Elsa Espin
Elsa Espín holds a PhD in Art History from the Sorbonne University in Paris and the Universitat Autonoma de Barcelona (2022 - Cum Laude / UAB Extraordinary doctoral prize ). Her doctoral thesis examined the French, Netherlandish and German painters present in the Crown of Aragón during the reigns of John I and Ferdinand the Catholic (1387−1516). As a result, she collaborated on the research project "La condición del artista en Cataluña y Baleares durante los siglos XV al XVIII" (HAR2015-66465-C2-2-P) and has received a grant from the Spanish Ministry of Science and Innovation (FPI).
Specialized in artistic exchanges between northern and southern Europe at the end of the Middle Ages, chiefly on the Iberian Peninsula, Elsa Espín started up in 2019 "Espagnes Médiévales" on the Hypotheses platform, an educational blog on medieval history and culture on the Iberian Peninsula.
She worked at the Louvre museum as Curatorial Assistant, with a grant from the Centro de Estudios Europa Hispánica CEEH, from 2021 to 2023.
Elsa Espín is currently a research associate at the UMR 9022 Héritages (CY Cergy Paris Université/CNRS/Ministère de la Culture)
Specialized in artistic exchanges between northern and southern Europe at the end of the Middle Ages, chiefly on the Iberian Peninsula, Elsa Espín started up in 2019 "Espagnes Médiévales" on the Hypotheses platform, an educational blog on medieval history and culture on the Iberian Peninsula.
She worked at the Louvre museum as Curatorial Assistant, with a grant from the Centro de Estudios Europa Hispánica CEEH, from 2021 to 2023.
Elsa Espín is currently a research associate at the UMR 9022 Héritages (CY Cergy Paris Université/CNRS/Ministère de la Culture)
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Master Thesis by Elsa Espin
Papers by Elsa Espin
[...]
Article complet en ligne : https://agorha.inha.fr/detail/930
The whole article can be downloaded at https://ojs.uv.es/index.php/arslonga/article/view/25257/22464
The whole book can be downloaded at https://drive.google.com/file/d/1ai551tnYz4fh-dWbjIOBtRKDSWsArtH0/view
[...]
Article complet en ligne : https://agorha.inha.fr/detail/839
(...)
Cet article propose d'étudier cette oeuvre d'un point de vue héraldique. En effet, le tableau présente des armes d'Azur à la bande d'Or qu'il est possible de rattacher à la famille provençal de Berre et plus particulièrement au Grand Maître de l'Hôtel du Roi René : Honorat de Berre.
Article disponible en intégralité avec le lien suivant :
http://sfhsrfhs.fr/wp-content/PDF/articles/RFHS_W_2020_001.pdf
L’escena artística barcelonina representa un dels exemples més eloqüents d’aquests canvis, sobretot a través de Lluís Dalmau, de Jaume Huguet i també dels Vergós i de Bartolomé Bermejo, de qui es conserven obres importants al Museu Nacional d’Art de Catalunya.
link : https://blog.museunacional.cat/la-clau-flamenca-en-les-colleccions-del-museu-tres-verges-gotiques/
Link : https://ehne.fr/article/lart-en-europe/geographie-et-circulation-des-modeles-artistiques/voyages-dartistes-les-peintres-septentrionaux-dans-la-couronne-daragon
Talks by Elsa Espin
Captation vidéo disponible : https://www.youtube.com/watch?v=NxQdsvMUhKo&t=3661s
A la suite de la vraisemblable venue de Jan van Eyck lors de l’ambassade de 1426,
la couronne d’Aragon et plus particulièrement le royaume de Valence, offre l’une des
réponses les plus rapides d’Europe à la révolution picturale eyckienne. Accélérée
certainement en grande partie par le rôle des marchands, la diffusion des modèles flamands est avant tout portée par le roi Alphonse le Magnanime. Grand amateur d’art septentrional, il fait importer de nombreuses oeuvres, dont certaines de Jan van Eyck lui-même, mais fait également venir des artistes pour former ceux de son royaume à l’instar du maître lissier Guillaume au Vaissel, et va même jusqu’à envoyer son propre peintre, Lluís Dalmau, en Flandre en 1431 pour qu’il se forme à la manière qui le séduit tant. Cette impulsion donnée par le souverain influence profondément la production picturale sous son règne. C’est dans le cadre de cette effervescence que la Crucifixion du musée Thyssen est produite. Publiée pour la première fois en 1952 par Chandler R. Post comme une oeuvre de Lluís Dalmau, l’attribution de ce panneau oscille depuis entre une autorité italienne et valencienne. Nous proposons dans le cadre de cette communication de revenir sur celle-ci et plus particulièrement sur une possible réalisation par un artiste formé dans les anciens Pays-Bas et actif à Valence. Cette réattribution sera par ailleurs l’occasion de nous pencher sur la question des voyages d’artistes et la présence d’artistes nordiques dans la Valence du milieu du XVe siècle, ainsi que sur les moyens à leur disposition pour oeuvrer pleinement en accord avec leur savoir-faire.
Captation vidéo disponible : https://youtu.be/-XQ9Ap3jg6g
Le « Recensement des tableaux ibériques dans les collections publiques françaises » (RETIB) est mené par le musée du Louvre et l’Institut national d’histoire de l’art. Sa première phase a pour objet d’identifier, d’étudier et de faire connaître les peintures espagnoles et portugaises conservées en Île-de-France. Cette table ronde est l’occasion de débattre des questions d’attribution autour de la figure de Gonçal Peris, de révéler des peintures méconnues d’Antonio de Pereda, de faire part de découvertes majeures dans les collections publiques franciliennes, et de présenter l’actualité dans le domaine de la restauration, notamment autour de trois œuvres de Francisco de Zurbarán
abstract :
Alfonso the Magnanimous is known for his taste for the arts, especially the northern arts. Many precious objects were imported from Flanders at his request into the Crown of Aragon, such as paintings by Jan van Eyck. We know that the royal collections included a Saint George slaying the dragon by the Flemish master and the famous Lomellini triptych. In order to obtain such prestigious works, the sovereign could rely on intermediaries who were both connoisseurs of the art world and dealers. Actually, it was a dealer who acquired the Saint George in Flanders in 1444 and had it sent to Valencia to join the King's collections. His name was Joan Gregori. Because of this major acquisition in the History of Art, his name appears in many studies that have very little interested on him. However, as a merchant and Catalan consul in Bruges, Joan Gregori seems to have played a crucial role in the acquisition policy of the King of Aragon.
This presentation will be an opportunity to look back at the missions of this character in the artistic exchanges that took place between Flanders and the Crown of Aragon, but more broadly also on that of the merchants. Indeed, far from being a unique case, the study of the case of Joan Gregori reveals aspects of the merchant profession that are often neglected.
Abstract :
The rediscovery in June 2019 of Nicolas Cordelier Saint Vincent then the discovery of an anonymous Christ Carrying the Cross at the Fine Art Museum of Agen during the same summer stroke me: both painting echo the work the Strasbourg citizen : Joan de Borgonya (active in Spain from 1496 till 1526).
But What links Joan de Borgonya, Nicolas Cordelier and the Agen anonymous? The first is from Strasbourg and worked in Valencia and Catalonia, the second is known in Troyes while the last one, possibly from Italy as the museum file says, remains mysterious. However, these three painters used the same model: the printed one. Popularized during the second half of the 15th century through strong personalities as Martin Schongauer and Albrecht Dürer, engraving with his large-scale produce was spread in all Europe and impact severeal generation of artists.
In Catalonia, northern painters as Joan de Borgonya seems to spread theses news model. This communication will the occasion to reexamine the corpus of this underestimated painter – because perceive as few imaginative even though he dominated the Catalan artistic scene – and to put it back in the European context of the beginning of the 16th century.
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Article complet en ligne : https://agorha.inha.fr/detail/930
The whole article can be downloaded at https://ojs.uv.es/index.php/arslonga/article/view/25257/22464
The whole book can be downloaded at https://drive.google.com/file/d/1ai551tnYz4fh-dWbjIOBtRKDSWsArtH0/view
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Cet article propose d'étudier cette oeuvre d'un point de vue héraldique. En effet, le tableau présente des armes d'Azur à la bande d'Or qu'il est possible de rattacher à la famille provençal de Berre et plus particulièrement au Grand Maître de l'Hôtel du Roi René : Honorat de Berre.
Article disponible en intégralité avec le lien suivant :
http://sfhsrfhs.fr/wp-content/PDF/articles/RFHS_W_2020_001.pdf
L’escena artística barcelonina representa un dels exemples més eloqüents d’aquests canvis, sobretot a través de Lluís Dalmau, de Jaume Huguet i també dels Vergós i de Bartolomé Bermejo, de qui es conserven obres importants al Museu Nacional d’Art de Catalunya.
link : https://blog.museunacional.cat/la-clau-flamenca-en-les-colleccions-del-museu-tres-verges-gotiques/
Link : https://ehne.fr/article/lart-en-europe/geographie-et-circulation-des-modeles-artistiques/voyages-dartistes-les-peintres-septentrionaux-dans-la-couronne-daragon
Captation vidéo disponible : https://www.youtube.com/watch?v=NxQdsvMUhKo&t=3661s
A la suite de la vraisemblable venue de Jan van Eyck lors de l’ambassade de 1426,
la couronne d’Aragon et plus particulièrement le royaume de Valence, offre l’une des
réponses les plus rapides d’Europe à la révolution picturale eyckienne. Accélérée
certainement en grande partie par le rôle des marchands, la diffusion des modèles flamands est avant tout portée par le roi Alphonse le Magnanime. Grand amateur d’art septentrional, il fait importer de nombreuses oeuvres, dont certaines de Jan van Eyck lui-même, mais fait également venir des artistes pour former ceux de son royaume à l’instar du maître lissier Guillaume au Vaissel, et va même jusqu’à envoyer son propre peintre, Lluís Dalmau, en Flandre en 1431 pour qu’il se forme à la manière qui le séduit tant. Cette impulsion donnée par le souverain influence profondément la production picturale sous son règne. C’est dans le cadre de cette effervescence que la Crucifixion du musée Thyssen est produite. Publiée pour la première fois en 1952 par Chandler R. Post comme une oeuvre de Lluís Dalmau, l’attribution de ce panneau oscille depuis entre une autorité italienne et valencienne. Nous proposons dans le cadre de cette communication de revenir sur celle-ci et plus particulièrement sur une possible réalisation par un artiste formé dans les anciens Pays-Bas et actif à Valence. Cette réattribution sera par ailleurs l’occasion de nous pencher sur la question des voyages d’artistes et la présence d’artistes nordiques dans la Valence du milieu du XVe siècle, ainsi que sur les moyens à leur disposition pour oeuvrer pleinement en accord avec leur savoir-faire.
Captation vidéo disponible : https://youtu.be/-XQ9Ap3jg6g
Le « Recensement des tableaux ibériques dans les collections publiques françaises » (RETIB) est mené par le musée du Louvre et l’Institut national d’histoire de l’art. Sa première phase a pour objet d’identifier, d’étudier et de faire connaître les peintures espagnoles et portugaises conservées en Île-de-France. Cette table ronde est l’occasion de débattre des questions d’attribution autour de la figure de Gonçal Peris, de révéler des peintures méconnues d’Antonio de Pereda, de faire part de découvertes majeures dans les collections publiques franciliennes, et de présenter l’actualité dans le domaine de la restauration, notamment autour de trois œuvres de Francisco de Zurbarán
abstract :
Alfonso the Magnanimous is known for his taste for the arts, especially the northern arts. Many precious objects were imported from Flanders at his request into the Crown of Aragon, such as paintings by Jan van Eyck. We know that the royal collections included a Saint George slaying the dragon by the Flemish master and the famous Lomellini triptych. In order to obtain such prestigious works, the sovereign could rely on intermediaries who were both connoisseurs of the art world and dealers. Actually, it was a dealer who acquired the Saint George in Flanders in 1444 and had it sent to Valencia to join the King's collections. His name was Joan Gregori. Because of this major acquisition in the History of Art, his name appears in many studies that have very little interested on him. However, as a merchant and Catalan consul in Bruges, Joan Gregori seems to have played a crucial role in the acquisition policy of the King of Aragon.
This presentation will be an opportunity to look back at the missions of this character in the artistic exchanges that took place between Flanders and the Crown of Aragon, but more broadly also on that of the merchants. Indeed, far from being a unique case, the study of the case of Joan Gregori reveals aspects of the merchant profession that are often neglected.
Abstract :
The rediscovery in June 2019 of Nicolas Cordelier Saint Vincent then the discovery of an anonymous Christ Carrying the Cross at the Fine Art Museum of Agen during the same summer stroke me: both painting echo the work the Strasbourg citizen : Joan de Borgonya (active in Spain from 1496 till 1526).
But What links Joan de Borgonya, Nicolas Cordelier and the Agen anonymous? The first is from Strasbourg and worked in Valencia and Catalonia, the second is known in Troyes while the last one, possibly from Italy as the museum file says, remains mysterious. However, these three painters used the same model: the printed one. Popularized during the second half of the 15th century through strong personalities as Martin Schongauer and Albrecht Dürer, engraving with his large-scale produce was spread in all Europe and impact severeal generation of artists.
In Catalonia, northern painters as Joan de Borgonya seems to spread theses news model. This communication will the occasion to reexamine the corpus of this underestimated painter – because perceive as few imaginative even though he dominated the Catalan artistic scene – and to put it back in the European context of the beginning of the 16th century.
Texto publicado en Francés en Espagnes Médiévales : https://espagnesmed.hypotheses.org/104
Sa manière de peindre marqua Antonello de Messine en Italie, Konrad Witz en Suisse ou encore Lluis Dalmau dans la péninsule ibérique, elle influença véritablement toute l’Europe comme l’a souligné Till-Holger Borcher dans deux expositions majeures au Groeningemuseum en 2002 et 2010.
La question de la diffusion de l’ars nova a déjà largement été traité, mettant en évidence qu’il s’agit d’un phénomène global à toute l’Europe, une Europe en mouvement où s’opèrent constamment des échanges entre les différents royaumes.
Les artistes et œuvres, venus du nord, sont connus et documentés, ils n’ont pourtant jusqu’à présent pas fait l’objet d’études poussés.
Dans le cadre de cette présentation je m’intéresserai aux peintres étrangers dans l’ancienne couronne d’Aragon, qui ont permis de véhiculer ces nouveautés artistiques, à leur adaptation et à leur impact sur la production locale. Au travers d’exemples significatifs, comme Lluis Dalmau, peintre qu’Alphonse le Magnanime envoya en Flandre se former à cette nouvelle manière, également Louis Allyncbrood qui s’installa lui définitivement à Valence ou encore Antoine de Lonhy qui travailla quelques années à Barcelone. Je tenterai de démontrer comment ces mouvements d’artistes ont permis une diffusion rapide et efficace du mouvement eyckien.
Huguet’s altarpiece dedicated to saint Augustin, which is very well documented and partly intact, will be used as a reference to illustrate this order process. Furthermore to finish with we will consider this as a typical European masterpiece because the marking-off process is the same throughout XVth century European artwork, as we will see in studying also Dieric Bout’s holy sacrament altarpiece.
Intégralité du texte disponible sur le site Ménestrel :
http://www.menestrel.fr/spip.php?rubrique1877&lang=fr#4559
Si aujourd’hui le mot « Espagne » renvoie exclusivement au seul royaume d’Espagne, bordé au nord par l’Andorre et la France, à l’est et au sud par la Méditerranée, et à l’ouest par le Portugal, son origine vient du latin Hispania, qui renvoie à l’Hispanie romaine, soit l’ensemble de la péninsule ibérique. L’emploi du terme au pluriel, les Espagnes, permet ainsi de renouer avec cette signification première et multiforme.
Créé en janvier 2019, Espagnes Médiévales est un Carnet Hypotheses dédié à l’histoire et la culture de la péninsule ibérique et de ses couronnes. Il a pour but de réunir une communauté de jeunes chercheurs, voire de chercheurs plus confirmés, et de leur offrir un espace où partager leur recherche avec le public.
lien : https://espagnesmed.hypotheses.org/