Arnaud Démare

coureur cycliste français

Arnaud Démare, né le à Beauvais, est un coureur cycliste français, membre de l'équipe Arkéa-B&B Hotels depuis août 2023. Spécialiste du sprint, il est notamment champion du monde espoirs en 2011, champion de France sur route en 2014, 2017 et 2020 et lauréat de la Vattenfall Cyclassics 2012, de Milan-San Remo 2016 et de Paris-Tours 2021 et 2022. Sur les grands tours, il a remporté deux étapes du Tour de France, huit étapes sur le Tour d'Italie ainsi que le classement par points du Tour d'Italie en 2020 et 2022.

Arnaud Démare
Arnaud Démare lors du départ de la Brussels Cycling Classic 2015 à Bruxelles.
Informations
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (33 ans)
BeauvaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipe actuelle
Spécialité
Équipes amateurs
2005-2007CC Formerie
2008-2009Wasquehal Junior
2010-2011CC Nogent-sur-Oise
Équipes professionnelles
08.2011-12.2011FDJ (stagiaire)
2012FDJ-BigMat
01.2013-06.2013[n 1]FDJ
06.2013-12.2014[n 2]FDJ.fr
2015-2017FDJ
2018-07.2023Groupama-FDJ
08.2023-12.2023Arkéa-Samsic
2024-Arkéa-B&B Hotels
Principales victoires

Biographie

modifier

Débuts dans les catégories de jeunes

modifier

Arnaud Démare naît le à Beauvais (Oise). Ses parents ont tous deux pratiqué le cyclisme. Il prend sa première licence à cinq ans, au Cyclo-club de Formerie, présidé par son oncle[1]. Il commence par le VTT, puis se tourne vers le cyclisme sur route en catégorie benjamin. En cadets, il obtient de bons résultats, dont une troisième place au championnat de France de cette catégorie en 2007. L'année suivante, il rejoint le Team Wasquehal Junior[2],[3]. Il commence alors à travailler avec Hervé Boussard, qui restera son entraîneur jusqu'à sa mort en 2013[2],[4].

En 2009, il s'impose en solitaire lors du Signal d'Écouves, une épreuve nationale junior, disputée sur un parcours relativement sélectif à Alençon[5]. Il obtient cette année-là deux médailles aux championnats internationaux juniors. Il termine tout d'abord troisième du championnat d'Europe sur route puis deuxième du championnat du monde sur route[3]. En 2010, il rejoint l'équipe du CC Nogent-sur-Oise. En juillet, il termine troisième du championnat d'Europe sur route espoirs[6], juste devant son coéquipier Nacer Bouhanni. Après le sprint, Démare reproche à Bouhanni de l'avoir gêné, les deux sprinteurs ne s'étant pas fait de cadeau et ont finalement terminé à trois secondes des deux premiers[7]. Démare remporte ensuite sa première victoire lors d'une course de l'UCI Europe Tour quelques jours plus tard en s'imposant lors du Grand Prix de Pérenchies[8]. À la fin de la saison 2010, il est sélectionné par Bernard Bourreau pour participer au championnat du monde dans la catégorie espoirs (moins de 23 ans) à Melbourne, en Australie[9], où il termine cinquième de la course en ligne. Il remporte le Vélo d'or français dans la catégorie espoirs pour la saison 2010[10].

Son début de saison est marqué par plusieurs victoires lors de courses du calendrier amateur français. Par la suite avec l'équipe de France espoirs, il remporte la Côte picarde et deux étapes de la Coupe des nations Ville Saguenay. Il termine également quatrième de Paris-Roubaix espoirs. Démare finit l'année 2011 au sein de l'équipe FDJ. Il signe par ailleurs un contrat de 2 ans avec cette équipe[11]. En juillet, il remporte la Ronde pévéloise, devançant au sprint Yauheni Hutarovich et Denis Flahaut. Pour ses débuts avec la FDJ en tant que stagiaire, il participe au Tour du Poitou-Charentes. Présent en tant qu'équipier de Yauheni Hutarovich, celui-ci remporte la deuxième étape de la course. Démare, lui, obtient la troisième place de la première étape[12].

Le 23 septembre 2011, il remporte la course en ligne des moins de 23 ans des championnats du monde, à Copenhague. Il devance au sprint son coéquipier en équipe de France Adrien Petit qui lui lance le sprint[13], passé comme lui par l'équipe Wasquehal Junior et le CC Nogent-sur-Oise.

2012 : débuts professionnels

modifier
 
Arnaud Démare lors de sa victoire d'étape au Tour du Qatar

En 2012, pour sa première course chez les professionnels, il remporte au sprint la 6e étape du Tour du Qatar, idéalement lancé par Mickaël Delage[14]. Sur sa première semi-classique, Kuurne-Bruxelles-Kuurne, il est censé emmener le sprint pour Yauheni Hutarovich mais le collectif FDJ est désorganisé dans le final. Hutarovich est deuxième derrière Mark Cavendish, Démare étant quatrième[15]. Il gagne trois jours plus tard le Samyn[16]. Lors de sa course suivante, les Trois Jours de Flandre-Occidentale, Démare, dominé par Francesco Chicchi lors du sprint final de la première étape, remporte le lendemain la deuxième étape en devançant au sprint le Russe de l'équipe Katusha Alexander Porsev. Il remporte ensuite sa première victoire en France en tant que professionnel sur Cholet-Pays de Loire[17]. Prévu dans l'équipe FDJ-BigMat pour Paris-Roubaix, Démare ne peut y participer en raison de douleurs à un poignet[18]. Il revient à la compétition le 12 avril lors du Grand Prix de Denain où il termine cinquième du sprint d'arrivée. Trois jours plus tard, il se classe quatrième du Tro Bro Leon.

Démare dispute en mai son premier grand tour lors du Tour d'Italie. Il y obtient comme meilleur résultat une quatrième place sur la 3e étape. Figurant à trois autres reprises dans les dix premiers d'étape, il abandonne au cours de la 14e étape[19]. Il remporte le mois suivant une étape de la Route du Sud[20]. Deuxième de Halle-Ingooigem derrière son coéquipier Nacer Bouhanni le 20 juin[21], Démare est une nouvelle fois devancé au sprint par Bouhanni lors du championnat de France sur route disputé à Saint-Amand-les-Eaux quatre jours plus tard[22].

Démare fait partie des quatre coureurs français sélectionnés par Laurent Jalabert pour la course en ligne des Jeux olympiques de 2012[23]. Il en prend la trentième place, terminant quatrième du sprint du peloton. Trois semaines plus tard, le 19 août, il remporte sa première classique UCI World Tour lors de la Vattenfall Cyclassics devant André Greipel[24]. Âgé de 20 ans seulement lors de cette victoire, il est le plus jeune coureur au palmarès de la classique allemande.

2013 : victoires sur la London Ride Classic et les Quatre Jours de Dunkerque

modifier
 
Arnaud Démare, sur le podium après sa victoire aux Quatre Jours de Dunkerque 2013.

Arnaud Démare commence sa saison en janvier en Australie où il est deuxième derrière André Greipel de la première étape du Tour Down Under[25]. Après Tirreno-Adriatico, Démare s'oriente vers la découverte de Milan-San Remo (129e) puis des classiques flandriennes[26],[27]. Douzième de Gand-Wevelgem, il obtient deux places d'honneur lors de sprints remportés par Peter Sagan et Mark Cavendish aux Trois Jours de La Panne, ce qui lui permet de prendre la tête de l'épreuve durant une étape[28]. 24e du Tour des Flandres puis 90e de Paris-Roubaix pour sa première participation à ces courses[26],[27], il remporte sa première victoire de la saison au sprint le 11 avril lors du Grand Prix de Denain où il devance Bryan Coquard et Nacer Bouhanni[29]. Le 1er mai, Démare s'impose à nouveau dans le Nord-Pas-de-Calais, cette fois lors de la première étape des Quatre Jours de Dunkerque et récidive lors des deuxième et troisième étapes de l'épreuve. Il remporte aussi le général, sa première victoire sur une course à étapes[30]. Lors du Tour de Suisse, il remporte la quatrième étape devant Goss, Degenkolb, Kristoff et Sagan. Le lendemain, il prend la troisième place de la cinquième étape. Au mois d'août, il s'impose lors de la London Ride Classic, sur le parcours des Jeux olympiques 2012, une victoire qu'il dédie à Hervé Boussard, son entraîneur, décédé quelques semaines auparavant[31]. Le 13 août, il remporte la deuxième étape de l'Eneco Tour, ce qui lui permet de prendre la tête du classement général qu'il perdra au soir de la quatrième étape au profit de Lars Boom. Le 22 septembre, il s'impose au Grand Prix d'Isbergues, démontrant ainsi sa motivation et son aisance sur les courses du Nord de la France.

2014 : quinze victoires

modifier
 
Podium de l'édition 2014 des Quatre Jours de Dunkerque : Sylvain Chavanel (2e), Arnaud Démare (1er), et Michael Valgren (3e).

Arnaud Démare remporte sa première victoire de la saison lors de la 6e étape du Tour du Qatar. Fin mars, en World Tour, Démare est deuxième de Gand-Wevelgem. Il est battu au sprint final par John Degenkolb et termine devant Peter Sagan[32]. Sur Paris-Roubaix, il subit une chute et plusieurs crevaisons. Il termine la course en douzième position[33]. Après cette course, il annonce prolonger son contrat avec FDJ.fr jusque le terme de l'année 2016[34].

De retour en compétition en mai aux Quatre Jours de Dunkerque, Démare en remporte les deux premières étapes au sprint. Sur la défensive lors des étapes plus vallonnées, il parvient à conserver son maillot rose de leader de la course contre ses adversaires, principalement Sylvain Chavanel, deuxième, pour s'imposer au classement final à Dunkerque pour la deuxième année consécutive[35],[36],[37]. Il rejoint Jacques Anquetil et Freddy Maertens dans le palmarès, les seuls à avoir précédemment réussi cette performance[38]. La semaine suivante, il gagne deux étapes au sprint et le classement général du Tour de Picardie[39]. Il participe ensuite en juin sans succès au Critérium du Dauphiné.

Dans un contexte de rivalité interne avec Nacer Bouhanni qui se manifeste pour la sélection pour le Tour de France, un seul sprinteur est retenu et il s'agit finalement de Démare[40],[41],[42]. Cette décision accélère le départ de l'équipe de Bouhanni qui s'engage avec l'équipe Cofidis pour 2015[40]. Dans la semaine qui suit, Démare gagne au sprint Halle-Ingooigem[43] puis le championnat de France sur route où FDJ.fr réalise le doublé avec la deuxième place de Bouhanni, deux ans après un doublé inverse[44].

Lors du Tour de France, il obtient pour meilleur résultat une troisième place sur deux étapes. Il est également coéquipier de Thibaut Pinot qui se classe troisième du classement général. En fin de saison, Démare remporte le Championnat des Flandres, le Grand Prix d'Isbergues et l'Eurométropole Tour avec trois étapes. En fin de saison, avec ses quinze victoires, le Français est le deuxième coureur le plus victorieux sur le plan quantitatif de la saison sur l'ensemble des courses de l'UCI World Tour et des circuits continentaux derrière André Greipel qui en compte seize. Cependant, il ne remporte aucune course au niveau World Tour contrairement à des rivaux tels que Marcel Kittel, Greipel ou son coéquipier Bouhanni[45].

2015 : échec sur les classiques, recul dans la hiérarchie du sprint

modifier
 
Arnaud Démare avec le maillot de Champion de France lors de Paris-Roubaix 2015

Arnaud Démare aborde 2015 avec l'objectif de s'impliquer davantage sur les principales courses du calendrier, et de viser des résultats sur les classiques et notamment Paris-Roubaix, un objectif de carrière[46],[47]. Après un début de saison sans victoire et avec pour meilleur résultat une deuxième place derrière André Greipel lors de la deuxième étape de Paris-Nice[48], Démare commence les classiques où il n'obtient aucun résultat significatif. 127e de Milan-San Remo où il chute, il est ensuite 23e du Tour des Flandres où il est victime d’un problème mécanique puis 37e de Paris-Roubaix perturbé pour lui par une crevaison[49],[50].

Après un mois sans compétition, Démare reprend au Tour de Picardie puis remporte deux étapes du Tour de Belgique où il devance à chaque fois Tom Boonen[48]. Sélectionné pour le Tour de France, il est esseulé pour les sprints, son équipe étant concentrée sur la lutte pour le classement général avec Thibaut Pinot. Démare n'obtient comme meilleur résultat qu'une cinquième place lors de l'arrivée aux Champs-Élysées[49]. Au niveau World Tour, il obtient une deuxième place derrière Boonen lors de la troisième étape de l'Eneco Tour puis la sixième place lors de la Vattenfall Cyclassics que remporte l’Allemand André Greipel[48].

Démare est sélectionné pour la course en ligne des championnats du monde de Richmond. Un temps en balance avec Bryan Coquard, celui-ci annonce au sélectionneur Bernard Bourreau le jour du Grand Prix cycliste de Québec qu'il renonce à la sélection, ce qui permet de confirmer la sélection de Démare[51]. Il est un des chefs de file français avec l'autre sprinteur Nacer Bouhanni ainsi que les puncheurs Julian Alaphilippe et Tony Gallopin[52]. Bourreau pense que Démare et Bouhanni peuvent cohabiter, que les aptitudes de Démare sur les classiques flandriennes sont utiles sur une course se rapprochant de ce profil et déclare qu'en cas de sprint, Bouhanni est le chef de file de la sélection[51]. Démare se classe 38e d'une course gagnée en solitaire par Peter Sagan.

Après ces championnats du monde, Démare est en octobre quatrième du Tour de Vendée puis de Paris-Bourges et douzième de Paris-Tours[48]. Au terme de cette saison, Démare n'a pas obtenu de résultats significatifs sur les classiques flandriennes et ne compte donc que deux victoires, marquant de sa part un recul dans la hiérarchie des sprinteurs[53].

2016 : victoire sur Milan-San Remo

modifier

En 2016, Arnaud Démare déclare cibler les classiques d'avril, le Tour d'Italie, où il compte disposer d'une équipe centrée sur lui, et la course en ligne des championnats du monde du Qatar. Il ne souhaite pas participer au Tour de France, ne souhaitant pas être isolé dans une équipe jouant le classement général avec Thibaut Pinot[54]. En plus des stages d'entraînement avec son équipe, Démare effectue à la fin du mois de décembre 2015 une préparation individuelle aux Îles Canaries[49]. En début de saison, il fait partie de l'équipe FDJ qui remporte la première étape de La Méditerranéenne disputée en contre-la-montre par équipes, ce qui constitue une première pour la formation française dans toute son histoire[55]. Le lendemain, il est lauréat de la deuxième étape, ce qui lui permet de prendre la tête de l'épreuve à la place de son coéquipier Matthieu Ladagnous. Début mars, il remporte la première étape de Paris-Nice[49] mais abandonne ensuite cette épreuve en raison d'un problème musculaire[56]. Le 19 mars, lors de Milan-San Remo où il est attendu pour viser une place dans les dix premiers[57], il subit une chute à une trentaine de kilomètres de l'arrivée mais parvient avec l'aide de ses coéquipiers à rejoindre le peloton au pied du Poggio. La décision s'effectue au sprint et Démare, qui évite la gêne causée par la chute de Fernando Gaviria, s'impose devant Ben Swift et Jürgen Roelandts[58]. Il est le premier Français depuis Laurent Jalabert lors du Tour de Lombardie 1997 à remporter un monument du cyclisme. Cinquième ensuite de Gand-Wevelgem, il abandonne lors du Tour des Flandres après une chute qui l'amène également à ne pas participer à Paris-Roubaix[59].

En juin, son contrat avec l'équipe FDJ est prolongé jusqu'en fin d'année 2018[60].

Démare est sélectionné pour la course en ligne des championnats du monde. Il est un des chefs de file français avec l'autre sprinteur Nacer Bouhanni et bénéficie du soutien de ses coéquipiers de FDJ William Bonnet, Yoann Offredo et Marc Sarreau[61].

2017 : champion de France et première victoire au Tour de France

modifier
 
Avec le maillot de champion de France (en 2017).

En 2017, Arnaud Démare vise les classiques d'avril et le Tour de France où il doit bénéficier de l'appui de plus de coéquipiers que lors de ses précédentes participations, le chef de file de FDJ pour les classements généraux Thibaut Pinot privilégiant le Tour d'Italie. Pour l'aider dans les sprints, l'équipe recrute Davide Cimolai, Jacopo Guarnieri et Ignatas Konovalovas, Marc Sarreau et Mickaël Delage complétant le « train » de Démare[62]. Delage, poisson-pilote jusqu'en 2016, a désormais un rôle plus en amont du sprint de Démare[63], Guarnieri devenant le poisson-pilote[64]. Pour sa reprise lors de l'Étoile de Bessèges, Démare gagne les première et quatrième étapes, à chaque fois devant Alexander Kristoff[65]. Lors de Paris-Nice, la première étape est marquée par des bordures puis une attaque de Julian Alaphilippe dans la dernière difficulté du jour. Seul Démare arrive à le suivre et le domine ensuite au sprint et prend donc la tête du classement général.

Il signe ensuite une sixième place sur Milan-San Remo, terminant troisième du sprint du peloton, après avoir été surpris par Michal Kwiatowski, Peter Sagan et Julian Alaphilippe. Début avril il règle le sprint du premier groupe de chasse sur Paris-Roubaix, terminant sixième.

 
Arnaud Démare produisant son effort sur le sprint de la quatrième étape du Tour de France 2017, qu'il remporte.

Le 25 juin 2017, il domine Nacer Bouhanni au sprint et devient pour la seconde fois champion de France de cyclisme sur route, cette fois à Saint-Omer. Conformément aux objectifs définis en début de saison, Démare aborde le Tour de France en tant que chef de file de son équipe et bénéficie de plusieurs coureurs à son service pour les sprints[66]. Deuxième de la deuxième étape derrière Marcel Kittel, Démare remporte le 4 juillet à Vittel sa première victoire sur le Tour de France lors de la quatrième étape. Dans un final émaillé par des chutes qui mènent notamment à l'abandon du sprinteur Mark Cavendish et à l'exclusion de Peter Sagan, Démare devance Alexander Kristoff et revêt, pour la première fois de sa carrière, le maillot vert, un maillot distinctif qu'il ambitionne de gagner à Paris[67]. Il termine à la deuxième place lors de la sixième étape, mais par la suite se plaint de problèmes d'alimentation[68], et est disqualifié après avoir terminé hors délai à la neuvième étape.

2018 : nouveau podium sur Milan-San-Remo

modifier
 
Arnaud Démare portant le maillot de leader du classement général, lors du Tour Poitou-Charentes 2018.

Arnaud Démare bénéficie pour cette saison de l'arrivée dans son équipe du Néerlandais Ramon Sinkeldam qui renforce son « train » pour les sprints[69]. Dans la première partie de saison, Démare s'impose de justesse lors d'un sprint en côte sur la première étape de Paris-Nice. Après avoir terminé deuxième de Kuurne-Bruxelles-Kuurne et troisième de Milan-San Remo, il se classe troisième de Gand-Wevelgem, signant son troisième podium de la saison sur une classique. Il confirme ainsi ses capacités dans ce genre de courses[70].

De retour à la compétition en juin au Tour de Suisse, il remporte la huitième étape au sprint devant Fernando Gaviria et Alexander Kristoff. Le 26 juillet, lors de la 18ème étape du Tour de France qui arrive à Pau, il gagne au sprint devant Christophe Laporte. En août il termine second de la EuroEyes Cyclassics[71]. Le même mois, il participe au Tour du Poitou-Charentes. Il en remporte toutes les étapes, ce qui inclut un contre-la-montre, le classement général et le classement par points. En septembre, il termine second du Grand Prix de Fourmies derrière le sprinteur allemand Pascal Ackermann[72].

2019 : première victoire sur le Tour d’Italie

modifier

Arnaud Démare aborde cette saison avec son « train » modifié par le départ de l'équipe de Davide Cimolai dont le contrat n'est pas prolongé[73]. Il ouvre son compteur de victoires le 21 mai, où il remporte son premier succès sur le Tour d'Italie lors de la 10e étape. Il s'impose devant Elia Viviani et Caleb Ewan, alors que le porteur du maillot cyclamen, Pascal Ackermann, chute seul à 1 km de la ligne. Il prend également la tête du classement par points du Giro, que le même Ackermann lui reprend le 30 mai à l’issue d’un sprint massif ayant permis de rattraper in extremis 2 des 3 coureurs de l’échappée matinale, avec l’aide involontaire de l’équipe Groupama-FDJ. Fin juillet, il est sélectionné pour représenter la France aux championnats d'Europe de cyclisme sur route en compagnie de Bryan Coquard[74]. Il s'adjuge à cette occasion la neuvième place de la course en ligne[75]. Il remporte la troisième étape du Tour de Slovaquie en septembre et termine deuxième du classement général final de cette course. Il termine également quatrième de Paris-Tours.

2020 : au plus haut de la hiérarchie du sprint

modifier

La pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde et l'annulation des compétitions qui en découle ne permettent pas à Arnaud Démare de glaner le moindre succès au premier semestre 2020. Malchanceux, il chute au cours d'un entraînement en mai. Il subit une fracture du scaphoïde gauche[76]. Le 5 août, il remporte Milan-Turin, au sprint devant Caleb Ewan et Wout van Aert. Deux semaines plus tard, il est présent sur le Tour de Wallonie. Il y remporte un sprint massif lors de la deuxième étape, gagne la quatrième étape devant Philippe Gilbert à l'issue d'une course disputée dans un final vallonné et remporte le classement général final[77]. Devenant grâce à ces résultats favori du championnat de France sur route, il répond présent sur l'épreuve. Son équipe Groupama-FDJ contrôle la course mais ne peut empêcher Julian Alaphilippe de s'échapper lors de la dernière montée à 4 kilomètres de l'arrivée. Démare, accompagné par Bryan Coquard, réussit à revenir sur Alaphilippe et l'emporte à l'arrivée au sprint devant Coquard et Alaphilippe, s'offrant ainsi le titre national pour la troisième fois[78]. Il est ensuite sélectionné comme chef de file de l'équipe de France pour la course en ligne du championnat d'Europe disputé à Plouay dans le Morbihan. Il remplace Nacer Bouhanni initialement sélectionné[79] et se classe deuxième de cette course remportée par le coureur italien Giacomo Nizzolo[80]. Avec le gain de trois étapes et du classement général du Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine, il conclut son mois d'août avec un total de dix succès. Après une coupure de deux semaines, il reprend la compétition sur le Tour du Luxembourg où il empoche une nouvelle victoire. À l'approche de l'objectif principal de sa saison : le Tour d’Italie, il participe à Paris-Chauny où il se classe cinquième. Après la course il déclare ne pas avoir pris de risque et de ne pas avoir jugé bon de tenter de jouer la gagne avec son ancien coéquipier Nacer Bouhanni qui a remporté la course. C'est avec le maillot tricolore sur les épaules que le champion français s'attaque au Tour d’Italie où il est entouré par ses fidèles coéquipiers Jacopo Guarnieri, Ramon Sinkeldam ou encore Ignatas Konovalovas. Toujours en forme, il s'adjuge quatre étapes au cours du Giro et gagne le maillot cyclamen du classement par points. Avec 14 victoires engrangées lors de l'année 2020, il termine en tête du classement des coureurs ayant remporté le plus de victoires devant Primož Roglič (12 victoires), Tadej Pogačar et Remco Evenepoel (9 victoires chacun)[81].

2021: première victoire sur Paris-Tours

modifier
 
Arnaud Démare durant Paris-Roubaix 2021

Pour le lancement de sa saison sur le Tour de La Provence, il impressionne dans le final de la première étape mais lance son sprint de trop loin compte tenu du vent de face. Il se classe deuxième, coiffé in extremis par l'Italien Davide Ballerini. Sur la dernière étape de l'épreuve, il n'arrive pas à se mêler au sprint final. Lors de la première étape de Paris-Nice, il est devancé par Sam Bennett.

Sa campagne de classique est ensuite décevante. Lors d'À travers les Flandres, il dispute le sprint pour la deuxième place, mais ne termine que 21e[82]. Le 4 avril, il renoue avec la victoire en remportant la Roue Tourangelle devant Nacer Bouhanni et Marc Sarreau[83]. Alors qu'il devait disputer Grand Prix de l'Escaut, son équipe Groupama-FDJ se retire en raison d'un cas de COVID-19.

Il gagne ensuite deux étapes du Tour de la Communauté valencienne, où il participe à la domination de son équipe qui gagne quatre des cinq étapes et le classement général. Fin mai, il est présent sur les Boucles de la Mayenne, où il considéré comme un favori. Lors de la première étape, son équipe est à la seule à rouler pour rattraper les échappés, ce qui l'incite à demander à ses coéquipiers de stopper leur effort tant que d'autres équipes ne viendront pas leur prêter main-forte. D'autres équipes décident finalement de rouler mais trop tard pour revenir sur les l'échappés[84]. Démare termine alors 3e de l'étape. La deuxième étape voit cette fois le peloton rattraper l'échappée, ce qui lui permet de remporter l'étape au sprint devant Niccolò Bonifazio et Kristoffer Halvorsen[85]. Le lendemain, il gagne la 3e étape et devient leader du général. Il remporte également la quatrième étape ainsi que le classement final[86]. Au mois de juin, il s'adjuge une étape de la Route d'Occitanie. De retour sur le Tour de France, il ne prend part qu'à un seul sprint lors de la première semaine (4e à Châteauroux), avant de terminer hors délais lors de la 9e étape à Tignes. Il enchaine ensuite avec son premier Tour d'Espagne, où il se classe deuxième de la 4e étape, son seul top 5 de la course.

Fin septembre, il participe aux mondiaux de Louvain, en Belgique, où il joue un rôle d'équipier pour Julian Alaphilippe qui remporte son deuxième titre consécutif[87]. Le 7 octobre, il se classe deuxième de Paris-Bourges, derrière le Belge Jordi Meeus[88] et le 10 octobre, il remporte Paris-Tours, après avoir rattrapé avec Jasper Stuyven le duo de tête, à 300 mètres de l'arrivée : il lance le sprint et devance Franck Bonnamour et Stuyven[89]. C'est la première victoire française sur Paris-Tours depuis Frédéric Guesdon en 2006.

2022 : trois victoires d'étapes au Tour d'Italie

modifier

En 2022, Arnaud Démare sait dès le début de saison qu'il n'est pas retenu pour le Tour de France, conséquence de son échec de la saison précédente et de la volonté de son équipe d'y aligner une équipe centrée sur ses grimpeurs. Il est attendu sur le Tour d'Italie et le Tour d'Espagne[90]. Son meilleur résultat de début de saison est une deuxième place derrière Caleb Ewan lors de la troisième étape de Tirreno-Adriatico. Également sixième de la Classic Bruges-La Panne et dixième de Milan-San Remo et de Gand-Wevelgem, il considère à la fin du mois de mars être physiquement au niveau et que ce sont des erreurs de certains de ses coéquipiers qui font qu'il n'a pas remporté de course[91],[92]. Il n'est présent ni au Tour des Flandres ni à Paris-Roubaix pour se focaliser sur le Giro[92].

 
Arnaud Démare avec le maillot cyclamen lors du Tour d'Italie 2022

Sur le Tour d'Italie, tout d'abord deuxième de la troisième étape derrière Mark Cavendish, il remporte ensuite la cinquième étape lors d'un sprint où Cavendish, Caleb Ewan mais aussi son habituel poisson-pilote Jacopo Guarnieri, remplacé pour l'occasion par Ramon Sinkeldam, sont absents car ayant été préalablement distancés[93]. Il prend alors la tête du classement par points. Le lendemain, Démare gagne à nouveau, cette fois devant Ewan et Cavendish[94]. Cette victoire est sa septième sur une étape du Giro, ce qui constitue un record pour un Français devant les six victoires d'étape de Jacques Anquetil et Bernard Hinault[92]. Quatrième du sprint de la onzième étape remporté par Alberto Dainese, Arnaud Démare remporte ensuite une troisième victoire lors de la treizième étape. À l'issue de cette course où il loue le « travail collectif » réalisé par ses équipiers, il souhaite publiquement que ceux en fin de contrat en fin d'année bénéficient d'une prolongation et consolide son avance au classement par points sur le deuxième, Mark Cavendish[95],[96]. La dernière semaine, orientée sur la montagne, ne change pas le classement par points. Démare remporte donc pour la deuxième fois après 2020 le maillot cyclamen[97].

Démare ambitionne ensuite de s'imposer lors du championnat de France sur route de Cholet. Il remporte le 16 juin sa course de reprise, la première étape de la Route d'Occitanie où, en l'absence de Guarnieri, Bram Welten lui sert de poisson-pilote[98]. Il est ensuite sixième du championnat de France. Lors du Tour de Pologne il obtient plusieurs accessits dont une deuxième place sur la cinquième étape avant de remporter la dernière étape ainsi que le classement des sprints[99]. Il est sélectionné pour la course en ligne des championnats d'Europe et est le chef de file de l'équipe de France[100]. Cette course se termine par un sprint massif où Démare se classe deuxième derrière le favori néerlandais Fabio Jakobsen[101].

Sa fin de saison est marquée par de nombreuses deuxièmes places sur des courses d'un jour (Egmont Cycling Race, Course des raisins, Primus Classic, Tour de Vendée, Paris-Bourges). Il remporte également pour la troisième fois le Grand Prix d'Isbergues, ce qui constitue un record sur cette épreuve[102]. Sa dernière course de la saison est Paris-Tours le 9 octobre. Lancé pour l'occasion par Stefan Küng, Démare s'impose au sprint devant Edward Theuns et Sam Bennett et devient le premier coureur depuis Philippe Gilbert en 2009 à remporter cette course deux années consécutives[103].

2023 : départ de Groupama-FDJ en cours de saison pour Arkéa-Samsic

modifier

Arnaud Démare aborde 2023 avec une équipe remodelée autour de lui avec les départs dans d'autres formations de Jacopo Guarnieri et Ramon Sinkeldam. Marc Madiot, manager de l'équipe Groupama-FDJ, explique ces changements par une volonté de s'adapter à l'évolution des courses cyclistes en étant « capable de participer à une course de mouvement avant d'éventuellement finir par un sprint »[104]. Ne bénéficiant plus systématiquement d'un train, Jake Stewart et Bram Welten sont néanmoins cités comme devant l'accompagner sur certaines épreuves[105]. Démare, crédité avant cette saison de 91 victoires durant sa carrière, ambitionne d'atteindre les 100 durant l'année[106].

Son retour à la compétition est retardé à la suite d'une infection au SARS-CoV-2[106]. Dans un début de saison marqué par des critiques publiques envers Démare de son coéquipier David Gaudu, qui s'en excuse[107], Démare n'obtient comme meilleur résultat sur Paris-Nice que deux dixièmes places d'étapes tout en aidant Gaudu à y prendre des bonifications[108]. N'obtenant qu'une quatrième place d'étape sur le Région Pays de la Loire Tour et « en manque de condition » selon sa formation, Démare renonce à participer à Paris-Roubaix et il est remplacé par Miles Scotson[109].

Après plusieurs semaines d'arrêt, Démare reprend la compétition à la fin du mois de mai lors des Boucles de la Mayenne et retrouve la victoire à cette occasion en s'imposant au sprint sur la deuxième étape[110]. Une semaine plus tard, il remporte la Brussels Cycling Classic[111].

En juin, Marc Madiot annonce la non-séléction du Picard au Tour de France. Démare fait publiquement part de sa déception et ajoute avoir appris durant les Boucles de la Mayenne que son équipe ne renouvellerait pas son contrat en fin de sa saison[112]. Il se dit « en colère, écœuré car j'ai travaillé pour, j'ai fait des concessions dès cet hiver en sachant que j'aurais un coéquipier avec moi pour le sprint »[113].

En juillet, Arnaud Démare quitte l'équipe Groupama-FDJ. Il intègre la formation Arkéa-Samsic dès le [114]. Il dispute deux semaines plus tard sa première course sous ses nouvelles couleurs lors du Tour de Louvain-Mémorial Jef Scherens puis obtient son premier résultat significatif lors de la Bemer Cyclassics qu'il finit en quatrième position[115]. En septembre, troisième du Grand Prix d'Isbergues, il fait partie de l'équipe de France lors de la course en ligne des Championnats d'Europe qui est remportée par Christophe Laporte. Le , Démare remporte sa première victoire sous les couleurs d'Arkéa-Samsic lors du Tour de Vendée où il devance Paul Penhoët, son ancien coéquipier chez Groupama-FDJ[116]. Quatre jours plus tard, il est de nouveau victorieux à Paris-Bourges en réglant au sprint les Belges Arnaud De Lie et Jordi Meeus.

2024 : objectif des 100 victoires en carrière non atteint

modifier

Arnaud Démare souhaite en 2024 disputer le Tour de France et atteindre le cap des 100 victoires[117]. Il bénéficie du recrutement de Florian Sénéchal et Miles Scotson pour l'aider dans les sprints, en plus de Daniel McLay déjà présent au sein de la formation Arkéa-B&B Hotels[118]. Ses performances de début de saison ne lui permettent pas d'espérer une victoire, obtenant pour meilleur résultat deux cinquièmes places. À la fin du mois de mars, atteint de « grande fatigue », il est forfait pour plusieurs courses, dont Paris-Roubaix et mis au repos[119]. Après deux semaines d'arrêt et un stage en Espagne, Démare reprend la compétition le 14 mai à l'occasion des Quatre Jours de Dunkerque où il chute lors de la première étape[120],[121]. Atteint à cette occasion d'une fracture déplacée de l'auriculaire droit, il termine cette course à étapes mais doit déclarer forfait pour plusieurs courses d'un jour en Belgique dans les semaines suivantes[122].

Auteur de deux tops 10 sur la première semaine du Tour de France, il pense initialement obtenir son premier podium à l'occasion de la douzième étape mais est déclassé de la troisième place pour sprint irrégulier[123]. Il est hors délais de sept minutes lors de la dix-neuvième étape remportée à Isola 2000 par Tadej Pogačar[124]. En août, deuxième de la deuxième étape du Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine, il remporte deux jours plus tard la quatrième étape, sa première victoire de l'année[125]. En septembre, il est avec Christophe Laporte un des chefs de file de l'équipe de France sur la course en ligne des championnats d'Europe[126]. Onzième de cette course, il remporte sa deuxième victoire une semaine plus tard lors de Paris-Chauny[127]. Cette saison, émaillée d'ennuis physiques, se révèle être pour Démare un échec car elle est la moins prolifique depuis 2015[128].

Arnaud Démare est un coureur spécialiste des arrivées au sprint. Il dispute principalement ses sprints en étant accompagné d'équipiers dévoués à la préparation des arrivées avec Mickaël Delage comme lanceur de ses débuts en professionnel jusqu'en fin d'année 2016[63],[129]. Jacopo Guarnieri lui succède dans ce rôle entre 2017 et 2022[64]. Classé comme sprinteur, Démare se définit plutôt comme un sprinteur-rouleur[34]. En raison de son palmarès et ses performances, il est considéré comme l'un des meilleurs sprinteurs français de l'histoire, derrière André Darrigade[130],[131].

Démare est également adepte des classiques[129], notamment les Flandriennes[132] dont fait partie Paris-Roubaix qui constitue un objectif de carrière pour lui[47] et qui représente « la course de (ses) rêves »[92].

Palmarès, résultats et classements

modifier

Palmarès amateur

modifier

Palmarès professionnel

modifier

Résultats sur les grands tours

modifier
 
Arnaud Démare dans la côte de Boufflers (7e étape du Tour de France 2014).

Tour de France

modifier

6 participations

Tour d'Italie

modifier

5 participations

Tour d'Espagne

modifier

1 participation

Principales classiques et championnats du monde

modifier

Le tableau suivant présente les résultats d’Arnaud Démare lors des classiques de l'UCI World Tour (ex-ProTour), des classiques de l'ancienne Coupe du monde ainsi qu'aux différentes compétitions internationales.

Légende
AB Abandon HD Hors-délais - Pas de participation   Pas d'épreuve
Année Milan-
San Remo
E3 BinckBank Classic Gand-Wevelgem Tour des Flandres Paris-Roubaix Cyclassics de Hambourg Bretagne Classic Europe - Course en ligne Mondial- Course en ligne Paris-Tours
2012 - - 143e - - Vainqueur 42e   -
2013 129e - 12e 24e 90e 10e AB   - 3e
2014 34e - 2e AB 12e 45e -   - 42e
2015 127e - 15e 23e 37e 6e -   38e 12e
2016 Vainqueur 102e 5e AB - 34e AB - AB 2e
2017 6e - 78e 56e 6e 2e AB - - -
2018 3e - 3e 15e 61e 2e - - - 14e
2019 32e 34e 67e 28e 17e 8e 34e 9e - 4e
2020 23e   - -     - 2e - -
2021 26e - 44e - 34e   - - 56e Vainqueur
2022 10e - 10e - - AB 121e 2e - Vainqueur
2023 51e - 79e - - 4e - 73e - 8e
2024 43e - 60e - - 12e - 11e - 52e

Classements mondiaux

modifier

En 2005, l'UCI ProTour et les circuits continentaux sont créés, ayant chacun leur classement. L'UCI ProTour devient l'UCI World Tour et comprend 27 courses en 2011 et son classement ne concerne que les coureurs membres des 18 équipes ProTeam, dont FDJ ne fait pas partie. L'année suivante, FDJ-BigMat retrouve un statut de ProTeam, ce qui fait que Démare peut être classé au World Tour.

  Année20102011201220132014201520162017201820192020202120222023
UCI World Tour60e122e67e98e25e30e21e
Classement mondial26e18e19e84e9e51e14e76e
UCI Europe Tour199e29e21e6e30e70e8e43e12e59e
UCI America Tour248e129e nc nc nc
UCI Oceania Tour21e nc nc nc nc
Légende : nc = non classéSource : UCI

Distinctions

modifier

Vie personnelle

modifier

Arnaud Démare se marie avec sa compagne en avril 2018[133]. Il devient père d'une fille en avril 2023[134].

Notes et références

modifier
  1. Du 1er janvier 2013 au 28 juin 2013
  2. Du 29 juin 2013 au 31 décembre 2014
  3. Bien que courue sur une distance officielle pour être appelée prologue par l'UCI, la première étape est considérée par celle-ci comme une étape en contre-la-montre normal

Références

modifier
  1. « Arnaud Démare, pavé dans la mare », sur liberation.fr, (consulté le )
  2. a et b « Démare, l'or dans les jambes », sur leparisien.fr, (consulté le )
  3. a et b « Arnaud Demare dans le grand bain », sur velochrono.fr, (version du sur Internet Archive).
  4. « Hervé Boussard est mort », sur directvelo.com, (consulté le )
  5. « Cyclisme : Arnaud Demare le plus fort au Signal d'Écouves », sur alencon.maville.com,
  6. « Road Race Individual Classification », sur ankara2010.com (consulté le )
  7. L'Équipe du 27 septembre 2014
  8. « 25 Jul 2010 - Road race: Pérenchies - Pérenchies », sur ucieuropetour.com (consulté le )
  9. Route - Mondial - Espoirs - Avec Le Bon et Gallopin sur ffc.fr
  10. Noël Nilly, « Ils sont l'avenir », Vélo Magazine, no 480,‎ , p. 68
  11. « Les stagiaires de la FDJ cette saison. », sur equipecyclistefdj.fr (consulté le )
  12. Cedric Congourdeau, « Démare : « C'est une belle découverte » », sur velochrono.fr, (version du sur Internet Archive).
  13. Alexandre Philippon, « Deux fois plus fort », sur velochrono.fr, (version du sur Internet Archive).
  14. Alexandre Philippon, « Monsieur Démare ! », sur velochrono.fr, (consulté le )
  15. Alexandre Roos, « Épatant Démare », L'Équipe,‎ , p. 13.
  16. Laurent Vergne, « Démare ne s'arrête plus », sur eurosport.fr,
  17. Marion Gachies, « Démare s'impose, la FDJ domine », sur cyclismactu.net,
  18. François-Xavier Rallet, « Paris-Roubaix sans Démare », sur eurosport.fr,
  19. « Giro : Arnaud Démare abandonne », sur sport365.fr,
  20. « Route du Sud (2e étape). Victoire et maillot de leader pour Arnaud Démare », sur ouest-france.fr,
  21. « Doublé FDJ à Halle-Ingooigem », sur rtbf.be,
  22. « Bouhanni sacre la FDJ », sur lequipe.fr,
  23. « Bourgain inscrit sur route aux JO ! », sur velochrono.fr,
  24. « Démare s'offre Greipel », sur eurosport.fr,
  25. Philippe Bouvet, « Démare dauphin de Greipel », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  26. a et b « Démare fait le plein de classiques », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  27. a et b « Arnaud Démare - 2013 », sur cqranking.com (consulté le )
  28. « 2e étape: Cavendish gagne, Démare leader », sur eurosport.fr,
  29. Alexandre Mignot, « Arnaud Démare lève enfin les bras ! », sur cyclismactu.net,
  30. « Arnaud Demare a été étincelant sur les 4 Jours de Dunkerque en remportant trois des cinq étapes », sur eurosport.fr,
  31. « Arnaud Demare avec classe », sur vidéos de cyclisme,
  32. Alexandre Philippon, « Le bilan d’un gros dimanche de vélo », sur velochrono.fr,
  33. Xavier Colombani, « Demare, le dur apprentissage », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  34. a et b (en) « Démare extends with FDJ through 2016 », sur cyclingnews.com,
  35. a et b « Classement général à l'issue de la cinquième étape », La Voix du Nord, no 22041,‎ , p. 20
  36. a et b « Première étape : Dunkerque - Coudekerque-Branche », La Voix du Nord, no 22037,‎ , p. 23
  37. a et b « Deuxième étape : Hazebrouck - Orchies », La Voix du Nord, no 22038,‎ , p. 22
  38. Anthony Thomas-Commin, « Démare, rose de plaisir », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  39. « Encore et toujours Démare », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  40. a et b Éric Michel, « Quand Bouhanni et Démare s'évitent », sur leparisien.fr, Le Parisien,
  41. Olivier Chauvet, « Démare-Bouhanni, la guerre des sprinteurs », sur cyclisme-mag.com,
  42. Anthony Thomas-Commin, « Pas de Tour de France pour Nacer Bouhanni », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  43. Benoit Laurenti, « Halle-Ingooigem - Arnaud Démare vainqueur au sprint », sur cyclismactu.net,
  44. Baptiste Bouthier, « Démare, une revanche en tricolore », sur velochrono.fr,
  45. Anthony Thomas-Commin, « Le sprinteur, le forçat et le loser : les classements de la saison », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  46. Manuel Martinez, « Arnaud Démare: «J'ai encore à apprendre» », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  47. a et b Gaétan Scherrer, « Arnaud Démare : "L’objectif, c’est Paris-Roubaix" », sur francetvsport.fr,
  48. a b c et d « Arnaud Démare - 2015 », sur cqranking.com (consulté le )
  49. a b c et d Anthony Thomas-Commin, « Arnaud Démare : itinéraire d'un sprinteur gâté », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  50. Gilles Le Roc'h, « Arnaud Démare : « Ce n’était pas mon année » », sur cyclingpro.net,
  51. a et b Philippe Le Gars, « Bouhanni et Démare à nouveau réunis ! », L'Équipe, no 22338,‎ , p. 15
  52. « La France avec Démare et Bouhanni pour le Championnat du monde », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  53. Thomas Fiolet, « La FDJ ne répond qu’à moitié présente », sur chroniqueduvelo.fr,
  54. « FDJ — Interview d'Arnaud Démare », sur velo101.com,
  55. M. M., « Méditerranéenne : vingt ans d'attente », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  56. Jean-Baptiste Duluc, « Le nouveau Démare est arrivé, et il a tout d'un grand », sur eurosport.fr,
  57. Gilles Simon, « A quand la French re-connection ? », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  58. Gaétan Scherrer, « Arnaud Démare remporte Milan - San Remo ! », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  59. « Arnaud Démare ne disputera pas Paris-Roubaix », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  60. « Thibaut Pinot prolonge de deux ans à la FDJ », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  61. Jérémy Blais, « Mondiaux : La France avec Nacer Bouhanni et Arnaud Démare », sur cyclingpro.net,
  62. Gilles Simon, « Démare prendra le train », L'Équipe, no 22797,‎ , p. 26.
  63. a et b « Arnaud Démare entouré comme jamais », sur courrier-picard.fr, Le Courrier picard, .
  64. a et b Yves-Marie Théréné, « Cyclisme. Sprint. A bord du «train» d'Arnaud Démare », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  65. (en) « Etoile de Besseges: Demare nabs stage 4 », sur cyclingnews.com, .
  66. Gilles Simon, « Arnaud Démare et le train de la FDJ prêts à briller sur le Tour », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  67. Gaétan Scherrer, « Tour de France (4e étape) : Première victoire pour Arnaud Démare ! », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  68. François-Xavier Rallet, « Mis hors délais, Arnaud Démare quitte l'épreuve », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  69. Élodie Lequilbec, « Ramon Sinkeldam (FDJ) présente son maillot de champion des Pays-Bas », sur todaycycling.com, .
  70. Demare outwitted in finale of Gent-Wevelgem - 'Other riders were more cunning than me'
  71. Nicolas Horlait, « Cyclassics de Hambourg : Elia Viviani conserve son titre », sur cyclingpro.net, (consulté le )
  72. Quentin Rouillé, « GP de Fourmies : Ackerman s’impose dans le nord », sur cyclingpro.net, (consulté le )
  73. Alexandre Mignot, « Davide Cimolai cherche un employeur », sur cyclingpro.net, .
  74. Corentin Parbaud, « Championnats d'Europe : la France avec Démare en leader », sur lequipe.fr, (consulté le )
  75. Nicolas Mabyle, « Championnat d'Europe - Elites Hommes : Classement », sur directvelo.com, (consulté le )
  76. Manuel Martinez, « Arnaud Démare (Groupama-FDJ) s'est cassé le scaphoïde de la main gauche », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  77. Grégory Ienco, « Tour de Wallonie : Démare impressionnant, les puncheurs neutralisés », sur cyclismerevue.be, (consulté le )
  78. Jean-Baptiste Duluc, « La triple couronne pour Démare », sur eurosport.fr, (consulté le )
  79. D. I., « Championnats d'Europe : Arnaud Démare remplace Nacer Bouhanni », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  80. « Championnat d'Europe - Elites Hommes : Classement », sur directvelo.com, (consulté le )
  81. « Cyclisme : Arnaud Démare roi des victoires en 2020, Remco Evenepoel meilleur scoreur belge », sur RTBF sports, (consulté le )
  82. Antoine Barthélémy, « Le classement de A Travers la Flandre 2021 », sur todaycycling.fr,
  83. Chloé Martin, « Cyclisme : Arnaud Démare s'impose sur la Roue tourangelle, devant Nacer Bouhanni et Marc Sarreau », sur francebleu.fr, France Bleu,
  84. « Boucles de la Mayenne - Démare : «Le peloton veut nous faire la peau» », sur www.cyclismactu.net (consulté le )
  85. « Arnaud Démare vainqueur au sprint de la deuxième étape des Boucles de la Mayenne », sur L'Équipe (consulté le )
  86. « Arnaud Démare remporte les Boucles de la Mayenne après sa troisième victoire d'étape », sur L'Équipe (consulté le )
  87. Mondiaux: Arnaud Démare : «C'est exceptionnel de pouvoir vivre ça»
  88. « Paris - Bourges 2021 One day race results », sur www.procyclingstats.com (consulté le )
  89. François Bonnefoy, « Paris-Tours - Arnaud Démare s'impose devant Bonnamour et Stuyven ! », sur www.cyclismactu.net (consulté le )
  90. Mathieu Dubrulle, « Cyclisme - Pas de Tour de France pour Arnaud Démare en 2022 », sur francebleu.fr, .
  91. Nicola Candoni, « Route - Arnaud Démare: «C'est plus le train qui n'a pas été à la hauteur» », sur cyclismactu.net, .
  92. a b c et d Gaétan Scherrer, « Tout sauf un hasard », L'Équipe,‎ , p. 18-19.
  93. Maxime Dupuis, « Tour d'Italie - Arnaud Démare (Groupama-FDJ) vainqueur de la 5e étape du Giro : "Il faut persévérer" », sur eurosport.fr, .
  94. « Arnaud Démare vainqueur de la 6e étape du Giro à la photo-finish », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  95. Marie Mahé, « Giro 2022 - Le triplé pour Arnaud Démare (Groupama-FDJ), l'abandon pour Romain Bardet (Team DSM) », sur eurosport.fr, .
  96. Christophe Gaudot, « Giro 2022 - Arnaud Démare est-il le meilleur sprinteur du monde ? "Je n'ai pas la prétention de le dire" », sur eurosport.fr, .
  97. Jean-Baptiste Duluc, « Giro 2022 - "Je n'aurais jamais imaginé ça au départ" : Arnaud Démare, en cyclamen et sourire aux lèvres », sur eurosport.fr, .
  98. Christophe Gaudot, « Arnaud Démare, la belle rentrée et le rêve bleu-blanc-rouge », sur eurosport.fr, .
  99. Clément Lemaître, « Tour de Pologne : Arnaud Démare remporte la dernière étape, Hayter s'offre le classement général », sur eurosport.fr, .
  100. M. V., « Arnaud Démare avec l'équipe de France aux Championnats d'Europe », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  101. Jean-Baptiste Duluc, « Championnats d'Europe - Arnaud Démare ne regrette rien après sa médaille d'argent : "Jakobsent était plus fort" », sur eurosport.fr, .
  102. Roger Demeure, « Grand Prix d’Isbergues : Arnaud Démare s’impose pour la troisième fois et entre dans l’histoire », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, .
  103. Pierre Menjot, « Paris-Tours : Arnaud Démare, le finisseur », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  104. Nicolas Gauthier, « Route - Bram Welten suivra comme son ombre Arnaud Démare l'an prochain », sur cyclismactu.net, .
  105. Pierre Menjot, « Sans son train, Arnaud Démare (Groupama-FDJ) va devoir s'adapter dans les sprints », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  106. a et b « Malade, Arnaud Démare repousse encore sa reprise », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  107. Pierre Menjot, « Arnaud Démare et David Gaudu : « On ne sera jamais les plus grands amis » », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  108. Fabien Dessaigne, « Le baromètre des sprinteurs depuis le début de saison », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  109. « Arnaud Démare forfait pour Paris-Roubaix », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  110. Benoît Furic, « Arnaud Démare remporte la première victoire de sa saison aux Boucles de la Mayenne », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  111. AFP, « Un message envoyé avant le Tour de France : Arnaud Démare s'impose au sprint sur la Brussels Classic », sur eurosport.fr, .
  112. « Arnaud Démare, non-retenu pour le Tour : « Je pensais que je comptais à leurs yeux » », sur L'Équipe (consulté le ).
  113. « Tour de France 2023: "écœuré" et "en colère" après sa non-participation, Démare s'en prend à Madiot », sur RMC SPORT (consulté le )
  114. Christophe Bérard et Cyril Simon, « Cyclisme : Démare quitte la Groupama-FDJ et rejoint Arkéa-Samsic dès ce 1er août »  , sur Le Parisien, (consulté le )
  115. Titouan Labourie, « BEMER Cyclassics - Mads Pedersen s'impose au forceps, Arnaud Démare 4e », sur cyclismactu.net, .
  116. Amaury Erdogan-Gutierrez, « Tour de Vendée - Arnaud Démare ouvre son compteur avec Arkéa Samsic, dernière réussie pour Peter Sagan (TotalEnergies) », sur eurosport.fr, .
  117. François Sauvestre, « Le cycliste picard Arnaud Démare lance sa saison en Espagne », sur francebleu.fr, .
  118. Luc Herincx, « Arnaud Démare retrouve une équipe qui s'organise autour de lui chez Arkéa B & B Hôtels », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  119. AFP, « Arnaud Démare forfait pour Paris-Roubaix en raison d'une "grande fatigue" », sur eurosport.fr, .
  120. « Arnaud Démare (Arkéa-B&B Hotels) reprendra la compétition le 14 mai aux 4 Jours de Dunkerque », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  121. Jeremy Lafont, « 4 Jours de Dunkerque - Arnaud Demare souffre de multiples dermabrasions », sur cyclismactu.net, .
  122. « Arnaud Démare, blessé à un doigt, forfait pour la Flèche de Heist et la Bruxelles Classic », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  123. Simon Farvacque, « Arnaud Démare (Arkéa-B&B Hotels), drôle de "bon augure" et clin d'œil palois avant la 13e étape du Tour de France », sur eurosport.fr, .
  124. « Arnaud Démare hors délai sur la 19e étape du Tour de France », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  125. Romain Donneux, avec Luc Herincx, « Arnaud Démare retrouve le chemin de la victoire sur la 4e étape du Tour Poitou-Charentes », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  126. « L'équipe de France avec Christophe Laporte et Arnaud Démare aux Championnats d'Europe », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  127. « Deuxième victoire de la saison pour Arnaud Démare qui s'impose sur Paris-Chauny », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  128. Pierre Menjot, « « Même si je gagne, ça ne changera rien » : après une année galère, Démare a besoin de souffler », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  129. a et b « Démare, sprinteur français de l’année 2012 », sur velochrono.fr,
  130. Arnaud Démare est-il le plus grand sprinter français depuis 1945 ?
  131. Pénurie de sprinteurs français sur le Tour de France
  132. Manuel Martinez, « Les 5 Français qu'on attend sur les Classiques dans les prochaines années », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  133. V. G., « Arnaud Démare s’est marié dimanche à Warluis », sur leparisien.fr, Le Parisien, .
  134. Clément Labat-Gest, « Carnet rose - Arnaud Démare a annoncé la naissance de sa fille Margaux », sur cyclismactu.net, .

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :