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Date de création : 18.01.2009
Dernière mise à jour : 29.06.2016
1175 articles


REVE

Publié le 29/06/2016 à 19:27 par perleastrale Tags : monde heureux argent nuit sourire coeurs aime

J'ai rêvé, l'autre nuit, d'un monde merveilleux

Qu'ils soient riches ou pauvres, qu'ils soient jeunes ou vieux,

Tous les hommes chantaient, s'embrassaient et s'aimaient .

Vers les coins de campagnes, ils partaient, l'âme en paix ;

Ils voulaient à tout prix être heureux ; ils l'étaient

 

 

Et leur chant s'élevait, fort comme le soleil.

Les uns seraient bergers, vignerons ou fermiers

Les autres élèveraient des abeilles pour le miel ...

Il faut l'humilité pour que soit le bonheur

Et laissons là l'argent, il a fêlé nos coeurs .

 

Après notre trépas, l'humilité viendra

Quand nos poussières seront intimement mêlées

Avec d'autres poussières  de pauvres et de rois...

Souviens-toi : Chante, Aime et Ris mais ne haïs jamais.

 

Jean-Michel COPIN

 

"Comme un sourire du Ciel "

 

 

 

 

 

 

Un retour

Publié le 25/01/2016 à 18:47 par perleastrale Tags : blog merci

Après,une grande pause je vais remettre mon blog en activité .

Merci à toutes et tous de vos passages

 

Amicalement

 

Perle Astrale Mélodie de l'Âme

ODE POUR LA PAIX

Publié le 31/03/2013 à 15:44 par perleastrale Tags : fond amour moi poésie pensée bleu nuit fille mer amis coeur homme monde vie belle enfants france dieu jeux annonce horreur chez

 

“ Loin de nous, Fureurs homicides,
Et toi, Démon qui leur présides,
Va dans le fond du Nord, séjour des Aquilons,
Mendier une retraite :
Nos bergers, dans ces vallons,
Contant leur peine secrète,
Désormais ne seront plus
Par ton bruit interrompus.
“ Déjà la déesse Astrée,
Par toute cette contrée,
Reconnaît ses derniers pas
Encore empreints sur la terre
Comme elle nous quitta les derniers d'ici-bas,
Ses temples dans nos États
Ne se sont point sentis des suites de la guerre.
Elle ne change point cette fois de séjour,
Car l'Olympe est partout où Louis tient sa Cour.
“ Fleuve, qui la revois, va-t'en dire à Neptune
Que tout est calme parmi nous.
Mars a quitté ces lieux; d'autres Démons plus doux
S'en vont courir les mers et tenter la fortune.
On ne verra nos matelots
Combattre, à l'avenir, que les vents et les flots.
Louis nous rend la Paix : son bras et sa conduite
Aux yeux de l'Univers ont assez éclaté,
Et l'Envie à la fin pleure d'être réduite
A connaître aussi sa bonté! ”
Ainsi disait Acante, et le dieu de la Seine,
Que l'horreur des combats retenait sous les eaux,
N'osant le croire qu'avec peine,
Sortit du fond de ses roseaux
Pour écouter cette nouvelle.
Toutes ses Nymphes, accourant
Auprès d'Acante, et l'entourant;
“ Contez-nous, lui dit la plus belle,
Ce fruit inespéré des armes de Louis. ”
Acante satisfit en ces mots l'immortelle;
Zéphire était présent, et les ayant ouïs,
Il m'en fit ce récit fidèle.
“ O Nymphe, il faut vous accorder
Ce que votre troupe souhaite :
C'est à moi d'obéir, à vous de commander.
Sachez donc que Bellone, impuissante et muette,
Souffre que ses enfants tâchent de la bannir;
Celle dont les faveurs ont ennobli la France,
Se laisse ôter toute espérance
D'y pouvoir jamais revenir.
“ Louis consent qu'elle nous quitte;
Elle lui dit en vain que bientôt ses exploits
A l'un et l'autre Rhin auraient joint sous ses lois
Les deux ceintures d'Amphitrite
Il eût pu tenter ces projets,
Mais le repos de ses sujets,
Celui de ses voisins, les soupirs de l'Europe,
Ont à la fin changé l'objet de ses désirs;
Et la savante Calliope
Ne nous chantera plus que jeux et que plaisirs. ”
Acante en eût dit davantage,
Mais on cessa de l'écouter.
Les Nymphes, au transport se laissant emporter,
Du doux nom de la Paix remplirent leur rivage.
Toutes plaçaient déjà Louis entre les dieux;
Elles voyaient que de ces lieux
A la fin Bellone exilée
D'alarmes pour toujours nous avait garantis.
Telle éclata la joie, aux noces de Pélée,
Chez les suivantes de Thétis.
Acante alla porter l'allégresse au Parnasse
Il trouva dans ses bois les doctes nourrissons
Occupés encore aux chansons
Que chérit le dieu de la Thrace.
Ils disaient qu'un de ses rivaux,
Un conquérant, par ses travaux,
Allait sous son pouvoir ranger la terre entière
“ Adoucissez, dit Acante, vos voix;
Chantez la Paix donnée; aussi bien, tant d'exploits
Sont une trop ample matière.
“ Et, vous, divinités à qui je dois les vers
Qui de jeux et d'amour ont rempli l'Univers,
Si j'ai toujours suivi votre troupe immortelle,
Faites qu'étant épris d'une nouvelle ardeur,
Je chante de Louis, non toute la grandeur,
Votre voix y suffirait-elle?
Vous-mêmes pourriez-vous d'un si rapide cours,
De victoire en victoire, à ce Mars de nos jours
Accommoder vos sons? Non, déesses, ma lyre
N'a point ce but et je n'aspire
Qu'à chanter une Paix digne de plus d'autels
Que les combats des Immortels. ”
Le dieu des vers sourit. “ C'est aux savantes Fées
D'en être seules les Orphées,
Non aux hommes, dit-il. Je t'apprends que ton roi
Fera plus pour son nom que tes pareils ni toi.
La Paix couronnera l'ouvrage de la guerre;
Et, comme Jupiter, ton prince fera voir
Qu'il sait par des bienfaits exercer son pouvoir,
Aussi bien qu'user du tonnerre.
L'Univers va changer : l'avenir m'est caché,
Ou le temps des beaux-arts s'est enfin rapproché;
Ils refleuriront tous : on verra, dans les nues,
D'autres Louvres, cherchant des routes inconnues,
Toucher de leur sommet la demeure des dieux.
J'évoquerai pour le théâtre
Les grands morts, grands sujets dont je suis idolâtre;
Tandis que, d'autre part, d'un soin laborieux,
Par l'ordre de Louis, cent traducteurs célèbres
Tireront du sein des ténèbres
Ce que Rome et la Grèce ont produit de plus beau
Homère et ses enfants, ressortis du tombeau,
Vont éterniser votre empire;
Tout deviendra français, Louis le veut ainsi.
Apollon t'annonce ceci,
Va chez les mortels le redire. ”


La Fontaine

DESIR INSATISFAIT

Publié le 18/03/2013 à 22:27 par perleastrale Tags : moi

Je suis absent et le désir alors
fait s'éteindre mon âme. 
La  rencontre ne me guérit pas
car il persiste dans l'absence et la présence !

Sa rencontre produit en moi
ce que je n'avais point imaginé.
La guérison est un mal nouveau
qui provient de l'extase.

Car moi, je vois un être
dont la beauté s'accroit,
éclatante et superbe,
à chacune de nos rencontres.

On échappe pas à une extase
qui se trouve en affinité
avec la beauté s'intensifiant
jusqu'à l'harmonie parfaite.

Ibn Arabi

COMME SI

Publié le 02/07/2012 à 15:39 par perleastrale Tags : moi monde amour peinture

 

Comme si un autre mot, d'ores et déjà était possible,

Comme si le mot devenait invisible.

Comme s'il était  la partie du regard.

 

Je vous prie de croire

Je vous prie de croire que je vous aime

Je vous prie de croire que vous m'aimez

Je vous prie.

 

La lumière du monde en ce jour d'octobre où je suis née,

Non pas dancs cette chambre ouverte à la pluie

Mais dans ce ventre qui ne voulait pas de moi...

Je ne peux pas faire autrement,

Etre toujours avec vous, veiller sur vous, prendre de soin de vous.

 

Un amour entier qui ne finirait pas

Un amour plus que tout au monde

L'Amour

 

Oui, c'est ça.

Jusqu'à la suppression de tout autre Amour.

Jusqu'à la disparition de toute Prière.

Parfois le mot apparaît

Ce mot qui donne la joie.

 

Et puis j'y arrive, j'arrive au bord de la terre et devant moi l'océan

Le ciel refleté dans l'eau.

 

J'arrête de marcher, je suis debout

Je vois des milliards et des milliards  d'éclats de lumière

Et je dis : Je vais compter chacun d'entre eux,

Jusqu'à ne plus pouvoir

Jusqu'à ne plus pouvoir compter

Jusqu'au moment  à ne plus pouvoir ... quoi

Jusqu'au moment où les yeux vont se fermer, cette fatigue, qui fait s'endormir

Vous  , à la manière de moi, aux yeux si clairs quand ils s'endorment dans le lit aux draps blancs, oui, je compte les particules de l'air.

 

Et je me tiens là, au bord de la terre

Silencieuse et ailleurs.

 

Perle Astrale Mélodie de l'Ame

 

http://www.youtube.com/watch?v=sfSJZtWNMTw

REMERCIEMENTS

Publié le 23/06/2012 à 15:29 par perleastrale Tags : amitié merci

 

 

Je voulais remercier mes visiteurs , qu'ils soient du jour ou du soir.

Très peu présente en ce moment, mais je vais reposter dans quelques temps.

 

Avec toute mon amitié

 

Perle

SOIF DE CIEL

Publié le 31/03/2012 à 20:23 par perleastrale

 

 

J

'ai connu mille fleurs sur mes terres fécondes ;

Les enfants de passage y faisaient un bouquet.

C'était l'Eden, l'Amour et le plus beau des mondes

Jusqu'à l'heure maudite où l'eau vint à manquer.

 

Dans le lit du ruisseau, demeuraient quelques pierres

Ausi sèches que sont les lèvres de l'aveu

Les bras vides du fleuve élevaient leurs prières ;

Je reconnus l'enfer dans les cris et le feur.

 

Ciel! Que ton eau me manque en manquant à ma terre !

Je t'en prie ! Ouvre-toi ! Comme s'ouvre la main ! ...

Et que j'aillisse en moi ton flot qui désaltère

Pour apaiser ma soif et partager ton pain.

 

Jean Michel Copin

 

"Comme un sourire du ciel"

J'aime et je partage

 

http://www.youtube.com/watch?v=pUt6YLeECGI

 

..........

Publié le 31/03/2012 à 20:08 par perleastrale

S'agiter et prévoir, désirer et vouloir, sont des actes de fous.

Les sages voguent et dérivent selon le vent qu'il fait et s'amusent à noter les montées sur les crêtes dansantes et les descentes dans l'abîme glauque des flots.

 

Alexandra David-Neel

 

http://www.youtube.com/watch?v=Fbjgy6yBayQ&feature=related

NUIT

Publié le 26/03/2012 à 14:00 par perleastrale

Doucement, la nuit glisse

Sur les galets qui roulent

Que les vagues arrondissent

Pour en faire des boules

Rondes comme la lune,

Comme la volupté,

Comme la rouge prune

Gorgée d'un ciel d'été,

Comme un ballon d'enfant

Entre mes doigts pressants ...

 

Doucemnt, la nuit plisse,

Comme un drap du matin,

Comme un front de marin

Aux vagues océanes...

 

Doucement la nuit glisse

Déroulant ses galets;

Et le vent de l'aurore

Eloigne galions

Et barques d'or

Jusques à l'horizon ...

 

Mes pieds nus me font mal

De marcher sur le grève...

 

Alerte c'est le réveil ! ...

Et le dard assasin

Du fulgurant matin ! ...

 

Jean Michel COPIN

COMME UN BARBARE

Publié le 06/01/2012 à 16:51 par perleastrale


J’ai vu hélas dans la vie un cirque ridicule :
Quelqu’un tonitruait pour effrayer le monde, et
Un tonnerre d’applaudissements lui répondait.
J’ai vu aussi comment on se pousse vers la gloire et
Vers l’argent : c’est toujours le cirque.
Une révolution qui ne conduit pas vers son idéal
Est, peut être aussi, un cirque.
Je voudrais toutes ces pensées et ces sentiments,
Les cacher dans la queue opulente d’un cheval de
Cirque et courir après lui, comme l’autre petit clown,
En demandant la pitié afin qu’il chasse la tristesse
Terrestre.

Marc Chagall

Comme un barbare

Là où se pressent des maisons courbées
Là où monte le chemin du cimetière
Là où coule un fleuve élargi
Là j'ai rêvé ma vie
La nuit, il vole un ange dans le ciel
Un éclair blanc sur les toits
Il me prédit une longue, longue route
Il lancera mon nom au-dessus des maisons
Mon peuple, c'est pour toi que j'ai chanté
Qui sait si ce chant te plaît
Une voix sort de mes poumons
Toute chagrin et fatigue
C'est d'après toi que je peins
Fleurs, forêts, gens et maisons
Comme un barbare je colore ta face
Nuit et jour je te bénis


Marc Chagall (1930-1935)