Maurice-Louis Faure
Maurice-Louis Faure, né à Saillans (Drôme) le et mort dans la même ville le , est un homme politique français, poète en langue occitane et félibre[1],[2].
Maurice Faure | |
Maurice-Louis Faure en 1910. | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (17 ans, 2 mois et 24 jours) |
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Circonscription | Drôme |
Député français | |
– (17 ans et 14 jours) |
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Élection | 4 octobre 1885 |
Réélection | 22 septembre 1889 20 août 1893 8 mai 1898 27 avril 1902 |
Circonscription | Drôme |
Législature | IVe, Ve, VIe, VIIe et VIIIe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts | |
– (2 mois et 28 jours) |
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Législature | Briand II |
Prédécesseur | Gaston Doumergue |
Successeur | Théodore Steeg |
Président du Parti radical-socialiste | |
– (1 an) |
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Prédécesseur | Fernand Dubief |
Successeur | Maurice Berteaux |
Biographie | |
Nom de naissance | Maurice Louis Faure |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saillans (Drôme) |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | Saillans (Drôme) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RRRS |
Profession | Journaliste |
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Biographie
modifierIl grandit à Alès où sa mère s'est retirée peu avant le coup d'État du 2 décembre 1851[3], le père de Maurice s’étant séparé d’elle alors qu’il n’avait qu’un an[4]. Sa famille est alliée à celle de Barnave. Son père a été victime de la répression suivant le coup d’État du 2 décembre.
Il participe au « mouvement de renaissance linguistiquea » du provençal dans cette ville, qu'il quitte après la chute du Second Empire[3]. Il participe aussi à la création de journaux républicains en 1869.
Député radical-socialiste de la Drôme de 1885 à 1902, puis sénateur de la Drôme de 1902 à 1919, il est président du Parti radical de 1903 à 1904. Il est également maire de Saillans (Drôme) de 1896 à sa mort.
Il est Ministre de l'Instruction publique et des beaux-arts du au dans le deuxième gouvernement Aristide Briand.
Il crée à Paris en 1876 la Société littéraire et artistique La Cigale, regroupant des hommes de lettres et artistes de Paris originaires du Sud, les Cigaliers. La Cigale est la première société savante régionale créée à Paris, avant La Pomme, fondée l'année suivante pour les Parisiens originaires de Normandie et de Bretagne. En 1881, Maurice Faure est élu majoral du Félibrige (Cigalo dóu Gardoun)[3].
Œuvres
modifier- Nèblo e Soulèu, Brume et Soleil - Recueil de poésies provençales, préface par Frédéric Mistral
- Chez Félix Carbonnel à Paris, Librairie Roumanille, en Avignon, 1924.
Notes et références
modifier- « Faure, Maurice », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
- Fourié 2009, p. 132.
- Gaussen 1962.
- Robert Serre, 1851. Dix mille Drômois se révoltent. L’insurrection pour la République démocratique et sociale, préface de Maurice Agulhon, co-édition Peuple libre/Notre temps, s.l., 2003. ISBN 2-912779-08-1/ISBN 2-907655-42-6, p. 176.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- « Maurice-Louis Faure », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Maurice-Louis Faure », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Jean Fourié (préf. Jacques Mouttet), Dictionnaire des auteurs de langue d'Oc de 1800 à nos jours, Aix-en-Provence, Félibrige, , 369 p. (ISBN 978-2-9533591-0-7, OCLC 799733938, BNF 42577888), p. 132.
- « Bigot (Antoine) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF 33021783), p. 69.
Articles connexes
modifierLiens externes
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