Les Races Aryennes Du Perou PDF
Les Races Aryennes Du Perou PDF
IJU
PROU
P A RIS.
MP R
mER
HUE SAlNT-ilONOR
3.'iS
U A U S
LES
RACES ARYENNES
PROU
DU
LHIJII
LKIR RELl(ilO\
LAXGl'E
LELH HISTOIRE
PARIS
A LA LIBRAIRIE
F.
A.
FRANCK
VIEWEG, PROPIUTAIRE
(>7
l!ue
MO.XT
Hichclicu
V-IDEO
CHEZ L'AUTEL'K
1871
A LA
MMOIRE
L!^^
//
D*^'"
DK MON PERK
VIGENTE LOPKZ.
parmi
ses
ohcitoyens
Venisti
Vieil iler
Nate
tua
durum
,
Sic equidcni
et
pietasi
me mea
futuruiii,
cura
fefeliit.
PREFAGIO
el
me
venientes que
este
gnero.
No bien me pus
comprendi que
el
asunto
una imprenta de
brados
las
cajistas
acostum-
la
lengua sanscrilicay de
cariicteres
la
la
la len-
America
posible; lo segundo
me
ir
cepciones.
Trat
de obviar
cl
fu
el
ron
la
que
el
los
maLcria, result
la
el
asunlo, y que
Con
el
desco de
gramalical, y disminuido
Lcjricas
mucho
las
proporeiones
liis-
de mis manuscritos.
Fcil
manu-
suimpresion y corrcccion.
porcionaron los medios de conseguirlo. El General Urquiza patrocinando un libro de que otros
blado
le
habian
lia-
al pais,
acudi
en
el
acto
en Paris,
anlielo
el S'"
al
distinguido y
ayudado del
lados de nuestra
el
jdven cgipt-
logo y oricntalista
tener un
niese
Montevideo
traduccion
nombre en
duda
la
M''
la
comprender que desde entonces mas ventajoso me erapublicar mi libro en francs que en espailol.
Facil es
acostumbrados
estaclasede obras
se
abora
mas
el
en
las
atcndible que no
muy
imprentas espanolas
agenas hasta
elmundo
del
S"'"
la
impresion
mejor
al
la dificultad
Va.-
de buscar
por
asunto.
l'inica
persona en
cl
si
aseguro que
Rio de
la Plaia
filolo-
las
bros,
las dificultades
el
li-
ex-
sis
facil
para
Europeo formado en
el
siglos
otros.
gnero
la critica
yacon
pudiendo yo hacer
el
procur
lo
mismo sobre
sistir
la
y no
escala,
me
puntos de contacto
los
que
las
misma
xito;
me
la
libro dcl
si
Gramdtica comparada,
quc creo
me oponga
la cicncia oflcial
quichua
con
triunfar
cuando
las
lenguas arnicas
se
madrs
comprucbe con
la
conformidad
cl
clla
cstudio
total
ha
(
de
como
de las raices
cl
que yo busco no
dando tiempoquelaspreocu-
el
sin
interior de mi pensiamento
el
objeciones, y resolver en
asi las
,
el
balanceando ingenuamente
de Europa.
Al llenar con lealtad la tarea que se habia impuesto
el
S"''
ci
quichua y
cl
mtodo
ha limitado simplemente
fi
pru-
iiu-
prosion.
Mo
ganan
las
como
si
le
son un teslimonio de
lo ele-
muy
estimable su amislad.
Monlcvideo
Agosto 10 do 1868.
INTRODUCTION
CONSIDERATIONS
GNRALES
SUR LK DEVKLOPPKMENT
les savants
europens, M. Max
lois historiques
les
le
pement historique
et littraires qui se
le
prsent chapp
second, form
sont produits
tout
dvelop-
d'idiomes politiques
la suite
d'un
mou-
langage et de sa civilisation.
Les langues ne sont pas, en
d'une vie indpendante
l'homme,
elles suivent
effet,
des
la
mme
10
socits
liumaines.
L;i
donc
les habitants
la
les
mmo race,
peu
communaut
influence, sans
prs
gales en force et en
de politique ou de commerce qui les rapproclie habituellement, le langage, partag en autant de dialectes
lien
l'avnement de
diome commun
de la nation victorieuse.
Un
prpondrante
rendre
la
pense;
le
comme un dbris
eux-mmes frapps au coin
subsistent encore
qui
de
de
la
et si fugitif.
Les idiomes
trangers
eux-mmes
ou dis-
mots
leur puret
Mais
aprs
et
et leur font
le
le peuple vain-
nud
qui jus-
n
qu'alors avait serr
et
se
et
rompt chaque
du
tout
son
libre
recouvre
arbitre, se conpartie
grand
stitue un centre d'action particulier, et recommence une
;
chapper entirement
longtemps pes sur lui. Son vocabulaire, sa grammaire, ses murs, conservent toujours
vie
l'influence qui a
si
deviennent
clatante de cette
amnent dans
v-
dvelop-
langue de
cette race et dans celle des races trangres soumises
sa domination une concentration et un dveloppement
la
analogues.
Telle est, en
formule
rsum,
la
mconnatre
port
parmi
dialectes
les
amricaines
leur caractre et
les ranger
d'obserau
milieu
nomades; c'est,
En
les traitant
l'opinion
ment
commune.
tabli
des savants
S'il est,
en
effets
fait
l'
que suivre
un prjug
solide-
dpourvus de
12
toute culture politique et littraire. Sur la foi de quel-
ques voyageurs mal renseigns et le plus souvent proccups de tout autre chose que des tudes philologiques,
ils se croient en droit d'affirmer que depuis le cap Horn
mer des
la
jusqu'
Antilles
il
informes et grossiers, sans avenir et sans pass, si nombreux et si peu rpandus que souvent les habitants de
villages voisins peuvent
si
anne
lments indcis
grammairien
ils
dont
ils
se
les
composent; nul
n'a su les
crivain ne les a
classique
et flottants
ou concentrer
obscurment dans
naissent et meurent
l'enceinte de quelque
Nanmoins
la
mnie
la
il
prjugs. Au
le
lieu de
si
13
la
grandeur
et l'clat.
L'em-
au moins du con-
prs
arme
sa domination. Ce sou-
permanente de
hommes
flotte
nombreuse
Panama
l'isthme de
noblesse
manufactures, des forges, des fonderies de mtaux prcieux s'levaient de toutes paris; les mines, soigneuse-
ment exploites
immense;
les
rendaient chaque
anne un
produit
sans peine des villes aussi peuples que les plus grandes
villes de l'Europe; des travaux d'irrigation merveilleu-
le
et
en-
fertilit
inpuisable; des ponts
de lianes franchissaient les plus grands fleuves, et des
lib. III.
Quod
il
naviglis vdlftcantur
Cfr , Dec. III, lit).
n1*="",
explicite.
\A
routes larges et
mes
et
Cil
de grandes
iitelleries o
le
voyageur
r-
des
gulirement par
de l'empire
l'autre
A ct
tion, les
voir et de constater
ment moral
l'poque
monde
Europens
bienfaits de
l(}s
intellectuel
et
les
antrieur de
lois
ds longtemps condens
les quipiis
Ces
lois
taient justes
on
en courtes
transmettaient im-
beaucoup
la civilisation
l*rou un code de
et
la
teneur et
les louait et
mmo
la
on
matlimati({ues, la sculpture,
la
peinture,
taient fort en
honneur
les
il
ses
taient [)otes
est vrai,
et utili-
comme
le prouvent certains
de
ou
chants d'amour que
fragments d'hymnes religieux
la seule
uvre
la tradition nous a conservs; endn
;
ils
chappe
jadis
(pli,
si
au
pour ne valoir
ni
VOIlipc
Colonc ni
VdMde,
ne
4o
manque
ni
gique.
Eh bien
si
je le
entirement
ments de
souvent
la civilisation peut-elle
rpt,
se
prter
tre,
comme on
et
l'a si
sans fixit?
n'ont pu ni la dtruire ni
ver en
rsister
elle-mme
mme l'altrer
elle a
impose
ses
su trou-
matres
et a
elle a fait
gagn,
elle
et
compaet
de
mais
bien
celle
ses
d'Atahuallpa
sujets. On
gnons,
elle a eu son pass
tout
l'aime, on la parle, on l'crit
:
auprs
encore devant
elle
un long avenir.
Lorsque, parcourant
les
crits des
missionnaires
j-
lit-
face avec
16
si
on est
rgulier, l'ordonnance
si
simple
la fois et si
savante de
des
dbris de racines
et
de ilexions
uses
l'une sur
l'autre par
le
la racine principale
mot,
quichua, pour long que
au
milieu
des
ressort
particules qui l'enveloptoujours
y
et lui font
mme
l'assimiler ou la briser, sa
mais en
mme
dsir,
la joie,
Ce lan"-afc
du
riche et
si
si
harmonieux
de contres
il
rattacher
un
fruit
vit
humaines peut-on
rique,
est-il
Que
l'on
donne
la civilisation
comme
le
pruvienne
Garcilaso de la Vega, ou
reusement
la science
les
moyens
mme
l'histoire
primitive
toutes les
relatifs
europens
conqute
plus igno-
le
le
rvleront
ils
la race qui
les
le
crivain en
les
pass
murs,
renom
la religion, le
et,
gnie de
mieux que
son origine.
Il ne faudrait pas cependant se dissimuler les
cela,
diffi-
numents
crits
et
de documents
langue de la dernire
heure, celle que parlent encore les Indiens soumis et
celle qu'crivaient aux sicles passs les
convertis
t
conserv
du quichua,
c'est la
rvrends pres
18
jsuites,
hommes pieux
sans doute
et
dfigurs sous
la
chismes ou de sermons;
ils
inaltr
de la langue, en un mot
drobent
le
nos
fond primitif
la
recomposer pice
pice au moyen d'une minutieuse analyse; puis, ce
travail de restitution
pur, en dissquer
corps
les
comme on
lois
et
prsentent
qu'ils
prochements
faire et
s'il
quelques conclusions
fa-
tirer. Je
le
savant
pour moi qui, plac loin du foyer de renseignement scientutlicr et me former seul. Il m'a fallu parmi
tillque, ai d
les (juvragesdes philologues modernes deviner d'instinct
ceux qui pouvaient m'tre
rope
grand'peine,
[jei'sonne qui
pL m
les
utiles,
explorer
aidei' et
les faire
venir
et les euiii^M
m'pargner
les
d'I'^u-
cndre sans
dgots
et
19
les
cette
nes
tude;
persvr
j'ai
commencements de
cependant,
et
dix an-
aprs
l'Amrique elle-mme
science et
travaux sur
la
le
la
rsultat de mes
tonnera bien
Le rsultat auquel je suis parvenu
rencontrer une
des gens; et je m'attends par avance
forte opposition parmi les savants de tout rang et de
tout pays. Lorsqu'ils
me
le
quichua
tion
eux.
si
le
suffisait
pour dcider
du succs d'une ide ou d'une thorie; toutes les plaisanteries et les rcriminations qu'ont faites les hellnistes de l'ancienne
du sanscrit,
mme
ddain ou
la
craindre pour
ni
mon ide,
ma thorie
ni
mme
fini
moquerie,
d'absurdit
que
ont
je
et je
ne
me
d'erreur. Si
croirai convaincu
trange et
si folle
la re-
20
jeter.
L'uvre que
de Ijonne
et
foi
examen srieux
uvre srieuse
j'attends de la science
europenne un
et
j'ai
de bonne
foi.
et le
porte
tme
tme
des idiomes
et
congnres. Le
sys-
souvent,
il
tinante;
il
famille touranicnne
et le
tt que du
aprs avoir
passe
et
les
si,
formes
elles-mmes, on
est
bientt forc
de
mme
ment dans
le
donc primitivement
ariennes;
mais, en
divergences cjipiiales que prsente sa conslitulion gramnialieale, il fanl ajoulei' (|u'il a d se sparer de la langue
mre
une
pO(|U(; o
21
forme dfinitive
chua
est
Ici
crieret de faire
ma
trouveront que
Ils
deser-
ma
et,
de
au dire de
fait,
accoupls
par cette
nomme
jamais
les
priode d'imper-
l'agglutination; le trait
le
dialecte
flexion
puis citer
Pott,
France, est
Max
minenls de notre
Millier, sont
la
thorie sur
mon sujet; je me contenterai, avec M. Pott, d'comme un fait que la formation du sanscrit, tel
loin de
tablir
qu'il
d'extrme
autres
reprsente par
langues monosyllabiques.
avec M.
Max
qu'il en
ait
Millier
t
'<
qu'il est
autrement.
le
chinois et les
J'ajouterai
mme
absolument impossible
22
Un moment de rflexion
de
la
vrit
suffira
l'analyse grammaticale
la
tablissons
mme
si
syllabe
adjectif,
sa place
l'ancien
gyptien nous sont des exemples frappants de cette premire srie de langues. Ce procd suffisait tous les
besoins de
la
faon
qui
part
succs-
sives de la
pense, sans
,
Tartares, les Mongols, se tiennent encore aujourd'hui et ce moyen d'expression leur a sans
les
Turcs,
les
23
nomme
trent pas l. Ces mots auxiliaires, d'abord indpenpeu conscience d'euxphontique survenant, la ra-
mmes
puis, l'altration
tt rduite
si
et
mme
une simple
lettre qui
fois la
appendice ncessaire
de la racine.
Cela
pos,
et
naturelle
n'cst-il
surs
des sicles au
cur
arrte dans sa priode transitive par un commencement de concentration politique et sociale, et se trouve
vue
ainsi avoir,
avec un
grammaticaux que
dans
les
l'on n'est
accoutum
cas du quichua,
si
je parviens
des accidents
rencontrer que
prcisment le
dmontrer d'une faon
l
pr-
commune. C'est
dmonstration que tendront tous mes efforts, c'est
24
me sparerai
encore je
reue.
A mes
yeux
de l'opinion
gnralement
comme
n'est pas,
pruvien
l'empire
les
voudrait Garcilaso de la Vega, une cration relativement moderne. L'un des historiens les plus probes et
le
dans
recueilli
la
eus
le
Prou, Montsinos,
une
poque o
a rc-
les
liste
subir
cette
srie
si
bien suivie et
bien
si
enchane
rgnes
suspects
et tous les
admettre ce
fait
il
dcouverte de l'Amrique,
la
et assez
puis-
leurs
lments
constitutifs. Ces
Tous
se
mme
les portait,
la suite
de
25
elle.
race indigne.
Il
ruines
clbres
Canchachimu,
en est de
mme
pour
noms de
les
et
tait la
villes illustres,
faut-il
langue
pas en con-
nationale de ces
qu'aprs
tout, la
rdaction de
si
cette liste
est
ces
comme
ciennet du quichua
rpondrais qu'une
pareille
suffisante de l'an-
hypothse
je
est impossible
garder la
mmoire des dynasties primitives, s'efforaient del dce but, on faussait l'histoire, on
truire. Pour parvenir
runissait sur
la
le travail
comme
chi-Roka
le
ainsi toute la
et qui
core aujourd'hui
on peut
le
degr
explorer, s'as-
de civilisation
ves,
et
le-
p-
20
lasgiqucs do l'Europe les dbris laisss pur les raees
p-
parfois, au contraire, ils me trouveront diffus et m'accuseront de m'tendre outre mesure sur des sujets bien con-
nus
et bien
lucids. Je conviens
moi-mme
par avance
me
je
le
mo-
en ce
trouve plac
sont d'ordinaire, je
nature
l'un
dj
de
d'appliquer
lui
m-
tier
peu
des
faits qui
peu,
lui
paraissent vidents
\oycz
l'erijusson's Arrhilectura
l'Europen
insister sur
et
ne
le se-
lui. C'est
il)
le
plus besoin de
vol
h'f,
chap.
m.
mon
travail et
27
de mes efforts
c'est
pour
lui
que j'cris
et
que
je risque
mon exemple, je
hardiment dans la voie des sp-
le
dcider
entrer
amricaines.
le
got
des
tudes
PREMIERE PARTIE
EXAJIEN DES ORIGINES LINGUISTIQUES
LIVRE PREMIER
comme
les racines
La destruc-
les
anctres de
la
race
pru-
fait
europennes
si
d'adapter
diffrente de nos langues
de connatre
le
nombre exact
et la qualit
transcriptions et
il
Nous en
l'orthographe
que
Espagnols imposrent,
aux Pruviens vaincus et convertis, orthographe va,
3:>
le
progrs de
grandes de notre
si
entreprise.
tel que l'ont
tabli les auteurs du
du XVII" sicle, est form de vingt-trois sons,
L'alphabet quichua,
XVl*= et
cinq voyelles
A,
et dix-huit
C,
ce,
E,
0,
1,
u,
consonnes
Kii, r.H,
11
ou G,
IL,
M, N,
>;,
pose
la
littrature
pruvienne
actuelle. Les
moines
et les
sion
et
ont essay
suffisant
fondues,
et,
plus
reemment
grammairiens quichuas,
M)
['l,
le
encore,
plus
rcent des
pre
1^':.",
le
'1
vol. iii-S.
ij
iierjcii
ii)ii
dcl iiiomn
Uamado
eu-
33
sant encore plus loin l'analyse, a renchri sur
l'uvre du
et
mme
sommes borns
les
mme
ou individuelles dont n'ont pas tenu compte les grammairiens antrieurs, trop presss de gnraliser. Nous
compos,
naires, de quinze
le
cours de cette
tude,
34
modernes du Prou.
les habitants
l'examen de tous ces changements phontiques, nous devons faire un aveu au lecteur. loigns comme nous le
sommes du
vons pas
ici les
spciaux,
terons
ticales.
foyer de la science
les
tout
leurs caractres
emprun-
moment
gramma-
ide de
la
pt nanmoins
nous citerons
chaque instant
J3
c3
sanscrits
(1).
n
.:r
donner une
ou zends que
35
c;
^-T
.;:;
..w
36
etrO, doivent
tre
tonnant,
si
l'on
admet
l'origine
mme
au sanscrit,
compltement au gothique
comme
de l'alphabet dvanagari
le
si les
prouve
Hindous
et
la
constitution
les
avaient con-
nues, leur alphabet, qui reproduit jusqu'aux plus lgres nuances du son, n'aurait pas manqu de les noter et
les
reprsentants d'un
sanscrit.
La terminaison
en
terminaison as du sanscrit;
quivalent
le
sanscrit navan, et
le
xovkm a pour
pitukm zend le putua.m
le
latin
(1) l'anni les voyelles simples, il y en a deux (lui luaiKiueiU ii l'aneicn aliihabel
ce sont Ve et l'o i;rees. S'ils ont t en usage au temiis ou le sanscrit tait
une langue vivante, il tant au moins adnietlre qu'il ne sont sortis de I'a lurf ([u'a
indien
{'1:
1(1., p.
(3;
/,/.,p. 31.
exist. [''"IT
<'''
Eu
eliet,
37
ro que
que
non
aucune manire
des mots
la
se produisent et en altrent
elles
Gomme
prononciation.
M. Tschudi,
on de
les
remment QUECHUA
LAY.
l'O
Quant
le
fort
remarque
initial (1);
justement
kllay
nombre de mots
le petit
la fa-
disent indiff-
ils
sens
peine
mdiat ou
l'E ri
le
et
nehil
se
mots
animal, se
thre,
est
orko,
le petit
d'un
la
pan-
est le
Au commencement
sonne
avec un
crits d'ordinaire
la fin,
fort et plein;
peu
longdu
distinct.
Il
et
il
sonne brefetparfois
correspond, en
sanscrit
MTr,
il
mme
bref et
IIamu, aller,
remplace
galement
en
gnral,
grec
idiome arien, correspondent
et,
du sanscrit gam;
est l'quivalent
VU:y.
gnral,
congnres
l'A
latin
l'A
sanscrit
mater, appartient
la
;r/r/;p,
mre,
mme racine
les
m-
diat les
sons ao
et
Nous avons dj
au
(2).
dit
seulement
comme
lettre finale
(Il
[2]
Id., p. 3
p.
que
32-33.
l'I
se
prononce
38
plein et ouvert, L'U, au
vant
et E, se
prononce
prs comme
peu
le
de-
latin
UEKE, larme, prononcez veke; uiksa, le ventre, prononcez viKSA (d). C'est l un des artifices au moyen desquels
le quicliua,
de cette
qui ne
Y, supple au
le
manque
lettre.
serait plus
Il
possde pas
rgles pour
les
faire des
Sanscrit.
Gam,
Il
Quichua.
Haml'.
aller.
et Ri, aller.
G, buf,
Ri.
vache.
Ku, quadrupde.
Sp.A, serpent,
Sir.A-SmA, scorpion.
Sik'i, Seke, rayon de lumire.
Sik'a, rayon de
'A'/v,',
ayn,
lumire.
saint,
sacr.
Akna,
crmonies
religieuses.
Quelquefois, nanmoins, l'A des mots ariens s'affaiblit en I et en U, ou bien l'I et l'U ariens se transfor-
ment en A quichua.
Senka, nez; Sanka, nasillard.
SiNc.', sentir.
A,
couper Ai,
Sik'a, crte.
;
pc.
lla, aiguille.
Le
mme phnomne se
Iki,
couper.
Slkljia, crte.
Siua, aiguille,
produit
pine, coudre.
;1)
39
tiers l'A sanscrit
par un
mme,
De
naire de
l'A
en latin,
sanscrit
que par un a;
ou un
le
san-
dadmi, je donne,
un remplaant ordi-
Tt'Qy;^.,
est
l'
les
prononcer. Nous
avons obtenu ainsi quatre classes principales les guttusuivant les organes qui servent
les
rales,
les
Nous
avons runi dans une cinquime classe les deux semivoyelles R et LI, et dans une sixime l'aspire H et
la sifflante S. Les trois premires classes se trouvent
te-
molle Ch.
Si l'on
compare
C,
(1)
Bopp, Gr.
(2)
Id.,i>. 82-83.
(3) Id., p.
114
cet alphabet
de sa pauvret
p. 32.
et suiv.
l'alphabet dvanagari,
:
40
dans
et,
les
mme
faut
dans
et
remarquer que
les autres
Y,
ni les sifflantes
la classe
classes,
ni les
n', ni
Mais
et S'.
l'ordre
il
et,
toutes les
possde
que
le
(3)
les
l'aspire
presque constamment dans les langi:es classi(|ues par des tenues pures
sanscrite t', la plus communment em])loye painii les aspii'es dures, e.-t noUimincnt toujours remplace en f;rec et Cii latin jiar t, t. :l>opp, t. 1, ]). -i.").)
;
aspire
que
les spirantes h et
liaut-allemand.
Cette observation
f.
Dans
semble ^'appliquer
compris
-a;emenl
le liiliuai.ieii
a l'ancien
les
aspire^
'
t.
1,
p.
\k
'M
'i:'}
--2'}'j
et suiv.
srie,
42
C'est ainsi
iND',
radical
aller,
it',
soleil, eL
scintiller,
respondant
briller,
mot
se
sanscrit cor-
rattachent
au
le
chocs de con-
des voyelles
intercale souvent
qu'il
le
courir, rayonner.
si
(juichua pousse
sonnes
le
que Imi,
le
con-
consonne
la
en quichua,
la lettre
Plava, navire.
Paka, pluie.
Plu, couler.
tzIIm,
naviguer.
PiLLu, voler.
Tri-KoyD, grue
plume.
Puni, aller.
traverser.
-ooii^o), passer,
p/w-ma,
Le quichua
rpugne
qui
habitues. Le zend,
lui aussi,
spare
cong-
si
scrupule. La voyelle e se trouve souvent insre entre deux consonnes qui se suivent imm-
diatement en sanscrit
(I).
(lie.
Sanscrit.
-cr-jj.
P/'T'rs, large.
Dadaks^'a, je vis.
Dadmsi
On
(rff/iV/we),
rencontre
liopp.,
lir.
/end.
Pet.f.t'us.
!)Ai)Ar.i;s'A.
Dadkmau.
nous donnons.
nanmoins,
romj)., p. 7U.
en
(luichua,
certaines
43
formes que les grammairiens et les lexicographes espagnols du XVII" sicle crivent avec les
signes CC, PP, TT. Il est certain que, si l'on fait prononce sont
les
dont
son
crits
manire
et
ils
produisent
le
initial
le
tudie
l'on
plus
est
gnralement
mots, l'on remarque bientt que l'on s'tait fait une ide
fausse de la valeur du son par lequel ils commencent.
Dans
point de la
premire
lettre,
tahua
et
dans tous
les
y a redoublement, non
mais de la premire syllabe.
il
En ralit,
seconde de manire
jamais gegebex,
donn;
labe
et
si vite, qu'il
qu'un
comme
les
il
prononcera
la
la
premire
langue de
syl-
Gthe
quichua aurait
participe pass du verbe
le
_
Au
gi:i!i:n.
cd
44
dcomposition
gn-
un mol,
Ainsi
le
mot
(1).
De Tiu, sablo,
il
De HACHA, jubro,
De r.iNA, l'homme,
De
SAi'.A,
Tiu-Tii
fait
(li^sert
de sable.
iiAniA-iiACiiA, iorl.
))
mas,
r.iNA-nr.\A,
le
sAr.A-SM'.A,
champ de mas.
peuple.
mot
n'est ni le
mire
la
preconsonne
premire
mme qu'en
grec, en sanscrit et
suivie de sa voyelle, de
dans
mme
les autres
langues ariennes,
le
redoublement qui
mo-
l'our
labe
le
konompi,
mme
deux consonnes
les
kakaui,
la
guerrier.
voyelle propre
le
sens.
crirons
premire
Iv'^KAiii;
syl-
au lieu de
'rschiiili
,
Liiiiu,
IS'i-i.
Sjirnrlilchrc,
p.
IMI
IInli;uiii,
Arlc
ilc
lit
hnujiKi (jiiirlmn,
p. 31
4o
La premire
nous l'avons
comprend, comme
gutturales K, K', et N. Le K se prodes langues germaniques ou le G dur
classe de consonnes
dit, les
nonce comme
le
Au commencement
presque partout
elle
mots,
rat correspondre
cines ariennes
le
plus souvent
Elle
li
lettre qu'elle
et
restreint, elle
la
moi
t.
s'change avec
llanc,
mensonge.
rpond
I'n
f)j.-jrx-o,
han, tuer,
Nanu, milice.
Klc.na,
elle
au mi-
Hi;A.\u, inoui'ir,
la
des mots,
la nasale habituelle n;
LLucLLa,
mmes
alors aux
lettres ariennes
que
la
aux semi-voyelles r
mensonge, nue-,
briller,
parler,
ail.
luegen,
mentir.
Cii,
Il
prouv, en
effet,
thme rel
l'un
l'autre,
Quiehuas;
c'est ainsi
que
l'on a
la
bouche des
et
YuRF^ natre,
Yaxk'a, inutile, mauvais,
Ciiuni,
Chapum.
Ciii-Ni:.
Quelquefois
mme
il
fils.
Ciiank'a.
el
pour
YaMJNI,
lla.mta.
Yamta, plein,
Yanu, fin, mince,
ment
et
i,
et les
Quiehuas
fort.
(1)
lio]!]),
l'ii
/(/., p.
(.Ti
llanu.
Quant
devant e
C.fr.
LLAI.LIM.
<',r.romp.,
t.
1,
p.
i7-i8.
SS.
Mnssi, Cramutica, p. G.
la
son du c
italien
prononcent excessive-
n Le K quichua remplace en
gnral
le
K sanscrit,
quivalente K'
et
son
Sanscrit.
KiLLi, tissu,
Kati-ni
kaku-da,
(1), je suis.
KuTA-Ni, je mous.
Gomme
sens.
coudre,
ka,
aller,
ku^
lier.
marcher.
K quichua
corres-
du sanscrit. Dans
la sifflante
pond galement
mme
kl,
la plu-
n'est qu'un
amol-
dans
la
congnres
Sanscrit.
coupe,
KuMPi, robe de luxe,
a,
Kaki-m, je tonne,
kag, faire
Ik-i-ni, je
Il
y a
mme
(2)
Latin.
Grec.
ac-us,
'akth
Racine.
AK.
KHD'.
du bruit,
des cas o
rat compltement
KAK.
la gutturale sanscrite
dispa-
HAY, quoi?
KvAS, qui,
g-
Chakra, ferme,
Hacha, arbre,
rpands de
Challu-ni, je
c'al, submerger.
l'eau,
Chekta, moiti,
(1)
La forme ni qui
suit
le radical est
comme nous
le
la
l'altration
explique pourquoi dans les langues de l'Europe il est ordinaipar une gutturale. Comparez, par exemple, avec le thme van,
k, ce qui
rement reprsent
dans les cas faibles
un,
le
grec xJuv,
le latin
ce der-
48
nanmoins,
Parfois,
la
respond
combinaison du
la gutturale
et
du sanscrit
ct,
voyelle
je suis
le
heureux,
rite.
kaj' briller,
j'a.ng-a,
heureux.
lre
jambe.
la
scmi-
.tungere
repr-
quichua correspond
YiK,
natre.
mme
fait se
yi;,
\i",i'
latin, o
(1).
les
souvent, toutefois,
])lus
ont pour
unir, accoupler.
produit en
Le
Yl'-ui,
Le
palatales sanscrites
djj rappel,
les palatales
C'at.
tranger.
aller, errer
et
l.
Kii.LAM,
nier venaiU
latin Idccro. le
iziilliiiiiif tnli
uii le
(lioiip, p. {il-(,;i.)
ljii]ip,
(Jr.
comp.,
t.
et K',
(I)
Chanka, jambe.
la sifllante S'
K'ak\
ris.
la lettre J'
De son
quichua cor-
Kama, amour.
je jouis.
CiiACHUA-M, je
Kach-ku-m,
de
et
CnAMA-Ni,
le Gii
CiiALL-iiUA, poisson,
OU bien
arrive que
il
I,
p. oi.
(;
dnahczu,
le Ljrcc
xxvco
je ninnls...
vitleiDnieiil
Il
le
y a
d'un ancien
s.
49
K'kAMu-M,
je
mche.
C'am
manger.
K'kATA, couvrir.
Cad
Kalla-hualla,
C'alli,
et IvAf, couvrir.
corce
tgument,
plante
grimpante,
KkAiTA,
corde.
fil,
Nous avons dj
g'
l'aspire
cliua
Pruviens
les
un certain nom-
au G, qui
est si
frquente dans
ariennes (l)
les
'
Latin.
Grec.
Kan, connatre,
gnosco,
Yr/vojcrxw,
Kmu, genou,
genu,
y^vu,
Gothique.
tait
perptuelle
(2).
Ennius
n,
mots
oii le
g',
flte,
confusion du G et du
contemporains
et
cri-
cnatus; gnaivus,
mme,
place
frquem-
KXA-KNA,
la
et ses
ment un K dans
Sanscrit.
selle,
chanter.
tuer
la
consonne sanscrite
g',
Chls-mm,
je
bourdonne,
Grimm, Grammaire
(2) Corssen,
chanter.
Chay-na, flte,
(1)
p.
et 39.
Ausprache
allem., p.
,
422
et suiv.
50
On
Alleindnd.
Sanscrit.
Quicliua.
Haml-m,
je viens,
tumuius,
IIav-i.m, chant, cliant de guerre,
llir.KA, terlre, colline,
kom.mkn. venir.
Gam,
aller.
(Inu,
montagne.
(\\:\
chanter.
langues
remarqu,
Le
la gutturale g.
mme
ct
les
en sanscrit
du sanscrit au gothique
Sanscrit.
il
est
perptuel
(1)
Latin.
Gothique.
iivAS.
Kas, qui?
QLis,
SOCEP,,
SVAIIIUA.
DECEM,
TAIIIL.
l'ECl s,
lAIUL.
COUM',
HALUN.
PaU
pour
l'AKU,
Toutes
les
ticulation G, dans le
comme
pruvien, peut
une preuve de
la
mme
haute antiquit
tre
considre
de cet idiome. Le
core d'une
manire
cis entre le
valeur
(1)
loj)]), Gr.
et
ind-
K' et
de sa
G, entre
et le
souche primitive,
la
comp.,
le
dialecte arien de
choisi
t. I,
p.
le
M")
le (>'.
l'Amrique a
dfinitivement
et suiv.
Isol
le
K,
fix
rempla-
51
peu prs la tnue dont il se privait volontairement et dont les autres langues ariennes nes
ant par des
une
ds
lors
reconnu
l'exi-
stence (i).
DENTALES.
La troisime
Sous
le
rapport
mme
Sanscrit.
Quichua.
Tlpani,
craser,
rper,
linier^
Grec.
tv-tew.
Tui>, frapper,
TuTA, nuit,
Tu'
T1.1',
piquer.
-Uru.
Tayta, pre,
Tapa, splendeur,
clat,
Tap,
tre
La
classe des
crbrales
tre
sanscrites a, de
mme,
Katini, je suis,
Ka,
KuTANi, je mous,
(1)
Se.
pour
la
aller,
n<i
K kAiTA,
Intl-m,
Le
fil,
corde,
H, aller, se mouvoir.
je tourne,
dans toutes
pe
qu'aprs
la
des
et
L'absence dans
moyennes de
cause que
la
la
les lettres
aryaques
et D'
comme
quivalents
Sanscrit.
Quicliua.
Le
mme
fait
se produit d'ailleurs
possdent
rgulirement,
dans
et
les
idiomes
la dentale et
son as-
mmo
Sanscrit.
S3
changement du T
la
du Davec
et
les lettres l et r, si
fr-
mme
est
(1).
l'havaen lua
les
formes
(3)
Kapri
et
Kaplli
en quichua, on trouve
kapti.
pour
elle
N,
la nasale
N, soit
mme,
De
la nasale
Quant
tale
(2).
rpond
Naka, tuer,
Na
Nak-cha, ongle,
Nak'a.
subit
sanscrit
den-
Sanscrit.
Quichua.
Elle
la nasale
soit
crbrale N, du
d'ailleurs
les
mmes
et
Nakk.
changements que
Sanscrit,
Anyas, autre,
(1)
Slave.
Grec.
i.\u,
a'"a)o.-,
I,
Latin.
Gothique.
alja.
alius,
p. 51.
Dans
les
le d
les formes redoubles daZl'a et da^ava, qui ont conserv
premire syllabe et l'ont affaibli eu L dans la dernire (Bopp, p. 51). Cf. Max
MUer, Se. du langage, 2 srie, t. I, p. 31 Haie, United Stales exploring expdi-
Le tagalien prsente
dans
la
tion,
t.
VII, p. 246.
(3) Mossi,
(4)
L pour
Gramalica, p. 6.
N se trouve dans
le
grec
gothique
alja, le
ga-
54
LES LADIALES.
P,
P% M. L encore
la
et
et
moyenne
sont remP',
cette
dernire
aspiration
se
n bien sensible,
comme dans
l'anglais
ua-
SSII
semble que
le
mme phnomne
se produise en
quichua.
usit
la possibilit
d'un
me
contente de signaler
d'autres le soin
Bien que
il
y a
le
quels
le
et
le
dtermin
n'existent pas
certain
en
quichua,
les-
P'
intermdiaire entre
qui
B'
et le
nanmoins un
la
les
tnue
et la
moyenne. C'est
ce
sicles
crire par un B certains mots pruviens qui
contiennent le P. L'on trouvera, par exemple, atavaLiBA,
nom
plus
de l'Inca mis
pour GOUYAPA,
atapalipa, le
gouyava
(fruit)
De UOS
noms gographiques
trop
il
est certains
KUMPAYA.
LES SEMI-VOYELLES.
qu'une palatale
dguise
en semi-voyelle
par
5G
l'orthographe espagnole. La lettre LI se prononce comme
le GL italien dans gli, famiglia. L simple est excessive-
qu'elle ne se rencontre
que dans un seul mot, lampa, qui signifie une houe (1).
Les autres mots o
on la trouve sont trangers, et
emprunts quelques-uns
tres
l'espagnol
quelques au-
l'aymara.
mme
les voyelles
exemple
propres au sanscrit, r
/*";
par
Quichua.
pillu, naviguer.
PLU, couler,
karan, chef.
c'ar, aller,
karu, voyageur.
R,
Ri, aller.
aller,
7?p, sacrifier,
Arpani, sacrifier.
KL,
tisser,
raison
mme
de leur mobilit
ces semi-voyelles se
comme
et
de leur fluidit,
elles,
pennes,
et l'on
RUKMA, espce de
fruit,
Rima, parole,
Il
et
Sanscrit.
En
et r',
n'est
donc pas
lll'kma.
Llima [).
(1)
(2)
La
ville
et
et
57
un
respondre
arien remplac
clair,
lucerc,
ly.h^
mme
que
semi-voyelle V,
de recourir
Sanscrit.
rlc%
"f-j/i^o,
arcere,
'/.pi-h,
briller.
raks', protger.
vertu, /erya, fidle.
le
grec,
le
et,
pour
la
remplacer,
il
la
est contraint
commun con-
substituer au
Grec.
Latin.
De
rciproquement, un
R quichua
par un
Quichua.
LLUKLLU,
ou,
arien,
le
Sanscrit.
Quichua.
Vac', parler.
HUASi, maison,
Vas, habiter.
HUAYRA,
air, souffle,
HUATA,
lier,
HUASA,
le
Comme
paules,
variante
de
prs
mme. Aussi
VA, souffler.
V,
dos, les
voyelle
le
^p, a-j^a,
la
ly, tisser.
Vas, pouvoir,
syllabe
tayer.
hu l'on trouve
la
HUICHAY
le
quichua
crit-il
peu
indiffremment
:
58
le
Quelquefois pourtant
l'aspiration
c'est ainsi
ni'Ar.h'.v
el
uark'a.
HUALLl'A
el
llALLl'A.
La semi-voyelle Y
plutt,
comme dans
n'existe
plupart des
la
qui se fait
quichua
ou
langues ariennes,
Ce changement,
du sanscrit au prcrit, est gnral du
confondue avec
elle s'est
pas en
dj
la palatale J'.
il
est
(3).
LA SIllLANTE S ET l'aSI'H'.E H.
Nous arrivons
S
sifflante
et
enfin
et se
la
dernire
classe,
forme par
la
et fort
brve;
parfois,
la
gn-
nanmoins,
SAKAPA, la clochette,
Sous
le
tymologique,
rapport
(^
(2
Bnpp,
(3) Vii-
f,r.
page
rotnp.,
-'iS.
I.
I.
p.
la
fourmi,
SHisiii;
shakapa.
ordinaires des
sifflantes
sisi,
."i;?
langues
tt suiv.
elle
correspond aux
ariennes
et s' et
59
au g du sanscrit,
mme
A,
percer, piquer.
is', tirer,
Kasa,
pine,
Ka,
La mutation en
surprendre
trouve
pour
KrS'T'A(l).
ainsi,
is't'a,
pour
E-'.7:/7T-/jO,
TrtyAio-Tr;;,
ri;.
Tto,
SY.M
l'aunnien
Et du sanscrit
AS (vdique),
Asis, tu
il
(4j
QLORUM,
pOUr
QUOSUM.
EllAJl,
pour
ESAM.
k.
tait,
tais,
ir.
(2) Alirens,
(3,'
l'on
autre
voyelle r
(1)
as't'a.
>>
RARSTA, labour,
s'
ASTA, huit,
Un
briller, vibrer.
du son sliuinlant
elle est
isTA,
Du
amener.
I,
p.
6!j.
II, p.
p. 60.
71 et siiiv.
le
60
mme
L'aspire, en quichua, se prononce de diverses manires, tantt douce et faible, comme l'II muette du franais
mand
ou
comme
pourquoi, chez
tains
mots
un G. Sous
le
les
et forte,
comme
le
en alle-
C'est l
ce qui explique
auteurs
premiers
espagnols, cer-
grec.
crits aujourd'hui
par une
II
commencent par
l'aspire d'abord
HAYTANi, je frappe,
HiNCHANi, je frappe,
La
le
syllabe hu remplace,
aryaque
sanscrit
(1), et
La
rpond
l'avons
de plus au
lettre
G,
seule remplace
faire
G ou au K
galement
les gutturales
Kri,
Hacha, arbre,
Gac'c'a (2).
attirer, soulever.
complmen-
vu,
des excrments.
taire,
dj
HuANu, excrment,
ariennes
comme nous
ni
61
Les Pruviens, en
effet,
cri-
62
Si,
dans
la foule
En premier
parties.
lieu,
fait
je viens,
abstraite l'ide
mot
gn-
par exemple,
mais HAM ne signifie par lui-mme, ni je
il rend tout simplement l'ide gnrale
venir. C'est celle partie tout
fait
nf,
iiam
viens, ni venue,
de
et abstraite
impersonnelle que
par essence inva-
mile
rables.
partie,
elle
Aprs la
compose
colent au
le
immuable;
riable et
mot
elle
racine,
primitif et
une syllabe,
racine
tait
dterminent
la
deuxime
et ne
cette syllabe a
pour
l'lat abstrait
l'tat concret, et de
sonnes ou
les
choses
effet
auxquels
il
dsigner
les
per-
convieni d'appliquer
Mam exprimait
63
l'ide
gnrale
servent
marquer
du thme,
les
dans lesquelles
uns vis--vis des autres.
ils
La syllabe
ni,
placs
et
entre
je
je
me
trouve
thme
le
de
me
hamu
plus et
et
La syllabe
nuance
o
les
la
finale
dtermine davantage
De
mme
le
rapport
11
dire je
est inu-
tile
dier, l'une
posent
le
aprs
l'autre,
une
hamurini si-
hmuchlm voudra
fais venir,
intercale
marque
ni,
gnifie je reviens.
Rf,
tu-
mot quichua.
DES RACINES EN
GNRAL.
Il
exemple,
les
mots
indiens regardent
ralit
o
plus simple.
.i'agar, j'a{;r,
comme
sanscrit, par
que-les grammairiens
un redoublement. De
la racine
En
mme,
en quichua, partout
64
d'une syllabe
comme
on trouve,
la labiale et la semi-voyelle
fait
tre
sont,
comme nous
l'avons
djremarqucr,purementeuphoniqucs(l),etdoivent
considrs comme de
comme
nulle importance.
Nanmoins,
en
tant
quichua ne
l'tat
possde pas de racines de ce genre au moins
le
libre
D'une voyelle et d'une consonne, ou, rciproquement, d'une consonne et d'une voyelle; le quichua n'a
de racines pures que de cette dernire classe
2
Sanscrit.
Ri
Quichua.
Ri
aller,
aller.
Ni, parler.
mener
voyelle
une
et
racine
d'une
premire forme,
soit
consonne,
d'une
soit
d'une
consonne
et
changement,
sujette
(1)
(-2)
M. MUer,
Se.
du langage,
t.
I,
p.
et
335
marque
et suit.
65
En
racines
premires KA
Racine
KA
KA-G,
GA,
(Sansc.
KA-K, marcher en
TU donneront
et
Racine TU.
aller).
vacillant.
TU-d, frapper.
TU-p, frapper.
aller, faire.
KA-NK, s'avancer.
TU-b', frapper.
tre agit
par
la
TU-p', frapper.
pas.Jon, TU-j', dchirer.
TU-rj, blesser.
briller.
KA-Nc',
TU-r, blesser.
TU-rv, conqurir.
KA-NT,
De
aller,
crotre, piquer.
mme,
en quichua
une
mme
TU-h, affliger.
TU-s', battre.
mitif.
de KA,
aller, je
trouve
aller.
KA,
K1-r[a], bourgeon,
thme
KA-ch[kl-],
tre
heureux,
KA-r,
aller en pointe.
KA-cn,
id.,
briller (Kaj').
ce genre
60
sonne
l'a fait
deux consonnes
sale
ou une
observer M.
Max
l'une des
Millier,
est toujours
sifflante, et
comme
comme nous
la classe
l'a-
En qui-
tit
ramener
non nasalises de
des racines
Kakcha
classe; ainsi,
est
la
un renforcement de
tre
seconde
la
racine
heureux, et signi-
fiait
comme dans
ariennes,
que
le
les
peuvent
et
sanscrit
dans
et
les
quichua
autres langues
les racines
toutes
i;l)
il
le
autres
racines,
lettres,
auxquelles
secondaires et
tertiaires,
doivent ncessairement
t.
I, ji.
336.
tre
rapportes.
67
Nous avons
dit
la racine
ajoutant
signification et
plments de deux
borner
constater leur
et
mmes
les
dans
dans
les
quichua. En
g-
fois
la
prsence
langues indo-europennes
nral,
la science.
le
dtermin,
les
Aryas
racine par une
pruvien
un
le
tres
Il
met un A
le
quichua en met
du sanscrit
ait
cd
la
place
un U, par exemUn pareil fait se produit du sanscrit aux aulangues indo-europennes. D'ordinaire, un A
sanscrit
plus souvent.
le
A complmentaire
hommes
influ
un
ou bien
En
latin,
de
mme,
rguli-
G8
renient en
el cet
I,
I,
U (I).
complments forms
mlamor-
pliosc d'ordinaire en
Les
d'une
consonne
et
d'une
d'aprs
agglutinantes, qui
le
formes primitives des mots, et joindre racines et particules casuelles sans interposer entre elles une ou plusieurs syllabes prformativcs. De nos jours, ces syllabes
prformatives ont
l'objet d'un
examen
attentif;
indispensables de toute
L'on a
fix
le
reconnu
vidents avec
La valeur
ou
une
lments
et l'origine
parent
fort
l'tat libre.
souvenir de leur pass. Le nombre de ces suffixes est ncessairement des plus restreints; dans le
ment
le
comme dans
quichua,
les
de quinze
premires toutes
les variations
ilj
Eli
grrc
ls.i.--o-u.fi .
un
ail ulilisseiiifiii
'/.i-j-o-ii.v)
iKul-ii.i.
do
le coiiipliinMit
Qz'r/-o-ij.v^
ce
que
Daus
la liquide.
le guiiil'
lc(j-u-nl,
(Bopp,
t.
I,
p. 232.)
69
prte un sens
lui
Kna-Kna,
passif.
crmonies reli-
Sanscrit.
Quichua.
G',
CiiAYna,
souffler,
il
est souffl.
mme
rle
et a la
mme
in-
YAjna-s, pur,
DOnMM.
DAna-M, don,
MA
Les particules
cation que
NA
et
TA prsentent
mme
la
signifi-
Quichua.
KALL-W2fl,
rameau
Kalla, fendre
(Q.),
Yu-ma, gnration,
RuK-ma, arbre,
(sansc.) joindre,
/r, aller en pointe,
d-
[du tronc].
Yu-wa, ce qui
RuK-ma,
est joint.
ce
qui
est
ce
qui
est
pointu.
SuKU-ma, crte,
tre
pointu,
SuKu-wa
pointu.
HuA-to, corde,
anne,
V,
tisser,
Hua (vAJia,
ce qui est
tiss.
PAT-to, foule, assem-
ble,
tour.
(1)
Revue de linguittique,
t. I,
p. 176.
70
manire,
mmes
les
X)'\R-ma,
loi,
MA et TA (1)
suffixes
chose
arrte
(sanscrit),
En
fou-wa,
loi.
LR-^as, appel
(vak-tas),
voca-<u-s.
DfaM, donn,
la loi
da-^m,s.
(zend),
j'N-fa-s, connu,
mme
la
GNO-to,s.
tablis-
et TI
Sanscrit.
Quicliua.
tre
tromp,
McK-Twl, fraude,
muh,
CnoK-wi, poing,
CnoR-ni, chassie,
c'uk, souffrir,
carter, ce qui
repousse.
(Mi-n/)
le
fil
m,
courant,
ce qui
fait souffrir.
ce qui traverse.
traverser,
oiseau-mouche,
[la
De mme, en
reportent
sanscrit, les
drivs en MI,
NI
et
peaul.
T, nous
jAG-wii-s, le vent,
VAn-7ii-s, Agni, le feu,
vaii, porter,
aux dieux.
M-/i-s, intelligence,
ma, mesurer,
PA-ii-s, le
p, protger,
matre,
mmes
celui qui
celui qui
mesure.
protge.
Latin.
MAnus,
(1)
la
main.
Revue de linguistique,
(3) Id.yibid.
t. I,
p. 171-176.
71
cependant citer
comme exemples
Sanscrit.
Quicliua.
mler.
MUT-TOW, fourreau,
MUK-r/jw, bouton de fleur,
mud(?),
PiT-^i^, farine,
v\t,
donnent
Ils
l'ide
exprime par
Sanscrit.
Kl,
crire,
coudre,
lier,
l'acte
de
KiCH-Zn-Ni,
d'enchaner,
mots.
lier les
troit,
le fait
Kall-A--ni, je pave,
Ri-^-M, aller
pre-
active et rflchie.
Quichua.
KELL-/ia,
la racine
tre
KiV,
ses affaires,
Ri, aller,
d'tre refserr.
briller,
le fait
pour
soi.
de briller, d'tre
heureux.
lui et la
racine s'est
inter-
dj
RI etRA
cal
quelconque
Sanscrit.
Quichua.
Y,
Yu-ri-Ni, je nais,
joindre,
l'action
d'tre
uni
la vie.
l'action
de
frapper.
(1)
Revue de linguistique,
t.
1, 175.
Sanscrit,
Quichua.
HUAY-m,
v,
souffle, air,
l'action
souffler,
de
souffler.
RAK-m-Ni,
/Jk, aller
je fends,
rpondent tantt
Ils
tantt
leurs formes
en pointe,
sa longue R',
la voyelle /? et
drives
RAK-ra, l'action
de fendre.
qui ont le
ri et ra,
mme
possde galement une signification acCes complments RA, RI, ont pour proches pa-
TRA, qui
Tr,
tive (2).
mme
rents, et parfois
et Lli, qui
Sanscrit.
Quichua.
que
suffixe arien
VA
Tanka, charrue,
lAK-lla, charrue,
Le
aller en pointe,
les lois
d'aprs
est,
quichua par
le
complment
gnralement que
la
dou
Il
phontiques
remplac
sert
racine.
C'est
A,
cris
rire.
SiT-/ma, saison,
KxLh-hua, fuseau,
KALL-Awa, poisson,
Kl,
Cal,
GAU-tio, pluie,
Vara, eau,
1. 1.
p. 175.
tisser,
coudre.
s'agiter,
ondoyer.
tang.
ou de
la
presque un
piquer.
de joie, K'ak,
en
dsigner
de la qualit
Sanscrit.
Quichua.
ks-hua, chicha,
CnxK-hua, bruit,
hua, ua.
le sujet est
indique par
proprit
article dmonstratif.
haut,
73
Enfin,
au quichua,
crit et
il
communs
la fois
au sans-
ariennes.
Sanscrit.
Quichua.
Ajoutons, pour
tre
et la racine doivent
tre
le
pre-
considrs comme
le
mier dterminait
le
garde de
quelqu'un, la racine est chur, poser, garder; pour en
former un terme conjugable, on lui ajoute le compl-
le
chura
si
l'on
thme
la
suffixe
ku vient en-
sens. C'est
grce
ce
binaisons que le
de particules exprimer toutes les nuances de l'action et
de la pense.
74
Touletbis,
le
entrer dans
le
pour
tre
nom
ainsi
courant de
la
lui
manque
indispensable, l'l-
langue
lment
complet un
compos
il
ment de
relation.
sonne ou
l'objet
Il
auquel
elle
s'applique
degrs de
les
ou qu'elle subit.
Il
faut
donc
deront de sa qualit
et
de son importance
nom
les
unes
substantif ou
le
nom
adjectif.
quicliua,
et
ariennes. Je
je n'ai
pas
la
prtention d'analyser
mites que je
me
suis
traces
hasard dans
pour
les
le
li-
et
de leurs
quiva-
lents ariens.
Racune Kr,
m-
7o
ridionale et que l'on examine avec soin les
l'on
noms des
tri-
remarque aussitt
rle important qu'y jouent le radical Kar et ses quivalents Gal, Guar et CcAR. Plus de trois cents noms de
le
l'on
peuples ou de localits commencent par ce mot
les
les
trouve
Carios,
Galibis, les Carabes, les Guaranis,
:
et
de citer
pense
monde antique et que l'on songe
l'influence
prpondrante que les peuples du nom de Gares eurent
vers
le
dans
la
Grce
gr
dans
l'un
ou
clef de
ce
Le
problme
ethnologique
agir, nous rend parfaitement compte du radical Kar
les Gares de l'anti;
ce
mpris
demi civiliss.
En sanscrit,
KR,
servent
dsigner
l'action
le
plus
plus varies. De l
nous viennent, par l'adjonction de divers suffixes formatifs, kAra et KRAi'A, acte, action guerrire, combat, at-
les
76
kAr
KRw',
et
et
malheureux. De
KARUTi'A,
KRu,
l'ouvrier, le
borieux, industrieux; kara, main, en grec /stp, en lithuanien KAiR, etc. Je pourrais multiplier indfiniment
rnumration
des mots
je viens de citer
la racine
me
quichua
En quichua,
le
mou
Ll.
pour montrer
de la racine arienne.
aryaque a subi
le
ceux que
de
l'identit
redoublement dont
(1) et devient
le
distingus par
K"KALLi, brave,
de cette racine
et
a pris tantt
De
l'action, et
drivs
suffisent
la
K'kaui,
fort,
Kkallu, industrieux,
prsence des
homme,
lettres r et Ll.
guerrier.
actif.
K'karu, dvaster.
KKORo,
mutiler, couper.
De
mtal
dur, et k"kollpa,
avoir eu , sinon
le
k'^kellai, le fer, le
le
salptre,
mtal
le nitre,
fort,
qui doit
On
le voit, les
procds
ment
les
(1) V. pp.
mmes
43-U.
dans
les
deux langues.
77
Racine VA.
tantt seule,
tantt adjointe
donne naissance
xj(ji,
souffler;
y'p,
a^pa, souffle
sous
souffle, vent;
VA
veut
dire souffler, et
la
forme
le latin, aer^
V,
v,
il
'^;,
aura, ventus,
signifie tisser,
mme
Au
tions.
quichuas huaira,
le
mot HUAYU,
air, souffle,
tre
expos
et
l'air,
Au
typeV,
lier,
De VAS,
tous les
tissus
ou d'toffes.
tayer, huasa,
voir,
noms de
le
les
dos,
VAS, pou-
mme
sidrant
scrit
la
parole
VAKYMi,
placer
cette
le
comme un
je parle, et
souffle.
du
lalin
ct
Alors
vocare
du san-
Ton pourra
gmis,
je crie.
le
en
78
nu quichua, d'aprs
la
tablie plus
revenir (1).
Racine PAK.
le
sanscrit et
les autres
prs
peu
ploi et
de signification
lier, saisir,
dployer, expliquer; PIC', PIKCS briser, partager, couper; PAC, voir; PAC', cuire, mrir. De chacune
de ces racines est driv un certain nombre de mots
taler,
et
retracer l'origine.
lier
l'tat libre
ment, qui
lie les
tier; PACiiA,
le
elle a subsist
tels
nanmoins dans
que paciia-ch,
le
pltre,
le ci-
temps,
me
tres, et p'acua, le
vte-
la ligature
ment,
objet
//;'
par la
lune,
la
analogue
PAKS'AJ'AX, paks'adara;
mme racine,
ainsi quePAK-SA,
au
paks'a, paks'in,
les
sanscrit
mots
mme
nom
d'oiseau;
(I)
V.
|a,;e:.7.
79
neux ou COLOR.
donn
une nom-
naissance
moissonner,
par
et,
De chacun de
rivs
forms
d'autres mots
d-
PAKCHA,
le
ruisseau, et pauki,
picha, laver,
Au
contraire, la racine
PAC,
en qui-
la
pru-
vien. PoKU,
pour
faire la
clbre
vi-
ra-
le
jourd'hui les
mnagres
le
l'cume qui
le
se
le-
bullition.
prouver suffisamment
la
parent
comme on
lui
seul
80
pennes
et
tendues de
la
Conserve
anglo-saxon,
observations de
M.Chave,
qu'il s'a-
les
mre
qui
rami-
mme
goth. bair-an
flchir, courber...
Tous
les
dont
le
galement
flexi-
s'apercevoir que l'effort d'inflexion imune branche de bois mort, par exemple, amenait d'autre rsultat qu'un arc
prim
ou qu'un cerceau. Nous possdons dans l'individualisation favorite de courbcr-flchir
bles, et l'Arya ne dut pas
tre
longtemps
gothique brikan,
break,
a
(la voyelle
pour
mme
mais sans
chuintement de g en
nominatif u'angi, 1" l'action de courPar l'addition d'un nouveau rapber, courbure, 2" l'action de rompre, rupture.
port qui n'chappe a personne, les Aryas individualisrent briser-rompre en manger,
r,
le
j, le
la dent, jouir de, se servir de, consommer. Ainsi, pour ne pas sortir de
l'exemple choisi, b'uug pour ura nous est parvenu dans le latin FiUG [frui jiour
rompre sous
frugi,
comme
le
et
dans
le
gothique brukjan.
81
fications
dans
europenne
les diverses
branches de
la famille
indo-
me
contenterai
la
En quichua,
tu
api sur, en
a eu
contre
chang
le
comme nous
l'avons vu (2),
et l'on
HuARMi,
la
femme,
HuARMA, Tenfant,
De
port.
De manger
consommer
le
passage
mme
20 rompre,
mcher,
functus sum, o
grec
ycj,
guislique,
yzyo;,
t. I,
'f-rr/o, etc.
p. L'il,
On me pardonnera
procds srs
(Chave, Idologie
posilive, dans
la
Revue de lin-
157-158.)
nombre des
celte
et
mes ides.
saiils
de huauma
homme tomb
8i>
iiuarmi-iiua-
huarmihinaruna, un
homme
une femme,
effmin; huarmiyok, celui qui est joint
l'homme mari; iiuarmichi, fiancer une fille; iiuarmiyakc,
se marier; et
au
l'on
ordinaires.
ont
fait
subir
la
cette
le
ils
lui
ont chang
enlve
b'rag,
que
la
forme
affaiblie
lui
HUARK.
Sanscrit.
Quichua.
B'aj, briser.
gues ne se retrouvent
ni
dans
le sanscrit, ni
dans aucune
IIuAKu, la dent,
mme
HiAK-sA,
liiAK
signitication
la
ctc
le
id.
r.A, la coi'iic,
licAK-TA,
b'a.).
ct,
id.
83
un sens abstrait:
HuAK
LLi,
Ih'AK Mj",
tre
misrable.
misre, ingalit.
se rattachent directement
ia
racine
Racine
Le mot
KL.
demment d'une
tre
se
dit
primitif devait
quichua n'a
sache, cette racine sous forme ver-
I-.e
l'lment
aucun doute.
D'autre part, les
destins
ides
Kellkarikuni,
drivs
moins
de
lire ce
Kl,
lier,
l'poque de
la
quippus
taient,
pas,
nuds
moven de
ils
comme on
ries de
au
crit;
conqute, n'crivaient
mots
mme
la
semblent se rapporter
Kalla. Kellkani, crire, dessiner;
les rendre,
s-
nuds
Ton conservait
le
souvenir des
84
historiques et des
faits
ture se soient
celles de tissu,
les
que
Quand
mme
les
an-
disparatre peu
peu
les
la
et
appliqus aux
procds europens.
Aujourd'hui,
les
mme
origine
C[\iq
la
les
qu'une
mme chose
et
mots Killi
et Kalliiua, et
sans se
r.ACINE
PLU.
rivs
(1)
(le
l'une en ll ou en y
PiLLLi,
nager;
PiLLc,
plume;
Pcvu,
pluie
cet ouvra"e.
d-
les
quippus, voir
la partie hislorii|iie
85
l'autre en r (1)
Puni,
aller.
Para,
pluie.
et
ticle
mme
dans
les
et
mme
en
voler;
Tt'JXo,
tonneau,
laver;
le
racine.
,
on
grec
et Xo'Jw,
-IC-mj)
signifie
trouve
mme
ar-
Cependant,
drivation
cette
manire exactement
le
sanscrit,
runies dans un
ariennes
langues
d'une
se reproduit
guer
tre
pareille.
En
aller, navi-
ttXsw,
naviguer,
ttXouw,
latin
faut
en quichua
l'on
aura
le
mme phnomne
Sanscrit.
Quicliua.
PiLLui, nager,
plu, nager,
PiLLu, plume,
PLU, voler,
PuYu, pluie,
pour
les
formes en ll
et
pour
les
Sanscrit.
Quichua.
PuRi, aller,
Para, pluie,
(1)
Sur
les
mutations de ll
formes en r
et r, voir
page 5G.
aller.
86
Racine STA.
St'ai.am,
lieu, place.
St'agis,
tisserand.
en grec
"iTzr.ijj,
tablir.
placer,
me
tiens deljout.
ETT/v,
je
iTTTi^
7Tauv,
membrure d'un
c-raavo,-,
vase, cruelle.
1(7X0;,
navette.
c-T/iAT;,
colonne, stle.
c-cn-zp,
poids.
Le
latin n'est
drivs
navire,
sto, sisto,
mme racine,
si
et les
lecteurs (1).
mme
mme
racine dans le
Le quichua possde la
sens, mais ne prsente pas des sries aussi compltes de
(1) V. Curtius,
tymologie, 2
p.
191-192.
qui
rpond
hrr,y.L
et
et asiatiques.
que
(1).
ASTA-Ni
De ce mot
je
a euphoni-
chose de place.
cal SITUA
Il
cette
(asitua), qui
entre dans la
compotion
et veut dire,
des
pro-
la
course du
soleil.
long l'explication
et des ides mythiques et religieuses qui s'y rattachent (2) il nous suffit pour le moment d'avoir ramen
;
philologiquement
voir montr
le
mot
comment
situa
se produit sa drivation.
88
ou bien
TAUKA,
Parfois enfin
il
TlYANI,
monceau.
s'affaiblit
en
(1)
89
Le slave et les dialectes germaniques fournissent galement leur contingent de formes drives, que nous supprimons pour ne pas trop allonger cette tude.
On
le
forme
composs
varient de
mme
comme deux
mme
point
la
cou-
en remontant
on arrive ncessairement
fleuves qui
courant de
le
l'un,
source de l'autre.
Racine SAH.
Le mot grec
drives,
'7/s't;, rjytu.y.,
maintenir, se rattachent
la
La
sifflante sanscrite a
grecs, et
doux
mme
(1).
fait
ne retenant de
la
de sau
bataille.
id.,
le
sens, supporter
Aufrecht, ZUchr.
I,
335.
90
Le quichua a conserv
radical
(sAn,
leur
tre patient);
plus
compltement
le
sens du
amollie
mots
drivs
et s'est
de
la
durcie en gutturale.
Sake,
chang
en y;
mme souche,
la
dans
mme
les
autres
aspire
s'est
91
Sanscrit.
Quicliua.
Inti, soleil,
Katini, suivre,
Au
lieu
de chaque
ai
du
ce livre. Chaque mot quichua y est rapproch
mot arien correspondant, et le rapport est si frappant
de
Quand
les
travaux
de
mes
la justesse
de
auront
successeurs
compltement inconnues, l'on retrouvera aisment dans le quichua, ce qu'il est en ralit, un reflet
velles et
ils
ont
fait
un
si
admirable
instrument de civilisation.
je
drives,
r, vk,
ce chapitre,
l'analyse
ak,
a,
etc.,
que
et
je
I,
et
veux
de racines
destine
Si
je
de
mme
traduire.
montre
que
dans
le
subissent les
quichua
mmes
le
sens et
changements
la
et
92
mmes
suivent les
volutions que
le
et
donn une
dmon-
communaut
et,
qui, serait
trop dire, au
cela, leur
pen-
de l'antique Asie.
Sous ses formes diverses, r onr', ar,
signe la marche et
le
mouvement dans
r, la racine
d-
en grec, eo en latin, alds en gothique, etc., sont les reprsentants fidles de cette racine
et de l'ide primitive qu'elle rend. Le quichua ne possde
plus
tendues
elixi
mais
la
forme r y est
gue du Prou,
le
verbe aller
premire
I;
reste
:
rini, je vais
riy, le
voyage;
de
elle
un radical m,
donne naissance
lui
devient intensive, et
fort ancien,
s'il
fait,
font
faut en
mle
conjugaison sanscrite
la racine
I,
r.
voyelle r se soit
constamment
change avec
la voyelle
c'est ce
93
que revt
la racine. rK subit
il
se change en AK, soit que la
plus grande encore
voyelle A se soit substitue naturellement la voyelle r,
:
soi t
munes
si
com-
driv naturel
peu: de
la sorte,
r.
il
Quoi
qu'il
en
soit, cette
fait
et
A ou
Si
quelquefois
s.
?'K
il
aller
percer,
une douleur,
pn-
mmes drivations.
mot
et
il
mmes
Substituant au suffixe Ia du
nous prsente
le
mot
sira,
pine,
siRKA, contraction
nom du
les
de
du ser-
94
peut, siRA, eln'cn diffre que par ce
tion si
frquent dans
pierre, correspond
SIK'A.
SUKUMA,
de duplica-
procd
les
quels on ne trouve pas en sanscrit de formes correspondantes, mais dans lesquels la racine
i,
gratignure
salluk
iujmi,
est
et
l'ide de
ongle, dent;
pierre pointue.
la trace
Dans
d'un
verbe qui ne s'est point conserv dans le quichua moderne retranchant la lettre k, marque du participe qui
:
sertformer des
adjectifs verbaux,
il
mme
tre
pointu, aigu,
dans sallma-rumi,
le
soufre.
la
racine
L'on attachera au
primitive
Kir.A
ki,
ko, des
i,
autre
nom du
pointe, percer.
mme
mots
Un
radical
tels
que
i,
:
sous sa forme
95
cette nature, et
europennes
formes dont
mais
elles
langues indo-
les
je crains de
les
m'garer dans
les difficults
de ces re-
et
vidente
dduisent
si
deux
langues.
l'une en
Sanscrit.
Quichua.
rs%
aller percer.
Rakra, fendre,
id.
id.
RiKU, voir,
RiKCHA, paratre,
Reksi, connatre de vue,
RoKE, arbuste pineux,
id.
rs\ percer.
RiKMA, arbre,
Ru K AN A,
doigt,
l'autre en ll
Llakli.a, fendre,
Lliki,
rompre, diviser,
Li.EKTE, pustule,
percer.
id.
Rak, lak\
aller.
90
forme en AK,
la
chent, de la
mme
A,
de la
manire
gmir,
tre
an'g',
couper,
A, AI
iCHU, paille,
id.
id.
iKi
De
forme
la
i,
racine, se ratta-
mme
sont
dans l'angoisse.
pe.
drivs, en
sanscrit, un
certain
leur
on cre
mot
le
on obtient
les
mots il,
mot
l,
et
par
celle de k*a, le
ik'a,
peut-tre
cause
peut-tre
cause
les
anciens croyaient
se
compose
le
lation.
Il
auquel
elle
s'applique, les
degrs de
l'action qu'elle
donc y joindre un
certain nombre de particules, qui dcideront de sa qua-
Il
faut
97
de son importance
et
lit
autres
le
nom
feront
les
unes
le
nom
substantif ou
adjectif.
Il
me
prouver que ces particules formatives appartiennent aux langues ariennes, et trouvent leur explication
reste
et leurs
idiomes de l'Europe et de
l'Inde.
DU NOM SCnSTANTir.
sira-
thmes muna
et ri, qui
Comme
adjectif,
immdiatement
Le quichua
haut expliqu
le
il
(1
il
toujours
s'attache.
le
il
mme
pluriel, car, de
il
que
prcde
est invariable, et
substantif auquel
pourquoi;
a un nombre,
des langues,
le
t.
I,
p,
nombre
mme
du
la
plupart
pour rendre
(I).
pluriel.
273-274; Revu? de
Dans toutes
linguist.,
t.
I,
'>'>
\^\).
les
98
le pluriel est un nombre et se trouve exprim
sorte
de multiplication. En sanscrit, par exemune
par
ple, et dans les langues indo-europennes, il se forme
par l'adjonction d'une s, reste du pronom sa, qui ex-
langues,
Si
donc on
pronom au singulier, qui, par dfinition, rprsente dj une unit, on aura l'quation suivante
ajoute ce
X-|-SA:=1
le pluriel se
chinois,
g'in,
d-
signer
homme,
les hommes;
classe,
t-PE
signifiant
'l
dsignera
nombre de
certain
En
voulant dire
les
tranger, et pk
trangers (2).
le pluriel
De
mme,
en
kun, tous,
et T'soGE, multitude (3). En quichua, le procd est enau thme du mot on ajoute la
tirement le
mme
forme kuna
hommes
uuna,
homme,
runa-kuna
devient
huaman,
les
le fau-
Reste
ticule
KiiNA
et
la raison
ce mot
analogies des langues nous font souponner
le sens multitude, union, collection; et, de fait, si nous
cherchons dans
le
le
sens et la forme
composs, produitdcs
t.
I,
multiples itriguna,
p. SJl-lSO.
3',),
Paris, IS"i8.
l'rface, i. x.
rpondent
la lin
le triple;
des
gata-
99
GUNA,
bl,
le
centuple; dyigun
etc.
RuNA-KUNA
signifie
donc
les'
hommes
mme
multi-
que pitras,
pres
que g'in-
hommes.
forme kuna viennent s'ajouter les terminaisons casuelles, qui sont les mmes au singulier et au
cette
pluriel, et
longuement,
La dclinaison quichua se prsente
nous avec un
nombre de cas variable dans les divers grammairiens
qui en ont trait. Suivant la mthode des vieilles
coles,
Holguin
et ses
le
contemporains ne
nominatif,
le
dclinaison en y ajoutant,
gnitif,
reconnais-
lui
le datif, l'ac-
M. Tschudi a complt
l'exemple des
grammai-
strumental, l'incessif et
Comme
l'illatif,
ddou-
(2).
les
comme
le sujet
nominatif sert
l'objet,
exprimer
comme
l'effet
l'un
la
l'autre,
cause
le
(i) Ilolguiu,
(tii
Cramt, quichua,
Tiicliadi, Spracid.,
cli.
p. 3.
III, p.
116-118,
100
(letiL
d'iuic
niauirc
modes de Taction,
tous les
les
luiiLes
jii'ciso
circonstances,
et ses divers
degrs.
Ils
se
et
le lieu
seul o
elle
nom
le
est
point
tend (datif),
une
mme
(illatif).
du quichua se forment au
moyen de suffixes particuliers, j'ai d faire une exception pour certains nominatifs dont l'tat actuel du lan-
Quand
j'ai dit
que
les cas
proprement parler ce
langues agglutinantes, n'est pas
c'cst la forme la plus
que l'on peut appeler un cas
:
naison; suivant
substantif ou
souvent
nom,
la
le suffixe qu'il
thme
le fait
la
tel,
dcli-
conjugaison qu'
reoit, il devient cas d'un
mina
expriuK.' l'intention
rie
comme
se forme du
d'aimer,
et,
nanmoins
terminaison llexionnelle y
la
l;i
ide gni'ale,
de subslantils.
et qui sert
101
Cela ne
suffit
pas,
nominatif arien
suffixe
le
qu'il
y a
nominatif quichua et le
ce dernier, en effet, joint au thme du
prominai
mconnatre non
pour admettre
est vrai,
de formation entre
identit
mot
il
plus que
s,
sa.
cette formation
moyen du
verbal quicliua au
le
pronominal y repose
fait analogue
celle du nominatif
sur une base tout
le
nominatif des noms neutres
arien. Notons encore que
suffixe
et le latin,
mme rgle,
vague, du moins
la forme organique du suffixe s. Comme, en
tranger
quichua, tous les substantifs sont neutres, ou plutt n'ont
pas de genre, l'analogie nouvelle que je viens de siet
parat
tre
fait
en joignant au
sonnels
thme
MA, TA,
du mot
la
ces
en distinguer.
dans toute leur per-
les
systmes ingnieux
langues ariennes
compliqus des
et
il
nous pouvons reconnatre la marche du progrs grammatical. Les terminaisons du gnitif, du datif et de l'acsans
cusatif,
sont
dj
marquent un
tat
agglutinations;
entre les langues ariennes et les langues toura-
plus que
moyen
des
tre
102
ticale
qui
lui
donn
sa forme
dfinilive.
L'idiome
mouvement
comme
base de sa
commenc.
Toutefois,
s'il
conserve
dclinaison
la
l'accusatif.
et
Il
europennes,
et cela suffit
Je runirai dans un
cas,
l'illatif,
l'incessif,
mme
l'instrumental. Si
le
dans
maison.
In
huasi-j)i,
Ill
huasi-fna
Ab
huasi-7??a?t/a,
de
Ins
huasi-Zma,
avec ou par
vers
la
la
la
maison.
maison.
la
maison.
qui-
ai'I,
qui se trouve
apocope
;>?',
103
puis m'exprimer
sujet,
mak,
mme
ainsi
changement de
SAHA
suffixe
et
au pas-
lev
marque
comme man
man, penser;
aller;
mouve-
le
celui
qui tend
li
tymologiqucmcnt, par
en n, avec la prposition sa, sam,
tif, le
mme
gnidter-
ils
et
tre
tient plus
INKA-Zi,
104
gues
le
le
adjcuiif,
les lan-
troite-
les
langues
gnitif se forme du
natif par
marque de
l'adjectif
nomique
la
doustani,
le
mme
ce gnitif le c simple,
mairiens espagnols ont attribu
au lieu du k ou du ce, prouve que cette terminaison
tait plutt faible et sifflante, et avait le son de la
avec
avait
gnitif quichua
cette
forme
gnitif arien en s
pour qu'il ne soit pas
le
mme
mrite gale-
cas,
sondu;> est
toujours assez vague, et prsente avec celui du b ou du
V la plus grande ressemblance
Atabaliba, Atavaliva,
le
apa^ca,
toile,
toffe,
Max
f3j
AcosU,
Cram. de
sont
la
lawjuc lltihctainc.
cn'-e
nat. y clc,
1.
du
la-iijir:!,
G, caji.
XV.
avasca,
formes
des
historiens
les
(2),
trad.
parfaitument
de la conqute;
fr.,
t.
I,
])
l.'-il,
note.
105
l'on
crivait
l'Italien
et
du lluaijnacapa de Garcilazo
l'u
analogue
ou
la
et
oj
diphtliongue
du gnitif
grec.
ffcfo;,
de o, s'emploie
quichua apa,
comme adverbe
et cela
Ce
mme ou,
gni-
nous permet de
relier le
le
gnitif au
locatif.
Du moment que
un
V,
il
la
faut rapporter
chua en
V, h
oiip; et
la
si
mme
le
le
digamma, repr-
la
forme
s,
le
les
est
venu s'ajouter un signe nouveau qui marque le mouvement du sujet vers un objet dtermin. En quichua, il
se forme du gnitif, auquel on adjoint un signe de
mme
nature
ce signe
n'est autre
LldcU and
que
la
7-^,6^
racine
et ov.
arienne
406
qui se trouve dans
AK,
le
AJ
AK
ou
changements du
termins M. Bopp.
scrit
la
Vy
en
i, tels
arien devient
le
que
;
il
suffit
les a
et le g
d-
san-
mmo
produit
la
la
les
forme
la
forme en
aj
du datif quichua
forme
ai
du datif
arien primitif, en
oprant
venons de montrer
la possibilit.
les
la
mins
minaison
n'est
mme
labe
satif se
en
effet,
dans
la
comme nous
indique
l'ivons
la
forme en k du
g-
la passivit. L'accusatif,
dj
dsigne,
Si j'ajoute
comme
le
nominatif d'un
le
(1)
Voyez p.9'J.
107
DU VERBE.
Le verbe se
thme
nombre de
tire
du
Le quichua possde
six
modes
l'indicatif, le
sub-
La marque
distinctive de
particule, simple
primitif et lui
temps sont
donne
le
parfait et les
sont simples,
prsent
comme
et
il
ces temps
il
tre.
forment
Chacun des
y a en quichua un
se
forme donc,
supprime
au pluriel exclusif et
la
possde, en
effet,
la
premire per-
108
sonne du
{iliiriel.
embrasse dans
son
les
ou toutes
les
autres les
telle
ou
donc
i^'^
telle
MUNA-N-i
pers.
ou
MLNA-N->.u
j'aiiiic.
-"
MU.NA-N-Ki
lu aimes.
3"
mlwa-'nI-n
il
,,,r
1
Inclusif
Mu.\A-.N-ciHK
T^,.,.i..:r
Exclusif MLNA-iKU
nous tous
..,
iius aulrcs
.
aime.
nous auiions.
>
2*
MUNA-N-Kiciiuv
VOUS aimcz.
S*'
MLNA-N-KU
ils
aimeiit.
offre
avec
les
mme
lithuanien, la
catif se terminait en mi
Dans
LiUmanicn.
Sanscrit.
Grec.
DAD?;U,
otoc.)|:>i',
les autres
moins mutile,
l'indi-
langues de
DUmi
la famille, la flexion,
se retrouve encore.
la
jC tlounc.
finale
plus ou
Une conjugaison du
i,
mais
conserv
H.vpr.m,
habcs,
j'ai.
RlANEm,
mones,
j'averlis.
la
iU9
En
latin, la flexion
m a persist
comme
de quelques verbes,
seulement au prsent
inquam, mais s'est perptue
AMABAOT,
que
voLUEuiTT?
l'a
j'avais
conserve dans
mtamorphose
en
am,
l'a
donn.
je suis, et le
Si
grec
je pense.
j'aurai voulu,
DF.DEP.ATJ,
portais;
du
j'aimais.
PLTE/i,
L'anglais
et
ozoov, je
r,yzyy.vj, j'ai
sens de
et le
cette
n'est rest
MI
sent, et
mme
la
qu'
il
(1) In Greek tlie priniary fornis bave ;xi in Ihe verbs corresponding to the
sanskrit second conjugation, and u in the verbs corresponding to the sanskrit first
conjugation, where ihe Connecting vowel niay be supposed to be lengiliened, accor-
ding to ihe analogy of the sanskrit, and-/xtdropped. Thus we hve Ta-rv/z/t, I stand,
and tfipu, I bear. In the secondary fornis v occurs as the usual Greek quivalent
for the sanskrit
I
i^Epo'j,
left, like
I
fero,
m when
was bearing.
fnial, e.-g.,
In
bear.
in the
latin this
imperfect 1czr,v,
ending
is
was standing,
aiul
suidi as
in sanskrit
I
was bea-
ring. In Gothic ihe priniary fornis prsent only one iiislance of the prservation of
for mi in the substantivc verb i-ii, I ani aiul ihus the work of destruction has
gone furllier ihan even in Latin. In the olher instances, e.-g., bair-a, I bear, elc, a
is weaker than r and
in Greekand Latin. The secondary forni, however, prserve
u foiiii, and in this vocalising of the consonantilie languagelias again proved weaker
than
liie
and
in English, a-in,
single
Latin.
440
parallle, de
mme
mme
force et de
la
ot
CAN-(
j'aimc.
APAN-mi
je porte.
Ai'AN-i,
la
mme signification,
mme
les
je suis.
De
MUNAN-??t et MiNAN-i,
et
i.
usage,
la
ide.
La premire personne du
deux nuances
ncessairement renfermer
en
lui
de
fait, si l'on
cherche dans
lien, d'assemblage; et
vocabulaire indo-euro-
embar-
pen
la
rass
de la trouver
runi)'.
le
Quant au
k qui
la fin
on comprendra aisment le rle de cette lettre k
du suffixe cuik, ciiis ou ciiicu, est pour ciii-ciii, pluriel
redoubl de c'j, unir, union, et munavcuik ou mi;.nanciiicii
:
Au
contraire,
le
radical
exprimant une ide d'exclusion, trouvera son correspondant exact dans les particules ariennes i:, ex, ;/,
\K[j,
;,
de, hors
de-,
s'^o,
au dehors
(foras).
m
les langues ariennes, d'aprs
renferment deux
lments
personne du
premire
altr
mme
le
le
principe. Elles
pronom
singulier,
mi,
se
qui
de
la
retrouve
zend
Hi,
driv
latin
mme
du
si,
Ama-mu-s est
indique la pluralit.
s,
tre
rapproch
pronom possessif
Dans
KiCHiK.
ki,
au
pluriel le
pronom
le
possessif
les
comme on
et s,
de TVA,
toi,
l'a fort
analogues
bien
la
dmontr,
forme grecque
pour t
cette forme
ai),
elle-mme
lois
se
ii, qui
g
une
ou
suivant
des
en
k,
change
gutturale
phontiques du langage
les
mieux
tablies.
On
mme radical
La deuxime
plutt
la deuxime
personne du pluriel se forme en ajoutant
personne du singulier l'ide d'accumulation et de plu-
ralit,
exprime par
la syllabe chik,
donner l'analyse.
(1)
is in
wea-
keneJ form of which, si, is employed as the verbal affix. The change of the consonant to, s, is shown in the Greek pronoun , which is, 7-J. The secondary form
further reduce this affix lo s, and euphonie laws in some cases change si to siii.
in
Zend
and
s,
which
p.
is
sorneliines rc-
19',).'
11-2
conjugaison
la
la
personne,
pronom personnel
indo-europennes
des langues
ta, ti, t,
forme
d-
n, qui
le
pronom de
la
pronom possessif de
troisime per-
la
le
En
gnitif.
prposition
et sert
Gallois.
Egyptien.
Ni\v-EN-N
le souffle
de
CAr-n-N-AnvoN,
la vie,
la ville
de l'Arvon.
son pre,
Irlaiulai.--.
NAiDiA
iAK?i
des jours.
sur les flots (mol
DiLiiN,
mol, sur
le
dos) du
lupe.
En
]\n
Tlicwoi'il
m, ma, place
(,,
|i.
207.
)i
serves
parliciiluiiy Ihc.
ii.ive seeii, in llie
s'est
dikrcm.
^2).
1"//,
chang en r
au gnitif pluriel.
iii
;eiiitive,
Eiiy|itiaii
scives in
transimilation of
!)/
as a pre|insiti(ii: lo
wliei'e
(^eltie
tlie iniiial
to
it
is
diiiote ail
i;riierally
word
eouiaiiied, as \ve
lo deiiDle exciiisively
wliieli in sanskrit,
tlin
cases, ihouj^h
llie
genilive,
it
'insiead of saitli
li,
bi(>alli ol'IilV; se
li>.'/(7)
\iA
L'origine et la signification de celte particule sont
En
gyptien,
suivant la remarque de M. Bunsen, elle est intermdiaire entre le
pronom
verbe;
et le
est
elle
la fois le
est fort
troi-
pronom
relatif
qui, et le participe
quichua, n est
nom
et le
elle signifie,
verbe;
abstraite et
prsent de
MUNAN-Ki,
vrait
tre
mais dans
une seule
l'indicatif
toi,
rgulirement muna--?i,
la
,
prononciation
et au lieu de
MUNA-?i-?i, les
les
la
grammairiens on
Un passage important de
lui, celui
qui aime,
la
grammaire d'Holguin
davantage l'origine de la
particule n. Ce grammairien rend sous deux formes diffrentes la troisime personne du singulier du prsent
claircir
servira peut-tre
l'une,
ou mi,
irrgulire,
gnole. Le son ene, que prend
tre,
rgulire,
et n,
la
prononce
l'espa-
A Sax. giv-en-a, of
ihe gifts.)
\\A
roui'iiir (les
(juieluia.
est
n),
eliua.
<'i
Quanta
la
encore
indique une ide d'union et de pluralit; mais
rencontre des deux ?i a produit le
rsultat au
lieu de kA->;--NKi:, mu.na .n-nku
nous n'avons que les
l
mme
la
r.iiM
le
Le futur est
changement de
en
k.
le
manire
!'
pei'S.
suivante
-\-KI
'
I
'
inclus.
!*ii:\A-.si.\,
il
mina
si
nku
MLNA-N
>IlNA-.N-KANKr
ml\a sunciuk,
KK.IIIK
ils
de ce temps dans
la
nous aimerons.
vous aimerez,
est
aimera.
tive
aimeras,
tu
en
aimerai,
.MLNA-N-KA,
;;
la
.ML'NA-SA,
MINA
'i'^
il
nos yeux
aimeront.
du pluriel
et celle
la
marque
distinc-
la
sd'lbinte
quicliua
mijna-sa
un
correspond
la
9:v^Vi),
La nasale
j'aimerai (1).
n, qui est
premire personne du
singulier et
celle
du
pluriel,
Quant au
la
mais
comme
ant-
fre, j'aurai
MiNA-n-KAM
j'ai aim(^.
Mt:NA-r.-KANKi
La
lettre r,
lu OS
la
etc.
dterminative de ce temps,
nim,
forme
ar,
congnre
forme dans
n'est aulre
au sanscrit
le
r, aller,
sanscrit la base du
parfait redoubl
(2); muna-r-ka est donc l'quivalent
de MUNA-AR-KA, aim deux fois j'ai, redoubl de aimer
j'ai,
c'est--dire
doubl
le
j'ai
aim,
indo-europen
temps pass
en
de
mme
que
le
parfait re-
rptant deux
fois le radical
(3).
Une
(1) The second method of expressing tlie future 15 by affixing sya; a form of the
substantive verb, which does iiot exisi independently in sanskrit as a l'uture
tense, but is found in the s. Potential sym, sys, syt, etc., and in the latin,
siem, sies, siet, etc. (sim, sis, etc.), and as a future tense in ero, eris, etc., foieso, esis. etc.. In greek the omission of i or e for y bas become gnerai; yet tlieie
it to niake it probable that it was once
universally employed, and that the greek, in this respect started from the same point as the
sanskrit. The future in ^-u and '7-oiJ.xi and thse with o-t, which is for -,
clearly point to the sanskrit sy. The doric futures in cSt are for ^iu, and that for
c(oi, illustrations of the modifications of this old form are T.py.,lop.s-i, we shal! do,
i-':o;j.y.i,
(2y
Max
shall
be, crrs/fl
sliall
(3) Every sanskrit root, in order to be used for verbal purpose, was originally
raised to a perfect; that is to say, its initial letter was reduplicated. This is as
clear in greek ns in sanskrit, and thenumber of perferts not restricted as yet to a
116
autre forme de parfait se forme par l'adjonction, entre
ou AR
suffixe R
thme
et le
de la racine, de
le
la particule
CHKA, dans laquelle je reconnais une forme de la terminaison scA, du participe pass. Le plus-que-parfait et le
futur antrieur ne ncessitent pas d'explication particu-
lire
ils
le
ajoute pour
le
forms du
sont
futur Jaisa,
premier
du verbe
le
pass, auquel on
participe
parlait karkani,
tre.
la
l'adjonction
Le participe prsent
racine du suffixe k ou g.
Le participe pass
le
ajoute au
thme
le
et le futur.
pass
second
le
pour
est
prsent, le
form par
le suffixe ska, et
une
fois
expliqu
modes ne
autres
les
L'optatif se
forme
par l'adjonction du
form du thme suivi
levant
l'illatif,
expliqu, un nom
des marques de la personne et du temps.
suffixe MAN,
dj
Prs. MUNA-i-MAN
Fui.
Le conditionnel
is
pasttense
slretch.
If
compos
tlie
root
de
lime neiilicr
MNA,
to
to
tbe
prsent nor
tliat,
hve
a rool tan, lo
slrelcli,thou
renicnber, we see
auquel on
l'optatif,
reslric'.cd as yct in
takc
est
employcd
puiss-jc aimer
MLNA-SAK-MAN.
in
wre
strctcliest
to the past.
attached, thus
lie
In
order to adapt
slretcheth,
greek,
it
for
if
we
verbal
(Max
il7
joint la syllabe mi,
propos de l'indicati
dj explique
prsent.
Prs. ML'NA-i-MA\-Mi
Futur
Dans
pa-'n.
la
j'aimcrais.
mlna-n-ka-y
kan-max-mc.
-to'oj, T.-r,ca'v).
Prsent muna-ptii,
que j'aime.
MUNA-SKA KAl'TI-Y.
Fut.
Enfin
le
Prs. MUNA-PTi-i-Mi,
Fut.
pour que
MUNA-NKA-I KA-Pl-N-MI.
mi.
je porte.
fait
un groupe de
diffrents, je veux
DU PRONOM.
Il
noms
les
suite d'un
minent
le
mot auquel
ils
pronoms isols,
dans
la
et les
pro-
proposition qu'
s'attachent et dont
ils
la
dter-
sens.
Ces pronoms affixes sont au nombre de six, et marqucntaussila possession: joints au nom,ilsmontrentque
l'objet
la
ou
la qualit
personne
qu'ils
spcifie par
reprsentent
la racine appartient
huahua-i est mon fils,
~
H( AfiUA-Ki,
ils
verbes,
Ion
118
iiuAiiuA-7i,
fils,
dsignent que
soM
l'action
fils,
nous avons
d'insister plus
joints aux
exprime par
est faite
graphe o
ctc-
qu'ils
l'objet
le
verbe
reprsentent.
dans le para-
trait
pronoms dmonstratifs
et intcrrogatifs.
Kam
je.
qui se dclinent de la
Gn.
pluriel se
Lorsque
l'on
lu, loi,
mme manire
que
le substantif.
Kampa, de
toi.
Kampak,
loi, etc.
moi,
Datif. NoKAi'AK,
Le
forme
de
la
ressemblance
qu'il offre
avec
pronoms analogues des langues smitiques et thibtaines. Noka est le >ga thibtain et chinois (:2), le nuk,
les
ANUK,
^1j
2;
gyptien (3)
le anokiii
Gram.,
Gram.,
p.
hbraque
Gram, hehrairn,
d.
L'on n'est
in liunsfMi's
K^ypt,
l.
p. 27.
'4j Sluugliter,
(4).
Bards,
p.
21-22.
p.
117
119
pas moins
de ce mot
mire personne
AHAM
lment
seeond
ego;
la pre-
sanscrit,
ail.,
est
plupart
renferme
(rac. :AK-am),
mme,
(a-IK-a); de
de
le
fondamentale du pronom de
grec et latin,
l'lment
Il
de reirouvcr dans
tonn
la racine
iJK, iiUK,
mmes
les
lments que
N-OKA
comme kas.
en quichua,
est
kas,
la
je
un
trs-voisin
Or, ce radical,
iiUK,
reprsentant
le
galement plausible.
c'est--dire l'homme
hommes,
nom-
par excellence,
le
premier des
je, moi.
Le pronom de la deuxime personne, Kam, a certainement une forme diffrente du pronom arien correspon-
dant, TVAs,
l'un
certains
est
polynsien,
t et le k se
le
confondent de
telle
le
rameau
sorte
riu'il
tranger de dire si le son qu'il entend est un son guttural ou un son dental. Transcrivant
un
est impossible
le
greek
nominative
seeiri
lo iiave
geiMiaiiic lan.miages
lias
in
l'on
rendu par
li, ;
tlie
zciid
;,
soiuid.
.ModL'i'n eiiiiiibh, I,
ik, like
the iLaiidu
p^'i'son
Hawaens
preservcd
hve K
acier, les
h20
kila;
ils
ont rejet
la sifflante,
une consonne
Ce
(1;.
pas du
fait n'est
reste
parti-
aux
mme
Mdecin malgr
le
cerons,
leur
met dans
la
que amiqui
pour amiti,
Il a eun oncle,
qui est
,
'(
pour quartier.
il est hridont
riche,
quarqui
si
telles
Il
))
et
l'articulation
pltement spares
l'une de l'autre
europennes, au moment o
sont fixes, ont opt
chua a
prfr
la
pour
gutturale
les
langues indo-
la dentale tvas,
kam
186-2;
y2
Il
(t)
(3)
l'articulation
poque o
tvam;
le qui-
(3).
Buschmann,
ii
les Iles
Marquises, p. 301.
et o.
semblerait qu'il n'y a pas deux consonnes plus distinctes que K et T.;
les Sandwich
ces deux sons se confondent, et il
semble impossible
un son dental. Le
un
mme
mot
1.
et
jiar
nous disent qu'au Canada les gens du jieuple ont coutume de confondre T et K, et
mkier et moiki au lieu de miicr et moiti. Webster va jusqu' soutenir,
disent
aujjlais,
que
les lettres
CL
sont prononces
124
PRONOMS DMONSTRATIFS.
mins.
L'un pour
Ils
pluriel, soit
Cu.vi, celui-l.
trs-loigns
dclinent comme
se
K.vi, celui-ci.
le
rgulirement par
l'adjonction de la parti-
pennes un
pronom dmonstra-
fomin
L,
et
si
l'on
GL comme DL;
langues indo-
trouver. Le hic,
ramne
KIK, KEK(2);
les
ga-
clear et clean,
dil-il,
sont
prononcs
llear et tlean;
glory se prononce cllory. Or, dans ces matires, Webster est une grande autorit;
Pt, quoique je douie qu'on dise en effet dlory au lieu de glory, sa remarque montre
du moins que,
avec une langue dont on est matre, et avec une oreille bien
mme
exerce,
(Max
il
y a quelque difficult
.Millier, >'r.
form this stem. The latter has h insteaJ of Ihe original guttural. The u is preserved in gnitif and datif /(ujus, /mic and the original vowel iost as in ccjus, cui.
In hic fthis) llie affixing of the gullural at the end may hve been a reason for
to
l'J
h. (Glarke,
Comp. Gro/n.,
p.
173-173.)
vidomnieiU
le
sous
forme
la
iLLK et
sous
iiic
ciiakai, a
mme
grande, de
les
PRONOMS
et uic illi:.
l.MF.UliOC.ATlFS.
Ima
(}ui?
quel? poui'
homme
les
personnes.
les objets
quoi? pour
inanims
et
p;i'^
les
personnes
et les
choses.
lequel? laquelle?
mmo
la
langue arienne.
L'osque nous prsente
rjuis;
pot
civis, etc. (l
(1)
W'iili
pour
pis,
les
formes
Svl;i
pis,
qiiod
pour
poui'
si
qids
).
i'i:specl lu
liiis
ii;Uei-
tlie
a miiai k;ible
iii'i'iiiutalioa
tukts
ii!,;.'i'
Iwo
laiiguii^cs
tlie
i'
in
Grii'k.
T
T''
Tu
ll'.c.x,'
Osc;in.
V
(lil
Latin.
Ou
quiil
Crcek.
Oscan.
TirTv.f.v.
]iPloi'a
r-;
pc
Latin.
quauior
que
are addf J from ihe saine inoiiunical.s ihe i'ulldwiiig expressions lu uscan
123
De
mots
mme
//ko;
les
TT); (1),
mme
racine
du mot
Tt';,
avaient les
forme quiehua.
Quant la forme ima,
la
cl
Gres,
que
je
pense
clans
le
qu'il faut y
et
la
reconnatre
sanscrit ayam
pronom
iDAM, en latin
la
formation.
Dans
les
soumettre
que possible les lments dont se composent la grammaire et le dictionnaire quiehua, et de montrer leurs
rapports directs et leur parent
indo-europennes.
Il me reste maintenant
Prou, que
les
communaut
d'origine indis-
cutable.
Sv
pis, for si quis; pot pis, l'or quod quis dut. A siiiiilar rtciiirocaliou uf consonants, as Millier has pointed out, between cognate dialects of several wcll-known
languages as beiween tlie irish and welsh, in the celtic faniily of langiiages and
in part between vlie diffrent dialects of
llie
greek.
bave T
for
71(3105
in greek represented
C. &r.,
by
p. 17-4-176.)
that
tlie
-/.di,
ttok,
n;
Clarke,
DEUXIME PARTIE
EXAMEN DES ORIGINES HISTORIQUES
CHAPITRE
DE L'ASTROXO5IE ET DE LA
Je ne
me
IIRO\OLOGIE.
me
fau-
Amautas. La seule
rsumer
toiles,
moins dans un
Ijut
noms des
srieux
principales
d'histoire que
qu'il appelle
les
pour
prjugs
Malgr
rdige,
la
c'est
les
donnes
d'voquer pour
qu'elle
ainsi
diaque pruvien,
et
dire
m'a fournies
la
m'ont permis
forme complte du Zo-
nom
128
et la
mitives.
DV
ZODI.iQl]B.
faut tenir
il
frappante,
pruvien
doit
tre
dtermine
et
le
compte
bien
se
Zodiaque
est
11
donc nces-
de
point
entre lesquels
nuelle.
le
soleil
oscille
les
Comme
deux extrmes
Zo-
le
diaque classique par deux signes bien connus, le Capricorne et le Cancer le premier qui dsigne le tropique
d'hiver, le second qui marque le tropique d't; l'un
:
cembre
mars;
l'autre
glacs de l'anne, de
trois
d-
mois
brlants, de juin
septembre, et qui se ti'ouvc, sur l'ellipse zodiacale, en opposition exacte avec le premier.
Si
les
rpond
de son
les
la
relation entre
l'hiver
ct,
doit
naturellement. L't
sud-amricain,
rpondre
et l't
classique
sud-amricain,
l'hiver classique. Si
donc
1-29
mme
anne
d'adapter leur
afin
l'anne de leur
primitive
usage
au signe du Capricorne, de
mars; l'hiver au signe du Cancer, de juin
dcembre
septembre.
Les
faits
Au tropique d't,
et
cornu,
entirement
justifient
ciel
le
raient ce
les
tropique d'hiver;
leur
tiques.
mot ardent,
cornu,
Je
et
CHAK-HUAY,
pithtes
le
elles
caractris-
ajoutrent
dsormais Topa-tarukk
dirent
comme
nom du
le
le
le
nomm Ma-
cerf en
des
la terre se refroidit.
Tarukka,
le
nom
signe de l't
op-
la
mie, engourdie,
temps
imposait
cerf ardent
mme,
changement
Au nom du
offre le Cerf
la
prsomption.
pruvien nous
au
Couleuvre
la
celte
cornu,
le
tara est
dress, Vlev.
ne connussent point la
chvre,
le
cheval,
le
avec
coureur;
Pruviens
l'autre. Cela
tait
grande conformit
de formes; d'ailleurs, dans le cas pr-
les
de
murs
et
soit
la plus
130
assez mal
siiile,
et
l'animal
deux noms,
gale exactitude
(lire (jn'il
qu'ils
dtermin. On
ils
la
et
conceplait
reposent. L'important
Topa-Taiu'kka
primitivement le solstice
d'hivei'j et prsidait, chez les nations civilises de l'aneion monde, au mois de dcembre janviei'. Aprs leur
dsignait
migration et leur
tablissement sur
d'xVm-
terre
la
tours
la
pondant plus
vrit
sur
le sol
un adjectif appropri,
la
({u'elles
caractriser par
tout en modifiant
(|ui,
oc-
le
sens,
rendt
stitution
Topa,
nouveau
du
(|ue
phnomne
de
note.
nous avons dj
La racine
splendeur,
top, tap,
Vclat de
la
du mot
cette adjonction
tup,
lumire port
la
Vt
au fort de ses
par suite,
ardeurs. Comme expression de lumire cratrice, elle
entre dans une srie de noms royaux et nationaux
degr,
la
chaleur brlante,
et,
Ti
pak-Amaru, Tupak-Ylpanki
Tupis,
Toi;as,
et
l'Am-
la
forme Tapa,
se fait
ajjplifpions ces
elle
lincubation des
dsigne
tres
le
nid,
anims.
mille
le lit
Si
le
nous
I3i
y trouverons
le
gnration par
anciens
lesquelles
peuples
symbolisaient l'action
mystrieuse du soleil sur la matrice toujours fconde
de la terre. Avec une rare hardiesse d'imagination, ils
les
moment
d't,
travaux et
un cerf ardent
est
de la
les plaisirs
tes plus
o
se
tard au
la saison
glace
comme
il
le
inpuisable dans
Topagnration,
ici
des
pitbtes, ajou-
original; et l'obligation
court vers
et
mythe
trouvrent les Pruviens de
dait d'abord
il
le
mme
et servait
dsigner
le
le
Zo-
diaque europen.
dsignaient
le ciel
que celui do
marquaient
la
austral,
opa-Tarukka
mme
drive de
,
rgion;
la
ce
source
les
Quichuas
nom,
en chan-
par lequel
2"
mme
pi-
dmontre
l'identit
de
nom
et
le solstice
boral europen.
Passons maintenant
au
signe
de
l'autre
solstice,
i;^2
Mai h\,
peur
(Ml
Inertie,
ma( nu est
vieuj', cl MAciiAK
MAI)' du sanscrit
Machvk-hiay
est,
.comme on
incontestable.
le voit,
cause
dmarche
de ces reptiles
astres, la
ap-
racine en question
ture; c'est
peut
fois
h;
spulcre.
du
en
Amrique
se produit le solstice
ciel o
la
par-
le
et signification
Cancer arien
le
dsigne suffisamment
et
la
constellation quichua;
les
saisons, c'est
s'il
existe
nn rsultat
du
ciel avait
parce que
le soleil,
commence
et
comme
vers
le
Moiitcsiiios, p.
le
i,
le
Cancer, c'tait
au p(jint solslicial
sud nn mouvement
galement bien
[\
arriv
mme
s'y
arrte
rtrograde
raison explique
noie.
i33
se retourne le serpent, dont on a fait un
enihlme, au
moment
semble se re-
la
le
et
sommeil de
l'ivresse.
comme synonymes
sente
inanime
plier sur
Dans
nature demeure
la
les
mots Machak-uuay
et
serpent.
et
Nul parmi
transmis
le
les
nom du
douter de ce
fait, l'analyse
possde en effet
de mouvement rtrograde. Quand les Quichuas
sens
parlaient du serpent
de l't,
ils
comme emblme du
l'appelaient Tupak-Amahu,
ils
le
soleil
ardent
Serpent de feu ;
disaient Kataui.
rtrograde
cines,
il
et
et
S'il
se
lui
firent
ft arrt
prfrer
l'ide de
le
sens de
mouvement
crevisse.
que
l'identit
fois
dtermins
complte du Capricorne
de la sorte,
et
du Cancer
du Zodiaque asiatique avec Topa-Tarukka et MaciiakHUAY du Zodiaque pruvien, essayons de fixer les deux
13i
quinoxiaux, avant de passer aux points intermdiaires et de complter la srie des mois et des
points
signes.
MiRKU-K"KOYLLUR
veut dire
Entre ce mythe
mythe des
il
n'existe
mme
la
ide
les
toiles
Gmeaux
marqurent l'poque
l'automne boral,
deux prsentent
runion, ou mieux,
et le
peuples d'Asie
les
littralement
par lequel
commenait
aucune diffrence
et le
mme sens.
tous
Les an-
ciens et les
Gmeaux
de la naissance de
la figure
nuits.
o
ce
<(
se trouvaient
cment
reu un nom caractristique le nom et l'emblme des Gmeaux ou Jumeaux, symbole analogue
alors
au Janus
blme
suffisait
d'automne
et le
la fois
commencement de l'anne
ou vague;
se trouvait l'quinoxc. Ces
2" le
'(
partie du
donnes concouraient
furent
ciel
civile
cartes l'une de
l'autre,
il
quand
3" la
trois
elles se
semble, d'aprs
les
animaux adosss,
l'un
i3o
<t
commen-
le
emblme, du
mme
<(
40 1
aux
Le nom de
la constellation
toiles jointes
les
exactement
le
ou
quichua iMmKu-IvKOYLLUR,
toiles de la runion
renferme
les
mme
remarque en passant
sens et
:
mme symbolisme.
le
le
Une
Zodiaque mo-
cer l'histoire,
chalden
il
il
est certain
c'est--dire
l'quinoxe
austral,
comme
l'observe le sa-
La preuve que
cantes, et ressort
j'en vais
donner
des erreurs
la fin
cueillit
convain-
qui,
mmes de l'histoire.
le visitador
Le seul
ide
de
Montesinos,
mme
avec soin, de
Gomme
nous
le
verrons plus
avec
les astres et
auteur
fait
de
la disposition
de l'anne civile
c'est
cet
pour
cela que ses affirmations ont une valeur des plus consi-
(I)
p. "203.
130
durables. L'on ne pent en effet les considrer
inventions
homme
comme
des
tranger
faut y
il
ments que
indignes. Cet
savants
les
crivain,
matire
lui
ce prince
fit
passer
Tout entach
le
9.3
septembre
(1).
mme
le
signe des
rpond
Gmeaux.
MiRRU-lvKO\LLUR, qui
gypto-chalden des
Dans
toiles pareilles,
certainement au signe
A
comme
par la balance.
quilibre,
soleil,
ce
le
moment, en
effet, les
heures se font
des poids
Pruviens, ce qui
tait
Prou,
car
le
prin-
Au signe de
'i)
la
iloulesinos, p. 192.
137
effet, le
toiles
quinoxiales
ciel
mettre en
tout,
mme
astronomiques de
Nous
voil
parvenus
l'Asie et
bande zodiacale. Le
emprunt
du Prou.
pre
noms, ne nous
les
dit pas,
Acosta,
les
est vrai,
il
quels
son silence. Du
splendeur ardente de
la
lumire
du
feu, l'toile
lise
l'inertie
et
le
chancellement de l'ivresse,
trouve ncessairement
l'autre
extrmit
elle se
solsticiale,
Cherchons maintenant
dterminer
les
points inter-
mdiaires,
et,
i;;8
huicc
lion
(ht
coup en
cache ou rampant.
peu
langue. Suivant la
l)lirase se
\ai
priphrase
beau-
dit
conformment au gnie de
rgie gnrale, le sens capital de
de mots,
le
la
la
le
tigre
ce propos le
dit
pre
Acosta, attribuoient
la
puissauce d'une autre estoile, qu'ils appelloient Ghuquinchinchay, qui vaut autant que tigre sur les tigres, les
ours elles lions, et ont creu
les
gnralement
la terre,
il
que, de tous
y en a un seul au
<(
ciel
'(
est
donc
nous
la lettre n qui
commun
l'article
la lance, la
)>
le
Chiki
curKix
rvle
trme
et
lance,
il
une constellation situe dans un point exobscur (r.uAv) d'o un lion dirige la pointe des;i
est curieux sans doute de voir
pruvienne
avait rang
m.'iis
le
rinde;
que l'astronomie
189
encore
le
si
mme
rpond
l'orbite terrestre.
en effet au
En Europe,
ou lion du Zodiaque
prside au mois de juil-
Sin'iia
ce groupe
le soleil,
s'loi-
et dirige ses
fait
rayons
Grecs
let,
que
les
la
si,
Prou, nous
rt,
et
du chaos, sur
tourne sa course
jusqu'au bout
la
limites desquels
les
et lance ses
mtaphore,
la
il
s'est ar-
et
mme
en
lestes.
Mama-Hana.
Le nom de cette
toile
Mre divine,
mre cleste,
prfre
plus littralement,
ANA signifie
le
ciel.
Tout
le
la
ou de ce groupe
monde
sait
ou,
si
l'on
car hana ou
que dans
le
Zo-
La
terre, en effet,
liO
iioiiri'ii'
Hutrc
k's
(Mrcscrs,
cl
arien et
le
le ^l'^nc
surtout
la
race dos
groupe que
les
Mama-Ana (Maninna,
hommes
(I).
I^ruvicns ap-
La
sphre cleste
serv
second
le
celui de
ils
l'auraient
moditlc
afin
de mieux l'adapter
Ainsi se trouvent
dtermins
les trois
points
interm-
la l^alance (en
l'quinoxe occidental
Au Prou,
KfAKUA-OiNKOv.
d(>
\c
Irentjamais dans
1
j
Moiite-iinos,
;>.
18.
la
le
terme
in
Onkoy, qui leur est commun avec le groupe zodiacal
de Huakra-Onkov, ne peut donc se rapporter qu' une
constellation voisine et place au sud de la ligne quinoxiale, c'est--dire dans
En
le
mois d'oclobre-novembre.
mme
Zodiaque
le
semble rappeler
la
le
gypto-clialden.
cliptiquc, dit
saison malsaine.
le
Ajoutons
>
gale-
danscenom
sent dans
HUAKRA.
nous rencontrons un vide
Aprs Iuakra-Onkoy,
nom du groupe
laire qui
s'accomplit
dj
vu,
le solstice,
opa-Taulkka,
renferme,
le
la
stel-
et
r-
Dcembre-
comme nous
cornu ardent,
le
Ca-
pricorne.
Miki-K'kiray
moment
(K'kiray)
comme dans
le
Verseau,
la fonte
qu'
le
l'poque de Toth,
le
solstice
(1)
cl)
Id., p.
-20-2.
\>.
!201.
dit,
d't
en
effet (Si),
se trouvait en
\'r2
met
le soleil
parcourir trente
de
degrs
le
la
temps que
zone qua-
loriale
rapidit,
ce ((ui fit
l'Ethiopie dverse d'normes quantits d'eau
cette partie de l'cliplique un
donner pour endjlme
,
homme
pluies de l'hiver,
et
geles
Au Prou,
galement,
h^s
llent les
le
vient,
comme
le
premier, de
emblmes du
il
la
est vrai,
culte, ainsi
que
que
mtal ou
le
le
poisson
tait l'un
prouve l'existence
ment
uni
le
les
exenq)le, CiiOKiLLA-KAi'r.v,
ces
lumire. Toutefois,
Kn
poisson divin.
monti'C
toiles
le
nom
spcial
rsum,
dsigner
les at-
prfr
un groupe d'-
quelconque.
ou
l'astre
ce dernier
mot
les plus
complets
se contentent d'aftir-
143
mer
pre
Acostalui attribue
viande portt ce
Von vend
la viande. iMais \c
mouton
la signification dV/^neai/,
il
suffit
mg reli
le
que
la
les Pruviens, en
primitivement le sens en question
ne
consommaientd'autrc
viande que celle du Uama,
effet,
ou, comme l'appelaient les Espagnols, du mouton du
:
ftide,
il
tierva; et,
comme
cause de sa duret
mangeable,
est certain
et
mle
de son odeur
la
que
chair du
la
ou d'agneau. Celte
remarque nous permet d'identifier avec Km^atc-Chillay
la constellation du Blier,
qui, dans le Zodiaque gyptone pouvait
tre
que
celle de brebis
le
Blier,
Urku veut
dire
trice, et c'est
la
le
le
mle
reproduit
Zodiaque pruvien.
le
mme
point
Comme
les
gnralement
puissant et enflamm.
M. Rodier,
ni
Dupuis, qui
le
le
gnranom
de
taureau, l'homme
Quichuas ne possdaient
mle,
me semble
le
Il
sens qu'a
ne pouvait
c'tait plus
du
Taureau
puissant, la puissance
prcisment
robuste, l'athlte.
le
lui sert
tre le
taureau
urku-ciiillay, le
d'ailleurs
mle
que
ni
le
(1)
Acosla, Uisl
I4i
l'poque
commence
se
l'aire
gn-
Si Ir.KU-Cuiij.AY
prsidait, sur
au mois d'avril-mai,
mnes
il
le
Zodiaque quiehua,
particuliers de
et
phno-
rhmisphre
marquait
simplementla continuation d'une tradition primitive venue en Amrique avec les races civilisatrices. C'est ainsi
austral, et
que
les
servent
le
signe de la
mencepour lanature
le
signe a
de
naut
Au
nom
et
com-
commu-
aprs
compars
et le
et
compltement
dmontr
le
le
Cancer,
leur identit
respective,
i.e
Pois-
et
linguistiques.
(puis
l'inertie
avoir fait
son
l'poque
transport
verse du Zodiaque et
tit
gnration
la
mmes
Quelque
sommes
loin d'avoir
bien
({ue
origines
tonnantes que
nous pouvons
l'aire.
145
Croix-du-Sud, qui lui sert de portique austral. KataChillay signifie proprement ceinture de matire lumineuse, ou mieux de matire cosmique, ainsi que le
la
prouve
quel
l'identit
la terre
entour
comme
matire cosmique
thorie audacieuse
lmentaire.
Ils
prludaient
de l'auteur du Cosmos,
voie lacte
la
tait
et
ainsi
la
pensaient
comme
lui
lmentaire des
matrice
que
lments
de notre
systme
lment
vital, ctc'cstpour
mii'c,
cela quel'on
la
lu-
nommait
ILLA la pierre
les
sur les
le
Zodiaque se trou-
monuments de
l'antiquit
<(
((
<(
(f
comme
si
cit
de Cuzco (o
se
Rome),
il
en
telle
d'icelles
ils
trs choses.
pilliers
(1) V.
Ils
est dit
ces
Chaque
de Illa-Tiksi-Hl'ira-Kocha.
10
140
>(
liros.
Le terme
mme
nom propre
de
cL
celle
sons dimiuulive
racine
adjectivc du grec a
et
signilicativc
veut
Kanga, qui
substitu
dii'c
une
lumineux,
vivement qu'un
l'tait le pre Acosla
pas
compi'is
toute
Il
pensa que
tablir
([uement
les
le
comme
du
l'importance
Pruviens pour
mcanisme
leurs travaux
marquer
sur l'horizon,
iluisaient
et
il
mme
les
Grce
leur in-
vention, les
les
pace
la
sphre
marche du
les
jours
univei'selle par
soleil
d(i
par rapport
ftes et de rgler
dans
rapport au
la lerre.
les
et
soleil
(ihargs de
la
fixer
travaux agricoles,
ils
les
vnements de
la vie
dsaccord avec
les
phnomnes
et
mme
de
la
utilit
sa couslruetion
la
science astro-
147
nomique. Chez
les
Pruviens en
effet,
de
certaines
les
crmonies du
commencer avant
culte public:
on ne pouvait
poques dsignes par les prtaient assez instruits pour dterminer les
les
des ftes.
Le calendrier
et la loi
mique
tait la
vritable base
mne
cono-
de la prcession des
le
fameux phno-
quinoxes? Quelques
rudits
me semble, que
du
Nil
le
et
les mmes raisons
connaissaient;
peuples
qu'ils allguent en faveur des Egyptiens peuvent servir
soutiennentaujourd'huj, fortjustementcc
les
l'existence de
la
la
prcession
viation du point
fix
commena
brillait
Le
phnomne
d-
l'toile Sirius
Cet astre
tre vrai.
ds
tait, disaient-ils,
l'quinoxe austral
il
148
ne
civile.
les
tagne immuable.
C'est encore Acosta qui nous fournit, d'une
errone
est vrai
il
ce
renseignement
((
<(
offices, et
les
important.
une
fioient
.(
si
manire
estoille
soing de
le
ayant
appclloient Urcuhillay,
qu'ils
la
((
((
que
c'est celle
nomment
((
Si
c'est
une brebis
et
un agneau.
mme
nom
ne pouvait dsigner
l'agneau,
le
la brebis
et
jamais
vonsvu,
la femelle.
le
mle
devait donc
Uuku-Ghillay
le
puissant;
tre,
mle,
comme nous l'ale
nomdel'aulre constellation
une
grce
est,
galement
lgre
correction, L'ukku-
dernes. UuivKL-K'KiLLAVLail,
de
fer,
c'esl--dire
l'axe de l'univers.
motpourmoL,
la
mo-
montagne
le prjint
Avec
le
les
Pru-
lui-mme
de
la
n'tait pas
sphre cleste,
l'emportait leur
i)lus
et
rvla
qui-
149
noxes.
diaque pruvien.
Il nous faut
tudier maintenant
vation que
mthodes
les
d'obser-
l("s
anne la position des ftes et pour faire concorder les sries chronologiques de la vie civile avec le mouvement des cieux.
chaque
II
cenci
le
que
Prou
sont
le
n'ait
qui s'offraient
pas profit
lui
Pre
et le li-
Acosta
Il
Prou;
il
les regar-
tretenir l'idoltrie
procd
enfaii'c
ingnieux grce
anne
(1). S'il
n'avait
domin par ce dplorable prjug, son jugement droit et son opinitret au travail nous auraient
t
(1)
trsors dont
il
complte
et
systmatique de tous
loO
mme
de critique,
de son manque
seul auteur qui puisse nous aider
ruvienne.
11
il
cause
dirai plus,
est aujourd'bui le
runir
anneaux rompus de
l'autre les
l'un
rfl-
la
souder
et
suffit
bonne
se convaincre de la
foi
les
connat nullement
les cycles qu'il
rvle
rai
sans
les
le
savoir
le
systme
il
nous
scientifique auquel se
mme
que nul
homme,
si
favoris
qu'il soit
du hasard,
ne
peut inventer de toutes pices, sur des objets scientifiques auxquels il ne connat rien, des traditions qui se
compltent
et
s'enchanent rigoureusement
les
unes aux
autres(l).
dmontre que
le
qu'il
nous transmet
tait
mouve-
avant Liti-Kapak,
rgnait dans
I)
Nous citons
le
et q'ii est la
jamais
t;nolc,
gnral
(pii
;i
la
M. Tcrnaux (^ouipaus en
a donia'
soit cnii:iue en
pu eu ublenir une
co[)ic.
151
il
perdre;
tablit
Inti-Kapak
commenait
rse
et 6
heures,
<(
<(
Un dcret de
chronologie de leurs rois.
cette nature sur l'anne civile et sur la chronologie hisconserv
la
par
le
calcul des
l'poque d'Inti-Kapak,
temps j'entends
la
les
mthode
et les
astronomes,
la
rforme
opre
les
152
la
y voir simplement
infininient
divergences
dans
mouvement
le
qui
se
produisent
astres.
Si
impercep-
petites
relatif des
tible
des ftes et de
m'encourage
antique, mais
le
refit
entirement
rtablir
et sur
le
calcul
des principes
compltement nouveaux.
Quel tait donc ce calcul antique dont les irrgularits
rendirent une rforme si ncessaire? Il est facile 'de rLa rforme d'Inti-Kapak
cette question.
pondre
prit
et
()
lieures
l'anne
civile.
Donc
la
mthode ant-
et,
en
Amrique
com-
tait
menc de compter
le
car la
visible
observe
difficilement
par des
priode
priode
races
rpii
lunaire est
solaire est
viennent
simple
chaque
anne
(1)
Acosta,
Ilit{.
nat.y
cours du soU'il,
le
civ.,
lunaire
1.
VI,
et,
par suite,
les
153
saisons cessrent bientt de s'accorder aux phases de
ne
mer
les
le
TEMPS,
rvlait
mesurait; mais
et le
du
tait la divinit
ils
firent
une
op-
annes
(20X
jours
nes
12
ils
enfermrent une
pagomncs
former
de
20,880
y
priode
~ 348
-:
GO
58 anfont
><
20,880), qui
lunaires,
Supposons que
le
la tradition
de chaque
anne,
ni
l-
comme parties
leur dure au
taux
calcul
l'on ait
ne nous
valu
flot-
riode
il
suffit
DOUBLE priode flottante d'pagomnes destins la clbration de ces grandes ftes sculaires communes
tous les peuples de l'antiquit. Le cycle de 60 ans suffisait
donc
rtablir approximativement
le
la
priodicit
qui,
30 jours
par mois, font 360 jours par an. L'on avait de la sorte
rform le calcul des temps sans altrer en rien le culte
orthodoxe
tous
les
et primitif
de la lune. Voil
pourquoi chez
lai
Japon
le
cycle
an cnlte de
l'unique
lune
la
anne
lcmcnlaire
GO ans
(\c
rannc
el
possible d;ins
les
correspond
tre
la
premires pO(iuesde
civilisation.
L'existence de ce cycle au
Prou
se trouve
affirme
amricaines(l),
et
mme
fois
de plus que
origine et les
les
mmes
ce
systme
laissait subsister
entre
le
mesure que
l'on re-
tait la
grande proccupation
L'exprience enseigna combien il est ncessaire de subordonner, dans les calculs, le mouvement
de l'poque.
du soleil: ce changement de base produisit toute une rvolution dans la disposition du cercle
de
la
lune
zodiacal,
celui
lorsqu'il
l'allut
y fixer les
moments climat-
la lune,
s'adressa
le
dsormais
au soleil.
Tel
tait
l'tat
des
choses au
temps d'Inli-Kapak.
La chronologie allait s'oubliant, comme le dit Montesinos, non que l'on eut perdu la base du calcul astronomique, mais parce que cette base
(\)
Zaiiorra,
liist.
dti n. rcijnn de
Cranadn,
1.
U,
tait
c;i\\.
errone. De
\iv, p
1,'i
155
cette ncessit
semblaient
laquelle
quelle fut
et ses
rsolu
le
avec exactitude
les
La perfection avec
la-
s'adapter
Amautas possdaient dj
des
le
Pirhua
mthodes d'obser-
leur gouvernement.
ncessit
chronologie
ils
cherchaient
mme
se replacer en
com-
munication avec
les
premiers
l'analyse
philologique
rvle
et
nous
nous
fait
viens.
Cappachesata est en
vons
dj,
le
temps,
la
traduire en dfinitive
c'est--dire la
tait
pacha, la
iS6
Or
soleil.
nous venons de voir que pour les Pirhuas l'anne sotait la rvolution que le Zodiaque
accomplit en
laire
30,')
le
jours
(i
phnomne
visible,
l'ont
le
ils
auraient ap-
iNTiP-iirATAN,
c'est--dire
revenir
le soleil
comme
cycle
noter
l'exception de Montesinos,
espagnols,
pel
comme
tt borne
son
anne du
le
comme
et,
de
la terre,
il
tournait,
mme
la terre
appelaient
anne du
soleil le
lution du soleil,
le
la.
le
la
grande rvo-
plus long de
la
chronologie
cycle
le
dj
rapport
au sujet de
l'astre Syrius,
que
les
uichuas
prcession des
forme
100 ans
grande
nombre
].
quinoxes.
et
anne
c//.r,
solaire
une
dure
ici
la
'anne tropique
le
sicle avait
de donner
de 305 sicles.
Montesinos, aurait
base accepte pour
la
Le
t
le
157
reste du
journes ou sicles
faisaient
une
anne du
soleil
ou
30,500 annes tropiques. Les Quichuas prtendaient valuer ainsi la dure de la rvolution du soleil autour du
point
phnomne
quinoxial,
que
astronomes ap-
les
pellent aujourd'hui la
n'est pas
tait
instruments ni
donnes
devaient suppler
L'anne
le
la
avait
nom
autour del
montagne de
fer
(Urkm-K'Killay, ouSyrius),
INTIP-IUATAN.
grandiose, que
conu
l'on retrouve
de leur
ct
une tho-
en
Les
(1)
gyptiens, ditPomponius
Mla,
sont,
1843.
ce qu'ils ra-
158
'(
.(
'(
leurs annales
Amasis,
Irentc mille
f/<^/?Y/)//('/[/^';ilsconscrventdansleurs livresle
((
et
d'un
fait
curieux
annes
souvenir
astres ont
s'est
<(
La marche du
soleil
dans
au signe
et laissait
long
son lever.
roccidcnt celui qui jusqu'alors avait prsid
C'est
ce que ne comprit pas Hrodote, qui raconic
il
tradition
aussi cette
('
mais sans
le
racontrent
lev
deux
ce savant
a-t-il
garantir
Je
un
depuis l'poque de
fois
l'occident et couch
homme
de l'antiquit
les
que
me
Egyptiens
Mens,
le soleil s'est
l'orient,
Puisque
soit
comme
tromp
lui?
comme
Si,
uniformment
taient
tradition,
les
mois comptaient
ment- de
la lin
pagomnes
ou au commence-
civile de
;(k) jours
Tanne
le dit la
(j
ili
IpM
Aiiiasiii
ri
VL'iustissiiiii,
supia
niaii(ialunK|ue
ul ]iMi' licaiit,
li'filei'iin
lilli'iis
iiiilliiiiii
scrvaul,
duiii
unde
lioniinuin,
aiiiioium
.Kiryplii
oi'iUir.
iiicculus cl iiiuir.la
.-lUitcs,
suiit.
aiite
iPi;i\s
bi
159
mot tout
le
malheureusement indtermine,
dcadence
entre en
et
de Pirhuas
la dynastie
socit,
forme d'un
par
cr
l'autre
lion,
vnement
cet
et
l'une avait la
d'un serpent.
celle
par
deux
clipses
le roi
Effray
succes-
runit
<(
Amautas
et les
les
<(
qu'Illatici voulait
(c
le
les
consulter
cet
astrologues pour
Ceux-ci
consultrent
les
et
le
dmon
idoles,
gard.
monde
cause de ses
pchs;
dtruire
qu'il avait
envoy
dvorer
la lune.
cette
gmissements,
et
mme
cris; car
rponse,
Ils
les
prtres ne purent
les
ils
beaucoup. Les soldats prirent les armes et firent rsonner leurs tambours et leurs trompettes ils lancrent des pierres et des flches du ct de la lune., dans
;
animaux
<(
dit,
tils
<(
en
la
dvoraient, comme
les
Amautas
l'avaient
serpents,
mtiers
maux froces.
Une peste
effroyable ravagea
le
pays
160
entier, la famine
dpeupla Kusko
chronique, des
eut, dit la
et les
villes qui
provinces;
il
bitants.
Andes
nes
manire
nous
en
y resta
dynastie, qui se
cache
(l).
du calendrier
la
et
dtrna la
de
et
et la
effet,
la lutte
de longues anla
perturbation
ncessit
de
le solstice
que
r-
le
rformer. Uappelons-
prir sous
la
Tel dut
les
chaos de
le
la nuit
ternelle,
il
ou
au moins
langage de la posie et de la
lgende, lorsque se transmirent sur les ailes de la tradition les vnements et les prodiges de ces Ages reculs.
En
mme
tre
temps que
troublrent,
le
constitution civile de
comme
le
il
l'J^Uat, les
travaux agricoles se
les
mine,
le
dsordre
campagnes
et
pour
redevenir sauvages,
roces.
l'migration
les
Montcsinos, p.
GO-7':2.
(2)
P. 131-133, et
1).
la fa-
misre pour
les
comme
les reptiles
La catastrophe provoqua
(1)
et la
137-139 de
ce chapitre.
ou
les
btes f-
d61
rection fut dirige, ce semble, par la caste sacerdotale
mais
elle
sent,
bon gr
ne
par demeurer
La
vic-
la
dynastie lgitime;
dcisive que les Pirhuas ne dusmal gr, se soumettre
certaines condi-
fut
pas
si
tions
le
nom
cres
par leur dieu Pacha KaMAK,etse rpandirent par tout le pays, au grand effroi des
habitants. Le dsordre, la corruption, devinrent
elles avaient
mer, o
gn-
rales,
et
les
Amautas dirent
les traditions,
le soleil,
20 heures
A premire
drier
tait
une in-
les calculs
formi-
les
suffitpourtant d'un
se convaincre
rvolu-
civiles plus
perturbations astrono-
Cette
(1).
attribue soit
tre
moment
et
incompr-
d'attention pour
et leurs
gouverne-
11
162
Ihocratiqucs ce que
mciils
le
Aussi
vie.
aux
ils
aperut,
ruiner
prtres,
terrible
pouvaient
le
A l'poque
seuls
matres de
volont
passe
entre
devenait-elle
leurs
cette science
pays, dont
le
au-
la
entire
tout
ils
et les
le
parl,
homme d'nergie
pensa trancher
la
question et mettre
ces intrigues
fin
Yupanki,
plus
la caste
puissante.
mort du
la
leva au
jamais,
trne un de ses membres, Lloke-Tiksa-Amauta. iMonteelle
de ce
changement
comme nous
(1)
de
le
furent
cependant
consquences
considrables,
crit
(1).
nom. Au
lieu
le
1G3
III
DU
1LE\'DRIKR.
la tradition
Quelque valeur que l'ou allrihue
qui
mentionne les hauts faits du Pirhua nti-Kapak, j'y vois
moins l'histoire d'un homme que l'histoire de la race en-
tire
romaine
la fantaisie
des
runir peu
gnrations
primitives, et
buleux dans
les
si l'on se borne
les regarder comme l'incarnation humaine d'une grande priode et d'un grand
peuple. C'est ainsi que l'on a pu attribuera Inli-Kapak
l'ensemble,
quand
cette
rforme
l'anne sur
le
365 jours et
videmment l'uvre
l'anne
le
fut
civile
hros pirhua
avait
rgl
im-
fait sentir
mdiatement,
condes donne seulement un jour de diffrence tous
144 ans. Or, au dire de Montsinos lui-mme, ce
les
fut
que
l'on
bissextiles
le
nom
1G4
(I'Alla-Kaukis, littralement eocceptionjieUes. Inti-Kapak
ans,
calcul;
et
rforme
(J
il
sa
se
borna donc
rgle jusqu'alors
que mal
modifier l'anne
sur
la
le
cours de
priode
la
solaire
de 365. Les premiers astronomes, dsesprs par l'impossibilit de faire concorder l'anne tropique et l'anne
civile lunaire, crurent tout
de transporter au cours du soleil les calculs faits jusqu'alors sur celui de la lune pour obtenir un calendrier
parfait, et ne virent point qu'il y avait entre
pique
les
et la
l'anne
tro-
perturbations.
La dynastie des Pirhuas, dsaccrdile par les dsordres et les calamits publiques qu'elle occasionnait
par son impuissance
rgler le cours des saisons,
succomba aux imperfections du calendrier. La race des
et
tcha de remdier
au mal.
11
le
nous avons d
dvoraient
le soleil et
l'obscurcirent pendant
pr-
165
mdite,
fait ressortir
qui
jusqu'
l'vidence l'exactitude
des deux chroniqueurs. La posie de la lgende substitua sans doute les deux comtes aux deux signes du Zo-
imbues
aveugles,
la seule
ds
lors
de
prjugs
profonds
faiblissait et
tait
:
et
un
le so-
lumire
s'af-
jours.
La
la
rforme du
calendrier.
donc
Nous igno-
son quatrime monarque. Ce prince runit tous les astronomes SCS confrres pour tudier avec eux les divergences qui marquaient
que
le
cours du soleil
et
de la lune, ainsi
volumes respectifs de ces deux plaC'tait chercher ds lors la solution des pro-
ntes
(i).
blmes
de la
mcanique
gnie deLaplace. Les Amautas notrent les divergences qui se produisent entre le moment du prige et
celui de l'apoge, et comprirent dsormais que les tro-
par
le
une
anne
quinoxiale, dont
le
commencement
fut plac
(1)
Moutesinos,
p. 87.
lG!i
trouvait dans
riimisphru
austral. C'est
cette
dcouverte,
cette
grande assemble ne
ds comme
les
du reste une
peu entendu
aussi bien dans un autre en-
droit
si
31 de septembre. IMalgr
r/;i
trs-satisfaisants.
semble, regar-
Au moment de
se
sparer,
l;i
qui suivirent,
travers
le
nuage
d'oubli qui
priodes
pse
sur
cette histoire
dsordres
et
son tour,
comment
dsormais au
solstice
d'hiver,
le
commence
la vie
vr
son
mence qui
doit
germer en son
dut comprendre
de la terre
tait le sol-
reoit de nouveau
la se-
167
les
caste sacerdotale.
Le
'(
'(
<(
mt
bme
et le
<(
chang
le
tici,
le
nom du
dieu
jeune Huiracocha
fit
tout son
<
nom-
choses
car
illa
l'a-
si-
excuter avec
rgne on
qu'il
avait
suprme, Huarma-IIuiracocha
(2).
et les
les
surnomma, parce
le
((
le
abme. On
signifie
ou
le
ordonna qu'on
il
fondement de toutes
clat;
pirua (l),
'(
comme
gnifie
et,
de signification,
dj chang
<(
la
le
il fit
adultres
tant de
et les
svrit
menteurs,
que pendant
Quoique le mensonge ne ft pas puni de mort, personne dans tout le Prou n'aurait os en profrer un.
Plt au ciel que cela et toujours dur ainsi! mais
maintenant
c'est le
(3).
mettre la dernire
petit-fils de ce monarque, pour
main ces rformes, assembla dans sa ville de Cuzko un
Le
(1)
Gareilasso dit,
liv.
Vcumc
de la
mr.
168
concile des
la fortune
de sa race
tait
11
mena
cette
mouvements des
<(
<(
((
((
poque
astres.
calculer
le
par dcider qu'on ne compterait plus par lunes, mais par mois de trente jours, et
par semaines de dix jours. Ils nommrent petite semaine les cinq jours qui restaient la fin de l'anne;
temps discut,
elle finit
ils
les
annes
bissextiles et
\cs
un
((
soleil
qu'
renferme dans
tion
elle
implique
le
Prou (1).
L'affirma-
et l'a-
bandon de l'anne tropique. Les peuples anciens, toujours proccups de mettre l'accord entre les rvolutions du ciel et les
d'tudier
de combiner les
miques
les astres et
afin d'arriver
midables.
l'on
pt
faite;
Dans
tait
anomale
rsoudre
la
anne
tait
civile
par-
Irop longue.
anne
compris
donnait soudain,
(1)
la solution
L'anne tropique
donnes astrono-
Moutesinos, p. d'.
169
moment du prige
de l'apoge.
de grands cycles, au moyen
L'on avait recours alors
desquels on esprait retrouver exactement les conjoncsent entre
le
et celui
mmes
ne mettaient pas
tions cruelles.
les
peuples
La lune rgissait
priodes
l'abri
de
elles-
dcep-
sait
pas l'anne; le
gissait pas les mois. La terre
les
tait
en relation avec
le
ni
La ncessit
avec la terre.
donnes
ment du calendrier. La dynastie un moment releve succomba de nouveau, et une nouvelle srie d'Amautas
monta sur le trne. Amauro-Amauta (le Serpent Amauta)
rtablit dans un autre concile l'anne tropique; toutefois
il
en fixa
commencement aux
le
quinoxes,
solstices,
gnrations
plus tard
un nouveau
roi divisa
l'anne en
et
aux
quinoxes. Cette
annuel formait au bout de quatre ans cinq jours pagomcnes de ftes, que l'on intercalait; trois de ces priodes
formaient un cycle de douze ans.
((
astronome
dcouvrit
Ce
roi
tait
grand
nomma
le
quinoxes;
mois de mai Quira-toca-corca ou quinoxe du prin-
et
les
il
170
'(
'(
temps,
ol celui
de scplembi'c Cuinaii-lopa-corca
cqiiinoxc d'aulomnc;
ou
il
ses
Montesinos
Mmoires
concorder
et
il
imagine
rapporte dans
le
con-
place en mai l'quinoxede prinmot quichua qu'il cite dit automne. K'Ki-
Montesinos, en
effet,
temps, quand le
KAY signifie rameau,
ct
section; l'expression
complte
Irdil
se
section
du ct
au contraire,
le
la
printemps.
A partir de cet instant se trouvrent fixs presque, avec
les
mmes
Kapak-Raymi,
boral;
boral.
le
solstice austral
Equin.
boroal
.KcrkcK
(I)
Montesinos,
\\.
99.
I.ntip-Raymi, le solstice
,
A-Sitca, l'quinoxc
171
vidente entre
lait
annes,
il
attribuerait
mme
la
locution
mme
dans les deux endroits, bien que sous des formes diffrentes. A propos de la dernire rforme il tablit sim,
dure
une
'(
diffrente de
la
possde un sens et
Les
grande anne du soleil:
soleil
sa
aij
Intiapillis
chose est
licenci
'I
qu'il
fans d'antiquit;
il
a confondu
le
fait
remonter au dluge
(1).
plus
cord avec
venir les
celui
parfait ac-
de mille ans
dcent, Pacua ou
le
tait la
grande anne,
la
Intip-pillu. Montesinos,
malgr
son ignorance du langage des Amautas, ne pouvait tom-
(1)
Montesinos.
\>.
02.
172
l)cr
dans l'erreur
cette
Aprs
reprochait
qu'il
si
ouvertement
Ondc-
ou l'astronomie indigne. Il
n'y a dans toute cotte priode aucune date prcise; les
noms
mme des
l'histoire
rois laissent
souponner plus
d'un chan-
comme
tant
indcise dans
hs premiers
la
premier de la famille et de la
race. L'on ne savait plus, au temps des Incas, combien
elle signifie
galement
avait dur
rgne du
le
le
sans transition
dit-il, la
(le
opra,
pruvien.
Montesinos place
ans
J.
aprs
le
rgne
le
dluge,
CYahuar-IlukIcis
il
c'est--dire
fut,
un habile astronome,
marques
et les
la
nccssil
<(
opra
sont
Il
d'intercaler
'(
qu'il
dcouvrit
"
rformes
diens
donnrent, en mmoire de ce
roi, le
nom de
173
<(
H uquh
nom
II
de Huar-huquiz (1).
est impossible
Il
et
que personne,
dclar
irrprochable un pareil
calcul. Quatre cents annes ne renferment approximativement que 104 jours complmentaires l'addition d'une an-
ne
excs
chaquepriode un
si
monstrueuse
que nous devons y reconnatre une fois de plus l'ignorance ou l'inadvertence du chroniqueur Montesinos ne
:
sut ni
comprendre
des Amautas. On
ni traduire les
lui dit
formules arithmtiques
une
paravant. Si
mmes
le texte
la
falsifi
Pacha
f^taliua sohta
Quant au fond de
la
lgende
je le tiens
pour vri-
vague,
(1)
il
les
Montesinos, p. -101.
les
Egyptiens, une
174
ils
se
rservrent
mesure que
commenaient de paratre.
rences
le ciel
riations
la
I,4()0 ans,
droit de
les
diff-
grandeannede
le
ils
institurent une
toute simple
30o,soil une
suffit
il
1,4()()
est
totale, devait,
tude approfondie
tit
nous
rvle
Andes.
L'an 4,28(5
'.
'(
<(
'(
'(
commencement
d'un de ces
sticc
u
est, dit-il, le
d't de
l'an
cette valeur de
que
fort
,1(30
ans pour
le
cycle, on ne russit
((
rforme du
'(
la
'i
tant
"
sait
<!
el
'(
l'anne tropi([ue exactement de oO;; jours 1/ i, faicorrespondre exactement 1,4(50 annes tropiques
,4(51
annes vagues
r-
175
ses tables
gyptien, trs
clbre
et
trs-exact
le
44,611 av.
(1).
cycle de I,4G0ans
G. Les
J.
me
je
problmes
bornerai
1" les
Pruviens
d'origine
au
Prou
gende
le
cette
le
premier dcouvert
la
n-
cVintercaler
cessit
cycle
laisse-
supposer
parMuoz.
le
le
le
rapport
convient que les jours intercals se nommaient Allka.
Cet arrangement du calendrier, ajoute-t-il, subsista
:
<(
jusqu'
)>
Acosta
et
Gar-
procds
les
d'intercalation en usage
dut
tre
antrieure
liukkiz, et ce prince
lui-mme
(1)
M. Rodier, ouv.
(ii)
cit., p.
l'arrangement
23.
doit
la
tre
conqute,
fait
176
mme
nous en prouver
commencement de l'anne l'-
du changement
le
suffirait
fait
de la
mme
faon que
la
du monde
laient Sothis.
La
un
<(
<(
aprs
le
moment
elle
fut
force de l'abandonner,
<(
mme
<t
<(
langues anciennes
Le nom
peu
mme
toutes les
(1).
du monarque pruvien
et celui qu'il
signifie,
le
tion.
lieu
Dans
cette
priode nouvelle
d'tre additionnelle,
l'anne bissextile, au
fut iiukkis,
premire ou primi-
177
tive, et
mmes
aux termes
calendrier
tabli
par
))
gnole.
Entre
le
ce prince
"
de l'historien,
la dynastie
touffe par
abandonnrent Cuzco
les tribus
Le
civili-
sauvages du
,
l'empire se
Prou passa,
de
mme
mme
que
la caste
moyen
que
la
ne
en Europe, l'histoire du
par endroits de
le
et la classe sacerdotale
moyen ge
entoure
est
ge du
conqute espagnole
la critique
doit-elle
tre
que
l'on rencontre
ce sont fautes
l'uvre au
lieu
in-
faits
lgres,
de la
d-
de signaler
ou de corriger.
Au
les
XVr
mystres de l'anne
gyptienne. Montesinos
cmi
12
igno-
178
rait jusqu'
complte de l'anne
tit
telle
gyptienne,
qu'elle a
cause de son
nom
mme et de ses
mmo
dcouvert
pour
il
les bissextiles;
car,
tait
s'il
assez instrui!
excs annuel
11
de
fut
donc
le
faire cette
premier
les
tre aussi
Hukkis,
le
premier de
la
srie,
et
garda dsor-
tesinos
et
voyons comment on
que
36,500 ans,
le dit
faisait
dans
les
du mois par
le
soit (3>:;'10)
X 3rr::90
et
comme
])ai'i,
il
le
mois
y a qualre saisons
179
ou bien l'anne vague. 360 divis par 30, ou l'anne divise par le nombre des jours du mois, donne 12, nombre
des mois. Tout
le
systme
trois
3 et 10, par
le
nombre
le
mme
Le produit de
la multiplication
multiplication du
4, qui est
des saisons.
tre
identique au produit de la
la
semaine par
le
z=z
combinaisons
rpartie en
ses divisions sacramentelles, ne tient pas encore compte
des 5 jours et G heures pagomnes que l'on doit ajouter
tous les ans pour arriver
terminer
tat
le
ainsi
il
suffisait
d-
ce rsul-
de multiplier
le
mme
le
dos astres,
il
fallait
multiplier
le
nombre des
180
jours de la semaine
qui
tait la
dure
lev
365
au carr
de la grande
I0
anne du
= 3G,500,
soleil
Yntip-
HUATAN.
Arrivs
ce point,
computs
une
anne
chaque priode de
1 ,4G0 ans, le calcul n'est
pas moins exact I iGO annes
de 3C5 jours chacune laissent un excdant de 3G5 jours
ajoutait
bissextile
du cycle,
cette
le
anne
heures an-
une
m-
problme. La priode de
rpte 25 fois produit 3G,500 ans, et le rle mme si l'on multiplie le sicle par l'anne.
1,460 annes
sultat est
sicles, Y.NTiP-iiUATA.N,
anne du
faire
une
soleil. Voil
anne
de
pourquoi
(I)
Rodifr,
p. i'4.
iSi
sextils
taient
ils
lment du
Comme
on
le voit, la
rforme attribue
videmment
srie, est
la
rforme d'Ynti-Kapak.
la
le
premier de
kis, le
englobs dans
Yahuar-llukla
mme
que
inexorables
montrer une erreur, ils le sont galefaut prouver une vrit. Une anne ajou-
lorsqu'il s'agit de
ment quand
te, comme
complter
il
le dit
la
mthode vritable,
la
dclare irrprochable
une anne tous les 1,460 ans.
mer
le
for-
comput.
ide de
comme un martyr
Nous ne recevons
plus,
il
pa-
est vrai,
ils
la
tre,
d'obissance
Juifs au
commerce
la loi.
et
les
aux oprations
taciturnes, cl actifs
longues
comme
les
fourmis,
du Hio-de-la-Plata,
les
mauvais
traversent en
ils
s'ils
apercevoir
le
prsent connu
n'ont jusqu'
ils
comme
cls.
IV
point de
dpart
et les
dimensions du
cercle solaire.
Tous
de l'anne,
et,
les
changements dans
la disposition
jet
Manko-Kapak;
pt
faire
nul
remonter au-
tuer
le
pass
Au
la
rgle
il
cherche
reconsti-
milieu des
et la
Il
logique propres
y avait au
tous les
Prou, dans
vnements
les derniers
historiques.
temps, au moins
183
cLait celle
Uma-Raymi
d'autres appelaient
ou
tte du
la
clbrait
Soleil). Elle se
-dire
(le front
a trouv
crite
il
je
lui le
qu'il en a
trac. Elle
le
secret
tableau magi-
que
plissait perce
tait
le
civilis
de longue
dont toute
la
le
d-
lire
nisme
Owen
et
Fourier
eux-mmes
commu-
envieraient mainte
tenir
pas nouveau, et pourtant l'Europe a persist
pour barbare la civilisation entire de ces peuples;
la vue des
M. Muller lui-mme s'est effray
paisses
tnbres
lments d'une
doue une
nation
civilisation
com-
temps
taient
C'tait l'instant o
la
mre commune
entrailles les
la
,
la terre
184
fanls;
soleil venait
mme
l^ome
La jeunesse des
aprs
coles,
la
avoir termin
le
cours de ses
de lactique et de gymnastique; elle jenait, luttait, descendait dans l'arne, se livrait aux mille exercices d'une
ducation forte
cevoir
le
et
HUARAKA, insigne de
parure du soldat. Le
nom
de
saison
la
la
taient
nies
purement religieuses
comme
se trouvaille plus
moissons
leurs
rapproch
et
mot
notre
d't,
de
le
la terre,
offraient les
de leurs troupeaux.
tait
saison.
crmo-
les
moment
re-
armes,
elle-mme
On ton-
et pastorales.
c'tait
celui
les
la virilit, et
le
So-
c'tait aussi
prmices de
Le souverain
et
tout
que
le
on croyait que
s'teindre,
la
ciel avait
provo-
chtiment du
dieu.
La saison d'automne
dire vis--vis de
avec
colre du
le
I'a
smx,
opposr'
sit['a,
ou bien A-situa,
La fte
tait
pour
185
ainsi dire tout administrative. Les
dans tout
donnaient
rpartition
les
semences
ils
les
aliments
tait
les laines
ncessaire
les tissus
la vie
de l'homme et
pendant tout
avait occup
l't,
en un
travail^ qui,
d'automne.
Le
complte
cette revue
tait
Il
nomes
profitaient
grandes
divisions
de l'occasion pour
ou
annoncer
les
et reli-
poques climatriques
allait commencer. La famille
taient ensevelis et
vnrs
ses anctres; chaque particulier accomplissait dans l'intrieur de sa maison les rites particuliers du Kanope ou
dieu
Pnale sous
le
patronage duquel
clbrait au
il
tait
plac.
solstice d'hiver,
ces
crmonies. Le
comme dans
solstice
d'hiver
tait
pour
elle,
de la race, la pro-
elle
solstice de l'allgresse, et
c-
l'appelait Kuski-Raymi,
le
ISC.
AURANGE.MKNT HT
SI T.CJ'SSIO.N
l.es
lKS MOIS.
de
les vicissitudes
dno-
que
amricaines sont
les saisons
europennes,
et
tel
que
je le
l'in-
pouvantable. L'ar-
sur
Markham, par
PRINTEMPS.
Cette saison
austral. Elle
l"
commenait
comprenait
en ce jour
rchauff(r
le
SITl A.
jour
mme
de
Tquinoxe
Septemljre-oclobre.
du feu
trois.
le soleil
Lmu-Raymi
montait vers
mystre
le
sud
divin
et venait
la terre
ouverture
des ruches;
r^''
Novembre-dcembre.
Ava-Mauki;, mot
mot
la
187
temps o
clbre la
que cette crmonie
l'glise catholique
conqurants espagnols.
L'on ne
pourtant.
<(
galement le
fte des morts
sait
aya, morl,
effet
et
qu'ils
fut intro-
Il
MM. Rivero et
mots (Aya-Marka). La plus
nous pensons
les
crivent Ayar-Marka
On clbrait en
On
avait,
durant
mme
les
poque
et
et
Il
aux
mmes jours
les
la
solemnisaient
chrtiens.
II
SOLSTICE D'ETK,
r Dcembre -janvier.
mas
mas.
mr.
Fvrier-mars.
3"
(1)
est
KAPAK-RAYMI
Pakkari-IIuatay,
le
nud
de la
188
liimiri'o,
l'arrive du soleil
(iuinoxiale, o
la ligue
le
exlrmits de son
les
mouvement apparent.
m
EQlI\OXE
Mars-avril.
ment de
la
lumire
A-SITLA.
DMlJTOlIXl!:.
dprisse-
Pakkaui-IIua.nuy, mort,
moment
solaire. C'est le
le soleil
commence
plongs
La premire
seconde de Markham. Ayri est
Ayriiiua ou Arihua.
Avril-mai.
la
donc
les
danses,
les
deux mots
employs impriaux;
au repos et
par
naturellement consacr
tait
Hay.ma-Muray
finit
littralement les
dpts
grains pendant la
dure
mu-
de l'hiver. C'est
d'lever
vieuse.
l'aile
la joie.
3" Mai-juin.
railles
il
ru-
189
IV
SOLSTICE D'IIIVKR.
Juin-juillet.
Titu
le fils
galement
adopt
grec, et signifiait
les
li\'TIP-RA\ UI.
ou
fils
de la lumire,
princes Incas. Le
3"
le soleil
mot
qu'ont
est
presque
jour, la
lumire.
Aot-septembre.
commencent
rchauffer
Anta-Situa,
le
nom
longer visiblement et
prince du soleil.
Juillet-aot.
le
le
s'al-
la terre.
prdcesseur
dans l'hmisphre
CHAPITRE
II.
ennemies, mais
quand
les
monde.
Le premier de ces dieux,
nommait
le
plus ancien
mon
sens, se
qu'inspire l'obscurit
tous les
tres vivants,
mais en-
reprsente et des
vicissitudes mystrieuses auxquelles est soumis son
cours. Avant leur dpart d'Asie, les peuples amricains
core de la nature
adoraient
la
lune levante au
moment
elle
apparat
du monde; aprs leur migration, ils continul'arent, dans le sjour nouveau qu'ils s'taient choisi,
l'orient
192
dorer de
110
mme faon
la
spara point
la
pour
dieu du ciel o
le
premire fois;
dsormais bien
trouvait
vnrer
la
et
comme
l'avaient
ciel
ils
la
connu
de l'Inde se
au lieu de
son lever,
lune
ils
le
vnraient
son
coucher.
est IIuiua-Kocha
Vesprt de
Vahhnc, ou, comme on traduit vulgairement, l'esprit de
la mer : les deux ides de mer et d'abme sont entire-
ment identiques,
celle
du degr
culte
clbre
est uni
un dieu oriental
diction
rien la
non moins
et
reprsente
le soleil
levant.
gnrale
divinits pruviennes.
en effet,
tre
cipe, son
Jamais,
rsonn dans
des diverses
le
nom
de
accompagn
mythe ne
HuiRAKOCiiA n'a
moins
La contra-
est plus
sans
d-
fut
la
li
celui de l'astre
du
comme
souflle de
le fils et
l'abme.
mt
IIuiiAKOcuAS les
hros ou
les
princes qui se
nommet-
193
mme
tait et fut
mire
le
cumes de
rore
la
mer,
son
ou d'aurore maritime.
que
le
Prou
Il
nom
le
sens
d'cume
de la mer
les
colons primitifs du
pre
de
lumire de cha-
de la vie humaine et de la vie universelle. Cet esprit rl'orient, puisque de ce ct nat tous les jours
gnait
l'astre qui est
rappeler que ce
la position fixe
et
dans
sur
(J)
le
phnomne
du
et si l'on
veut bien se
mouvement avec
lui-mme
lumire ou
13
feu.
11)1
infinis
l'on
que
tion de la
lumire nouvelle
orientale qui
les
tnbres
Si ce
aiuuUl
fit
peu
la fin
des
Iciujjs
premire manifesta-
disparatre
jamais
primitives.
mythe
au Mexique,
spontanment de
tait sorti
il
il
n'aurait pas
cume qui
tion significative de
l'imagination
reu
la
qualifica-
tait
su-
Llime de conception
il
ligiiiu;!-
cl la
peu plir
se
nomm(3 chaos,
et
ide
renferme intimement
qu'il
mais rtrograd,
et soit sortie
rv-
pour
aller se
Mme
sation o
les
trouva parvenues la
elles n'avaient
pas refait
bases mmes
civilisation vaincue;
si
de civili-
retrouves dans
iWuvure irrimtive
d'cume
et
conqute espagnole, si
l'uvre qu'elles avaient dque lui avait jadis donnes la
cuite
les l'uines
nouveau
les aurait
du pass. Le mylhe de
cratrice sortant de
la
mer comme un
provenait de
mouvement
la position fixe
du
soleil
combine
avec
le
le pay.^
mer du
195
sein de laquelle semblait sortir
(I'Illa-tiksi-IIuiuakocha est
mythe
travers l'ocan
vint
le
purement asiatique, et
au pied des Cor-
dillres pruviennes.
le
et
eralrice de
par
au centre de
lui
sorties
du fond des
mer
la
Prou
(2)
Les races
se disaient
et
cres
tre
prtendaient
flots.
comme
le
voudraient certains
mme
et
certainement avec
si
sard,
l'on veut,
les
que
mmes
les
nomm
Grecs ont
Bacchus
clbre du naturalisme oriental auquel ils attribuaient eux-mmes une origine indienne c'est par hasard si l'on veut, que les
gyptiens ont nomm Ptah
ce dieu
le
dieu du naturalisme
mais eu
les
le
plus caractris
races de Cliam
c'est par
qu'aient ja-
hasard que
la
Pa-
Et je ramnerai
les captifs
(1)
En
'-1)
Moutesinos,
""i.
'nr.
196
seront un royaume abaiss
(1).
sard que les Phniciens avaient des dieux Patqu es, symbole du naturalisme le plus franc, et qu'
l'avant de
leurs
galres
Tous ces
amulettes pruviennes
les
faits, et
ct,
sons de
ils
obscnes comme
et
(2).
mouvement intime
nral
est
KoN, appel
ou Kontiche,
Ron-tiksi
comme
l'crivent nombre d'auteurs espagnols. Kon, suivant Velazco le grave historien du royaume de Quito,
,
vint par
membres
se
la
eux-mmes
donnaient
nom
troit l'unit
le
celui des
ce
mythe
que
donnaient
Lima
:1;
''2)
signifie point
tait
le
nom
K/chifcl
II.
que kox-ti
ko.ntj-suyu
roildic,
XXIK,
!..
III,
et
de KomvO.n (m.
Incas
que prs de
m. extrme
li.
eh.
,'i7.
...
-c-iri (i,0!v/z/;/ct7(
-v-xIaolzi y.^6T7zrov,
r'.vi
197
occident), l'une des plus importantes du pays des Ghiraus.
KoN
tait le soleil
couchant
(4).
tions pruviennes,
et avoir
de sa
<(
par
la
mer
dans
foi
des temps
la suite
province de
Mama,
tendit son
manteau sur
la
la
et disparut
du
majest
soleil
de lumire sur
la
au
moment
il
tale
mme
plongea au sein de
la
et
le fils
du
son manteau
Kon
ce personnage prtendait
se
>
tre
soleil (i).
pruvienne
et
nous forcent
re-
connatre au peuple quichua une origine maritime et occidentale. Nous allons tudier plus spcialement chacune
d'elles.
ATI.
(1)
La
raciiii^
kun
([iiichua n'a
aucun ra]iport
caines.
s.'i, c" 3.
(t>)
Velasco, L.
(3)
fi
Gomara.
Il,
ch. X\ll.
avti; la raoine
co des
lani;iies
mexi-
I'.i8
Il
conlurnporains dclIuayna-Kapak
de tomber
de bassesse et d'impuissance,
ce degr
adorateurs
lui
et
Prou
le
dans
il
avait
la lune
hauteurs du
pour
La mention
el
les
nations primitiv(}s du
en son dclin, au
eiel, elle
tnbres
les
l'aire;
mystres.
symbole humain
lement de
les
taient ve-
gnrations
la l'ois dieu
de perfidie,
ses
des temples
pour l'ternit
lev
des centaines de
et
magniliques,
nues tour
avaient
il
moment o,
quittant
infinies de l'Occident.
la plus
faite;
du dieu
An
dans une lgende conserve par Montcsiau temps de Manco Pirnos (1). Suivant cet historien
hua II, roi de Cuzco, les trii)us nombreuses des Ar-rMU-
se trouve
luwAS seraient venues du sud, poursuivies par les barbares de la frontire. C'taient des hommes paciliques
et laborieux, qui
avaient
chasss de
pussent s'tablir
avaient longtemps habit de
ils
dont
les
ration
;!Viiient
uvres
et palais,
d'admi-
les
gniement construit
MMiiiesiiKi-
p. 7.
les
vastes
rgions;
ils
monuments dont
199
les ruines se
Tia-huani:k, ap-
la
conqute ont
recul
des
l'rection
difices
de
Cieza de
Lon,
le
peuple qui
qui fut
le
premier
les
et
'(
le
antiguallas),
<(
laissrent
'(
des
'(
monde;
celles-l
que
consumes
et
a pierres
de construction
les
pierres
gastes
'(
<'
ex-
nommment, dit-il, une de grande antiquit, laquelle on tient pour ser que elle feut faicte avant que
'(
"
dcrire
enmy
((
<'
<(
<(
lourdeur
ne puis-ie garder de
m'admirer plus encores voyant comme elles sont bien
tailles et faonnes en formes diverses, voire en
leu!'
et
pesanteur,
si
(1)
Au
fond,
il
mme
Le mot hl'a-.nuk
mort, a
la
mme
tua
de
est
la
origine.
trne, en
racine
mme
nakkam,
~
((
comme
grandes anliquaillcs,
Toutes
<(
200
fois, ce qui
plus
me esionne
est veoir
comme,
neantmoins
grandes que feussent ces portes
faisoyent saillie de leur difice autres pierres plus
tant
grandes encores, sur quoy esloient les premires assises, et desquelles aucunes avoycnt trente pieds de
<i
avecques
la porte,
((
toit
<(
<(
nire de chapelle,
<(
couches
((
emmy
et,
si
grandes
terre
maintes
petites, en
et
(^t
trouvs travaux en or
cl
ce,
voisinage, demourent
le
pierres
nombre
trs - travailles
infini;
parquoy Ion
l'uvre
pendirent
ne
avant que
laisser
industrielle
laquelle
en concevoir
et
s'levrent
termi-
contres
tribuer
dt;
le
les
sur la puissance
plan.
feust
la civilisation et
en excuter
Du moment qu'une
ne
'i).
L'existence de semblables
b^s
elle
Titicaca,
la
il
est clair
qu'on ne
iS"
la
premire
ces nations
201
habiles dans l'art de tailler la pierre et d'lever les trou-
celle
le
nom de ces
peuples, ou n'tait
ou s'tait trouv
Hatun-runa,
les
hommes grands,
les
gants
(1). C'est
nit, en
mme
destin, le
dans
l'esprit
croyant,
saint;
runa
et
est,
peuple, race.
en effet
le
signifie
proprement
l'aspire qui se
umu, et
et
crivains espagnols
non-seulement par
gions o
[1)
se trouvent ces
des
r-
p. ccxxi, note 2.
la
^202
topographie
deuxime
dit
que
le
roi
l'Inea Mayla-lvapak,
aprs
nous
avec ad-
avoir visit
soumettre
TiMPA-KASA
la
Soit (luc la
(1).
dcmirc
partie de
ce
nom
est
que dans
liMU, et le suflixe
iiatl.mi'A
nous trouvons
du gnitif
l'A
le
vivre,
la
le
la
Comme
on
mme
au temps des Incas, une partie de l'antique race des AUMUurNAS, bien que fort rduite par les invasions postrieures
conservait encore
le voit,
nom
et le
rons non-seulement
le
nom
La racine ata
signifie
haiiie
indignation,
ai'ay, doidcur,
toile;
infui'tunt',
(.arcila/.ii,
I,.
111, lii.
ii,
vol.
I,
20:{
atikuni
vainqueur,
ATOK, astuce,
s'endommager, s'amoindrir;
perfidie
at[u, victorieux;
illustre;
glorieux,
nuances de forme,
nous trouvons
s'halluciner
on,
un,
divaguer.
Pour
les
ils
au
c'est
peine
si
sont
Personne n'ignore^ en
effet,
que
les
Une
la
mme
tradition
racine
peuples primitifs
commenc
les
le
compter
langues,
mot qui
que
amricaine rapporte que
le
le
le
mot
signifie
premier
de cent an-
la
lune
la
mois
l'an
forment en
effet
(1.)
les fractions
Zamora, Uitiorio
del S. H. de
Cranada,
lib. Il,
ch. 1C.
204
les sept
nous obtenons
anne. A
trois
poui'
trois
venaient ncessairement se
il
cliaque
ces
pagomncs
former
les
Comme
cycle.
la
les
des moyens
entrer dans
forcer
la
phnomnes
le
t
de la lune. Mais
il
est
le
rrent
culte
le
la
commen-
qu'il y avait
lune nouvelle
mystres
ils
ado-
leur per-
comme on
faisait
le
Conserv par
d'At
L'on
garda
la
peut dire en
\'2-x-f.,
honnte
grecques et latines,
forme et presque le
effet
que
le
nom
moyeu
l'intercala-
les races
mme
les
le
mme
mythe
nom.
est
pour
Iv/ar/,
celle de
d'At, par At, production extraction d'At. Que ce mythe d'Hcate soit antrieur ou
h-'jy.'y.,
et qui
postrieur
vcut dire
Homre,
il
consquent de
la
emblme de
mort. De
la
lune occidentale,
mme,
au
Prou, Tua-
20o
le
iiiJA.NUK,
tait,
comme
l'in-
temple de la
Grce et ceux
le
pour desse du monde occidental et pour matresse dans les arts magiques et les
enchantements elle avait galement reu de Jupiter
de l'Amrique tenaient
Ey.y.-r,
un
triple
des
pouvoir sur
la terre, la
mer
L'Hcate
et le ciel.
l'Isis irri-
des
gyptiens
des
curit
et
des
tnbres
(1).
Apule
enfin, qui,
Proserpine avec
de l'obs-
pour un
d'Isis, identifiait
Hcate, et toutes deux avec la lune ddu monde infrieur et des rgions de
faillante, la reine
l'occident.
dans
les
Le sens fondamental de
la
racine ai et att,
loigne-
mme
ati, elle a
dvorer;
puis l'on a
i,
att,
nii'C
commeTiA,
pense,
[\.
Jablouski
1.
celle des
I,
ch. 5.
veut dire
man-
soustraire, scperdre,
tman,
le
souffle, l'in-
nous passons
elle
et
206
lameiix
mythe
{l'Aie,
(jue chantait
une divinit
ses intrigues
et ses
qu'il
immense
tait
le
trigue,
son
pre
Aie
reprsentait la destine, l'enfer, l'ingnie du mal, et en cela elle pouvait plus que
elle
Ju{)iter
lui-mme
en effet
tait
enrichis
les
qui ne pou-
dieux lumineux de
industrie
leur
par
la divinit
la
chasser
et les laissait
avaient
Plasgcs,
dfendre contre
Grce,
(1).
de .lupiler.
fille
et
beur.
tait bien la lune dans
Pour nous convaincre qu'At
son couchant, il nous suffira de rappeler que chez les Eo-
de toutes
liens,
les tribus
l(\s
])lus
hellniques
celle
compos
poss-
qui
le
a-J
nom
de
et y.-^^
lui
rei)roduction, et la
paratre, s'alfaiblir.
neuse
dont
comme
lllail ies
elle
i'(
et
dans
demmenl
la
lune,
Ij
lluiiicie,
ne
desse
eifux
les
le
seconde dont
liiudc,
1.
l'.iycjns,
lr> triples
tille
\l\,
du
tille
comme
soleil,
\. 'j:)-'JG,
le
dont
elle
rllehiL
la
vi-
lu-
207
c'est--dire
semble
l'astre qui
11
me
ne
la
avec
c'est--dire
I'ati
indianistes de notre
Chez tous
qui
l'i-
lune dcroissante,
L'un
des
savants
communiqu
j'ai
ce sujet, refuse
admettre. Je crois
la
pruvien.
poque,
de l'Athn
dentit
de dcroissemenL et de descente,
sa
ds
entirement de
d'une
mme
sait
et
mchant
prsentait
la fois la gloire et le
tune et
((
le
dmence.
Les anciens, nous dit Jablonski, croyaient que les maladies et la folie dpendaient du cours et de la position
de la lune, surtout de la lune dcroissante.
((
((possde
((
qu'
la"
mme
certaines
mal caduc
signiiication que
poques de
la
lunalicus, parce
redoublent d'intensit
on appelle
<'
Le mot
que, suivant
sujets
[\'
le
coursde
la lune, ils
Jabionski
1.
1,
cii.
'.>.
gale-
ce mal, parce
(1).
208
C'esl
qu'est
l'es.
Reste
lite
divinis
le
mythes lunai-
revtu
earactrc
ce double
et se trouve le
les religions
mme but,
(jui est
de ca-
le
temps
et
Transporlons-nous aux poques primitives; souvenons-nous qu'en ces temps reculs la civilisation dpendait de l'agriculture
beaucoup plus
gns
la
rapi-
l'abondance ou
profond dans
l'^rance
la vie
la raret
du
loi-
cause un irouble
bl
ou l'Angleterre,
<|ucllc ned(;vait
pas
tre
l'anxit
avec laquelle les })remiers hommes suivaient les phnomnes de l'anne Les saisons taient la base de la vie
!
sociale
chacune
d'(illes
amenait
et le
la
prparait
une suspension, ou
suflisait pour ruiner un })cuple
vanle
et
confusion,
rduire
pari'il
sui-
la
mi-
malheur
fut
d'abord
(le
griculLure, et de
astre bienfais;inl
naquit
(|ui
le
nous
rvle
phnomnes
du lemps,
el
sans
lu(,{uel
on
209
ne pouvait dterminer
hommes
elle, les
rables
cours rgulier du
le
connatre
apprirent
mesurer
l'agriculture,
si
poques favo-
desse de
la ci-
son cours,
Pur
la gloire.
par suite,
les
elle fut la
donna toujours
elle
le
soleil.
paisible et
entier des
clestes, mais
phnomnes
rvlait
elle
l'ordre
ne les rvlait
observateurs par
les
esprer
le
et
vague
l'incertitude
de
la
dans
science et introduisait
la vie
plir
et
le
Au moment
disparatre,
la
elle
pronostics
plus terrible
commenait
Divinit
bienfaisante,
dsordre
le
le
les
trouble
des peuples.
accs du
les
Elle
de l'autre
elle
,
et
aussi
retirait
substituait
sem-
troubler la raiconfondre et
prendre plaisir
cette clbre inscription de son
son humaine. De l
blait
et sera.
Dans
voile (1).
.liihlou.ski
)
1.
V,
cil.
7.
cette phrase
mon
210
iiiniiircslc
au voile
connu de
si
la
Minerve athnienne,
(;e
ein(i
le
ans,
ces preuves,
IJevanL
l).
dis])araiL
des
clbrait tous
les quati'C
clbrait tous
qui se
ans
bissextile), et l'autre
(le
double circonstance
la
l'aii'e
d'ajouter
l'anne
lunaij'C
il
repose
n-
tait
mystres de
dire en gre(
Mincnvi en
U)vc.c
lalin.
11
Lune.
la
o
(^st
la
(>ela
.\
tal)li,
lune (Ati-inxa). de
vrai,
comme
on
me
taient
Qvjy,
veut
mme
l'a fait
([ue
obse'-
vri'
et
et
de folie, tous
du cours. De
(ii'ccs
iihnomnes mensuels
|)lus,
,:a:',V,
Allin,
Celle qui
lune nouvelle,
conduit
SiiiMi,
l)i(i.
(;/ifi'(;.
;//\,'(';/ur,v
(7 iiiiiinhic.-.
dpendent
lait
pour
les ti'oupeaux,
et qui
le
mme
Vuitutiun
les
comme
sensKii.iA,
2i1
sur
la
du
comme Artmis
soleil
Inti,
d'A'
sur
tait la
d'Apollon.
La racine
-.i
ou
%),
i'vco,
mme
o
le
soldat, de
ajoutons
le
nous avons
au-kam
combattre. Si
cette racine
nous
mot
le
parfaitement les diffrents aspects sous lesquels les anciens adoraient la lune et les divers attributs qu'ils lui
donnaient.
sont les
Tels
fondements de
la
religion
crit
lui
on avait perdu
le
dtruite,
tait
et
le
l'ancien
nom du
lui, le
est Tiya-uua.nuk
(la
lumire mourante),
leur assigna au
et
de
fait,
quand
hi roi
Pirhua
les
nom
de
migrants donnrent
mme
d'Hcate.
({
<(
r])onses du
dmon,
coutaient les
.'
ct't
(Irsigiis
Ils
t'ITuI
l'imuiortalili-
croyaieiil
((
cl
y avait iiarnii
il
votes
qu'ils construisaient
homme, on
votes
femmes
domes-
et les
y attendissent l'heure
(pi'ils
Ne sont-ce pas
terrible de la mort.
'(
les
les
mystres
femme de Pluton.
monde
souteri'ain
tait la
\']\\{'
de
et
la
mort,
soleil
le
dieu du
le
couchanl.
accom-
plissait les
rexlrmilc occidentale
di^
monde
infi'icur,
nommaient
terre, cl se
la
comme
on
le
Allin
la
lune
Proserpine
mystres
Mir
sinon
tait
avec
clbi'ail-on
(b'oscs
>aisil le
la
(jiii
(jirclle
Arlmis
est,
lune,
la ])leiue
le
el
retour de l'roserjnu,'
de Cora. Sa
sorlii'
un symbole (rinnnorlalit
parfois eoiielico
orpliifjues
nom
Si
les
la liim;
1(3
Diane
gnralemeiil,
iioiivell
{ri'lleusis
la lerro
oiixMir
011
eroii
id
lmoi-
dans un
,->ai'eoplia:.;,'.
sens de ce mythe,
la
Unie el
le
raol
cl
la
'le
du monde
a.iissi la
\a'>~
tigurait-
mysirres
Irrrc.
Pour
Pi'OM'rpint
(jui
par
2i;
videmment
Pluton indique
du
avec
soleil
dental, le
disparat
la
moment
et
l'instant de la conjonction
il
le fait
Comment s'tonner
Atumurtjnas
les
proprement
clbrait en
rible
la
nom
au dire de Zarate,
les
ter-
une idole
butin
qu'ils
nommaient Ka-Ata-Killa
le
c'est-
Un
racontant dans
la
il
fut le
pote que
tmoin, Barco
narrateur
de Centcnem,
empire
obissait
<f
'(
<(
travaill,
puissant
un souverain
nomm
le
beaux
(1)
Sur l'change de
(2) Si on
(3)
et si plaisants
Vij
prfre nak,
avec
le
le
couverte d'difices
!.
VI, chap.
1.
si
hommes
'HA
difices
au
les
taient
la
base
toit.
de
ct
par une figure gigantesque. Audessus de cette porte et de cette grande colonne,
<(
de chaque
((
((
tait
place une
('
<i
ft
qu'elle
C'est
(i)?
dcroissante. L'auteur,
est vrai, ne
nous
ceux de Tia-gcanaco.
difices fussent
ces
il
d'An avec
Il
dit
les
la
la
lune
pas que
met au
pouvoir du souverain des Moxos; mais ceux-ci ne possdrent jamais des temples si bien construits et si ri-
les
lbr
leurs
difices o
mystres d'An.
les
descendaient en
Ils
qui,
ils
chasss
par l'Inca
effet
nant Tia-guanuco, se rfugirent l'est de Cuzco, de l'autre ct'des Cordillres, sous le nom d'AA-Pii-iJ-, les Plerins frAli, et
mot
caea.
[leuplrent
la
hommes
originaires
\'.;\
le
\i'\\<\
lijipiMldici
A,
i)lus
(\n
lac de Tili-
fard jns(pr;tii
^.M5
point o
lgende du
son prestige,
de l'empire inca,
dcrotre peu
peu
n'tre plus
et
qu'un
redout
cien
toire
les xVtumiirunas;
il
nom gographique,
composition de maint
tour ont
bes sur
ineffaables sur
le territoire
entre dans lu
respect
rgn
et
les avait
par
sont tom-
le
souvenir
prcds.
ILLA-TIK^I IILIRI-KOCIIA.
preuves
et les
dtails du
Pour
sirions expliquer.
sera pas de
du culte
mme
Pii\HUA
la
fait
et d'insister sur
d-
HniRA-KocHA,
n'en
Illa-tiksi
il
presque tous
mins,
les
les
les
symboles dont
crmonies
il
est
revtu sont
vidents, et
21
1;
races et les
les
ides
de l'Amrique mridionale.
Il
a sui)stitu
des dductions
nous l'ournissent
documents originaux,
les
des analo-
et
Au Prou,
viens.
"
dit-il, et
pru-
contres adjacen-
les
ainsi
tes,
l'Etre
'(
dans
comme Hiirakan,
la trinit
rc-
doutable des voix qui mugissent dans la tempte, exprime chez les Quichuas et au royaume de Quito par
mot llapa,
trinit
invisible
du tonnerre, de l'clair
<(
le
"
des temples.
Seulement, sous la dynastie inca, ces trois dieux, an
lieu d'avoir le premier rang, ne sont que les serviteurs
et
'(
de
"
de
la
foudre,
qui
du
la divinit
des Naliuas,
tait
on avait ddi
soleil; car,
au
avoir renvers
dominante, aprs
'(
mme
Prou,
la
les autels
redevenue astronomique
religion
sanglants
(l).
ides pruviennes
est inexacte, mais encore, pour mieux mettre en relief
la prtendue ressemblance qu'il trouve entre les ides du
Non-seulement
Mexique
tronque
et
et
celles
altre
du Pi'ou,
la
lrasseur de Hourbourg
il
n'est pas
citation de Garcilazo
.M.
l'uvre de
'!
l'"|iol
Vuli,
nlroduclhm
pii,
c.r.wv-r.r.xxvi.
dii'e
l'inea qui ne
k
qui
mnn
217
on avait ddi
des temples,
abb,
prcisment
((
docte
crit
tonnerre et
((
soleil,
la
foudre, on
comme nous
ainsi
le
le
que
contraire
voudrait
le
L'clair,
le
pour esclaves du
les tenait
le
On
leur
avait consacr
Cuzco; mais on ne
((
dieux.
El
jamais
comme
mis
^I.
il
trinit
prme.
Il
les adorait
de Garci-
lazo.
On ne
S'il
n'a
pour
l'clair, la
Prou
foudre et
le
mexicaines du
Prou
la
un idalisme monothiste
un Dieu rvlateur
pur es-'
prit, capable nanmoins de s'incarner dans une nature
indpendante et de se crer lui-mme en dehors de lui-
mme, comme
l'autre
de
la
le
le
Dieu
panthisme,
pre du dogme
la divinisation
catholique; de
indpen-
matire. La premire de ces formes est IllaHuiRA-KocHA, Ic .KiiovA hbraquc la seconde est
dant de
TiKsi
et
la
p'PAciiA-KAMAiv
veut dire
(1)
Garcilazo,
Comm.
licni, lib.
II,
cap.
1.
eis
rnhUnr
'
et
tnbres
il
rOrii'iit,
et
(onde
cre
(tjksi)
Et la terre
tait
i<
nuil des
sort,
ronipl repaisse
kociia)
mouvait sur
lumire
de Dieu se
le
Et
soit.
ral)me;
tnbres
et les
et l'esprit
la
Au commencemenl,
lumire
Que
la
pour cela
C'est
fut (1).
nom que
celui de Piruia,
PniRHUA. 1^'on
une forme primitive de uuira, si l'on veut se rapi)eprincipes que nous avons tablis dans notre par-
soit
1er les
tie
grammaticale
ou,
IIuira,
comme
lumire
(i-.
ou
v),
orientale ou primi-
On
noms de
l'Orient, de la
lumire, du
est frapp
Orecs
les
deux cas,
cine
et les
Latins dsignaient
c'est la
/i-j: ci
mme
tout
Prou
que
les rois
t\v\)i'Si\
rh.
la
le
lu)nineux,
la
le
J)a.ns les
mme
ra-
hrillaut
lumire.
L<'s
les peuples du
des ligures, mais
Montesinos que
vnrer
se mirent
divinit.
signification, sinon
Amautas racontrent
la
des idoles
et
I.
r|
:(.
^210
dcrtrent que
race, et
rnavant
Illa-tiksi
Incas
les
HuiRA-KocHA,
eux-mmes
comme
lluiracocha
(lumire
-dire
c'est
spirituelle de
Jadis parleur
le
y a mieux
comprirent toujours le mythe de
.
(1)
Il
dynasties
ant-
la
lune
tait
donc
le
des
Hbreux,
Le
tures
panqui
disait
soleil
'(
ncessaires
vit
L'tre qui
prsent
et
leur culte.
fait
tre;
beaucoup
le soleil est
absent.
"
cra-
<(
taient ses
toiles
et
lune et les
la
soleil,
richesses
les
<(
soleil n'est
rait
"i]
comme
Moutesinos.
Id..
t).
17'
nous, ou,
tait libre,
s'il
p. 93.
I.
I.
"i,
eh.
!v^.
il
('
n'a
pntr
ciel o
L'on connat
jamais
la
galement
rponse
au
lui
que
grand prtre qui
reproHuayna-Kapak
chait de regarder l'image du soleil, malgr la loi qui dil
(1).
lit
fendait
un
tel
'(
le soleil
pre
commande
chemin
<(
le
<(
S'il
^'
fois
Un
tait
matre
et
il
seigneur,
)>
il
plus entreprenant de
le
portait
le
tmoignage una-
La tradition rapporte
crivains espagnols.
de parcourir
qu'il
sa guise (2).
nime des
Je te dis,
fit
la
tme
IIuirakocua, que
nomm
apparu dans
disait lui
tre
manire de
rgnrer
vateur que
ft
soutenir qu'il
le
divinit, mais
dsert pour
efd,
vu
le
dieu
mme;
il
nipotent et omniscient
ses anctres,
Pacha\A(;ua<;iiiiv
A'I'!F>AK.
3)
(iai'i
ila/n,
vM.
I,
I,
la
prtendit seule-
:',;
rvler
le
leil,
(I;
le roi
et
la
lui
le fan-
I.
m,
rlinp.
-?.>,
cl
fils
du
so-
tre Illa-tiksi
spirituel
om-
usapu Llapa
--
221
P ^PACUA-KAllAK.
Ce
seulement pendant
culte de P"pa(;ha-Kamak
le
fut
Cuzeo
le
moyen
pntra
poque de confusion
avant cette
reconnu
ficiellement
d'iLLA-TiKsi
nation
et
HuiRA-KocHA.
11
tait
il
et
ne
ct
pratiqu
de dsordre
fut
jamais of-
de la religion
vcuu au
Prou
avec
la
ge pruvien que
dans l'empire de
comme
disait la
lgende
cte
et
s'tait
les qui s'tendent l'est de Cuzco et occupent une partie du pays que l'on appelle aujourd'hui Bolivie.
Ds le principe,
manifestes avec
le
est curieux
Il
ce-
Grs
ds
les
avant de venir au
que
donnent
leur dieu,
ils
rpandues dans
dont
toute la langue
la
mutiler
cruellement et
cua-.Ma.ma, la
lui faire
mre
rent,
les
terre, et,
le
Uiuntagues
pautan, voler,
courir, marcher,
elreulei',
422
loiiriH'!';
en Ire la
vement
et
Nous avons dj
le
fo/rt/o/i,
nom
11
reste prouv
P"paciia-Kamak appartenait
celle des CniMis.
des PjuiiUAs et
par
galement
Au pays
Chimis, au del
les
ou bien univers.
rotation infinie
syllabe
montr
cine en rend
le
mme
le
la
d'o
la
que
langue
venaient
donc un idiome
invasions du dehors,
ils
faire
mlei' au reste
leurs
accepter
ides
d(;
ct
tolr
eux-mmes
pour
elTcL ({ue,
le
comme
s.
un culte
l.es fils
du
soleil
au dieu de l'occident
dire vrai,
tranger
le
ils
leui's
'
|i:uii
croyances
peu aprs l'lvation
uiMliiiiuili
al.
les tri-
traitrent toujours
propres croyances;
V.
lui
leurs
sonq)tueux qu'avaient
nation, et par
et
de celui de liiiUAKociiA.
sacrifier
comme
d(! la
leurs
et
ils
pour se concilier
d-
^2^2:^
foi
de ce dieu
Quand
<(
prdit
dieu
le
la
lui-mme
pre
'(
lui
le soleil
accept, avec le
humains
et le ftichisme, qui, dans toutes les
sacrifices
nations du vieux monde, caractrisrent et accompad'ailleurs
gnrent toujours
cette
P''pa(:ha-Kamak,
car
tel est le
est,
le
comme
emprunt
confondues dans
mme,
lutte
ou mieux,
le
duisit
la
chaleur,
le
feu,
la
la
lumire,
formation proles
matire,
la
Le chaos, mlange
nuit
lments,
jamais
et,
tait la
t
cre
(i;
(iarL'ilazo
altre
la version
el
tait
absolu
impntrable
il
tnismo l'pai'lia-KurnuL,
il
si
l'on veut, la
dit sinipleiuent
lo creiria,
j>
[L.
W, du
Xo
lU.)
la l'ois
n;iliii'c,liiil
dieu ci iiialirc. La
matire s'engTiidre
avec tous ses })liiiomiies matriels et moraux, n'est autre chose que l'action
cllc-iiuie, d'elle-inmu,
de la matire
dire le
et la
lmentaire sur
vie,
la
dveloppement
comme
ce
s'crier
Ne
mme
du monde
ranges
avoir expos
aprs
ses parties,
)'
ni
tout cela en
scheresse,
mme
temps,
et
lments
rilia,
lui-mme
(!t
choses. Telle
les
sjiarrent,
la
matire
devint ainsi
cl
malgr
l'ut,
le
le })lus
s(;
comme
piineipc de toutes
commen-
cer par
tait
puchaos s'engendra
le
lui
l'uldcs oiseaux,
la
se
il
chaleur
ni froidure ni
ineieii d'entre
le
Le dieu
f}ui
corps palpable
i'Aii
cliuas,
iih'it
il
clic/ les
l'cpn'scnlail, e(jniuu'
le
ici'c, le
nivci's csl
et
rllici'
le
l'^gypticiis
P'i'Ai
il
donnait un
Pataii
ou
luouvciaciil
monde
\.]
cl lui
[)lus
le
pur
et b^iliis lluide;
c'ol un
99?;
ternel
l'eu
brle
qui
circonrrcnec cleste,
la
immuablement
tabli,
ces
clans
rgions extrmes de
ce qui
tout
ajoute Jablonski
Ptah,
qui
dsigne l'ordonnateur,
dfinit les
celui qui
rgle et
choses. Exposer plus longuement les ides
PHTiiASCH, qui
mylhe panthiste du
le
noncer
ici
deux
faits qui
rsul-
faite
de
ce
mythe (2).
Le culte du Ptah gyptien rpond celui de I'HphaisTos hellnique. 2" Ptah symbolise l'action cratrice del
1''
Quichuas nommaient pacha. Les divers attributs qui accompagnent ce dieu montrent manifestement que telle
Pour n'en
comme
le
tique, les
plumes reprsentent
le
mouvement des
astres
mme
modeler
monuments,
moyen du tour
Si
et
potier (3).
anciens Pruviens,
(1) .lalilo'.iski
'2
,3;
(infiicun
Kfiii'ick, vol.
Ilostliiiii
I,
ch.
oiyjjipHorum
'Il
Mon. dclcullo,
lic
]i.
rgne
,
Pioiii;!';,
lili.
I, c.
Si)iif(',
liii, vol.
l'occident, je ne sais
2. ]*iitii.\
,('u!,'
Vri.CA.NUs.
X\I.
15
on
foiniiit'nl
peiil
du
^Hi)
soulenir
le
sysline
(|ui
aLlribuc
la
Prou
arrt
l'ordre
gnral
europens.
En effet, l'ide d'un occident toujours obscur et sige
du chaos crateur, P"pacha, mise en opposition avec
celle d'un orient toujours clair et
sige de
la
r-
lumire
de l'espace
connaissance de
la position fixe
soleil
le
infini, la
que
notion du
et la
La
monde
l'orient, le dieu
terre se
gravite est
meut donc,
le
dieu
et le
rvlateur
fixe
point
lui-mme,
.le
a fait apparition.
autour duquel
pousserai
emblme
mme
le
elle
plus
de l'abme inson-
labor
Grce.
pouvoir suprme dont il est revtu et le progrs insensible de son pouvoir crateur. De
en Egypte, o
tait quelquefois un pygme difforme et monsPxAii
mme
la fois
trueux,
tei'iiel
core
vieux et jeune
jeune, car
il
reprsente
vieux, car
la
le
chaos est
et primitive.
fminin, parfois
mme
le
elles sont
le
sexe
hermaphi'odites.
Le
227
plus souvent, en
Grce,
elles
Amrique
portent
le
gypLe ou en
phallus
la vue de l'Hphaistos
Perse Cambyse,
prend que
memphitique, ne put s'empcher de rire en voyant que
ce grand dieu de l'Egypte avait la figure des images appcle
Phniciens
Les reprsentations
des Gabires avaient galement beaucoup d'analogie avec
celles de Ptah;
sur la
Philge enfin, le scarabe plac
tte du dieu
les
est
remplac
en cercle, et ce
roul
(i).
par
mme
le
cordeau
symbole
mesurer,
se retrouve au
P-
rou, ainsi qu'on peut le voir sur les petites idoles ren-
fermes dans
lement
les
muses europens. Ge
temps primitif que synibolisait le dieu P'pacha-Kamak, c'tait aussi l'ouest et les rgions occidentales, le monde obscur et invisible. Comme emblme
le
du temps primitif,
ce
nom rpond
il
en Quichua
le
se le-
Ptah
quer
s'identifiait
mme
le
sert
sceptre
de
l'infini et
de
dsigner
le
et
temps
sa forme
et l'lcr-
de l'occident,
pouvoir crateur cach au commencement dans les tnbres du chaos, mais imparfaitement dvelopp, comme
le
III, 37.
(l)
Hrodote,
(:>;
Keni-ick, vol.
I,
p.
381.
s'appelait Pathyuis,
nom
qui s'appliquait
gyptiennes de l'ouest. Ce
provinces
la
Athor, en
nom
galement aux
est form par
(1).
effet,
mme
rattacher aux
<(
vache
que
les oreilles
de
lui
^>
Peut-on
l'emblme de
l'ecoiinaitre
la
lune
d-
pas
la nuit
obscure,
chasseurs, qui
tnbres que
surprendre
l'apparition
le
gibier
mythe
la dit l)elle
de
la
lune dcroissante.
11
n'y a
les
abmes
insondables du
ciel
occidental.
1*a-
On
il)
KiMlick, Mil.
';>
lil.,
1.
1.
1,
p.
."..ST,
IlOld
.''..
529
Tous ces rapprochements ne laissent pas que de jeter une vive ludans
les
mire
rgions de
M. Bunsen,
ment par
dit
une divinit que nous connaissons seulemonuments; c'est un mythe du monde in-
est
les
troitement
frieur occidental,
Une
principe panthistique
et
li
Osmis
Ptaii,
religion
dtruire,
Aum
fonde
sur
le
admettait
le
et
au
symbo-
le
dogme
grand
La nature entire produit pour
devait,
sous l'impulsion de l'esprit de proslytisme aboutir ncessairement au fanatisme et ces horribles mystresqui
se clbrent par des sacrifices humains. Femmes, en,
sang propitiatoire pour apaiser la soif de cette idole impassiL>le, symbole de mort et d'existence, type du chaos
d'o
sortent et o
la vie.
En Grce,
Saturne
P^'paciia
latin, le
uvres,
le
le
annes
temps
qui dtruit et qui
ei'e. Son pouvoir et ses mystres furent renverss par
le culte du jour, Xsv; (le Jupiter ou Diespiter des
Latins),
vieillard sans
tei'nel, le
lui-mme
et
fut
dans
les
rgions insondables de
l'affirmait la
mythologie hellnique.
relgu
l'occident, ainsi
que
Toutes ces
tudes
'1
La
luxure
de Tschudi
du dieu P
i'ac.iia
Rivevo sous
el
la
fsl
reprsenlce dans
l'urnie
c'est le
corps se termine en pois; on
Hunsen vol. 1, p. 38:2-385 et 3!t5.
l'-i)
:
la planclie
n^ XX.VI de TAtlas
le
230
la
envelopper
Hourbourg
faites.
La
pruvienne,
religion
se serait
et
est
s'il
les avait
natre
M. Brasseur de
pargn
liaison de
et
mconnatre
le
si
manifeste, que
la
mcon-
le
moment qu'un
mme esprit
lie
au fond
gnifie i)Rrioui
marche
ment
ijiitial
ce
mme
,
Si en
formation du
Egypte
nom
si-
le
le
de la langue antique, et
non-seulement
la
prsid
nom du
les
racines
vidence victorieuse,
et
deux mondes.
KO:V-TIKSl IIUIBA-KOIIIA.
PuRUiiAS.
si
Il
semblable
est
le
apport
cette
nom,
par des
et l'tablirent solide-
quichua
peuples qui parlaient
ment dans les territoires qu'ils occuprent.
d'expliquer
ce
On
a tent
231
gote
jusqu'
prsent
ce sujet, la plus
Puruhas
aucun
Cette
fait
Le problme
acceptions
le
ft
le
quichua pur,
symbolisme
et
que
galement quichuas.
serait
la tradition
aux Pirhuas primitifs de Cuzco la possession des immenses territoires qui s'tendent depuis Cordoba del
mme
mme
le
pouvoir
de Cuzco cessa de s'tendre sur ce pays
ds les Ages les plus reculs, et ne s'y rtablit qu'au
temps des Incas, quelques annes seulement avant la
et l'influence
et
son successeur
Atahuallpa n'auraient pas eu le temps d'oprer une conversion si rapide et si radicale de la langue, et de faire
entirement disparatre le dialecte des nations soumises.
commencrent
et,
quand
quitter sa foi,
les
peuples amricains
ce fut
galement par
Q;^-2
mer
dans tous
du quicbua,
les dialectes
parle Garcia
le
au culte
lie
mara rapporte,
est vrai
il
d'A'ii
et la
lgende dont
Go-
TiYA-niiA.NiK.
qu'il recueille
tradi-
les
uniquement
tions des
rellement
le
tait
la
iice-Viracocha (Kon-Tiksi
soleil, la
ment
soleil,
il
leur dit
mo-
aille
telle partie,
prenne
Gonsi-
telle
province
nom
peuple
le
dans
nait le
(2).
HuinA-KocuA,
cette
le
pour mieux
la terre
cra
telle direction et
suivi de
Gomme
Con-
le
dieu donne
le
de crer,
Huiua-Kocia), qui
prouver encore
nomm
et
par P'^pacha-Kamak,
allgorie rappelle
il
est chass
le
la victoire
(?>).
de
Toute
jusqu'au voisinage des ctes vicloire relle et historique, car Monlesinos en recueillit le souvenir dans la
;
(1)
[')
Id., ibid.
'?)
(ioniara,
c!ki[).
c\xii
Garcia,
lib,
V,
caji.
X.
233
bouche dosAmautas,
Ayar-tar-Kupo
(1).
et la
plaa sous
le
rgue du Pirhua
P'PAcnA-KAMAK non-sculemenl
fit
disparatre le dieu Kon, mais cra sur-le-cbamp une nouvelle race d'hommes, et rduisit les vaincus
la con-
btes
dition des
(2).
le
nom du
et
que
la
dieu des
premire
rvle
qui se
un
tion,
du
fils
l*]t
(3).
du
tnbres
soleil, les
fit
en un
entendre que
sage
KoN
n'avait ni
os,
moment
et les
plantes
Kon
le
nous
C'est,
dans un endroit
le
Kon?
le
le
soleil
toiles (4)
et
C(.'
ni
membres,
ni
il
corps; il
traait les
et sa
du
tre
11
rle
simple parole,
comme
fils
(5).
avait une
:
les
Sua-Kon
(1)
Montcsinos,
p.
(i>)
Garcia, lue.
cit.
(3) Killa
75-76.
Lune nouvelle.
(4)
'5)
Garcia,
lil).
V, cap. 4.
et
l'avoir vu
etpossd^ l'appelaient
Hukk-Ko.n, suivant
les
nuances
ru du dialecte
et
de
la
les di-
mme
en quicliua
le
autres (1)
les
Hukk
signifie ca-
crateur de l'univers
est le
antrieur
crateur,
la
il
que le chaos
aux astres
et,
n'est autre
lumire
et
ment
le
traire,
KoN
est le
fils
du
soleil,
Sua-Kon ou Hukk-Kon
la
lumire
li
VAment
d'occident, le soleil
et la
Et de
soir, et
fait, la
racine quichua
mais sans
braise, feu,
du
est
la
Kon ou Kan
signifie
ment
le
soir
il
tend son
comme
moment
si les
il
l'attribution des
la
mort,
elle
est si
vidente au
Prou
couchant,
i|
>
les
235
du
Le culte de Kon
soleil.
dental, et c'est
le
SuA-KoN,
HuKK-KoN,
pour
soleil
tombant,
le soleil
du
est le culte
cette raison
que
le
cach, ou
soleil
le
occi-
soleil
dieu s'appelait
le
bien
mythe
les
cuite,
norme
au ventre
rond semblable
et
une sphre
le
la terre, en
symbolique
une sphre, ou mieux un vase en terre
panse
guerre
effet, est
rebondie.
Au
soir,
le
tait
soleil se
l'occident au
plonge
tnbres, comme
sang humain dans la bouche toujours bante de l'idole. La tradition nous apprend d'ailleurs que le pro-
le
phte
MossoK
(le feu
grottes et
nous forcent
provinces
le
dieu
placer
le
sige de
de l'Equateur. Nous
tabli
plus
Nouvelle-Grenade
au nord
mais
(1)
{"2)
Velasco,
(3)
Zaiiorra, Hist. de
lib.
le
ii\.
trouvons,
sur
nom
le
qu'il porte
XXIV.
S. Granada, lib.
II,
est vrai,
territoire
II.
la
il
cap. 14 et KH
de
la
dans cette
iHi)
partie de son
une
qu'
rclativenioil
poque
principal que
avaient
lui
les
l'.iv
nord,
la
et
ou GiiNniNARMAiicA.
extrme
iVontirc
temple
Le
postrieure.
nouvelle de KOxN,
venu du
tait
S'il
La,
mme,
tion
tradi-
se
peindre des
Dieu
(I).
Ces deux
traits
les
gion pruvienne.
N'est-ce pas, en
effel,
duit dans
le
le
ciel
mystres de
l'ouest
coupe
nomiques
et
marqu, ds
Prou que
le
})rinci[)e,
les
dire, a pouss
gyptienne,
/iiiiiorra, Inv.
la
VA des
peuples dont
la
asli'o-
mythes pruviens,
logie
quinoxes?
prcisment que
ils
lahlis ?
(il.
L'examen
i\ii^'
mon
des
se pro-
".''
vital
celle direction
de la ligne soisliciale
enlire est
du
phnomne
quinoxiale se Irouvi;;
Irmits
vie
(^elui
le
et
mystre de
|)lus
l'a
le
avant l'lude de
la
ces
rpii,
chrono-
237
l'poque
Tliotli
rgla pour
la
premire
le point
de
en
d'autres
paranatelon
l'quinoxe d'automne, ou,
termes, que
observ
Ce
"
((
le
dans
se trouvaient
fait
lever de l'toile
mme
le
signe du
en
arriva,
Effectivement, nous
que vers
calcul
le
l'an
paranatelon de l'-
tait
toile
((
quinoxial et
point
Sync
Zodiaque.
l'an
le
l'poque de Thoth
Syrius
mme
<(
<(
de cette forme
Thoth
leur,
d'anne reut
que
nom
le
le
commencement de
premire anne
de cette institution
'(
sance
qui
bien longtemps
aprs
moment
le
elle
fut
rgypte,
prtres astronomes,
et
qui avait
le
premier mois
de son inven-
le
(3).
'<
((
voit
Les
<(
On
monde
la
prsid
serait n
.^1)
Tiodiev, Antiquit
(-2)
Id., p.
(?.)
4'
198.
Id., p. jiig.
M.,
tradition
ibid.
des
la
mme
naissance du
monde
au temps de l'quinoxe
race-'i
chez
les
liumuiaes,
]>.
31-.'5-i.
(4;.
c'est
Ainsi
un des
^2;-5N
thogonies antiques
d'accord presque
Cependant
il
toutes les
y a deux
deux faons
diff-
germe d'une
entre deux classes de croyants, ou entre deux
gions. Si la terre
tion, l'esprit de
l'orient au
tait
Dieu
le
moment de
Illa-tiksi
tait
la
lutte
reli-
cra-
si
l'occident,
tait
en dehors du
KON-TlKSI-HuiR.\-K OCHA.
Pour
principe crateur
les uns, le
le
chaos,
et,
l'-
par consquent,
quinoxe d'automne, i^our les autres, le principe crateur concidait avec le centre solaire, et, par suite, le
comme
comme
Dieu,
le culte
l'autre, le jour
nration, de
de l'anne,
le
culte spirituel de la
la vie
le
rg-
mysli-
foi
ex-
(.'))
Censorinus,
I.ib.
de Die nalali,
caji.
x\
m.
289
toutes ces races de la
premire
antiquit
nous apparat
contem-
tres
poraine. Sous les absurdes eux-mmes, sous ces
surhumains qui naissent avant le soleil, qui font l'astre
les
la
lune et aux
ciel,
toiles la
figur
le soleil est la
mme
et
et
chose
anne
fut
astres pour la
premire
fois, et
trouvrent
la solution
les
des
le
soleil,
temps. La
malgr
ses
perptuelles variations apparentes, avait un point central autour duquel s'excutaient, comme sur un axe, les
mouvements de l'anne,
nomne
de
la
le
fit
naturellement de ce
ph-
les merveilles
cration
suite, le
et
de
le
--
-l'ii)
.M.
il
specUfs,
est
parvenu
mme
dates de Manllion, eL
les
de Paris.
ordonner en tables
plinomne
le
prouver que
peine sensibles,
anne commenant
d'une
au
point
nous
sommes
le
Prou
qu'au
comme nous
y conservait,
de
Tlioili
ou
On
(Jiot.
nous avons
mme
existait le
impor-
constater, c'est
calcul, et
que
la tradition
que
dit,
montagne de
le
cette
fer
;^i)
exacte, suppose
la
quinoxes,
toile
et
M. llodicr
ductions et
l'ait,
les
mmis
affirmations.
Il
mmes d-
que deux peuples aussi loigns l'un de l'autre eussent pris un nu'me astre, comme point immuable dans
lier
les
chronologique,
cycle
commun aux
et
fique
pas tout
I
,
le
nations
histori(jue.
l'ait
tort,
-li'
commencement de
sans
(jue
datt de
la
le
mme
leur j)remier
calendrier
civil
i)oque scienti-
la
diuixiinc
ii:irlii
241
sortir la date
vet
qu'il
en soit,
il
est
dans
Balboa
et
autres
plusieurs
Pruviens
crivains, les
Tiioth ou Cuot.
avaient un temple fameux consacr
On y clbrait les rites du feu nouveau, ou du feu nou-
tomber dans
la
l'usage de cet
crs
re-
mot Pampa de
moment de
la
la
lumire qui
nouvelle ou de l'quinoxe
vient,
lumire de l'anne
et l'autre
dans
la
valle de
mme,
et leur position
sous l'quateur
quinoxiale. Supposer
sys-
tmatique
purile. Aux preuves dont nous avons dj
donn le dtail vient s'ajouter le nom mme de Quito,
et
noxcs
si
l'on
quinoxiale,
(l). Si
compar
lumire de
nom
l^irhuas connaissaient
1;
Situa,
le
la
ds
vote du
la plus
des
la
qui-
ce sujet,
Quichuas
haute antiquit
et les
le
ciel.
16
se-
cret et les
mystres astronomiques de
ils
position
se trouvaient
tablis,
culte
et religieux,
;
les
noms de Cnoi
qu'ils avaient
il
qui
composaient
et
fond
le
M. Rodier
c-
de leur
l'Inde et des
de-
leurs
la fois
moins de
goil
leurs temples et
valles,
la
tablis,
rgions sptcntrionales de
au
l'Asie,
catalogue de ces rapprochements merveiln'en est rien pourtant. Le dieu Kon amricain,
pltement
leux
il
et
le
tymologiquemcnt
feu,
lumire
le
et soleil
mme
galement de symbole
premire anne
il
mot
moi
la
du chaos
naissance du
soutenir que ce
mot SEMde
cule Si:.M-Kox,
occidental, se
mmo
que
signifie
lune nouvelle de la
la
et
nom
lors du
nom
le
la Bible,
librenx. Ala-
archologues ro-
'(
<(
haut,
et
l'adorent
comme
un
commencement
ctro sans
Jablonski enfin
(I).
le dirigeait
le
des ans,
et
mrit
qui
soleil, le
C'tait
lui.
producteur
ces traditions
les
chaos, et se dit
le
Il
pre
du
d'aprs
soleil
et
l'autre tradition,
prophte
le
il
est
solstice
d't,
d'automne,
son
et laisse
il
le soleil,
pre,
quand, par
la
son
puis,
avoir
retourne vers
saison
l'occident, toujours
comme
FJiTilCUISlfE.
racrobe,
il
aprs
son
DU
Jusqu'
comme
fils
au moment de l'quinoxe
derrire
enOn
s'abaisse
d'hiver;
Au con-
simplement
vient du nord,
nord, comme
(^Ij
il
mri
ce
tudi
que
le
mystre
p. 7.
p-
^44
ruvicn.
A ct
v-
une
multitude de
ses
qui s'atlaclirent
actes,
toutes les
misres de
toutes les
de
et
croyances
choses,
la vie.
Quelques-uns des
ils
ont prononc
bien haut
ranathme,
des preuves
S'ils
populaires.
ils
en
effet aussi
leur raison,
il serait
leurs opinions
absurde de juger de l'tat religieux des
nations pruviennes d'aprs ces aberrations vraiment
:
quelles
il
des
et
pratiques
donn
une religion,
christianisme
le
superstitions
cause
dtestables aux-
il
affligeants, et ne
considrer que
la
valeur des
ides
moins
qui
ridi-
comme
le
qui marquaient
les
lments
usaient
Prou,
des dieux
jiar leur
les niasses
la
de'
populaires
talismans et
vn-
provenance quelque
alTinit
avec
de la matire terrestre
ou atmosphrique.
Un des
la })ierre
objets principaux
:
non-seulement
de ce culte idoltre
ils la
comme
tait
telle,
245
des
phnomnes
mme,
dis
ciel et
suivant eux,
tomb
De
et divine.
le
au sein desquelles
il
gravite.
On
doit attribuer
cette
la
elle
la vertu interne et
inpuisable, qui la reverdit sans cesse et lui permet de produire les phnomnes de la vie la force immuable, qui la maintient inbranlable sur son axe; et, enfin, son origine atmosph:
rique, en tant
que matire
mme,
dans
les
fragments de la nature divine; et cette ide, de dgradation en dgradation, les avait conduits
fabriquer
toute sorte de petites idoles et de talismans avec les
pierres dans lesquelles
substance secrte,
forme. C'est ainsi
avaient
lev
ils
telle
ou
qu'ils
reconnaissaient
telle
mot
sa couleur, son
la
clat,
telle
adoraient l'meraude et
Umixna, mot
ou
telle
Ils la
nommaient
sa duret,
leurs yeux un
en faisaient
lui
sym-
yeux l'lment
qui met
lment
cales et propitiatoires.
idoles destines
ils
comme
la pierre
la terre
en
taient
l'abri
De
gurir ou
de
venus
mdi-
240
mettre l'iiommc en possession des objets qui excitent
son dsir; de
du
silex et
de
la
Llamas, ViCL'XAS,
de
la
une
terre;
considraient
ils les
animale dans
vie
etc. Ils
naturelle de
affinit
vie
la
sein de
le
thrapeutique populaire
mme
\'i:r,.
la
la
lumire,
mme
De
les
Ils
de
pour sou-
fivres gas-
donnaient
connaissances physiques
thre,
encore
la
Aussi les
et sont-elles
elles passaient
par
lmentaire avec
l'tre vivant.
comme formes
l'appelaient la substance
ils
matire cosmique,
les
que
lla, en grec
catholiques se
le trajet, les
Pruviens em-
colre des
eaux.
ternit
lU'.M!,
tres surnaturels
la pierre,
de
la
emblme
masse
de l'immuabilit
terrestre,
identique au mot
!'^J7.,:,
ils
donnaient
et
le
de l'-
nom
de
"-
247
lasgt'S
de la
Grce
de
et
l'Italie
dsignaient
la solidit,
la force et la pierre.
Le culte de
la pierre fut
commun
en
aux races
effet
les plus
Gense
genre humain
notion de la divinit.
le
commena perdre la
Les Plasges, qui, selon M. Ampre, levrent autour
de laUome carre, Roma quadrata, la premire enceinte
de murailles, derrire lesquelles s'labora lentement la
lorsqu'il
tme
de construction,
tel
le
le
sys-
que
son
prsente, par
plan, par la grandeur
pierres, une ressemblance frappante avec
pose des
et la
le
systme em-
mme
Le culte de
chitecte.
ville
mme
la pierre
ternelle, jusqu'au
la
tin
nous
dit
de
la cit
obscne
le
Palladium secret
l'obtenir
du
roi de
Pergame
la
cher de ce trsor, et
acte d'amiti
vices les plus
fit
importants
comme un
comme un
des ser-
248
romain. La piorrc fut porlo en grande pompe au temple
de la Victoire et dpose secrtement dans un endroit si
cach, que
bien
afin
que
la cit
les
les
ennemis nepusscntvoqucrledieu,
aprs
son
avoir enlev
lui
et
prendre
tullaire. Les
gnie
pie-rres^ o
Simon,
La
table
de
et
durant
pour
Tu
nom-
que
un sym-
complet,
a fait de la pierre
mon ]"]glise.
clbre le sacrifice
messe
la
tre
ils
les
est
rection de .Jsus.
Les Quichuas
et
les
des montagnes
comme
adoraient sous
les
mot
mot
nom
le
celles qu'on
les
ttes nues de
soulve,
terre, et
ou ]\\schi;ta,
d'ApACiii:KTA
celles qui
la
monicnt
travers
Pour expliquer
lmentaire,
tait jadis
ils
le
tombe
de
la
la lune,
comme une
teri'e
pierre ou un
mmes
ides,
ils
le
adoraient aussi
pouvoir repro-
249
ducteiir de la terre et des
tales;
ils
divinit
espces animales ou
rendaient un culte au
leur race,
comme
Mais, de
toutes ces
vg-
petites
pour
le
bl.
les
IcsChankas;
secondes d'argile.
Le culte des Ka>opas est rest
les
gr
aujourd'hui
mme,
c'est tout
naissons leur nom, leur forme et leur relation avec certains astres, tous traits qui semblent les mettre en rap-
En
effet, le
le
ne pouvait tre qu'un astre. La racine linguistique qui forme son nom est Kan, lumire astrale, d'o
ciel et
littralement nombre
(is)
(Kaxchik). Ce
nom, donn
plication dans le nombre
les anciens.
sept plantes,
les
adores par
mystres cabmques,
tout
le
et le rite,
tait
donc
monde
le
par
culte des
classique dans
la fois si
fameux
crivains attiques de
et si
l'poque
prolongation de la vie
maison.
giques
Ils
et la
qu'il avait
comme
les
primilivcs, et
pour
conserva-
Varron
dit qu'ils
colonies plas-
symbolisaient
le
250
ciel et la terre.
Ils
sur la fidlit
et
poux
la vie
ils
des
protgeaient
conjugale;
et dfendaient tous les
et
sur
sur
terre
mer,
voyagcui's
les initis porintrts de la famille et de la maison
:
eux
les
comme un
regardaient
Chose curieuse,
Kanopas du
les
et
talisman souverain.
Prou comme
,
les
Ca-
culte
le
tait
confi
et
de
Samotlirace, et Koyas
prtres, appels Koiks ou Kks
ou KoLLAS au Prou. Ces prtres cueillaient, aux saisons convenables et d'aprs un rite dtermin, certaines
de
taient identiques
ils
ment
la nuit et
la
l'occident au
du
ciel
et
la
lumire occidentale
de l'ordre fondamental cr
laissait au
par
elle
Si
les
tait
un des
reprsentait
le
systme;
la faniilh.'
251
naires clestes.
prenante
Prou
Blier des
gyptiens,
as trs.
des
pouvoir chaotique
le
la
employaient
la
taient aussi
thrapeutique moderne.
Aux Plasges, adorateurs de Cabires, on doit l'introduction, dans l'Italie et dans la Grce, des vases-idoles en
Saargile. De temps immmorial, ce culte avait rgn
mothrace
et
dans \,Phrygie^
que
les co-
lonies
la
par des
races plasgiques qui se nommaient galement Chanp:s ou
Cho.nes. Au tmoignage de Strabon, une tribu plasgiquc
du nom de Chones comptait parmi les peuples primitifs
les parties
de
l'Italie.
honneur
le culte et
et
furent toujours en
Cadmus,
Kon pruvien
il
nom
pre-
avait intro-
primitif de
les races
aujourd'hui
au
Prou
le
et
nom
parmi
de chunle. Ces
les
noms
et ces traditions,
232
l)ravent l'elTort
Comme
mme et serveni
du feu
fondre les
ils
m-
mme
Nous terminerons
triques du
Prou
idol-
par un
fait
les l^irhuas
et
le
mme
lui
de
les (arecs,
le
gnie,
cl
resplendis-
Prou.
l
.)'ai
fait celte
possible
exposilion aussi
complle
qu'il
m'a
qui
ont
lumire
mraires
mes leeleurs
Mes conjectures
je le crains bien
j'ai
et
mes
souvent l-
comme
si;
et leurs
rattachent t'IroitemiMit
nous vantons
si
iusie tilre
coutumes,
celte race
d'tre
les
les
mmes,
Pruviens
m.
CHAPITRE
L'origine do
la civilisation
pruvienne
progrs
et
comme
des premiers
celle de la ci-
europenne, dans cette nuit profonde qui enveloppe les commencements de l'histoire du monde. Aux
poques o se formaient les langues et le caractre des
vilisation
hommes
du pass
ncessaires
vnements
pour
ailes de l'imagination,
du moment,
les
la fuite
du
temps
et
allaient
fixs
et
dvelopps par
la
o,
et l'histoire
du monde pri-
2ri4
De Ions
les livres
qu'on a
navement
IVan-
cou-
populations de l'Aniriiiuc
nale
je
autres
le
tche de reproduire
crits
mmoires
mridio-
de iMontesinos. Les
ils
ont
les
matires
qu'ils
ni critique les
de tribus qui
tre
pour
de
mme
et
lgendes diffrentes
race et de
mme
ori-
particulires et ses chants nationaux, compltement indpendants de ceux des peuples frres.
L'unique moyen d'tablir les fondements d'une histoire pruvienne est donc d'tudier avec un soin minutieux la
dans
la
venons pas
stricte
et
ri-
goureuse, au moins aurons-nous fix Niisiolre progresVcspvil des peuples; et dans le tableau vridique
o l'imagination des masses avait trac les pripties di-
Hve de
dtail des
faits
vnements
les
motions
prou-
souffrances longuement
ves,
ressenties,
endures. Nous ne pourrons pas,
les
les joies
il
et cette
porte? La vi'it
nique terne
et
dcolore?
lgende
n'invente et ne
255
forge rien
reflte toujours
elle
ment,
embellit ou
c'est
la
encore
les voit,
vnements,
met sous les yeux
touche, on assiste une
porte
elle les
les
cette histoire,
nous apparat un
migrantes donnaient au
races
elle
des
Au commencement de
le
on
par hasard,
Si,
leur production.
1.
nom,
pass.
la
exagre
faon du drame grec
du lecteur, on
fois
le
mme
Prou
cause de
la
race
il
simple-
qu'il appelle
logique, et ajoute
<(
dieux qu'adoraient
mentmultipli,
(c
<(
en propres termes
nations
les
et les
gens du
nouveaux
trangres, avaient
fait
Prou
mytho-
Le nombre des
s'tait
extrme-
rites, introduits
oublier
parles
les traditions
de
rancienne religion. Le nouveau roi se proposa de rtahVwla loi de ses dieux, et, aprs avoir consult les Amau-
tas,
<(
<(
'(
il
comme
Icrait
le
mot Pirhua
dornavant
gnilie l'i^clat
(1)
le
avait chang
de sens, on appel-
l'abme
et le
qui si-
TM)
nia, eu cITet,
a
ii
cocha
abme
donner
doit
sin-iiifiii
runion de
corruption de Pir.iiUA,
(I).
cette
nom
qu'on
dynastie. Pirliua se
nom-
))
premire
Prou
le
L'cho des
conserves par
traditions primitives
et leurs
les
dynasties
Ce seul
des
fait
toute une
et,
lopps,
et
ide
surtout cette
si
runit
(f
l^irhua
((
nondjreux
1er
et
(o).
:;
Cii:'-!!
(l.iiis
vcii!
(lin:
'Iscliiuli
.MtJiiti.'Miios,
le
faits
viUe
pa.m; 177.
ji.
7.
dillcc
qui
indiijucnt un
nivellement du sul,
l'organisai ion du
la piei're,
(^,
terrain, d'al-
quelques ligues
avanc de civilisation
ciislri
fort
tous les
de
le
devenus
ment excuts
((
ordonna d'aplanir
leur
taient
lat
le ti'avail
mcunisnie administratif
iiivclKiriciil
arcliitecturp;
voyez
hi
i'ac.inc
257
le
qu'exige
mouvement des
villes,
les terres,
rpartit
fit
iribiinal de
fleurir l'agriculture,
un empire heu-
et laissa
il
si
parfait
<(
le
le
dluge,
annes
de
dit
que
rgne
Amautas
les
et plus
il
dcent
lui
donnaient soixante
de vie;
si
cette
dernire
annes ne
lui
auraient pas
nationspolitiques
suffi
et civilises
fils lui
dposs
en
elle l'espace
nous prsente
(1
Montesinos, p.
8 et 9.
la
tradition.
Cette
nces-
de culture que
hypothse
tire
7.
(2) Id., p.
17
une
258
nouvelle force de la lecture du cliapitre second de
Mon-
tesinos.
commencrent
vritable origine
son pre (1).
En ce temps-l
(I
et
quels taient la
de Manco-Capak et de
reclierclier
les titres
dieu de Guzco
le
ne s'appelait pas
comme nous
l'avons
mme
le
le
composent a prcisment
le
nom
mme
rique, sous
le
la
parole
les tribus
atmosph-
le
le
tableau d'un
comme
les traditions
de la
Grce
et
de Rome, un simple
gnres.
Les vieillards des tribus voisines
seil qu'il valait
mieux prendre
dcidrent
les voies
1^1^
MouifbiiiDs,
\i.
\-2,
en con-
de conciliation
ils
reconnais-
259
saient le pouvoir suprieur, et
lui
et l'en-
gager
prcieux
prcises.
Aprs
seil devieillards,
qu'on
trit
et
des
le travail
en
tat
mtaux
pour femmes
sait, prit
d'argent
tablie et
avoir consult
Manco
et
et
Il
combla
les
mme
nanmoins
Montsinos
primitifs
le
loin de
l,
tradition et se
il
(Ij
lgende
inique
italienne.
potes grecs
Montsinos,
p. 19.
borne
les
la violence
races indignes.
<(
amricaine
prtention de donner
chos des temps
histoire relle ces lointains
comme
simple
la
la race
de convenir
invent
dit-il,
comme
propos de
2G0
((
La lgende
p-
conserver pur le
ses
de
l'union
du Pirhua avec
hros, prtend que
sang
les lilles des princes voisins ne put se consommer. Durant les prparatifs du mariage, de nombreuses tribus
CoUasuyu, sur
les
bords du lac
abandonnrent
leur territoire et se
rfugirent dans
le
naut
fait
oublier la
commu-
conqurants de Cuzco.
le
laborieux et pacifiques.
tribus barbares,
Pirhua
et
lui
ils
si
Chasss de
considrable qu'on
hommes
taient des
venaient chercher
la protection
du
ils
comptaient s'y tablir avec leurs familles et leurs troupeaux. C'tait les Atumurlnas, ces reprsentants d'une
antique civilisation dont on admire encore aujourd'hui
Tjia-IIuaxuk. JManco et ses allis se
les restes
rent
<(
rassur-
donc.
Ils
peuplrent
les
est
du
261
remonte
et
race. Les
noyau crateur de
ces
la civilisation
monuments
les
du
dbris d'une
dj
plus
d'histoire (1).
il
commandement de Zapalla
(2)
Cochabambinos, sous
le
Prou
au
firent
dans
le
qu'il
faut attribuer la
ments du Prou.
((
qu'
<t
construction des
Atumumonu-
les
et les autres
ctes,
et,
le
vaste empire du
Prou.
Ces
migrants se rpandirent dans toutes les provinces voisines, oi^i ils taient reus par des races analogues,
(1)
(2)
m,
cap.
i.
262
qui parlaient leur langue cl avaient leurs croyances.
Aussi les allis de Pirhua, qui s'taient rfugis
Cuzco, une
fois
passe
la
premire
retourn-
terreur,
moyens
vnements ne
po-
furent pas,
la
mme.
Cava Pirhua,
Prou
(2).
premier de ce
et
ce
nom
s'applique
Huayna-Gava; Huayna-Cava
la
et
La phrase premier de
))
ncessairement
partenait
les
nom
le
pre
II
ap-
d'Atahuallpa
de Huascar.
Huayna-Cava P%
une longue
ds
(^uzco.
Il
ses
fils
fut
malheureux,
et les
fictions
la
soutenir
dont
ils
la
des vainqueurs.
faisaient intervenir
un
catastrophe et rtablissait la
s'effrayent, rentrent en
(1)
Montesinos,
(2)
Id., p. 27.
p. 27,
eux-mmes, rendent
les
fils
263
pre,
enfin les
et font
projets de son
mme
les
alphabtiques taient ds lors en usage; la nation avait des astronomes qui savaient calculer les
lettres
temps
nesse
et qui, ajoute
comme
le
soixante
Aprs
rut, laissant le
le
de Mama-Michcay. La jeunesse du
nouveau roi semblait leur assurer une victoire facile le
n'tait pas
le
fils
ses
et les
il
extermina. De
termina
soins
le
et
temple
consa-
l'embellissement de la cit.
Il
ordonna que l'on construist dsormais toutes les maisons en pierrede taille, et fit venir des blocs gigantesques
qui
lui
servirent
btir de vastes
difices.
vriers
Les ou-
(1)
(2)
(3)
(4)
La joven madr.
De iLLA, lumire; illak,
le
resplendissant.
fortificateur.
264
CCS murailles qui paraissaient une seule pierre.
L'agriculture attira
son
les plus
rgne
il
dluge,
Prou
logique du
fit
sous
grands progrs
et
de
le
vcut
mille ans
aprs
le
nomme
aujour-
se trouvaient
Prou,
qui avaient
dj soumis par
de GuNTisuYU
RiGUANOs.
ToKAisuYU
GoLLAsuYu
et le
ces premiers
Encourags par
succs,
ils
se
sainte et se rfugier
delakra-Iuana
forteresse
qui se
le
fils
(A).
n'et
Quand son
le
tait fait
tait,
la
lui si le
suivant la tradition,
hommes
de
dans
sa cause. Ce prince,
relev
nommait Inti-Kapak,
plus brave et
C'en
de son temps.
Inti-Kapak, au lieu de
perdre courage, assembla ses amis, les remplit de son
ardeur et sut leur inspirer une foi profonde dans le
Soleil, le
pre
pre
quitta la ville,
Mot
(iJ)
(3)
llfAKo, lient
;4)
CiiAKiiA-iiLA.NA,
(1)
Ili-a,
lumire; hua,
forte.
prisel.i
feniic,
rciurept des
tissus.
rao'.
265
le
avait
runis attaqurent
les
hommes rsolus
qu'il
de la rvolte.
sa victoire, Inti-Kapak se
Aprs
donna
gnreux
et
fit
Il
magnanime.
un
par-
veur et
lui
si
vaillam-
ment sauve.
Avec Inti-Kapak commence pour le royaume de Cuzco
une poque de grandeur et d'clat incomparable. Le
pouvoir des Pirhuas n'est plus dsormais contest par
leurs voisins. Le roi de Huitara, qui s'tait distingu par
sa haine contre leur race, se dfit de toutes ses idoles et
embrassa
la
religion
dominante;
il
demanda
mme
qu'on lui envoyt des ouvriers pour construire un temple au Soleil sur le modle du temple de Cuzco et pour
ses sujets la faon de travailler la pierre.
enseigner
dans
les
maximes de
Pirhua, de son
et les
ct,
la
civilisation
crmonies du
nous
pruvienne. Le
rgler
les lois
dit la
lgende,
un peu barbares. Il dcrta qu'Illa-tiksiHuira-Kocha et le Soleil son anctre seraient rvrs
culte, qui,
taient encore
comme
dieux
politique, de
suprmes, mais
condamner
et
et les autres
266
'(
dix centurions
un hunnos
ou vice-roi
ce
mot
signifie
tait
dix hu-
un tocricroc
proprement inspecteur.
"
aux hunnos
les
ordres du roi, et
allaient ainsi
ils
'<
"
fallait
tre
"
Ils
li
dcides
par
centurions et les hurangos; mais pour les affaires
'<
'(
pu-
''
taient
Il
envoyaient tous
les
pulation, et distinguaient
combien
il
(i)
dcurios
et
la
po-
y avait de vieil-
On donnait
(iarcilazo, liv. II, chap. xi et suiv.; Acosta, liv. VI, cliap. xin.
267
<(
"
ils
avaient besoin.
On
obligeait les
<f
atteint
'(
taient
ou pour servir
'(
"
'(
dgnra
les
plus
<(
<(
((
les
nommait
vice du Soleil.
tablit
une autre
ment aujourd'hui.
'(
On
Il
'(
Soleil
svres, que
Il
les
loi
ordonna, sous
les
eussent
peines les
pt
les faire
nire, on connaissait
l'instant
nrent
le
c'est
pourquoi
les
nom
d'Orejones.
Les femmes se distinguaient par le vtement et la
chaussure, et il n'tait pas permis aux femmes d'une
Un
cr
dornavant
les rois
268
dition des affaires publiques.
il
Inti-Kapak mit en
tablit sur
tat
il
y avait un ou plusieurs
relayer celes
nouvelles
de ces chasquis
les
changeait tous
rude.
la
tait
les
charge de
la
province.
On
La manire dont
mes-
le
mme variation
que
connut l'usage
la civilisation
l'on
aux gouverneurs
cur
l'ordre
ou
mettre, et se la
taient destines.
qui elles
perdu,
ils
Quand
apprenaient par
rptaient
les
pour avertir
celui
qui devait
l'attendait devant le
tambo
nouvelles arrivaient
si
vite
et
remplacer; celui-ci
repartait aussitt. Les
le
de cette
manire
qu'elles
Au progrs matriel
Kapak fonda des
(1)
cliui).
Voyez,
xvii.
se joignit
coles
le
progrs moral.
militaires,
Inti-
courriers,
Acosta,
liv.
VI
269
tifiques et
sionnel (1).
Il
l'an
rgna
et l'historien le
cinquante ans,
loOOet
place entre
l'an
lui-mme avoue
exactitude,
le
fait
mais pour
en appelle
il
dcisions sont,
la Bible et
un
dit-il
aux conciles
leurs
nous oblige
prendre
dluge comme point de dpart
A l'ge de cent ans et
dernire barrire.
le
((
et
comme
plus
il
se
Dj
sous
le
rgne
l'esprit
stante
ties
et
interprtes
la
chemins
qu'on
les
aplanit
rseaux de grands
montagnes
et
que des
rgle de
svre
la vie
monastique
et la plus rigide.
Un
et
de la chastet
la plus
tait
troublrent
(1)
puissante
la glorieuse
Montesinos, p. 61.
270
d'entre elles avait la forme d'un lion, l'autre celle d'un
serpent; deux
redoublrent
ciel, le roi
clipses,
une de
runit
les
soleil et l'autre
Pour savoir
la terreur.
Amautas
et leur
de lune
volonts du
les
demande un
oracle,
monde physique
barbarie
et la
taient
dpeupler
complirent en
dsolation
la
les
strilit, de-
la
la terre.
effet.
imminents
Tous
les
et
gnrale,
les
rois
ses
successeurs
l'intrieur des
se retirer
Andes.
Depuis ce moment, la tradition nous montre partout
la prpondrance de la caste sacerdotale. Elle parle de
rbellions chties, de
maux
cruels, mais
non spcifis,
suprmatie de
qui durent jusqu'au rtablissement de
Guzco, sous un roi qui est videmment Amauta, bien
la
qu'on
ait
essay
de
le
relier par
ts
la
le
Prou
poque mirent
amenrent l'lvation de
cette
fin
la
(1)
Montesinos, p. 73.
271
un
dsordre
et
moins
de corruption,
qu'elle ne
et
ne
la
les
recouvra tous
avoir triomph
il
avaient
lui
aprs
opposes
prtres.
Suivirent deux
rgnes
qui
occuprent un espace de
lgende note
cependant l'augmentation prodigieuse des Huakas et
des temples, signe non
cerdotale.
quivoque de
Le monarque suivant,
la
la
la
suprmatie sa-
manire des
rois
amenrent
la ruine
lui
l'empire.
Ces
trangers
corps
abominables;
ils
honte que
soustraire
toutefois
canots; leur
tait
les tribus
vaincues avaient d
fuir
faon
si
pour se
qu'un prlude
et
prcda
de
peu l'arrive
272
d'une multitude d'autres tribus
trangres
(1).
Les nou-
Prou.
Ils
cond Pirliua
et qui
contemporaines,
comme
le
voudrait l'abb
Brasseur
cha-
et
la
le
autant les
glorieux^ autant sa
rgne
fut,
dbuts de
la
dynastie avaient
menaante.
Au
dynastie,
(1)
dernier Pirhua
le
texte
mme
de l'historien
prouve sura-
le
crivent ce
nom
Llo-
rpicli-Sagamauta. C'est une faute vidente. Les syllabes ti et sag doivent tre
runies et former un mot indpendant tiksaJ;, de likli, fonder. Le nom complet signifie
{'2)
le
fondateur de
Montesinos,
)i.
la
7i.
dynastie Amauta.
273
manque jamais,
dent.
Ici
))
au contraire,
il
fils
du
prc-
non-seulement
et
son
lui,
fils
Kaya-Manko-
Amauta,
et
celui-ci,
me
petit-fils
Huaskak-Titupak,
priode
et le
fils
de
l'ar-
et
ve
'(
rcompenses
et des
progrs
clatantes
race
ner-
chro-
fit
au
la
Prou d'immenses
(1).
mme
sous
prsidence du
la
sinos,
reut
tronome
pre
et
fort savant,
de
fils
C'est
avaient port
et
le
la caste
mme
le
dont
ils
tre
nom, qui
tait celui
taient sortis.
de leur race
Le rgne du
petit-
la
(1)
Montesiuos, p. 85
et 86.
18
274
si
deux noms
est
rgnaient dans
le
et
pays
rendaient
toutes les
vic-
toires inutiles.
le
les
de son
observer inviolablement.
prdcesseur Kapak-Amauta
11
qui
rvoque
la loi
faisait
com-
mencer l'anne
qu'on la
laisser
une trace
275
Cependant
environnaient
dserts
et,
le
Prou
s'a-
veiller et les
repousser. L'ardeur
belliqueuse de ces
dfendu
les
vic-
pour un temps plus ou moins long l'intgrit de l'emmais au temps de Titu Yupanqui, le successeur
pire
de la srie des Amautas, ce reste de grandeur disparut
;
soudain.
La
ville
on voyait des mtores et des comtes. Des tremblements de terre renversaient les difices; mais ce qu'on
redoutait surtout c'tait l'invasion de tant de nations
,
diverses qui
menaaient de dtruire
le
et
les
mais
les sor-
nomment
en toutes
la
lui
et
les
provinces,
dmo-
ralises par l'action nervante d'une civilisation corrompue, mal dfendues par des princes impuissants, tom-
27 G
brcnt
une confusion
clans
de malheur,
le
roi fut tu
'(
)>
Amautas, du temps des Incas, prtendaient que la famille royale s'tait rfugie
Tamuo-toko {^2), o elle
continua de
rgner
sur un petit
jets,
conservant ainsi
le
<(
germe d'une
civili-
((
conserva
les
et
letti'cs
seuls
de
l'criture
la
commune
nigmatique
Amautas avaient
la clef.
criture
des
sible
fit
On
(i).
Quipus
Aussi
l'usage
la caste
dont
sa-
bienheureuse
ignorance.
Entre autres rponses que les prtres d'Illatiksi Iluira-Kocha transmirent
l'un des rois de Tambo-toko,
ToPA-K.MJUi-pAc.iiAKLTLK, s'cu trouvc uuc oi
il
cst dit
p. 113.
(1)
Montcsino,
(4)
Liitcralciiicnl
[',\}
iMoiilesinos, p.
(i;
Montesinos,
p.
le lieu -refuge.
W'.
1 1.'>.
277
heurs. Le roi dfendit donc, sous les peines les plus
svres, de se servir de qiiilcas (parchemin prpar pour
crire) ni de feuilles de bananier,
fut si strictement
loi
excute,
Quand
les
les
rois
eux-mmes
l'abri
barbares arrivaient,
de leurs coups.
recevait de son
le roi les
eux, mais
vitaient leurs
infmes,
la bestialit
et la
droits.
sur
le
misrable
tat
dans lequel
taient
elles
runions
tombes,
sur
jaloux
les
le
taient
remdier au mal;
elles
employaient
qui
leur
ra-
moyen
l'ta-
278
Il
le
rcit altr
de Clar-
que nous cherchions la vrit dans les transcriptions fidles que Montesinos nous a faites de tout ce
que disaient les lgendes ce sujet. Avec ces nouveaux
cilazo, soit
mmes
effet, qu'elle
n'ait
pas
disparu ou
tous les
mme
noms des
rois
et
trouvent
leur
Crdoba
del
Tucuman
invinciblement, et
le
pass
et le
finit
ventes par
la
279
faon.
est tout naturel
Il
de la
les traditions
pect
que
les tribus
cit
sainte de Cuzco
pompe de son
que
la victoire
toutefois la
le
gagn, par
la
nouveaux monarques
crs aprs
dont
l'autre de l'empire;
sacerdoce se soit
le
et les ait
consa-
lgende elle-mme
celle des
anciennes
dynasties, jusqu'
deuxime Pirhua,
et
supprima d'un
Manko-Kapak,
trait
le
de plume quatre
Prou.
comme
crateur de
monstrueux que
la civilisation
de Rome, de la
Grce
et
Admettre un
fait
faire de
Charlemagne
moderne, sans tenir compte
que
les
et le
rcits de l'Inca
souvenir de
entre l'ancien et
le
la
rgna
nous-mmes,
comme une
poque
ge
chronologie assure, mais ncessairement fort
il
280
faut bien des
annes,
mme
parfois
Dans toutes
y avait
<(
il
<i
dans
<(
'(
'(
<(
Prou,
hommes
guerres qu'ils avaient avec leurs voisins leur tenaient lieu de capitaines. Longtemps il n'y eut pas
de chef qui commandt tout le pays; mais un jour,
du
<(
des
provinces du
les
ct
du Gollao
vint
caca,
nomme
les
et
une race
Ingas;
forte
et
nomm
Titi-
le
fut
dont
semble du
nom
signifie
unique du pays;
<(
<(
<(
commencrent
gurent peu
mais
les
peu tout
jamais seigneur
de Cuzco, subju-
pays
et le rendirent tri-
peupler la
le
fut
la famille
butaire (3).
dememhr. y conq.
{'i)
Sapi-ayllu-Inka.
(3j
Zarate
loc. cit.
les histoires
il
de dieux, de
281
Incas, ditHerrera,
ils le
Comme
Zarate, au milieu de la
ges,
il
place un chef
comme
le
il
s'appuie pour
crire ainsi ce
nom
nous pouvons affirmer toutefois que l'change de la laIl contre la nasale n n'est
pas tout fait inusit en
biale
Quichua
et
la
que
ct
de
Zapalla dans certains dialectes indignes (1). Nous proposerons de reconnatre dans ce Zapalla dont parlent
tous les auteurs l'origine du
Manko-Kapak de Garcilazo,
rduire
Kapa
et
et
un seul sens
se
le chef, le
mme
portant la
mme lgende,
d'autres auteurs
commence
par
le
la
prophte
V. partie grammaticale.
282
porte aux temps de l'origine des Incas l'invasion que
firent les tribus chiliennes, sous les ordres d'un chef fa-
hisseurs auraient soumis tous les pays du sud et se seraient tendus jusque sur les bords du lac de Tilicaca.
et
les actions
K^Kari,
confondu deux
ddou-
d'un seul
poques distinctes
et plac
dans
le
mmo
doute
le
de Bourbourg
parler des admirables monuments de
TiiA-HUANUK comme de constructions postrieures aux
Pirhuas
et contemporaines du moyen
ge pruvien. Je
ne crois pas qu'on puisse interprter de la sorte la
tradition rapporte par llerrera. La question ne peut, en
ou
elles
les Incas.
les
La premire hypothse
monarcliies vassales
cres
poques pirhuas.
ds
la plus
Comme
la
le
toire
que
produite aux
mme
se lut
haute antiquit
ne purent exister en
elle
si
prcda
les
monarchies
temps et sur
le
qu'il
fonda
)u)iie terri-
La seconde liypolhsc
es!
283
donc
et
la seule qui
des traditions.
vnements
nom
Puruhas, dont
les
est
sous la
Cuzco. Leur
gnie propre
indpendants du chef de
et leur
Quichuas
langue
diffraient primitive-
s'ils
ils
finirent par
nom
mme
vahirent
la
tue
Manta
entre
Karanqui sous
poque toute
la partie
des
ctes
si-
y fondrent
ordres de leur chef Karan. Tous ces
et le
les
cap Saint-Franois;
ils
Ponant;
((
de loup marin.
tradition
confirme
peu
le
venons de
Il
Le
pre
prs dans
les
Acosta rapporte
mmes
il
la
mme
termes, et Vclasco
des peuples
semble que
civiliss certaines
les tribus
encore barbares,
donnent
le
au
huas. Toutefois
il
trent
situes
citer.
poques o
se
y a dans la vie
comme
les
avaient coutume
'(
ils
ils
jadis
et finirent
Prou
vers la
parat que
mme
les
leurs irruptions.
fin
Ce
conqurants respec-
par adopter
la
langue antique
284
pays qu'ils avaient envahi. Dans
(lu
ruvien, la
le
moyen
ge
p-
les
lgendes
relatives
principaux
hisseurs;
si
faits
nous
les
presque
coup sr rtablir la srie des faits qui signalrent cette poque. Malheureusement elles furent toutes
altres par
la
intresss
se
don-
Du
milieu de ces
les
sa
et
du
pome
mre
La
leil
et roi
'
'(
<(
If
qualits littraires
la
Ghingana, qui
t
les
terre,
le
conduit
((
au-dessus de Cuzco
est
la
caverne de
et o
tait
un
cher,
le
moment
Soleil
tait
le bruit qu'un
Inka-lloka dormait sur un ro-
descendu
nerait
et
et l'avait enlev
en disant qu'il
roi de
en l'enle
ram-
285
On
instructions.
la crut;
le
maison de
Quand
le
midi, Roka,
se
la
mre,
venait
mre
la
passrent toute
monde
le
vtu
montra
de
la
matine
mtal
et
de joyaux par sa
un
lieu sacr
les
pour
les
Indiens;
le soleil
donnait sur
rpandaient un
tel
<(
son
sa
Quand
son
fils
bout
a
elle
et lui
le
monde
allait arriver.
(l)
en secret trouver
de deux jours et de
Tout
la foule.
attendait
disparatre
aussitt
avec impatience
l"3'i,
(1).
ce qui
trois
286
((
fois
de suite
et se
d'or,
mme
la
<(
((
avec un
mme
pieds.
"
<(
mre
et sa tante
qui s'tait
rassemble
annoncrent
(f
de bleu,
front et
<(
borde
la
multitude,
non-seulement de tous
mme
donn
d'aller
gana
et
de
la
son temple, o
volonts du Soleil.
vnenienl
et
or-
caverne de Chin-
conduire
le
cf
les
il
communi-
il
l'applique
;i
Manco-Gapac.
astuta Iliiaco
In
Di'spncs
Ciiado CM
iiifnnte licrnioso
fn-uta iiniliiia
Del
.lia
I.ucpo
al clar
cil
aulur,
le iiicpa cl (lia
ijuicii
1.0 cxpiif
al viilfTd iiil'icl,
No
liijo
De
llaulo rcal
(/
Ta,
l'iirpurpa
lic
ipiial jiuipiira
Daha
I']ii
de
liiicco liello
aiipiisla
Peralta
mania
cl
peiUe)
cabello
rcfulgciile;
aziil
lu/.,
jir/.<r;ilin.
Mascapaydia
De
que
Ici
(jur aliiniliralia.
iiiixiiii) siil
(liisipiiia aiifrusla
Sobre
1111
admilirlo rry.
al
vciio
prcsiiiiicn
iiiiiiieri.
au inonde un
fils
elle le
l'dle
11'
l'ilcnsi'-a,
le inoid.iuiaiil
vue
(in'ils
til.s
du Sidcil.
l'adorrenl
et le
i.cs
Indiens lurent
noinnireut
roi.
Irajip.-i
d'une
telle
adiniiulion
;i
.su
287
<(
le
leur projet,
'(
arriver le
<i
on
<(
('
On
ct
lui
La
je
'<
l'endroit
il
tait,
puis,
se dirigea
elle
du
l'ai
manifesta son
lui
<(
monde.
vement
l
mre
environne de
la foule
je
Soleil.
jeta
Il
'f
Il
tant de
lui et dit
Retournez au temple du
Rendons-nous-y sur-le-champ.
s'y rendit, et
comme
habill
Roka
couch
et
la
"
monde
n'avait pas su o
si elle
le
aperu Roka.
l'on avait
ct comme
f<
monter
la
sait la terre
"
caverne
la
avant de commencer
et,
et
la suite
beaux vtements
Inka-Roka, s'adressant
r>
Soleil,
mon pre
Tout
le
le
monde
la foule, lui
gra-
pr-
et iV esprance.
^288
Il
inca (1)
proclam
l'ut
cl
commena
la
rcgcnration
du Prou.
qui
les
armes dont
les
sonder
la
les esprits.
Partout o
ils
racontaient que
Ils
l'avait
taient
mon-
Il
trenre arrivaient,
il
couronne
rsolut de leur envoyer des ambassamais expdia d'abord quelques marchands pour
tres rebelles.
deurs
ils
restes fidles
ces
annonaient
le
d'un nouveau
envoys
l'histoire d"Inka-lloka.
Soleil son
l'avait enlev
pre
et
l'avait
renvoy
l'exception de celles
de
la loi
n'inspirait
du mariage
l'ancien
brls
et
de la
monogamie
publique.
Cuzco.
triomphalement
Inra, au fond, a
(1)
cond
(lien.
le
les
11
il
renouvela
sodomites
tre
)'
milieu des
triomphes
oracles contraires au
vainqueur rentra
acheva d'y rtablir les lois
et le
l'irliua
le
premier
289
chemin
(1).
Ce fragment lgendaire
pome
d'un
pique o
est
furent
moyen
de Montesinos,
il
rassembles
le
sommaire
les fables
du
ge qui prcda
des
Incas. Tout mutil
empire
la
videmment
qu'il soit
dans
les
pages
uvre
puissance de cette
anonyme qu'aujourd'hui encore elle produit une vive
impression sur nous. Pour sec et informe qu'en soit
posie antique;
abrg,
on y sent vivre
belle et si
si
populaire,
Le
et telle est la
fait certain
et palpiter cette
fconde dans
imagination
ses inspirations.
lgendes
est
la
rorganisation complte
une base beaucoup moins thocratique qu'auparavant.
Nous avons vu par ce qui prcde que les Amautas, avec
leurs songes, pronostics et interprtations des
mnes
du
ciel, avaient eu
phno-
le
et rois et
leurs soins se
ils
paraissent
bornent
trangers au sa-
la
se
fit.
Aprs rinka-Roka
pe
(1)
il semble
que de longtemps l'pone trouva point de sujet digne d'tre chant
c'est
;
HuAiNAKAVA
annes avant
la
crivit
hton ray
conqute.
19
200
quatre
si
peine
noms
ou
remplir
que nous avons sur sa vie ne sont sans doute qu'un cho
des rancunes de la classe sacerdotale et lui sont trs-dfavorables.
On
lui
nentes, mais on
le
et dissolu.
Il
midi
bouclier et se voyait,
l'autre avait la
comme
la
premire, dans
annonaient,
prdiction
Cette
il
impit
les
r-
malheurs
lorsqu'il
mtes prsageaient
les
offrit
filles,
Nanmoins
forme d'un
le
dmon
la ruine
du Prou.
de cette
Irrit
fit
et
l'inca,
chercha
fut instruit
de ces
manuvres,
il
tait
dj
bien
l*utano-Uman
frre
et tous
ceux
et l'inca
qu'il
souponnait d'tre
ses partisans,
^291
et
officiers en qui
il
avait le plus de
tcher de
les faire
eux-mmes. La
ruse
la
rvla
torture, et
Tous furent
saisis
Putano-Uman
fut enterr
le
prci-
catastrophe
sacerdotale
mais
le
amener une
la caste
rforme
trne,
il
fils
promulgues
Il
pch
femmes en furent
qu'il avait
contre nature.
les
svres
si
nombre
et les sorciers
soit
elles
dans
dans
la chicha,
ceux dont
292
anciennes
et
lois
qui ordonnaient de
leurs malfices
ce qui
fut
brler
excut
les
sorciers
sur un grand
prtres
les
Sinchi-Roka
vienne
nous arrterons
prtres contre
hros
lui
la
royaut.
notre
et
tes dans
du Prou.
toutes les
CONCLUSION.
APERU
GErVURAL DE LA
SOCIT
Primitivement, cette
les limites
compare
gyptiens
conomique
;
prpar
cramique pruvienne
Plasges, des
trusques et des
ses diverses
richesse
ET DES IIOEURS.
poques
sur la production et
le
mouvement de
la
animales que
les
habitants
avaient
rendues
domes-
sur les
coles
le
caractre
sur l'art et la
posie
tme
le
pi-
sys-
peu
la fusion
le
amesein
29-i
d'une unit
bienfaisante,
avantages que
la
quand
poudre
la
et le cheval,
fit
raisons qui
m'emp-
comme
les
matires en
gouvernements amricains
comprennent l'immense effort d'al)ngation que m'a
Plus tard peut-tre,
cot
si
les
moyens ncessaires,
je pourrai
ma
disposition les
achever
mon
uvre et
me
pour
faire
comprendre aux
savants
la
grande
im-
me
in-
suis
terdits.
1.
Tout
LA CRAMIQUE.
(1)
Andguedndes
l'cniann.t.
295
parera les poteries figures dans cet ouvrage celles que
M. Birch a reproduites, remarquera sur-le-champ la
coexistence au Prou de trois styles que l'on pourrait
appeler
le
premier
gyptien,
le
second
trusque et
le
le
boit; tiges de
d'une
hurle lorsqu'on
siffle et
panse ou qu'on le
un
par
profil de tte humatire rduite une appadans
liquide renferm
le
la
mas termines
emblme
des races
Comparons
les
traits
exposs dans
identit
Je
possde
Cuzco,
et
pruvien
et l'art
trois
hellnique.
vases venus de
honneurs de
gravure. Les
m-
dgts
que leur
nous
matire a subis rvlent leur antiquit
prouvent
des
sicles
avant
d'tre
durant
ont
t
enterrs
qu'ils
riter les
la
et
recueillis par
M.
le
gnral
les
296
Le
gue
n"
appartient
reproduit
le
modle
le
il
se
compose de
ventre;
c'est
pro-
n
(
du renard ou du chacal de
(1) Hircli
liis
la fable (1).
bottlcs
as
tlic
stork iniglit
hve
(levourP(i
feast once of, in Ihe i)rescnrc of Uie disappointed fox or jackal of Uie fable.
297
Le n" 2 rappelle de
l'poque plasgique.
te
fort
prs
les
vases archaques de
La dcoration de
chitecture grecque,
comme on
peut
le
le
pr-
memnon,
<(
s-
tombeau d'Aga-
((
ces vases
Elle
comme des
est forme
mme
'c
'(
((
<(
((
formes animales du style le plus rude et le plus primitif que signalent une extrme roideur d'attitude,
chvre,
le
le
dla
dau-
208
phin. Tous ces motifs sont parfois
ti
ticularit
<(
sur lesquelles
<(
que
L'art est le
le
rpt
plu-
Nous ne devons
donnes.
M.
compltement
tranger aux
ne
tudes pruviennes,
peut s'empcher de remarquer
lui-mme,
Birch
combien certains vases plasgiques ressemblent beaucoup ceux qu'on a trouvs dans les spulcres des anciens
Pruviens (2).
254.
253,
I,
p.
Si
on compare
les
canopes trusques
299
en terre cuite (1) avec les canopes pruviens de la
matire (2), on verra qu'il y a entre les deux
mme
sries identit
complte de forme
sont placs
de conception sacerdotale. Dans les uns et les autres les bras et les mains
formules de
la
y a entre la tte
proportion. Dans les deux cas enfin
conserver les entrailles des momies.
gomtrie
mystique
il
mme
et le
corps la
vase servait
le
et
On
suivait dans
les
crmonies
les
rites
du Ptah,
monstrueuse de Memphis, que les Pruviens adoraient galement, comme nous l'avons dj montr (3).
l'idole
la
appels a-ka-hua
les
Chez
(4).
vase
en quichua on
en grec
l-/.:Ooz;
dans
deux cas
les
c'est la
Il
grecque
a llakhiiaij, boisson;
les
Pruviens connais-
mme
y a plus
Plasges on trouve
doubles se nommaient
'
le
des
si
et
paro ou Huampharu, mot qui a pass dans l'espagnol sudamricain avec une lgre modification de sens. Hua, en
quichua, est un simple article de genre ou d'espce, un
prfixe qualificatif le mot dcompos nous donne hua:
et
'
possde
(1)
Birch,
(2)
Rivero
en quichua
t. II,
et
(3) V. partie
(4)
le
p. 213.
mythologique.
Azcahu ou Azcas.
Ap.cp,
en quichua d'ailleurs
racine de ar/cpop,
jy.cw
300
(ampuni). L'tymologie ordinaire trouve donc son quivalent en quichua : toutefois, s'il m'tait permis d'en
suggrer une
mot
ucpopa
du
sous
les
la
avec
les
fois
vase dont
le
nom
etHAUKKARA en
han
toute-
vase ou calebasse.
En second
thme
le
lieu
qui-
primitif
nous attirerons
Am-
type de la
de
la
femme quichua
forme de
la
la
et
iden-
tique.
l'atlas
mre, Pacha-Kamak,
premires
idoles sont
caractrisait
(1) I5irdi,
(2)
l'I.
t.
XXIV
et la
Il,
et
le
p.
dieu
240.
XXVI.
la terre
revtues de
Kon
Mama-Pacha
et
mme
301
un indice
meuses
(1).
les
formes squam-
et reluisantes
avec la
effet
sein de la
galement sur
pygmes
et
appelaient
mmes
les
Patques.
avec la poitrine,
de ces planches
comme
et
du chapitre
malgr
dont
la timidit
de l'ouvrage de
xvii
donc un grand
auteurs ont
les
intrt,
preuve dans
fait
INDUSTRIE MTALLURGIQUE.
II.
Si
Pruviens
avait cr
mme
Lon,
seraient sans
de
Lon
tmoignage
conformit
Ciea
rudit de
l'exactitude de ses
la
des mer-
le
rptes
de ses rcits
pays. M. Prescott
302
connatre
a fait
la relation
manuscrite de Sarmiento,
moderne attribue un
quelle la critique
de
estims pour
Lopez
i,q'and prix.
Eh
la-
i)lus
bien, ces
Sans doute
les merveilles
et leur
incroyables et paraissent
fruit
le
humain.
faonnes
mottes d"or
'(
terre; ce terrain
feuilles et l'pi
((
tait
de
compos
plant
taient d'or
mas
de
dont
de
la tige, les
admirablement travaill.
Des brebis
'(
tait
le sol
ter
et
et
peints.
<(
((
nombreux
forms
<i
"
'(
.'
'(
'i
d'or et
de
taille
d'meraudes
d'argent incrust
les
tous les animaux, oiseaux, arbres et plantes que produit la terre, de tous les poissons qui vivaient dans
la
mer
et les
rivires du Pi'ou
troncs d'arbres
coups comme
toute la
il
bois
brler,
vgtation
tait
le
tout
de ce
303
mtal
la
tait d'or,
comme
d'argent, de
l'assure
Giea
Lon.
les
formes
d'or
et
tentaient
d'argent elles
l'avance
de
onces. Jusqu'
prsent
changrent en piastres et en
dserts et les tombeaux n'ont
les
celui de l'antiquit
semblance
des
statuettes
marquer
funraires
avec
res-
la
les
figu-
rines
combien
les
attribu
cette raret
manque
d'outils, bien
plasgiques de
ct
la
la
Grce
et
ils
et
ont
au
tort ce
me
de
montrrent toujours,
pierre ou le mtal, un
l'Italie
mpris du
Prou
la
ge cydurant
des
race
avait
Une
ou
qui
plasgique.
clopen
des
terla
et
construit
uvres
sicles employ
pierre
nelles, qui
la terre,
d'extraire les
mtaux
et
304
perfection, de tailler le granit et les roches les plus
dures, avait d
modeler
le bois.
des navires
cte
gaux en grandeur
le
couper
et
contraire ou-
ils
qu'
sire que
l'on
considre
la fabrication
avaient d
leurs constructeurs
de ces barques,
ncessairement
briquer
Pour gros-
de
les
fa-
tailler le bois.
Le manque d'uvres en bois provient donc de superstitions ou d'habiJudes que nous ne connaissons pas.
En
personne ne
d'Amricain qui
Il
prochables. Ce
n'est pas
n'ait
pu
admirer dans sa famille quelque image de la Vierge ou
de l'enfant Jsus dont l'attitude et les traits sont irr-
donnaient
fait
leurs
statues et
si les
anciens
formes grotesques, c'tait par suite des prceptes hiratiques du rituel religieux, et non par ignorance du
il
faut d'abord
pierre
mtal ou dans
(1)
Magna colcharum
clatse,
comme
dit P. Martyr.
305
et
teignaient d'une
brods de
ils les
ornaient,
les
tait
p-
la fa-
brodaient, les
tissus de coton
pouvaient rivaliser avec les meilleurs produits des manufactures europennes; aujourd'hui
les toiles et manteaux blancs qui sortent de
fin
fleurs
mme
leur
les
gens
ou
tok-llu
Les
de
tukuyus
trangers.
coton ne furent jamais dpasss au temps de la con-
du pays
et
les
Quant aux
de travailler.
tissus de laine,
impriale
et les
brl
le
grce spciale
et
en
por-
taient toujours
orns de
le mangrecques,
teau des archontes hellniques et des consuls romains,
qui eux-mmes, au dire de Varron, avaient emprunt
trait singulier
aux pontifes
de ressemblance avec
m.
300
La srie de traditions antiques et de lgendes historiques que Montsinos a rsume dans ses mmoires
nous montre bien clairement que
pire
avait
la constitution
liroco-tliocratique sous
primitive des
la
de l'emdynastie
de dsunion, vritable
lequel les
rfugi-
tnbres
Au
milieu des
de cette
et le
dont
la
donns aux
jours
de
IIi:alli>a,
le
la
avait
civilisation
l'empire
vicaire du ciel
le culte,
et les
nouvelle.
Au temps d'AA-
tait
dlgus pour
Amautas, dchus du rang d'interprtes
:
les
prtres
taient ses
307
traditions officielles. Si l'empire
encore thocra-
tait
comme
il
l'a-
auparavant.
Je ne sais jusqu'
sommes autoriss
cour
et
dont
les
le
des particuliers.
Il
de
prcieuses informations du
nous nous bornerons
recommander
pter
son
fait
l'tat et celui
les
r-
pre Acosta;
la
lecture de
rieuses
sur la
les classes
distribution
administrative
de
toutes
destines
garantir la
proprit, sur
l'organisation
crmonial
tion, sur le
manuvres
d'examens
et
coles o
degrs
la
jeunesse noble
d'initiation
promola suite
la vigilance
308
des mauvaises
lits et
tre, sur
la force et le
murs,
triaux
et
ncessaires
la vie,
les
la
ma-
guerre
au culte.
Soit par nature, soit par
comme
les
Plasges, avaient
ducation
et
les
Pruviens,
le
diriger, et leur
de toutes les
tendu
et
preuves
puisse
mins
les
plus
convaincantes de
l'observation ou
offrir
civilisation
qu'il
l'historien. Les
che-
de lieues
De
le sol
I).
mme
militaires qui
(1)
III, lih.
m,
Gatamarca
vol.
1.
conqutes de
la
et Santiago del
309
Estero, encore aujourd'hui peuples par des Quichuas,
qui les a
gnie
cres.
Les transports se faisaient au moyen d'animaux apprivoiss et sdentaires qui avaient autant besoin de
le
comme
Uama
et
les trou-
la tente
c'tait la pro-
prit
de vritables municipes.
dterminer
le
degr
une race.
L'absence complte de toute monnaie et de toute
daille est, quand on songe
l'immense quantit de
taux prcieux que possdait
les
plus curieux
tait
La
Prou, un
de cette civilisation.
des caractres
La coca seule
le
mm-
laquelle s'taient
fix
levs l'em-
ni d'assassinats, ni
de
310
IV.
Les
laquelle est
perfection
du
Prou
doivent
lire et
ide de
la
son tude
que M. Fergusson a consacr
crivain
d'un
dont
vant
l'autorit
pitre
les assertions
les notices
De-
est uni-
(1).
et dis-
leur connaissance
plus absolu.
Le premier
anglais est
la
tecture
pruvienne
prouve mieux la
et l'architecture
disparit
mexicaine.
d'origine,
le
Rien ne
manque absolu
sparent
les
se trouvait situ
l'un et
sation
si
civili-
une
difices.
Il
on
loigns, o
le style et l'art
lit).
III, cap.
m.
3H
M. Fergusson ne se lasse pas d'admirer
la
forme
histoire
officielle,
cration
trangement en
s'efforce d'enfermer en trois si-
il
((
Prou,
il
tivement
gisse
ici
date de chaque
ait
pu
et ait
temps
il
est bien
faire
de
pass
si
d'assigner approxima-
la
vritable
du
de l'poque cyclopenne
((
dans
de la
dit-il,
l'histoire
gnralement
difficile
un certain
comme un ph-
nous devient
la
regarde
admi-
cet art
rvolte jusqu'
qu'il
qu'on attribue
architecture,
barc
Si
unique.
les limites
si
dveloppement de
et le
nomne
Prou,
et leur
et la
mme genre
du monde.
rgles de
l'art
poudre,
la
et
que toutes
les
bilet.
Dans
la
de l'architecture, depuis
(t
nom
le palais
auquel on donne
le
ma-
312
onneric cyclopcnnc ou plasgique. Cette identit
va si loin que les vues des ruines pruviennes re((
et
leur tour
<(
<(
monuments sud-
amricains.
Il
est difficile
<(
((
if
le
de
la
maonnerie
vres connues.
Ds
qu'on tient pour vraies les ridicules informations de Garcilazo sur la civilisation du Prou et sur la
tre aussi
dynastie des Incas, les conclusions doivent
absurdes que les prmices; aussi le bon sens du savant an-
glais
qu'il
donnes
de l'exprience et de la raison.
Il
n'aurait pas
mme
si telle
est
313
la
vrit
historique, la race
pruvienne
posie
et
une mu-
une mtallurgie,
ture,
l'autre
progrs
dans
se produire le lent
Par une
cles
merveilles qui
et mille
crit sur le
Prou,
les livres
la science
re-
primitifs.
En vain
le
tmoignage des
arts, des
Amrique
commencement de
murs,
tmoignage dsintress
rit
la
civilisation
ce
de Garcilazo de la
lgret
mo-
numents, des
le
traditions, des
passer en
Amrique
et cette civilisation
reprsentent.
Il
pruvienne
et
n'y a pas
longtemps
encore on ignorait ce qu'taient les
trusques et comment ils taient venus en Italie; on ignore encore comment s'est forme la race gyptienne; on ignore ce
autres races primitives; la vie
apparents aux
des Phniciens et des
qu'taient
les
Plasges,
et s'ils
la
taient
Mditerrane, combien y
314
a-t-il de
on convient que
s'acla
pa-
de langue,
Amrique,
oii l'on
semblent
la
giques de
la
Grce
et
de
il
qui
monuments plas-
l'Italie? Si oui,
monuments
pour expliquer
des ar-
des lieues et
concidences
Autant se taire
entran
par l'indentit
de
pris
pour guide,
pruvien avec
l'art
l'art
p-
instruments de
mtal
parfaits.
Il
les saillies
et
suffit
les
mthode
raliser
lignes forment,
et
plus
comme on
peut
le
premire
les
prpars
par
olo
l'art
du constructeur.
Chaque pierre
de la
se trouve
du
mur
li-
gnes
des
Pruviens
se servaient,
durci par un
Les
comme
les
mlange d'tain ou
gyptiens, de cuivre
de zinc.
Il
y aurait,
ajoute-t-il, des
'(
<(
la
expliquer
faire pour
hypothses fort tentantes
ressemblance de style qu'on trouve en-
giques de
l'Italie.
pruviennes
Mais
la
ment
accidentelle.
en Europe cinq
'(
usage au
"
sister plus
Ne
poques aux-
plus ce
systme
longuement sur ce
la
nous puissions
ture.
On n'employait dj
de douze sicles
en question est
plas-
la
le Christ....
(>
diffrence des
employ
et les ruines
fait
que
empche
la
aprs
d'in-
ressemblance
en a
dml
tous les
problmes
et sait
Il
de science cer-
que d'tre invraisemblable, le nier serait pour M. Fergusson une tentation bien forte mais Garcilazo l'a dit
;
a-JTo; eox, et Ic
316
Le savant anglais s'extasie cependant lorsqu'il examine en homme du mtier la perfection des murailles
il
uvre interqui entouraient Cuzco
y reconnat une
:
et
se
polygonale,
enchsss, dont
20 tonnes.
Ils
murs forment
et les
trois terre-pleins
tendues au long de
ces lignes sont
trois lignes
gradus
en terrasses
ailleurs
si
dans
les
la
et
dent
les
et
se
meilleures constructions
actuelle.
Il
militaires de l'Europe
en ce genre
peuple rustique d'Amrique
une perfection que ii'atteignireiit jamais 7ii les Grecs, ni
soit arriv
<(
<i
les
ritable
les
mthode
La
forcs
qui n'eut
la
faire,
moins
v-
dcouvrir par
poudre. Pourtant nous la voyons em-
ge.
l'invention de la
moyen
la fortification
nan-
tombe
317
crivain.
d-
Il
Rome
et
du moyen
ge,
connaissance profonde des mathmatiques. La perfection de ces monuments, dans lesquels chaque ligne est le
fruit d'un calcul scientifique, est pourtant une preuve irret l'on ne conoit pas qu'un architecte
ne prenne pas sur lui de nous avouer toute
la vrit
et continue
voir des gens rustiques dans
les peuples qui ont construit de pareils monuments.
cusable de savoir
consomm
Si
un
crivain
prouve de
suprieur
telles
dfail-
ton-
thmatiques
lence
<f
((
des Quippus
dpasser
les
premiers
ne purent jamais
lments de l'arithmtique.
plus la
Ils
gomtrie thorique,
gomtrie
applique,
toire, dont
soit
ils
avaient dress
brances indiquaient
f(
soit
la
les
des protu-
des cartes o
frontires et
les localits,
ma-
o
((
dans
terri-
ils
parfaits les
problmes
)>
C'est avec
MM. Rivero
et
;h8
Tscliudi
Du
du quiciiua
dit
leur excuse,
<(
de contact
<(
((
((
deux cinquimes
les
mme
sens,
comme nous
le
le
le
prouver par
maint exemple philologique (2). L'examen que nous
avons fait de la langue nous a montr ce qu'il y a de vrai
pourrions
)
de
lire,
les
mmes
le
se contredisent de la
faon
la
monuments pruviens
des
comme on
vient de
le
le
et
maya.
plasgiques
proc-
mme
venus
formuler
la
(1)
(-2
r.ivcio cl Tsclinili
\>.
l'cr.,
H'.K
\).
i-Jli,
319
sont
leur
si
M. Fergusson conclut sa revue des monuments pruviens et plasgiques par une observation qui, pour les
hommes de
rudits et les
l'art,
tranche dfinitivement
la
ce
est
prsente jamais
sculpture. Si
<t
la
maonnerie
et
ne
ft rencontre,
l'im-
ment dans
lures ni
un
mou-
spcial et bien tranch. Si une pareille identit faitl'tonnement des uns, les autres la regardent avec toute
raison comme une preuve de l'unit des deux civilisations et des deux races.
tres du
thrace.
mysSamo-
On observe
amricaines
la
les Kollas
mme
du
aptitude chez
Prou comme
les
les
races
Khis;
de
320
des pratiques fondes sur l'tude de la botanique et sur
le caractre
essentiel des phnomnes morbides. Si
on
tudie
monde moderne, on
en cela au
sions curieuses
celle d'IIippocrate
et
coles
la
mann nous
la
<'
vrit
et
la tradition
qu'il
Il
n'est
hpas
sur la force
la
ft
unique, qui ne
rvle
que par
doses,
dclare
cliniques,
de la
les traditions
par
remde
n'a
et celle
sur l'efficacit
conclu-
mdecine
essentiellement
jusqu'
compare
des
arrive
la
qu'on
nos jours,
jusqu'
que deux
possd
classique
l'antiquit
le
les
))
le
semblables ou par
mditait sur
les
clair
proprits mdicinales de
ide premire,
sur-le-champ quand
poisons pris
comme un
traversa l'esprit
lui
les
il
vit
petites
un jour
la
qui-
ajoute-t-il, se corrobora
que c'tait
le
principe sur
se rappela
mme
amri-
mdicaments analogues
gnie quichua,
(i)
Il
est
la
langue quichua a
le
mme
mot \wur
321
traordinaire et merveilleuse
avons
notes pour
dj
comme
celles
monuments
les
et
que nous
pour
les
po-
teries,
et
un
effet
de la
communaut de
dition.
On peut affirmer qu'avant la dcouverte de l'Amau lieu de prorique la mdecine avait rtrograd
gresser. Les
taient ou perdues ou
uvres d'Hippocrate
mal comprises
la
pou-
aujourd'hui on privait la
si
mdecine
de
surtout de la
mthode
qu'a
fait
natre
mdicaments
la
comparaison de
d'autrefois,
que se-
dire
que
m-
rait-elle et
rsolu
les
permanence de leurs
esprit de
mthode
dsigner
bien
la
compare l'tat de
maladie
et le
remde;
us
leur
la
la
le
leur
mdecine.
mdecine pruvienne au
montr
gard d'un
tranger au caractre d'empi-
effets, bref,
leur emploi,
dmangeaison
silluna
21
322
mdecine europenne,
la
tre
ct
chez de quel
profession
comme
la
aurait
l'est
de l'infriorit
frapp
mme
science au
Prou
des
et
en
M. Tschudi aurait d
s'abstenir
vulgarits superficielles qui tombent d'ellesau simple contact des faits. II suppose que les
de ces
mmes
saigne
locale du
membre malade
et
d'autres
moyens
purement empiriques. L'emploi de la quinine, de l'ipcacuana, du soufre, des toniques amers et aromatiques,
est-il
propre d'une
le
empirique ou
science
d'une
les effets
roles et que,
que
lui
pil,
il
s'il
et mdit
les
donnes innombrables
mme qu'il a com-
fournissait le dictionnaire
si
lgrement un
sujet aussi
Elve de
l'cole de Broussais,
ment de ce
abcs
fait
les
que
ne faisaient pas
il est
frapp grandePruviens n'ouvraient pas les
la
le
mme
de l'cole de troussais?
tique des
procds
I)as recul
devant eux? Ne
rservs pour
a-t-elle pas dclars
les a-t-ellc
U'S
la cri-
i\'a-t-elle
pas
3^23
mme
je n'entends
quant au reste,
procds
nullement
ft
in-
et
de la chirurgie.
pouvaient vider
Ils
les trois
cavits sympathiques du corps humain, extraire du cadavre le sang et les autres liquides corruptibles ou cor-
rompus,
sifiaient
ils
connaissaient un
pour
les
un
les
les clas-
viscres,
avec tout cela on voudrait qu'ils n'eusle syssent point de donnes sur l'intrieur du corps
tme veineux ou artriel? qu'ils ne sussent pas ouvrir un
et
appropris,
et
abcs
simple
cette
vraie.
et
n'eussent
mme
opration? La chose
est trop
exagre
pour
tre
celui des
un qui a bien son poids
trangers qui
ont eu l'occasion de voir un mdecin pruvien soigner
ter
mme
dclars
reconnatre
difficiles
par
le
qu'il
triomphe
savoir
gnrale-
pn-
324
Ce
et Rivcro.
comparer
cette
mde-
comme anneau
nes, la prendre
jamais
paru
Prou
ainsi
l'art
que
et
et le culte
sur
les-
la caste
les traditions
tude
svre
et
on ne
de l'ensemble
nous
tait
tieuse de la
Arcadiens
Plasges anti-
tait
compose
l'une,
nord
quelquefois en
et
os
qu'on
nommait
compose
ciiay.na
au
de divers tubes
qu'il
nom
longuement,
l'identit
de
qui
galement une sorte de luth auquel ses acfait donner le nom de hlayllaka, de la
y avait
racine llaki
325
guerrier;
rappelle
nom
le
le
modle
grce et de douceur erotique; des virtuoses clbres, comme Sivori ou Thalberg, se sont laiss
enchanter par l'admirable correction de leurs thmes et
les ont dvelopps, comme si dans les airs des Yaravis
un
et
de
la
de
Sambaclueca,
eussent reconnu un
ils
cho loin-
La posie,
atteint
cette
sur
de la musique, avait
pome
galement
les
genres
et au
mait yaravi
la
posie erotique,
huaylli; la
et le
Le premier a
tiellement par M.
posie
clbres
ly-
de cette litt-
altrs, mais
la
nom-
qui re-
Uska-Paukar.
publi
par M. Tschudi,
Markham,
et traduit
tudi
par-
rcemment
en
mme
J'ai
ce fait
que
mon pre
ami
de Valdez, ne sut jamais qu'il ft l'auteur de VApu-Ollance drame tait trstaij, et tint toujours pour certain que
antique. Je
lui
ai
qu'il
connut pendant
326
Charcas, pensait de
son sjour
mme
ce sujet. La
prtendre que
tuelle
la
forme ac-
la
Il
conqute.
ren-
ferme des
et
traits
inspiration
naturelle du
gnie
indien. Les
churs
et
le
l'imitation
on ne
ide mo-
est vrai
il
Vne.
nomm
p-
ruvienne, et
le
contexte
l'ne. Au
llama ne peut nullement s'appliquer
la
temps de la conqute, l'usage des churs lyriques
manire antique tait entirement inconnu en Espagne
flu
et
fl)
(1
Caria crilirn
P. Franc.
Ittirri.
sntirc
I.a
Amrique,
les
colons n'a-
el
13 de abril 1818
pov
thtre. Qui donc aurait eu l'ide d'imichaque scne l'originalit des foxmes hellniques,
valent point de
ter
Si
ne connaissait point la
VApu-Ollantay est de Valdez
l'on
du pays sous
la
le
et
sous
le
des-
potisme espagnol?
J'ai cherch
un mot qu'on pt appeler moderne, et
c'est
peine si j'en ai trouv un seul Ychuna, qui si:
gnifie la
exprime dans
ce
mot
tait
est
nue
prcisment par
le
aux
difices
et
giques.
sujet du
Quant au
fort ancien
Incas. Le
plus, ancien
nom
mme
peut-tre que
la
qu'il soit
dynastie des
nous l'analysons philologiquement. Dans ces races antiques et aujourd'hui encore parmi nos tribus indignes,
tout
nom possde un
partie du
sens symbolique. La
signifie des
mais en quichua,
cette syllabe
il
deuxime
Andes,
cliose
tait,
dans
la
bouche
328
nom est
comme uilla
lgende, tradition,
signifie
Antay
signifie la
lgende
vidente de l'antiquit
preuve
et
Une
du drame consiste en ce
et
Ollantay. Je
Mais ce
titre
mme
lie
dans
l'vnement aux
les
Andes
les
races primi-
tendues
ruines
pas
le
d'un seul
homme,
ni
d'une seule
les
gnration
montagnes
l'uvre
les
et
ni
carrires
dans les-
de pierres sont encore entasss par mille sjour de tribus nombreuses plult que
rvlent
Incas,
il
des ruines
il
contemporains
d'mancipation ou
tribus de sa race.
ncas,
de-
aime
et
pareille
329
union, contraire aux lois de l'empire
mais
la princesse,
s-
Quand
l'auditoire a
dj
pu
met en scne un
chur
de jeune
filles
qui
dans
donne
champ de mas
virginit
le
esprances;
qui
vorace, en
prcdent; on
le
et
ca-
tholique.
d'aprs
les
Amautas,
la
On
tendus.
Cit
le
rvlation,
mission
la
finales.
La transfigura-
la
clats de la
les
conqutes,
le
la
sceptre
musique
qu'
pel
les
comme
tous les
l'on
relve jus-
trne
le
de l'Inca, forment
machines
runion de
pes
le
je
l'art
compte
pruvien avec
le faire
un jour
prpar ne me prvienne,
les
pomoins
y trouveront
330
R-
myn
V.
M. d'Orbigny,
ETHNOLOGIE ET GOGRAPHIE.
le
plus
comptent
ont
tudi
ment que
l'ethnologie pruvienne, a
les
M. Pritchard,
'(
dit
'(
rien aux
'(
"
'(
"
caines,
autres
comme
l'opinion
Leurs
sont trs-prononcs,
traits
pour cela
et
ils
ne ressemblent en
gnralement admise
de type
de l'uniformit
(1).
comprime
sur les
cts
l'occiput et
extrieurs;
le
lg-
front est
un peu arqu et inclin en arrire^ le crne est volumineux et rvle un dveloppement complet du cerveau; le
;
visage est
le
gnralement
large et
sensiblement aquilin,
la
et
varies
et
la
331
et
quichua est
celle qui a le
prominente
et la
exprime une vive pntration sans franchise, une intention profonde de cacher les ides sous l'uniformit constante des attitudes,
motions que
les
si
aisment.
les traits
au moins depuis
La couleur
est
;
elle n'est ni
qu'on attribue
mrique du Nord,
ni
les
ni
cuivre,
comme
que
rouge,
les indi-
la teinte
du bronze, de
mme
mon-
332
bombe,
qui agrandit
ts infrieures; tte
le
pieds
et
un dtail
fort
et
important
extrmement relev,
la cheville
relativement
plante
marcheurs infatigables.
mes ides
poids ajoute
tableau trac
le
ct,
forment
le
par M. d'Or-
que
les .qua-
plus complet
contraste
autres
chaleur
avec
celles qu'on
Pruviens, comme
dats, les
mis
troite, la
d'lan; mais
et
et impassibles.
et
rsigns,
les
pages o
naissons
ils
les
Plasges, manquent de
lire
ne se fatiguent jamais. En somme,
M. Gladstone a runi tout ce que nous con-
ils
des
clianger les
Quichua. Aussi regrett-je profondment de ne pouvoir entrer plus avant dans cette voie de compa(lu
raisons.
peut
1)
le
ni
tre
aborigne
ni
mme
venir
les
de
mmes
l'Amrique du
moeurs,
la
mme
langue
333
thorie
la
trangre
suite inadmissible.
parties du
mthode exprimentale
Que l'homme
monde
la fois
par
dans plusieurs
ait surgi
et
et discuter
ait
reu
en-
en nais-
imm-
gny
et d'autres
le sol
la
ma-
amricain
ni
prcdents,
lution du
ni
problme? Non,
la
sans doute.
la civilisation
Il
y a plus de rai-
pruvienne antrieure
peuples pruviens,
faire sortir,
il
comme
pour ne pas en
voudrait M. Brasseur de Bour-
bourg,
de la
les
une diffrence
si
marque
son l'observait pour l'architecture, et je l'ai remarque dans tous les autres dtails des deux civilisa-
tions.
la
popu-
334
du Guatemala (1) ot du Mexique, rapportent au
midi les origines de leur premire civilisation dtruite
latioii
ehimques.
brle,
brl,
l.e
les
par
Aztques
et les Chi-
signifie tribu
les tribus
M. Fergusson rattaelie-t-il
races du Sud. Hu.v-tamala veut dire
Aussi
teindre, colorer.
les
la
Toltques aux
race du ponent;
([uer ces
noms par
le
noms
langues mexicaines.
11 est presque impossible d'ailleurs de venir par mer
du nord au sud le long du continent. Gomme chacun
ctes de
les
le sait,
milles
les
la
navigation an-
tique beaucoup trop imparfaite pour permettre aux peuples primitifs de venir de l'Inde au
Prou,
il
faut avouer
mme
d'al)ord
l'ouest jusqu'
le
mme
mentionns on va
(1)
lliA-TiMA-i.A. Voyez,
[Ij
YiKKAM
fort
la
le
port,
racine tuiiiani
au Glossaire
335
On nous
ncessaire
Prou
les tribus
par terre.
l'est,
remonter
leurs
escadres
le
nord
et faisaient
Quand
les
(1) Nous voulons mettre ici au long tout le texte de Pierre Martyr
reproduit
on ne lui a pas
par les meilleurs historiens espagnols, car, jusqu' prsent
accord toute l'attention qu'il mrite. En racontant la confrence que Balboa eut
,
dans
cits orientales de l'isthme avec le fils de Comogre (Kuma K^^kari l'hismet ces mots dans la bouche du jeune Cacique
Hos montes (indice
digito montes australes monstrabat) irajiciendo, mare aliud e pronioutoriis
les
torien
((
despectare licebil, quod navigiis velificatur nihilo vestris minoribus (et cara-
vlas insinuabat)
licet
et
illi
velis
tamen
et
remis
i^r
Vaschus jactat, apud Tumaccum (tu.ma-Akkoj se
opibus scrta didicisse, quu3 ad presens velle se reticere
ad aurem locutum illi Tumaccum insinut, ab utroque tamen regulo
inquit
(Chiapes et Tumaccus) esse in eo sinu cleris grandiorem insulam aiuni, potente
uno rege contentam, et qui scdaiis maris temporibus ad ipsos tranet magna coJr-
dans
la
Decad.
mira de
111, lib.
illus terr
clio.rum classe
in
prwdamque
raplel obvia
cunda.n
336
Incas firent en effet des guerres maritimes contre
les habitants de Tombez, insulaires clbres par leur
valeur, leur savoir et leur industrie. Ajoutons les lgenI.cs
Kon
des religieuses de
et
aucune
donne
gnage de
nous verrons
et
n'y a
qu'il
tmoi-
Le nom que
les
leur
migrantes donnrent
en effet, veut dire en
tribus
Puu. Pru,
le soleil, les
mme radical
montagnes d'or,
l'est de
pays situ
caractres principaux. Aussi le
l'Inde,
en
la
le
ou moins corrompu
sur tous les points du continent sud-amricain Paraguay ou Pfl?'-liuay, Yeragua, Bcragua ou Pera-hua
Paria, Parina, Brazil ou Para-s', etc. Les tribus venues
se rcncontre-t-il plus
de l'Inde furent
que
les
On
et
liers
nommes
monarques
peut,
si l'on
et le dieu traditionnel
veut,
prfrer
cette
ate-
mme
de la race.
tymologic
si
lui-mme d-
et
comme on
(\uG prit
forc
pagnols
annes
boa
[1)
et
les
Indiens.
depuis
de
longues
lui-mme,
Com. Real.,
Cependant,
lib. I,
lorsqu'il
cap. 4.
iiL
son
expdition,
avait
337
produisit
Balboa.
Il
est plus
simple de substituer
cet
amas d'in-
Prou
le
(2).
Il
main
n'eut pas en
les
documents originaux
l'ge de dix
patrie
que
pre
le
il
les
se
il
et
con-
manuscrits
de voir comment
comment
complter
il
Il
noms sans
les
se rendre
d'un
religieux adress
hymne
borna
l'autre
deux dans
les livres
de Blas de Valera, et se
savant religieux.
(1) Pierre
Martyr
et
Herrera,
Comme
la discussion
d'y consacrer
un mmoire o
(2)
loc. cit.
de ce point offre un
seront
intrt spcial,
rassembls tous
les
je
documents
me rserve
et
toutes les
donnes ncessaires.
22
338
Si:.MAK NL'STA
Belle princesse,
TlP.A LI.AYKKIMI,
Plnap.-ykkita
PANKin-KAUKAN.
Il
HiNA MANTAP.A
Or, ("csi
KiNAMNAN
Yli.a Pamak.
Ou'il lonne,
l'a
Et
rompuc.
que
pour cela
l'cM^lair
Kanui nlsta,
IJNL-VKKnA
Ta TKiucur
Paua MiNKKi
Tu
clate.
May NiMAini,
couler en pluie
la fais
galement parfois,
Et,
Tu lances la grle,
Tu fais pleuvoir la neige.
Chikcuik munkki,
BiTt MLNKKi.
du globe,
PA(jiAi'.LnAK,
L'ai'cliilccte
Pacuakamak,
Le crateur du globe,
llcniAKOcuA,
L'esprit incommensurable,
Kay HiNAi'AK
Pour cct
('ncr.ASLNKKi,
Te
Kama
Et te nourrit.
sL.NKKi.
obj(>t,
fait vivre,
purement plasgiques,
et
passrent ensuite
Plutarquc,
prdominance du
la
taient en effet
Thaes
cosmogoiiie
principe humide,
et
la philo-
xVnaxagore
repos
sur
la
croyance en
et la
humaine a prvalu.
relatifs
cet astre.
Non-seulement Diane
entravait d'enfant,
la vie
aux Heurs
et
elle
aux
tait la
protectrice des
vgtaux;
d'o
son
femmes
qui donnait
nom quichua
339
Inkkil,
effet
lunaire,
mme
tempres,
dent partout
et suffisent
la
lgres
qui s'ten-
d'humidit,
s'il
et,
mollesse fcondante
((
est
,
tels
plantes,
si
tranquille
tombe de
le
la
lune
si
l'humidit
j'attribuais
le flux et le
reflux de
cher
<'
pote Alcman
Fillo
vous,
mon
de Jupiter
el
La rose alimente
qui
l'Ocan, comme
<t
<(
pr-
ii
lu
il
entend
les
l'air qui,
i)lus
liu-
tendues sur
h^
globe lerreslre,
el
mme
mares. Dans
el'fei
les
rvolutions de
partagent les ingalits, et, ([uoiqu'ils aient pour cause l'action combine de cette
plante et du soleil sur les eaux de la mer, il est prouv que la lune a plus de part
aux
mares que
h^ soleil.
a 40
niecL
effcl,
celle
la lune, se
par
mon
du
soleil,
'
*(
et s'incorporer en
elle.
Quand
il
dit
que
les
yeux sur
le
s'empcher de
continent amricain.
fixer
Ils
ajoutent que
grand continent qui environne l'Ocan est loign
de nie d'Ogygie d'environ cinq mille stades (1), et
le
((
<(
('
la
grande quantit
de
vase qu'y apportent plusieurs rivires qui s'y dchargent du continent et y font des atterrissements qui
fond de la mer; ce qui a
embarrassent
le
anciennement
qu'elle
tait
fait
ci'oire
qui s'tendent
que
les
le
(1)
(ii
lile
Enviiuii
i]as
])ar
la
lieues.
(rcinboucliure
ni
341
<(
tant
mls
de soc obscurit
teinte et
la nation
touffe sous
des barbares, et
<(
deur.
tl
n'ait
lui
presque
rpt
ces
poques
main. La tradition
les plus
Plaons Ariens
Platon.
les
rudit qui
l'origine re-
gyptiens n'in-
transmirent
Selon
et
ils
la
l'industrie, la science, et
nit
tait
murs et la langue
))
montait aux
nons
grecque, qui
nous ne pourrons
civilis
monde.
les
et
TROISIEME PARTIE
VOCABULAIRE ARIO-QUICIIUA
VOCABULAIRE ARIOQUICHUA
ski au,
y,
faire des
(>)
excrments, des
ordures.
AKAKLLU,
'2"
v,
lisser.
toffe
aha-liuard,
AKANA-SANU,
rer,
1" (ulj,
hono-
AKAPANA, les nuages colors par le soleil, m. comp. 1" skt anka,
ornement, peinture; 2" pan, pndu, colori, peint.
aka-panu, peint
:
de couleurs.
4" skt anka, pli;
pritoine,
piploon, m. comp.
aka-r-kana, ce qui est mince et pliss.
1" skt anka, orneespce de papillon, m. comp.
AKARKANA,
kana, mince.
AKAUHUAY,
ment, peinture;
AKATANKU,
2" skt
v,
va, voler.
rccloir, grattoir,
m. comp.
a, pntrer,
percer;
>
(V. ce mot);
Pfx.
aAa, boisson
piquante, fcrmentc.
AKKO,
sable; skt
ay,
fragments.
que
je u'ai
exact
tir
et
et
mettre
la suite
de sens analogues.
de celte racine
les
aiC)
\l\KO-('.niNN(',HAY
m. comp.
coiiirlo.
skt
1"
l'rngimnl.
(ulfi,
'
saille hrillaiil;
sable.
AKKIM,
7,
voniii'; ski
AKLLAXI,
l'aire
mcher
AKIJV, sclrat;
ski
])ch,
f/'ft,
faute;
maiiL^'ei'; sul'I.
c,
a,
manger.
mas, m.
de l'pi de
//(.
pch.
^-y^;,
i^i'ec
)n(i.s(i)n()rra; skt
les lilamenls
.\CllALivlJT,
de coco; ski
les l'euilles
ple de mas,
Ac;ilA(^llLi,
al,a et iiLLiDii.
ct'r.
craclier;
Alvl'LldNl,
pur.
i'v-"-'',
-MvTL'M,
al.a.
cl'r
comj).
1" skln/,,
2"
sut'!'.
a.
Il II
mais
yit, ijuijinj,
ipie
niellent
i'^
A(;Hl.'l'AIJ..\
2,"
l.a
kananas,
i'';,vvv;//,
le truit
.\CI1LI!.\,
niorl,
.\(diri!\M.
(pii
disliiliuei'
Ail['\, peii'0([nel
lissci-.
sl\t
\oir
de ditrence
injii. Le peu
prononcialion du y et du cli a
espagnols. M. comp.
ceindi'e;
du
|tin
lai.
le
sang
pinon
1"
skt
manger;
i'"
manger;
.s/7(,
>iil. ra.
pcrriMjuel.
Iiuti-'I.'A.
liitdii!,
-ig'.f
irivalil':
b. manier, elc.
1" a
ju^. droil.
mange
pa-
croire
jujubier, grenadiei',
lacine des plu-> vnneuses: 1" skt dc,
lipas, sang,
Ain A.M,
la
et
me
dette l'orme
ISald.
penser
l'orme relle est
signiiic
les lexicogra|)hes
manger.
])as cela.
entre
(Juichuas
unir; grec
lier,
ij, yuj,
(|ui
pense,
jt;
les
en erreur
induit
uiol
i.e
corrompue,
(lotus); d
mei^,
s-l'iioce
f(/,//i/.
aniuiai
espce
CI';'
mois.
t'.iu
roiiL'.e
!"sk;
AI,I,KA-!\I All,
|iluuies
(lui
((r//s,
le
couronnaieiil
le
iliadiane (le>
!i:.ms
<(/'.
eau.
an', vnrer.
347
honorer, rendre
hommage;
ALLANl
m.
pzTr,
^/./?
ALLPA,
skt
refleurir
/Y(/i.'*',
;
protger
skt aht
grec
chien
pi^ro^,
vertu.
vnr,
nol)le, excellent;
carter,
ALLKO,
m. lueur
ALLHUINI,
ALLI, bon,
bon, excellent
faire
2''
aux dieux.
/zvj ,
force.
revtir?
augmenlalif.
refuser, s'excuser, se justifier. Rac. ania, non; suif.
AIMACIIAKUNI,
chu
et ku.
anne;
lune.
vieille).
Rac. ami et
paya. (V ce mol.)
AMPATU,
AMPUNI,
lat.
AMULLINI, bgayer;
AMYANI, se quereller,
mme
racine; suif.
///.
alius.
ANALLU,
fourmi, coupeuso;
serait analdla;
mais
la
mme
ANAS-KACHU,
:
rac.
suff.
Un.
La forme entire
gutturale est
ANAS, renard;
mme
l'acine.
mlira ponctnala
et
kacha.
V. ce mol.)
.\NlvA,
grec
clvu;,
aigle
latin
(m
m.
laiguis;
la serre)
skt 7ifl/,'a.s, )iak'ai)i,
allem. naijal, serre, griffe.
;
ongle, serre;
;iis
\NKAS,
couleur bleue; m.
la
ANK.WLI.IM,
se plaindre,
pch;
douleur,
xiinli,
m. coulour dn
hana,
ciel;
ciel ^V. ce
clat, couleur.
grec
skt
crier;
^'//w,
ahatis,
aliiis,
louier
serrei',
iVane. angoisse.
saluer; skt ii)ll:a, signe, martiue;
douleur
^-//-,
/ciid
lai.
douleur;
AA'KOS.WI,
ANKU,
nerf,
aller,
afil,,
(uii
sant, bonheur.
partir;
tlehe,
(ifiliiira,
pointe.
(uiclui (V.
(inlaijlUui
cuja.
(V. ce mol.)
ANCIILLAriAK,
ANCIIUCIIINI, couper,
ski
loigner, chasser;
suif,
et
a,
/.,
diviser, cou-
Ua.
'l-j-:r,-j,
ANTAY,
avTtz.sJ
lat. iinlc,
skt
en face, devant;
//,
femme
enceinte
skt avda,
les
petit,
ANTIPANI,
grec
y---r'
autcrior.
ANUCIII,
naka,
la
AKTI'IS,
Kvra,
bouton.
uf,
mas;
ski
anu,
suif. jxi.
A.N'AM.U V. Anallu.
AXAS.
V. Anas.
y.-b,d(i
ail.
(iha.
APAdHEKTA,
levs
monticules votifs
])ar
les
tous les
voyageurs
APICHU,
Tita,
grec
la
patate douce;
espce de
'/-[V-.-,
APU, matre,
APUSKEPAY, gnral
skt
l.s',
skt
picr.'-a
banane;
pfx.
.1
augni.
cf.
le
poii'c.
/;,
en chef;
lici';
V. ces mots.)
AUUlKAdllA
ARAliUA,
plante grinipanle.
gibet,
i)0tence;
and
Mme
[N
racine.
lesprc);
/na;, lien,
corde
(/v',
tisser).
ARAHIKUA,
fermier, majordome; gr(>c yy^('>, labourer; vy^ry--,, laboutemps du labourage; zor'.'.v, charrue; lat. ararr, arutur,
andio, aratnna, amis, arvioit.; gotli. aijaii labourer; alin aran la-
reur; iyroi
bourer;
suff.
Jiua.
ARlilU.\, le mois d'avril; skt art, premier, excelleid. l/annc quichua commenant
l'ciuinoxe d'automne [l'vcro et Tsritutli Aiit. l'iaviil en
tait le premier mois, d'o
son nom.
ruv)
,
AI'.IMSANl. (V.
suNi.)
349
ATiIRUiMA,
le lis
la fleur la
jaune,
plus odorante de
ski
TAmrique;
AitiMAM,
se baigner; skt.
AlNAUCIlO, espce
s'
sant, frapi)ant;
ARPAM,
clialeur,
{r
bles-
l'eu.
ski vp {arp),
sacrifice, sacriticr;
rb'u (arb^)
des sa-
faire
crifices religieux.
/trs',
se dresser, se hrisser.
vrir;
kanhna, halini,
ASINI,
aller,
cou-
cuirasse.
a, manger;
-Vp,
racine
ASITUA.
(V. Situa.)
ASKUS, pomme
jeter.
skt
])i,
fertile,
'prparer;
ASTANI,
ASUH.V, nom de
la
ou
cliicha
s,
dans
le
dialecte de
HiiamanLa
skt
a,
pi(|uer, percer.
ASUKA,
ASUliM,
frapper; ski
ATAU, bonheur
ATAUKl, prince,
la
Al,
r,
si
i'-/yo>,
lroilesse,
rtrcissement; grec
i'yoj.yj., >.y/jy.'At,
?(,//,,
AVKL'ilA, abri de
souffrir;
\al.
aiujo
^'x^^-:,
,
douleur;
anyuslus
yy/J'j,
angor,
troit.
paille
ou de
feuilles
faite, toit
les
mois-
350
chair; skt MA.san, animal, chair tranimal.
AYCHA,
AYLLIJ
suff.
Iriliu
famille,
ski
scri)enl;
alii,
AYMURANl.
mmes
mura,
usai;es
vlir
a-h-a,
mllli.,
(lar
ro))li,
lien;
Ilu.
que Taykura
nmr;
lai. //(/7/.s,
mme
AYMURAY,
AYKINI,
s'vader; skt.
AYPUNl, dislrihucr, donner
AYSSAM,
AYTIM,
sul.
alii;
fuir,
Li.
romh;
la
blesser, frapj)er;
skt aki;
lat.
suif.
ira, coli'e
pu.
arma,
ai'mcs.
la
.1
laver les
AYTINI,
du
d(''vider
til
ski ahi,
i)fx.
ski
retour;
tendre.
tan,
ij, joindi'e
unir;
ijni, union
A augm.
K
v. df., prends, prends cela;
de Larliarini. V. ce
KAIvA, oncle malernel
mol.';
pdc, sommi'i.
KA, KAdlllK,
KAKIM, tonner;
KAKLLA, joue;
ski
l,(ic,
ski fialhi,
ski
l;as, /,7;x,
Lal.inl
ski /,/;,
prendre.
joue.
lieu, riipport.
l:iil,s-a,
jeun
ski
/,(.s',
i'oi'le
et
dsa-
lournuuiler.
skt
k.
Lus, luire,
lirillei',
apiarailre.
KAIlliAlil.M,
jialpiler. vivre.
;'\
I.iuii
KAlilJNA,
et
kud.)
lil
el
dont
la
se couvrir, se vtir.
rnl.i.
35 1
ski c^alU, peau, superficie.
KM.LANl, paver;
KALLATU,
mme
KALLPA,
p,
pouvoir, prolger.
KAXKU,
pain de
le
mas
dans
offert
amour.
KANCIIANI, rtir; ski f/c;., (jcml, briller; lat. candco ; c'and, brler.
KANIXl, mordre, manger; grec -/ivs--, joue; -py.Oo, -pyJj'y.i^ morsure;
lat.
(jcna.
KANOPA,
les
K.ANTLM,
tordre
KANTU,
ileur,
KAPALLU
rAmriquc
IvAPlA,
doux.
ou
skt
le
le
fil,
couronne de
|rcdenl.';
sorte de potiron trs-csiim
ou sap'ahi,
blanc, et r])ul
KAPULLU, boulon
KAPUNi, prendre,
comme
de fleur; grec
le i)lus
/.i:.yM,
tenir, ])ossder;
grec
la
l.tijiatd,
KAIiAdllA,
KARAN,
dans toute
fruit {calebas>ie).
doux
lat.
tte;
skt
cap, grain
capui, capillm
lat.
griffe, serre;
/.'.'--v;,
tendre.
fleur. (V. le
SAPALLU,
kpla, courge,
mas
Insi.)
pe
ca-
skt Aa-
(V. ce mot.)
des rois de Quito; skt cira, tle, chef, ou bien Ar,
t)('vr(>;
titre
faii'e
KARHUA-KARIfUA, chinchona
peau,
KARPAM,
m.
couvi'ir, tapisser,
m. ce qui couvre.
KARU, tran^';er, voyageur
KASA,
pine; skt
Aa.s',
ski
IvASKU, poitrine;
k,
de qualit
tendre;
cfr.
ski c'ar,
alh.'r,
corce;
vaciller, errer.
As, tousser.
KASXLXI, fermenter;
ski
KASTUXI, mcher
coca;
ela([uei', l'endre
un son
toux;
KATA CIIILLAY,
la
la
/.n.s',
skt.
voie lacte;
suff.
Aa.s',
ni.
suST.
clater;
liulini,
rlii
//(
[ttid].
itlay (V.
ces mois),
m. voie de [loussire lumineuse ou cosmique ;V. cliap. sui' IM.s/rcnoinic)\ skt c^al, runion, assendjiage m. h m. ;issem])lage de poussire lumineuse.
m.
KliNl,
KAU
suivre,
CHILLAY,
aller.
de TAgneau. (V.
clia]).
sur V Astro-
nomie.)
KAUCllAXI,
ou Therbe
ski //.s,
mangeui
352
KAUCHUM,
le
(V.
sortil(^gc,
])rc6denl)
KAUi*UNI,
ct'r.
tresser,
KITU,
le ville
de l'qualeur
l'arc
grec /^--o^,
du
ciel,
la
ci,
lier,
jet, ilet,
vote du
lirmament.
les saisons;
lat.
KOKA,
arbuste dont
les
indiens
mchent
sans cesse
la feuille; ski
hua,
herbe comestible.
KOCllU ou KOCllUCH, coude; skt /,r', se ])lier, se courber.
KOLLAK, culcitium canesccns; skt ladaliU, espce de phuiueminicr
{Diospyros lomcntosa).
KOLLKA,
KOLLl,
les
m. l'assemble;
IMiades, m.
skt c'ulli,
cendres, loyer;
KOMANA,
bton de
h;
KON, Dieu
Partie
(V.
KONKOXA,
la
la
tre,
skt kul,
runir, amasser.
loyer.
toile.
lUsl.)
skt
ijona, nez.
narines.
skt
guna, union;
suff.
cha
(de jan).
KONOPA.
KOl'A-lRA,
un dieu
j)arole
(V.
kanopa.)
stalactite
les
vnraient comme
anciens
skt
mme
KUCHUCII, queue;
skt
/.f//,
croasser, roucouler.
/,7/r'.'
suif.
(mdicinale;.
opiner, conjecLurer;
jiui
roiii/e;
chu.
couper, fendre.
buisson, botte d'herbe;
guhiia
kull,
l.t'l.
l's.ser,
lier;
suff.
cha.
suff.
353
KU.MPAXI, rompre, dchirer,
skt
briser;
trefait,
parole, donner
la
un
conseil.
IvUNUNUNAN,
Ko)i, ou sur le
le
mot
forme
tonnerre, onomatope
tonnerre skt na.
7iu,
nom du
sur
le
au
nom
dieu
de l'Inca;
rac. kurak.
suff. ra.
KUS, toux;
lilh.
un son,
faire
kxtcr.
KUSI,
joie,
KUSI-KUSI, araigne;
tromper.
KUSILLU,
skt
singe;
ku,
briller;
m.
il
brillant).
KUSKIK-RAYMI, fte du
(V. ce mot).
KUTAMA,
KUTANI, moudre;
litre
rac. kuli,
(bol.)
fendre, briser.
KUYANl, bnficier
KUYUM,
de, recevoir
en
un
latin et
^rj
en grec
suff.
donner;
comme
(V.
t'kuska
ya.
suff. iju.
suff. ku.
et
rumi,
pierre.
K^KACHA-CHACHA,
tincelle
rac. l;''l:akoni
briller.
K^'KACHAP-TOPANI
K^KACHKA,
terre
meule de moulin;
pre
et
raboteuse;
rac.
rac.
h^kakoni el topani.
L^kahoni;
suff.
/.((.
arji
/./..s'h
lien.
Iv'KACHUMlY,
K''KACIiUM,
belle-tillc
K''KAKLI.A.\1
mme
racine.
tonnerre; ski
Iv'IvAlv.NlY, tonner, le
/7/',
bellc-.sii'ur;
ijar'c'a,
arbre; sul.
//a.
du bruil
faire
rsonner,
/,(;',
jiarler.
Iv'KAUUAXl,
veiller, surveiller;
lv''KAIlUA, bois
K^'KAIIUITO,
skt
brler;
lianiac,
grand ou gros.
K''KAIJ.PA, strile, pierreux
la
langue; skt
skt
col
(lal,
rac.
(lat. roZ/iU/;)
Lalla, ))ierre
yr', avaler;
Iuki
suff.
lier;
cl tu.
tresser.
lier,
pltre.
l,a\
skt /,(',
tilct;
Iv'KAI.LU,
lier, briller,
/)/':- v-,
grec
suff. //////
haUpani,
j)aver.
lat.
langue;
(jlu-
/i<''jj.
K-'KAMAXI,
foi'niqu(?r,
Le sens
la
conqute espagnole
K-''KA.MAN-IT1KA,
colin
et sous l'intluence
le
rougc-qucue
luunan, amoureux;
tilira, fran-
rouge-gorge.
K''KAMUNI,
aujourd'hui
le
tabac;
skt cUoiiy
manger.
K-'KANANI, incendier, mettre le feu. (V. LanLani.)
K-'KANCIIAXI, illuminer, ii'radier. (V.
hankani.)
le nonibn
K"KAN(;HIIv ou K-'KAXCHIS
sept;
,
rac.
clairer; li-'lmnchi
Iv'K.M'ANl
Iv'KAIMXL exprimer,
l,-'l.(ip(iiii.
mesurer.
contenir,
L'I.iuirlimn,
sejU jilantes.
extraire;
skt
mme
6''r(/^
broyer,
cras(M-.
l'acinc.
cl aija
table
skt /.r, faire; suff. mn.
I\''KAKAMIL\1, servir
I\''KAUASU, espce de dindon sauvage; skt /,7(r((/(i, corneille; Laralii,
gi-uc de iS'umidie.
;
K''KA1A'^'IHJA,
K'KAlKUM,
Iv'KAlIlCA
\y jaune
tait
l(''zard
camlon.
marcher, errer.
l.'luri.
guerrier.
355
K^KARI
guerrier;
skt
faire.
Ar,
suff.
pa.
K'^KASIN, cela
K^KASKANI
K^KASPAS,
comprendre l'exactitude de
de
les grains
nom
de
roz-as
K^KASPl
est inutile;
tymologie,
il
faut savoir
Pour
que mis au feu
mas
s'panouir.
s-xoro-r,
Af/t, aller,
faire
ombre, grec
tente.
litli. .s.:('7m,
suivre.
tout ce
IvivAUGHU, sorcire;
femme de mauvaise
vie.
mme
pntrer
dans;
K^KAYLL.V,
vas,
enferiiier
K-'KAYKUNI,
suff.
tout
demain.
ku.
prs
d'ici
mme
KKAYHUINI, dlayer un
g,
K^'IvAYTU, peloton de
tll;
K/^IvEA,
ordures;
lat.
lure; .sahas,
clat,
lumire.
K'KECHUNI,
/'?,
vaincre,
conqurir;
iks', voir,
regar-
vaincre.
K*"KF.r'.HljA
ou KiriHUA,
nom du
;^o(i
vaincre;
idiome.
LhIiiki
langue
i^-rnrra!e
i,\a
zoiid ///;/;7/
jixini
K''I\R1IUAM,
k''KI-;LI..\
languo,
senionl.
ski Ar. faire,
K'-KKI.L.W, fer;
d.
ai^ir;
Ir"l;alli,
brave,
et
l.'l.ari.
guerrier.
ou
lv''KKI.I.Li
K"'MLl.r.\
KKLLO.
hil, ])hine,
Idauehtre.
lihinclilre;
/,77.
su ff. hua.
Iv'
l\Ki\.\-KE.\A,
[l.'Viiii
ski fju,
tltc;
(jac
rsonner, chaner;
suif,
nu
bot.);
lenlo.
eft'et
Liuniilii, l)Oiu'donneinent,
t/--/;/
murmure.
K'KEPA, trompe,
K'KESPi,
ciistal,
/,rtf,
verre
pauvre, misrable.
vibrer;
lu'illei-,
sufl'.
/)/.
K'KICHAM,
s'exprimer; ski
pine; skt
K'KICIIK.V,
K^KICIIUA.
corcc
K'KliN.V,
parler
pine, branche poinlut.
l)iiller,
ik'a, pointe,
(V./,'7.rr//Hrt.)
K'KIKU, le Bsoar;
K'KIELA, la lune;
dragon
cil;,
sulT. }ii.
ski
ski
iLl.u, gisant,
/,//,
gree/e^va,
nom
d'une
liei'bc
ziw-a'.i,-,
sang de
i\'ivlXA-KI^^\, le quinquina.
K'KliS(>IiA,
natte, treillage
di!
(V. le prccd(Mit.)
roseau;
mmo
mme
racine.
racine.
cacher, couvrir.
graj)pes de fruits;
K'KINTU,
skt LiunUni
bouquet de lnius ou de
jasmin.
K'KINUA, chenopodium
vgtales fermenlescibles.
K'IvIPAM
couvrir
quiiuia
:djot.)
une maison;
ski
z^-tw
lat.
ruhnre
coucher.
K'KIPU,
les (iuiios
pruviens.
mme
s(!
K'KIKAU, berceau
K'KIHU, dent; skt
K'KISI
son
ka,
rac. k'kirani.
ci,
ka
sivt
rendre un
fouet.
K'KISUNI,
racler,
skt
rper;
l,
K"KOKN,
mamelle,
mme
racine.
pis.
K'^KOCHKANI,
suff
ta.
niotlcr;
mme
racine
suff. ka.
K"KOCHPAX[,
se tordre, se rouler
skt A/'',
terre;
tre agit
se mettre en
mme racine;
suff.
pa.
par la joie.
gaiet;
mme racine.
skt
valuer;
suff. Ay;
K"KOLLOTA,
i)oing;
xKto),
zzw,
brler
runir, amasser;
lli.
kuli,
main;
suff. ta.
K"KOLLPA
K"KOLLlvI, argent;
s'chap])er.
se tordre de douleur; ski
K"KOMANI,
kn,
se contracter, se i)lisscr,
se courber.
K"KOMER,
couleur verle.
K"komer
tait
aussi le
il
nom
K^KOMP,
propitiatrice
de Fmeraude,
comme
skt
offrande
kumb ou kump,
couvrir, cacher.
se courber.
cha.
K"K()PA, balayures;
ski
fju,
ff. faire
dev-
iiiiiondices
suff.
pa.
358
K"KOP''I', flou
ski
vote
liropicniciU la
laij)
hub\
clesle, dont
Le mol
couvrir.
lu teinte
tail
k^koir'pa
K"KORAM;
K"K0HCUN1,
K"KOHllU.\i{, se rouiller;
la teinte de l'or.
rac. k^kori
hua
suff.
et
ra
/yj^fo-.';
m.
ni.
j)rendre
K"KOSKO.
K"lvOS.NI,
(V. kusko.)
fume;
K"KOTO, monceau,
Iv"KOYA
m. m. la
la
fille
tas.
K"KOYLLL'[,
?7/.
femme de
reine, la
de
l'inca;
skt
Lu, terre;
^^uff.
laiu
la terre.
les
skt
toiles;
f/d,
K"KOYl\
mu.
sulT.
ski
Luc\ joindre,
ski
K"Kl'nU-.NlM, tonner;
gu, hu
faire
unir.
du bruit, rsonner;
ni,
dire, parl(>r.
K"KUY(llIi, l'arc-en-ciel
K"'K.Ui,LA
/A.s',
voir.
K"KIjLLU, planches;
skt
K"KULLUY, espce de
K"KUMU, bosse; skt
bosse
r';/l,
liu.
mme
racine.
grande fourmi;
kuhj'a, courbe, convexe, bossu;
lai.
gihbu^,
suff. viu.
K"KUSKA,
'gal, uni
K"KUSK1M,
skt
btir, paver;
kuc\
mme
i-acine; suff.
Lu.
I,(i.
mot.)
K"KUTKIjN1, ronger;
skt kui,
br'iser.
K"KUYAXl,
;{o9
Gh
CHAK,
CHAKANI
CHKNA,
CHAKKA,
aller,
escalier, croix;
passer;
j'agft',
je suis all.
mme racine.
mme racine; suff.
croiser, croisiller
k,
na.
croasser, crier
comme
les cor-
beaux.
chu.
na.
CHAKRA,
anneau;
anneau.
/.(cxo;,
CHAKU
blesser, tuer.
CHACHUA, tapage,
CHAHUA, fruit qui
suff.
tumulte; skt
n'est pas
k'akk'-,
mr;
clater
de
rire.
hua.
CHALLA,
outre,
les feuilles
skt
k^alla,
vtement.
CHALLHUA,
poisson; skt
c'rt/,
hua.
CHAMANI,
jouir,
tre
craser.
CHANKA,
lat.
CHAPA,
socius; lith.
bruit, tumulte.
sentinelle;
sek,
CHAPAKUM,
lire,
de position.
3(0
CHAPUNI,
fouiller;
lit.
faonner
i>lrir,
tombe;
AY//)a.s,
faroniicr; angl
.s7(C(y)(?,
la terre; skt
kopati,
creuser; grec
ny.^Tzrc^,,
forme.
d'humectir.
ClfATAiM,
quotc et
se confesser;
fjuoili.
ClIAUdHI,
dlai.
CilAYANl,
arriver; ski
CIIAYANTAXKA,
lier; lafiLd
/..s'r;/',
aller,
mouvoir.
se
consomption, dissolution;
tatll;,
ou lalunia.
mas
CHKIvClll,
mas
en
rti; skt
f/i;/',
h;
fait
clalant au feu.
CilEKlM,
nime
racine.
pari)iller;
parpiller.
(;1IKKXL\I, har;
ski nulh,
(IIIRKTA, nioiii;
CIII-^K(,)i.i.(), pelil
oiseau
([ui
suff.
r//,,
)ii.
pailer;
/;/', oiseau.
CIIIK.MIM,
ler, s'aftliger
lourmen-
suff. vii.
CilICllIKA,
(lilKlIlL',
(/(/(
soi'le
(karbusle; skt
leniiue gi'Osse
plein, rempli;
ski
cvi
l'emplir. gonller
enfant.
j-illi.
giillon
(/;;,
'/, chantei';
suif. lu.
301
j'al, lumire du
CHILLILLINI, suer;
skt jHlU,
CHILLINA, moelle;
clat, lustre.
soleil,
CHIMPU, nues
clat; suff.
claires par
pu.
CHIMUNI, flatter?
CHINA, la femelle d'un animal; skt j'a?, natre ;j''7ii, femme,
CHINKA, jaguar, puma; skt sinJia, lion.
CHINKANI, ramper, se cacher (comme le lion); rac. chinka.
se coucher, rester en paix
CHININI,
tre
/.;j.xi,
pi.
hs'-ma, bonheur,
skt
lat.
lith.
pouse.
osque keos
quies, quiesco;
souffrir.
CHIRAKU,
dir
boire.
CHIRU,
ct;
GHISI, tard;
skt
briller.
blesser,
frapper?
/a-,
skt cHrii,
abandonner.
la racine
A'ya, annoncer;
suff. yrt,
once,
gupard;
rac.
mots.)
CHOKECHALLHUA, espce
CHOCHOKA,
le
mas
c\\o?,c
souffrir.
CHUKKU,
bonnet
ski k^iid,
protger, couvrir.
lat.
sonare;
lith.
81)^2
mme
(^IIUCIIUKUM, trembler;
raciiiL';
sut.
/,/(.
mme
suff.
ku.
CHULLPl,
petite
skt k'ulla,
petit,
nain;
suff. pi.
mme
dix;
skt
y;
ku.
suff.
cordon.
CHUPULLU,
arrire
skt
spa,
petil-tils;
skt
craser.
sauce.
y,
-w/o,-
lai.
CHURANI,
CIIURI,
tils
(par rapport au
CHURPUNI, mcUre
la
feu,
qui
rampe terre).
sche.
chos(^
bourdonncmcnl
suff. pu. Ce sac
Cil
CHUTKINI,
CHUYA,
clair,
('HUYGIIUNI,
limpide;
tre
suff.
/,/.
lav, purifi;
mme
suff. 7i/.
tait lait
IMV^
H
HAKKALLO,
sic',
une
l'ait
sorte de savon
pour
les
hachis,
HAKCHU,
feuilles
HAKCHUNA
(cfr.
HAKKUINI, abandonner,
HAKKUCHINI,
broyer, moudre;
HACHA
de dehors.
rac. rini,
HAHUA-SONKO,
navet;
innocence,
rac. sonko,
cur;
Jtahua, de
derrire.
lige;
suff.
ma.
HALLMUM,
miih,
manquer de dents,
manquer: mudUl, en vain.
HAMA-HAMA,
les racines
de
la
tre
skt
dent;
cfr.
sa-
mani.
cfr.
candeo, can-
sanku
HAMPATU,
aller
d'un
mouvement
g,
gam,8.\\ev;
continu, tomber.
HAMUNI, venir;
yam, venir; grec
skt
g, gam, hamm,
?-.v.i-ju,
ioy,-'> ,
aller;
aller;
i^-^/zs:,
zen.
marche, degr;
.--wy/i;,
vM,
IIANCHINI,
IIAXYALLl,
splendeur.
HAI'AM,
se vanlci
;;kl
ka.
mpriser, ddaigner;
butf. pc.
clal.
3r.
UAPINI, prendre,
liaper; sia
saisir,
jj,
alteiiidre,
acciuiir;
lai.
udipiscor, aplus.
HAPLLNI,
s'irriter, se
skt
fcher;
pa,
soleil.
HAPTAY, coup
de poignard; skt
lat.
HASPIXI, dchirer;
HATALLINI,
skt
r, jauntre.
veiller sur,
tre
charg
;j/.
HATANI,
se
agii'
avec violence.
HATUPA,
le
mas
ait,
noir,
cl
mrit
Irs-vile; skt
II,
HAUCHA,
ski siimana,
HYAK,
bon, excellent.
faiblir.
MAYRATANI.
HINA, donc,
skt
lii,
])esante.
///.
IIIIM, mas
pu, boire, m.
brl
par
la
geh'e ((uand
il
ski
/'/,
sans;
305
niPYA, vapeur,
les
HIIIKA,
des offrandes
ski vvh,
mme
Cor-
cristal; skt Idra, liiraka, diamant'; conf. gr, briller; suff. pu,
IIIRPU,
pur,
HIRKU,
uillires;
manation; skt
cmes
clair.
pa.
HOKKARINI,
suff.
se
lev;
ri.
HOKKO,
mouill;
skt
k\
ga,
h,
iik,
tels
se
desscher. La comparaison
etc. semble
au dehors.
HUAKKAYHUA,
porter sur
le
dos
la
bte
de
somme
skt
(V. Iiaachu.)
mme racine.
eJianka
HUAKO,
HUAKRA
mprisable;
suff. lli.
HUACHOKKNI,
mots)
vivre dans la
dbauche;
rac. Iiua et
kani
(V. ces
300
HUACHONI,
HUAHU.V,
hunu,
tils;
grec l'jvi,
adultO^ro; rac.
enr<inl;
l'utii,
IIUALLATA,
ski su,
-j'ai
oie; rac.
HUALLKA,
/ad, crier
lger, de
skt lagons,
jteu
en
de
valeur.
HUALLKA,
corcc,
mme
bouclier;
racine; sut. ka
sac
porter le coca; jnmc racine; suff.
HUALLKANKA,
HUALLKl,
vtement.
caille,
le
//.
HUALLPA,
lai.
oicu;
HUALLT.VNl, emmailloter
suif. ta.
)n,
cn-m,
neuf;
neuf.
HU.\M.\N,
vmana,
HU.VMINKA, brave,
court, hiiulain.
i)Ctit,
skt
d-
HUAMPA,
HUAMPU,
/'r,
porter.
HUAMR.V,
enfant,
rac.
garc^'on;
hua;
ski
mre,
nourrice;
suff. ra.
HUAA'.VKU,
le
skt
vanku,
livre,
chamois.
HUANACIIINI,
ment;
corriger, punir;
skt
vii,
entretien,
semonce, chti-
suff. chi
HUANANA,
HUANANA,
rebelle, incorrigible;
semoncer;
HU.VXAPU, une racine
mme
mme racine;
suff.
na.
mme
;
ter;
vakila, .'^mWon;
suff. ru.
le
guano;
mourir;
skt
f/;/,
ski h<ni,
faire des
tuer;
mme
bois,
ordures;
grec
racine
fort; sut.
la et
/((
Ir).
suif. 7)U.
'jy.jy-'.:
mort:
'nv^u,
h-j /,-"'(>
307
mourir; goth, danths, danlhus ; a.
fend dans offendere, infestus, fessus.
.Oy.-jr,v,
lat.
s.
HUARAMU,
tecoma sambruifolia
(bot.); rac.
hua;
skt
rama, dlicieux,
charmant.
HUARAXK,
nombre.
pour
cette plante
comme un
spcifiqui^
membres casss.
HUARMA,
fds, enfant,
skt
garon;
//'r,
grnmmnt.)
HUATANI,
tisser. (V.
mme
attacher, nouer;
FlUATIYANl,
HUATTUNI,
prophtiser, observer
HUATURU,
HUAUKl,
frre (quand
c'est
vtri,
le
grammat.)
grammat.)
Part, grammat.)
v,
v,
ricin,
parfum.
auka, guerrier.
HUAUSA, sodomie; rac. Iiua; skt
u.s'a, (us'),
rac.
ardeur, chaleur.
oyj.o:,
multitude;
iy.srii,
r/^.s,
laia, fils;
grec v.'i,
got,
jardin,
pr, campagne,
v,
bois;
chanter;
.;kt
rive.
suff. lli.
HUAYNA,
HUAYRA,
HUAYI{U,
le
jeu de
ds;
HUAYTAM,
nager; skt
HUAYUNI,
tre
maticale.)
suspendu dans
bateau;
grammat.)
dfendue; ?, jouer.
fit, aller,
avancer.
Partie gram-
ntis
lev.
IIUKKAKIM.
HIJKKAU,
IIUKU,
(jrammdL
(V. l'art.
(V. Iwl.l.arini.)
nk\
orner, parer.
couvrir. cacluM-;
creux profond; iiiine racine.
frais, IVoid,
HUKKU,
ski
humide;
ski
/.'.i>Ou.
(jult.
vja
de
rapidit
x:^Ow.
t^rcc
flche ou du coup;
la
ya
suff.
IlUILKA,
VILKA, personne ou
var.
ski
vil,
mme
//(>((, filet,
lien
haka
cfr.
trs-mince;
de
descendance,
lina,
cl }iiki, iils
du
et
que buvaient
nobles; ski
les
Irendjler, vaciller
r//',
HLMRKA,
s'couler; grec
var.
(!',
lirMlHL'AM,
jus;
pu.
contenir les
chu.
rr.s',
rpandre, arroser,
VISKACIIA la viscaclia, (>si)ce de lapin d'Aml; suff. cIki. La forme primitive aurait
,
ri.'slunicha; cfr.
le
suff.
'[---//'K
HUISKaV.HA.
rique; skt
sert
servir la liqueur,
.s;//.s, lait;
grec
-;'-,
vi,
ti'uu.
dcanter;
^iro^,
ilpicut;
la
pluie;
exprimer
ombrioi, .$(iritu,
l)luie.
lUMINTA,
dans
var. lll'.MITA,
les feuilles
de
la ])lante;
gteau de
ski
(juli,
]);Ue
de
mas
r/nv/o/)/((' el atlaclu'
envelopper, eouviir;
sulT
iiiial,
mler,
])ar suite, la
suff. ///
HUMPI,
HUNTA,
sueur;
mme
])lein
rac. Iiufiiun.
racine.
HU.NUN'I, var.
]iu(l'.,
SUYUXI,
unir,
joindre,
amasser, amonceler;
skt
liUPAKUNI,
HUPTANI,
IIL'RAKA,
UUlUvUM,
cascal(,'lle
lirer,
IIURIX, en bas;
ski
traiiu'r;
skt
itrti.
l'uri,
ski
eau;
vri:,
large.
suif.
La.
jn-endre,
))rofond ?
saisir.
3(9
ow
grec
M.
hl. edo;
esscn
anglais ent.
HUY-HUA,
suf'f.
tisser,
ij,
allacher
v,
hua.
LL
LLAKKA
LLAKKA
les
skt Icnfu,
lanc;
maigre,
mas
vertes du
t'euillcs
huj,
Hy-yy^.
adhnM-
atlaclier,
suff. ka.
I>LAKCIIAPA
irappe
JJ.AKLLA, lche;
LLAKU,
les
mme
skt //'./%
parties
sches de
la
suff. ku.
racine
Llachuani, goter.
I.LACIIU, var. LLAYU, roseau, jonc; rac. lluchani, couper.
skt
J.LACHUANI, goter;
LLAKLANA,
hcrminctle
LLAKSAK, fantme;
participe laisse
rak,
//.-,
rac.
rac.
goter.
Hachant, couper;
lue', voir;
souponner un verbe
suff. .s.
suff.
lia.
(La terminaison k du
llaliSani,
I.LAKTA,
ville,
village;
rac.
llacliani,
couper;
suff.
m.
m.
division.
LLAKHUA-LLAKIIUA,
mme
var.
I.AKUAi.AKUA,
vulnraire;
plante
racine.
I.LAMA,
le
llama, carnoro de
LLAMKAM,
travailler; skt
LLAMKKANF,
l.LAiflPA,
la tierra;
?y(/*',
rah'-Hs, artiste;
lat.
labor,
bche;
rompre;
LLAMPU,
mme
dsirer;
lat.
mme
rumpere.
racine
tre
heu-
nuit.
2i
ta.
la
370
I,
LANKA,
YANKA,
var,
pile, ci rliiunka
I.LAMvIvAM,
tachcr
cf'r.
masser; ski
noter, reinai-qucr
Itic',
argile, craie;
i^^laisi-,
chanha, idole
d'ar-
adhrer,
s'al-
ple.
latj,
/,.
suit".
LLA.SU, var. .NA.NU, milice, dlicat ski /a, coujter, amincir; suff.
I.LAPl, chant, chanson; skt lap, parler, se laiiienler lai. Ituiuor.
;
?7u.
LI.AIMM,
ski la,
suff.
couper;
pu
et
Ua.
su IL Ai.
skt /ul,
marquer
h'Aa,
mar-
que, signe.
LLAYU,
Irilc
l.LKKAMA,
aigle
LLEKA-LIJ'.lvA
allacher,
adhrer;
LLKKKI,
I.LIKA,
ski
vuc\
briller,
skt laij,
suff.
impur;
sale,
mme
lilel;
mme
racine.
racine.
LLIMIM, couleur;
ski
mme
;
couper;
limptuiii,
//;;,
suif. //a.
oindre,
cfr.
llachani.
enduire;
dessin,
///)/,
gouache.
ski rip\ Idesser
cfr. lup, lunipc,
ter, priver de.
LLII'IMK, splendeur, clart; ski lip, colorer, enduire
LLIU-LLIU ou LldUKid.U, clair"; ski riu:\ briller, luire; suff. ta.
LLIl'TA, ])le faite avec la cendre du ([uinoa ou avec la chaux, que
l'on mclie en
temps que la coca; ski //)), oindre, enduire?
LLIPIXI, plumer;
mme
buff. ta.
LLOKI
mme
iilels,
LLUKi^IlUM,
J.LUCHIvAM,
suff.
.si.
(l.LUlvKi'])
cnq)ehement
LLUlvlvU,
suriir; ski
LLOKSl.MASl
?/!/;,
attache,
racine.
trappe; skt
eorcher;
."-kl
/<///,
//(,
couper;
suff.
La
et
mme
racine.
chu.
LLULI.A, mensonge;
lui,
b'attacher,
iiiiiie
371
LLUMPANI,
retrancher,
ter.
LLUNKINI,
couvrir.
M
MA,
??;?,
la
MAKNU,
MAKTA,
grec //:/;;
main;
skt
cochenille;
magnus;
lit.
makuit;
suff.
nu.
suff. ta.
MAHINI, ennuyer;
suff. ka.
jeune, robuste;
lat.
va.
suff.
fche;
cfr.
grec
.uiOJ ?
s'affaiblir.
mohana,
rac.
muh,
ij-i'Vi
noir;
lat.
noir;
malus.
quichua
form
MAN.
11
man-ttani, dmontrer; manchani, craindre; mannani, demander. L'infmilif viay se trouve dans l'adverbe may et dans may-ltuaiii, caresser,
faire
le
senle dans
maska-paycha
la
drives
de
ci'tto
racine.
M AN,
pn'i).
M\.V\.M,
\1AM\A.
////.
aller,
skt
liti';.
ski
(icni.uidrr;
.\IA\AIiAi\
en avant;
iiKiii,
l'ae.
ver^;
(7/7,
demander.
iiilci'i-ogcr,
ri, aller.
l'caii.
le
rac- inaii
non.
|ionscT;
jiiaii,
li'aviT>LT
|i;iss(.t,
)nt,
niai'inile;
.MA.NKO.
.skt
non;
vi-rs;
.MA.\.\ i'.\IAN-XA;,
ski nuni
penser;
suir. Lu.
AIA.NKTM, couper;
ski
dlier, dt;ag-er.
dsirer, ap[irlien(ler
nuni. vers; sul. /(/.
i/iik;',
MAiNC.IIAM, craindre;
ski
dveloppei-, (li'monlrer
rae.
iii(h'iL>i\
man
ski
?//).
penser;
mme
.MAM', dellc;
cire, iache
MA1*"A,
Mara
M.M'.A.
Ain.si
ki'over.
(le
mol
le
racine.
de cire
]iiai'iii/
tour,
tV. !j,o!h.
{guerre;
iiiaran Lira,
drnl
ijros'ie
MAm\A,
appartieni
)narnii
(dll.a-niut-i
l.i^i,
\('
faurriu',
Lueur alani)
le
ski
;/;],
finniJ
moui-ii',
l'orli'resse
/;//'/., l'ronlii'e
mariiiu'.
([uer, noter,
ski
?/ir/-,
MASAXI,
skt })iiis\
tVajjpcr,
l)lesser.
MASI
compagnon;
skt
marcher; sul.
aller,
/,'(/.
mme
t'l<!
iVnnt,
skt
mol que
dans
le
intisj, cnci'(\
tte.
la
penser
;//a;/,
si.
se trouve
(pii
/<;//,
grec
y.-'.-,
intelligence,
pens(''e
.MATTIM,
serre)' l'oi'lement
jiai't.
)iinla, lier,
aliacher.
.MA'l'l',
de
la
//;;.;/;,
.MAY
;///,
oi
lie
ttidii'':
iMAYIIl.'A, eares.ser
skt
de
.MAVIiri, se mouvoir,
coca
hotte;
ski
.M!'',!\.\,
.'I
i'.i\
.1.
Ml('.il\.
\V,
le
nuind,
ornei'. parer.
iiKhI',
diillance.
nu'ilui,
rac. diuij et
skt
remuer;
MAVrTl', ]ioigne,
skt
vieillesse.
aller.
)i)(rii)
s.'
dfailiii'
skt lui et
/,/,(,
iiitd.
aller,
//,/,
/;//.-.",
suif.
/.f,
//,'//'.
l;'i.
liei-,
conjier, reiranciier.
alta'diei-.
couler
l.iler.
i'|i,Uidre.
uicmium
snI
liiin.
////,-
l'ii-^.
rae.
ii.:<,
s'i
111,'!,
M'iier.
sul.
/';(.
-'i'iiiprr--rr.
faire
MICHUNI, mler;
micha; sut. /.
rac
les
patre
troupi'aux
skt jnlr,
marcher;
sufT.
du.
iMIl.LHUA,
la
MlNKIvANl,
runir;
suff.
hua.
louer,
MINCHKA, aprs-demain;
I^lINI,
un
courant dans
iil
skt
la
//;/,
aller?
trame; ski
aller,
??;;,
courir;
suif,
ni
inie, s'irriter, se
mettre en colre.
MITTA
viiti't'a,
fois, saison,
doux,
rcolle
la
iMITKAXi, lironcbcr;
MITTLAIAM,
MITTIKAM,
MITU,
])0ue
MOKO
et
rac.
mita;
suff. /.a
mita;
suff. I;a.
skt )nUi,
mme
MUKU,
lacet,
nud,
skt
filet;
le
mas
m,
pour
)huc\
les fruits
rat, souris.
MUKK.VNI, rpandre
un(;
muf,
mettre, ri^andre;
suff. La.
MUKKANI,
dtruire;
)ilus,
suff. La.
MUKKU,
le
MUKINl,
suc du
mas;
ski
muc^,
mettre,
rpandre;
m,
liei',
hil. ))iHCUs.
alluchei'; mrJrn,^
nriel, patient.
MUKLLU,
ski
mur',
mellre,
rpandre;
suff. llu.
MUKMI,
suit ha.
(V.
MUIJ.AYI'.V,
MULLKU,
revtir;
lier; lia.
//ni,
mme
corde;
racine; suif. /;.
tache ou bouton sur la peau; skt mur, cnveloiipei', entourer,
lien, courroie,
suff. lui.
MULLU, coquille;
MUNANI, aimer;
?/n',
suff.
mourir;
pu.
aim,
MUMvlNI, dcouler;
VI id)
l.ujuclio.
)niihini.)
am-are
aimer;
suff.
nu;
cfr. skt
ittinna (de
MURIli, l'pi
sklviuc',
du mas;
sec
skt
mettre.
noir.
-:):z,-,
N
NAK,
sans,
prp.
NKKANI,
tuer,
NALLKAS,
gunnera scabra
suff.
(ijot.)
skt
Lasa.
NNA'I,
marque
le
manque,
la
privation?
paa
elpana.)
mme
la jeunesse.
NL'NU,
esprit; skt
j'n,
me; lat.
;r:i
N
r^A, (I(^j; skt nat, lier, nouer,
ourdir.
XKAXI,
commencer; grec
NAKCIIA, peigne;
peigne.
lien.)
NXAKA,
manteau, couverture, enveloppe; skt nahs''^ occuper, embrasser, envelopper; redoublement de la racine (lien), m. r.
-NAXU, fil trs-mince; skt na, lien, action de filer; redoublement de
la racine [id.].
XARAM,
na,
mme
clbrer
.\ATTI, viscres; skt ??ai, part, nata, courber, incliner, plier, replier.
NAUCHI, pointe; skt ?zaA', nahs\ aller vers, aller en se rtrcissant.
VUI,
var.
AAHUI,
il;
skt
/',
mme racine;
mme racine; suff.
IVAUSA, aveugle;
NEK,
vers;
connatre;
suff.
suff. Ind.
jm.
/;.
ITIM,
presser,
pliant; lat.
NOKA,
cfr.
je,
rs'UK.NU, doux, suave, tendre; skt nu, nava, neuf, nouveau, rcent;
suff. k et nu.
mme racine.
NUSTA,
skt
nouvelle.
NUTKU,
XUTTU,
nouveau
cervelle; rac.
toute
skt
uu
nava, neuf,
suif. tu.
o
OKA, oxalis tuberosa (bot.),
OKLLANI, couver skt y
;
dans
le
fuUus;
OKOKKO,
OKKOTI,
l'oka; skt
j',
vivre.
suff. tla.
dveloppe
o
(
al, II.
^rcc
L;iirir;
tSKOl.LO,
OSVAM,
'y^'",;,
ciial
nKI
.t>
cciiilMT;
d/,, plli:!',
/(/,(is',
m-'hi
/.end
i^oiilliirt'.
>,kl
sau\a;4f;
//.s",
s'irrilci-;
se gar^'arisLM'; ski
//a.
PAKKAIUM,
cacher;
suif.
.se
lever,
l'AKKO, rouge;
ski
pac\
piihi,
PACHIv,
venir.
)'////,
pac\
lier
en
l'aisceaii.
ccnl;
l'ACHACIlA,
1*A(MIA1\SA, calceolaria
chu-
el sa.
/.
el la.
l'AClll']!vTA, monlicule, lerlre; rac. pacha, lieu; sul.
l'AClllIA, vlenienls de colon; ski jjhc', lier, unir; sul. ha.
/,
hibou, cliouelle;
l'ac.
/ui/,/,//i(,
briser, dcliii-er
racine
redouble.
IVMvHAM,
attention.
l'AKUCJlA,
Les Indiens,
;;iii)ls,
lui
le
(jui
bieuf,
mot
mol: paLo
ne connaissaient
donnrent
ce
nom,
du
tir
(jui ira'uie
])as le
nom du
ct,
vue jinL;);
su.
cha.
bo-u
jhiLo.
liane?
mnu^
mme
l'ANA,
main
la
ski jn'm}, la
droite
mme
racine;
(jui
proti'ge
main.
p6".
cuii'e.
l'arlie iiraunnalicalc.
l'ANTAM,
tuai'clier,
et
l'.Vl'I,
PARA,
i)luic,
rARlllUAXA,
PARUS.MA,
(Y
la
partie
brle
du mais
i-li;
sklpcru,
l'eu;
sura,
mas.
ce mot.)
HASKANI, dcharger
les
btes, dlier;
(jratnmaticale.)
PATPA,
aile,
plume;
skt pal,
aller,
mme
p,
l-zy.y.xi,
racine.
aller,
marcher;
suft'.
/.
/((.
vieille
barbe.
cuire,
mrir, fermenter.
PEKTA,
suff.
ku.
PERORU,
PiKANI,
le
cueillir
hi Partie-
grammaticale.)
PlCHANl, enluminer, colorer; skt
grum-
vtaticale.)
PICHU, robinet; skt bHil, percement, entre; cfr. vit, id.; lat. findo.
PICHUI, la pupille de l'il skt par, voir. '.y. la Part, gra^nmat.)
PIHIHUY, l'an, le premier-n; hkipijiv, crotre, grandir; sutf. Jiuy
;
envelopper, cacher.
voler;
lai.
V. la Parlie grammaticale.)
PILLLIM,
nager; uiuie
l'acine,
(\'.
la
Parlie graitunallcale.
pluma,
l'FNAS,
ski
pfrinlrc ?
V. la l'urtir ,jrain)naluaL\)
/(////',
l'INKU,
loit,
IMN'Kn.l.U, lllc;
6|)ais, touffu,
IMUK,
allem
massif; skt
skt
mur, muraille;
se i^oidler,
/n'e,
tre plein.
^-'y/''i,
-''-v^;-"^;
liiirg;
Pi uni" A,
skt
grenier;
jmra
pain.
PIS!, menu,
PISKA,
]ietil;
ski
/h'.s%
soupe, potage;
mme racine.
PITTU,
briser,
suff. ta.
farine de
mas
mle
cuite et
de
la
pit,
amonceler, entasser.
POKKUM,
conf. b'dfja;
mrir;
lai.
rhi.
suff.
fntclus.
POSOKKO, cume;
PUKA,
mrir;
rouge;
mme
aklpii'ij',
l'acine; suff.
l,o.
peindre?
ru.
suff.
cause de
ha
la
forme du fuseau.
suff.
/,.
PUIIUlA, plume;
rac.
pubu,
mme
racine; proprement, ce
([ui
PL'liUYL'XKU, ravine;
PUKPiU, caverne;
Pn.LKANKA,
Pl'i.M'RKI,
bouclier; skt
cils;
]iil,
arrter, empcher.
rnnK; lacine.
Pl'.MA,
suff.
/,-(/.
IM'NKIM,
entier, s'eidlei'
mme
skt
;^7i)
vital
du
corps.
PURHUAM,
PURINI,
puru, doubler.
le lama; rac. purini,
rac.
chasser et prendre
aller,
hua.
aller; suff.
aller,
(jrammnt.)
PURU,
remplir, combler.
PURUMA,
PURUTU,
sul. tu
le
champ aprs
var.
POROTO,
la
mme
moisson;
haricot frais ou
racine.
dessch
mme
racine
s'aftliger,
PUTUTU,
la
PUA'LLU, le
PUYA'U, flacon,
PUYU,
'^'j^; ;
u.
P...P
P^
PACHA,
le
monde,
la terre
skt /;(',
2>rtr', lier,
enchaner
^V. la
Partie grammaticale.)
P-'PAMPANl,
skt
p,
protger, couvrir,
P"PULNU, un
p,
R
RAKKA,
gaine,
skt rah
tui, fourreau;
ralis'-,
prolger, dfendre,
garder.
mouvoir.
RAKKRANI,
fendre, entr'ouvrir
skt
r,s',
grammaticale.)
RAMKA, rver, dormir; ski ranhu, paresse, lourdeur?
Partie
,}:s()
HAMKl'M,
rriics,
lu'idc.
ski
rtili-,
main.
jiar la
pr(Mulre
ski
vendre;
aclieler,
/,((/,
eliangei',
accordei',
donner.
UAPAM,
enlever
les pierres
d'une runle ou
d'iin clianii)
ski
nilr,
l)rendr(i, enlever.
f'iAlM,
i'euille;
IAI'I{\, liranelie
UAS.M.M, trembler;
skt
t'r.
lui.
suif. ni.
accouplement, union
)uita,
st'xuelle
de ////, se rjouir.
liAUKANI,
HAU.MANI,
suif.
1)1(1 ?
KAUHANI,
nne
mol a|ipanicnt
lat.
tal
le
l'aii.
griunin.
mme
racine.
KdFIANl. se souvenir, se i'ap[)eler
racine.
UKIIIAY, face, ligure, visage;
i;lKUA, paule, i)ras ski ra'n agir violemment, dchirer, percer;
l'i
mme
,
sut'f
ru
:'
l'ilIvL'M, voir;
ski
voir.
rc///.s',
iil.NKKl, oreille;
UIM,
aller,
lillU'li,
mme
mme
lacine
marchei-; ski
miroir; ski
r/),
suf.
r, aller,
m;
ctr. cr,
cr,
entcndi'e.
marcher
frapper, renvoyer,
et
retlter; rap'
rarp"",
sens.
l'iOKKA,
r/,
clatant,
nom
d'Inca;
//.
ski
nu",
lui-,
i)riller,
resiili'nilii'.
lDKTO.
sourd; ski
I;(M\()'r\,
riii'.
poivre piment;
bri>e!', briser
sl\t
lal,.
par
la
iiialadie
gi'b'r, n,aii_uer;
sul
'^ult'.
ta.
lo.
:-!,Sl
RUFCKNA,
sia
doigt;
RUKlvU, dcrpit,
vieillard
HUKM.V ou LLUKMA,
suff.
ma
percer;
r.s',
la
suff.
skt ruj\
lucuina,
I;i.
lia.
tre bi-is.
sorte de fruit;
ski
rx',
percer;
'/
RUMl, pierre; fr. grec;-.w;/v-; lut. rfliiia, ruina, pierre, ficus ruiiiiiialis.
RUxMPU, rond, repli sur soi-mme mme racine, compacte suif.
pu, sur soi-mme.
RUNA, homme; skt ru, parler, mcltrc un son; cfr. ruli, crature.
;
RUNTU,
mme
uf;
RUPANI, brler,
buslion,
brlure;
suff.
com-
pa.
RUKKINI,
PAKAM,
.set.
SAHUAM,
SALLA,
SALLALI.ALLA, tempte
SALIJvA,
terrain pierreu.x
mle d'clairs et
;
rac.
de tonnerre; onomatope.
la
Part, grammat.)
SAM,
saiil,
yama, fume,
noir.
SANSA,
SANU,
braise;
fa;,'nce;
SAPALI.U,
la
SAPi. racine;
mme racine;
mme racine.
gourde,
skt
le
suff. sa.
caji'a, le pied
suff.
Uu.
3S5
SAPUA,
le poil
de
la
barbe;
lai.
cnpillam, clieveu.
SATINl,
bour,
skt
difticile;
SATKA,
sakf
SAUKANI,
SAUN.\,
trait).
mme
railler, ridiculiser;
oreiller;
skt
S(t',
s'affaisser;
racine
sui.
/ai.
?;.
suff.
tre dejjoul.
cfr. cliaya,
repos;
5.
ku.
suff. Jiua.
SAYRI, tabac?
ili-,
SENlvA, nez;
ii/gna, nez.
SIKUNA,
perche; skt
nl^msev
{\.
Part, graitunat.)
ku.
SIMPA,
(V. la Part,
grammat.)
skt
Part, grammat.)
smi, sourire
grec
;
lier,
^y.o,-.
attacher, joindre,
unir.
SINKA,
SlXCIil,
SINKU,
gris,
demi
mouvoir
SINTIUU, sanglier;
SIPAS, tille, vierge;
fi])i,
rayon de lumire.
\)\\\\q, eau courante.
suff.
.s/
(//>',
se vanter,
se
glorilier;
et ka.
SillWl, coudre;
cita,
(;/,
mince,
lendre,
faillie, poiiilu.
tayer; suff.
y^
h.
;]83
SIRINI, coucher,
mme
SIRPI,
SIS,
la
la
couch;
tre
irelcndii,
Part, grammat.)
lvre infrieure;
fleur; skt
mo;
lith.
$uwu,
coudre
SOKKUINI,
lever,
SOKKO, cheveux
blancs
V. Uni:.)
nc'-, briller,
clater.
sailis;
SOMvO, cur;
SORA, boisson
rhicha.
en
(^c
mot
mouvoir, battre.
mas et beaucoup plus
alcooli(jue faite de
n'est pas quichua
skt
;
snr,
surt
forte
que
la
liqueur spiritucuse
gnral.
SULLK,
le
cadet,
le
i)lus
ulL, quitter,
laisser en
l,
tre
de
.sil
et lu.
SUNl, long;
allong
ski su,
enfanter,
mettre;
ha?
sna, n,
fleuri,
panoui,
//(/.
SUHKUNl,
tirer,
srj',
extraire,
mettre?
SI ITM,
srV\M.
(.-s])(''i'cr;
ski
,sr///,
.;;///,
Moc
lie iiicri-f
Lit.
liicr;
sj'itl,
suer?
tre
siii. su.
(juailier de rocher
noni, pierre.
SUYl", province; ski .su ou su, gi-uralion
cducli,
Mnhirr.
li-c
U-rre;
liouiiiie
ijii
union,
iMinion.
TAK.WI.
inarleler; ski
TAKAMA,
TAKAliPU,
/.
TAKKAM,
TAKSA,
pelil,
TAKSAM,
nain;
mme
sut.
l'acinc;;
.s7/
ila,
/.v;.
.^
eau; sut.
dr(/,7(,
ski Imlk,
sulT.
mler,
.so.
/./.
unir, joindre.
TAKl'iilXI,
criei',
anieuler; rac.
/((/,/,
mme
TMIMNI,
TANKAM,
chanceler,
TAMsAT,
TA.NLM,
lr(''huclier
cir. liil.Luni,
marcher.
parpiller,
rpandre
tlchir?
TAPU.M,
(leir.ander,
ski la)i,
tendre,
dployer; sut.
t<i
clialeur.
m'"'me racine.
s'enqurir; ski
ila,
/)/(.
au chap. de VAslroiiiDitli'.
ski
dti, servir;
dai.
sei-
Lfi.
'\TI.M, cesser,
ai-i'ter,
l'etenir;
ski
'(/('/,
(''lablir.
poser; dirdiiii;
885
TAUKA, monceau, lumuhis funraire; ski tw, crotre, grandir; suff. ka.
TAUNA, l)ton, canne, tige; skt tan, allonger; tanu, mince; lat. tenuis.
ski twi, tre sinueux, courber, se courber.
resplendissant; skt lap, brler, resplendir. C'est le participe
TUPAK,
TUPANl,
briller,
aujourd'hui perdu.
mler?
TUYUKUNl, dcharger;
et
yu
/,;(.
TUYUYA,
le
plican
onomatope.
tre afflig,
misrable;
t/aila, afflig.
lvation
V.
tunkini.)
T...t
skt dva
deux; f'iahua rpond
deux-deux ou quatre.
T'^TAHUA, quatre;
{dva-dva)
taliua-taliua
vaciller, chanceler,
suff. Id.
T'TIK,
tleur;
T'TIPANI,
T'TIU,
T"TOPINI,
frapper.
T"TUKO, comme
TITUBA, comme
UAKKU,
UACHU,
toko.
tora.
var.
IIUAKKU, hron;
skt
vnr,
var.
HUACHU,
skt
va]',
sillon;
traverser.
UALLATA,
crier, parler.
va>ic\
aller,
parcourir,
88(5
UKKIM.
var.
uraller
ski u/u',
UKIvUCIlA,
souris, rat.
UKU-MAUi,
ours; skt
cfr.
huU.uclia.)
\'.
f'r'a, haut,
lev;
mfirt,
nieurlrie;
maru,
alita-mari.
UKUNCHA,
chemise, vtoment.
n.
suif. sa.
UIKU.NA,
/7
var,
ski
VIKU.NA, vigogne;
.-^ull.
a.
UICIIAYNI,
IlUICll.VYiM
var.
skt
vic\
aller,
s'approcher.
iiii',
UlCHKAM, fermer;
UILLAMUM, donner
UlLLANl,
verser,
rpter;
i-aconter,
rpandre.
mme
racine.
UIPIYAM,
L'IliA,
([ui
battre, fouetter;
ciV.
cume,
IIUIHA,
var.
vv'
rc)i.
.'-kl
lai.
aller,
dsirer, favoriser.
rapularc,
tre battu.
esprit,
des lieligiiins.)
UllPA,
lvre sirpt^ieure
la
mas
UIPiU, lige du
UlSKAdHA,
UISKA.M,
le
ski
skt
cuiller';
couvrir, cacher
ri',
(\
skt
/<.
huishacha.
sull.
L'ISPALLA,
L'irivU, r'ui^^eau
mar'che: <v.'(\. Lu.
lapin (rAmeiiiiue.
'\ uicitl.uiii.
fer'rner.
L'[SI\L1..\,
canal; ski
vi.
lai. his.
aller,
deux
couler';
////,
mouvement,
387
UMA,
la
la
t(to,
um,
lumiro,
clat, intelligence.
UMINA,
UMINI, donner
UMU,
sume
la trinit
r-
indienne.
UXA, agneau; skt iln, diminuer, amoindrir; na, diminu de, petit.
UN'ANGII, bannire, enseigne, tend;ird?
UNANI, retarder, tre en retard; ski iln, diminuer, amoindrir.
UNKU, blouse, chemise; skt v, lisser; suff. n et ku.
UNU,
UPA
sourd-muet?
UPANI,
On,
il
UPIANI, boire;
URKKU,
colline, coteau,
UUITU, perroquet;
LR.MANl, tomber;
montagne;
mme
mme racine;
du bruit;
suff. Lu.
suff. ri et tu.
suff. pi.
URU, araigne;
USA, poux;
skt
USACHUiM,
suif.
couvrir, cacher.
skt
'r,
;(.s',
pi([uer, irriter.
atteindre,
obtenir,
chu.
USPUN,
racine.
(V. oskollo.)
UTKU,
UTINI,
UTURUNKU,
UYA,
ri.
tigre;
skt
t,
UYARIM,
suff. su.
YAKKAM,
de
la
voyelles.
devaiU
les
edii-oiines.
VAKUl.l.A.
u/lcj.
les
(Icvaiil
J'
niaiiteau
ski
/.///.
rouvrir,
l);iiis le
ill'endre,
proliiei'
cre
YAKITM,
YACIIAM,
sk.l
sul. lu.
voii', c(jnnailre'.
j-iil.:^-.
VAIIU. eau; ski i/. eouiaml; sul. Lu. Ce mol apparlienl au dialecte
des (diinclias.
YAIIL'AU,
saiiij,',
//(/,
YANA.
noir,
ngre.
UuDila.^
ski
le
aider; rac.
sceplre
YAPAM,
ajoulei'.
YAPU.M.
var.
lai.
ski
noir;
ijurta.
lii-'^jimii,
nrin(;r.
YANTl,
/"ii/(;.
doiue;.ii(jnc ?
exccUci-; ski
fils,
caiise'?
ijaiiaiii.
//(,
augnienler
I.I.AI'L'.XI,
lah\ jirendre
/:.
m main:
YAI'.AIIUI. var.
YAItKKA,
YATAY,
YAliAM,
faim, famine;
li'gie,
skt
/'i'-,
clianl
(famour.
fV. Iinrahui.]
lrefiible; sul.
s'puiser,
j-ald.
I.li.
enlassement
j'ult,
monceau.
YAL'KUM,
YAUSSAM,
prier?
YAUiiiXA, hameon?
YAUYAM,
y.VYA,
le
diminuer, amoindrir?
pre,
le
matre,
le
roi;
ski
;/;;
joindre, unii';
ijti.
gei;-
ration.
YKMA,
suif
rac.
iick::
//(/.
VLLA,
la
ijllaiii.
briller.
sid't.
nu.
\ CJmn
.
ilcs llcHijinrr,
briller.
YUAPA,
p(i.
le
tonnerre;
mme
racine,
ka.
parler
YSKUN, neuf?
YSKU, chaux;
orlie
///, cavit,
tronc, creux.
mouvoir.
aller, se
assaillir,
verser;
voler; skt
i,
il,
aller, se
de travers; skt
rrt.
YUKU, plican;
skt
YUKKU,
empan;
YUMANI,
YUPANI,
VUPINI,
suff.
[)alme,
//,'//',
joindre, unir?
cir. skt
mme
gnration.
/);.
YUItINi,
niillre;
//a,
gi'iiration; suff.
ri.
suff.
cfr, ski
//;/,
d'herbes potagres.
YYA
joindre;
)/
piler
/'/;,
se htc!', blesser.
APPENDICES
APPENDICE
N^
1.
DE
ENTlll<
ELLES.
M=H
MALT,
agneau tondre, de
petit
ge.
>L\LKINI
envelopper
([uel
les
momies.
un pa-
serrer, attacher
3LVTTINI,
cordes.
MULLYPA,
cord(>.
MULLUYNl,
til
le
IL\.M
manire (comme
Pour
la
voyez k"hor)ainv
k'^komani,
la lettre
tour, allachc.
HUASKA
collier.
lle.
la
demander.
l'acini! //;,o,
MllvUNI
IIUALLKA
lissu.
MAX (MANN),
M AN (MENS
attacher, envelopper,
,
serrer quelque chose avec des
cordes, entourer.
IIULLKANI,
frange.
MICflHUNA,
IIUATANI
corde, chane.
avoir), colle.
ML\i, m,
HL'ATA anne),
couri'oie.
ou cordon pour
les tissus.
MUCHU
viic.
savoir-faire,
habilet,
gnie,
esprit,
a])tiludc.
HUYIf UANI
mander.
venir.
tle
IIUY-HLA-KUNI
manger dans
HUAKKANI,
la
main.
pleurer, se plaindre.
quelque chose.
MAIvTA
jeune
homme
dans
sa
HUAKTANI
massue de guerre.
force.
IIUAKTA, charpente,
HUASSA,
MOKlvO
huniide^
HUKKU
[)aules,
(humidei.
cote.
base.
clos.
et
ao^
N
tlUAY-LLU^l
IIUAY-NUNI
aimer.
LL
:=:
danser amourouse
menl.
HUINl,
ciitrelaecr,
nouer.
l.LINl
altachcr. nouer.
LLE - VE ^ GH
ici,,
LLEK!
LEK!
.sale.
lente,
poux;
Clie-
l'iLiii,
l'illui,
SAKR.\
mchant,
vil
ventre.
canal, luisseau.
dclil
Uist. ruisseau;
_ CH
iii^a
id
oxastiquc.
'
rhi. grle.
salet, suint;
l'isui.
OHIA,
liuel,l:(i
salet; vchl.a
dtritus des animaux.
sale;
l'Irliu,
arroser.
=.
(>I1EKNI
haineu.x
har.
CHAMvA
SAKSA, dguenill.
poudreux.
('.HAK(;H,\NI, saupoudrer.
SOKKE.
HOKK
se dresse'.
Co mot vient de
pille
//?//,;
[id].
suppl
par
m-
linl.u,
.s'
iloniie le
de haricots
{liuila).
ItavUi
[tantu
ijanid. ,sc//,u
lond. globe.
monceau.
N
NAKl
i.e
amasser, amon-
lpond
SINKU
SINTU
taiiiani.
cette l'orme
.\
Ainsi
se dresser.
^ H ^ GH
S _ T
TANTA
R
RAKl
se taner).
s'affaiblir,.
racliilii|iie
du
Mossi.
.NA.N'KUNI (de
NAM, chemin,
)'nuii)
cheminer.
route. Irice.
liANKrM
liAMPAM
la
M'Nl;.
NALPA.
me.
esprit,
NATTAI!
WAM.
\ien\
perclus.
vieillard.
l'J
main
iNA
[pani].
honiuie.
UATTANI
I\l'l*
(Itroncher
,
id.
tre colle,
lie.
APPENDIGK N
DYNASTIES
I"
Montesinos
le
Prou,
fait
PRU V IKN N ES
DWPP.S MONTESINOS.
d'Annnio
les
tribus qui
premires
peuplrent
dluge, car,
Indiens assurent que leur origine remonte
une plus
parlir
et date
11.
cette
aprs
le
grande antiquit, nous ])rofossons comme article de foi que cela est
ce que nous enseignent les livres sacrs sur le dluge.
contraire
l-'Jles arrivrent sous la direction de
'
-.
OUATUE KUKI.S:
i,)U\TRK Silt.UBS
AYAR-MANCO-TOPA.
MA.MA-IIUACCAN.
AYAR-CllAKI - TOPA.
.\IAMA-CORA.
AYAR-AUCCA - TOPA
AYAR-UYSSU - TOPA.
PIRCA-ACUN.
PA-
UACCAN.
Le mol ayur provient d"une racine aujourd'hui perdue. Les dictioncrivent aya pour aclia. maladie, mort (V. le (dossaire, r. /.);
mais ici le sens du vocable ay.\r ne peut pas tre mort ou maladie
'ar cette assertion no rpondrait nullement
l'ide que les Amautas
naires
on y trouve
caste
i
Mani
signifie
croire; vianca
'1)
Pour
ou trpass,
peiisor
et
lui
autrement
il
allriluier la valeur de
de mitrl avec
ecliii
nnlciiasadus.
A'ancien
.\yai;-mam:o-iop.\ ('quivaul
{sitienlosj.
ou du
la luiiiirrc (lupa)
i" (liiAKi
(>sl
])io(l
li'ilui
feu (I).
wah-chaki-iopa
campagnes,
{" AuKA
signifie guerriers, soldais; AYAii-ALCCA-ropA est la caste primitive des guerriers.
4" I'yssl: ou isih;
sigiiitie charrue, labourage, agriculture: AYAr,-i:Yssr-
TOPA
la
(!st
Nous aYOns donc quatre castes comuu' dans l'Inde tiuDicos, pitres;
r/ta/iis, voyageurs ou nomades; auccas
guerriers; uyssu>i, agriculteurs.
:
MA.MA-noiA
la inrre
relij:iori
(ui
croyance.
la
Ainsi
ta
nomade ou
chiiqui,
liijKi-liUiii'iui
donc quatre
On
le
la divinit
ou
la
ou ([uatre eastt^s.
rcit de Montesinos
professions,
ti'ibus
voit, le
nous connaissons de
nature
la
est
mme
en
pai'fait
nes
sa fromb'.
dire ciuidi-e
chaude
australs; l'tahiut
curieux
Les
et
et
le
que
cadran,
mrite d'tre
sud est
quiirt
le
cot
de l't
de cercle) nord.
(le
nom
relev(''.
jeune,
le
Ij
:i
7';/y(/v
hiliii.
s;iiis(rit:
chaleur, icu
la
satisfaits
le
lev(-,
il
le
hunier'^, sulcil,
Ijinijuc lnlinc,
pu^e
il'iui
l.'i",
Icinjius
ikiIc "J.j
cl
li-m)ilufv
M)'
et
Aurra eu
pierre.
surs
la
Religion
la
Campagne
les Villes et
la
Rcolte. Ce
i(
mme
chaleur;
et
--^c-.^?,
est
rgna
soixante
Chez toutes
petits rois
nom
de Pijr {^^. F^onus, ce roi cll)n' de l'Inde qui lutta contre Alexandre,
autre qu'un /'/// (-:-,) de l'Iran oriental, dsign
par son titre
hirarchique, et non i)ar son propre nom, comme nous dirions aujourd'hui
n'est
en
effet
que
II ou d'Abd-ul-Aziz. Il
Feu reposai sur les mystres de
au lieu d'Alexandre
le Cx^ar, le Sullaii,
la religion
tiu
tait
naturel
l'Orient (3),
lors non-seu-
et
chroniqueur dans
la
en tachant de
les
traditions indignes.
(1) Jlontesino.s
(i)
M. K.
\iiii]c.
93.
Anniiiius Vaiiibery,
I).
l'iirpucs
dit.
(3)
(4)
Prou:
V(d!;i !in
t;i oii;nai;c
Sur
feu,
orient,
:
abrge
par J.
1>.
traili.iis
de
l'utij^lais
par
les Jlijilics.
la
mer,
mimiaijnes d'ar,
di:
ii^iviniinain^
<aii.'Crit.
;5)8
Manc.o Kapac
lui proclam
second l'yr-hua aprs la morL di'
Manco, son pre, |)ar les quatre tribus de (iuzco (1) car, malgr
la deslruclion des quatre frres primitifs 'Ayar;
la i)opulation do celle
lre divise en cpialre castes. Maiil\0-Ka|)ak sii;iiiiie:
ville avait continu
le iirand croyanl ou
i^^rand prophte. Monlo^inos ne nous dit rien du
II.
Pvr-liiia
]<
lout de
de
ia (hiri'e
.von ri;ii('.
et
inspirateur
comme
et
poi'tiipie,
nom. dont
des Dasyus
inslitnlcur
tel
des
el
(le
des letties
GO.
V(''cut
des dessins
el
Sa femme
l'intei'prele
tait
du papier
sui'
la
lllle
Killka;.
el
UkiIIiiIji
comme
C0NSTHL'eTEri',
l'rb'<
le
itonu;.
Siiiclti
fortilicaleur.
il
(l'est [lourtpioi
hiisl.e
s'ai)|)elaiL
donc
ou
iop.t
d.iiis
est
/c
soleil tri's-jusle
sujet au
mais en
commeueement
l.uxLini.
vent dire
(ht-.cu
ans
-lO
iij;na
Il
le
ou l'alli.
l'vr.-iii
I\'.
.Montesinos ignorait
([uicliua
il
le
(,i;a.mi
-2
dlii!j,e
soleil.
nuel([ues-uns
n'est pas peiniis de
le rst'rver poui'
il faul
phrase
deviennent des
la lin. el tous les autres mois, mis en aniecdeuts,
adjectifs OU i;'nilifs. hdi est ici un adjectif ou iinitif, solaire ou (lu
mettre
le
soleil;
(''i[uil.
c la
procde du vocable
La vritable (jrthogiaphe srail
Toi'A
elalani
IvAi'AK
VIII. TiTu
iieii.\
1\.
I''.
<'lialeur.
l'i'U.
ardent.
Kai'ak hi>A-.\\Ak.
confre/.
'i'iiu
////(
el >^i[u
Kai'ak Am.mui.
avec
Am
le
K' ri'servi'
le
profond
rgna
\\.
i)
GO.
Moiilf.iiHis,
|i.iL;t
Sioiijd
(Ic
(lioi
39i)
(lo
vcut 90 ans
et
nom
tait
(ioiic
Ivapak-Sunya lu|)a-nak.
il
40.
rgna
Ayatarco
XII.
signitie le
crpu
premier usurpateur.
vcut 6i
nom
Il
rgna
i^o
ans.
tait
donc Hua-Achka-K-'kari.
Il
rgna
ans et
.{0
ans.
il
/*;
et
doux;
brillani
tllu,
magnanime. Il rgna ans et vcut (iO. (lela tant, il ne put |)as tre
du prcdent, qui n'tait son an que de sept ans.
XV TiTu Yupa-Anak. Sans chronologie. Appel Pachakutek parce
que de son temps s'accomplit le second millnaire aprs le dluge (1^.
l't
'!
le liJs
Il
rgna i'i ans.
XVIL Paullu-Ikar-Pyr-hua. Paullu
l'ayllnini signitie
acU
est
Qsl
mal
et
car
k'-'kavi; la vi-i-
11
vcut
ans.
!)0
vcut *)
et
XXII. Tikatua.
constructeur?
'
ika
signitie lirique,
btiment,
le
signitie le
prophte
sorcier.
Il
rgna
ans.
:i0
du
(1
livre II.)
MiiiiU'siuo.s, piiye 81
4(10
XXVI. I'ayllu-Atavchi
sigiiitic l)ienlieureux,
|jrol(''t!,6
XXVil. Llooue
manchots sont
mouls
sur
le
trne de
Mais
Cn/.co.
la
signitie
asccndcrc
lat.
celte
et
XXXI. Manko
rgna
Il
-'iU
U rgna 30
ans et
TiLiil. signifie
vcut
80.
ans.
du feu
l)tisseur.
il
donc
s'appelait
Mancu-Ahui-Tapa.
rgna 50 ans.
(topa)
prophte
XXXIi. SiNcni Arusoui. Mourut
l'cgc de 80 ans et rgna 40. Amateur zl des traditions antiques, il rtablit la suprmatie exclusive du
oint
le
11
dieu l'YRUUA-lIuinAKOCHA. Ce
nom
ou pliira
il
KocHA,
fils lie
Apus-ijui
signifie
XXX
rpond aux
et
ehauehi
fut appel
quateur
(la ville
4 ans.
rgna
Il
de Quitu)
traits
de /,//, lumire,
le
contre ou
auquu
le
XXXIX. Illa-topa,
feu
11.
signifie
cach,
comme
les tigres;
1)
II
clatant.
vcut 30
11
MmilrMi;
quivaut
rgna
i'=''
3 ans et
pro-
occulte, si-
treint.
du
vcut
le
racine
la
U rgna
livre II.)
30.
ans.
Kaurini
sens d'exiMalion; donc le
en ski luiunja
crire
de mort,
sauveur, ou
soleil;
doit
tioii
On
Ivaixiu
le
liuiuui a le
trne du
prince.
signifie
nom
lyrisme,
je
ressuscite,
signifie rcnuissa7ice
hrosme,
je
renais
par
lluana Kauri
e.tpiatait
401
nom
de
la
des
.l//ar
pour dsigner
les
i^'''
du
livre II).
Il
rgna
sali ri
quime anne
le
de son rgne concide avec la 2500 du dluge, et de
surnom de Pachakulek; hina veut dire pressureux, exigeant, ennuyeux;
cliiullak se compose de cinuchi, criard, et de uillak, hbleur, conteur;
son
nom
tait
donc HiNA-thiiucn-UiLLAK.
frap-
de
la langue Aymara, et
chaumire, huile; le n
le
ou
LVII.
lu
el liuilka
vcut 90
ou huta
signilie
signilie
idole,
ans.
lgna i ans.
LVIII. TiTU Raymi Ko/.nui;. Rgna 31 ans.
LIX. Hlk-Xinak, brlant, premier. Rgna
(Voyez n"
.3<S.i
43 ans.
LX. Manco Kai'ak III. Selon les Amaulas, il rgna 2950 ans aprs le
dluge, el tait par consquent cunleniporain de J. C. Ce fut l'poque du
plus grand dveloppemenl de la civilisation pruvienne.
LXI. Kayo Manko Kapak. lgna 20 ans. (Voyez n'^ 19.)
LXIl. SiNcm Ayar Manko. lgna 7 ans.
LXIII. lluAMANTACO Amauta. lgua 5 ans. On doil crire ce nom
llu.wiAN Tak Amauta, car huauuui veut dire faucon, pervier tak, de
lui.l.ain, frapper, fendre, le frappeur, celui qui donne la bastonnade.
1AI\. Tixu Iupa-.\nak Pacha Kutek. Montcsinos nous dit que le
nom de Pacha Kutek lui hit donn parce que de son temps s'accomplit
:
fl;
Ihiilka-Xdiu
'Herreta,
<li'.
l''',
tuit
un lieu renouini
pa^e 136,
col.
d'oii
les
-26
--
4U^2
le iroisiriiic
tie
niill(''nairo
niellant
le
dluge
(1).
du
frontires
et
t'eu
aprs
des
barbares venant
et le
dpeuplrent
Nous rencontrons
se perdiient;
HuAY.NA (]ava
une
ici
constitue un vritable
moyen
du moins, .Montesinos
le
pre
le
territoire
et
les
pays
l'allirme.
(rAlaliuallj)a
Mais, par
le
testament de
les
lettres
se
nommerons
dynastie qui
crneau
hameau,
village
/(Jco,
entre la lumire.
[trouera
Le premier
.,
roi
rati'ice.
Tixr.
lAlX.
l'.gna
Itgna 50
III.
Kgna
:!0
i()
ans.i
ans.
ans.
signifie
anneau; topa.
LWl.
de reconsti'uire
se vit
LWII.
LWIIl.
lliA.N
l\Ai;iii
IIlii.lka
ou lluANA Kaihi.
lliAMAN,
Ic
Rgna
10 ans.
faucon on Tpervier,
lrs-religieu.\
trs-sainl.
LWIV.
LWV.
AMAN Kapak,
IIi
AuKi
Ata-IIuili.ka
sectaire,
Fortune [falum;.
[\]
le
faucon puissant.
.\taiiuii.i.i,ili:.
Un
doit
crire'
Ata ou Ati,
le
son
nom
Destin,
la
403
LXXVl. Manro Titu Kapra. Ugna 27 ans. Kapra doit s'crire
Kapak K^kara, visage imposant, belle peau, belle tte.
LXXVII. Hl'ayna Topa, ligna .'H ans.
LXXVIII. Topa Kauri Pacha Kutek. L'an neuf de son rgne cor3-'J00 aprcs le
son empire
respondit
dluge. Ce monarque annexa
quelques-unes des anciennes provinces qui avaient
Pyr-huas mais il trouva les habitants dans un tel
soumises aux
de corruption
jugea plus convenable de ne pas jjoursuivre cette uvre d'absorption.
11
proscrivit l'emploi du papier et des lettres ou dessins [quiltca] pour
crire, les remplaa par les quipus. 11 fonda une cole militaire pour les
nobles dans Pakkari Tambo, la ville de l'Aurore (de l'Orient) ; car paLka;
tat
qu'il
nuit, et de rti,
succder.
sortir, venir,
veuves sur
LXXXl. HuAPA
des
donnes
gluant;
il
Vcut
est difficile
huapu veut
connatre quelque trait historique, moral ou physique de l'individu pour savoir laquelle de ces trois acceptions est entre dans son
faudrait
nom.
L.VXXII. ToK-KosKE. Vcut 80 ans. Invasion frquente des tribus
trangres par les ctes et par les Andes. Tokko signifie meurtrire, crneau; coskik ou coskek, constructeur.
LXXXIII. Ayar Manko. Vcut ii ans.
LXXXIV. Ko.NDOROKA ou bien Kumcr Rokka, car condor ou cuntur
est le nom du grand vautour des Andes.
LXXXVL Amaru,
LXXXVIl.
Ciii.NCiii
le
IL
Vcut
2i ans.
serpent.
UoivKA. Hgnu 41
ans et en
vcut 70
introduisit
l'usage des anmlettes d'or. Chinchi veut dire hypocrite, flin, qui rampe,
qui guette
le
le
moment pour
frapi)er.
UM
l'Elal cl de la iialion. MdijtuL veut (lire celui
cjui iirolgc, qui (lrend. qui
envcloiipe un troupeau. A la inorl de ce i)iiiice, .Ma.ma CiitocA, ou Mama
Sii'L-R, la vieille mre, car sipuni sit^iiilii' rider, et sijiuLui
la ride,
prit
sur elle de
rgnrer
son
l'ronl lie
lils
et i)arviiil
renq)ire.
lloeca avec
ineilre
ou I.m.a,
le lilre tfl.Nc.A
couronne sur
la
le
le
seul, le nion:ir(|ue
lOKKA
\('.\.
linpossibilil
i.
et labuleux.
purement mythique
Hua-Llok Ilpa-Anam.
Inka
\(;ll.
XClll.
Anaiu.
Iui>a
MAI.
mais
il
la
expliquer
d'yeux
l.NKA
aussi
signilic
XCVll.
lymologic, on
prcnnre
sous
riiistoire
nom
le
Cliili, et
\('dX.
Inti
l.NKA
i)ili,
dir(! lils
soleil. >olair(!
tils
(1)
serait uiie
(^e
laile
(iWiuriiiue
(]('.
leurs
el
Tin
Iipa-Anaki
lu
li.pjiile'
ii.ireil
ik
]'i;r-ii\in
les
Lji'amls
i]ni
sau::.
ans
sous
et
le
est
Il
l'cmpii'e
rgna 20
nom de
ans.
lliiayn;:
\
ivacili'
(.r.Nji. i'ai.i
.signilie
de
et l'ile
.signilic allegre^.^e.
nom
.\ta-IIi:ai.i.pa.
!:
clU;
aux larmes
lie la
ait
iKt-jijdr signilie
un
liiin
l'idijc jnijnilaire
eiinji l'Uire
'iO
rxiiliialiou coiiiiik!
eliereiianl a
|iar liV[i")eMSie,
eapuiie du
l;usi
tendit
il
trait ((ui
l'.iii[-aiTii(r
api's ciiuii. .Nous ilcvous ok.server (lu't'U tiiiia! les laecs lelines
suitoul his Jaguars, ([uand ils se voient aeeulrs, lais.>enl i''i'lia]i]H'r
yeux un
va^juar- hnakk
Vi'cut
l'';inieii\
pai'lait
io ans.
rgna
et
il'aviiii-
pleureur de sang;
divin du soleil.
llcA-Yi'Aii
l.NKA
ans
7')
les
II.
iliALi.PA.
Ki;si
veut
Iluiilijni
;
nr soi.KiL. ou
('..
nom
de lluira-Koclia
soumit
g(Miiale
l.NKA
dans
Kapak.
le
tigre pleureur,
\]\kn P.okka,
1.
(1
clbre
le
ici
li\
jiroie.
He
la
i)oeiiles i|ui
iiorle ee H'iUl,
le--
iju'il
l'ois lilji'e,
sipiilie ]ias
l'.o'.u'
larr.
vei'sa jusqu'
me
seulemcul
ipi'ils [.Itui'enl
eoui|.a^s,n!i -[u'is
U'ompent
plruis
hnnlhnni d'aillenis ne
une
H'/i'cs
j^liuri'urs
L'Ins'.Miie
sa
ili
li
le
la
vranrc',
mais pliui
ci-
li
405
conrordc avec
Ata-liiiallpa
iiart'ail
tune guerrire, de
du ninio nom
trs-
nom,
avec
dcmire
partie veut
ilesroidani'c
dii'C
lune.
la
[\\
[.NKA I.NTi
C.\.
la tilialion
Ois
la
noble,
rtr/(/.Y{i
pre
SlilLON
^"
avait faite au
btard fortun.
GAKGILAZO.
Quant
la/o est
et
valeur
la
absolument
la
mme
la
de Montesinos. Mais
ijuc celle
Herrera.
sation
en
et
trs-dveloppc
SiNciii
II.
XCV, c'est--dire
cinquime des
fait le
selon (Jarcilazo.
IV.
Il
Incas, tandis
rgna
3')
ans.
avoue que
([u'il
Rgna
.'50
ans. Garcila/.o
lui-mme
cet Inca
grandioses de
monuments
n'avail plus
mmoire
et suffit
on
(/i).
pour
(le la racine at, ata, ati, avec le culte de la lune, se trouve constate
ruines nionun:entales qu'a laisses la civilifation jiruvienne dans ses
centres primitifs de Titi-k(il,ka et par le nom des lieux, comme le tnmipnc!)! tous
I.'iiieiUit
'1
par toutes
les
voyageurs. On vient de jiulilier dans le ILirper's Magazine (June 1868, \<- rcit
d'une excursion dans les rgions incasicnncs o l'on i)eut voir que les temples de
Ko-Aii Kun-Ali
taient consacrs au culte de la lune (page ;i!2,
de
que
les
Cusig-Ata
ou Kuslk-Ata,
Llampap-Ala
trice
[-2)
eic,
Vid.
'Jampupa(a)
la
,
lune
la
d'allgresse; Puma-Ata,
l'.me faucille, ou Ynnap-Ata
etc.
I.
lih.
III, cap.
^Jl
et
t>-2.
la
,
mme
lune lionnesse
la
lune
protec-
-iO(>
Kokka.
VI. Inka
M.WTA
VII.
fameux
VIII.
esprit
ou
Iluii-akoelia
i'A-.\NAhi,
une grande
liainc cl
aventurier,
Tempire
le
sui'nomui
])rince
son
(pic
et
Koc.iia.
guerroyeur
frontire,
riiistoire de
cl
chassa de Cuzco
pensa
Frdric
son
i)ar
abandonn
le
il
la
le
le
dshriter. C/esl
de l'iusse au sicle
gnie
son inilucnce
et
aux
avait
])arli,
tils
IIiira
m(';|jris,
ayant leconijuis
pre
Hocca.
Coeha.
un grand
inquiet
Siiichi
fui forc
il
\'ira
Montcsinos met
Anaki, surnoiiim
Ii:i'A
lui-mme un dmenti
parlant de Viracocha, (larcilazo se donne
formel. Il nous raconte que ce jeune prince, dont le nom
tait Toi)a
En
dsert
le
surnomm Viracocha
(le
n"
l'a])-
:V2
des
Pyr-Huas de Montcsinos)
Regardez-moi,
"
jour;
"
Mania Okllu,
comme un de
pre conunun
"
hauts
j'ai
j(>
lk
la
le
Soleil,
faits
d'une
pres
civilisation,
courante
etc
rvle
nous
C.arcilazo
'i).
Pruviens de
el
mmes
antrieure,
mmes
ruines et ces
vous annoncer ce
monuments
(|ui l(>ur
Il
(.'{).
taient
inconnus, iircisment
des trala vrit
constate ainsi
(ju'on
ne trouve au
antrieur
la
dmenties
(1^
(2j
(:>)
(i)
n
('
Com. Real,
(iarcihi7.o,
Hern'rn
li'iiliii'ii
1^)-.
iipnre'i' il'
decad.
Iii
ii/.v
V,
lio< ,sr;un
I.
vol. I,
lib.
lit
ro)dnrc^, etc.
lib.
III, cap.
lili.
111,
ticnt'i!
111,
rap.
jinr
cap.
VI,
X\I
et
et
pomes
des
XXII.
I.
paf;c
Irinlirinn
de
(il,
>-us
roi
Cnentan
anh'piisadns
se^uii
__ 407
Manko Kapak Pacha Kutek
IX. TiTu
Rgna
60 ans
et
vcut
eu
103.
Acosta
Montesinos
et
le
Topa Iupa-Anaki.
X[.
lupanqui un seul
36
Rgna
Montesinos
ans.
fait
de ces deux
de
pre
roi,
le
dire d'Acosta.
XI
HuASKAR
II.
(au sud).
SELON HERRERA
d).
comme
Montesinos, invoque
i)lusicurs rejirises les lgendes
chants
des
comme
fondement des informations
Indiens^
indignes,
qu'il transcrit. Cet auteur, reconnu jusqu'ici comme le plus grave et
Hcrrcra,
les
mme
ditionnel.
Herrera rapporte
donne
le
la
mme nom
tradition
'
mmes
Ayars, racontant
et
leur
mmes
assassinats.
Manko Kapak,
II.
Inka Rokka
III.
api)el
SiNcni Rokka.
cl
Sinchi
aussi Ayar-Man'ko.
Comme
fait
fut
surnomm Iahuar-Huakkak
pleura du sang;
de Montesinos.
prisonnier,
c'est
il
l'histoire
Pyr-Ilua de la liste
Mayta Kapak. Herrera prtend que cet Inka fut appel
en cela il s'accorde avec Acosta, qui met aussi Viracocha
111''
IV.
et
place des
I)
li
DiTiui.
V,
lil).
Hcrrcra, loc
III,
cit.,
ici
car, ayant
dcoups
du chap. VI au
le
la
VI, cap.
XIX
\VL
Goiiiara et Acosta,
lit).
Vira Cocha,
la
huitime
met
et
X\.
du
quatrime
et
Monte-
'(OS
siiios
la
;'i
Mdiilt'sinDS
Kulfk,
i'acha
ct>->
(pi(>
romnie on va
ij,e
de ("lairilazo
cas,
t'Hit
l-".n
plus vraiscuddalde
la
1,1
Kai'ak
11
a-.\n \ki
m'
Sdiaale a d
sii^icdiT la ilccailiuiC''
develoiiprnicnt xii^icucux
suiaiounne P\cii\
met
reviihuinu-
le
ienip.> ile-> lupa-,\naki^
de Meute-ino-- n(C,i> parait
([u'itilei itun.pre le
dynasties, idult
nouvelle.
V.
1c.|Ui>1
luca-~, tandis
ile>
preiiiiei'
\e:>ii'n
la
la dissidutiiui
(les vieille>
de
muis
cjui
K' vnii'.
ili>
Kapak
c\
niovi'u
(laiis le
lui
\('.
M;iyia
K's li-li-~
>ii:-
la
ot
u"
iK^
>iii'n(Jiii
ilti
\\\ll
ii"
au l'arlui-KulfK (iiOIfri-i la
ri'jtDii.l
d'Arosla
Ili'i'i'oia.
nuM au
ili'>oitlrrs
Aiu>i
l'iocca.
lii_^"a
i|Mi
los
inriihii'-ii'i'ul
caust"
l\vr-Iliia Niraiofiia, le
iii>
.MiiiU'siiui>
domu^ imur
Iloii-ora
M'piirnii'.
l\a|KiK raiiparilioii
avec t'.areua/o.
il
lont de Virai-oclia et
di>
Moniesinos doinient
(a\s
demi
aviiue
celte
ii
cette
Paeliakutek
pre
le
noms
eleux
et
un >eul
dernire circonstan(a>;
il
ia!idi> qu'Ai'esta ei
le tils,
et
luine
pi'in(
eenviiMii
c.
le
que
Lla/cila/o
sm
1101:1
de
renona pour
le trans:'t\-er
la
de
idactM-orres|iondante dans
la
on ditre iiuant
la
comnu'
Iiiea-lioeea
place,
le
nieitani au
le
priaiiier de la >erie
11
Vil.
et
Il
l,i
qu'alors
comptt^
ilivere,'me c-t
nulle.
\
1.
I>ka-Rokk\
I>c,ai;fciii:
dont
1<>
nom
tait a'is-i
Tova Ilic\-Anaki.
de Sinelii
PiO('ca. (".areila
donne pas
mai'^ ne lui
lU;
la VI
place comme lierre: ,1.
iiipauqui. qu'il reserve pour siui
le
no::i
de
l'o; a
smaa^-seiir.
Vil.
I.N(,\
ma>sue dans
1.
mple. llerrera
icsulle cepeiid.ini
l'oei^'ine et le>
au\
di\>o:'di-c^-
e:
Cl
.-.'m;::';
u-.-.-
.pil
11
i>t
1,1
eu iMuit
i.a
l,i
hi
r,-'--'''.J
le
d'un euep de
oWc
tu
de celte histoire
ei
ilc
ie
IV^
Montoiuo-'
depOMtioi
comme
.m
>ou pre.
Aeosta met toute cette
l:0!ie
-ur
i;i,'iee
l;i>tO!!'e
de
'
Si'i
'a.
tradition
],'
de (iarcrai
n.u'r.iliiai
comm- nct^meut^ de
ViuAi^ocHA
VIII.
di*
est
\,
ut-
s'.ir.Mi-,!.'
:',
:i\
:\
il
i\ir
ic
f'it
ac
ir.;.-i
400
|)olitu[U('
quatrime de
(le
(i
dsordres an
de rinca, sans nous dire son origine, et se contente d'ajouter qu'il se mit
la tte d'un des parlis qui se faisaieul la
guerre, qu'il obtint le triomphe
la puissance la ]ilus
agrandit la gloire de l'empire et arriva
tendue sur le continent. Montesinos en diffre compllemcnt sous ce
de Unira Cocha un Inka glorieux et trs-puissant, lils
il l'ail
rapport
dtinitif,
surnomm
lgitinn^ de Minjlu-Iiipa-Anald,
lahiuw Uuakkak,
cause de
vices honteux
son
pre
Me
l'Ancien
le
ni
roi
il
tait
mpris
Dans
l'exiler.
et
cet exil
il
eut
la
obligrent
(jui
la S(''rie
les
jusqu'au Chili
De
la
el
au Tuccuman.
comparaison des
hisloi'iens
il
sni'git
lupanquis
une
mme
dynastie.
tmoignages
relatifs
confondu
Au
reste,
la si'ie
les traditions,
il
esl
im-
des incas
,1e
prfre
nous
dit
tait
dsordres
que
atrabilaire,
insens,
et
avait l'habitude de
des crimes
mme
brave
le
et le
pas
et
pouvantables cl viola
grand ].)olitique. Viracocha
cadet et
celle
finit
par choisir
drogation de
la
le
nom
('1)
fait
second; mais
C'<>st 1'hi.stoirr
\a\
le
les
tait le fils
connnit
tait
enirc l'aine
nobles ne consentirent
fatigue de sa longue
ou plutt le lgilime). CiC
de quelque concubine. Au
et l'inca,
mle
il
second
coutum(\
s'enivrer;
les vestales.
410
ilans tous
ses dtails
erreur de
mme
faveur de son
lils.
le
Huainacava ou Huayna-Kapak
XII.
pre
de Hua-Achka-lv'kari et
d'Ata-Huallpa.
SELON A COSTA.
4"
I.
la srie des Incas par Inga Rocca, comme Mondonne Manko Kapak comme souche de la famille,
une telle dislance ([u'il en fait un Adam pruvien
Acosta commence
lesinos.
mais
il
Il
le
place
plutt qu'un
il
structions
II.
m
liste
comme
une
sa trace dans
traditions
des
(2).
Inouaroca.
Ia(;uah(;i:aque.
On
de Monlesinos,
(jui
voit
Kapak iiipa-Anaki. Du
Huakkak) comme fils d'Inca Hocca, on voit (jifil cominence au Sinchi
Hncca de Monlesinos, appel
inga-Rorca dans les n"" VI de Herrera et
de Careila/o
IV.
W.
l.ih.
:ii
VI, ,Hp.
\IX
et
I,
vnl.
l.
4M
scion Moiilesinos, qui retranclie
du chap. XX,
liv.
IV,
le
il
il
pre
et
les
Manko Kapak d
la
et
de l'autre
identifie
le fils;
mais au commencement
de croire
Topa
VI.
ce dernier trait
Topa Ilpanqui
VII.
pare
Ce
ici
fut
mena
II,
de tous
les auteurs.
sous son
rgne que
le
sixime.
Il
Viraco-
le
pre
finit
le
et
que com-
cinquime millcnaire
s'appelait de droit
mme
le
et
Hcrrera.
arrire-petit-fils,
comme
le
croient Acosta
RESUME.
On voit quelles difficults soulve la dynastie des Incas dans les diverses
versions des auteurs espagnols les plus accrdits. L'assertion de Manko,
premier Inca, est fabuleuse et trs-postrieure aux monuments de TiyaHua-Xuk
appartient
de savoir
Rocca,
s'il
rpt
est le
quatrime ou
deux
fois
mme
que Sinchi
nom
Inga Sinchi
(i;
Confr
les
pages 37, SI
regret.
la
vrit
de ces circon-
ih2
tait (Mi
av(''n('iii('iil
an poiiN
nir.
Comment
tronvcr
riiistoii'c
et
car
gnalogique;
il
place au leni|)s
Kapak lupanipii le u" XC.IV de ses dynasties' et an temps de. IngaHocea les dsordres sociaux (pu' les autres plaident au milim de leur
de
incasieniie. \ira(0clia
gnalogie
sans
tio
lils
du
roi assassin'',
sort
d'un
monte an
gi'and
poiivoii'
Ijoulevci'semcnt, et,
par
les
hasards de
la
guei're civile.
Il
finit
je ne sais pour(pH)i
convenlionnelle des
ailleurs,
il
a fallu
apporte par
seid qui
les
ait
les
relev
altiiluier
Incas
de
r,arcila/.o.
la
cette autorit
fait, est
tlif'oies ([ue
(pi'on se
de h'gendes
et
de li'aditions p'opulaires.
APPENDICE
m.
X"
EXTRAIT DU CHANT V
(|).
:iO-;'.;5)
DE LA ARGENTIWA
DE BARGOS DE CENTENERA.
Llegado
De
il'
sin
al
dtermina
desculirieiido,
iiallai'
Cou barcos
se
Paraguay
el rio arrijja
subiendo.
y iiavios fu
Que
la
vuelta.
di(3 la
Que eobran
los
soldados grau
liliieza.
Oe.jaron
Que
Que
Nos
dijo, i[ue d
el
uientirosu
liondjre y el reposo.
Si la niucrle
Tnia
aquesle indio
gran
vajilla.
414
V]n
una grau
Eiilorno de
la
sugetaba'
t'ormados
Un
de cdilicios l'abrieados
isla,
Con
lai
Que exceden
Una casa
;'i
la
humana
coniposlura.
el
(1)
la
laguna reluca.
liacia en la laguna,
La sumbra, que
Muy
(.
t'uente los
regaba,
se quien
La
de
pila
la
holgra de
fuenle
mas
lenellos.
lenia
En
;i
l.a
lalle
perfeccion y coniposlura;
Moxo
ii
una
layuiia.
415
En estremo
la plata
reluca
asi les
ha hablado,
dice
El Sol, y, l'uera
uno
fina plata,
los lados
Que
Un
Alli
sol verniejo
esli'i
sea deshecliado ?
treclia^
APPi'NDlCE
IV.
s"
AN,
(lilTusion.
A,
Al\
Allll,
Al.l.,
.\Li,i
panouissement,
(lisrtle,
manque,
ALLA,
ou
vide
llii;
son
(le
y a deu.x
sens
vation, n(''i;ation.
11
dans ccUe
comme dans
sansei'il
1"
(Uni. (Unie,
temps
On
.sl\t
IliUiian
I.
2"niar(die,
niii(irn.(iiiniulii,(iiiijiuiu''.
l'a
[Ittiii
(umi
le
maladie
privalin;].
Cdul'ondue
.
Voir
Aacs
avec
AiiiiiiiCiii's
(|.
hinn
11.!.,
1
eoii|iiii'('
l'ois.
.Mi, suspendre, ascension. J.rs Kspai^nolsonl coniondu dans Trcriluic cetle racine avec Imr. toni'-
ner, relouiaier.
AS,
tre,
ai^iu. se
allirmation
moquei'.
AT. pouvoir.
A l, allaquer.
AY,
allci-,
A^A.
ainsi
('ii'c
rire.
assaillir. :>'inlrodnii'e.
raie
liiiiie,
donleui'
((((7/((
'/'(////./
.
maladie,
inoi'l,
v.
mme
a la
poui'
di; /;;h?y;//c el
/^(y/i/N
(\.//((.j
Vd qu'y
le
ICll^ion.
cxci'S,
sens
cri.
niisri'e.
raeiiu'
kximiessiun.
IN, couvcriure,
II'.
l'apport.
lll.
eloignement.
volonlaiie.
IS. ('coulemenl.
lumiei'e.
splenileui'.
ineei liliide
dr. (rm
l'I',
aller,
ijanouissemenl.
emporler.
41
o
0, occultation
secret.
u
UA. V. hua {va,
UK,
de creuser;
UGH,
UE
ba).
chaud, ardent.
UIN, augmentation.
UIN
UlU,
(cfr!
huin).
couvrir, superposer.
UL,
saut).
il8
KO.
KAT,
KAU,
tiare.
exciter
j^aycr,
ratlcntion,
KULL,
pousser
jeter,
KKN.
Kl,
mesurer.
couper,
Kl'X,
K
{=: Lu
-i- l:a,
])oint M^
points
antriorit, ])ro|^n'ession.
Iv'KAK, circonvallation conlrac,
K-'KAL, lorcc
violence,
esprit.
K''KI;N
K''KAI', (Heniliie,
K"l\OI.I,
K"KO.S
gai'd(>r,
entrer;
/,'7,((
l;"l,ii.
donner, aug-
inriilei'.
tat
de repos,
tile.
mince.
K'KA^' ('comme
,
essence.
tendue, lointain.
K"i\()T, amoucelei'.
K'K'.Mj. milieu.
7,v
connue
attache.
K''KAT, (chelonnemenl.
K'KK
sens.
]iiot!j,cr.
loui'd(uir.
mme
substance,
moelle, contraction.
puissance.
cuir,
l'oi'ce,
(lommaj^e.
K''KAN, liilcr, allumer.
,
i\'KAS,
{lu')i]
K"KOi',
intelliiJjCnce.
K''K.\i!.
exp-
K'KAl'il',
couseil.
..K
liou.
Iv'KA.M
supt''iioi'it,
sein, milieu.
K"KA
idem.
ricnce.
talilii'.
lier,
dounei'
iustiaiiiieul.
re|)Os.
pouvoii',
Kli\,
/,////,
compU'r.
Kl.
liroder, peiudie.
sou. chaut.
\\\A'.
/,(;
l,"l,(i.
Iwilier.
KI']I.L.
cl
sein, iutrieur.
KON,
(lourdeur;
louillc;
tra^inciil,
I.ll
verses, asseuil)le
adiiiii'er.
Kl'],
partie,
COIIIIIK!
Ltiij
dedans.
iv"KLS,
K''K
Inuideiir.
I".
galer, lisser.
coiipei'.
GH
(di\, enveloppe, ndlieu, nu''lange.
1.11 \K.
iappnit, lien (riiinou, li'a\eis('|-.
'dlWl
connue
.
empchei'. dfense.
gail(''
Mini
iMiciiaiileuicul
recliligne.
peicer, oiivi'ii',
ipu'hpie eliose.
laire pa-sci
419
GHl,
CUIS, arrler.
accuiiulatioii-
diverses parties.
claircir.
GlIO,
CHU,
[)Ousscr,
chasser,
CIIUU,
vide.
CHUT,
serrer, courroie.
diviser
H
HA, broyer.
HAK, courbaluro,
HA.M
HUAK,
HUAN,
HUAY,
moy{'n.
tomber, piM'cer.
HOK, bas [hoh-rini
mouvemenl
rapidit,
l\[],
tissu,
HUIL,
voix.
vol.
tendue, aisance.
IIAU,
individualit.
HUA,
tour.
venir d'en
bas, se dress(!r).
origine.
secret, intrieur,
HUM,
mystre.
humidit, urroscment.
HUN,
accumulation.
LL
LLA
diviser,
racler,
amincir,
prouver, attrister,
LLAK,
LUAUT
'racine lia),
commande-
ment, imposition.
LUI, fendrt;.
LIJU, lumire.
chose.
communaut.
LUO,
remonter,
LLAN,
LLU,
occultation,
tacher, collant.
sgrgation.
M
MA, mesure, contenance,
recherche.
MAH, poids.
MAL, essayer.
MAX, rtlchir.
ME, comme ma.
distance,
MIT, comme ma
MO
(comme ma),
MU,
.MUS
.AlUY,
et
.ller.
(tour'.
disiance, lieu.
cercle.
draisonner.
420
N,
N
NAK,
N
prsence,
])Ossossioii.
.\.\,
privation violcnlc.
iirojcclion.
.NAP, respect.
NI, luiiiirrc.
AU, lumire.
racler, priver).
P, P...p
l'A
progi'cssion
])oint
de dpart
PE,
piojeclion.
P\l\, ii'radialion.
quence, i)nlratiun
jection
aile,
PUS,
PUT,
panouissement.
valeur.
tour, pro-
plume (marche).
PAU,
PAY,
j)rix.
guider.
contraction.
R
RA
RAP,
coulement.
RAS,
RAT,
RU,
coller, rattacher.
nionlei'.
SAK,
individualit,
branche
SILU, pointe.
SIM, discours.
SIN, arrondi.
comme
>.v;
.s7(/,'].
SA.N, feu.
SAP,
Si;i\, attache.
Si
pousse.
roi
P>UR, former.
corchcr, chaleur.
RUIv,
rau).
forlitude,
RUP, brler.
RUK, serrer fortement; comme
glisser.
l'iAU,
RO (comme
ROK,
diviser, fragmenter.
l^AR,
lU,
si])i
.s//)fl,s
(pucelle)
'crpuscule).
SIT,
tablir.
SOK, rehausser,
se dresser.
421
SOKT,
couper.
SON (comme
con]
garder, enfer-
mer, descendre.
SU, recueillir, vivre.
TA,
TI
vaciller.
claircir.
clat
TIT, lourdeur,
pousser,
ainsi
tan
-\-
ta
TO, expansion.
T''TA (rcnforc. de <a), runir.
TU,
rapidit.
raideur.
TAY, dominer.
THA, dchirer
sur).
fondement, grandeur,
TIN, rencontre.
TIP, piqre.
unir, piler.
TAR,
TAU,
SULL, lcher (=
SUM, beaut.
SUN, runir.
SUT,
TAK, mler.
TALL, chasser.
TA M,
TAN,
[thu, idem).
TUP
[tap],
TUS,
TUT,
FIN.
brlant.
EKHATA.
Au
sujet
rpond h
au nom
:
en
(le l'alilatif
quiclnia en pi.
la
foi'ine
particule
ou
ju'
/)///
I'(''!
drive
forme
de
la
particule b"i,
iivieus
posliiose
iU\ qui
La
caractrise par
ar\a(|ue
m,
pour,
P.
(SI,
il
est
quicliua. C'est
/;
8i-
et
85, au
lieu
de puiju,
|)luic,
lise/.
puiju
nuage.
TYI'OCr.APlIIi:
Imprimeur de
la
I).
JOUAUST
Librairie des
KL H SAi.\T-ll')N()lui, 338
A PAItlS
lliblioplles
3 3125
01028 7874