Saint-Étienne-de-Baïgorry

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Saint-Étienne-de-Baïgorry (en basque : Baigorri) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Étienne-de-Baïgorry
Saint-Étienne-de-Baïgorry
Maison basque de style bas-navarrais.
Blason de Saint-Étienne-de-Baïgorry
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Antton Curutcharry
2023-2026
Code postal 64430
Code commune 64477
Démographie
Gentilé Baigorriar
Population
municipale
1 520 hab. (2021 en évolution de −0,72 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 10′ 34″ nord, 1° 20′ 43″ ouest
Altitude Min. 146 m
Max. 1 049 m
Superficie 69,44 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Étienne-de-Baïgorry
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Étienne-de-Baïgorry
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Saint-Étienne-de-Baïgorry
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Étienne-de-Baïgorry

Le gentilé est Baigorriar[1],[2].

Géographie

modifier

Localisation

modifier
 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[3].

Elle se situe à 128 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 52 km de Bayonne[5], sous-préfecture, et à 50 km de Mauléon-Licharre[6], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[3].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Irouléguy (3,8 km), Anhaux (4,5 km), Banca (5,9 km), Lasse (7,3 km), Ascarat (7,4 km), Saint-Martin-d'Arrossa (7,5 km), Uhart-Cize (8,3 km), Ossès (9,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Étienne-de-Baïgorry fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[10],[11]. La commune est dans le pays de Baïgorry-Ossès (Baigorri-Ortzaize), au sud-ouest de ce territoire.

La commune est frontalière avec l'Espagne (Navarre) à l'ouest.

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Anhaux, Banca, Bidarray, Irouléguy, Saint-Martin-d'Arrossa et Baztan.

Communes limitrophes de Saint-Étienne-de-Baïgorry[12],[13]
Bidarray Saint-Martin-d'Arrossa
Baztan
(Espagne)
  Irouléguy
Banca Anhaux

Paysages et relief

modifier
 
Les crêtes d'Iparla vues du village.
 
Chèvres sur les crêtes d'Iparla.

L'Adartza, 1250 m, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry, Lasse et Anhaux.
Le Munhoa (ou Monhoa), 1021 m, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Saint-Jean-Pied-de-Port. On y accède à partir d'Anhaux, Lasse ou Saint-Étienne-de-Baïgorry.
L'Ahintziaga, 905 m, est un sommet frontalier surplombant par l'ouest Saint-Étienne-de-Baïgorry.
L'Hautza, 1306 m, est un sommet du Pays basque espagnol surplombant par l'ouest Saint-Étienne-de-Baïgorry.
Le mont Adi, 1450 m, est une montagne entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Urepel.
Le col d'Ispéguy est un col de 672 m, entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Errazu, relie la vallée du Baztan (nom du cours supérieur de la Bidassoa) en Navarre à la vallée des Aldudes.

Hydrographie

modifier
 
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Étienne-de-Baïgorry.

La commune est traversée[14] par la Nive des Aldudes, affluent de la Nive, et par ses tributaires, le ruisseau de Guermiette, Bihuntzeguiko erreka (ainsi que par l'affluent de celui-ci, Herauneko erreka), les ruisseaux de Lespars et de Zahaztoy (ainsi que par les affluents de celui-ci, Abrakou erreka et le ruisseau de Sargaraï), Belechiko erreka (ainsi que par les tributaires de celui-ci, Hérraukiko erreka et Tihistako erreka), Aparaineko erreka, Lichketako erreka, Latcharrako erreka, Heratéko erreka et Nekaitzeko erreka (ainsi que par l'affluent de ce dernier, Marmarako erreka).

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 772 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Banca à 6 km à vol d'oiseau[18], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 794,1 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Réseau Natura 2000

modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[23],[Carte 1] :

  • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[24] ;
  • les « montagnes des Aldudes », d'une superficie de 18 474 ha, ayant une vocation essentiellement pastorale, et dans une moindre mesure forestière, ce qui a engendré une mosaïque complexe de milieux, qui accueillent une grande diversité d’espèces de flore et de faune[25] ;

et une au titre de la « directive Oiseaux »[23],[Carte 2] :

  • la « vallée de la Nive des Aldudes, Col de Lindux », d'une superficie de 14 767 ha, un massif montagneux schisteux à nombreux faciès rupestres, et pelouses montagnardes[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[27],[Carte 3] : la « Crête d'Iparla et Artzamendi » (2 125,65 ha), couvrant 3 communes du département[28] et les « milieux tourbeux d'Elhorrieta et d'Elhorriko Kaskoa » (12,59 ha), couvrant 2 communes du département[29] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[27],[Carte 4] :

  • les « landes de Larla-Jarra et d'Orzaize-Izpura » (4 429,5 ha), couvrant 10 communes du département[30] ;
  • les « montagnes et vallées des Aldudes, massifs du Mondarrain et de l'Artzamendi » (23 074,84 ha), couvrant 9 communes du département[31] ;
  • le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département[32].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Saint-Étienne-de-Baïgorry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33]. Elle est située hors unité urbaine[3] et hors attraction des villes[34],[35].

Occupation des sols

modifier
 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,5 %), forêts (34,9 %), prairies (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2 %), zones urbanisées (1,5 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Lieux-dits et hameaux

modifier
  • Aphalen
  • Auzo ttipi
  • Bastida
  • Belexi
  • Berhoa
  • Borciriette
  • Eiheralde
  • Eraun alde
  • Etzaun alde
  • Etchaux
  • Germieta ou Guermiette
  • Haritzalde
  • Iparragere
  • Izpegi
  • Karrika
  • Lamotainpareta
  • Landagarraia
  • Leizpartz
  • Licérasse
  • Mokozainia
  • Oilarandoy
  • Okoze ou Occos
  • Otikoren
  • Plaza xoko
  • Quarraquey
  • Saint-Étienne
  • Urdoze ou Urdos

Voies de communication et transports

modifier
 
GR 10 au col d'Harriéta.

Saint-Étienne-de-Baïgorri est reliée par autocar à Ossès sur le réseau du TER Nouvelle-Aquitaine.
Elle est desservie par les routes départementales D 15 et D 948.

Sentiers de randonnée

modifier

Saint-Étienne-de-Baïgorry se situe sur le GR 10, sentier de grande randonnée (GR) qui traverse la chaîne des Pyrénées d'ouest en est. C'est le point de départ de la randonnée parcourant les crêtes d'Iparla et aboutissant à Bidarray en empruntant le GR 10, à cheval sur la frontière avec l'Espagne.

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nive des Aldudes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2006, 2009, 2011, 2013, 2014, 2019 et 2021[39],[37].

Saint-Étienne-de-Baïgorry est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[40]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[41],[42].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Étienne-de-Baïgorry.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 21,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[44].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2013 et 2014[37].

Risque particulier

modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[45].

Toponymie

modifier

Mentions anciennes

modifier

Le toponyme Saint-Étienne-de-Baïgorry apparaît sous les formes Vallis que dicitur Bigur[46] (980), Beguer[46], Beigur[46], Baigur[46] et Baigorrie[46] (1238), Sanctus-Stephanus de Bayguerr (1335[47], chapitre de Bayonne[48]), Sant-Esteban (1513[47], titres de Pampelune[49]),Baygorri (1650) et Thermopile (1793).

Aphalen, désignant un mont situé sur la frontière avec l'Espagne, est attesté en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[47].

Le toponyme Bastida apparaît sous les formes La Bastida (1513[47], titres de Pampelune[49]) et La Bastide (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[47]).

Gathuly est le nom d’un mont qui s’étend[47] sur les territoires des communes de Banca et de Saint-Étienne-de-Baïgorry.

Le toponyme Guermiette est mentionné en 1264[46] et apparaît sous la forme Guermieta (1513[47], titres de Pampelune[49]).

Le toponyme Leizpartz est mentionné en 1264, puis 1350[46] et apparaît sous les formes Leizparz (1513[47], titres de Pampelune[49]) et Leïspars (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[47]).

Le toponyme Licérasse apparaît sous les formes Liçaraçu (1402[47], titres de Navarre, E 459[50]), Licarasse (1445[47], collection Duchesne volume CXIV, feuillet 177[51]), Lizarazu (1525[47], titres de la Camara de Comptos[52]), Lizaraçu (1621[47], Martin Biscay[53]) et Licerasse (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[47]).

Le toponyme Occos apparaît sous les formes Oucoz et Aucoz (1328[47] pour ces deux formes, titres de la Camara de Comptos[52]) et Oquoz (1513[47], titres de Pampelune[49]).

Le toponyme Otikoren apparaît sous les formes Oticoren (1513[47], titres de Pampelune[49]) et Otticoren (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[47]).

Le toponyme Urdos apparaît sous les formes Urdos de la Bastida (1513[47], titres de Pampelune[49]) et Urdoz (1621[47], Martin Biscay[53]).

Graphie basque

modifier

Son nom basque actuel est Baigorri[2].

Étymologie

modifier

Le mot « Baigorri », dans sa forme francisée « Baïgorry », vient du basque ibai gorri et signifie « rivière rouge »[54],[55].

Histoire

modifier

En 1391, Saint-Étienne-de-Baïgorry englobait les communes actuelles de Anhaux, Ascarat, Irouléguy et Lasse[46].

En 1795[56], le Directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Saint-Étienne-de-Baïgorry s'appela Thermopile.

En 2023, la mairie de Saint-Étienne-de-Baïgorry a lancé une commission patrimoine afin de recenser les trésors oubliés. Elle a lancé un appel aux habitants pour qu'ils sortent de leur grenier leurs anciens documents, photos, vidéos. Des fouilles archéologiques étaient aussi envisagées[57].

Politique et administration

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1995 2001 Marcel Monlong   Conseiller général
2001 2014 Jean-Baptiste Lambert UMP Conseiller général
2014 2023 Jean-Michel Coscarat[Note 8] SE
EH Bai[59]
 
2023 En cours Antton Curutcharry    

Résultats électoraux

modifier
  • Élections présidentielles 2007 2e tour : N. Sarkozy 52,61 % / S. Royal 47,39 %
  • Élections législatives 2007 2e tour : J. Lassalle (Modem) 40,37 % / H. Lucbereilh (UMP) 33,65 % / J-P. Domecq (PS) 25,98 %

Intercommunalité

modifier

La commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry participe à cinq structures intercommunales[60] :

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'enquête de 1786[61] recense à Saint-Étienne 208 maisons et 1698 personnes[62].
Cette même enquête relève à Leispars 108 maisons et 697 personnes[63], à La Bastide 66 maisons et 513 personnes[64], à Othicoren 27 maisons et 203 personnes[65] et à Occos 74 maisons et 582 personnes[66].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[68].

En 2021, la commune comptait 1 520 habitants[Note 9], en évolution de −0,72 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 4962 4112 8562 8763 4633 3803 2663 2563 082
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7602 6002 5212 3672 4512 3922 3432 3432 280
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4142 3552 6272 2542 3702 2082 1742 1642 117
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 1812 0221 7831 6911 5651 5251 6021 5851 487
2021 - - - - - - - -
1 520--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier

La commune dispose de trois écoles : l'école primaire privée Baigorriko Ama Ikastola, l'école primaire privée Donostei et l'école primaire publique[71]. La première propose un enseignement basque par immersion alors que les deux autres proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[72].

Deux collèges sont présents sur la commune : l'un public (collège Jean-Pujo[73]) et l'autre privé (Donostei[74]).

L'Union sportive Baigorri est un club de rugby à XV créé en 1971, représentation la ville de Saint-Étienne-de-Baïgorry. Il disparaît en 2003.

L'Union sportive Nafarroa est un club de rugby à XV créé en 2003, né de la fusion de l'US Garazi de Saint-Jean-Pied-de-Port et de l'US Baigorri de Saint-Étienne-de-Baïgorry. Son siège social est basé à Saint-Jean-Pied-de-Port[75] et son siège annexe à Saint-Étienne-de-Baïgorry.

Saint-Étienne-de-Baïgorry offre la possibilité de pratiquer la pelote basque en trinquet, mur à gauche et en plein air grâce à plusieurs frontons. On peut surtout, aux beaux jours, assister à des parties de rebot, discipline particulièrement spectaculaire. Le club de la ville, le Zaharrer Segi fait partie des meilleurs clubs du Pays basque[76],[77].

Économie

modifier

La forge d'Etchauz est un ancien établissement sidérurgique, situé à 1,5 km au sud du bourg. Il fut en activité du milieu du XVIIe siècle à 1785.
La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de celle de l'ossau-iraty. L'activité est principalement agricole.

 
Vignoble d'Irouléguy sur le territoire de Saint-Étienne-de-Baïgorry.
 
Vignoble d'Irouléguy.

Culture locale et patrimoine

modifier
 
Vue du village depuis le domaine d'Etxauz.

Le mois d'avril est le mois culturel de Baigorri, le point d'orgue de cet événement traditionnel se situe le dernier dimanche de ce mois avec Nafarroaren Eguna (la journée de la Navarre). C'est le jour où se retrouvent des dizaines de danseurs, de musiciens, d'artistes en tous genres, ainsi que plusieurs milliers de Basques des deux côtés de la frontière administrative.

Patrimoine civil

modifier
  • Un camp protohistorique est situé au lieu-dit Lamotainpareta et des fortifications, protohistoriques également, sont présentes au lieu-dit Quarraquey ;
  • Le manoir appelé château de Licerasse ou Lizarazu[78] date de 1366 ;
  • La maison forte appelée Jauregia d'Urdos[79] date des XIVe et XVIIe siècles ;
  • Le pont romain, comme beaucoup de ponts dits romains du Pays basque, date du XVIIe siècle (1661). Il a été construit sur la Nive des Aldudes ;
  • Le château d'Etxauz (Etchauz)[80],[81] date du XVIe siècle. L'édifice actuel, construit à la demande de Gratien d'Etchaux, date de 1555. Il fut modifié au milieu du XVIIIe siècle, puis restauré à la fin du XXe siècle ;
  • La ferme Itze[82] date du XVIIe siècle tout comme la ferme Makozain[83] et la maison Martinxoloenia[84] ;
  • La forge d'Etchaux[85] montre encore des vestiges de son haut-fourneau datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle produisait les canons et les boulets pour la Marine royale et les corsaires ;
  • La ferme Berhoa[86] date du XVIIIe siècle tout comme les fermes Iturraldea[87], et Jokoberro[88] et la maison Zuburia[89] ;
 
Château d'Etxauz (XVIe siècle).
 
Fronton place libre.

Patrimoine religieux

modifier
  • La chapelle Saint-Laurent-de-Guermiette[90] date des XIVe et XVIIe siècles.
  • La chapelle Saint-Sauveur-d'Occos[91] date des XIVe et XVIIIe siècles.
  • La chapelle d'Urdos[92] date du XVIIe siècle.
  • La chapelle Notre-Dame[93] date du XVIIIe siècle.
  • La chapelle Oilandoi, située au sommet du pic d'Oilarandoi, a été édifiée en 1942 sur les ruines d'un ermitage du XVIIIe siècle[94].
  • L'église Saint-Étienne de Baïgorry[95] : les premières traces écrites mentionnant l'église remontent à 1253 comme possession de Roncevaux, mais certains vestiges sculptés romans datent du XIIe siècle. Elle a été ensuite modifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles (construction de la voûte en 1733, du clocher en 1791). Le porche fut construit en 1940. Elle recèle du mobilier[96] du XVIIe au XIXe siècle.
 
Église Saint-Étienne.

Personnalités liées à la commune

modifier
 
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Naissance à Saint-Étienne-de-Baïgorry.
 
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Décès à Saint-Étienne-de-Baïgorry.

nées au XVIe siècle

modifier

nées au XVIIIe siècle

modifier

nées au XIXe siècle

modifier

nées au XXe siècle

modifier
  • Amédée Arcé, né à Saint-Étienne-de-Baïgorry en 1900, est un joueur de pelote basque qui fut quatre fois champion de France, et champion du monde en 1927.
  • Michel Olçomendy, né en 1901 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et mort à Singapour en 1977, est le premier archevêque de Singapour, en 1972.
  • Jean Etcheverry-Aïnchart, né en 1914 et mort en 2003 à Saint-Étienne-de-Baïgorry, fut député à l'Assemblée nationale constituante (1945-1946) et conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Baïgorry (1945-1976).
  • Jean Haritschelhar, né en 1923 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et mort en 2013 à Biarritz, est un universitaire, politicien, chercheur en littérature et académicien basque. Ancien maire de la commune de 1971 à 1980.
  • Pascal Mazzotti, né en 1923 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et décédé en 2002 à Saint-Ouen-l'Aumône, est un comédien français.
  • Erramun Martikorena, né en 1943 à Saint-Étienne-de-Baïgorry, est un chanteur basque.
  • Agustin Errotabehere, né en 1945, est un auteur basque d’expression française.
  • Pierre Bidart, né en 1947 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et décédé en 2010 à Sofia, est un universitaire, anthropologue et bascologue.
  • Aurelia Arkotxa, née le à Saint-Étienne-de-Baïgorry, est une poète et chercheuse. Elle fut désignée membre correspondante d'Euskaltzaindia, l'académie de la langue basque, le , et membre titulaire depuis le .
  • Filipe Bidart, né en 1953 à Saint-Étienne-de-Baïgorry, est fondateur et membre d'Iparretarrak.

Héraldique

modifier
  Blasonnement :
D'or à trois trangles ondées d'azur, au chef du même chargé d'un croissant versé d'argent et une champagne également d'azur chargée d'une étoile à huit rais d'argent[97].

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. Jean-Michel Coscarat a démissionné en décembre 2023 pour raisons de santé. Le conseil municipal a élu Antton Curutcharry pour le remplacer[58]
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a et b - Académie de la langue basque
  3. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry ».
  4. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Communes les plus proches de Saint-Étienne-de-Baïgorry », sur villorama.com (consulté le ).
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  10. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  12. Carte IGN sous Géoportail
  13. (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le ).
  14. Notice du Sandre sur Saint-Étienne-de-Baïgorry
  15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Orthodromie entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Banca », sur fr.distance.to (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Banca » (commune de Banca) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Banca » (commune de Banca) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  22. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  23. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « site Natura 2000 FR7200786 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « site Natura 2000 FR7200756 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « site Natura 2000 FR7212012 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF la « Crête d'Iparla et Artzamendi » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF les « milieux tourbeux d'Elhorrieta et d'Elhorriko Kaskoa » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF les « landes de Larla-Jarra et d'Orzaize-Izpura » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF les « montagnes et vallées des Aldudes, massifs du Mondarrain et de l'Artzamendi » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF le « réseau hydrographique des Nives » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  34. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  35. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  36. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  37. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry », sur Géorisques (consulté le ).
  38. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  39. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  40. « Plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consulté le ).
  41. « Réglementation-usages du feu à l’air libre - obligations légales de débroussaillement - département 64 », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consulté le ).
  42. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  43. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  44. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  45. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  46. a b c d e f g et h Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice de présentation de la commune
  47. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
  48. Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  49. a b c d e f et g Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
  50. Titres du royaume de Navarre - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  51. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
  52. a et b Titres publiés par don José Yanguas y Miranda - Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra ; 1840 ; Pampelune
  53. a et b Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
  54. Étymologie du mot « Baïgorry »
  55. (en) Robert Lawrence "Larry" Trask, The history of Basque, London, New York, Routledge, , 458 p. (ISBN 0415131162 et 9782908132014, OCLC 34514667, lire en ligne), p. 420.
  56. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1947, réédition 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 185
  57. « Pour protéger son patrimoine, Saint-Étienne-de-Baïgorry en appelle aux habitants - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
  58. « Pays basque : Antton Curutcharry, nouveau maire de Saint-Étienne-de-Baïgorry », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
  59. « Élections municipales : soutien d'EHBAI », sur Euskal Herria Bai, (consulté le ).
  60. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
  61. Archives nationales K 1235, n° 21, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 77.
  62. avec un cheptel composé de 110 chevaux, mulets ou juments, 6090 brebis, 604 vaches et 391 cochons
  63. avec un cheptel composé de 41 chevaux, mulets ou juments, 3034 brebis, 246 vaches et 663 cochons
  64. avec un cheptel composé de 30 chevaux, mulets ou juments, 2332 brebis, 181 vaches et 304 cochons
  65. avec un cheptel composé de 14 chevaux, mulets ou juments, 1084 brebis, 52 vaches et 139 cochons
  66. avec un cheptel composé de 39 chevaux, mulets ou juments, 1731 brebis, 194 vaches et 322 cochons
  67. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  68. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  69. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  70. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  71. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Saint-%C3%89tienne-de-Ba%C3%AFgorry%20%2864%29}}.
  72. {{http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=7&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0}}.
  73. Site du collège Jean Pujo
  74. Site du groupe scolaire Donostei
  75. « Us Nafarroa », sur ffr.fr (consulté le ).
  76. Xabi, « Zaharrer Segi, meilleur club 2015 », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  77. Site officiel du Zaharrer Segi.
  78. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le château de Licerasse
  79. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison forte Jauregia
  80. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le château d'Etxauz
  81. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice complémentaire sur le château d'Etxauz
  82. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Itze
  83. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Makozain
  84. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison Martinxoloenia
  85. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la forge d'Etchaux
  86. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Berhoa
  87. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Iturraldea
  88. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Jokoberro
  89. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison Zuburia
  90. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle Saint-Laurent-de-Guermiette
  91. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle Saint-Sauveur-d'Occos
  92. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle d'Urdos
  93. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle Notre-Dame
  94. Emmanuelle Lapeyre, « Dans les pas des traileurs à Baïgorry », Le Mag no 453, supplément à Sud Ouest, , p. 27-29.
  95. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Étienne
  96. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'église Saint-Étienne
  97. Guy Ascarat

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :