.
L'auteur démontre les erreurs du passé et celles qui ne faut pas commettre. Ce roman nous montre tout l'interêt des livres: un support qui a permit de transmettre les connaissances de l'humanité depuis plus de deux millénaires et qui a servi à l'homme de rêver.

17 JANVIER 2009 SOIR

Publié le 18/01/2009 à 12:00 par humanoyde
J'ai eu une discussion..Je suis née d'une matrice et d'un concepteur robot prédeterminé à faire ce qu'il avait à faire: un enfant. Il n'y avait pas d'amour, pas de sentiments humains.. La raison de mon existence se caractérise par la volonté de mon concepteur à transmettre ses gènes pour la survie de sa race.
Il avait un besoin indescriptible de faire un enfant, à la première chose à portée de main..ce fut la matrice, la mère porteuse, et rien d'autre. J'insiste, c'était un besoin, et non un sentiment..Un besoin, ou la necessité de réaliser le destin de l'espèce humaine robotisée. Je sais enfin pourquoi je respire, pourquoi je vis, pourquoi je ressens..Je n'ai pas été conçu dans le but d'être élevé avec tout l'amour des deux parents réunis, faire un enfant dans la norme, dans la normalité, et pour les même raisons que les autres parents..Je fus construite à partir d'idées excentriques sur l'homme lui même. L'homme est au mieux un animal doué d'une conscience, au pire un automate désarticulé et crétin. Yeux dans les yeux, son explication était brutale, sèche, mais rien ne me blessa réelement, car au fond il a raison..Le but de l'existence humaine est bien la survie de l'espèce. Toutes nos actions, toutes nos pensées, semble se diriger indirectement vers ce projet qui d'apparence parait éloigné de nos préoccupations quotidiennes.
En revanche la "matrice" a été trompé et traitée comme une esclave. Elle se dévouait à lui par amour.
Comment pourrais je avoir une idée positive des hommes si mon propre père est un prédateur?
J'ai toujours cru qu'il avait aimé..
Ce soir, j'ai eu les réponses à mes questions..j'ai aussi appris des choses qui aurai pu être traumatisante quelques années plus tôt..Mais j'ai un peu trop pris de recul, peut être est ce une façon de se protéger.
Apprendre qu'on est sur terre par necessité est une chose assez dur à digérer
Apprendre qu'à la place de 'moi', un autre humain aurait pu être à ma place, est une autre chose impossible à approuver.. J'aurai pu ne jamais exister, uniquement les circonstances et le contexte sociale ont pu jouer en ma faveur...Mais je me rends compte qu'une vie a été détruite, tuée..Et moi on ne m'a pas tué..C'est injuste pour l'être en devenir qui aurai pu être. Je ne veut pas croire en ma non existence, je ne veut que cela arrive.
Je crois que mon apparition dans ce monde fut à la fois étrange mais aussi très difficile..Ma vie à failli couter la vie à la "matrice". Dès ma naissance, dès mes premiers pas dans la vie, j'ai été confrontée à la mort.
J'ai toujours depuis gardé dans ma tête ce danger. J'y pense souvent, trop souvent. Elle fait parti de moi. Ce n'est pas une quelconque fascination, ou adoration, ou je ne sais quoi..J'ai plutôt une conscience aigu de la mort, elle me suit partout, elle me guette.

SECONDE

Publié le 18/01/2009 à 12:00 par humanoyde
13 novembre :

La pluie chantait sous mon regard diverti. Des gouttes d’or, reflétaient par les lampadaires du haut des Tours, me caressaient le visage. Chacune d’entre elle m’apaisait, me berçait, me réconfortait. J’étais assise, là, sentant le doux parfum des roses flamboyantes, qui m’inspiraient l’Espoir. Je pouvais observer dans les cieux, malgré les nuages, quelques étoiles scintillantes de milles feux. La beauté du ciel était pour moi, tel le déploiement des ailes d’un aigle, symbole de liberté.
Cela faisait déjà deux heures, que j’étais rêvasseuse, face à la route, sur le trottoir. La rue était vide, aucun être louche ne venait profaner le peu d’air pur qu’il me restait, aucun moteur ne crachait sa fumée sur mon visage déjà si noirci, rien n’y personne ne venait rompre ma méditation. Etrange.
Je voulais être seule. J’étais toujours seule. Peut- être alors que mon unique arme était le Silence contre le dénigrement des individus autour de moi? Il est si compliqué de ne pas riposter comme on le souhaite face à des êtres inondés de haine…
J’entendais le bruit de la foule, à quelques centaines de mètres ; les gens aimaient la fête. Se droguer, était leur passe temps favori, un état secondaire, un état où l’on semble heureux. un état de médiocrité de l’esprit tout simplement.
Ce plaisir intense à sentir le choc de produits chimiques dans nos cerveaux me donnaient l’envie de m’enfuir loin d’eux, loin de ces corps violés par la bêtise. La folie avaient fini par délaver ces fantômes perdus, de toute humanité. La fête, la drogue, l’alcool, c’étaient la routine, et celle-ci me répugnait. Eux, ils riaient comme des ogres, gémissaient comme des ours en cage. Ils profitaient encore de la vie, bientôt, il ne pourront plus.

Fixant à présent le sol, je m’efforçais de me lever, je réalisais quelles visions me hantaient chaque fois que je me projetais dans le futur. Mais il était trop tard pour penser, les hommes n’entretiennent plus que leur raison pour leur propre profit au détriment d’autrui.
Je marchais dans la direction opposée de ce vacarme qui insolait mes oreilles. Mes pas étaient lents et sinistres, je sentais l’odeur du cuivre étouffée par celle de la barbe à papa. Sur tout mon corps figurait des dessins et des signes outrageants gravés au fer, ainsi qu’un numéro tatoué sur ma main. Depuis toujours, je me demandais d’où pouvait il bien provenir. Mais maintenant, je savais qu’il faisait parti intégralement de ma personne.
Par ce temps lourd et orageux, mes habilles étaient d’une extrême noirceur, d’une extrême tristesse. J’étais invisible aux yeux de ces zombis, seuls les miens pouvaient encore contempler la masse sombre que j’étais devenue. Mais tout ceci allait changer. Je ne serai plus jamais comme avant. On allait me forcer d’être une esclave et ressembler en tout point à autrui… « Sois comme les autres, penses comme les autres, aucune différence ne peut être tolérée ! »
Enfin, j’arrivais au lieu de rendez vous, dans un coin de la ville, où les bureaux des plus Grands étaient installés. Bientôt, je m’apprêterai à mourir pour une nouvelle vie. C’était ce qu’ils me disaient, comme quoi je serai heureuse. Mon côté pessimiste ressortissait : « Qui pourrait croire au bonheur lorsque celui n’est qu’une illusion ? » J’étais bien la seule à ne pas y croire. C’est pourquoi, on allait causer mon propre suicide.
Autrefois, je me souviens avoir essayé de les raisonner, de leur parler avec honnêteté, mais cela a accentuer leur peur. J’étais pour eux, le spécimen rare qu’il fallait de suite éliminer. Ou conditionner pour la prochaine guerre entres les hommes.



2 mai :

Pour la première fois, un grand stress me submergeait. Le vent soufflait à travers mes cheveux sals et humides. La pluie se déversait des nuages le long de mon corps, traversant le fin tissus de mes habiles à moitiés déchirés. Une lumière inconnue m’éblouissait, faisant apparaître mon visage opprimé aux ennemis du pays. Mes yeux, affaiblis, regardaient vers ces êtres monstrueux. Une joie cruelle se dessinait sur leurs lèvres crevées.
Dans une atmosphère malsaine et putride, un paysage d’un monde détruit, recouvert de poussière et de sang, m’apparaissait soudainement comme étant le miroir d’une haine mutuelle entres les peuples, et le reflet des âmes pourries par l’orgueil.
Qui sait, le respect survivra peut- être à travers les esprits de quelques fous errant encore entres les ruines.

VENDREDI 21 NOVEMBRE 2008

Publié le 18/01/2009 à 12:00 par humanoyde
VENDREDI 21 NOVEMBRE 2008
Vendredi 21 Novembre 2008
Choc

La soirée, un spectacle, une mise en scène où les acteurs jouaient leur propres rôles de bourgeois prétentieux et où les spectateurs étaient eux même des marionnettes articulées sur le modèle gros con. Parfois je rigolais, parfois j’observais les mollusques qui m’entouraient.
Tous avait la même gueule. Tout comme les expressions ternies et avares de leur visage qui pu l’amuse bouche. Cependant je me préoccupais plus de l’étrange impression qui régnait dans mon esprit. L’atmosphère balançait entre le froid, puis le chaud et faisait varier coup par coup mon humeur.
22H30. La fin. Du spectacle, uniquement biensur. On monte dans la voiture. Mon regard se pose un peu partout, comme à mon habitude et demeure admiratif devant la ville lumière. Monotone et routinière, l’autoroute, le ‘périph’ est un long chemin à parcourir avant que je puisse atteindre mon lit. Toujours sous l’influence de cette ambiance étouffante, je décide de fermer les yeux et d’attendre la fin…Y’a un truc qui cloche. Ce n’était pas comme d’habitude.
Je repense à cette soirée tiède qui vient de se finir où je me sentais valser entre le conscient et l’inconscient, entre la réalité et le rêve, entre la bonne humeur et la colère. Sans raison particulière j’étais morne, sans lueur dans le regard. Uniquement de la colère. Mon esprit semblait occupé mais je ne m’en rendais pas compte. Puis des images plus ou moins floues parcourent ma mémoire, en même temps j’essaye de me repo…
La voiture freine brutalement.
Elle freine pour éviter quelque chose. Au ralentit, je sens mon cœur et ma tête partir en avant.
Mes yeux s’ouvrent enfin, mon visage se contracte, je m’attends au choc. Je m’attends à ce que la voiture s’écrase complètement contre une autre voiture.
Je me prépare mentalement à crever. C’est ça le vrai final, l’apothéose de la soirée. Mes yeux perçoivent alors ce qu’il y a de l’autre côté du par brise alors que la voiture continue de rouler. L’homme chute avec sa moto. Son corps tourbillonne sur le goudron, les membres désarticulés, et la tête qui percute le sol… A présent je m’attends au choc de la chair contre le pare-chocs. Je me prépare à broyer de l’os. Quelle sensation y a t’il à presser un corps avec une caisse ? Je ne pourrai pas supporter l’idée qu’il y a de la cervelle éparpillée sous mon siège merde ! Ou entendre au ralentit les cris étouffés de l’homme et camouflés par le bruit du crash, sous moi, en moi, comme un écho qui ne fini plus. Il me faut moins d’une seconde pour imaginer le corps déchiqueté. Alors que j’avais tendance à confondre fiction et réalité, j’ai l’impression de jouer dans un film, ou de tourner une pub contre l’insécurité routière. Non.
L’atmosphère devient tout d’un coup glaciale. Plus rien n’existe sauf la scène amèrement jouée devant moi. Je crois ça se rapproche. On va percuter, c’est pas possible…Dans les deux secondes qui vont suivre ma vie va basculer. La machine roule et moi je tue. La machine s’en fou, mais moi je suis traumatisée jusqu’à la mort. Pire, la lumière des phares met en valeur la violence du choc. Tu peux toujours prier et supplier le dieu des trous du cul pour qu’il interromps le massacre , ça l’amusera encore davantage.
La voiture s’arrête enfin. Je pousse un cri. J’ai cru le sentir passer. Oh non…Non ! Les phares éclairent une masse noire au sol. C’est lui. Le conducteur. Etouffé à moitié par sa moto.
Je reste pétrifiée par ce qu’il vient de se passer. La bouche légèrement entrouverte, mes yeux embués de larmes, je ne peux détourner le regard de la victime. Tout le monde se précipite hors de la voiture, sauf moi. Des inconnus s’arrêtent aussi et viennent en secours. On est sur la voie rapide, il est 23H, il y a du monde à cette heure ci. Et si une autre voiture venait nous percuter ? Je me souviens encore de cet accident où nous étions au moins six voitures , toutes rentrées les unes dans les autres.
Mais cette nuit là aurai pu être pire. On aide l’homme à se relever, sans difficulté. J’observe encore avec attention. Qu’est ce qui c’est passé ? « Il a percuté une voiture de devant » . Et nous on a failli l’écraser. A part ça, le mec à l’air plutôt cool. « Il l’était pas net. Il sortait des phrases incompréhensibles. Comme si il avait bu. » Le mec reprend sa moto bien qu’elle soit légèrement pétée, un peu comme lui. « Il nous a dis qu’il allait revenir, mais on savait d’avance qu’il allait se barrer ». Il enfourche sa bécane, roule, se mélange aux autres files de bagnoles, et disparaît dans la masse. « On a appeler les pompiers, la police et tout le bordel, enfin de compte on aura que son numéro d’immatriculation qu’un mec a eu l’intelligence de retenir ». En dix minutes maximum, on remballe triangle et gilet orange, et on se tire.

On dirai que ça n’a atteint que ma petite personne. Je me force à avoir l’air apaisée. Mais mon esprit se focalise sur une seule chose…Je fus spectatrice toute la soirée, d’une pièce, de pauvres gens..puis d’une chute qui a failli tourner au drame. La mort comme bouquet final. Celui que j’attendais toute la soirée. Le petit truc en plus qui fait que la soirée vous marque à vie. Comme tous les autres, je suis un pantin que l’on manipule à sa guise. Je subie passivement les aléas de la vie. Mais heureusement, ma réalité n’atteint pas les atrocités de mon imagination. J’ai de la chance.


MORT

Publié le 18/01/2009 à 12:00 par humanoyde
MORT
Elle a libéré un homme de sa vie ; elle a enchaîné sa famille au désespoir. Tout semble si loin de nous, rien ne nous concerne. A chaque instant nous sommes une proie facile et insouciante guettée par notre propre mort. La mort d’un proche nous ronge parce que nous avons peur de la mort elle même. Et pourtant cela semble impossible, je n’arrive pas à imaginer qu’un décès soit arrivé dans ma famille. Malheureusement je sais que ces drames continuerons d’arriver, chaque personne que j’aime sera une souffrance en plus dans ma vie. J’ai peur. Peur quand mes parents disparaîtront à leur tour. Je ne sais pas si je pourrai le supporter. Si seulement nous savions ce qu’il se passe après la mort. Peut être devrions nous l’appeler autrement que la mort. PEut être n’est ce qu’un pont vers une vie différente. Je l’espère.
Nous sommes tristes uniquement parce que nous pensons que nous ne reverrons jamais un être cher. Or nous n’en savons rien. Le plus dur donc, c’est de rester vivant, alors que le monde autour de vous s’écroule.

Hallucination nouvelle I

Publié le 28/05/2008 à 12:00 par humanoyde
Hallucination nouvelle I
Des cris dispersés montaient au dessus de la table à manger l’atmosphère était festive tous semblaient heureux chacun assis à sa place comme des enfants rougis par le jeu, le nain debout sur table faisait boire du vin aux formes vivantes
…aux humanoïdes.. ?
Ils riaient mangeaient gesticulaient ils étaient tous difformes.
Une femme folle balança de l’acide sur les invités puis tous cessèrent de bouger.
Du sang sur le couteau.
La vague continuait de déverser des sons étranges, une ballade dissonante, une angoisse montante, une fausse gaieté.. Je détestais ce lieu en leur compagnie.

Dans le jardin, les tarés dansaient en se tenant les mains autour d’un chien décapité.. L’un d’eux tentait de toutes ses forces de crever un œil qu’il tenait entres ses mains à moitié cramées par le feu.

Vision d’horreur. Des jumeaux de petites tailles, portant des robes à fleurs.. leurs mâchoires avancées avec de grosses dents, un crane minuscule aussi grand que celui d’un bébé, aplati, chauve, on pouvait encore y voir de grosses cicatrices.
Certains, ils ne leur restaient plus que la moitié du corps..
tambours, voix mielleuse,
l’un s’avança doucement vers moi, un sourire sournois au coin des lèvres...
Mon dieu il approchait…

Au cirque les animaux me guettaient discrètement c’étaient des limaces couchées dans la paille, ou des bourdons, des insectes rebutants, l’un se trémoussait ondulait par terre comme un cloporte blessé, il tentait de me prévenir, ou de d’accrochait à mon pantalon. Le cirque était lugubre.. Une poule faisait rire les clients extravagants, un liquide baveux dégoulinait de ses yeux et de sa bouche. Un fou qui puait la pisse s’approchait dangereusement avec le couteau rouge sang sous une table en bois.
J’étais à moitié paralysé, hallucinations, des anges. La fusion des deux cotés, Babylone,..tous se mettent à crier à déféquer, me lit à une corde, accroché comme un chien.. les anges fusionnent avec ces monstres de poussières
la marche est en route les tambours raisonnent dans ma tête.. ils rigolent se droguent quelque chose de différent dans leur yeux transparents ils ne peuvent être humains..
Les rayons du soleil font apparaitre les petits trous sur le haut de leur crane à moitié pourri. Le bruit d’une fusion finale se fait entendre
Je me pend seul

Archive X

Publié le 28/05/2008 à 12:00 par humanoyde
Archive X
Ce carnage et ses bruitages assourdissants
Regarde le soleil brûler tes ailes, quel massacre
Le serpent alimente la haine de l’immortalité
Il parcourt les champs dans un long tunnel
Le brouillard s’enfuit, il voit le miroir
La vision d’un cadavre vivant brise mes pupilles refroidies
C’est le sommet de la misère,
les flammes rougeoyantes de la perversion
Comme le souffle interminable de ses paroles qui te transpercent
La lame verse son sang sur le gazon tondu
Tu n’y crois pas est ce possible
Entends tu des tambours annoncer le début de la fin
Le retour en arrière
Vers le ciel son cri brise l’atmosphère
Danse avec furie contre le courant qui t’emportes
Folie mensongère ou désespoir se mélangeant
Tu es en transe hypnotisé par le bruit sauvage
Fixe le du regard apprivoise le
Ton esprit le suit dangereusement
Donne moi le corps du mort
L’ange de tes rêves,
la victoire des illusions
Le clown asphyxié par la bête enragée
Pleure de son sang bleu collant
Si tu veux connaître la vérité
Ecoute la mélodie de la vie harmonieuse
Vers le gouffre
Il suit le temps qui passe
Attends sa prochaine victime pour l’assommer
Vers le futur il regarde et tourne autour
Une fin du monde pour la race humaine
Les balançoires grincent des dents
Les vers s’essoufflent et un silence
Un silence ..l’écho du Néant
Règne en maître
Touche les disperse-les
Corps pourris et transparents
Il te faut une cigarette rosée de sueur
Les volcans bouillonnent remplis de chaudrons
La sirène crève vomit le ciel
Le sourire moqueur en toi se décharge
Vengeance
Il te fera suivre la même destinée
Ton cœur te demande de l’écouter
La nature fraîche est juste
Lui te le montrera il connaît
Le roi délire les esprits
Un esprit entre tu frémis tu rugis
Destruction des ruines des temps anciens
A présent révolu
Il parcoura les marécages nauséabonds
De longs tuyaux sous le sable
L’espoir d’un éventuel sauvetage
L’amour étouffé au cou
Des survivants regardent leurs reflets brisés
Dans ces eaux immondes
Son agonie émerge des profondeurs
Les lianes enlacent mes pensées obscures
Toujours ces bruits
Le chœur autrefois de ces hommes
S’élève au dessus de nos cranes venimeux
Une pomme dégringole sur mon front rouge
Une nouvelle ère déchire l’atmosphère
L’homme prend fin

Archive IX

Publié le 28/05/2008 à 12:00 par humanoyde
Archive IX
La délivrance de chaque partie unique dans l'ensemble de l'organisme terrestre est

ressentie telle une libération avec la révolution, la dévolution, la spirale infernale mais

ingénieuse, l'enfant pleure mais qui permettrai de comprendre son mécanisme de

subconscient même démon dans l'âme nous ne pouvons cerner la complexité et la

subtilité de l'esprit des averses paranormales. Je me libérai de chaînes, de frères, et de

prières lorsque qu'une fin du monde sera envisageable alors à qui penser avant la

rafale de vent ? l imagination d'un magicien provoque le blocage immédiat d'autres

réalités parallèles.

Archive VIII

Publié le 28/05/2008 à 12:00 par humanoyde
Archive VIII
Crash
Tu pourras toujours rêver tranquillement sur ton matelat et passer des nuits inoubliables parce que tu as su contrôler ton environnement. Tu as peut être réussi à survoler des vallées magnifiques par le seul moyen de ta pensée, ou bien as tu assisté à une scène de meurtre pathétique et drôle? Mais sois heureux de ta condition de dormeur, et seulement de dormeur. N'espère pas qu'un jour ou qu'une nuit tes rêves se réalisent car tu serais bien embarassé. Certaines choses que l'on ne peut toujours pas expliquer se produisent et il est désagréable voir traumatisant de les subir. Aussi rien de mon futur ne se serai réalisé. J'admire ma logique. Mais un rêve aussi réaliste, et une réalité aussi proche de ma précédente nuit...Tu ne peux pas y croire non. Il est aussi étrange de rêver d'avion qui s'écrase, revoir les attentats des twins towers, éviter de justesse un crach, tomber sur une émission sur les crachs d'avions le lendemain..J'ai mal à la tête.