Compromis des Nobles
Le Compromis des Nobles (en néerlandais : Eedverbond der Edelen) est un texte politique publié en avril 1566 à Bruxelles, capitale des Pays-Bas (qui s'étendent alors depuis l'Artois au sud jusqu'à la Frise au nord[1]), au début du règne de Philippe II, souverain des dix-sept Provinces des Pays-Bas, et par ailleurs roi d'Espagne. Il s'agit de l'expression des exigences d'une partie importante de la noblesse néerlandaise, exigences relatives à diverses ordonnances de Philippe II, notamment celles concernant la répression du protestantisme.
Le , ce texte est présenté comme une pétition à Marguerite de Parme, régente des Pays-Bas, qui la transmet au roi d'Espagne. La réponse négative de Philippe dans la dernière de ses Lettres de Ségovie transforme le mouvement politique en une révolte, dite révolte des Gueux, à l'origine de l'insurrection des Pays-Bas qui commence en 1568 et s'achève en 1648, d'où son nom rétrospectif de guerre de Quatre-Vingts Ans.
Contexte
modifierLes Pays-Bas de Charles Quint
modifierCharles de Habsbourg (1500-1558) devient en 1516 souverain des Pays-Bas bourguignons, qui lui viennent de sa grand-mère[2] Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire. Il devient la même année roi de Castille et roi d'Aragon en tant que petit-fils des Rois catholiques, et en 1519, chef de la maison de Habsbourg en tant que petit-fils de Maximilien d'Autriche, à qui il succède sur le trône impérial en se faisant élire en 1520 (Charles Quint est son nom d'empereur).
Au cours de son règne, Charles étend son pouvoir à dix-sept des provinces des Pays-Bas, qui sont des fiefs du Saint-Empire romain germanique : le duché de Brabant, le comté de Flandre[3], le comté de Hollande, le duché de Luxembourg, etc. Par la Pragmatique Sanction de 1549, il les dote d'un statut particulier au sein de l'Empire, dans le cadre du cercle de Bourgogne. Il développe aussi des institutions centralisées, notamment le Conseil d'État, les chambres des comptes et le grand conseil de Malines (tribunal suprême).
En 1555, décidant de renoncer à ses pouvoirs, il scinde son héritage entre son fils Philippe (1527-1598), qui reçoit les Pays-Bas et le comté de Bourgogne (1555), puis l'Espagne[4] (1556), et son frère Ferdinand (1503-1564), qui reçoit les possessions de la maison de Habsbourg, puis est élu empereur.
Les premières années de Philippe II
modifierLe début du règne de Philippe II est marqué par la fin de la onzième guerre d'Italie, avec le traité du Cateau-Cambrésis (1559). Décidant alors de rentrer en Espagne, il fait appel à sa demi-sœur Marguerite de Parme, née en 1522 à Audenarde et élevée à Bruxelles[5], pour diriger le gouvernement des Pays-Bas (avec le titre de « gouvernante et régente »). Il lui laisse aussi trois conseillers dévoués : le cardinal de Granvelle, un Comtois, et deux Néerlandais : Viglius van Aytta et Charles de Berlaymont.
En 1560, une réforme des évêchés donne aux Pays-Bas leur autonomie religieuse : ils sont désormais répartis en dix-huit diocèses, dont trois archidiocèses (Cambrai, Utrecht et Malines), ce dernier étant siège primatial[6].
Mais dans les années de paix qui suivent la paix avec la France, les relations entre Philippe II et ses sujets néerlandais, en particulier les nobles, dont beaucoup se trouvent démobilisés, se tendent autour de deux problèmes majeurs : la question des institutions des Pays-Bas ; la question du statut du protestantisme, présent aux Pays-Bas depuis les débuts de la Réforme luthérienne, et qui se développe considérablement dans les années 1550-1560 sous la forme du calvinisme.
La question institutionnelle
modifierSur le plan constitutionnel, tout d'abord, la question centrale est celle du modèle politique : absolutisme royal ou collaboration avec les élites ?
Marguerite de Parme doit en toutes choses en référer au roi, elle ne dispose pas de la liberté de ses deux devancières[réf. nécessaire], Marguerite d'Autriche, tante de Charles Quint, de 1506 à 1530) et Marie de Hongrie, sœur de Charles Quint, de 1530 à 1555)[7].
Elle s'appuie sur les institutions établies par Charles Quint, en particulier les trois conseils collatéraux : conseil d'État, conseil privé, conseil des finances. Ces deux derniers sont des conseils techniques où dominent les juristes et les financiers[pas clair].
Le conseil d'État, en revanche, traite des questions de politique générale et compte parmi ses membres des représentants des grands lignages néerlandais : le prince Guillaume d'Orange, le comte Lamoral d'Egmont, Philippe de Montmorency, comte de Hornes, Philippe de Cröy, duc d'Arschot, Antoine de Lalaing (nl), comte de Hoogstraten. La haute noblesse trouve son compte dans ce système qui lui permet de participer aux affaires, sur le modèle médiéval (féodal) d'une noblesse conseillant le prince et prenant part à ses décisions.
La haute noblesse détient aussi les postes de stathouder (littéralement « lieutenant (du prince) »), c'est-à-dire de gouverneur de province : Guillaume d'Orange est stathouder de Hollande et de Zélande, Charles de Berlaymont stathouder de Namur, etc.
Les nobles de rang inférieur, en revanche, sont exclus du gouvernement, tout comme les bourgeois et le peuple. Les petits nobles doivent se contenter de fonctions locales, simplement chargés d'appliquer la politique royale sans la discuter[réf. nécessaire]. Ils sont cependant représentés dans les États provinciaux.
À l'occasion sont réunis les États généraux, organisme composé des délégués des trois états de chaque province. Depuis le début du XVIe siècle, ces États généraux s'étaient quelque peu transformés en une tribune politique[réf. nécessaire], mais leur rôle premier reste la négociation des subsides exceptionnels demandés par le souverain. Pour éviter l'épreuve de force, Marguerite de Parme évite le plus possible de les convoquer[pas clair][8].
En ce qui concerne les villes, qui à la fin du Moyen Âge, disposaient d'une large autonomie assurée par les chartes de franchise et aux privilèges obtenus au cours du temps, le règne de Charles Quint a été marqué par la limitation de cette autonomie, processus dont l'exemple emblématique est la répression de la révolte de Gand de 1539. Néanmoins, les municipalités conservent un rôle important dans l'administration de la justice.
La question religieuse
modifierComme Charles Quint, Philippe est un défenseur de la foi et de l'Église catholiques. C'est à contrecœur qu'en septembre 1555, Charles a dû accepter en tant qu'empereur, après trente ans de guerres, la paix d'Augsbourg, qui permet à chaque prince de l'empire de choisir la confession de sa principauté (catholique ou luthérienne).
À cette date, l'Espagne est, selon une expression d'époque, « saine d'hérésie », mais il n'en va pas de même des Pays-Bas, situés entre deux pays (la France et l'empire) où le protestantisme est très présent. Ils connaissent même une forte poussée du calvinisme, particulièrement dans les comtés de Flandre et de Hainaut, où les artisans de l'industrie textile adoptent souvent le calvinisme.
Poursuivant la politique répressive de son père, Philippe confirme d'anciennes ordonnances (dites « placards ») et en promulgue de nouvelles, qui rendent l'hérésie passible de la peine capitale. Ces placards restent dans un premier temps lettre morte. Les autorités locales les appliquent avec modération, voire pas du tout. D'une façon générale, les Néerlandais, y compris des catholiques, sont opposés à la répression à outrance, parce qu'elle signifie une limitation de l'autonomie politique et parce qu'ils sont, sous l'influence du courant érasmien, partisans de la liberté de conscience religieuse (c'est notamment le point de vue de Guillaume d'Orange, encore catholique à ce moment) ; certains acceptent même l'idée d'une certaine liberté de culte, comme cela se passe en France avec le premier édit de pacification (1562).
Une des craintes est la mise en place d'un système d'Inquisition à l'espagnole. De ce point de vue, la multiplication des diocèses en 1560 peut apparaître comme un premier pas, les évêques étant dotés de pouvoirs judiciaires.
Pour les tenants de l'autorité royale et les catholiques les plus intransigeants, il était évident que la clémence des juges était en cause. Les élites locales, en revanche, catholiques modérés comme protestants, trouvaient la législation trop dure. La sévérité des placards était la cause de fantasmes qui nourrissaient une opposition grandissante parmi la population; les rumeurs d'établissement d'une Inquisition sur le modèle espagnol allaient bon train. En outre, les placards apparaissaient comme une atteinte aux privilèges et libertés constitutionnels des autorités locales, comme le Jus de non evocando (droit d'être jugé en dernière instance par les juridictions ordinaires), inscrit dans le serment de Joyeuse Entrée des ducs de Brabant, pour ne citer que le cas le plus éminent.
Prélude : la crise politique de 1564-1565
modifierPour ces raisons, les autorités locales, y compris le Conseil d'État, protestent par la voie légale contre ces placards et la manière dont ils devaient être appliqués à partir de 1564. Toutefois, ces protestations sont systématiquement ignorées par Philippe II[9].
Au sein du conseil d'État, trois membres manifestent particulièrement leur opposition : Guillaume d'Orange, Lamoral d'Egmont et Philippe de Montmorency, qui ont tous trois participé à la guerre contre la France sous Charles Quint puis sous Philippe II. Considérant Philippe comme leur « prince naturel », ils se tournent contre les conseillers les plus légitimistes, en particulier le cardinal de Granvelle, qui de plus est un étranger. Menaçant de se retirer du conseil d'État, ils obtiennent en mars 1564 le rappel de Granvelle, qui est contraint de regagner le comté de Bourgogne.
Le comte d'Egmont est ensuite envoyé en Espagne afin de plaider en faveur d'un adoucissement des ordonnances. Philippe II lui donne une réponse évasive, mais qui parait acceptable à l'ambassadeur. Mais le roi précise sa pensée dans les courriers qu'il adresse à la régente en , les Lettres de Ségovie, dans lesquelles il refuse tout recul dans l'application des placards.
Le compromis des Nobles
modifierÉlaboration du texte (décembre 1565)
modifierEn , des membres de la moyenne noblesse se réunissent à Bruxelles chez le comte Floris de Culembourg. Ils mettent au point une pétition contre l'application stricte des placards.
Probablement préparée par Philippe de Marnix de Sainte-Aldegonde, elle est signée en premier lieu par Henri de Brederode, par Louis de Nassau, frère de Guillaume d'Orange et par le comte Charles de Mansfeld[10]. La pétition est ensuite largement diffusée dans le pays et recueille un grand nombre de signatures.
Dans cette pétition, les signataires, tout en affirmant qu'ils sont de loyaux sujets du roi, demandent à sa Majesté de suspendre l'Inquisition et l'application des placards contre l'hérésie. Ils demandent aussi la convocation des États généraux afin qu'une « meilleure législation » soit débattue sur le sujet[11].
Attitude de la haute noblesse
modifierLa haute noblesse est dans un premier temps réservée. Guillaume d'Orange, mis au courant par son frère Louis, est plutôt hostile à cette démarche.
Cependant le , il adresse à Marguerite de Parme une lettre (non sollicitée) dans laquelle il donne son avis sur la politique religieuse en cours. Il indique qu'une certaine modération dans les placards serait opportune, compte tenu notamment des tolérances accordées dans les pays voisins, comme la France. Il signale également que les troubles dus à la famine qui frappe les provinces, pourraient se trouver renforcés par cette application des placards. Enfin, il menace de démissionner si sa lettre n'a aucune suite[12].
Présentation de la pétition à Marguerite de Parme (5 avril 1566)
modifierLes meneurs de l'alliance se réunissent à Bréda en février 1566, puis à Hoogstraten, afin de trouver une manière de présenter la pétition acceptable par le gouvernement (Compromis de Bréda).
Le , une procession de plus de 200 signataires de la pétition traverse Bruxelles avant d'arriver à la cour de la régente afin de la lui remettre. Une petite délégation est reçue par la régente, rendue nerveuse par cet événement. Là, Brederode lui lit à voix haute la pétition.
Après cela, lors d'une réunion entre la régente et le Conseil d'État, le prince d'Orange tente de la calmer, tandis que Charles de Berlaymont aurait fait remarquer que les pétitionnaires n'étaient que des « gueux » (coquins[13] au sens ancien du terme), ne méritant que de se faire rosser, et que la Régente ne devait en aucun cas s'inquiéter de cette affaire[14].
Suites immédiates
modifierLe banquet des Gueux (6 avril)
modifierLe lendemain soir, les pétitionnaires sont conviés par Henri de Brederode à un banquet à l'hôtel de Culembourg, où ils viennent vêtus comme des pauvres avec la devise « gueux jusqu'à la besace ».
Le parti des opposants adopte le nom de « gueux » qui deviendra systématique après le début de l'insurrection[15] (les marins au service de l'insurrection seront les « Gueux de mer »).
La deuxième pétition (8 avril)
modifierSuivant l'avis des membres modérés du Conseil d'État, dont Guillaume d'Orange, Marguerite de Parme répond qu'elle va faire suivre la pétition à Philippe II, en soutenant les demandes qui y sont faites.
Le , Brederode amène une pétition complémentaire selon laquelle les signataires s'engagent à attendre paisiblement le temps que le courrier de la régente arrive en Espagne et que la réponse de Philippe revienne, sachant qu'une lettre met entre deux et trois semaines pour aller des Pays-Bas en Espagne. Cette pétition demande aussi que l'application des ordonnances incriminées soit suspendue.
Le déclenchement de la crise iconoclaste (août 1566)
modifierPhilippe donne une réponse tardive, par laquelle il rejette toutes les demandes.
Mais entretemps, le gouvernement perd le contrôle de la situation. Profitant de cette période d'attente, un grand nombre de protestants rentrent d'exil et d'autres sortent de la clandestinité. Les calvinistes commencent à tenir des séances de prière en plein air hors les murs des principales villes des provinces. Ces sermons publics, quoique d'abord pacifiques, inquiètent les autorités.
En , dans les faubourgs industriels sinistrés de Steenvoorde, une série d'attaques a lieu contre les biens de l'Église catholique, notamment la statuaire sacrée, cible de choix de certains calvinistes radicaux catégoriquement opposés aux représentations, qu'ils considèrent comme de l'idolâtrie, contrevenant au deuxième commandement.
Bientôt, la furie iconoclaste se propage dans une bonne partie du pays, générant une première guerre civile, dont le sommet est l'occupation de Valenciennes par les calvinistes et la reprise de la ville par les Espagnols.
Bien que le gouvernement réussisse en 1567 à mater ce mouvement, qui d'ailleurs débordait très largement les objectifs du Compromis, Philippe II envoie aux Pays-Bas le duc d'Albe (août 1567), dont une des premières décisions est l'instauration du Conseil des troubles. Sa politique a pour résultat de déclencher une véritable insurrection qui marque le début de la Révolte des Gueux, puis de la guerre de Quatre-Vingts Ans.
Signataires du Compromis des Nobles
modifierIl n'existe aucune source directe d'époque reprenant la liste complète des signataires du Compromis des nobles. En revanche, il existe différentes sources, principalement des jugements prononcés par le Conseil des troubles, qui mentionnent le nom de signataires du Compromis. La présente liste[réf. nécessaire] est une liste parmi d'autres. Les personnes marquées par (*) ne figurent pas (sous ce nom là) sur la liste critique de 549 noms établie par G. Bonnevie-Noël[16].
- Adolf van der Aa (?-1568)
- Gerard van der Aa, seigneur de Rozendaal (1541-1600)
- Philips van der Aa, seigneur de Schiplaken (?-ca 1587)
- Edo van Abbema
- Philip d’Aelst – Filips van Aalst / van Aelst aka Waterles of Waterlois (décapité le 1° juin 1568 à Bruxelles)
- Pieter d’Aelst / van Aelst/ van Aalst aka Waterles of Waterlois (décapité le 1° juin 1568 à Bruxelles)
- Cosmo delli Affaytadi, baron de Ghistelles ( -1588)
- Alef van Aggema
- Hendrik Albertsz
- Hugo van Alkemade
- Josua van Alveringen, seigneur de Hofwegen
- Samuel van Alveringen, seigneur de Hofwegen
- N.N. Andegonde (*)
- Pierre d’Andelot, seigneur de Florey ( -1568)
- Gosse van Andringa
- Tjeerd van Andringa
- Everard Arckens, alias Everard Arckenius
- Conrad d’Argenteau, seigneur de Ligny (c1525-1609)
- Jean d’Argenteau, seigneur d’Ochin (c1538-1593)
- Karel van Arkel, seigneur de Waardenburg ( -1580) (*)
- Otto van Arkel, seigneur de Heukelom (1540-1567)
- Nicolaus van Assendelft, seigneur d’ Assendelft (c1514-c1570)
- Cornelis van Assendelft, seigneur de Goudriaan (1540-1600)
- Pauwels van Assendelft, seigneur de Besoyen (c1537-c1593)
- Pierre d’Assignies
- Anthony d’Aubermont
- Jean d’Ausque, seigneur de Lamotte
- Pieter van Aylva
- Watze van Aylv
- Wybrand van Aylva
- Focke van Aysm (*)
- Hessel van Aysma
- Sybolt van Aysma
- Philippe de Bailleul, seigneur de Bailleul lez Cornuailles
- N.N. Baillonville
- Aernt Barck (*)
- Baronnius (*)
- Artus van Batson, alias de Boudechon (décapité en 1568))
- Jean de Baudrenghien
- N.N. del Bay
- Leonard Benoyt, alias de Waal
- N.N. Bentgy
- Hendrick Sandersz Bentinck, drost van Culemborg (1519-1592)
- W. Berck (*)
- H. Berendreght
- Comte Henri van den Berg (*)
- Guillaume IV van den Bergh, comte de Berghes (1537 – 1586)
- Adrien de Berghes Saint Winoch, seigneur d’Olhain
- N.N. Berinel (Bermel)
- Willem van Berlo, seigneur de Berlo
- N.N. Bernan (Bernau) (*)
- N.N. Bienques (*)
- Lodewijk van den Binkhorst ( -1582), seigneur (ambachtsheer) de ’s Gravezande
- Michel du Blioul
- Blondin Blondel (*)
- Jean de Blois, dit Treslong
- Maximiliaan van Bloys, dit de Cocq van Neerijnen ( -1568)
- Robbrecht van Bloys, dit de Cocq van Neerijnen (*)
- Guillaume de Blois de Treslong, seigneur de Gijssenoord (1529 – 1594)
- Jan van Blommendael
- Daniel de Boetzelaer, seigneur de Merwede (ca. 1525 – 1591)
- Floris de Boetzelaer en Asperen (seigneur de Langerak?) (ca. 1520 – ca. 1575)
- Otto Otto Boetzelaer (ca. 1530 – 1568)
- Rutger de Boetzelaer (nl), seigneur de Carnisse (1534 – 1604)
- Wessel de Boetzelaer (nl)(1500 – 1575)
- Charles de Boisot (nl) (ca. 1530 – 1575)
- Jean Bonga (Frise)
- Guillaume Bonga (Willem Bonga/Willem van Buma)
- Bernard van den Bongaert
- Jean van den Bongardt
- Jean de Bonnot, seigneur de Cormaillon[17] (*)
- Epo van Bootsma (*)
- Antoine de Bosch
- Julius van Botina (van Bottinga)
- Syds van Botina
- Adolphe de Boubais, seigneur d’Anbain (*)
- N.N. Bocholt
- Hans Paul van Boullandt, seigneur de Fischbach (*)
- Thierry de Bouton, seigneur de Melin
- Hoyte Bouwema
- Oudard de Bournonville, seigneur de Capres (1533-1585)
- Dirk van Brakel
- Jean van Braeckel
- W. van Braele
- Pierre de Brandebourg, seigneur de Château-Thierry ( -1576)
- Antoine de Brecht
- Géry de Brecht
- Jean de Brecht
- Artus de Brederode (c1530-1592) (*)
- Henri de Brederode, seigneur de Brederode et de Vianen (1531-1568), dit le "Grand Gueux"
- Lancelot de Brederode (nl) (décapité en 1573)
- Philippe de Bresille
- M. de Breton (*)
- Michel de Broddart
- Charles de Bronkhorst-Batenburg, seigneur de Barendrecht ( -1580)
- Dirk de Bronkhorst-Batenburg (nl)(décapité en 1568) (*)
- Gijsbert van Bronkhorst-Batenburg (nl) (décapité en 1568)
- Guillaume de Bronkhorst
- Joost de Bronckhorst-Batenburg, seigneur de Niedermörmter et Hönnepel ( -c1599)
- Louis de Bronkhorst
- Nicolas de Bronkhorst
- N.N. de Brouckerygny (*)
- Constantin de Brunselle
- Hotzo van Buma (Frise)
- Willem van Buma (Frise) (Willem van Bonga?)
- Gemme van Burmania (nl)(c1524-1602)
- Upco van Burmania (c1538-1615)
- Hendrik de Buyle (*)
- Jean de Bylandt
- Pieter van Camminga
- Foppe van Camstra
- Jacques van der Cappellen
- Louis Carlier (mort le 13 juin 1568)
- Jean de Casembroot, seigneur de Bakkerzeel (c1525-décapité en 1568)
- Jacques Catz
- Palamèdes de Châlon (c1540- )
- N.N. Champrons
- Jean des Champs (*)
- J. André Cicogna
- Robert de Cocq de Neerijnen
- Wouter Cockillaen
- Christian de Coene, seigneur de Zegenwerp (c1541-1603)
- Cornelis Cornelisz
- N.N. Le Coroye
- Jan van Cortenbach, seigneur de Helmond (c1537-1577) (*)
- Maximilien de Cottreau, seigneur de Glabbeke
- Jacques de Coudenhoven
- Maximilien de Cottreau
- Louis de Courioules (*)
- L. Crehain (*)
- Guillaume de Crahem
- Henri de Crissignée (*)
- Jehan de Crissignée
- C. Croesbeek (*)
- N.N. Croesbeek (*)
- Henri Croesinck, seigneur de Benthuizen ( -c1594)
- N.N. la Croicx
- Edvaert van Cuelembourg
- Frans van Cuilembourg
- Melchior Gerritsz van Cuilembourg ( -c1588)
- N.N. Cuylenborg
- Jean de Cuinchy, seigneur de Libersart (1521-1569)
- C. de Custine
- Johan van Cuyck
- Gerard de Cuyghem, dit du Hem
- N.N. Cyn
- N.N. Danphrate
- Jacques Dassa ( -1615)
- Jean Dassa
- Jérôme Dassa
- Achille de Dave, seigneur de Rossigny (Rossegnies)
- de Delvau
- Nicolas Dennetier (*)
- Jehan Deschamps
- Philippe Despaingne
- N.N. la Deuse
- N.N. Desthauberg (*)
- Wynant Augustynsz van Deventer
- Dirk van der Does (1518-1573)
- Johan van der Does dit le Père, seigneur de Noordwijk (1545 – 1604)[18]
- Sijdt Donia, alias Sixtus van Donia ( -1573) (Frise)
- Arend van Dorp, seigneur de Maasdam (c1530-1600)[19]
- Frederik van Dorp (1547-1612) (nl) (*)
- Guillaume van Dorp (-3 jul 1592)
- Douwe van Douma
- Epo van Douma (c1542-1602)
- Erasme van Douma
- Foppe van Douma
- Idzard van Douma, alias Idzardus van Douma
- Louis Dozembrugge, seigneur de Impde
- N.N. Duynen (*)
- Frans van Duyven
- Arend VII van Duvenvoorde (nl), seigneur de Duvenvoorde (1528-c1598)
- Dirk Arendsz van Duvenvoirde
- Gijsbert II van Duvenvoorde, seigneur de Obdam (1540-1580)
- Jacob van Duvenvoorde, seigneur de Warmond (1509-1577)
- N.N. Eecke
- Suffridus Eejenus ( -1568)
- Jelte Ripperts van Eelsma (1539-1573)
- Wyger Ripperts van Eelsma
- Albert d'Egmond, seigneur de Kenenburg (1540-1595)
- Frederic d'Egmond, seigneur de Merestein (1543-1615)
- Otto d'Egmond, seigneur de Kenenburg (1515-1586)
- P. Elderen
- Botte van Eminga ( -c1573)
- Hessel van Eminga (c1542-1605)
- Syd van Eminga, alias Sixtus van Eminga ( -1605)
- Sjick van Eminga
- Bartholt Entens van Mentheda (nl) (1539-1580)
- N.N. d’Enture et Escruber
- Robert l’Escuyer, seigneur de Bretel (*)
- N.N. d’Estauberg (Estaubrugge) (*)
- Jean d’Estourmel, seigneur de Vendeville (*)
- Marcelis van Eynatten (*)
- Fokke van Eysinga
- Frans van Eysinga, alias Franciscus van Eysinga
- Ritske van Eysinga
- Tjalling van Eysinga
- N.N. de la Febre
- Hessel van Feitma
- Hessel van Feitema
- Atte van Fernia ( -1569)
- N.N. Ferru
- Eustache de Fiennes, seigneur d’Esquerdes
- Ghillain de Fiennes, seigneur de Lumbres (1508-1577)
- N.N. baron van Flechy (*)
- N.N. Floyon (*)
- Gerrit Florisz, alias Gerard Florentius
- Sirck Fongers
- Jean Formault
- N.N. Fourny
- Cornelis Fouch
- N.N. Fresin (*)
- Govert du Fresnoy, seigneur de Thuin (*)
- N.N. Froidecourt en Ardennes
- Edo Gabbema
- Hartman van Galama (1533-1568)
- Seerp van Galama (1528 – 1581)
- Tako van Galama ( -1568)
- Hartman Gauma (Frise, Akkrum)
- Watze Gauma (Frise, Akkrum) (*)
- Nicolas de Gavre (overleden 1589)
- Edo van Gerbranda (Frise)
- Frans Gerritsz, alias Franciscus Gerritius
- W. Ghoir (de Gore, Gorre) (*)
- Corneille de Ghistelles (c1520-c1570)
- N.N. de Gleynne
- Douwe van Glins ( -1573)
- Harnig van Glins ( -1572)
- Tjepcke van Goslinga ( -1581)
- Gerard de Granen
- N.N., seigneur de la Grange[20] (*)
- Roelof Graawaert
- Oene van Grovestins ( -c1583)
- Wybe van Grovestins ( -1600)
- N.N. Grute
- Gualtherus Gruterus ( -c1583) (*)
- Philippe de Gruut Heere
- N.N. Gustenie (*)
- Juan de Gylle
- Dirck van Haeften, seigneur de Gameren (c1530-c1578)
- Frans van Haeften ( -1573)
- Jean van Haeften ( -1568)
- Pybe van Haerda (1539-1571) (*)
- Haring van Haersma ou Harinxma ( -1581)
- Hartman van Harinxma ( -c1583)
- C. Haga
- G. Hamel (Hamal) (*)
- Nicolas de Hames, roy d'armes de la Toison d'or (ca. 1528 – 1568)[21]
- Jorryt Hania
- Leo Hania
- Otto Hania
- Adam van Haren
- Antoine de Haudion, dit Giberchies, seigneur de Ville
- Wouter de Haudion, seigneur de la Hamaide
- N.N. du Haupon
- N.N. la Haye (*)
- Hessel Haytsma (*)
- N.N. van Helmont (*)
- François de Hemmes, alias Franciscus Hemmius
- Otto Herema ( -1583)
- Douwe Heringa
- Edo Heringa
- Juw (Jouwe) Heringa
- Laas Heringa
- Oene Heringa
- Philippe de Hertaing, seigneur de Marquette (*)
- Etienne van Hertvelt, seigneur de Kaldenhaven ( -1571)
- N.N. Hespaigne (*)
- Homme van Hettinga ( -1574)
- Tiete van Hettinga ( -c1574)
- Jacques de Heulle
- Jean Hinckaert, seigneur d’Ohain ( -1585)
- Joachim de Hoemmen
- Wilco Holdinga
- Jean de Hornes, comte de Baussignies, seigneur de Boxtel (1531-1606)
- Maximilien de Hornes
- Douwe van Hottinga
- Hero van Hottinga ( -1613)
- Rienck Gerlofsz Hotzema, alias Renicius Gerlacius Hotzema
- Charles de Houchin, seigneur de Longastre ( -1607)
- Albert de Huchtenbronch
- Jan van Huchtenbroek (*)
- Frans Huyghis, alias François Leonard Hugenius ( -1584)
- Baerthe van Idsaerda (1528-1603) (*)
- Alexandre van Ijsselstein, seigneur de Gameren ( -1597)
- Christoffe van Ijsselstein (1546-1593)
- Jacob van Ilpendam (décapité en 1568) (*)
- Jelle Jacobsz
- Aeltze van Jaersma ( -1574)
- Baudouin Janssen
- Tjaerdt van Jellersma, alias Telardus van Jellersma
- Eco Ysbrandtsz (*)
- Laes Jongema (c1546-1626)
- N.N. Knobedorff (Knobeldorf)
- Henri van der Laen (c1537-1608)
- Arnould de Landas, seigneur de Péromez (c1523- )
- Guillaume de Landas, seigneur de Chin (c1521-1586)
- Jérôme Hermes de Landas, seigneur d’Estrun (c1525- ) (*)
- N.N. Langerak (*)
- Antoine de Lannoy, seigneur de Bailleul
- Christoffe van Leefdael, seigneur de Waalwijk (c1530-1617)
- Cornelis van de Leu
- N.N. Lieberrul (Liebercal) (*)
- Charles de Liévin, seigneur de Famars ( -1592)
- Hector van Lier (*)
- Georges de Ligne, comte de Fauquemberghe ( -1579)
- Gerhard van Loen Thijssoen (*)
- Robert de Longueval, seigneur de La Tour ( -1603)
- N.N. de Lonpatte (*)
- Simon Longobardus
- Martin Lopes de Villanova (c1534- )
- N.N. Lucembourk
- Bernard de Malberg
- N.N. de Malhey (*)
- Anthony van Malsen
- Karel van Malsen, seigneur de Tilburg et Goirle (c1520-1587)
- Robert van Malsen
- Charles de Mansfeld, comte de Mansfeld (1543-1596)
- N.N. Mantats (Mantauts)
- Lancelot de Marbais, seigneur de Marbais ( -1592)
- Philippe de Marbais, seigneur de Loverval (1538-décapité en 1568)
- Charles de Marsenelle, seigneur de Fraine
- Guillaume II de La Marck, seigneur de Lumey (c1542-1578)
- Guillaume de la Margelle (*)
- Jean de Marnix, seigneur de Toulouse-le-Château, dans le comté de Bourgogne (ca 1537-1567)
- Philippe de Marnix, seigneur de Sainte-Aldegonde (1540-1598)
- Gisbert van Matenesse, seigneur de Riviere (1537-1598)
- Doecke Martena (c1530-1605)
- Guillaume de Maulde, seigneur de Mansart ( -1622)
- N.N. Mechelen
- Sippe van Meckama (1531-1599)
- N.N. de Melli (*)
- J. Melroye (*)
- Robert de Melun, marquis de Roubaix (c1550-1585)
- Meinserius (*)
- N.N. Mercenelle (*)
- Philippe van der Meren, seigneur de Zaventem et Sterrebeek (1540-1583)
- Bernard de Mérode, seigneur de Rummen (1510-1591)
- Everard de Merode, seigneur de Lavaux-Sainte-Anne ( -1568)
- Guillaume de Merode, seigneur de Duffel et Muggenberg (c1522-1597)
- N.N. van Merweden (*)
- N.N. Merwen (*)
- Guillaume van Praet van Moerkerken (1503- )
- Antoine de Mol
- N.N. Mondricourt
- Charles de Monfaucon, baron de Flassieu
- Georges de Monfalcon
- Georges de Montmorency, seigneur de Noyelle sur l’Escaut (décapité en 1568)
- Jean de Montigny (nl), seigneur de Villers (décapité en 1568)
- Georges de Montmorency, seigneur de Croisilles (c1539-1615)
- Adrien de Montoye
- Adrien de Morel ( -1590), seigneur de Tangrye
- N.N. la Movillerie
- Philippe de Namur, seigneur d’Huy et d’Elzée (1533-1568)
- Louis de Nassau, comte de Nassau (1538-1574)
- Henri de Nédonchel (nl), seigneur de Vicoigne et de Hannescamps (1541- décapité en 1568)
- N.N. Nielvin (*)
- N.N. Nieveen (Nievem) (*)
- Adrien van Nispen
- Charles van der Noot, seigneur de Risoir
- Gaspard van der Noot, seigneur de Carlo
- Floris de Nuynhem (Nyenheim)(*)
- Cornelis de Nijenvode, seigneur de Hillegom (1530-1575)
- Reinout van Nyeweerdt
- Anke van Oetsma
- Cornelis Oem van Wijngaerden (*)
- Jacob Oem van Wijngaerden, seigneur de Wijngaerden (c1520-1604) (*)
- Trepke van Oenema
- Frédéric van Offenhusen (1543-1588)
- Nicolas de Oixhain, seigneur de Jemeppe (*)
- Hessel van Oosthem (c1530-)
- N. van Opdam (*)
- Agge van Osinga (Frise) (-avant 1589)
- Jacob van Oyenbruggen, seigneur de Bethon (*)
- Jan Paets van Zanthorst
- Carselis van Pallandt, seigneur de Ruif
- Floris de Pallandt, comte de Culembourg (1539-1598)
- Firmin Peltier
- N.N. de Per (*)
- N.N. Perinelle
- Michel du Phoul
- Jelis Pieck, seigneur de Enspiek ( -1589)
- N.N. Piepenbasse
- Pierre Pietense
- Gaspard van Poelgeest, seigneur de Koudekerk ( -1597)
- Gerrit van Poelgeest, seigneur de Hoogmade (1545-1614)
- Otto van Poelgeest
- François de Pypenpoy
- Guillaume Quarre
- N.N. Quarrevaulck (Quatrevaulx)
- Herbert van Raep Horst ( -c1568)
- J. Ravesteyn
- Philippe de Recours, baron de Licques[22]
- Johan Reinaut
- Gerrit de Renesse (1509-1568)
- Johan de Renesse
- Jan de Renesse (1538-1568)
- René de Renesse, baron d'Elderen ( -1627)
- Charles de Revel, seigneur d’Audregnies
- Arend van Reynsteyn
- Jeldt Riddersma
- Tzomme Rollema
- Charles Roorda (c1530-1601)
- Popke Roorda
- Schelto van Roorda
- N.N. Rosenboo (Jacques de Rosimbos?) (*)
- Guillaume de Rysenborgh (Risbrough)
- Engelbert “Raugrave” de Salme, seigneur de Hermalle et d’Emprinne ( -1592)
- Ptolomeo Salvarika
- Nicolas de Sapongne
- Jean de Sauvage, seigneur d’Escobèques et de Ligny ( -1577)
- N.N. Scaran
- Menno Scheltema ( -1579)
- Sippe Scheltema
- Sybeth Scheltema
- George de Schoonhove, Waveren (*)
- Philippe de Schoonhoven
- Jean de Schoere, seigneur de Marchove et Rostuyne
- Gabbe Selsma
- Martin T’Serclaes, seigneur de Tilly (1525-1597)
- Wenseslaus T'Serclaes
- Jacques de Solliguren, seigneur de Pouru
- Simon Jansse Sleeper
- Alexander de Soete van Laecke (*)
- Joost de Soete, seigneur de Villers (1541-1589) (*)
- Filips de Soete, seigneur de Haultain ( -1585) (*)
- Willem van Sonnenberch (*)
- Evert Soudenbalch (*)
- Diederik Sonoy (1529-1597)
- Josse Snoy (ca1512-1584)
- Philips van (der) Spangen, seigneur de Spangen (1538-1578)
- Guillaume de Beaufort-Spontin, seigneur de Freyr ( -1585)
- S. Steenbos
- N.N. Sterk
- Reynier de Sultz
- Adrien van Swieten, seigneur de Swieten (1532-1584)
- Sybren Sybrensz, alias Sibrand Sibrandius
- Jan Symonsz, alias Joannes Simonius ( -1569)
- Leo Symonsz
- Wyger van Sytsma (*)
- Alle Teijes, alias Allaeus Teiesius (*)
- Sander (Alex?)van Tellicht
- Claude de Thieusieu, seigneur de Belmont
- Thomas van Tielt, abbé de saint-Bernard (c1534-1590)
- Eebe Tinckes
- Schelte van Tjaerda
- Alexander Torck (Alen. Turck ou Tock?)
- Lubbert Torck, seigneur de Hemert (1550-1586)
- N.N. la Tour (*)
- Ponthus de la Tramerie, seigneur de Hertaing
- Robert de la Tramerie, seigneur de la Tramerye – 1612)
- Philippe Triest, Gand (décapité en 1568)
- Charles de Trillo
- Jérôme Tseraerts (c1540-1573)
- Aucke van Unia ( -c1578)
- Hoyte van Unia, alias Horatius van Unia
- Antoine van Utenhove
- Simon van Utenhove
- Maximiliaan Uuyterlimmighe (*)
- Bartholomeo della Valle
- Tarquinius Vallesius (Tjerk Waldes)
- J. Varick
- J. Verdusse
- N.N. Vernenburg (*)
- Jeppe Verielsma (*)
- Syurdt Vrieltsema
- Anthony de Vicq, seigneur de Noosthoven (*)
- N.N. comte de Vrede (*)
- N.N. Waardenborg (Warenburg) (*)
- Adrien de Wael, seigneur de Vronesteyn (1520-1568)
- Adrien de Waldecker, seigneur de Mittendal et Mercy
- N.N. de Wasbeq (*)
- Jean de Wazemmes, seigneur de Haultmez (*)
- N.N. van Welle
- Willem van de Werve (*)
- Dirck Willemsz
- W. Wilts
- Philippe van Wingelen (décapité en 1568)
- Doytze Wingia
- François de Wolbock
- Berend Uten Eng, seigneur de den Eng (*)
- J. Wulp (Wulpa) (*)
- Nicolaas van Zandyk
- Evert van Zanten
- Assuerus van Zantwijck (*)
- Ghilain Zegers, van Wassenhoven (-1564)
- Jean Zegers, van Wassenhoven
- Etienne van Zuylen van de Haer (c1540- )
- Willem van Zuylen van Nijevelt, seigneur de Bergambacht (1538-1608) (*)
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Compromise of Nobles » (voir la liste des auteurs).
- Actuels Belgique (sauf le territoire de la principauté épiscopale de Liège), Pays-Bas, Luxembourg, départements du Pas-de-Calais et du Nord
- Le père de Charles, Philippe le Beau, est mort en 1506. Sa mère, Jeanne la Folle (1479-1555), est internée dans un couvent en raison de ses problèmes psychiques.
- Comme le comté d'Artois, le comté de Flandre était un fief français jusqu'au traité de Madrid de 1526.
- Avec ses dépendances : le royaume de Naples et surtout l'Empire colonial espagnol déjà assez étendu en Amérique.
- Elle est la fille naturelle de Charles Quint, encore célibataire, et de Jeanne van der Gheynst, fille d'un artisan tapissier ; pleinement reconnue, elle est élevée par sa grand-tante Marguerite, puis par sa tante Marie de Hongrie, régentes des Pays-Bas au nom de Charles.
- Avant cette réforme, il n'y avait dans la région (depuis l'époque romaine) que six diocèses et aucun archidiocèse.
- De 1555 à 1559, le régent des Pays-Bas est Emmanuel-Philibert de Savoie. On peut remarquer que, comme Marguerite de Parme et Charles Quint lui-même, Marguerite d'Autriche et Marie de Hongrie sont nées aux Pays-Bas ; Marie de Hongrie et Charles y ont été élevés par leur tante ; celle-ci était partie à l'âge de trois ans (1483) pour la cour de France où elle a vécu jusqu'en 1493. Philippe II en revanche est né et a été élevé en Espagne.
- Van Nierop, Op. Cit.. Étant donné qu'on parle ici des années 1560 à 1566, il serait intéressant de savoir combien de fois les États généraux ont été effectivement réunis.
- Van Gelderen, p. 111-115
- Putnam, p. 161
- Van Gelderen, p. 111
- Putnam, p. 162-164
- Larousse. Visité le 30 jan 2020
- Putnam, p. 165-166
- Putnam, p. 166-167
- G. BONNEVIE-NOEL, Liste critique des signataires du Compromis des Nobles, dans Société d'Histoire du Protestantisme Belge, Série V, Livraison 3, Bruxelles, 1968.
- Bien qu'il ne figure pas dans la liste de G. Bonnevie-Noël, sa condamnation par le Conseil des Troubles mentionne sa participation à cette confédération. Voir, Jean de Bonnat Seigneur de Cormaillon, Biographisch woordenboek der Nederlanden, Deel 3, 1858, A.J. van der Aa.
- Bonnevie (op. cit.) émet des réserves concernant la participation de Jean van der Does à la signature du premier Compromis.
- Bonnevie (op. cit.) émet des réserves concernant sa participation à la signature du Compromis.
- Sans doute, Pérégrin de la Grange qui souleva Valenciennes contre Philippe II (1566-1567).
- Avec Philippe et Jean de Marnix, il est un des rédacteurs possibles du Compromis des nobles. Voir Jean de Marnix, Daniel Jacobs, in Biographie nationale de Belgique, T. 13, 1894, col. 778-799.
- Parfois classé sous la lettre L, Philippe (de recours) de Licques.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Charles-Albert de Behault, Le Compromis des nobles et le Conseil des troubles, Bulletin de l'ANRB, avril 2023, n° 314, pp.11-56
- M. van Gelderen, The Political Thought of the Dutch Revolt 1555-1590, Cambridge U.P., 1992 (ISBN 0-521-89163-9)
- Aline Goossens, Les Inquisitions modernes dans les Pays-Bas méridionaux 1520-1633, Bruxelles, 1998.
- G. Bonnevie-Noel, Liste critique des signataires du Compromis des Nobles, dans Société d'Histoire du Protestantisme Belge, Série V, Livraison 3, Bruxelles, 1968.
- R. Putnam, William the Silent, Prince of Orange (1533-1584) and the Revolt of the Netherlands, 1911, p. 161 et suivantes.
- Henk Van Nierop, The Nobility and the Revolt of the Netherlands: Between Church and King, and Protestantism and Privileges, dans Reformation, Revolt and Civil War in France and the Netherlands 1555-1585, Amsterdam, 1999, p. 83-98 [1].