Jacques Rimbault
Jacques Rimbault, né le à Bourges et mort le à Vierzon, est un homme politique français.
Jacques Rimbault | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (4 ans, 9 mois et 9 jours) |
|
Élection | 12 juin 1988 |
Circonscription | 2e du Cher |
Législature | IXe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Proportionnelle par département |
Successeur | Franck Thomas-Richard |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
|
Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Cher |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
– (4 ans, 8 mois et 30 jours) |
|
Élection | 21 juin 1981 |
Circonscription | 1re du Cher |
Législature | VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Jean-François Deniau |
Successeur | Proportionnelle par département |
Maire de Bourges | |
– (16 ans) |
|
Prédécesseur | Raymond Boisdé |
Successeur | Jean-Claude Sandrier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bourges |
Date de décès | (à 63 ans) |
Lieu de décès | Vierzon |
Parti politique | PCF (1946-1993) |
Profession | Ajusteur-Outilleur |
|
|
Maires de Bourges | |
modifier |
Membre du Parti communiste français, il est conseiller général du Cher de 1973 à 1988, maire de Bourges de 1977 à 1993 et député du Cher de 1981 à 1993.
Biographie
modifierEnfance et jeunesse
modifierJacques Rimbault naît le à Bourges dans une famille de la petite-bourgeoisie[1].
Il fréquente l'École de Pyrotechnie de Bourges en 1943 et obtient en 1946 un certificat d’aptitude professionnelle d'ajusteur et un brevet des usines mécaniques de l'État[2].
Il adhère en , alors qu'il n'a que 15 ans, aux Forces unies de la jeunesse patriotique, puis un an plus tard, au Parti communiste français[3].
Sur le plan professionnel, il est embauché à la Société nationale des constructions aéronautiques du Centre (SNAC), qui le licencie en 1948. Il trouve ensuite un emploi à la Précision moderne, une entreprise métallurgique de Vierzon[2].
Parcours politique
modifierRésidant à Vierzon à partir de 1949, Jacques Rimbault est élu conseiller municipal en 1954 et exerce à partir de 1959 les fonctions de maire-adjoint chargé des travaux aux côtés de Léo Mérigot, puis de Fernand Micouraud[2].
En 1957, il est secrétaire de la fédération communiste du Cher et, après être passé par l'École supérieure des sciences sociales du PCUS à Moscou pendant un an, il est élu membre du Comité central en 1964. Mais son parcours à Bourges ne commence qu'aux cantonales de 1973, où il est candidat pour le PCF et élu conseiller général dans le canton de Bourges-Asnières[2].
Progressivement, Jacques Rimbault se fait connaitre dans le milieu berruyer. Assidu, il écrit, discute, propose des solutions aux problèmes de Bourges. Il travaille en profondeur sur les difficultés concrètes des Berruyers.
À l'issue des élections municipales en 1977, de 1983 et de 1989, il est élu maire de Bourges, aux législatives de 1981, 1986 et 1988 député du Cher.
La méthode « JR » est la prise en compte d'une communication très populaire, avec les mots de tout le monde, il dit souvent qu'il n'a pas fait l'ENA, et à partir de 1989, qu'il ne sort pas de HEC. À Bourges, Jacques Rimbault ne brandissait jamais de manière ostensible " la faucille et le marteau ", au contraire, il était le maire de tous les Berruyers, même ceux des beaux quartiers.
Hommage
modifierLe principal stade de la ville de Bourges a été baptisé en en son honneur par le conseil municipal.
Synthèse des mandats et fonctions
modifier- Au niveau local :
- Conseiller municipal puis adjoint au maire de Vierzon (dès 1957)
- Conseiller général du Cher, élu dans le canton de Bourges-Asnières (1973-1988)
- Maire de Bourges (1977-1993)
- Au niveau national :
- Député de la 2e circonscription du Cher (1981-1993)
- Au sein du Parti communiste français :
- Secrétaire fédéral de l'UJRF
- Membre du bureau fédéral (dès 1953)
- Membre du comité central (1964-1976)
Notes et références
modifier- « La mort de Jacques Rimbault Un symbole du communisme municipal », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Claude Pennetier, « RIMBAULT Jacques, Marie, Gaston [il aurait dû s'appeler RAIMBAULT Jacques, sans une erreur de l'état civil] », sur maitron.fr.
- Jean Morawski, « Jacques Rimbault, un homme, une vie, une œuvre », l'Humanité, (lire en ligne).
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :