Mathieu Boily
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Mathieu Boily est un poète québécois né en à Québec. Il remporte, en 2001, le Prix Émile-Nelligan pour son premier recueil de poésie.
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Biographie
modifierÉtudes et carrière
modifierNé en 1972 et originaire de Québec[1],[2], Mathieu Boily obtient un diplôme de l'Université Laval en littérature française.
Il a publié des textes poétiques dans les revues Moebius et Estuaire[3],[4],[5], en plus de prendre part à des lectures publiques montréalaises au milieu des années 2000[6],[7]. La parution de son premier recueil, Le Grand Respir, attire l’attention de chroniqueurs dans Le Devoir et dans Nuit blanche[8],[9],[10].
Au milieu des années 2000, il a fait partie du Tremplin d'actualisation de poésie (TAP), un collectif opérant à Québec[11]. Il participe à des soirées à la Maison de la littérature[12].
À partir de la fin des années 2000 et pendant la décennie 2010, il donne des cours de français en Russie[1].
Écriture
modifierSon premier recueil, Le Grand Respir, remporte le Prix Émile-Nelligan en 2001[1],[13]. Selon David Cantin du Devoir, sa poésie, « qui n’a pas peur de secouer la nature ainsi que le rapport à l’autre »[14], n'est pas sans rappeler celle de Martin-Pierre Tremblay. Son second recueil, Cœur tomate, paraît au Quartanier en 2014[15].
De retour au Québec en 2018, il publie son troisième recueil, Jieux, qui fait l’objet d’une critique peu favorable dans Lettres québécoises[16].
Publié en 2019, son quatrième recueil À l’eau froide les ombres vient clore son triptyque Bouturales (Cœur tomate & Jieux) aux éditions Le Quartanier[17].
Œuvres
modifier- Le Grand Respir, Montréal, Les Herbes rouges, 2002, 52 p. (ISBN 2894191804 et 9782894191804)
- Cœur tomate, Montréal, Le Quartanier, 2014, 76 p. (ISBN 9782896980031 et 2896980032)
- Jieux, Montréal, Le Quartanier, 2018, 96 p. (ISBN 9782896982073 et 2896982078)
- À l'eau froide les ombres, Montréal, Le Quartanier, 2019, 70 p. (ISBN 9782896984503 et 289698450X)
Prix et honneurs
modifier- 2001 : lauréat du Prix Émile-Nelligan, Le Grand Respir[13]
- 2004 : lauréat du Prix Félix-Antoine-Savard[18]
Notes et références
modifier- « La grande encyclopédie des coquilles », sur Lettres québécoises (consulté le )
- Jean-Claude Gagnon, « Chronique de l’abominable homme des lettres », Inter : art actuel, no 91, , p. 67–71 (ISSN 0825-8708 et 1923-2764, lire en ligne, consulté le )
- Mathieu Boily, « Shunts », Moebius : écritures / Littérature, no 98, , p. 15–23 (ISSN 0225-1582 et 1920-9363, lire en ligne, consulté le )
- Mathieu Boily, « L’automne est une piste pour le grand respire à prendre », Moebius : écritures / Littérature, no 84, , p. 19–22 (ISSN 0225-1582 et 1920-9363, lire en ligne, consulté le )
- « Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l'actualité littéraire, no 126, , p. 71–71 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
- Julie Rhéaume, « Les éclats furtifs », Inter : art actuel, no 91, , p. 41–41 (ISSN 0825-8708 et 1923-2764, lire en ligne, consulté le )
- Jean-Claude Gagnon, « Chronique de l’Abominable homme des lettres : la grande désillusion », Inter : art actuel, no 86, , p. 85–89 (ISSN 0825-8708 et 1923-2764, lire en ligne, consulté le )
- « Mathieu Boily reçoit le prix Émile-Nelligan », sur Le Devoir (consulté le )
- David Cantin, « Apprendre en passant », Le Devoir, , p. D6
- Thierry Bissonnette, « Proximités dissimulées », Nuit blanche, no 85, , p. 26–29 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
- « Notices biographiques », Moebius : écritures / Littérature, no 98, , p. 119–121 (ISSN 0225-1582 et 1920-9363, lire en ligne, consulté le )
- « Vendredi de poésie TAP », sur www.maisondelalitterature.qc.ca (consulté le )
- « Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 107, , p. 63–63 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
- David Cantin, « Apprendre en passant »
, sur BAnQ, (consulté le )
- « Nouveautés québécoises », Nuit blanche, magazine littéraire, no 138, , p. 6–13 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
- Rachel Leclerc, Sébastien Dulude, Jérémy Laniel et Christian Saint-Pierre, « Poésie et théâtre », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 170, , p. 46–53 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
- « «À l’eau froide les ombres»: une charpente rongée par les vers », sur Le Devoir (consulté le )
- Lysanne Langevin, « Présentation : le dormeur éveillé », Moebius : écritures / Littérature, no 103, , p. 5–8 (ISSN 0225-1582 et 1920-9363, lire en ligne, consulté le )
