Grimaud (Var)

commune française du département du Var

Grimaud est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Grimaud
Grimaud (Var)
Vue sur le village de Grimaud
Blason de Grimaud
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez
Maire
Mandat
Alain Benedetto
2020-2026
Code postal 83310
Code commune 83068
Démographie
Gentilé Grimaudoise, Grimaudois
Population
municipale
4 527 hab. (2021 en évolution de +5,28 % par rapport à 2015)
Densité 102 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 16′ 27″ nord, 6° 31′ 20″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 503 m
Superficie 44,58 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Sainte-Maxime
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Sainte-Maxime
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Grimaud
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Grimaud
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Grimaud
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Grimaud
Liens
Site web https://www.mairie-grimaud.fr/

Sur la commune de Grimaud, se trouve la cité lacustre de Port Grimaud, construite à partir de 1966.

Géographie

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Situation

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Commune située à 4 km de Cogolin, 9 de La Garde-Freinet et 13 de La Môle et Saint-Tropez[1].

La cité lacustre privée Port Grimaud, au cœur du golfe de Saint-Tropez est à 9 km de Saint-Tropez[2]. Cette marina est implantée sur la commune Grimaud.

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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Vue mer depuis le village de Grimaud

Bordée par la mer Méditerranée, l'est de la commune est à une altitude proche de zéro. Le sud est traversé, d'est en ouest, par la vallée de la Giscle.

Le village est situé au début de la zone vallonnée, qui couvre la partie nord du territoire de Grimaud, dans le massif des Maures.

Le point culminant de la commune est le Sommet des Trois Confronts, avec une altitude de près de 514 mètres.

Sismicité

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Il existe trois zones de sismicité dans le Var : la zone 0 à risque négligeable (c’est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d’une partie des communes du centre Var[3]; la zone 1a à risque très faible (concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire, au massif de l'Esterel) ; la zone 1b à risque faible (ce risque le plus élevé du département, qui n’est pas le plus haut de l’évaluation nationale, concerne vingt-et-une communes du Nord du département). La commune de Fréjus, est en zone sismique faible « 1a »[4].

Production d'eau et hydrographie

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Production d'eau de la Communauté de communes du golfe de Saint-Tropez (CCGST)[5].

Cours d'eau traversant la commune[6],[7] :

  • Plusieurs fleuves côtiers se jettent dans la mer Méditerranée au niveau de la commune de Grimaud :
la Giscle, fleuve côtier,
la Garde (rivière),
Ruisseaux de Bélieu, de Saint-Pierre, de la Bagarède, d'Infernon, de Gagnal, de Saint-Pons, des Mûres, de Beauvallon, de Grenouille, de Val de Gilly, de Brugassier, de Pignegut, de l'Avelan, du Pas de Sept Hommes.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 1,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cogolin_sapc », sur la commune de Cogolin à 2 km à vol d'oiseau[10], est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 958,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −9,5 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Statistiques 1991-2020 et records COGOLIN_SAPC (83) - alt : 31m, lat : 43°15'42"N, lon : 6°30'37"E
Records établis sur la période du 01-07-1997 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,5 4,8 7,5 10,9 14,3 16,5 16,4 13,3 10,8 6,5 3,7 9,2
Température moyenne (°C) 8,1 8,5 11,1 13,9 17,6 21,7 24,3 24,3 20,5 16,6 11,9 8,9 15,6
Température maximale moyenne (°C) 13,6 14,4 17,3 20,2 24,3 29,1 32 32,2 27,6 22,5 17,2 14,1 22
Record de froid (°C)
date du record
−8,5
07.01.02
−8,3
13.02.1999
−7,7
02.03.05
−2,8
08.04.21
3,1
07.05.19
4,8
03.06.06
8,2
17.07.00
7,7
23.08.07
4,4
20.09.01
−2,7
30.10.1997
−7,4
23.11.1998
−9,5
30.12.05
−9,5
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
22,4
19.01.07
26,4
03.02.20
27,1
31.03.21
29,3
07.04.11
33,9
29.05.05
39,9
27.06.19
40,3
19.07.23
42
22.08.23
35,5
11.09.23
33,3
03.10.23
27,4
14.11.23
23,4
24.12.22
42
2023
Précipitations (mm) 95,9 76,1 70,2 82,1 58,7 32,2 13,9 20,6 73,8 135,6 177,5 121,4 958
Source : « Fiche 83042001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,6
2,7
95,9
 
 
 
14,4
2,5
76,1
 
 
 
17,3
4,8
70,2
 
 
 
20,2
7,5
82,1
 
 
 
24,3
10,9
58,7
 
 
 
29,1
14,3
32,2
 
 
 
32
16,5
13,9
 
 
 
32,2
16,4
20,6
 
 
 
27,6
13,3
73,8
 
 
 
22,5
10,8
135,6
 
 
 
17,2
6,5
177,5
 
 
 
14,1
3,7
121,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Voies de communications et transports

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Grimaud a pour particularité géographique d'être situé au cœur du golfe de Saint-Tropez. La commune bénéficie d'une bonne accessibilité (desservie par plusieurs lignes de bus[15], facilité d'accès à l'autoroute). De plus, une piste cyclable longeant le littoral permet la circulation à vélo.

Réseau routier

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La commune est accessible par la route départementale 558, qui dessert notamment Port Grimaud, ainsi que par les routes départementales 558 et 14 qui traversent le village.

Réseau ferroviaire

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En train, la gare de Saint-Raphaël-Valescure est desservie par les TGV, iDTGV, Intercités et TER Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Transports en commun

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Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![16].

Le réseau d'autobus départemental relie la gare routière de Saint-Tropez à Fréjus, Hyères, Toulon, Saint-Raphaël entre autres.

Plusieurs lignes de bus desservent la commune de Grimaud[17] :
*7601 : Saint-Tropez - Saint-Raphaël,
*7702 : Cavalaire-sur-Mer - Saint-Raphaël,
*7733 : La Garde-Freinet - Gassin,
*7760 : Grimaud - Sainte-Maxime,
*7760 : Grimaud - Cogolin,
*7760 : Grimaud - Gassin.

La commune met également en place pendant la saison estivale une navette gratuite[18] qui désert les commerces, la plage et le centre de la commune. Ce minibus est exploité par la société des Transports Suma.

Transport maritime

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En périodes estivales, une navette maritime relie Port Grimaud au port de Saint-Tropez[19].

Transports aériens

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L'héliport de la pointe de Saint-Tropez est basé sur la commune de Grimaud, entre la marina et le village. Les aéroports les plus proches sont ceux de La Môle-Saint-Tropez, de Marseille, de Nice et de Toulon-Hyères.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Grimaud est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Maxime[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 15,1 % 675
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,2 % 54
Zones portuaires 2,4 % 108
Espaces verts urbains 0,1 % 3
Équipements sportifs et de loisirs 4,0 % 180
Vignobles 10,4 % 467
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 11,1 % 498
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 6,2 % 278
Forêts de feuillus 12,1 % 544
Forêts de conifères 0,6 % 25
Forêts mélangées 0,6 % 27
Végétation sclérophylle 34,9 % 1563
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,2 % 53
Mers et océans 0,2 % 8
Source : Corine Land Cover[27]

Schéma de cohérence territoriale (SCOT) des cantons de Grimaud et de Saint-Tropez

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Le Diagnostic du SCoT[28] a mis en évidence la richesse écologique et patrimoniale du territoire et la fragilité de son environnement naturel et de sa qualité de vie.

Pour préserver et mettre en valeur l’environnement, priorité du SCoT, il faut tout à la fois :

  • assurer une protection et un respect accrus de l'environnement ;
  • mettre en valeur l'espace maritime et littoral ;
  • mettre en valeur les espaces agricoles et forestiers ;
  • maintenir l'équilibre entre espaces naturels, agricoles et urbains.

Le SCoT traduit, en effet, un objectif de développement durable, ce qui signifie que si les normes légales ou réglementaires doivent être appliquées sans contestation, la satisfaction des besoins humains et la nécessité de financer les mesures de protection, conduisent à rechercher, dans l’espace naturel, une présence humaine maîtrisée mais créatrice de ressources collectives[29].

Toponymie

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Jusqu'au XVIIIe siècle, on a cru que le nom de Grimaud, connu depuis le Xe siècle, venait de Gibelin de Grimaldi qui reçut de Guillaume Ier de Provence la baronnie du lieu en récompense de ses exploits contre les Sarrasins vers l’an 975[30],[31]. Gibelin de Grimaldi n’a pas de lien avec la famille Grimaldi de Monaco dont la tige est Grimaldo à partir du XIIe siècle[32].

Cependant, dès le XVIIIe siècle, les historiens découvrirent que la charte dite de Gibelin de Grimaldi était fausse. Gibelin de Grimaldi est un personnage inventé au XVe siècle.

Le nom du village de Grimaud vient du nom d'un propriétaire terrien ayant vécu à la fin de l’Antiquité ou au début du Moyen Âge. Le village qui naît alors va prendre son nom.

Ses habitants sont appelés les Grimaudois[33].

Histoire

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Grimaud a pour origine le castrum de Grimaldo mentionné depuis le XIe siècle. Le village a évolué, descendant de son piton rocheux jusqu'au XIVe siècle. Ensuite, au XIVe siècle, le village s'est recentré sur le haut de la colline, se protégeant derrière le rempart actuel[33].

Préhistoire

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On trouve des traces de présence humaine au Néolithique (5000 av. J.-C.), au Chalcolithique (2000 av. J.-C.) : les trois menhirs des Couzes, Dolmen de Haute Suane.

Antiquité

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Sur la commune se trouvent de nombreuses traces de présence antique. La villa du quartier de la boulangerie est la plus connue. D'autres sites antiques sont répartis sur les coteaux de la plaine exposés au sud[34].

En 1964, à la suite de la découverte de « poteries romaines », à l’occasion de travaux agricoles dans le quartier de la Castellane, Jacques Gautier, alors âgé de 16 ans, avait effectué une « fouille d’urgence »[35].

Moyen Âge

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Les comtes de Provence, le roi de Bourgogne et l'empereur byzantin s'unissent pour chasser les Sarrasins en 973. Certaines familles restent sur place et se convertissent au christianisme[36].

Au XIe siècle le Castrum de Grimaldo, du nom d'un propriétaire terrien, apparaît dans les chartes de l'Abbaye Saint-Victor de Marseille. C'est une nouvelle période pour la région avec l'expansion de villages tels que Grimaud situé sur un piton dominant le golfe de Saint-Tropez. C'était également un point stratégique permettant de surveiller cette partie du massif des Maures. Le château domine le golfe de Grimaud[37]. C'est aussi une période de construction d'édifices religieux, comme la première église Saint-Michel (aujourd'hui disparue), la chapelle Notre-Dame-de-la-Queste, la chapelle Saint-Pons (aujourd'hui disparue), la chapelle Saint-Pierre (aujourd'hui disparue).

XIIe siècle et XIIIe siècle

Construction de l’église Saint-Michel en granit et calcaire. La plus ancienne église encore utilisée dans l'actuelle communauté de communes, autrefois le Freinet.

XIVe siècle

Avec ses 1 200 habitants, Grimaud est le plus grand bourg du Freinet.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Grimaud fait partie de l’Union d’Aix, avant de faire promesse de reddition le 8 septembre 1387 à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou[38].

Tout comme les autres villages du territoire, Grimaud subit la peste et le brigandage. Une partie de la population disparaît, le village se regroupe en haut de la colline du château. Et pour se protéger, construise dans la seconde moitié du XIVe siècle, le rempart qui existe encore aujourd'hui.

XVe siècle

Le roi René d'Anjou, comte de Provence, donne le château de Grimaud à son ami Jean Cossa. Celui-ci agrandit et embellit le château de Grimaud.

Au moment de la vente de la baronnie par Gaspard Cossa, fils de Jean Cossa à Jean de Berre, Charles VIII a retenu la baronnie de Grimaud par droit de prélation[39] et l'a transmise à Étienne de Vesc, son chambellan, le . Il a obtenu de Charles VIII en janvier 1491 des lettres patentes de confirmation de tous les droits et privilèges accordés par le roi René à Jean Cossa. En février 1500, Louis XII a confirmé ses droits sur la baronnie de Grimaud. Son petit-fils, Jean de Vesc possède encore la baronnie en 1537 quand il rend hommage de la baronnie en la Chambre des comptes d'Aix. Le 3 janvier 1555, Jeanne de Vesc et son mari François d'Agoult-Montauban rendent hommage pour la baronnie qui passe alors dans la famille d'Agoult.

Temps modernes

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XVIe siècle

L'alimentation en eau du village se faisait à trois kilomètres par un système gravitaire dans la colline, dont il reste aujourd'hui le pont des Fées.

XVIIe siècle

La baronnie de Grimaud passe dans la maison de la Beaume de Montrevel d'Agoult par le mariage de Jeanne d'Agoult-Montauban avec Claude François de La Baume, comte de Montrevel, en 1602. Leur fille, Marie de La Baume (1605-1668), dame de Montrevel, baronne de Grimaud, se marie en 1627 avec Esprit Allard (1595-1630)[40], fils du notaire Jacques Allard, favori de Louis XIII, tué en duel. En 1627, Grimaud est érigé en marquisat en faveur d'Esprit Allard[41]. François de Castellane, seigneur et baron de St-Jeurs, Gassin, etc., gouverneur pour le roi de la tour de Cavalaire, a acquis par acte du 10 juillet 1645 la terre et baronnie de Grimaud et Val Freinet de dame Marie de la Beaume de Montrevel d'Agoult. Le marquisat de Grimaud est resté dans la famille de Castellane.

Le château est reconstruit au XVIIe siècle[42]. Le moulin Saint-Roch ainsi que les trois autres moulins à vent, tout comme les neuf moulins à eau, sont utilisés par la population pour assurer leur autonomie alimentaire, notamment pour la production de farine et d'huile d'olive.

Grimaud, perd de son influence, en particulier au XIXe siècle par rapport à la ville de Saint-Tropez, alors tournée vers la mer[43].

Époque contemporaine

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XIXe siècle

C'est l'essor des bouchonneries grâce aux forêts de chênes-lièges, le développement de la culture de la vigne, des oliviers et de la sériciculture.

XXe siècle

Au début du XXe siècle est lancée l'idée de la station balnéaire de Beauvallon, vue comme une extension de Sainte-Maxime. Reporté un temps du fait de la guerre 1914-1918, le projet nécessite de nombreux architectes, appelés par les promoteurs Émile et Léon Bernheim[44] : Pierre Chareau ; le Néerlandais Bernard Bijvoet ; le Suisse Julien Flegenheimer ; Albert James Furiet[45] ; Louis Süe (villa La Colline pour Paul Géraldy) ; René Darde (Q83276689) (Grand Hôtel L'Arbois); André Barbier-Bouvet[46] ; Jean Prouvé ; Neil Hutchinson (villa Seynave) ; Chana Orloff (sculptrice).

Après la Seconde guerre mondiale, François Spoerry est l'architecte de Port Grimaud, marina qui a été construite à partir de 1966 en lieu et place de marécages. Cette cité lacustre, interdite à la circulation automobile, possède douze kilomètres de quais, des jardins, des places, des commerces, une église, etc.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[47]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Joseph-François Reibaud   Propriétaire
1791 1792 François-Ambroise Cordier   Tailleur d'habits
1792 1800 Jean-Joseph Maille   Bourgeois
1800 1803 Honoré-Marie Cabasse   Bourgeois
1803 1813 Florentin Maille   Bourgeois
1813 1815 Joseph-Marius Fouque   Marchand
1815 1821 Honoré-Marie Cabasse   Bourgeois
1821 1823 Hippolyte-Joseph-Jean-Baptiste Fabre   Propriétaire
1823 1826 Jean-Baptiste Fouque   Propriétaire
1826 1830 Louis-Marius Amic   Docteur en médecine
1830 1840 Joseph-François Vincens   Négociant
1840 1843 César Rimbaud   Propriétaire
1843 1846 Hippolyte Farnet   Notaire
1846 1848 César Rimbaud   Propriétaire
1848 1848 Hippolyte-Joseph-Jean-Baptiste Fabre   Propriétaire
1848 1858 Hippolyte Farnet   Notaire
1858 1870 Clément-Albert Jean   Propriétaire
Conseiller d'arrondissement (1861 → 1867)
1870 1871 Émile Gattus   Fabricant de bouchons
1871 1876 Léon Saurin   Propriétaire
1877 1879 Amédée Michel   Médecin
1879 1881 Louis-Vincent Olivier   Négociant
1881 1882 Célestin Ollivier   Propriétaire
1882 1894 Lucien-Eugène Bauc   Négociant
Les données manquantes sont à compléter.

(décès)
Auguste Martin[48] SFIO Greffier
ca. 1969   M. Giraud    
Jean-Paul Bréhant RPR Médecin
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur [Quand ?]
Conseiller général du canton de Grimaud (1982 → 2001)
Vice-président du conseil général
Réélu en 1989

(décès)
Dominique Laffra (1941-2003) RPR Médecin
Réélu en 2001
En cours
(au 18 mai 2020)
Alain Benedetto (1953- ) UMP-LR Artisan ébéniste retraité
Conseiller départemental du canton de Sainte-Maxime (2015 → 2021)
2e vice-président de la CC du Golfe de Saint-Tropez (? → 2020)
4e vice-président de la CC du Golfe de Saint-Tropez (2020 → )
Réélu en 2008, 2014 et 2020

Jumelages

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Grimaud n'a pas de jumelage.

Port Grimaud et la Cité des Doges jumelés ? ... Sûrement un rêve que l’architecte François Spoerry aurait aimé voir se réaliser[49].

Politique environnementale

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Grimaud dispose, depuis 2019, d'une station d'épuration d'une capacité de 55 000 équivalent-habitants[50],[51],[52].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].

En 2021, la commune comptait 4 527 habitants[Note 4], en évolution de +5,28 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1641 1641 0811 1111 2641 3201 3041 4161 385
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4181 3801 3451 2531 1171 1741 2161 1061 062
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0941 1471 1221 0401 1261 3191 2551 2401 269
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 3781 6722 4082 9103 3223 7804 1814 2334 041
2017 2021 - - - - - - -
4 5414 527-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dépend de l'académie de Nice. Les élèves de Grimaud commencent leur scolarité au sein de la commune : dans les écoles maternelles les Migraniers (68 élèves)[57] ou les Blaquières, puis dans l'une des deux écoles primaires[58].

Le collège le plus proche est celui de Cogolin[59].

Les collèges et lycées[60] sont desservis, par bus .

L’ancienne école de Saint-Pons à Grimaud a été reconvertie en Maison départementale des Compagnons du Devoir, avec un bail emphytéotique de 25 ans[61].

Professionnels et établissements de santé[62] :

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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Budget et fiscalité 2019

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En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[65],[66] :

  • total des produits de fonctionnement : 12 813 000 , soit 2 861  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 11 103 000 , soit 2 479  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 4 176 000 , soit 932  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 4 970 000 , soit 1 110  par habitant ;
  • endettement : 4 584 000 , soit 1 023  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 15,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 7,68 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 26,08 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 240 [67].

Le taux de chômage à Grimaud des 15 à 64 ans, en 2018, était de 14,70 %[68].

Entreprises et commerces

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Tourisme

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La commune de Grimaud est située dans l'un des territoires touristiques les plus fréquentés du Var.

Quatrième commune du département en matière de capacité d'hébergement touristique, elle représente à elle seule 18 % des capacités d'accueil touristique du golfe de Saint-Tropez[69].

47 restaurants sont répartis sur l'ensemble de la commune, ainsi que des hôtels, campings ou encore des chambres d'hôtes. Un golf a été créé à la fin du premier quart du XXe siècle au sein du domaine de Beauvallon[70].

Patrimoine

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Plusieurs bâtiments de Grimaud ont fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques :

Grimaud est aussi connu pour sa cité lacustre, Port Grimaud. Labellisé patrimoine du XXe siècle, Port Grimaud est une curiosité architecturale, dont la construction en 1966 a sonné le glas d'une zone humide. Par exemple avec ses coches d’eau (bateaux-bus) qui assurent la visite au fil de l’eau. Découpée en trois quartiers d'époques et de conception différentes, cette ville peut se visiter en bateau-bus.

Le long du littoral jusqu'à la commune voisine de Sainte-Maxime, de nombreuses villas de villégiature du XIXe siècle, début XXe siècle, témoignent de la richesse touristique de la commune.

Grimaud est entourée d'un environnement naturel, dédié au tourisme (dans les terres et sur le littoral), à la viticulture[82], au cœur du massif des Maures, qui s'étend de l'arrière-pays au littoral.

La ville de Grimaud a reçu en 2017, sa "3ème fleur" du label "villes et villages fleuris"[83].

La flore est composée entre autres de chênes lièges et de pins.

Culture

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Des événements rythment le village tout au long de l'année :

  • Festival des musiques du Monde et des arts de la rue "les Grimaldines", chaque mardi soir, de la mi-juillet à la mi-août, avec des concerts dans l'enceinte du château, et des animations dans toutes les rues du village ;
  • Festival de musique classique dans les églises et chapelles de la commune "les Soirées Musicales de Grimaud" ;
  • Week-end "Moyen Âge" avec de très nombreuses animations, chaque dernier week-end d'août ;
  • Une fête du village chaque année sur 3 jours, du 15 au 17 août ;
  • Week-end gastronomique "Truffe & You" chaque premier week-end de février ;
  • Expositions d'art contemporain en saison estivale ;
  • Salon des peintres et sculpteurs en septembre ;
  • ... et de nombreuses fêtes issues de la tradition locale (Foire de la Laine, Fête de la Saint-Michel, ...).

Agriculture

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine religieux :

Autres patrimoines et sites :

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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La commune de Grimaud porte :

De gueules au château d'or, maçonné, ouvert et ajouré de sable.

Les armes de Grimaud sont celles de la famille de Castellane qui posséda cette terre de la fin du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution française[105],[106]

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Sainte-Maxime comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. Itinéraires
  2. Site officiel de Port Grimaud
  3. Porter à connaissance (PAC) subversion marine sur les communes du littoral varois
  4. Sismicité du Var sur le site de la préfecture Consulté le 01 septembre 2021
  5. Service : Communauté de communes du golfe de Saint-Tropez (CCGST) / eau potable : POLE EAU 1 SIDECM
  6. Agence de l'eau Rhône Méditerranée
  7. Observatoire national des services d'eau et d'assainissement
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Grimaud et Cogolin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Cogolin_sapc », sur la commune de Cogolin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Cogolin_sapc », sur la commune de Cogolin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  15. « Varlib : Page d'accueil », sur varlib.fr (consulté le ).
  16. Réseau régional de transports en commun
  17. bus à Grimaud
  18. « Les navettes gratuites reprennent du service pour l'été à Grimaud », sur Les navettes gratuites reprennent du service pour l'été à Grimaud (consulté le ).
  19. navettes maritimes
  20. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de Sainte-Maxime », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. Insee, « Métadonnées de la commune de Grimaud ».
  23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  25. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  26. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  28. Rapport du SCOT
  29. SCOT des cantons de Grimaud et de Saint-Tropez
  30. Étienne Garcin, Dictionnaire historique et topographique de la Provence ancienne et moderne, Éditions Bernard, 1835.
  31. Joseph Toussaint Reinaud, Invasions des Sarrazins en France, Éditions Dondey-Dupré, 1836.
  32. M. Ulino, L'Età Barocca dei Grimaldi di Monaco nel loro Marchesato di Campagna, Éditions Giannini, 2008.
  33. a et b « PLU Grimaud », sur mairie-grimaud.fr.
  34. Grimaud, sur www.provence7.com/
  35. Grimaud – La Castellane. Responsable d’opération : André Falconnet
  36. Françoise Thelamon, « Païens et chrétiens au IVe siècle : l'apport de l'Histoire ecclésiastique de Ruffin d'Aquilée », Études Augustiniennes,‎ , p. 123-147
  37. nom du golfe de Saint-Tropez jusqu'au XIXe siècle.
  38. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 408.
  39. Le droit de prélation est un droit de préférence réservé au suzerain pour l'acquisition d'une terre noble en remboursant l'acquéreur.
  40. Comte d'Allard, Un favori de Louis XIII. Esprit Allard, sieur des Plans, marquis de Grimaud, baron d'Aramon et de Valabrègue, Fr. Seguin, Avignon, 1895
  41. François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, Éditions Schlesinger, 1866.
  42. Le château de Graimaud, sur www.merveilles-du-var.net/
  43. La côte des Maures. Son évolution économique et sociale depuis cent ans, étudiée dans la région de Saint-Tropez, par Etienne Juillard. Revue de Géographie Alpine Année 1957 45-2 pp. 289-350.
  44. « Station balnéaire de Beauvallon », notice no IA83000446, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Albert James Furiet est le frère de Paul Furiet (Q83371574).
  46. « Villa Vent d'Aval », notice no PA00125722 ; André Barbier-Bouvet sur INHA.fr.
  47. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897) pp.414-415) « [1]
  48. Notice MARTIN Auguste, Raymond, Fernand par Jacques Girault, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 19 février 2018
  49. La petite Venise Provençale et la Cité des Doges sont-elles jumelées ?, François Spoerry le farceur
  50. Grimaud - Station d’épuration communale
  51. Une station d’épuration pour protéger le golfe de Saint-Tropez
  52. Mise en place de la technologie membranaire dans la station d’épuration de Grimaud
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. école maternelle les Migraniers
  58. écoles primaires
  59. collège de Cogolin
  60. vie scolaire à Grimaud
  61. L’ancienne école de Saint-Pons à Grimaud a été reconvertie en Maison départementale des Compagnons du Devoir
  62. Professionnels et établissements de santé
  63. a b et c L’église Saint-François d’Assise, édifiée en 1969, est une église œcuménique où les cultes catholique et protestant sont célébrés
  64. (fr + en) paroisse Saint Michel
  65. Les comptes de la commune
  66. Grimaud et la Chambre Régionale des Comptes
  67. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  68. Comparateur de territoires : Commune de Grimaud
  69. Bulletin d'accueil et fréquentation touristique 2009
  70. Domaine de Beauvallon
  71. Notice no PA00081632, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  72. a et b Notice no PA00081633, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  73. Notice no PA00081631, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  74. Notice no PA00125720, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  75. Notice no PA00081635, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  76. Notice no PA00125721, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  77. Notice no PA00125722, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  78. Le moulin Saint-Roch, un moulin à vent
  79. Le Musée du Patrimoine, Histoire grimaudoise
  80. Le musée du Patrimoine situé dans un ancien moulin à huile et une bouchonnerie
  81. Le pont des fées et les rives du torrent qu'il traverse
  82. Céline Koch, « Agriculture, sylviculture, énergie - Communauté de Communes du Golfe de Saint-Tropez », sur cc-golfedesainttropez.fr (consulté le ).
  83. Villes et Villages fleuris
  84. Les Vignerons de Grimaud, sur la Route des vins du Vignoble de Provence
  85. Chapelle Notre-Dame de la Queste
  86. Notice no PA00081631.
  87. Chapelle des Pénitents, sur chapelles.provence.free.fr/
  88. La Chapelle des Pénitents Blancs
  89. Notice no PA00081633.
  90. L'église Saint-Michel
  91. Chapelle Saint-Roch, sur chapelles.provence.free.fr/
  92. chapelle du chœur immaculé de Beauvallon, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
  93. Château de Grimaud, sur www.merveilles-du-var.net/
  94. La métamorphose de l’Hôtel Beauvallon est l’un des plus importants projets engagés sur la Côte d’Azur
  95. Reid Brewin Architectes partenaire de l'hôtel de luxe de Beauvallon
  96. La fontaine de la place neuve
  97. Sentier "Vallon des Fées
  98. La révision du SCOT
  99. Les arcades à Grimaud
  100. Notice no PA00125721.
  101. « Villa Vent d'Aval », notice no PA00125722.
  102. Histoire naturelle de la Provence,
  103. Alain Collomp, Un médecin des Lumières - Michel Darluc, naturaliste provençal, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, , 235 p. (ISBN 978-2-7535-1465-2).
  104. « Chanson Grimaud de Laurent Voulzy », sur paroles.net (consulté le ).
  105. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Éditions Bachelin-Deflorenne, 1866.
  106. Canton de Grimaud : Grimaud, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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