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Votre bien le plus précieux: À découvrir et à protéger
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Votre bien le plus précieux: À découvrir et à protéger
Livre électronique246 pages2 heures

Votre bien le plus précieux: À découvrir et à protéger

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À propos de ce livre électronique

"Votre bien le plus précieux - À découvrir et à protéger" redéfinit les priorités de l’homme en mettant en lumière le caractère éphémère des richesses matérielles face à l’importance éternelle du salut de l’âme. Chaque page vous entraîne vers un voyage introspectif profond, vous encourageant à explorer votre humanité et à faire des choix de vie qui reflètent votre véritable valeur.


À PROPOS DE L'AUTEUR

Pasteur et doctorant en théologie pastorale et leadership, Joseph Merson, motivé par son dévouement au salut des âmes, choisit de dédier sa vie au service de Jésus-Christ en mettant de côté ses aspirations personnelles. À travers cette œuvre, il espère éclairer et sauver de nombreuses vies.
LangueFrançais
Date de sortie12 juil. 2024
ISBN9791042233501
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    Aperçu du livre

    Votre bien le plus précieux - Joseph Merson

    Préface

    Il est généralement admis que l’homme est un être tridimensionnel, formé d’un corps, d’un esprit et d’une âme. Tout de suite après sa naissance, l’être humain reçoit de ses parents et d’autres individus des soins lui permettant de survivre. Ces soins sont, dans l’ensemble, orientés vers le corps de l’enfant que l’on choie, que l’on nourrit, pour assurer sa croissance. Devenu grand, l’individu va continuer à prendre soin de son corps et travailler d’arrache-pied à son bien-être.

    Le scénario est à peu près le même du côté de la dimension de l’« esprit ». Dès que l’enfant commence à maîtriser le langage, il est envoyé à l’école pour être instruit et se socialiser. Quand il aura quitté l’école, quel que soit son niveau d’études, il continuera à se former au contact des autres, car meubler son esprit est l’un des objectifs les plus précieux qu’il souhaite atteindre.

    L’âme, par contre, semble être la partie la plus négligée de l’humain. On remarque rarement ce concept dans les conversations. Le vocable « âme » semble n’être utilisé qu’à l’Église ou dans des rencontres où l’on évoque la divinité. Combien de parents prennent le temps d’expliquer à leurs enfants qu’à côté de leur corps que l’on nourrit et de leur esprit que l’on souhaite éveiller, ils ont aussi une âme à gérer ? Quand on rencontre quelqu’un, qu’on lui demande de ses nouvelles, et qu’il répond « tout va bien », ne fait-il pas allusion, en général, à son corps (sa santé) et à son état d’esprit qui, selon lui, sont intacts ? Pense-t-il à l’état de son âme ? Du côté de celui qui pose la question, le raisonnement n’est-il pas le même ? Ce dernier, s’attend-il à recevoir une réponse se rapportant à l’état de l’âme ? J’en doute fort.

    L’homme, dans sa folie, son ignorance, ne court, presque généralement, qu’après ce qui frappe aux yeux. Les voitures luxueuses, les belles maisons, les vêtements somptueux, l’éloquence, en un mot, tout ce qui peut cautionner le paraître attire l’homme avec une force démentielle. Aussi, pendant toute son existence, se lance-t-il dans une course effrénée à la recherche de biens matériels, de connaissances, sans aucun égard parfois pour son âme. Parce qu’immatérielle et invisible, cette dernière est dans l’ensemble reléguée au second plan, si ce n’est aux oubliettes. Pourtant, Olivier Manitara, dans sa préface de l’ouvrage de Peter Deunov, intitulé Le livre de l’âme, présente l’âme comme la médiatrice universelle. Il écrit : L’âme, à l’image de l’eau, est une médiatrice. C’est la médiatrice universelle. C’est elle qui relie tous les mondes, tous les êtres entre eux dans la pureté ou dans la malédiction (p.5). Aussi, conçoit-il l’âme comme étant un trésor qu’on ne saurait aucunement négliger, abandonner. L’âme ne doit pas être laissée à l’abandon, elle est le véritable trésor de l’humanité. Celui qui aspire à la lumière doit tous les jours penser à son âme, l’observer, en prendre soin, la nettoyer et l’exposer consciemment au soleil, à l’air, à la pureté, à tout ce qui est vrai, élevé, sacré (p.6).

    Jouant dans la même cour, l’auteur de cet ouvrage Votre bien le plus précieux, sans minimiser l’importance des biens matériels et de la connaissance, fait un coup de projecteur sur cette partie cachée et négligée de l’humain. Sans langue de bois, avec une aisance à nulle autre pareille, il a présenté les richesses matérielles comme un bien à renforcer, la connaissance comme un bien à rechercher, la santé comme un bien à garder et la vie physique comme un bien à valoriser. Il évoque l’importance de ces différents biens, parle de leur préciosité, pour finalement placer l’âme au sommet de la pyramide, comme étant le bien le plus précieux à découvrir. Tout précieux qu’il est, cependant, ce bien qui dispose d’une série de forces n’est pas exempt de certaines faiblesses. Il peut même être blessé et souffrir de différentes maladies. Heureusement qu’il peut être guéri et nourri. L’auteur qui connaît les secrets de sa guérison et aussi les recettes pour une bonne nutrition, les partage volontiers avec nous au travers de cette œuvre on ne peut plus intéressante.

    J’ai parcouru ce livre, sourire aux lèvres, avec un goût exquis, un plaisir indescriptible. La profondeur des idées, l’élégance avec laquelle elles sont présentées, la cohérence des exemples, etc., tout cela fait qu’on est comme plongé dans un rêve duquel on ne voudrait nullement se réveiller. Ce livre constitue un écho à l’Évangile, une invitation solennelle à ceux qui n’ont pas encore fait la paix avec Christ à y penser sagement. Sa lecture est un vrai délice.

    Sorti de la plume d’un vrai serviteur de Dieu, d’un passionné de la Parole, ce livre ne manquera pas d’avoir un impact positif sur tous ceux et toutes celles qui choisissent de le consulter. J’encourage donc tous les lecteurs, toutes les lectrices qui auront la chance de tomber sur un exemplaire de ce livre, d’en faire leur ouvrage de chevet, à côté de la Bible, bien sûr. Vous ne manquerez pas de dénicher des connaissances et des secrets qui satisferont votre âme et changeront votre vie à jamais. Votre bien le plus précieux, un livre à découvrir !

    Jean Lucner Timogène

    Pasteur à l’Église Chrétienne de Carpentier

    Juriste/Spécialiste en Santé Mentale

    Docteur en Sciences de l’Éducation/vice-recteur

    De l’université publique du Sud aux Cayes(UPSAC) Haïti

    Introduction

    La recherche des biens terrestres est l’entreprise pour laquelle l’homme dépense le plus d’énergie. Toutes les recherches et inventions humaines tournent autour de la possession, de la richesse. C’est pourquoi l’argent, la connaissance, la santé et la vie physique deviennent les principales sources de motivation dans le monde.

    Nous constatons tous les jours que les hommes se battent pour arriver au travail, à l’école ou au cabinet de leur médecin de bon matin, et sont prêts à regagner leur demeure au crépuscule juste pour trouver ce qu’ils pensent être précieux dans la vie. Cependant, le plus grand bien que Dieu ait fait à l’homme est souvent méprisé et négligé. C’est une négligence que Le Sage par excellence se charge de corriger en invitant les hommes à travailler pour ce qui importe vraiment dans la vie, au lieu de se préoccuper pour ce qui est passager : Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? (Esaïe 52.2.) Les biens d’ici-bas auxquels nous accordons toute notre attention ont moins de valeur qu’une parole qui sort de la bouche de Dieu.

    La soif de posséder davantage de biens terrestres crée en l’homme un véritable vide. Et ce vide qui caractérise l’univers de l’humain le pousse à chercher la satisfaction là où son cœur le conduit. C’est pourquoi certaines personnes sont accablées de soucis et de chagrins parce qu’elles ne peuvent trouver la félicité qu’elles recherchent très souvent. Or, cette félicité qui hante l’esprit de l’homme, le créateur le réserve à tous ceux qui peuvent découvrir leur bien le plus précieux et en faire bon usage.

    Le plus grand problème de l’homme déchu réside dans son ignorance de son véritable besoin. C’est pourquoi il existe autant de gaspillage dans le monde. Les ressources de la terre sont mal réparties. Une infime minorité détient les trois quarts des richesses du monde, parce que l’homme devient un conquérant maladroit, qui cherche à satisfaire ses propres émotions en dépit des conséquences à long terme. D’où la nécessité d’attirer l’attention de nos contemporains sur leur bien véritable, de les sensibiliser à en faire bon usage. C’est l’une des raisons pour lesquelles cet ouvrage est écrit.

    Le bien véritable ne vient pas de la terre et ne s’y retournera pas. Si on en fait bon usage, il aura un avenir éternel auprès de Dieu.

    Mais en cas de négligence, c’est toute la destinée de l’homme qui en sera affecté. Plus d’un diront qu’il n’est pas facile de reconnaître son véritable bien. Cela peut bien se comprendre, puisque ce bien est mis en veilleuse depuis longtemps par les grands conquérants de ce siècle qui éprouvent une grande aversion contre tout ce qui échappe aux raisonnements philosophiques et à la connaissance scientifique. Le Seigneur nous a confié la mission de clarifier dans cet ouvrage l’expression du bien le plus précieux que Dieu nous ait fait. Lequel bien échappe à l’intelligence de tous ceux-là qui ne peuvent remonter les pentes de la convoitise de ce monde, pour atteindre la source de la vraie connaissance, afin de puiser dans le mystère caché de l’incarnation du fils de Dieu l’essence de son grand sacrifice.

    Ce grand sacrifice nous évite la condamnation éternelle, nous fait asseoir maintenant dans le ciel avec Christ, de la terre étant, et nous invite à découvrir notre bien le plus précieux, parfois même à travers nos souffrances. Nancie Carmichael, dans son article Diriger avec son cœur, a écrit : Les plus beaux cadeaux que Dieu nous fait sont souvent déguisés, emballés dans nos problèmes, nos épreuves et nos souffrances.¹ Et, ces cadeaux, ce n’est pas une belle voiture, une belle maison ; ce n’est ni la connaissance humaine, ni la santé, ni la vie animale. Votre bien le plus précieux est décrit dans cet ouvrage. Le sujet y est développé de manière détaillée pour votre édification. Il suffit de lui consacrer un peu de temps pour le découvrir, se l’approprier et le garder. Car, il découle des expériences d’une vie fragmentée

    À un certain moment de la vie, j’ai cru que la politique, la poésie et le droit suffiraient pour me rendre heureux. Je m’y adonnais à fond, ignorant que celui qui est appelé par Dieu n’est pas maître de lui-même, pas même de ses voies. Il est dit dans la Bible : Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies, ne sont pas mes voies, dit L’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. (Ésaïe 55.2) J’ai combattu avec une force qui, de loin me dépasse. J’ai voulu pratiquer le droit et la politique ; Dieu voulait la théologie et le ministère. Je voulais l’affirmation de moi-même ; il voulait le dépouillement. Finalement, la guerre déclarée m’a plongé dans un véritable labyrinthe. Et, ce n’était qu’après coup que j’ai fini par comprendre que la seule issue possible pour mettre fin à la mêlée réside dans la sagesse d’accepter de capituler et de jeter les armes aux pieds de Jésus.

    La vie de l’homme est comme un carrefour. Pour le traverser sans accident, il faut respecter les priorités. En luttant contre la volonté de Dieu pour ma vie, j’ai vécu bien des jours de solitude dans un entourage nombreux et enthousiaste. Je luttais inlassablement contre les vagues de l’océan qui ne faisaient que m’entraîner vers le fond. Revenant à moi-même, je me suis rendu compte que la vie est plus complexe que ce que nous voyons ou pensons. Nos conquêtes sont souvent motivées par des futilités et des choses de néant. Comme le dit si bien Carmichael : Les choses qui nous motivent, les grands projets de nos vies se résument parfois à courir après un arc-en-ciel. Ce sont souvent des choses bien illusoires qui s’évaporent sous nos yeux alors même que nous tenons de nous en approcher. Nous voulons être aimés, que notre vie ait un sens, compté pour le royaume de Dieu. Mais nos motivations sont parfois brouillées entre le faire les choses pour l’amour ou par amour.² Alors, j’ai appris à harmoniser mes sentiments avec ceux de l’Esprit, en me soumettant à cette force qui m’entraîne. L’un des moyens que j’ai trouvés pour exprimer ma défaite face à l’appel du Grand Capitaine est d’en témoigner par écrit. C’est encore une autre raison d’être de cet ouvrage.

    J’ai vécu une bonne partie de ma vie avec en tête une liste de biens que j’ai voulu avoir pour être heureux. J’ai commencé à travailler depuis très jeune afin d’arriver à les posséder. J’étais féru, appliqué et courageux, rien ne semblait pouvoir m’empêcher de les avoir. Pourtant, lorsque les réalités de la vie m’ont placé au pied du mur de l’expérience, je suis arrivé à découvrir que le bien le plus précieux qu’on puisse avoir n’est pas la richesse matérielle, ni la connaissance, ni la santé du corps, encore moins la vie physique. Votre bien le plus précieux ne vient pas de la terre. Il ne peut être comparé à de l’or périssable, il n’est pas la connaissance profane ; il est de loin supérieur à toute œuvre qui peut se réaliser sur la terre. Si vous désirez le découvrir, vous n’aurez pas à vous épuiser pour y arriver. Car la procédure en est simple : faites avec moi une balade à travers ce livre qui est écrit juste pour vous, et vous trouverez non seulement ce qu’est votre bien le plus précieux, mais vous apprendrez aussi comment en prendre soin pour la vie éternelle.

    Première partie

    Coup d’œil sur les biens précieux du monde

    Vivant dans un monde roux où tout passe

    La vie dans l’abondance et la joie dans l’impasse

    Le voyageur perdu se refuge dans une nasse

    Où l’or enfoui du monde ne délaisse que ses traces

    Le bonheur est un fleuve, l’eau se coule et se passe

    Les biens précieux du monde sont une ombre qui s’efface

    Le Seigneur et Mammon ne peuvent signer d’accord

    Tout comme l’ombre et lumière sont en grand désaccord

    L’amour pour son Sauveur ne se joue pas

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