Jullouville

commune française du département de la Manche

Jullouville (prononcé [ ʒyluvil] Écouter), parfois appelée Jullouville-les-Pins est une commune française située à huit kilomètres au sud de Granville dans le département de la Manche en région Normandie. Née en 1973 du regroupement de Bouillon et de Saint-Michel-des-Loups avec le statut de communes associées (et également avec Carolles et Saint-Pair-sur-Mer à la création), c’est une commune touristique de la baie du Mont-Saint-Michel.

Jullouville
Jullouville
La plage de Jullouville.
Blason de Jullouville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté de communes de Granville, Terre et Mer
Maire
Mandat
Alain Brière
2020-2026
Code postal 50610
Code commune 50066
Démographie
Gentilé Jullouvillais
Population
municipale
2 382 hab. (2021 en évolution de +3,3 % par rapport à 2015)
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 29″ nord, 1° 33′ 57″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 115 m
Superficie 21,88 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Granville
(banlieue)
Aire d'attraction Granville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avranches
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Jullouville
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Jullouville
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Jullouville
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Jullouville

Du hameau de Bouillon dans la forêt mythique de Scissy à la station balnéaire décidée par Armand Jullou en 1882, Jullouville est aujourd’hui une commune en mutation, revendiquant son caractère balnéaire mais souhaitant pérenniser et développer l’habitat résidentiel.

La commune est peuplée de 2 382 habitants[Note 1].

Géographie

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Situation

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Jullouville est située au bord de la Manche dans le pays avranchin, sur la côte normande de la baie du Mont-Saint-Michel, face aux Îles Chausey. Sur près de deux mille hectares, elle se répartit entre la commune touristique au pied d’une falaise granitique, le Pignon Butor qui la sépare de Carolles, et une campagne entre la mare de Bouillon et la lande marécageuse de Beuvais à Saint-Michel-des-Loups (commune associée depuis 1972) d’une superficie totale de 700 hectares. La commune dispose d’une plage de sable longue de deux kilomètres touchée par les plus fortes marées d’Europe. Une forêt occupe la cuvette derrière la mare. Son territoire est traversé du nord au sud par la route départementale 911, la route du littoral manchot. Le répertoire géographique des communes de l’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48° 46' 29" nord et 01° 33' 57" ouest en son « chef-lieu de commune »[1]. Elle est entièrement intégrée à l’aire urbaine de Granville et à la communauté de communes Granville, terre et mer.

Jullouville est située à 103 kilomètres au sud-ouest de Caen, cinquante-deux kilomètres au sud-ouest de Saint-Lô, 27 kilomètres au nord-ouest d’Avranches, huit kilomètres au sud de Granville, trente-trois kilomètres au sud-ouest de Coutances, 113 kilomètres au sud de Cherbourg-Octeville et quarante kilomètres au nord du Mont-Saint-Michel.

Hydrographie

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Le Thar à proximité du Pont Bleu.

Deux cours d’eau traversent la commune, la rivière le Thar au nord, qui figurait la frontière entre l’Avranchin et le Cotentin, et le ruisseau le Crapeux au sud, auxquels s’ajoute la mare de Bouillon qui occupe 55,75 hectares.

Le débit moyen du Thar est mesuré dans la station communale, il s’étage entre trois cent trente-cinq décimètres cubes par seconde en septembre[2] et mille huit cents décimètres cubes par seconde en février. Le débit maximum atteint fut relevé le avec dix-sept mètres cubes par seconde et la hauteur maximale intervint lors d’une crue le avec cent soixante et un centimètres d’eau[3].

Le relief de Jullouville est particularisé par son découpage marqué en deux niveaux. La commune touristique est au niveau de la mer, puis en arrière, les hameaux de Bouillon et Saint-Michel-des-Loups sont sur le plateau à une altitude approximative de cent dix mètres. Une grande falaise granitique nommée le Pignon Butor sépare ces deux parties de la commune avec un passage en pente douce derrière la mare.

Communes limitrophes

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Jullouville est du nord-ouest au sud-ouest par la Manche. Au nord et au nord-est, elle est séparée par le Thar de Saint-Pair-sur-Mer, au sud et au sud-est par le rocher du Pignon Butor de Carolles. À l’est, derrière Bouillon et Saint-Michel-des-Loups se trouve la commune de Sartilly.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 889 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Longueville à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Transports

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Jullouville est accessible en voiture, par l’ancienne RN 811 devenue RD 911, la route du littoral jusqu’Avranches qui la traverse du nord au sud, elle se situe à dix-sept kilomètres de l’A 84 (E 401). En train, elle est située à huit kilomètres de la gare de Granville desservie par l'Intercités Paris-Granville et le TER Normandie. Les autobus du réseau Maneo départemental circulent dans la commune avec la ligne 4 Granville-Avranches par la côte. En avion, elle est située à douze kilomètres de l’aéroport de Granville.

Lieux-dits et quartiers

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Jullouville se divise en trois parties bien distinctes, elles-mêmes divisées en hameaux ou quartiers :

  • sur le rivage, la station balnéaire de Jullouville proprement dite et le quartier d’Édenville, entre falaise, mare et plage ;
  • en arrière, le hameau de Bouillon, site historique comprenant aussi le Hamel, Lézeaux et le hameau de Groussey ;
  • sur la lande, le village de Saint-Michel-des-Loups, annexé en 1972 et qui inclut le hameau le Bourgeais.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Jullouville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Granville[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), zones urbanisées (11,9 %), forêts (9,4 %), terres arables (8,4 %), eaux continentales[Note 5] (1,4 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom originel de la commune est Bouillon, qui proviendrait du terme roman bouillon, « ruisseau »[19] (présence d’une mare entre la lande et la mer née du Thar) ou d'un nom de personne gallo-roman, Bullius[20].

Le nom de Jullouville est attribué en 1973 en hommage au promoteur immobilier Armand Jullou (1833-1913) l'un des fondateurs de la station balnéaire en 1882. La commune est parfois appelée Jullouville-les-Pins par la présence importante sur le territoire de la commune du pin maritime.

Le gentilé est Jullouvillais[21].

Histoire

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Les origines

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Carte de « Bouillon » selon Cassini[22].

Jullouville a pour origine le village de Bouillon.

Au XVe siècle, des pêcheries étaient installées sur le littoral, toujours visibles aujourd’hui mais inutilisées. En 1678, Jacques Le Royer (d), seigneur de La Blinière aurait écrit au roi Louis XIV pour demander la permission d’assécher la mare de Bouillon. Malgré la réponse positive de Colbert, elle ne devint jamais une prairie. Cette idée fut reprise en 1794 par Le Marchant qui venait de racheter la terre au dernier seigneur Louis Martin de Bouillon et qui tenta le creusement d’un canal. En 1831, la mare revint aux Martin de Bouillon qui la revendirent à M. Leclère, armateur à Granville qui organisait des parties de pêche. Depuis Louis XI et jusqu’en 1871, Bouillon avait deux curés, l’un nommé par l’évêque d’Avranches, l’autre par le roi.

Naissance d’une station balnéaire

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Casino de Bouillon au début du XXe siècle.

En 1874, Armand Jullou (1833-1913) devient conseiller municipal de Saint-Michel-des-Loups. En 1882, il décide d’acquérir quarante hectares des mielles (dunes) de Bouillon pour bâtir une station balnéaire. Il les plante de résineux, en précise les plans, des avenues en cercles concentriques partant du casino, une promenade en bord de mer, et la première charte urbanistique. Elle stipule la construction de villas et hôtels, de l’église Notre-Dame-des-Dunes, du casino et de l’hôtel. Il vend les parcelles jusqu’à ses difficultés financières de 1891 où l’ensemble de ses biens sont vendus par adjudication. En 1894, une association des propriétaires de Jullouville est créée, elle subsiste durant cent ans.

De 1908 à 1935, le train de la côte s’arrêtait en gare de Jullouville (aujourd’hui l’office de tourisme) sur son trajet de Granville à Avranches et franchissait la vallée des peintres sur un viaduc.

Dans les années 1930, la Société nationale de sauvetage en mer s’implante à Bouillon. Elle est aujourd’hui installée à l'année à la Cale des Plaisanciers. Deux postes de surveillance sont installés l'été au casino et à Carolles.

Seconde Guerre mondiale

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En 1944, Bouillon est libérée par la sixième Division blindée et durant la suite des opérations du débarquement, le château de la Mare est le siège d' à du quartier général des forces alliées sous le commandement du général Eisenhower. C’est aujourd’hui un centre de vacances de la ville de Saint-Ouen. De violents combats eurent lieu à Saint-Michel au moment de la Libération[23].

Après guerre

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En 1951, la commune prend le nom de Bouillon-Jullouville.

En 1973, les communes de Bouillon, Carolles, Saint-Michel-des-Loups et Saint-Pair-sur-Mer fusionnent et prennent l’appellation de Jullouville, en mémoire du créateur de la station. Carolles, Saint-Michel-des-Loups et Saint-Pair-sur-Mer gardent un statut de communes associées.

En 1976, l’hôtel de ville est inauguré. Saint-Pair-sur-Mer fin 1977, puis Carolles fin 1999, reprennent leur indépendance.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 2 382 habitants[Note 6], en évolution de +3,3 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Du début des recensements en 1793 à la création de la station balnéaire en 1882, le comptage ne se faisait que sur les hameaux de Bouillon et Saint-Michel-des-Loups. Sur cette période, la population s’est avérée relativement stable, oscillant entre cinq cents et sept cents habitants. Le , la commune s'associa à Carolles, Saint-Michel-des-Loups et Saint-Pair-sur-Mer, la population passa de 770 à 1 898 habitants. Après la séparation d’avec Saint-Pair-sur-Mer le , la commune continua de gagner des habitants, mais le , Carolles se sépara de Jullouville, qui perdit alors quatre cents habitants pour dépasser à peine les deux mille résidents en 2006. En 1999, seulement 0,5 % de la population était étrangère et 7,6 % des foyers composés de familles monoparentales[26].

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
751586646643639657656617604
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
591553545544478497510468460
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
473465410449483608707855889
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7707701 8981 9272 0462 4092 0412 0582 345
2015 2020 2021 - - - - - -
2 3062 3962 382------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique de Saint-Michel-des-Loups.
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
248648630625647650621608654
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
610617571539554537507508503
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
458419414354380366396378428
1962 1968 - - - - - - -
421394-------
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Sources : EHESS[29])

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 51,0 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 102 hommes pour 1 236 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,21 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,1 
90 ou +
4,4 
15,6 
75-89 ans
17,0 
32,1 
60-74 ans
30,7 
18,0 
45-59 ans
19,4 
11,0 
30-44 ans
10,6 
9,8 
15-29 ans
8,8 
11,5 
0-14 ans
9,1 
Pyramide des âges du département de la Manche en 2021 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
8,8 
75-89 ans
12,1 
20,3 
60-74 ans
20,8 
20,7 
45-59 ans
19,8 
17 
30-44 ans
15,9 
15,5 
15-29 ans
13,4 
16,7 
0-14 ans
15,4 

Politique et administration

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Politique locale

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Jullouville fait partie du canton de Granville représenté par le conseiller général Jean-Marc Julienne (NC) mais la commune associée de Saint-Michel-des-Loups est rattachée au canton de Sartilly représenté par le conseiller général Jacques Thouvenot dans l’arrondissement d'Avranches.

La commune appartient à la deuxième circonscription de la Manche représentée par le député Bertrand Sorre (La République en marche). L’Insee lui attribue le code 50 1 97 066[32].

Dix-neuf élus siègent au conseil municipal et quatre d’entre eux sont adjoints au maire[33]. L'un de ces élus est maire délégué la commune associée de Saint-Michel-des-Loups. En 2008, la commune disposait d’un budget de 4 652 000 euros avec une répartition de 2 847 000 euros de le fonctionnement et 1 805 000 euros d’investissements[34], financés à 45,88 % par les impôts locaux[35], la dette municipale s’élevait à 5 141 000 euros[36]. La même année, les taux d’imposition s’élevaient à 10,08 % pour la taxe d'habitation, 15,58 % et 21,58 % pour la taxe foncière (bâti et non bâti), 11,76 % pour la taxe professionnelle[37].

La commune adhère à la communauté de communes de Granville, Terre et Mer pour l’aménagement du territoire, le développement économique, la valorisation de l’environnement et l’organisation des secours.

À la suite de la réforme de la carte judiciaire, Jullouville est rattachée au tribunal d'instance d’Avranches, aux tribunaux de grande instance, de commerce et de prud’hommes de Coutances, et à la cour d'appel de Caen.

Liste des maires de Bouillon puis de Jullouville

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Liste des maires de Bouillon[21]
Période Identité Étiquette Qualité
1830 1835 Jean Levêque    
1835 1852 Jean-Baptiste Avril    
1852 1884 Louis Digée   Cultivateur
1884 1898 Alexis Digée    
1898 1904 Paul Godon    
1904 1906 Bernard Hue    
1906 1920 Paul Dupuy    
1920 1925 Bernard Hue    
1925 1925 Eugène Bry    
1925 1929 Ferdinand Ménard    
1929 1941 Angel Bry    
1941 1944 Henri Sublime    
1944 1965 Louis Chapdelaine    
1965 1972 René Joly    
Liste des maires de Jullouville[21]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 René Joly    
mars 1983 juin 1995 Julien Rioult
(1928-1996)
  Propriétaire-exploitant agricole
juin 1995 avril 1999
(démission)
Pierrick Leport RPR Notaire
avril 1999 mars 2014 Louis Forget UMP Cadre commercial retraité
1er vice-président de la CC du Pays granvillais
mars 2014[38] En cours Alain Brière UMP-LR Ingénieur ERDF
10e vice-président de la CC Granville, Terre et Mer (2020 → )

Tendances politiques et résultats

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La commune étant séparée en deux cantons et, avant 2012, deux circonscriptions, il est possible de distinguer les résultats entre Jullouville et Bouillon d’une part et Saint-Michel-des-Loups d’autre part.

Politiquement, la commune se caractérise par son conservatisme marqué, plus encore dans la station de Jullouville que dans le village de Saint-Michel-des-Loups, sans toutefois verser dans le vote d’extrême droite. Ainsi, on peut noter que la commune s’est fortement distinguée des votes nationaux au cours des élections régionales de 2004 et surtout lors du référendum de 2005, plébiscitant le "Oui" à plus de 55 % quand le pays choisissait le "Non" dans la même proportion.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours (2e circonscription, Saint-Michel-des-Loups) ;
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours (3e circonscription, Jullouville)
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours (canton de Granville)
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours (canton de Sartilly)
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Élections référendaires

Enseignement

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L’école Éric-Tabarly.

Jullouville est rattachée à l’académie de Caen. L’école Éric-Tabarly accueille les enfants de la commune en classes maternelles et élémentaires.

Un centre de loisir accueille les enfants hors période scolaire et la ville de Saint-Ouen possède le château de la Mare anciennement aménagé en centre de vacances[56].

Patrimoine

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Consciente de la richesse de son patrimoine bâti et naturel, Jullouville s'est associée aux communes de Granville, Saint-Pair-sur-Mer et Carolles au sein de l'association loi de 1901 "Granville, pays de l'estran" pour postuler au label "Villes et Pays d'art et d'histoire".

La commune a mis en place un centre communal d'action sociale et une maison de retraite médicalisée en centre-ville. Le centre hospitalier de Granville à six kilomètres assure les soins et les urgences avec un service de SMUR.

Trois médecins généralistes[57] et un pharmacien[58] sont implantés sur la commune.

La SNSM dispose d’un centre de secours sur la plage en période estivale.

Services publics

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Un bureau de poste est installé sur le territoire de la commune[59]. Pour sa sécurité, la commune dépend du centre de secours et incendie de Granville et d’un poste annexe de gendarmerie sur le territoire de Jullouville. La mairie dispose en outre d’une annexe dans le village de Saint-Michel-des-Loups.

Jumelages

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Jullouville a développé des associations de jumelage avec :

  • Crozet depuis le , situé à 634 km, dans le cadre d'un partenariat sable et neige[60].

Vie quotidienne à Jullouville

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Culture

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Pour les loisirs culturels des administrés, la commune dispose d’une bibliothèque et d’une salle d’exposition. Le cinéma « L’Estival » ouvrait en saison dans le passé, ce qui n’est plus le cas à ce jour.

 
Courses hippiques sur la plage.

La commune dispose de terrains de tennis en bordure de la mare de Bouillon, d’un stade.

Depuis 1886, chaque année en mai, la société de courses hippiques de Jullouville organise des courses sur la plage, nommée pour l’occasion hippodrome de la Cale.

Les sports nautiques et le char à voile se pratiquent sur la plage.

Festivités

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Lieux de culte

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Les églises catholiques dépendent de la paroisse Notre-Dame-de-la-Baie du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[61] dans le diocèse de Coutances-et-Avranches. Les églises Notre-Dame-des-Dunes à Jullouville, Saint-Jean-Baptiste à Bouillon, celle de Saint-Michel-des-Loups, ainsi que la chapelle d’Édenville accueillent les fidèles.

Un temple protestant réformé est installé à Édenville et est ouvert en été. Il dépend de la paroisse Saint-Lô-Manche Sud au sein du consistoire Basse-Normandie[62].

Médias

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L’hebdomadaire La Manche libre présent à Granville diffuse une édition locale spécifique au pays granvillais. Jullouville se trouve dans le bassin d’émission de la chaîne de télévision France 3 Normandie. Le quotidien Ouest-France couvre toute la Basse-Normandie. Une rédaction existe à Granville et couvre l’actualité locale, y compris à Jullouville.

Économie

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Jullouville est intégrée par l’Insee au bassin d'emploi d’Avranches-Granville[63]. La commune accueille quatre-vingt-dix-neuf entreprises ou commerces. En 2005, le taux de chômage atteignait 11,4 % pour une population active évaluée à 917 personnes, mais le revenu moyen par ménage de 20 121 €/an en 2004 et le taux de 73,4 % des habitants propriétaires de leurs logements indique une forte disparité économique. La ville est par ailleurs presque exclusivement tournée vers les activités touristiques, ne disposant que d’une faible activité en basse saison[64]. Un marché se tient tous les mardis et vendredis.

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Jullouville 7,3 % 17,7 % 10,4 % 26,7 % 26,9 % 11,0 %
Zone d’emploi d’Avranches-Granville 6,9 % 8,4 % 7,3 % 19,2 % 28,3 % 29,8 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Jullouville 12,5 % 4,0 % 9,1 % 12,5 % 9,4 % 14,7 %
Zone d’emploi d’Avranches-Granville 9,0 % 17,8 % 8,6 % 15,0 % 7,2 % 8,2 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[65]

Tourisme

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La plage à marée haute et la promenade.

Jullouville est une petite station balnéaire, 65 % des logements sont des résidences secondaires, ce qui en fait la première du classement départemental et la cent troisième au niveau national[66]. La commune dispose d’un office de tourisme et propose six terrains de campings dont un trois étoiles et quatre deux étoiles, pour un total de 687 emplacements, quatre hôtels, dix bars ou restaurants. La plage de sable longue de deux kilomètres bordée par la promenade sont les principaux points d’intérêts de la commune.

Jullouville est dénommée « commune touristique » depuis [67]. La commune a obtenu la dénomination « station classée de tourisme » en novembre 2021[68].

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine environnemental

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Jullouville est située à proximité du site protégé du mont Saint-Michel. La zone côtière composée d’une plage de sable longue de deux kilomètres et le domaine public maritime de Jullouville sont inscrits sur la liste des sites protégés par la DIREN de Basse-Normandie depuis 1973 et 1974. Sur le territoire de Bouillon, la Vallée des Peintres est elle protégée depuis 1944[69]. La mare de Bouillon, les rives du Thar et le bocage de l’arrière pays s’inscrivent dans une politique de préservation et de valorisation par la commune. La falaise du Pignon Butor offre un panorama sur la Baie du Mont-Saint-Michel.

Le sentier de grande randonnée GR 223 traverse la commune du nord au sud dans son parcours entre Honfleur et Avranches par la côte.

Patrimoine architectural

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Jullouville est divisée en trois parties : la station balnéaire, le hameau de Bouillon et le village de Saint-Michel-des-Loups. Plusieurs monuments ou curiosités sont présentes sur la commune.

À Jullouville se trouvent l’hôtel du casino, construit en 1883 et les anciennes pêcheries en pierre en forme de « V » sur le littoral qui se découvrent à marées descendantes.

À Bouillon, site historique subsistent ’église Saint-Jean-Baptiste du XIIIe siècle dont le clocher, entre la nef et le chœur, supporte un pommier bonsaï. Elle abrite une statue de saint Jean-Baptiste du XVe, classé au titre objet aux monuments historiques[70] et quatorze objets inscrits[71] dont une verrière (XVe – XVIe siècles) et dans le cimetière une croix ancienne en grès.

Parmi les autres monuments : les pigeonniers de Rainfray et du Logis, la chapelle Notre-Dame des Dunes de Jullouville (XIXe siècle), le temple protestant d'Édenville, le manoir du Rainfray du XVIe siècle ancienne demeure seigneuriale, le château de la Mare (ferme-manoir de Bouillon) construit au XIXe siècle dans un style néogothique, les moulins de Lézeaux et de la Hiette, le monument Eisenhower, le viaduc de la vallée des Peintres, qui supportait l’ancienne voie ferrée, un puits, lavoir, anciens fours à pains. À Saint-Michel-des-Loups ne reste que l’église Saint-Michel du XIIe – XVIe siècles transformée après 1914, avec le toit du clocher en bâtière.

Près du hameau de Vaumoisson, on peut apercevoir dans un champ un menhir dit de la Pierre du Diable (3 m).

Personnalités

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Différents personnages publics ont vécu à Jullouville :

Héraldique

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  Blason
D'argent à trois canettes de sable, becquées et membrées d'or[72].
Détails
Ce blason est issu des armoiries de la famille Hérault[73], seigneurs du fief de Glatigny à Saint-Michel-des-Loups (de Me François Hérault, sieur de Glatigny [à Saint-Michel-des-Loups], 1/8 de fief en la vicomté d’Avranches, sergenterie Hérault, 25 sols tournois ; Aide pour le siège d’Amiens en 1597)[74].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Jullouville dans les arts et la culture

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Le menhir de Vaumoisson dit « la Pierre du Diable ».

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Jacqueline Decoux-Ricour et Sylvie Lepont, Mémoires de familles : Jullouville, 1875-1945, Verneuil-sur-Avre, FG, , 62 p. (ISBN 2-906806-34-X, BNF 40208483)
  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 118.
  • Marius Dujardin, Histoire des bains de mer à Carolles et à Jullouville, Éd. de l'Avranchin,
  • Marius Dujardin, Promenades touristiques autour de Carolles et de Jullouville, Éd. de l'Avranchin,
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 266.
  • Daniel Hamel, De Bouillon à Jullouville, Paoland, (ISBN 978-2-910967-18-5)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Granville comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015).
  2. Analyse de la situation hydrique en Basse-Normandie sur le site du Sandre. Consulté le 23/07/2009.
  3. Fiche hydrologique sur le site de la banque hydro Consulté le 14/09/2008.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  7. « Orthodromie entre Jullouville et Longueville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Longueville » (commune de Longueville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Longueville » (commune de Longueville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Granville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Jullouville ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Granville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  19. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard Éditeur, .
  20. Dauzat (A.) et Rostaing (Ch.), Dictionnaire étymologique des noms de lieux de la France, Paris, .
  21. a b et c Gautier 2014, p. 266.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Navigation : cartes de Cassini », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales..
  23. Delattre, 2002, p. 118.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiche de synthèse démographique que le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 06/04/2008.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Michel-des-Loups », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Jullouville (50066) », (consulté le ).
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Manche (50) », (consulté le ).
  32. Jullouville sur le site de l’Insee. Consulté le 19/09/2009.
  33. « Jullouville (50610) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  34. Comptes municipaux de Jullouville sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.
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  36. Endettement municipal sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.
  37. Taux d’imposition sur le site taxe.com Consulté le 29/04/2009.
  38. « Alain Brière a été installé maire, ses adjoints élus », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
  39. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
  40. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
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  42. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
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  45. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
  46. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
  47. Résultats de lélection européenne 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
  48. Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 12/06/2009.
  49. Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
  50. Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/03/2010.
  51. Résultats de l’élection cantonale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 17/03/2008.
  52. Résultats de l’élection cantonale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 17/03/2008.
  53. Résultats de l’élection municipale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 17/03/2008.
  54. Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 09/05/2009.
  55. Résultats du référendum 2005 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
  56. Procès-verbal du conseil municipal de Saint-Ouen faisant état de malfaçons au château de Jullouville, centre de vacances.
  57. Annuaire des médecins sur le site du Conseil de l’Ordre Consultation novembre 2007
  58. Pharmacie sur le site de l’Ordre des Pharmaciens Consultation novembre 2007
  59. Coordonnées de l'agence postale de Jullouville sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.
  60. « Pourquoi Jullouville ? Pourquoi Crozet ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Site officiel de la mairie de Crozet (consulté le ).
  61. Site du diocèse.
  62. Secteur La Manche, site de l'Église réformée de France - Région Nord Normandie, 7 avril 2010.
  63. Données statistiques de la zone d’emploi d’Avranches-Granville sur le site de l’Insee. Consulté le 31/08/2009.
  64. Données économiques sur JournalDuNet.
  65. Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.
  66. Classement des communes ayant le plus de résidences secondaires sur le site linternaute.com Consulté le 05/04/2009.
  67. [PDF] « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - mars 2010 » : page 17.
  68. « Recueil des actes administratifs de novembre 2021 » [PDF], sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ) : p. 19.
  69. Liste des sites protégés par la DIREN de Basse-Normandie.
  70. « Statue : Saint Jean-Baptiste », notice no PM50000564, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  71. Œuvres mobilières inscrites à Jullouville.
  72. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
  73. Recherche de Chamillart et Armorial général de France, registre 2, 1741, p. 513
  74. Charles Le Breton, « "Les sergenteries de l'Avranchin à la fin du XVIe siècle" », Revue de l'Avranchin, tome XXI,‎ 1924-1925, p. 477.