Barqa (Libye)
Située sur la côte de l'actuelle Libye, non loin d'Al Marj, Barqa ou Barka, appelée Barké ou Barce dans l'Antiquité, est la seule colonie de la région fondée par des Cyrénéens[1], conséquemment à une querelle dynastique entre le roi de Cyrène Arcésilas II et ses frères[2]. Tout au long des VIe et Ve siècles, la cité se posa en rivale de Cyrène, cherchant à contester la suprématie de la cité des Battiades en Cyrénaïque, mais sans y parvenir[3]. L'irruption des Lagides dans la région mit progressivement fin au clivage entre les deux cités : Barqa s'éclipsa de la scène internationale lors du deuxième quart du IVe siècle[4], puis à partir de , s'effaça au profit de son port Ptolémaïs, sanctionnée par le pouvoir lagide pour son esprit d'indépendance[5]. A la fin de la période hellénistique, il n'existait plus de cité de Barqa, bien qu'une présence humaine se maintint dans la région : au Bas-Empire, la plaine de Barqa était un groupement de villages agricoles. La localité[N 1] de Barqa fit peu parler d'elle jusqu'à la conquête arabe. Toutefois, il semble qu'elle était le siège d'un évêché : trois évêques de Barqa participèrent au concile de Nicée et à ceux d’Éphèse : celui de 431 et de 449[6]. A partir de la seconde moitié du VIe siècle, le village prit un nouvel essor, de nombreux Berbères s'installant près de Barqa[7]. Ces derniers, faiblement christianisés et échappant progressivement au contrôle de Constantinople, affaiblirent les défenses byzantines dans la région : les troupes arabes, dirigées par d'Amr ibn al-As, s'emparèrent aisément de la localité après un court siège en 642[8]. Ville de taille moyenne, premier minbar sur la route du Caire vers Kairouan[9], la ville de Barqa était idéalement située à mi-chemin entre la capitale de l’Égypte et celle d'Ifriqiya. Après avoir été la capitale d'un émirat corsaire dirigé par le clan des Banū Qurrā’, qui prêtèrent allégeance à la dynastie des Fatimides, puis à celle des Zirides, la ville fut détruite au XIIe siècle lors de l'invasion hilalienne, et al-Marj construite à la place[10].
Situation géographique
modifierBarqa était située sur le premier gradin du plateau cyrénéen, dont la plaine, très fertile, était constituée d'une terre rouge issue de la décomposition des calcaires environnants[11]. Bien que les pluies y étaient moins abondantes qu'à Cyrène, entre 300 et 400 millimètres par an, cette terre était propice à la culture des céréales[12]. La frontière orientale de la cité n'est pas bien connue, mais il est clair que le territoire de Cyrène en marquait la limite[13]. La limite occidentale de Barqa était définie par le territoire de la cité de Taucheira, qui dépendait de Barqa[14], mais également de celui de la tribu hellénisée des Bakales[15].
Historiographie
modifierSur l'histoire de la cité de Barqa durant la période archaïque, nous disposons notamment des écrits d'Hérodote qui fit un long développement sur la Libye dans son livre IV des Histoires[16]. Néanmoins, en dehors de Cyrène, il ne fait que mentionner les autres établissements grecs de la région[17] : ainsi la cité de Barqa ne semble intéresser Hérodote qu'à travers les relations, souvent conflictuelles, qu'elle entretint avec sa métropole, Cyrène[18].
Si durant la période de l'expansion de l'islam, les sources arabes sont riches au sujet de la conquête de l'Égypte, elles sont à l'inverse bien moins prolixes concernant la campagne de Cyrénaïque, n'évoquant que la capitulation de la ville de Barqa[19]. Elles ne donnent ainsi aucun détail sur la manière dont la campagne a été menée[20].
Histoire
modifierAntiquité
modifierFondation de la cité
modifierLa cité de Barqa a été fondée vers par des frères du roi Arcésilas II[N 2], accompagnés de Cyrénéens dissidents, probablement des partisans d'un régime aristocratique dont les intérêts étaient menacés par le roi battiade[21]. Pour renforcer leur position face au roi de Cyrène, les Barcéens s'allièrent aux tribus libyennes qu'ils poussèrent à la révolte. Menacés, Arcésilas II marcha contre les rebelles. Par imprudence, il les poursuivit jusque dans le désert où il fut sévèrement battus lors de la bataille de Leukôn[22].
Essor
modifierBarqa fut rapidement prospère, son monnayage commençant très tôt[23]. Dès la fin du VIe siècle, elle battait monnaie, « empruntant à Cyrène le type du silphion, mais en y joignant, au revers, des types qui lui sont propres : le palmier, le bœuf, la protomé de bélier »[24].
Alors que sous le règne de Battos III, Cyrène connut des troubles, poussant les Cyrénéens à faire appel à un réformateur, Barcé fut épargnée par les agitations. Pour François Chamoux, cette singularité s'explique probablement par le fait que la cité fut dès ses origines soumise à un régime oligarchique[25]. De fait, elle servit de refuge aux aristocrates de Cyrène : durant le règne d'Arcésilas III, elle accueillit les proscrits cyrénéens qui fuirent la tyrannie mise en place par le roi battiade[26]. Ces derniers assassinèrent Arcésilas III, ainsi que le roi de Barqa, Alazeir, parent du Battiade, qui lui avait offert l'asile politique lors de son exil[27].
Premier siège de Barqa
modifierLa mère d'Arcésilas III, Phérétimê, chercha à venger l'assassinat de son fils. Pour ce faire, elle se rendit auprès d'Aryandès, satrape d'Égypte, afin d'obtenir son soutien, affirmant qu'Arcésilas III avait été assassiné à cause de ses sympathies à l'égard des Perses[28]. Hérodote affirme dans un premier temps que le satrape fut pris de compassion pour Phérétimê, et qu'il accéda à ses demandes[29]. Néanmoins, l'historien précise plus loin dans son récit qu'Aryandès utilisait la supplique de Phérétimê comme prétexte pour soumettre la Lybie au pouvoir perse[30]. Après avoir très certainement consulté Darius, Aryandès adressa un ultimatum à Barqa dans lequel il exigeait des habitants qu'ils lui donnent le nom des meurtriers d'Arcésilas III. Les Barcéens refusant, assumant tous la responsabilité de l'assassinat, Aryandès organisa une double expédition, sur terre et sur mer, dont il confia le commandement à Amasis le Maraphien et Badrès des Pasargades, et permit à Phérétimê d'accompagner l'armée.
Arrivées devant la cité de Barqa, les troupes perses entamèrent le siège de la ville, après avoir sommés les Barcéens de leur livrer les auteurs de l'assassinat d'Arcésilas III. La bataille dura neuf mois[31], jusqu'à ce qu'Aryandès, jugeant que la cité de Barqa ne pouvait être réduite par la force, imagina un stratagème pour s'emparer de la ville par la ruse[32]. Le satrape invita les Barcéens à des négociations, ce à quoi ils consentirent. Les négociations aboutirent : les Barcéens acceptaient de payer un tribut au roi achéménide en échange de la levée du siège. Mais Amasis ne respecta pas sa parole, et attendit que les Barcéens ouvrent leurs portes pour s'emparer de la cité. La cité investie, les Barcéens prisonniers « furent emmenés d'Égypte en exil auprès du Grand Roi, et le roi Darius leur donna pour y habiter une bourgade de Bactriane »[33]. Les Perses livrèrent également à Phérétimê les assassins de son fils, qu'elle châtia avec beaucoup de cruauté. Seuls les Barcéens partisans des Perses et des Battiades eurent l'autorisation de rester sur place[34].
Pour Pierre Briant, l'expédition d'Aryandès contre Barqa visait à réinstaller à la tête de la cité un pouvoir-client[35]. En effet, l'accord entre les Barcéens et Amasis stipulait que les premiers promettaient de payer au roi achéménide un tribut convenable, contre l'engagement du satrape de lever le siège et de laisser la cité sauve. Ces négociations indiquent que Barqa avait cessé de verser un tribut au pouvoir perse, car Hérodote précise dans son livre III que du temps de Darius Ier (521-), la cité était rattachée à la sixième satrapie, qui versait un tribut annuel de 700 talents[36]. En outre, lors de la conquête de l’Égypte par Darius, Hérodote indique que les Barcéens, de crainte de subir le même sort que les Égyptiens, s'étaient soumis d'eux-mêmes au roi achéménide, s'imposant un tribut et envoyant des présents[37]. En reconnaissant la suprématie de Darius, par le paiement d'un tribut, les Barcéens avaient donc intégré l'espace impérial perse. Selon Pierre Briant, bien que le don soit volontaire, il est vraisemblable que le montant de celui-ci était négocié préalablement avec le roi[38].
Second siège de Barqa
modifierLors de la seconde guerre médique, Barqa se révolta contre les Perses, profitant probablement du soulèvement qui éclata en Égypte après la bataille de Marathon[39]. Arsamès, satrape d'Égypte, fut chargé par Xerxès de mener campagne contre la cité rebelle. La ville fut prise et mise à sac aux alentours de [40]. Soumise plus étroitement à la suzeraineté de Cyrène, la cité cessa dès lors de battre monnaie de manière autonome : elle ne recommença que vingt ans plus tard, avec des types monétaires identiques à ceux de sa métropole[41]. Barqa était très certainement comprise parmi les grandes cités sur lesquelles régnait Arcésilas IV[42], évoquées par Pindare[43].
S'appuyant sur la production monétaire de Barqa, plus importante que celle de Cyrène à la même période, Maurizio Giangiulio estime que la cité a retrouvé son indépendance à la chute de la monarchie des Battiades, affirmant son contrôle sur Taucheira[44].
Moyen-Âge
modifierUn établissement berbère
modifierLa localité de Barqa connut un revirement de fortune au cours de la deuxième moitié du VIème siècle : Ptolémaïs, ancien port de Barqa, qui avait éclipsé sa métropole dès la fin de la période hellénistique, se dépeupla au profit de la ville de Barqa, l'approvisionnement en eau de la cité portuaire étant devenu erratique[8].
En outre, de nombreux Berbères s'installèrent dans la région de Barqa, affaiblissant le contrôle des Byzantins sur la Cyrénaïque. Lors de la grande guerre maure de 544-548, le poète Corippe, dans la Johannide, cite les Barcaei, les Barcéens, parmi les peuples associés aux Laguatan, que le général Jean Troglita eut à affronter[45]. Il est difficile de savoir si la localité de Barqa revint dans le giron byzantin après la révolte maure : possiblement, les chefs berbères continuèrent de verser un tribut aux autorités byzantines, ou de recevoir les insignes de fonction[45], droit associé aux magistratures[46], qui faisait des chefs maures les représentants de l'autorité romaine[47]. Il est en tout cas certain que Constantinople ne parvint pas à raffermir son contrôle sur la région. Ainsi, dans les guerres entre les Arabes et les Byzantins, Richard Goodchild considère les Barcéens comme non-alignés[8].
Pour Yves Modéran, le poète Corripe, lorsqu'il utilise le terme de Barcéens, n'évoque pas les habitants de la localité, mais les Maures de Cyrénaïque dans leur ensemble. Se faisant, il reprend un usage des Berbères locaux, qui avaient donné au mot Barcéen un sens plus large que celui d'habitant de la région de Barqa : chez les Berbères en effet, le terme Barqa désignait toute la Cyrénaïque, de la même manière que le mot Pentapole désignait chez les Romains la péninsule cyrénaïque. C'est ainsi que les sources arabes, bien qu'elles connaissent le terme de Pentapole, utilisé dès la période romaine pour qualifier la Cyrénaïque, donnèrent très rapidement le nom de Barqa à la région. Les Berbères étant le premier peuple de Cyrénaïque à être soumis aux conquérants musulmans, ces derniers firent siennes cette pratique[48].
Conquête musulmane
modifierVille de petite importance située à une vingtaine de jours de marche d'Alexandrie[49], Barqa se trouvait en première ligne de l'avancée des troupes musulmanes en Afrique du Nord. Dans l'élan de la conquête de l'Égypte, les troupes musulmanes, menées par le général Amr ibn al-As, poursuivirent leur campagne vers l'ouest[50].
Bien que cette incursion en Libye ne relevait pas d'une stratégie de conquête méthodique de la Méditerranée occidentale par le calife Omar ibn al-Khattâb, les brillantes victoires remportées sur les troupes byzantines et perses, le bon accueil des populations locales, et enfin, la prise de contrôle de la région du Fayoum qui garantissait un bon approvisionnement des troupes, avaient encouragé les chefs de guerre musulmans à continuer la vague de conquêtes[51]. En outre, aux yeux de ces derniers, il était nécessaire d'entretenir l'esprit de corps et l'ardeur au combat des troupes bédouines[51].
Si Richard Goodchild estime que les troupes arabes s'emparèrent de la localité de Barqa en 642[8], Jacques Thiry suggère quant à lui que la ville fut conquise entre novembre-décembre 642 et mars 644[50].
Système politique
modifierAinsi que le souligne l'historien Maurizio Giangiulio, en l'absence de source précise, il est difficile de connaître la nature exacte de l'organisation politique de la cité. L'historien estime que le sommet de l’État était très certainement modelé sur la monarchie des Battiades, mais avec une forte influence de l'aristocratie libyenne locale[52]. Hérodote nous donne en effet connaissance d'un roi de Barqa nommé Alazeir, parent du roi de Cyrène Arcésilas II[27], que Pierre Carlier identifie comme un descendant de Battos II[53].
François Chamoux suppose qu'Alazeir fut placé à la tête de la cité par les forces d'Arcésilas III, ce qui expliquerait son soutien à l'égard du roi battiade[54], une hypothèse que Typhaine Haziza juge également vraisemblable[55]. Pour François Chamoux, la cité était clairement soumise à un régime oligarchique : en effet, elle fut fondée par les frères du roi Arcésilas II, qui représentaient le parti des oligarques à Cyrène[25], à la suite « d'un conflit entre la monarchie des Battiades et les grands de la cité »[22].
Selon Pierre Carlier, l'assassinat d'Alazeir par des Barcéens[27] mit probablement un terme à « la dynastie battiade autonome de Barcè » : après le siège de la ville par les Perses en , la cité de Barqa tomba sous l'administration directe des rois de Cyrène[56].
Culture
modifierL'influence libyenne sur la cité de Barqa est indéniable : les femmes de Barqa ne consomment ni viande de porc, ni viande de vache[57]. Pour Sophie Marini, tandis que le tabou de la viande de porc est lié au culte libyen de la lune[58], celui de la viande de vache est à mettre en rapport avec le culte d'Isis-Hator, « allaiteuse par excellence, dans sa forme bovine »[59]. En effet, en tant qu'animal sacré, il était impossible pour les Barcéens de manger la viande d'un animal qui constituait un attribut pour la divinité.
Cette acculturation des Grecs de Cyrénaïque aux pratiques culturelles libyennes, notamment par l'adoption du culte d'Isis, a été facilitée par les mariages mixtes, unissant des hommes grecs à des femmes libyennes[59]. Selon Sophie Marini, les femmes jouent un rôle essentiel dans la transmission des pratiques culturelles.
En outre, l'unique monarque de la cité de Barqa dont nous avons connaissance, Alazeir, porte un nom indigène, la finale en -r étant caractéristique[60]. Si l'ethnie de ce roi est discutée - libyenne, ou grecque avec des origines libyennes - Olivier Masson se range à la deuxième hypothèse[61]. Pour Sophie Marini, le choix d'Alazeir comme nom de règne est une volonté de ce roi de légitimer son pouvoir auprès des populations libyennes de la cité[62]. Pierre Carlier va plus loin en affirmant que les dirigeants de Barqa menèrent une véritable « politique pro-libyenne »[56]. D'autres illustres Barcéens portèrent des noms libyens, comme Amênisas, vainqueur à la lutte aux Jeux olympiques antiques, qu'Olivier Masson considère sans aucun doute possible comme étant grec[61].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Denis Roques parle de « la κώμη de Barkè » (Roques 1987, p. 326).
- Étienne de Byzance les nomme Perseus, Zakynthos, Aristomédon et Lykos (Étienne de Byzance, Ethniques, s. v. Βάρκη).
Références
modifier- Costanzi 2013, p. 352-353.
- Hérodote IV, 160 ; Chamoux 1953, p. 136-137.
- Roques 2004, p. 299.
- Laronde 1987, p. 162.
- Laronde 1987, p. 401.
- Roques 1987, p. 106.
- Roques 1987, p. 227.
- Goodchild 1967, p. 119.
- Thiry 1995, p. 302.
- Bramoullé 2016, n.1, p. 73.
- Chamoux 1953, p. 15.
- Chamoux, p. 16.
- Chamoux 1953, p. 225.
- Hérodote IV, 171.
- Chamoux 1953, p. 228.
- Hérodote IV, 145-205.
- Costanzi 2013, p. 352.
- Haziza 2021, p. 218.
- Goodchild 1967, p. 115.
- Goodchild 1967, p. 116.
- Haziza 2021, p. 219.
- Chamoux 1953, p. 137.
- Chamoux 1953, n. 1, p. 142.
- Chamoux 1953, p. 164.
- Chamoux 1953, p. 142.
- Chamoux 1953, p. 151.
- Hérodote IV, 164.
- Hérodote IV, 165.
- Hérodote IV, 167.
- Hérodote IV, 168.
- Hérodote IV, 200.
- Hérodote IV, 201.
- Hérodote IV 204 traduit par Briant 1996, p. 153.
- Hérodote IV, 202.
- Briant 1996, p. 153.
- Hérodote III, 91.
- Hérodote III, 13.
- Briant 1996, p. 80.
- Hérodote VII, 1-4.
- Polyen, Stratagèmes VII, 28.
- Chamoux 1953, p. 165.
- Chamoux 1953, p. 174.
- Pindare, Odes (Pythiques V, 15).
- Giangiulio 2009, p. 95.
- Modéran 2003, p. 293.
- Modéran 2003, p. 487.
- Modéran 2003, p. 493.
- Modéran 2003, p. 301.
- Thiry 1995, p. 22
- Thiry 1995, p. 23
- Thiry 1995, p. 21
- Giangiulio 2009, p. 91.
- Carlier 1984, n. 704, p. 476.
- Chamoux 1953, p. 151-152.
- Haziza 2021, p. 45.
- Carlier 1984, p. 476.
- Hérodote IV, 186.
- Marini 2013, p. 440.
- Marini 2013, p. 442.
- Masson 1974, p. 269-270.
- Masson 1976, p. 53.
- Marini 2013, p. 204.
Annexes
modifierSources antiques
modifier- Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne] IV, 160, 164-165, 167-168, 186, 200-204.
- Pindare, Odes [détail des éditions] (lire en ligne) (Pythiques, IV et V).
- Polyen, Stratagèmes VII, 28.
Bibliographie
modifierAntiquité
modifier- Pierre Briant, Histoire de l'Empire perse : De Cyrus à Alexandre, Paris, Fayard, , 1247 p. (lire en ligne).
- Pierre Carlier, La royauté en Grèce avant Alexandre, Strasbourg, Association pour l'étude de la civilisation romane (AECR), coll. « Études et travaux publiés par le Groupe de recherche d'histoire romaine de l'Université des sciences humaines de Strasbourg » (no 6), , 562 p. (lire en ligne).
- François Chamoux, Cyrène sous la monarchie des Battiades, Paris, Éditions de Boccard, , 420 p. (lire en ligne).
- Michela Costanzi, « Invitation à une nouvelle réflexion sur les fondations grecques en Libye », Revue des études grecques, nos 126-2, , p. 345-370 (lire en ligne, consulté le ).
- (it) Maurizio Giangiulio, « 'Bricolage' coloniale : Fondazioni greche in Cirenaica », dans Mario Lombardo et Flavia Frisone, Colonie di colonie : Le fondazioni sub-coloniali greche tra colonizzaione e colonialismo (Atti del Convegno internazionale [Lecce, 22-24 giugno 2006]), Galatina, , p. 89-98.
- (en) Typhaine Haziza, « ALAZIR (Ἀλάζειρ, ὁ) », « BARCA (Βάρκη, ἡ) », dans Christopher Baron, The Herodotus Encyclopedia, Volume I (A-D), Hoboken, Wiley-Blackwell, , p. 45-46, p. 218-219.
- André Laronde (préf. François Chamoux), Cyrène et la Libye hellénistique - Libykai Historiai : De l'époque républicaine au principat d'Auguste, Paris, Centre national de la recherche scientifique, coll. « Études d'antiquités africaines », , 540 p. (lire en ligne).
- André Laronde, « L'apparition de la vie urbaine en Libye dans l’Antiquité », dans Michel Reddé, Laurent Dubois, Dominique Briquel, Henri Lavagne, La naissance de la ville dans l'Antiquité, Paris, De Boccard, , p. 109-120.
- Sophie Marini, Grecs et Romains face aux populations libyennes : Des origines à la fin du paganisme (VIIe siècle avant J.-C. - IVe siècle après J.-C. (thèse de doctorat en histoire ancienne), Paris, (lire en ligne).
- Olivier Masson, « Grecs et Libyens en Cyrénaïque, d'après les témoignages de l'épigraphie », ulletin de correspondance hellénique, no 98, , p. 263-270 (lire en ligne).
- Olivier Masson, « L'inscription généalogique de Cyrène (SGDI 4859) », Antiquités africaines, no 10, , p. 49-62 (lire en ligne).
- Denis Roques, Synésios de Cyrène et la Cyrénaïque du Bas-Empire, Paris, Éditions du Centre national de la recherche historique, coll. « Études d'antiquités africaines », , 500 p. (lire en ligne).
- Denis Roques, « Capitale millénaire, capitale éphémère : le cas de la Cyrénaïque antique (631 av. J.-C. - 642 ap. J.-C. », dans Capitales éphémères : des Capitales de cités perdent leur statut dans l'Antiquité tardive (Actes du colloque de Tours des 6-8 mars 2003), Tours, Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, (lire en ligne), p. 297-309.
Moyen-Âge
modifier- David Bramoullé, « L'émirat de Barqa et les Fatimides : Les enjeux de la navigation en Méditerranée centrale au XIe siècle », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 139, , p. 73-92 (lire en ligne).
- (en) Richard Goodchild, « Byzantines, Berbers and Arabs in 7th-century Libya », Antiquity, vol. 41, no 162, , p. 115-124.
- Yves Modéran, Les Maures et l'Afrique romaine (IVe-VIIe siècle), Athènes, École française d'Athènes, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome » (no 314), (lire en ligne).
- Mekaael Saeed, Le pays de Barqa depuis la conquête arabe à la fin de l'époque fatimide : Étude politique, économique et sociale (642-1171) (thèse de doctorat en histoire médiévale), Nantes, .
- Jacques Thiry, Le Sahara libyen dans l’Afrique du nord médiévale, Louvain, Peeters, .