Publié le 27/03/2007 à 12:00 par manueh
Je lisais hier les résultats des Oscars de YouTube qui récompensent les meilleures vidéos d’internautes. Il y a eu plusieurs catégories dont vidéo la plus créative, meilleure comédie, meilleur commentaire, meilleure série, meilleure vidéo musicale, vidéo la plus inspirée, vidéo la plus adorable.
Celle qui m’a surtout marquée est une vidéo nommée « Free Hugs » récompensée de l’Oscar de vidéo la plus inspirée, bien que l’intitulé me laisse encore perplexe. J’ai tout d’abord adoré l’idée de cette vidéo et ensuite le montage (superbe effet émotif engendré par le passage du noir&blanc à couleurs selon moi), et pour finir la musique qui ne gâche rien.
Voici le lien : http://www.youtube.com/watch?v=vr3x_RRJdd4
Tout simplement brillant ! Big hug à tous !
Publié le 23/03/2007 à 12:00 par manueh
Hier, nous avons mis la main sur une console de jeu Wii. Vous savez, cette console de jeu où vous ne vous contentez pas de rester assis dans votre canapé, mais qui requiert véritablement des efforts physiques. Ex-cel-lent !
En fait, cette console est dotée de deux télécommandes que vous utilisez différemment selon le jeu auquel vous jouez. Prenons l’exemple du tennis. Il vous suffit de tenir la manette comme un manche de raquette de tennis, vous n’avez même pas besoin d’appuyer sur des boutons, vous faites les gestes – service, coup droit, revers, smash – et le tour est joué, vous avez l’impression d’être sur le court aux côtés de Pete Sampras (bon, j’extrapole mais quand même). Le jeu de tennis est le plus intéressant et le plus facile à manier des jeux du set « Wii Sports ».
Vous pouvez également jouer au baseball mais bon, c’est un sport américain, donc après avoir « pitché » 50 fois et « batté » 50 autres fois, c’est un peu répétitif. Le jeu de bowling aussi. En revanche, la boxe est sympa. Là, vous utilisez les deux télécommandes comme si vous portiez des gants et bon, vous tapez sur le bonhomme d’en face. Au final, vous transpirez quand même et vous vous défoulez dans votre salon. Vraiment, une excellente alternative pour les sportifs fans de mini-jeux vidéo.
Vous pouvez créer votre Mii (moi de Wii quoi), il y a énormément d’options : couleurs et formes de yeux, cheveux, moustache/barbe, grosseur, taille... plutôt rigolo de se créer virtuellement. La photo, c’est Ramon et moi !
Seul hic : la mauvaise foi de votre partenaire. Je sais pas, le mien n’arrête pas de dire que la manette ne fonctionne pas quand il rate un revers au tennis, alors que ça marche très bien pour moi... :D
Publié le 19/03/2007 à 12:00 par manueh
The Last King of Scotland
L’histoire d’un jeune diplômé en médecine écossais qui décide de partir en Afrique, en Ouganda exactement. Là-bas, il trouve la pauvreté et la misère mais décide de s’engager en tant que médecin/premier conseiller du dictateur Amin, fervent admirateur de l’Ecosse.
Basé sur une histoire vraie, celle du dictateur ougandais Amin, ce film vaut vraiment le coup. Les interprétations très justes de Forest Whitaker (Good Morning Vietnam, Prêt-à-porter, Smoke, Urgences, The Shield...) et de James McAvoy (Inside I’m Dancing, Le Monde de Narnia...) font de ce film un chef-d’œuvre. Forest Whitaker a d’ailleurs reçu l’Oscar du meilleur acteur, ce n’est pas pour rien. Il y a une scène assez gore vers la fin du film mais autrement, pas de violence gratuite. A voir en anglais pour apprécier l’accent écossais de James McAvoy.
Little Miss Sunshine
Une famille assez particulière décide de prendre la route pour que leur fille de 8 ans se présente à un concours de beauté. Un voyage dans un van Volkswagen avec la fillette, sa mère, son père maniaque du travail, son grand-père fumeur de marijuana, son frère adolescent, son oncle dépressif qui revient de l’hôpital après avoir essayé de se tailler les veines.
Un film sublime, simple, drôle et émouvant à voir absolument. Le grand-père, Alan Arkin, a remporté l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.
Publié le 17/03/2007 à 12:00 par manueh
Nous voici le 17 mars 2007, pour fêter notre dernière St Patrick en Irlande. Eh oui, nous connaissons désormais la date à laquelle nous allons récupérer les clés de notre appartement à Edimbourg. Il s’agit du 30 mars. Avec Ramon, nous n’avons pas encore fixé de date de déménagement, mais ce sera sûrement autour du 16 avril, histoire de donner un mois de préavis à notre propriétaire.
Après pratiquement trois ans passés à Galway, je ressens bien évidemment une certaine tristesse à boire ma dernière pinte de Guinness de St Patrick en Irlande. Arpenter les petites rues commerçantes de Galway va me manquer. Comme pour tout départ (Allemagne en 2001, Etats-Unis en 2000 et 2002, Angleterre en 2003, et France encore plus souvent), je ressens un petit pincement au coeur quand je pense que je ne circulerai plus dans Shop Street d’ici un mois.
Les amis vont nous manquer, c’est certain. Mais j’espère qu’on trouvera plein de gentils Ecossais aussi. Pour faire une sorte de bilan, je ne compte aucun ami irlandais parmi mon « cercle » d’amis. Ce n’est pas un choix du tout, c’est parce qu’ils ne sont pas facilement abordables malgré leur gentillesse et leur chaleur naturelle au premier abord. Il est très facile de leur parler mais je ne parviens en général pas à trouver de points communs entre eux et moi, même avec mes camarades de foot. Curieusement, la seule amie que je me suis faite au foot est Allemande...
Enfin bon, cette dernière St Patrick a été sympa. Le défilé à 12h30, le match de rugby à 13h30 (Italie-Irlande), une pinte tranquille au « local pub » (the Ward’s) un peu plus tard. Notre petite routine de la St Patrick.
Happy Paddy’s Day to all.
Publié le 13/03/2007 à 12:00 par manueh
Yesterday I watched Manchester United v. Europe XI. And I can’t help but wonder what happened to football? That football played by Zidane and his “roulettes”, that football seeing Maradona run from the middle of the pitch to score the most beautiful goal in the history of football (drug makers have declined since the 80s apparently...), that one-touch football that Nantes was playing back in 1995, that football where... mmmh, I don’t have that many examples of the football I like actually but you get the picture.
Anyway, I don’t think I can stand what football has become: conventional. Simply plain conventional.
Yesterday, the game was celebrating United’s half-century in European competitions and commemorating the 50th anniversary of the Treaty of Rome. No pressure, no Champions League, no big contract running, just a show game. A “show” game where players were supposed to “show” their talents to the world, or at least to Europe.
And what happened? The players couldn’t be bothered to run, tackle or fight for the ball. Just one more game in the overbooked calendar in which they couldn’t afford to be injured. Only one player seemed like he was enjoying to be on the pitch. I hate to say that because he usually annoys me, slowing down the game and showing off, but yesterday, I have to admit that Cristiano Ronaldo was the best player in Europe. He enchanted me with his magical tricks. He delighted me in trying new things. I was actually thrilled to see that players are still enjoying touching the ball so much. Even stumbling on the ball because of a “mistrick” didn’t prevent him from going on. And his Juninhesque goal was the apogee of his talent. Nothing more to say, football has talked. Thank you Mister Cristiano Ronaldo! (Last time I say that, really).
Publié le 09/03/2007 à 12:00 par manueh
Divers sentiments se sont accumulés ces derniers jours pour nous. Nous sommes partis lundi soir pour Edimbourg et voici le récit de nos péripéties. Une histoire alimentée par une famille lituanienne, un Barcelonais, une Nantaise, une prostituée américaine, des policiers écossais et un couple de gays américains...
Jour 1, mardi
Visite des premiers apparts pour lesquels on avait pris rdv par Internet. Le premier est vraiment une honte, je passe les détails. Après trois visites le mardi, on revient à l’hôtel complètement découragés car en fait, on s’est rendu compte cette journée-là que non seulement les loyers sont légèrement élevés (en moyenne 6-700 GBP pour un appart à 3 chambres à coucher) mais en plus, il faut y ajouter la Council Tax. Il s’agit d’une taxe d’habitation introduite par Mme Thatcher dans les années 80, qui a donné lieu à de terribles émeutes en Angleterre dans les années 90 (Pour en savoir plus: http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/march/31/newsid_2530000/2530763.stm). Malgré cela, cette taxe est en vigueur et en fonction de la modernité du logement et du quartier où celui-ci se situe, elle s’élève à 2176 GBP par an, soit 3200 EUR ! C’est donc ce jour-là que nous nous sommes rendu compte que nous ne pouvions nous permettre de vivre dans un appart à 3 chambres.
Jour 2, mercredi
Nous recentrons donc notre recherche sur des apparts à 2 chambres. Nous en visitons une palanquée et pensons avoir trouvé celui qui nous plairait le plus à priori. Nous posons notre candidature pour le prendre. Le soir arrivé, nous partons au pub pour voir Milan-Celtic. C'est à notre retour que nous apprenons la différence entre “robbery” (vol avec violence) et “burglery” (vol d’affaires). On revient en effet dans notre chambre d’hôtel qui a été visitée par des voleurs... 2 iPods, un appareil photo (et son chargeur), un téléphone portable (et son chargeur), un autre chargeur de téléphone, nos clés de voiture... volés... Les voleurs ont forcé une porte de l’hôtel et ont volé deux clés, dont celle de notre chambre... On prévient la gérante de l’hôtel, une Lituanienne, la police arrive 2h plus tard (1h30 du mat), ils prennent notre déposition et on dit bye bye à toutes ces choses matérielles. On peut remercier les voleurs de ne nous avoir pris ni nos passeports, ni nos cartes de crédit. Ils étaient tout simplement intéressés par des choses faciles à revendre et par l’argent. Ils n’ont même pas pris la peine de voler mes cinq euros, mais ont embarqué mon sac à main presque vide. Une cliente de l’hôtel, une prostituée américaine selon les insinuations de la gérante, a vu le voleur qui a essayé de rentrer dans sa chambre mais a prétexté s’être trompé de chambre, désolé, merci.
Jour 3, jeudi
Après une très mauvaise nuit de sommeil avec une chaise qui bloque la porte, au cas où, nous nous remettons en route pour visiter des apparts. On en voit un le matin et décidons d’annuler celui de l’après-midi car l’agence nous dit qu’il est identique donc aussi m*rdique. Finalement, on a passé énormément de coups de fil ce jour-là : National Insurance (Sécu), Inland Revenue (impôts), DVLA (pour la voiture), etc. Ah et la police scientifique est passée dans notre chambre pour relever des empreintes.
Jour 4, vendredi
Petit déjeuner à l’hôtel. Un couple de gays américains qui est arrivé à l’hôtel la veille vient d’apprendre qu’ils se sont fait voler leurs billets pour les matches du tournoi des VI Nations Ecosse-Irlande et Angleterre-France. Ils avaient fait livrer leurs billets à l’hôtel car ils ne pouvaient pas les recevoir à temps aux US. Ils sont venus exprès des US pour voir ces deux matches donc leur bacon and eggs ont dû mal à passer ce matin... L’agence de l’appart pour lequel nous avons posé notre candidature appelle et dit que tout est bon normalement. Ramon va payer la caution pendant que je négocie avec l’hôtel pour avoir une compensation pour le préjudice causé par le vol. Finalement, ils nous offrent 50 GBP de réduction sur notre séjour de 4 nuits. OK, let’s go. Retour en Irlande où on a d'ailleurs dû prendre le taxi pour rentrer chez nous de l'aéroport en laissant notre voiture sur le parking, pour récupérer les doubles des clés chez nous...
En fin de semaine prochaine, on devrait connaître notre date d’emménagement à Edimbourg à condition que l’agence, après enquête, nous considère solvables.
Et on va voir si on avait une assurance voyage pour essayer de récupérer un peu d’argent pour les choses volées.
Publié le 05/03/2007 à 12:00 par manueh
Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans le football d’aujourd’hui ? Au vu des événements du week-end et des semaines passées, cette question est légitime. Les actes de violence se multiplient parmi les supporteurs de football et les autorités semblent dépassées par cette tendance. Après, bien entendu, la question est toujours la même : les actes de violence se multiplient-ils ou sont-ils davantage médiatisés ?
Tout d’abord, les faits.
Le Chaudron, 3 mars 2007. St Etienne accueille Lyon pour ce qui est considéré comme le derby le plus passionné de Ligue 1. Après le troisième but lyonnais, les supporteurs stéphanois lancent un fumigène dans la tribune des Lyonnais qui ripostent de la même manière. Les forces de l’ordre lancent des gaz lacrymogène pour calmer tout ce beau petit monde et le match est interrompu une vingtaine de minute, les fumées incommodant les joueurs.
Sedan, 3 mars 2007. Le PSG se déplace sur le terrain des Sangliers. Avant le match, des échauffourées éclatent entre supporteurs du PSG et supporteurs du... FC Utrecht ! Ces supporteurs sont venus tout spécialement des Pays-Bas pour castagner du Parisien. Le lendemain, l’équipe CFA du PSG affronte le Red Star à Paris. Apparemment, un groupe dissout de supporteurs du PSG supporte désormais le Red Star de St Ouen (93), ce qui ne plaît pas aux supporteurs de la tribune Boulogne qui décident de se défouler sur leurs anciens camarades de tribune. Bien qu’inexcusables, les actes de violence commis à la suite d’une défaite sont plus compréhensibles que les actes gratuits comme ceux-ci.
A Vienne, à l’occasion du derby entre le Rapid et l’Austria, des bagarres éclatent entre supporteurs faisant plusieurs blessés, dont deux policiers.
En Espagne, le derby Betis-Séville tourne à la catastrophe quand l’entraîneur de Séville est touché par une bouteille d’eau en plastique (remplie quand même) et doit être emmené à l’hôpital inconscient.
Et doit-on encore parler du pompier qui s’est fait arracher deux doigts lors de la rencontre Nice-OM ? Ou du policier décédé à Catane en Italie ? Ou du supporteur parisien tué par balles par un policier en civil à proximité du Parc des Princes. Et que dire du football amateur dans une cité parisienne où des “supporteurs”, mécontents d’une décision arbitrale, sont rentrés chez eux pour revenir armés de pistolets. Le FC Nantes n’est pas non plus à l’abri des supporteurs qui se ridiculisent par des actes violents. En 2005 à Sochaux, des supporteurs nantais, effrayés par l’idée de la relégation, blessent une jeune fille stadier à l’oeil en lui jetant un siège à la figure.
La liste est longue. Bien trop longue. Et pratiquement tout ceci ne s’est passé que ces dernières semaines.
Je pense qu’il est futile de rappeler que les fumigènes sont interdits dans les stades français et que des fouilles sont censées être effectuées à l’entrée des stades. Mais le fait est connu, reconnu et ignoré, les stadiers arrondissent leurs fins de mois en acceptant de fermer les yeux sur certains supporteurs. En Espagne, il a fallu attendre la mort d’un petit garçon pour voir interdire véritablement les fumigènes dans les stades.
Concernant les bagarres dans les stades, la solution est très simple mais les autorités semblent se voiler la face. Les excuses ne tiennent plus. Il faut appliquer les mêmes règles qu’en Angleterre et utiliser la surveillance vidéo. Si un supporteur est violent, profère des insultes racistes, fait des signes inappropriés pour un stade de foot, il est tout bonnement exclu. Et le soir des matches, il doit se rendre au commissariat de police pour pointer et prouver qu’il n’est pas au stade. Rien de plus simple que cela. J’ai vécu ma première expérience de Premiership il y a un peu moins de deux semaines, certes dans un petit stade familial, mais je n’ai jamais craint pour ma sécurité. A Craven Cottage, stade du Fulham FC, nous étions parmi les supporteurs de Manchester United et même si les stadiers nous ont retenus quelques minutes à la fin du match pour que nous ne sortions pas en même temps que les supporteurs de Fulham, jamais je n’ai ressenti quelque danger que ce soit. En milieu de deuxième période, un gars s’est assis sur les marches. Immédiatement, un stadier, accompagné de deux Bobbies, est venu lui demander de trouver son siège.
Quand j’étais à Sheffield, j’ai vu des supporteurs être escortés par la police montée. En Angleterre, ils prennent soin des supporteurs visiteurs. C’est-à-dire que les supporteurs utilisant le déplacement officiel du club sont pris en charge par la police. A la descente du train ou du bus, les policiers encerclent les supporteurs et les escortent jusqu’au stade. Rebelotte à la fin du match dans le sens inverse. Ainsi pas de débordements possibles, avec les supporteurs officiels tout du moins. Le problème naît souvent lors des derbies londonniens par exemple car les supporteurs ne font pas de déplacement officiel mais utilisent les transports en commun, ce qui favorise les rencontres entre groupes opposés.
Mais en France, cela n’existe pas. Nous n’avons pas de derby FC Nantes – Nantes Olympique. Ou OM – Stade marseillais ou encore Girondins – Bordeaux Atlantique. Les problèmes les plus graves viennent surtout de la capitale et les autorités du football français devraient se retrousser les manches et prendre le problème à bras le corps.
Finies les excuses, nous exigeons un football propre. Un football qui puisse vraiment refléter les qualités de la société actuelle. Place au “beautiful game” s’il vous plaît.