Jean Giraud

auteur de bande dessinée français

Jean Giraud, connu sous son vrai nom et sous les pseudonymes Mœbius (/mø.bjys/[1]) et Gir, né le à Nogent-sur-Marne et mort le à Montrouge, est un auteur français de bande dessinée.

Jean Giraud
Jean Giraud à Łódź en 2008.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jean Henri Gaston GiraudVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Gir, MœbiusVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Genres artistiques
Influencé par
Jean-Paul Appel-Guéry (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions
Grand prix de la ville d'Angoulême ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Grand prix de la ville d'Angoulême ()
Prix Inkpot ()
Jack Kirby Hall of Fame (d) ()
Temple de la renommée Will-Eisner ()
Prix Yellow-Kid ()
Prix Sproing ()
Science Fiction and Fantasy Hall of Fame (en) ()
Chevalier de l'ordre national du Mérite ()
Meilleure œuvre étrangère publiée en Espagne (d) ()
Chevalier des Arts et des Lettres
Commandeur des Arts et des Lettres‎
Grand prix de l'ImaginaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Il est le créateur, avec le scénariste Jean-Michel Charlier, de la célèbre bande dessinée de western Blueberry, qu'il signe sous le nom de Gir puis sous son vrai nom. Sous le pseudonyme de Mœbius, il est l'auteur et/ou le dessinateur de bandes dessinées de science-fiction, telles que Arzach, Le Garage hermétique, L'Incal ou Le Monde d'Edena, qui lui valent une reconnaissance internationale jusqu'aux États-Unis et au Japon, habituellement peu réceptifs à la bande dessinée européenne.

Mœbius est l'un des fondateurs de la maison d'édition Les Humanoïdes associés, éditrice du magazine Métal hurlant. Il participe également à la conception graphique de films comme Alien et Tron. Son impact sur la bande dessinée, sous le nom de Giraud comme sous celui de Mœbius, font de lui l'un des dessinateurs francophones majeurs du XXe siècle.

Biographie

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Enfance

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Issu d'un milieu modeste, il passe son enfance à Fontenay-sous-Bois, dans la banlieue parisienne. Il vit alors chez ses grands-parents paternels, ses parents s'étant séparés lorsqu'il avait trois ans.

Il commence à dessiner à l'âge de 12 ou 13 ans, essentiellement des cow-boys et des indiens. À 14 ans, son père lui montre un numéro de Fiction, revue que Jean Giraud continue à acheter régulièrement, avec Galaxie, pendant une quinzaine d'années.

Débuts

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À l’âge de 15 ans, il vend sa première histoire au dessinateur Marijac[2]. À l'âge de 16 ans, il commence sa formation technique à l’École supérieure des arts appliqués Duperré de la rue Dupetit-Thouars, à Paris, où il reste deux ans.

À l'âge de 18 ans, il publie ses premières illustrations en travaillant pour la publicité, la mode ou la décoration[3]. Il crée la même année sa première bande dessinée, Frank et Jérémie, publiée entre février et , dans les numéros 10 à 17 du mensuel Far-West. À partir de cette même année, il décide de se consacrer entièrement à la bande dessinée et collabore comme dessinateur à des revues telles que Fripounet et Marisette, Cœurs vaillants et Sitting-Bull[4].

Après avoir effectué un séjour de neuf mois au Mexique, chez sa mère, il effectue son service militaire, tout d'abord chez les chasseurs en Allemagne, puis en Algérie[2].

En 1962, il devient l'apprenti de Jijé, qu'il a rencontré avant son service militaire. Jijé jouit à cette époque d'une solide réputation dans le monde de la bande dessinée européenne. À ce titre, Jean Giraud se charge de l'encrage d'un épisode de Jerry Spring, La Route de Coronado, une série western publiée dans le journal Spirou[5],[6]. « C'était une époque merveilleuse. Joseph a été pour moi un père parfait ; je n'ai qu'à me féliciter des leçons qu'il m'a données »[7]. Il travaille aussi avec Jean-Claude Mézières sur la collection L'Histoire des civilisations chez Hachette en 1961 et 1962.

Pilote et Blueberry

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En 1963, Jean-Michel Charlier cherche un dessinateur pour un western à paraître dans Pilote et en parle à Jijé, qui propose à Jean Giraud d'en devenir l’illustrateur. Ainsi commencent les aventures du fameux lieutenant Blueberry, qui a eu un très grand succès et est devenu un classique du genre. Jean Giraud signe les planches de cette série du diminutif de Gir, mais son nom complet apparaît sur la couverture des albums.

La saga de Blueberry compte vingt-huit albums ainsi que deux séries dérivées (quinze volumes) : Marshall Blueberry (Jean Giraud, William Vance et Michel Rouge) et La Jeunesse de Blueberry (Jean Giraud, Colin Wilson et Michel Blanc-Dumont).

En mai 68, il est l'un des instigateurs du « tribunal du peuple » qui fait comparaître René Goscinny dans une brasserie de la rue des Pyramides pour le mettre en accusation comme « valet des patrons »[8]. « Goscinny […] s'est trouvé seul face à une meute de loups qui, au lieu de lui parler des problèmes de la B.D., se sont mis à l'agresser. Moi j'ai fait partie des loups, je l'ai attaqué d'une façon épouvantable »[7].

Mœbius

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Ruban de Möbius.

À partir de la fin des années 1960, Jean Giraud illustre une série de magazines et de livres de science-fiction dans lesquels il aborde des thèmes plus personnels et moins conventionnels. Ces illustrations sont signées Mœbius, pseudonyme inspiré du ruban à une seule face décrit par le mathématicien allemand August Ferdinand Möbius.

Ce pseudonyme est utilisé pour la première fois dans une bande dessinée intitulée L’Homme du XXIe siècle, publiée en mai 1963 dans le numéro 28 d'Hara-Kiri. Mœbius apparaît une dizaine de fois dans Hara-Kiri jusqu’au numéro 40, sorti en 1964. Par la suite, Jean Giraud n'utilisera plus cette signature sur une planche de bande dessinée jusqu'en 1971, mais il continuera à s'en servir pour ses illustrations de science-fiction. En 1970 il rencontre Alejandro Jodorowsky pour qui il réalise l'affiche du film El topo[9].

Métal Hurlant

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À partir de 1974, Giraud délaisse progressivement Pilote. Il participe à l'éphémère mensuel Lucky Luke de Dargaud et commence à illustrer des pages de L'Écho des savanes (publication de la BD Cauchemar blanc). En 1975, il fonde avec Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet et Bernard Farkas, Les Humanoïdes associés, qui édite le magazine Métal Hurlant.

Il peut ainsi créer et publier des bandes dessinées de science-fiction dans le style underground, comme Arzach (prépublié en 1975 dans Métal hurlant, album en 1976) ou Le Garage hermétique (prépublié de 1976 à 1979 dans Métal hurlant, album en 1979 sous le titre Major fatal), qui influenceront une génération entière d'artistes. Il publie ces bandes dessinées sous le pseudonyme de Mœbius aux éditions Les Humanoïdes associés, ainsi que Le Bandard fou, Les Yeux du chat, etc.

Reconnaissance internationale et cinéma

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Jean Giraud lors d'une séance de dédicace à la Japan Expo 2008.

Ses illustrations de science-fiction et Arzach, œuvre révolutionnaire pour l'époque[10], le font connaître à l'étranger et Jean Giraud/Mœbius est contacté par des cinéastes français et américains pour participer à la préproduction de films de science-fiction dans les années 1970.

Une première collaboration se noue avec Alejandro Jodorowsky et Dan O'Bannon, qui engagent Giraud pour les assister dans la création d'un film inspiré de Dune, le roman de Frank Herbert. Alors qu'il rentre du Festival de Cannes en compagnie de son producteur, Michel Seydoux, Jodorowsky découvre dans une station service les bandes dessinées de science-fiction signées Moebius, et les albums de Blueberry signés Jean Giraud. Séduit par les dessins, et ignorant qu'ils sont l'oeuvre du même artiste, il pense engager Mœbius pour les costumes de son film et Giraud pour le storyboard. Il rencontre alors Giraud chez son attaché de presse, se rend compte de sa méprise, et lui propose de travailler sur le projet Dune. Devant l'hésitation de celui-ci, il le menace d'embaucher Philippe Druillet à sa place, ce qui le convainc de s'engager[11].

Mais le projet est voué à l'échec, faute de moyens[9],[12]. Cet événement, qui met un terme à quasiment deux ans de travail, plonge dans l'abattement tous les collaborateurs du film. Mais Jodorowsky et Mœbius se recroisent par hasard, à un concert de Barbara, auquel ils sont placés côte à côte. De cette deuxième rencontre fortuite naît l'idée chez les deux hommes de collaborer ensemble à une série de bande dessinée. C'est ainsi que naît L'Incal, une saga de science-fiction en six volumes parus entre 1980 et 1988[11].

L'aventure hollywoodienne de Jean Giraud n'est pas finie car il est engagé en 1977 par Ridley Scott pour participer à la conception graphique des costumes[9] d’Alien, le huitième passager[3]. Par la suite, il acceptera d'autres collaborations pour le cinéma. Ainsi en 1982, il dessine les décors et les costumes du film Tron puis il réalise le story-board et crée les personnages du film d'animation Les maîtres du temps de René Laloux[9].

En 1986, Jean Giraud part vivre à Los Angeles et monte avec sa première épouse Claudine la maison d'édition Starwatcher Graphics. Il réussit en parallèle à convaincre Marvel Comics de publier la plupart de ses travaux produits jusqu’à présent sous sa signature Mœbius. Cette rencontre l’amènera à illustrer une histoire du Surfer d'argent en collaboration avec Stan Lee et selon la méthode Marvel. Circonstance rare pour un auteur européen, cette contribution a influencé plusieurs auteurs de comics, comme Jim Lee ou Mike Mignola. Il continue de travailler sur des films américains comme Les Maîtres de l'univers réalisé par Gary Goddard pour lequel il dessine les personnages, Willow et Abyss mais pour ces derniers ses créations ne sont pas reprises par les illustrateurs suivants[9]. Il est également cofondateur des Éditions Aedena avec Jean Annestay et Gérard Bouysse, et travaille notamment sur des œuvres en tandem avec Geof Darrow ou Tanino Liberatore. Il est aussi l'auteur d'une autobiographie : Mœbius Giraud : Histoire de mon Double, aux Éditions no 1[13].

Diversification et expositions

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En 1978, à Tahiti, il se rapproche de Jean-Paul Appel-Guery, gourou de la secte Iso Zen aussi appelée Siderella. Il affirme en être parti sept ans après, disant qu'« il y a une frontière que l'on ne peut pas franchir [qui est] celle de la dignité humaine »[14],[15],[16],[17].

En 1988, la poste française émet un carnet de douze timbres à 2,20 F sur le thème de la Communication dessinés par douze auteurs de BD français, parmi lesquels Mœbius, Reiser, Fred, Brétécher, Tardi, Bilal, etc., tous Grands Prix du Festival d'Angoulème.

En 1996, sa seconde épouse Isabelle, reprend la maison d’édition et galerie Stardom, devenue aujourd'hui Mœbius Production. Ils éditent ensemble livres, sérigraphies et affiches en édition limitée, consacrés à son œuvre. En 1997, Luc Besson l'engage pour travailler sur Le Cinquième Élément[9]. En 1999, il est président du jury de la première édition du Festival international des Très Courts.

En 2002, il crée la série Arzach Rhapsodie en quatorze épisodes pour la télévision[9].

Du au se déroule à l'hôtel de la Monnaie à Paris l'exposition Miyazaki-Mœbius. Elle met en parallèle les travaux de Jean Giraud et de Hayao Miyazaki, célèbre réalisateur de films d'animation japonais du studio Ghibli. Plus de trois cents dessins y ont été exposés.

En est émis en France un timbre (en carnet de dix timbres adhésifs) sur le thème des vacances du futur, dont le dessin est réalisé par Jean Giraud[18].

 
Tombe de Jean Giraud au cimetière du Montparnasse (9e division).

Avec le magicien Gérard Majax en , il participe à la réalisation d'une nouvelle attraction du Parc du Futuroscope, La Citadelle du Vertige, inspirée des univers du Garage hermétique. En , la Fondation Cartier pour l'art contemporain organise la première rétrospective majeure consacrée à l’œuvre de Giraud-Mœbius, Moebius-Transe-Forme[15],[19].

La même année il réalise le court métrage La Planète encore avec Geoffrey Niquet. En 2011, il participe à l'exposition Tron L'héritage à la galerie Chappe[20].

Jean Giraud meurt le à Paris à l'âge de 73 ans[21], des suites d'une embolie pulmonaire consécutive à un lymphome.

Il est inhumé le au cimetière du Montparnasse (9e division[22], à quelques mètres de Maurice Pialat) après une cérémonie religieuse à la basilique Sainte-Clotilde[23].

Connu pour la rapidité d'exécution de ses dessins, Jean Giraud a un style graphique très varié, pouvant aller du réalisme fouillé de ses débuts dans les Aventures du lieutenant Blueberry, commencées en 1963, à l'onirisme et aux épures lyriques d'ouvrages plus récents. Son dessin va de la gravure, au trait classique en noir et blanc, au travail de la couleur environnementale typique de la ligne claire.

Ses univers sont pour la plus grande partie axés sur une science-fiction fantasmagorique et délirante ainsi qu'une poésie teintée de métaphysique.

Influencé par les étendues désertiques du Mexique, il aime dessiner des personnages sur une surface plane et uniforme, qui peut aller du Sonora à l'absence totale de décor. Que ce soit dans les séries Blueberry ou Arzach, le désert est une figure récurrente dans son œuvre. En effet, parce qu'aucune construction humaine ne vient imposer un sens déterminé, il autorise tous les possibles métamorphiques, d'où ses nombreux dessins où les personnages traversant le désert connaissent des métamorphoses surprenantes[24].

Bien que la bande dessinée européenne soit peu diffusée au Japon, Mœbius y est respecté, notamment des auteurs locaux : « il est très populaire parmi les dessinateurs de ma génération » selon Jirō Taniguchi, né en 1947[25]. D'après Gō Nagai, « Mœbius a inventé un nouveau monde fantastique, ouvert de nouveaux horizons »[25]. Son influence peut aussi se voir dans le style graphique du jeu vidéo japonais Gravity Rush ou encore du jeu britannique Sable.

Œuvre littéraire

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L'article détaillé recense les œuvres personnelles de Jean Giraud (alias Mœbius et Gir) en tant que dessinateur, scénariste et illustrateur.

Filmographie

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Contributions artistiques

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Jean Giraud à Lugano en 1992.

Jean Giraud a participé à la conception graphique de nombreux films :

Adaptations de ses œuvres

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Par lui-même
  • Starwatcher (1991), pilote pour un long métrage avec Medialab, annulé en 1992 après la mort d'Alain Guiot
  • Arzak Rhapsody (2003), mini-série
  • La Planète encore (2010), court métrage
Par d'autres réalisateurs

Influence

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Son œuvre a aussi inspiré l'esthétique de plusieurs films :

Ludographie

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En 1995, il a influencé le design du jeu Panzer Dragoon sur Saturn. Il en a aussi signé l'illustration de jaquette pour l'édition originale japonaise. Il dessine la même année la jaquette du jeu vidéo Fade to Black.

En 1997 sort Pilgrim : Par le livre et par l'épée, un jeu sur PC d'après un scénario de Paulo Coelho dont il a conçu les personnages, avec les planches disponibles sur un CD bonus.

En 2004 sort Seven Samurai 20XX, un jeu sur PlayStation 2 développé au Japon dont il a conçu les personnages.

De nombreux jeux vidéo s'inspire de son style graphique comme Sable (2021)[26] ou Chants of Sennaar (2023)[27].

Principales expositions

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En France

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  •  : Moebius collabore avec quatre autres auteurs de la bande dessinée de science-fiction française (Jean-Claude Mezières, Caza, Vatine et Beb-Deum) à l'exposition Météorites... Mégalithes ! produite par la société Pavillon noir de Pascal Dejax. À cette occasion, un Pif-Paf adossé à un Cristal-Majeur est recréé[28]. L'exposition est présentée dans les festivals de bande dessinée de Colomiers, Chambéry, Illzach, Darnetal, au festival de science-fiction de Roanne, au festival du court métrage de Clermont-Ferrand ainsi que dans treize autres villes françaises.
  • -  : Musée d'art contemporain de Lyon.
  • 1999 : exposition à la Fondation Cartier, Paris.
  •  : grande exposition au musée de la bande dessinée, Angoulême.
  •  : grande exposition à Montrouge.
  •  : exposition collective à la BnF, sur la bande dessinée contemporaines, Paris.
  • -  : grande exposition Giraud/Mœbius et Miyazaki au musée de la Monnaie, Paris.
  •  : exposition de dessins : Mythes Grecs, galerie Stardom (Mœbius Production).
  •  : exposition de dessins : Jardins d’Eros, galerie Stardom (Mœbius Production).
  •  : exposition sur le thème du rêve au musée d’Art contemporain de Bordeaux.
  •  : exposition de dessins : Boudha line, galerie Stardom (Mœbius Production).
  •  : exposition de dessins : Hommage au Major, galerie Stardom, Paris (Mœbius Production).
  •  : La citadelle du vertige, une attraction du Futuroscope inspirée de l’univers du Garage hermétique, Poitiers.
  •  : Fou et Cavalier, Espace Cortambert (Mœbius Production).
  •  : Arzak, destination Tassili , immeuble SFL du 103, rue de Grenelle à Paris 7e (coproduction Espace Cortambert / SFL / Mœbius Production)[29].
  • -  : Mœbius-Transe-Forme, Fondation Cartier, Paris[30].
  • -  : Mœbius multiple(s), Musée Thomas-Henry, Cherbourg[31].
  • -  : Inside Mœbius, Hôtel Départemental des Arts du Var, Toulon[32].
  • -  : 40 jours dans le désert B, MuSaMa, Marseille.
  • 24 novembre 2019 - 22 mars 2020 : Blueberry sur la piste de l’Épau, Abbaye Royale de l’Épau, Le Mans.

En Italie

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  • Octobre -  : grande exposition à Palerme
  • - : grande exposition à Milan
  • Février- : grande exposition à Venise
  • 11 mai - 24 octobre 2019 : The Beautiful Travels of Mœbius  - By way of Venice, CA’ASI Palazzo Santa Maria Nova Campiello, dans le cadre de la 58e Biennale des Arts de Venise, Italie.
  • 10 juillet 2021 - 4 octobre 2021 : Moebius Alla ricerca del tempo, grande exposition au Musée Archéologique National de Naples (MANN), Italie.

En Allemagne

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  • Janvier -  : grande exposition au musée d’Art contemporain de Karlsruhe
  • Mai -  : grande exposition à Erlangen
  • 15 septembre 2019 - 16 février 2020 : Moebius, grande exposition au Max Ernst Museum, Brühl, Allemagne.

En Espagne

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  • 1992 : CRISTAL SAGA 22, Galerie 4rt, Barcelone.
  • Mai - août 2022 : Comic, suenos e historia, CaixaForum, Madrid.
  • Été 1991 : maison de la Culture Frontenac à Montréal, Canada.
  •  : grande exposition à Kemi, Finlande.
  • -  : grande exposition à Liège, Belgique.
  •  : exposition à Séoul, Corée du Sud.
  •  : exposition au musée du manga de Kyoto, Japon.

Décorations

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Récompenses

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À titre posthume
  • 2017 :   Prix Eisner de la meilleure édition américaine d'une œuvre internationale pour Le Monde d'Edena

Notes et références

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  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. a et b L'Agence Tous Geeks - Mission #08 : Les origines du Mœbius
  3. a et b « Jean Giraud, alias Mœbius, l’homme qui révolutionna la BD. Émission Café découverte », sur Europe 1, .
  4. Patrick Gaumer, Dictionnaire mondial de la BD, Larousse, (ISBN 978-2-03-584331-9 et 2-03-584331-6, OCLC 652381718, lire en ligne)
  5. Frédéric Pottet, « La dernière aventure du lieutenant Moebius », Le Monde,‎ , p. 24.
  6. (en) Lambiek comic shop and studio in Amsterdam, The Netherlands, « Comic creator: Jean Giraud (Moebius) », sur lambiek.net, (consulté le ).
  7. a et b Numa Sadoul, Mister Moebius et Docteur Gir, Paris, Albin Michel, , 94 p. (ISBN 2-226-00266-9), p. 15 - 16.
  8. Christian Kastelnik, René Goscinny et la brasserie des copains, Caudebec-en-Caux, Éditions SCUP - La Déviation, , 99 p. (ISBN 979-10-96373-24-6).
  9. a b c d e f et g Auréliano Tonet, « Belmondo comme fantasme, Alien comme tremplin… », Le Monde,‎ , p. 25 (lire en ligne).
  10. Jessie Bi, « La bande dessinée muette : explications de l’impact d’Arzach », sur du9.org, .
  11. a et b Alejandro Jodorowsky, préface de Les Yeux du chat, éditions Les Humanoïdes associés, 2011
  12. Alejandro Jodorowsky, Mœbius et Christopher Foss, « Dune le film que vous ne verrez jamais », Métal hurlant, no 107,‎ , p. 116.
  13. Nicolas Pothier, « Mes doubles m'affament, émois ! », BoDoï, no 17,‎ , p. 6.
  14. (en) « Moebius’ Grand Conversation », sur Fischer On Comix, (consulté le )
  15. a et b Jean Giraud (int.) et Stéphane Jarno, « Mœbius : “J'ai très tôt été attiré par l'envers du décor” », Télérama,‎ (lire en ligne).
  16. (en) Esperide Ananas et Stambecco Pesco, The Traveler's Guide to Damanhur: The Amazing Northern Italian Eco-Society, North Atlantic Books, (ISBN 978-1-55643-761-8, lire en ligne), p. 180
  17. Bernard Fillaire, Un bonheur mortel: Racisme, infiltration, propagande, terrorisme, corruption, eugénisme, négationnisme, manipulation mentale, droite nationale, paranormal, Stock (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-234-10656-7, lire en ligne)
  18. « Bonnes vacances », timbre émis le 29 mai 2006, sur le site de l'Union postale universelle
  19. [vidéo] « Moebius-Transe-Forme - Trailer - 2010 », sur YouTube. Bande-annonce de l'exposition.
  20. Exposition TRON à la galerie Chappe, sur Eurogamer.fr.
  21. Relevé des fichiers de l'Insee
  22. Philippe Landru, « MOEBIUS (Jean Giraud : 1938-2012). Montparnasse - 9ème division », sur landrucimetieres.fr, .
  23. Jean Giraud, alias Moebius, « dieu vivant de la BD », enterré au cimetière du Montparnasse, Celemondo.com, 15 mars 2012/
  24. Augustin Fontanier, « Dossier SF : Demain, l'humain. Les sept vies de Moebius », sur lintermede.com, .
  25. a et b Accueil royal pour l'auteur de BD français Mœbius au Japon, pays du manga, Patrice Novotny sur Aujourd'hui le Japon avec AFP, 11 mai 2009.
  26. Lise Famelart, Test de Sable : poétique voyage à la sauce Moebius, 23 septembre 2021, Jeuxvideo.fr.
  27. Olivier Bénis, "Chants of Sennaar", une Babel histoire, 26 septembre 2023, France Inter.
  28. Catalogue Clermont FilmFest97, Sauve qui peut le court métrage, coll. « Clermont FilmFest » (no 19), (lire en ligne), p. 14
  29. « Exposition MOEBIUS : "Arzak, destination Tassili" »  , sur Espace Cortambert, (consulté le )
  30. « Mœbius-Transe-Forme »  , sur Fondation Cartier pour l'art contemporain, (consulté le )
  31. « «Mœbius multiple(s)» au musée Thomas Henry de Cherbourg »  , sur Ouest-France, (consulté le )
  32. « Moebius », Catalogus,‎ , p. 37 (lire en ligne   [PDF])
  33. Thierry Groensteen, Primé à Angoulême : 30 ans de bande dessinée à travers le palmarès du festival, Angoulême, Éditions de l'An 2, , 103 p. (ISBN 2-84856-003-7).
  34. « Festival d'Angoulême », sur Encyclopédie Larousse (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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Monographies

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Articles

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Vidéographie

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Giraud/Mœbius retrace lui-même son parcours dans un documentaire de BBC Four, accompagné de nombreux dessins, d'extraits de films auxquels il a collaboré et d'interviews (avec Stan Lee, Jodorowsky, Jim Lee, Mike Mignola, Philippe Druillet, Enki Bilal, HR Giger et Dan O'Bannon).