Au coeur de l'inconnu
La route s'avèrera rude si l'on ne trouve de refuge pour se rafraichîr...Bonne destination! Jossika

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Date de création : 16.07.2009
Dernière mise à jour : 27.01.2016
73 articles


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Le Maître en moi

Publié le 27/01/2016 à 16:41 par nousonveutdire

Je suis l'incarnation du Dieu vivant et pourtant je demeure dans le mal.
Je suis le plus beau de tous les hommes alors même que nul ne pose son regard sur moi. 
Je suis le plus jeune de ma fratrie et pourtant j'inspire le respect de mes aînés.
Je suis le plus détesté de tous alors même que je ne dis mot.
J'ai beau avoir été le plus éloquent et pourtant je ne suis toujours pas aimé.

Que vaux-je aux yeux des hommes?
Ne suis-je pas qu'une mondanité de plus?

J'ai beau avoir été le mal incarné alors que l'on n'a pas hésité à me sauver.
J'ai été arraché des enfers pourtant je n'ai aucun mérite.
Je suis comme vous autre, je sens la Vie en moi sans jamais savoir quoi en faire.
J'ai peur qu'Elle se consume et pourtant je n'en fais rien.
Mais nul ne peut servir deux maîtres, car ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre.
Je ne peux aspirer à la fois à la Vie et à la Déchéance.

"Le Futur, mon nid superficiel"

Publié le 10/04/2015 à 20:28 par nousonveutdire

Demain, j’exploiterai le cœur de mes désirs,
Je téléphonerai à mon monsieur Idéal,
Je lui demanderai ce qui lui ferait plaisir
Et lui donnerai rendez-vous Au Futur.
    Quelqu’un frappe à la porte,
    Me réveille d’un sommeil tumultueux.
    Espoir, ma joie est plus que débordante
    Je l’ouvre, mes passions sont en feux.
Qu’en fais-je
Je l’invite à entrer
Et ensemble nous concoctons à manger
Comme à l’accoutumé, nous nous partageons l’un à l’autre.

Demain, je me sentirai bien seule.
Il me faut écrire à mes Imaginations
Ce sont les meilleurs médecins contre les lois de la Raison
Au Futur  j’attendrai si, aimablement elles le veulent.
    On parlera de ce qu’il faut et des interdits,
    Nous transgresserons les bien grandes lois de la Nature.
    Avec elles, je voyagerai dans le temps sur leurs nuages,
    Je flotterai d’étoile en étoile, et déroberai la Lune.
D’elle, qu’en ferai-je ?
Je tapisserai les murs du Futur  de sa lumière,
Son orchestre d’astres chantera : O ! Allégresse.
Pour sûr, Jours et Nuits seront gavés de belles promesses. 

 

Demain, j’aurai besoin d’un énorme Projet.
Il me faut bouger ce monde trop morne,
Je dois absolument faire intervenir un grand Quelque chose
Et pourtant, et pourtant rien ne me vient.
    Au Futur, de violentes impulsions demandent à boire,
    Et pourtant, et pourtant je ne sais plus rien,
    Le Raison je l’ai perdue
    Qui vais-je appeler pour me dépanner ?
« -Au nom du Projet, reviens à moi ! »
Mais toujours Au Futur  j’attends et rien ne vient.
Que fais-je de ce si beau paradis aménagé ?
D’idéal et d’Imaginations je m’en retrouve piégée.

Jossika

Dérision

Publié le 08/12/2014 à 16:28 par nousonveutdire

Je devrai certainement mettre un pas devant l'autre,

Et jouir de chaque instant.

Je devrai certainement

Mettre un terme aux lassants "pourquoi"

Et y répondre aussi naturellement par de révélateurs "pourquoi pas".

Je devrai.

 

Alors je cesse de remuer nos erreurs,

Mais tout me revient à la figure.

Alors je cesse de m'en tourmenter,

Mais mon obstination n'a pas fini de cracher son venin.

En vérité, qu'il est bon de fermer les yeux sur elle

Et de ne plus s'arrêter en chemin.

 

Je devrai mettre un pas devant l'autre

Et laisser mon âme s'élever dans les cieux.

Je devrai cesser de remuer ce mal intérieur,

Mais il me revient à la figure.

Je devrai fermer les yeux là-dessus.

Oh! ce beau soleil que je suis.

Homme ordinaire

Publié le 06/12/2014 à 20:42 par nousonveutdire

Félicité te voici,

Mûre parole de l'au-delà,

Guérison à mon trépas.

Cet homme ordinaire que je suis!

 

Voilà que tu te dévoiles,

Mais tu partis si subitement

Alors aussi vite je me désagrège,

Dans l'ombre d'une vie qui

 

Mourut depuis lors.

Sanctifiée de ma souillure,

Pleine de toi que je suis,

Dorée d'huile et de parfum,

 

Revêtue de ton onction,

Je languis dans la déchéance

Que ma chair a nourrie,

Trop longtemps. Prends-moi.

Dia ... Dès lors

Publié le 28/11/2014 à 19:53 par nousonveutdire

Fahamarinana Maharitra
Dia . . .
Nisy koa ny alina feno hitakitaka anaty hamaizinana,
fa mitsiloly hafanana anantenana ny fisiana,
mandà ny ho afa-dina!

Dia . . .
Nisy koa ny alina hitakian’ ilay anaty antaranoana,
tsy amerana fotoana,
He! Voton-kanoanana

Ilay Alina miremby nofy ho fofon'aina.
Fanofy tsy aman-tsaina!

 

Jossika
Dès lors,
Furent les nuits noircies par l'impatience,
Mielleuses de chaleur, priant " l'imprévu ",
S'accrochant à ce qui, pourtant déjà, était dû!

Dès lors,
Furent aussi les nuits, à jamais, chahutées de l'âme,
Outrepassant la mesure, maintes
Fois, et encore ivres de faim!

Ainsi. La nuit cherchant le rêve pour souffle de vie.
Ce si bon déraisonné!

. . . Dès lors.

Interdit

Publié le 12/09/2014 à 17:12 par nousonveutdire
Interdit

J'ai longuement erré cette nuit,

Y ai rencontré l'Inconnu.

L'on a parlé de soleil et de pluie

Et prié longtemps l'Invisible

Et l'Amour.

Que de rire... L'insatiable

A retrouvé un peu de son éclat,

Celui d'avoir connu un semblable...

 

Aussi j'ai longtemps médité sur son nom.

L'indicible, il se disait être,

L'infaillible des romans;

Cela lui convenait si bien

Et si mal à la fois,

Car que de pleurs... L'insondable,

Si proche, s'éloignait déjà

En vue de voies impénétrables.

 

Voilà ce qu'il me confia,

"Je reviendrai bientôt

Demeure au pied de ma croix,

Je te reviendrai".

Ainsi j'attends longtemps, que ce joug

Me soit enlevé,

Qu'à son retour, enfin, un jour

Puisse-Il me retrouver plus radieuse encore.

 

 

 

Le bon vent qui s'amène

Publié le 15/05/2014 à 14:31 par nousonveutdire

...

Je le suis, je le sens,... Je le sens venir, délicatement il m'effleure et ensuite me dévore avec une telle voracité que j'en ai vite oublié la douleur. 

Le passé m'a quittée, il m'a acquittée de mes erreurs, le vent l'a emporté, le ramène parfois; c'est comme les vagues qui reviennent en arrière, ont pris de l'élan et d'un coup sec frappent sur la rive, grimpent le long du sable et sèchent au soleil sur ma peau nue brûlante d'envie, ivre de vie. 

J'hésite ainsi entre le destin et le choix, l'un ou l'autre se voudra-t-il être l' "oiseau d'équipage" qui me mènera au bout du voyage?

Il est vrai qu'on ne peut pas se défaire aussi aisément du passé, car celui-ci a toujours fait partie de nous, il nous a éprouvés, mais ne nous condamne pas pour autant. Il nous faut tourner la page. Le vent remue notre histoire, conjugue nos amours et nos haines, nous détruit et nous panse... Mais de toute manière "il fera bon vent demain".

 

Jossika

Avoir beau avoir dix-huit ans

Publié le 12/05/2014 à 16:27 par nousonveutdire

 

 

«    -     Ces dix-huit ans, si tu les avais à nouveau,

Qu’en ferais-tu, dis-moi

-                     -          J’aurai certainement fait les mêmes choses »

Les mêmes choses. Comme aujourd’hui

Encore je suis leur cours.

Mais ce qui importe,

Ce qui mérite d’être important,

Ce n’est pas ce que j'aurais pu en faire.

C’est ce qui est et demeure.

 

«    -     Dix-huit ans, quel bel âge !,

-                     -           Oui, mais je ne le sais encore »

Aujourd’hui encore je savoure mon ignorance,

Car demain, quand je le saurai,

J’aurai perdu tout le sens de ce qui mérite

D’être, tout comme ce qui n’en mérite pas.

 

J’aurai aussi de beaux et piètres enfants,

Je leur inculquerai les rudiments,

Mais je ne pourrai les protéger de l’erreur,

Et du mal.

Car ils seront aussi nés du mal.

Mais cela, on ne peut s’en défaire que par soi-même.

 

Quel bel âge dis-tu ?

En effet.

L’âge de la démence et de la dévotion,

Celui de l’inconnu et du vécu.

Mais tu sais,

Ce qui importe,

Vraiment ce qui me tient à cœur,

C’est de retrouver sa place - ou jamais,

C’est de voir que le meilleur est devant nous-

Ou de n’en rien savoir.

 

 

Jossika

 

 

 

 

 

Inassouvi

Publié le 11/05/2014 à 00:25 par nousonveutdire

 

Un regard somnolent, ton sourire

D’ivoire,

Trop bien fait,

Et incompatible à la fois avec

Cet air lassé que tu as de la vie qui

T’as bien défait.

 

Doux était ce regard autrefois,

Tout comme ton sourire était vrai.

J’ai ravalé l’aigreur que tu m’inspires

Désormais,

Les choses ont changé

Tout  comme la haine

T’a absorbé dans ma vaine

Lutte.

 

Mais non, tu es loin,

Je suis

Je ne puis en donner encore

Plus. Que ta voix était pourtant douce

Ronronnant à mes oreilles des mots mielleux.

Trop fiévreux sans doute.

Plus qu’il n’en fallait parfois,

Quand tu ne savais

Plus te retrouver dans l’incendie

Que tu as ravivé.

 

Demain,

Ce que j’attends de lui,

Il ne m’offrira que ce que je demanderai,

Un répit, un souffle

De vie.

Et tu m’y abandonneras

Seule à méditer mon scrupule.

Celui de t’avoir laissé

Tout ce que j’estimais de meilleur

 

Mon être impur, dès lors

Ne te plaît-il plus autant ?

As –tu connu d’autres plus enivrants

Mais je ne suis pas ta substance

Voyons, je ne suis pas une récompense,

Car vois-tu,

Oui regarde, vois comme

Je

Ne suis plus rien

Et tout à la fois.

 

Souffle la bougie comme tu as toujours su faire

Me briser en mille et une

! Oui,

Blâme-moi ensuite d’avoir -

Non - de n’avoir su arrêter

La délinquance du cœur,

Celle qui en veut toujours

Davantage. Inassouvi.

 

 

Viol spirituel

Publié le 31/12/2013 à 11:29 par nousonveutdire Tags : moi monde
Viol spirituel

Insensé.

Mais que vaut le sens en lui-même?

Car un peu,

Voire plus qu'il n'en faut de folie

m'a un jour fait réaliser comme

ce monde est ridiculement beau.

Je ne sais où aller,

mais me reste la certitude de ce que je renie...

Ta violence, truand!

Regarde-moi dans les yeux

et crie mon nom;

Mais que j'aime cette douleur,

ce couteau que tu remues si bien

en mon sein;

Et ce doux baiser malsain:

Moineau, moineau, dis-moi

que tout se passera bien demain.

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