Au coeur de l'inconnuLa route s'avèrera rude si l'on ne trouve de refuge pour se rafraichîr...Bonne destination!
Jossika
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Derniers commentairesbeau blog. mon blog "voyage onirique" à visiter ici : mondefantasia. over-blog.com
Par angelilie, le 21.05.2017
merci pour ce joli poème ! http://clitori a.centerblog.n et
Par clitoria, le 05.12.2016
merci :) très encourageant . . . bises liberto.
Par lliberto, le 01.04.2015
tout simplement magnifique... j'en ai ressenti chaque mot... (y)
Par Anonyme, le 28.08.2013
merci pour ce beau partage, le poème et la musique vont bien ensemble ! tiako be akia !
faha
Par Fahamarinana Mahar, le 03.07.2012
· Mon âme s'en déchire
· CONCOURS INTERNATIONAL DE POESIE
· L’Amour chaste, et toi, l’Amour charnel
· Ton coeur est le mien.
· RISQUER- Anonyme
· Tuer ... "le temps" ...
· Autant en emporte le vent
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· L'enfant du soleil
Date de création : 16.07.2009
Dernière mise à jour :
27.01.2016
73 articles
Je suis l'incarnation du Dieu vivant et pourtant je demeure dans le mal.
Je suis le plus beau de tous les hommes alors même que nul ne pose son regard sur moi.
Je suis le plus jeune de ma fratrie et pourtant j'inspire le respect de mes aînés.
Je suis le plus détesté de tous alors même que je ne dis mot.
J'ai beau avoir été le plus éloquent et pourtant je ne suis toujours pas aimé.
Que vaux-je aux yeux des hommes?
Ne suis-je pas qu'une mondanité de plus?
J'ai beau avoir été le mal incarné alors que l'on n'a pas hésité à me sauver.
J'ai été arraché des enfers pourtant je n'ai aucun mérite.
Je suis comme vous autre, je sens la Vie en moi sans jamais savoir quoi en faire.
J'ai peur qu'Elle se consume et pourtant je n'en fais rien.
Mais nul ne peut servir deux maîtres, car ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre.
Je ne peux aspirer à la fois à la Vie et à la Déchéance.
Demain, j’exploiterai le cœur de mes désirs,
Je téléphonerai à mon monsieur Idéal,
Je lui demanderai ce qui lui ferait plaisir
Et lui donnerai rendez-vous Au Futur.
Quelqu’un frappe à la porte,
Me réveille d’un sommeil tumultueux.
Espoir, ma joie est plus que débordante
Je l’ouvre, mes passions sont en feux.
Qu’en fais-je
Je l’invite à entrer
Et ensemble nous concoctons à manger
Comme à l’accoutumé, nous nous partageons l’un à l’autre.
Demain, je me sentirai bien seule.
Il me faut écrire à mes Imaginations
Ce sont les meilleurs médecins contre les lois de la Raison
Au Futur j’attendrai si, aimablement elles le veulent.
On parlera de ce qu’il faut et des interdits,
Nous transgresserons les bien grandes lois de la Nature.
Avec elles, je voyagerai dans le temps sur leurs nuages,
Je flotterai d’étoile en étoile, et déroberai la Lune.
D’elle, qu’en ferai-je ?
Je tapisserai les murs du Futur de sa lumière,
Son orchestre d’astres chantera : O ! Allégresse.
Pour sûr, Jours et Nuits seront gavés de belles promesses.
Demain, j’aurai besoin d’un énorme Projet.
Il me faut bouger ce monde trop morne,
Je dois absolument faire intervenir un grand Quelque chose
Et pourtant, et pourtant rien ne me vient.
Au Futur, de violentes impulsions demandent à boire,
Et pourtant, et pourtant je ne sais plus rien,
Le Raison je l’ai perdue
Qui vais-je appeler pour me dépanner ?
« -Au nom du Projet, reviens à moi ! »
Mais toujours Au Futur j’attends et rien ne vient.
Que fais-je de ce si beau paradis aménagé ?
D’idéal et d’Imaginations je m’en retrouve piégée.
Jossika
Je devrai certainement mettre un pas devant l'autre,
Et jouir de chaque instant.
Je devrai certainement
Mettre un terme aux lassants "pourquoi"
Et y répondre aussi naturellement par de révélateurs "pourquoi pas".
Je devrai.
Alors je cesse de remuer nos erreurs,
Mais tout me revient à la figure.
Alors je cesse de m'en tourmenter,
Mais mon obstination n'a pas fini de cracher son venin.
En vérité, qu'il est bon de fermer les yeux sur elle
Et de ne plus s'arrêter en chemin.
Je devrai mettre un pas devant l'autre
Et laisser mon âme s'élever dans les cieux.
Je devrai cesser de remuer ce mal intérieur,
Mais il me revient à la figure.
Je devrai fermer les yeux là-dessus.
Oh! ce beau soleil que je suis.
Félicité te voici,
Mûre parole de l'au-delà,
Guérison à mon trépas.
Cet homme ordinaire que je suis!
Voilà que tu te dévoiles,
Mais tu partis si subitement
Alors aussi vite je me désagrège,
Dans l'ombre d'une vie qui
Mourut depuis lors.
Sanctifiée de ma souillure,
Pleine de toi que je suis,
Dorée d'huile et de parfum,
Revêtue de ton onction,
Je languis dans la déchéance
Que ma chair a nourrie,
Trop longtemps. Prends-moi.
Fahamarinana Maharitra
Dia . . .
Nisy koa ny alina feno hitakitaka anaty hamaizinana,
fa mitsiloly hafanana anantenana ny fisiana,
mandà ny ho afa-dina!
Dia . . .
Nisy koa ny alina hitakian’ ilay anaty antaranoana,
tsy amerana fotoana,
He! Voton-kanoanana
Ilay Alina miremby nofy ho fofon'aina.
Fanofy tsy aman-tsaina!
Jossika
Dès lors,
Furent les nuits noircies par l'impatience,
Mielleuses de chaleur, priant " l'imprévu ",
S'accrochant à ce qui, pourtant déjà, était dû!
Dès lors,
Furent aussi les nuits, à jamais, chahutées de l'âme,
Outrepassant la mesure, maintes
Fois, et encore ivres de faim!
Ainsi. La nuit cherchant le rêve pour souffle de vie.
Ce si bon déraisonné!
. . . Dès lors.
J'ai longuement erré cette nuit,
Y ai rencontré l'Inconnu.
L'on a parlé de soleil et de pluie
Et prié longtemps l'Invisible
Et l'Amour.
Que de rire... L'insatiable
A retrouvé un peu de son éclat,
Celui d'avoir connu un semblable...
Aussi j'ai longtemps médité sur son nom.
L'indicible, il se disait être,
L'infaillible des romans;
Cela lui convenait si bien
Et si mal à la fois,
Car que de pleurs... L'insondable,
Si proche, s'éloignait déjà
En vue de voies impénétrables.
Voilà ce qu'il me confia,
"Je reviendrai bientôt
Demeure au pied de ma croix,
Je te reviendrai".
Ainsi j'attends longtemps, que ce joug
Me soit enlevé,
Qu'à son retour, enfin, un jour
Puisse-Il me retrouver plus radieuse encore.
...
Je le suis, je le sens,... Je le sens venir, délicatement il m'effleure et ensuite me dévore avec une telle voracité que j'en ai vite oublié la douleur.
Le passé m'a quittée, il m'a acquittée de mes erreurs, le vent l'a emporté, le ramène parfois; c'est comme les vagues qui reviennent en arrière, ont pris de l'élan et d'un coup sec frappent sur la rive, grimpent le long du sable et sèchent au soleil sur ma peau nue brûlante d'envie, ivre de vie.
J'hésite ainsi entre le destin et le choix, l'un ou l'autre se voudra-t-il être l' "oiseau d'équipage" qui me mènera au bout du voyage?
Il est vrai qu'on ne peut pas se défaire aussi aisément du passé, car celui-ci a toujours fait partie de nous, il nous a éprouvés, mais ne nous condamne pas pour autant. Il nous faut tourner la page. Le vent remue notre histoire, conjugue nos amours et nos haines, nous détruit et nous panse... Mais de toute manière "il fera bon vent demain".
Jossika
« - Ces dix-huit ans, si tu les avais à nouveau,
Qu’en ferais-tu, dis-moi
- - J’aurai certainement fait les mêmes choses »
Les mêmes choses. Comme aujourd’hui
Encore je suis leur cours.
Mais ce qui importe,
Ce qui mérite d’être important,
Ce n’est pas ce que j'aurais pu en faire.
C’est ce qui est et demeure.
« - Dix-huit ans, quel bel âge !,
- - Oui, mais je ne le sais encore »
Aujourd’hui encore je savoure mon ignorance,
Car demain, quand je le saurai,
J’aurai perdu tout le sens de ce qui mérite
D’être, tout comme ce qui n’en mérite pas.
J’aurai aussi de beaux et piètres enfants,
Je leur inculquerai les rudiments,
Mais je ne pourrai les protéger de l’erreur,
Et du mal.
Car ils seront aussi nés du mal.
Mais cela, on ne peut s’en défaire que par soi-même.
Quel bel âge dis-tu ?
En effet.
L’âge de la démence et de la dévotion,
Celui de l’inconnu et du vécu.
Mais tu sais,
Ce qui importe,
Vraiment ce qui me tient à cœur,
C’est de retrouver sa place - ou jamais,
C’est de voir que le meilleur est devant nous-
Ou de n’en rien savoir.
Jossika
Un regard somnolent, ton sourire
D’ivoire,
Trop bien fait,
Et incompatible à la fois avec
Cet air lassé que tu as de la vie qui
T’as bien défait.
Doux était ce regard autrefois,
Tout comme ton sourire était vrai.
J’ai ravalé l’aigreur que tu m’inspires
Désormais,
Les choses ont changé
Tout comme la haine
T’a absorbé dans ma vaine
Lutte.
Mais non, tu es loin,
Je suis
Je ne puis en donner encore
Plus. Que ta voix était pourtant douce
Ronronnant à mes oreilles des mots mielleux.
Trop fiévreux sans doute.
Plus qu’il n’en fallait parfois,
Quand tu ne savais
Plus te retrouver dans l’incendie
Que tu as ravivé.
Demain,
Ce que j’attends de lui,
Il ne m’offrira que ce que je demanderai,
Un répit, un souffle
De vie.
Et tu m’y abandonneras
Seule à méditer mon scrupule.
Celui de t’avoir laissé
Tout ce que j’estimais de meilleur
Mon être impur, dès lors
Ne te plaît-il plus autant ?
As –tu connu d’autres plus enivrants
Mais je ne suis pas ta substance
Voyons, je ne suis pas une récompense,
Car vois-tu,
Oui regarde, vois comme
Je
Ne suis plus rien
Et tout à la fois.
Souffle la bougie comme tu as toujours su faire
Me briser en mille et une
! Oui,
Blâme-moi ensuite d’avoir -
Non - de n’avoir su arrêter
La délinquance du cœur,
Celle qui en veut toujours
Davantage. Inassouvi.
Insensé.
Mais que vaut le sens en lui-même?
Car un peu,
Voire plus qu'il n'en faut de folie
m'a un jour fait réaliser comme
ce monde est ridiculement beau.
Je ne sais où aller,
mais me reste la certitude de ce que je renie...
Ta violence, truand!
Regarde-moi dans les yeux
et crie mon nom;
Mais que j'aime cette douleur,
ce couteau que tu remues si bien
en mon sein;
Et ce doux baiser malsain:
Moineau, moineau, dis-moi
que tout se passera bien demain.