Le vieil arbre incliné
par la tempête
n'oublie jamais
d'annoncer le printemps
fifi
explosion rose
des prunus toujours vaillants
émerveillement d'avril
Blog en pause
des petites joies ordinaires, quelques images et mots...
Le vieil arbre incliné
par la tempête
n'oublie jamais
d'annoncer le printemps
fifi
explosion rose
des prunus toujours vaillants
émerveillement d'avril
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3 enjambées de la ferme
360 ° d'horizon au sommet
1 grand saut pas sot
les filles BRAVO
Un deux trois chamois
Les petits devenus grands
Prêts à s'envoler
Miss Yves
" La poésie c'est le point où la prose décolle "
Léon-Paul Fargue
Je me fiche éperdument que les femmes
aient des seins comme des magnolias ou comme des figues sèches,
une peau de pêche ou de papier de verre.
Je n’attache aucune importance
au fait qu’elles se réveillent avec une haleine aphrodisiaque
ou avec une haleine insecticide.
Je suis parfaitement capable de supporter
qu’elles aient un nez digne de remporter le premier prix
d’une exposition de carottes;
-mais il y a une chose- et sur ce point je suis intraitable- que je ne leur pardonne
sous aucun prétexte, c’est de ne pas savoir voler.
Si elles ne savent pas voler, celles qui prétendent me séduire perdent leur temps!
Sauts de bonheur
La vie danse de joie
Un envol pour tout oublier
Oh! pâquerettes,
vous êtes sorties de terre
pour nous enchanter !
Dans les jachères de nos souvenirs
Pousseront toujours
Des pâquerettes d'amour,
des fleurs de vie,
des fleurs de toujours
****
Neige de printemps
les flocons des pâquerettes
dans les prairies dansent
****
Humble et éphémère
La pâquerette des prés
dans le vent frissonne
****
Pâquerettes de mars
joyeuses, épanouies
irremplaçables...
Perdues dans les prairies, toujours à l'écart,
Pas un seul admirateur, pour ces pauvrettes !
Invisibles, ne méritant pas un seul regard,
Elles sont pourtant si belles, les pâquerettes !
Milliers de petites corolles
vous allez danser une farandole.
Pour nous vous êtes les idoles
du printemps en hyperbole
Pâquerettes au grand cœur
si souvent effeuillées
L amour du printemps
Au fil du temps qui passe , il arrive enfin .
Mais ciel gris , nuages abondants
Rien en ce moment ne nous le confirme
Seule dans son coin , toute menue , toute jolie ,
la pâquerette nous le dit :
Mais oui ! Mais oui !
C'est le printemps .
Courtes sur leur tige
Se haussant vers la lumière
Éternel retour
Amour rimant avec cour
Amour rime avec secours
Pâquerette , Pâques reste
À court d’amour
Tour à tour
Tout amour
Avec tes plus beaux atours
Pâle et leste
Parc en fête
Cour d’amour
Pâquerette de retour
Retour rime avec toujours .
"Couchés dans le foin
Avec le soleil pour témoin
Un p’tit oiseau qui chante au loin
On s’fait des aveux
Et des grands serments et des vœux
On a des brindill’s plein les ch’veux
On s’embrasse et l’on se trémousse
Ah! que la vie est douce, douce
Couchés dans le foin avec le soleil pour témoin."
envoyé par Solilouve
le jaune sur le blanc
un œuf de Pâques cuit au plat
ou une pâquerette
jolie pâquerette
sur sa blanche collerette
offre son cœur d'or
Voilà une photo envoyée par Lili, dimanche dernier ♥♥
Jalouse et envieuse, j'ai fabriqué à mon tour une petite table-dessert à coté des contenants de graines. Compliqué de trouver un poste d'observation discret et efficace ! Et les petites chipies ne tiennent pas en place. Néanmoins, j'ai réussi à attraper quelques coups de bec rapides :-)
"Il voit si souvent que les coeurs des hommes sont pauvres. Mais personne ne peut combler le coeur d'un autre, il l'a appris.
Alors il donne cet amour si vaste à tout ce qui l'entoure. Il pense, comme elle, que les arbres, les pierres, les galets contiennent l'amour qu'on leur donne longtemps pour que quelqu'un, un jour, passe et le découvre. Alors l'amour s’éveille même là où on le pensait éteint depuis longtemps. C'est silencieux. Ces passages là n'ont pas besoin de mots. Ils se font par le regard, par la paume de la main, par un effleurement sur une roche ou une branche, c'est tout. Et c'est bien ainsi."
Vivre tout bas p.143
"La nature nous apaise, non parce qu'elle est douce, mais parce qu'elle ne nous juge pas."
se refaire une beauté
tiges, troncs se mirent
ruisseau complice
fifi
eau vierge et sombre
tu déambules et tu admires
l'herbe , les arbres
Tu donnes de ton oxygène
Tu ranimes le vivant
Tu te gorges de minéraux
pour te souvenir
un long voyage t'attend
jusqu'au cap de bonne espérance
De tout côté , on s'agite
Car l'attente espérée,
tarde à nous enchanter.
Le temps passe comme il doit passer ,
il faut se le dire et se le répéter .
Attendre avec impatience le printemps,
Et le voici qui apparaît à notre horizon...
L' hiver va nous quitter pour longtemps,
Et laisser enfin la place à la belle saison...
Prête à nourrir
L'herbe morte en bouquets
Graines de printemps
Il prend deux chemins
le ruisseau l’hiver fini
aurais-je le choix
L'hiver se mire
Pour une dernière fois
Dans l'eau glacée