Mon cœur à son passé renonce
12 RÉSUMÉ: L’automne est bien avancé et il est temps de quitter Cléry pour rejoindre la capitale. Le comte doit finir d’organiser l’expédition en Égypte qu’il a prévu de faire avec son fils et sa nièce. Agnès s’occupe des derniers préparatifs avec le majordome de Saint-Mandé. Une grande fête est donnée, réunissant amis, personnalités politiques et scientifiques, pour le lancement de l’opération et l’au revoir à Paris. Agnès y retrouve avec plaisir Arnaud d’Orgival, qui n’ose lui avouer à quel point sa compagnie lui a manqué durant l’été. Mais alors qu’il veut l’inviter à danser, la jeune fille, en proie à une grande émotion, s’est éclipsée. Arnaud en profite pour féliciter le comte et lui dire toute son admiration pour ses ambitieux projets. (Voir Veillées nos 3448 et suivants.)
D’un grand sourire et d’une poignée de main chaleureuse, le comte remercia l’ami de son fils. Il appréciait le sérieux et la fidélité sans faille du jeune vicomte, et ses parents, sans être des intimes de la famille Cléry, comptaient parmi ceux à qui Renaud de Monfort accordait sa confiance et son estime.
Arnaud allait lui demander s’il n’avait pas vu mademoiselle de Saint-André, lorsque le comte de Favancourt, l’ayant salué, sollicita la permission de le soustraire au jeune homme, et d’autorité entraîna le comte de Cléry vers un groupe de messieurs parmi lesquels se tenait le ministre de l’Instruction publique.
Il décida de poursuivre ses recherches seul. Agnès n’avait pas pu quitter la soirée et rentrer si tôt, laissant oncle et cousin ici et surtout sans avoir pris congé. Une sourde angoisse nouait
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