Fragments de vie en poesie

Rechercher
Derniers commentaires

bonsoir poesie, c'est la première fois que je visite votre blog!mais je vois qu'il date de 2010! peut-être en
Par Gisou, le 04.10.2011

je suis un homme aujourd'hui âgé de 66 ans. votre poeme sur enfance me touche beaucoup, et me ramènne bien
Par Jean-Pierre BELLOI, le 15.06.2011

bonne et heureuse année 2011 ! tous mes meilleurs voeux !!! santé ! amour ! aventures pkoi pas !! tendres bais
Par sanscontrefacons, le 04.01.2011

c'est un poeme qui denonce un etat de fait encore trop souvent toléré ! il serait bon d'arrêter de fermer les
Par sanscontrefacons, le 26.10.2010

merci beaucoup pour le compliment mais cette photo est utilisée pour mon deuxieme livre ***
Par Anonyme, le 23.09.2010

Voir plus

Articles les plus lus

· ENFER
· VICTIME D'UN AGRESSEUR
· ENFANCE
· MON LANCMENT DE FRAGMENTS DE VIE EN POESIE
· VIEILLESSE

· POUR COMMANDER
· HAITI

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "poesie2808" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Blogs et sites préférés

· etsivousosiez
· sanscontrefacons
· jenniferemond
· reveusesolitaire
· spiritouslove
· rasta666s
· livrespourvous
· poesie-suisse
· lireetacrire
· ecritdemavie

Voir plus


Statistiques

Date de création : 03.05.2010
Dernière mise à jour : 05.06.2010
7 articles


ENFER

Publié le 05/06/2010 à 15:46 par poesie2808
ENFER

 

EXTRAIT DE MON 2 IEME RECUEIL QUI SORTIRA BIENTÔT DÉDIÉ AUX FEMMES BATTUES

ENFER


 

En détresse dans le jardin des horreurs

Captive dans le désarroi de ton coeur.


 

Condamné au châtiment de tes gestes.

Dévorée par l'usure de ton langage infeste.


 

Dominance apparente

Soumission jusqu'à la démence


 

Illusion trompeuse.

Image sociale heureuse.


 

En mon âme puanteur infecte.

Car morte est mon amulette.


 

Trop de souffrance sur cette Terre.

Que même le diable me fermerait ses barrières.


 

Je cherche...

VIEILLESSE

Publié le 05/06/2010 à 15:46 par poesie2808

VIEILLESSE.

 

?€€

?€€

J'ai le regard endormi.

 

Je me lève, je regarde le miroir, je ne perçois que ses plis.

 

Mon visage à tant vieillit.

 

Ces rides se fondent et se rependent sur ma figure telle une caricature.

 

Mes cheveux clairsemés me donnent envie de chialer.

 

La beauté de mes vingt ans c'est endormie dans le creux des mains de vénus.

 

Comment, recouvrer cette jeunesse, volés pars le temps angélus.

 

Ma poitrine caresse ma panse et le ceint de mon ventre s'empâte jusqu'à la dégénérescence.

 

Ma demi-lune se façonne sans contredit en conséquence.

 

Les cratères s'imposent durement à mes cuisses.

 

Je sens ma charpente s’y mollisse.

 

Malheureusement je n'y peux rien,

 

Je ne puis me laisser sombrer dans cette réalité du quotidien.

 

Dieu m'a donné cette enveloppe si gentiment.

 

Ne me reste qu'à conserver la beauté de mes vingt ans dans l'âme de ma jeunesse d'antan.

 

Mon être, mon esprit, mes pensées et ma folie n'ont jamais vieilli.

 

Ce n'est que mon corps qui n'a rien compris.

POUR COMMANDER

Publié le 03/05/2010 à 22:28 par poesie2808
POUR COMMANDER

 




ÉDITIONS POUR TOUS
L'éditeur de vos rêves
2860, croissant de la Marquise
Brossard (Québec) CANADA
J4Y 1P4 — (450) 676-8770                eptous@videotron.ca — Sans frais : 1-866-676-8770              

Contact : Lucie Franklin : rock_387@hotmail.com


FRAGMENTS DE VIE EN POÉSIE

Le recueil de poésie de Lucie Franklin vient tout droit de son coeur.
De dures épreuves passées, des souvenirs qui l'ont hantée et qui la hantent
encore, des joies perdues, toutes ces choses et ces gens qui font partie de
son monde, tout cela habite FRAGMENTS DE VIE EN POÉSIE, le premier
recueil de cette jeune poétesse.
Comme elle le dit elle-même : « Ce recueil a été pour moi une certaine
thérapie intérieure. Il n'a pas été facile d'écrire certains vers mais,
néanmoins, je suis allée jusqu'au bout et, pour la première fois de ma vie,
je n'ai pas lâché, j'ai enfin terminé ce projet. »
Au fil de ces pages, les lecteurs entreront de plus en plus dans sa vie,
il ou elle sera peut-être choqué ou séduit par les propos de la poétesse, mais
l'émotion sera toujours présente et comblera les attentes.
Soyez les premiers à découvrir ce recueil unique qui est le sien et,
qui sait, qui deviendra peut-être le vôtre.
-30-
Fragments de vie en poésie de Lucie Franklin
ISBN 9782-922086-99-7, 70 pages, 20 $ Pour l'Europe www.librairieduquebec.fr

DISPONIBLE À LA LIBRAIRIE RENÉ-MARTIN À JOLIETTE
DISPONIBLE À LA LIBRAIRIE RAFFIN À REPENTIGNY
dISPONIBLE À LA LIBRAIRIE MOSAIQUE À REPENTIGNY
DIASPONIBLE AUSSI LIBRAIRIE GALLIMARD

MON LANCMENT DE FRAGMENTS DE VIE EN POESIE

Publié le 03/05/2010 à 22:27 par poesie2808
MON LANCMENT DE FRAGMENTS DE VIE EN POESIE

Je sortais ma rage en écrivant» - Lucie Franklin
Elle signe un recueil Fragments de vie en poésie
par Louise Bourget
Voir tous les articles de Louise Bourget
Article mis en ligne le 1 mai 2010 à 16:22
Réagissez à cet article
Lucie Franklin lors du lancement de son recueil de poèmes, dimanche dernier, à la Bibliothèque Christian-Roy de L'Assomption. (Photo: Gérard Legault) «Je sortais ma rage en écrivant» - Lucie Franklin
Elle signe un recueil Fragments de vie en poésie
«L'écriture est devenue une sorte de consolation et partager mes expériences de vie avec mes lecteurs représente pour moi un soulagement et un réconfort», répond L'Assomptionniste, Lucie Franklin, quand on lui demande ce qui l'a amenée à écrire un recueil de poèmes.
De son côté, Pierre-Ozias Gagnon, éditeur, explique qu'il a été profondément touché lors de la lecture du livre qu'elle lui a fait parvenir à des fins de publication. «Les textes sont très bien écrits et c'est pratiquement impossible de rester insensible aux révélations des fragments de la vie de cette femme qui a vécu une enfance difficile», dit celui qui dirige les Éditions pour tous qui publie l'ouvrage en collaboration avec l'auteure.
Un réveil brutal
Lors de l'entrevue qu'elle a accordée au journal, Lucie explique qu'à l'âge adulte, elle s'enivrait d'alcool et de fêtes. «Pour moi, c'était cela être adulte jusqu'au jour où mes enfants m'ont fait réaliser qu'ils existaient, eux-aussi, et qu'ils avaient besoin de moi. Une fois l'état de choc passé, je me suis assise et j'ai repensé à ma vie. Puis, un bon matin, j'ai décidé que tout ça était derrière moi et aujourd'hui, je peux affirmer que je suis heureuse de ce que je suis devenue», raconte Mme Franklin.
Parcourir son recueil, c'est entrer dans «son monde»
Deuxième d'une famille de huit enfants, Lucie a vécu avec sa mère jusqu'à l'âge de huit ans pour ensuite être trimbalée de famille d'accueil en famille d'accueil. «À l'adolescence, toute l'insécurité de l'enfance se fait sentir. Les phobies, l'angoisse, le désir ardent d'être aimée par tous. Cette gêne et ce manque de confiance ont fait en sorte que je me suis mise à inventer des scénarios et des rêves pour m'évader et m'isoler des autres. Le plus drôle, c'est qu'à cette époque de ma vie, j'étais toujours en train d'écrire, mais je ne conservais aucun de mes textes.»
Un autre recueil de poèmes en préparation
Pour le moment, Lucie n'arrive pas à vivre de son écriture, mais elle travaille actuellement sur un projet de recueil de poèmes portant sur des expériences vécues de femmes battues. «Il s'agit d'un projet de poésie participative; plusieurs récits seront présentés mais je vais inviter les lecteurs, à la fin de chaque histoire, à me soumettre des solutions pour venir en aide à ces femmes», confie l'auteure.
On peut se procurer le recueil Fragments de vie en poésie par courriel à: eptous@videotron.ca et à la Bibliothèque Christian-Roy de L'Assomption (375, rue Saint-Pierre). On peut aussi joindre Lucie Franklin sur son blogue poesie2808.skyrock.com.
«Écrire me rend heureuse; j'ai enfin trouvé ma voie.»
Lucie Franklin

HAITI

Publié le 03/05/2010 à 22:26 par poesie2808

HAITI

Pourquoi tant de catastrophes?

Tous les gens en apostrophent,

Ils airent ici et là.

Perdus par millier au travers des cadavres et des rats.

Ils pleurent leurs amis (es) et leurs familles.

Sans prévenir, la mort était au rendez-vous.

Venu des abysses, fauchés des milliers de personnes, il ira jusqu'au bout.

Chagrin, colère et désespoir.

Deux cent mille individus balayés de la carte ce soir.

La terre nous jette, un après un, même par millier.

Comme si nous étions des parasites à éliminer.

Elle éternue et se fissure de toute part et d'autre.

L'angoisse s'installe en mes descendants et aux vôtres.

Voici que demain, sera pire pour notre génération.

Notre planète finira par avoir raison.

Ont ne peux se battre contre ses bouleversements.

C'est malheureux, car ils peuvent frapper n'importe où à tout instant.

Personne n'est à l'abri en ce moment.

Mais aujourd'hui, toutes mes pensées sont pour Haïti.

Plus forts ils seront.

Ensemble avec force, pierre par pierre,
ils rebâtiront.

ENFANCE

Publié le 03/05/2010 à 22:25 par poesie2808

ENFANCE.

De famille en famille.

Les fragments de mon enfance s'éparpillent.

Des souvenirs, volatilisés.

Jeunesse, effacée.

Incrusté dans mon être, insécurité et angoisse.

À chaque crépuscule, je me lève avec la poisse.

L'obscurité se pointe le bout du nez.

Une effusion d'effroi adopte toute ma lucidité.

Ma mère me manque depuis toujours.

Autour de sa tête trop de vautours.

Rétrogradé de la société.

Régulièrement mise de côté.

Mon bon entrain et mes joies continuellement étouffées.

Habité par le désir d'être aimé.

De mauvaises personnes, j'ai rencontré.

Aujourd'hui, je suis mariée.

Or, j'ai toujours le doute d'être mal aimée.

VICTIME D'UN AGRESSEUR

Publié le 03/05/2010 à 22:22 par poesie2808
VICTIME D'UN AGRESSEUR

VICTIME D'UN AGRESSEUR

Froide nuit.
Tu es venu me chercher dans mon lit.

Si jeune j'étais.
Point je me doutais.

Dans la baignoire tu t'es assis.
Tu m'y as fait entrer sans bruit.

Trop gêner, pour te regarder.
J'ai fixé ton nez.

L'eau bouillante, je me rappelle.

Et les sales murmures de tes mots qui me trouvaient belle.

Tu m'as emprisonné sur ton corps, ma tête dans ton cou.
De grosses larmes coulaient sur mes joues.

Le savon,tu as pris.
Sur ma chair tu l'as enduit.

Tu pénètres ce monstre
Pourtant avec mes Cries, tu savais que j'étais contre.

Soudainement,une douleur intense.
Maintenant, je sais à quoi tu penses.

Je gémis de peur.
Je gémis de douleur.


Tu m'as fait jurer de ne rien dire à qui que ce soit.
Mais moi j'ai fait des x avec mes doits.

Tu m'as légué une vie de débauchée.
Car par tes gestes, je suis marquée.

J'ai fini par pardonner.
Pour pouvoir me réaliser.

J'ai pris du temps.
Car le temps à le temps.