Saint-Benoît-de-Carmaux
Saint-Benoît-de-Carmaux, connu sous la Révolution sous le nom de La Montagne[1], est une commune française du sud-ouest du pays, située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Elle fait partie de l'unité urbaine de Carmaux. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.
Saint-Benoît-de-Carmaux | |||||
Groupe scolaire de Fontgrande. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Albi | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Carmausin-Ségala | ||||
Maire Mandat |
Thierry San Andrès 2020-2026 |
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Code postal | 81400 | ||||
Code commune | 81244 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 059 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 459 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 03′ 11″ nord, 2° 07′ 50″ est | ||||
Altitude | 285 m Min. 217 m Max. 330 m |
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Superficie | 4,49 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Carmaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.saint-benoit-de-carmaux.fr/ | ||||
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Cérou et par un autre cours d'eau.
Saint-Benoît-de-Carmaux est une commune urbaine qui compte 2 059 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération de Carmaux et fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Bénédictins ou Bénédictines.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune de l'agglomération de Carmaux, Saint-Benoît-de-Carmaux est une commune de l'extrême sud de la région naturelle du Ségala, frontalière de l'Albigeois. À moins de 2 km à l'ouest de Carmaux, et à 17 km au nord d'Albi, elle est également à une heure de route de Toulouse.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Monestiés, Blaye-les-Mines, Carmaux, Combefa et Labastide-Gabausse.
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 449 hectares ; son altitude varie de 217 à 330 mètres[3].
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Cérou et le Rieysses, qui constituent un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le Cérou, d'une longueur totale de 87,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Varen, après avoir traversé 23 communes[6].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Sud-est du Massif Central »[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 15 km à vol d'oiseau[9], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,4 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels et biodiversité
modifierAucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Benoît-de-Carmaux est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Carmaux[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,4 %), zones urbanisées (27,9 %), terres arables (13 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,2 %), prairies (8,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Saint-Benoît-de-Carmaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cérou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2003, 2005 et 2011[21],[18].
Saint-Benoît-de-Carmaux est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des effondrements généralisés de terrains miniers[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 042 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 042 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Risque particulier
modifierLe bassin houiller de Carmaux est le plus ancien bassin minier de France avec un début d’exploitation rationnelle en 1752 qui a pris fin en 1997 (250 ans d’activité) après un lent déclin amorcé dans les années 1970. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[29].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Benoît-de-Carmaux est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].
Toponymie
modifierHistoire
modifierHéraldique
modifierSon blasonnement est : Palé de gueules et d'argent de six pièces. |
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].
En 2021, la commune comptait 2 059 habitants[Note 7], en évolution de −4,54 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Fiscalité locale
modifierTaxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 10,56 % | 0,00 % | 9,39 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 29,73 % | 0,00 % | 20,42 % | 4,72 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 84,24 % | 0,00 % | 68,37 % | 11,23 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 20,03 % | 16,17 % | 4,12 % |
La taxe professionnelle est perçue par la communauté de communes du Carmausin.
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 990 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 070 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 050 €[I 6] (20 400 € dans le département[I 7]). 28 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,8 % dans le département).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 8,6 % | 13,4 % | 12,6 % |
Département[I 9] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 222 personnes, parmi lesquelles on compte 67,6 % d'actifs (55 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 32,4 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 239 emplois en 2018, contre 282 en 2013 et 274 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 680, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,9 %[I 12].
Sur ces 680 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 90 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 6,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier75 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Benoît-de-Carmaux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 75 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
10 | 13,3 % | (13 %) |
Construction | 19 | 25,3 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
17 | 22,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 2 | 2,7 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,7 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 2 | 2,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
14 | 18,7 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
5 | 6,7 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 4 | 5,3 % | (9 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,3 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 75 entreprises implantées à Saint-Benoît-de-Carmaux), contre 12,5 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
modifierLes deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :
- GF Auto, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (137 k€)
- Leloup Climatisation, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (131 k€)
Agriculture
modifier1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 10 | 4 | 2 | 3 |
SAU[Note 13] (ha) | 85 | 107 | 55 | 208 |
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 208 ha[45],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Quartiers : Rauquillous, Fontgrande, Cité Mosellane, Cité Jean Jaurès, Cote de Ginestet, Rieysses, Les Cureyes.
- La cité de Fontgrande appelé hameau de Fontgrande à l'origine. Cette cité ouvrière de mineurs fut créée entre 1920 et 1934 pour accueillir au départ les familles françaises d'ouvriers, d'employés mais aussi d'ingénieurs de la Société des mines de Carmaux. Lors du départ de nombreux jeunes français pour des métiers plus valorisants, mieux rémunérés mais surtout moins dangereux, la Société des Mines dépêcha des recruteurs en Asturies (Vallée du Nalon, Espagne), en Italie du Nord et accueillit les nouveaux travailleurs Polonais. Ils remplacèrent en partie les mineurs du Nord de la France qui, exilés durant la Première Guerre mondiale étaient venus travailler dans les Mines de Carmaux. À l’issue de la guerre, ils durent retourner dans leurs régions d’origine, occasionnant ainsi un manque de main-d’œuvre aux mines de Carmaux, accentué en outre par la mort de 300 mineurs carmausins pendant le conflit mondial. Ainsi, la Société des Mines de Carmaux décida la construction de nouveaux logements pour les héberger. La cité de Fontgrande est sans doute le plus luxueux de ces villages de mineurs carmausins et des deux premières cités construites à Saint-Benoît, la cité des Caves (1862) et la cité Sainte-Barbe (1862). D’une architecture typique des années 1920 – 1930, chaque maison du hameau propose deux logements symétriques et un jardinet mais certaines maisons sont à logement unique. La Société des Mines a été contrainte de fournir des écoles pour accueillir ces nouveaux arrivants dans la commune de Saint-Benoît de Carmaux. Après avoir utilisé provisoirement deux maisons de la Place du Marché transformées en écoles de filles et de garçons, la société se lance dès 1927 dans la construction d'un groupe scolaire de 12 classes accueillant les enfants depuis les classes enfantines jusqu'au certificat d'études primaires distingué à l’époque pour sa remarquable réalisation : un grand corps central de trois étages abritant l'administration et un logement de fonction, deux grandes ailes de 45 mètres sur trois niveaux (deux pour les classes et un pour la partie technique) coiffées d'un toit terrasse remplacé par la suite par une charpente métallique couverte de tuiles mécaniques et perpendiculairement, un grand préau d'une quarantaine de mètres de long avec une terrasse et son éphémère court de tennis qui n'a jamais servi. Le nouveau groupe scolaire a été ouvert lors de la rentrée scolaire 1930-1931 et inaugurée par le ministre de l’Instruction publique en . La Revue Manuel Général de l'Instruction Primaire datant de 1933 publie une photo d'enfants dans la cour de l'école et elle donne la légende : Fontgrande, une école moderne. Cour et préau du groupe scolaire de Fontgrande édifié par la Société des Mines de Carmaux. La terrasse qui surplombe le préau est utilisée pour l'enseignement en plein air. Le groupe a été visité, en août dernier par M. le Ministre de l'Instruction publique.
- L'église Saint-Benoît de Saint-Benoît-de-Carmaux.
- L'ancienne mairie (maison des associations).
- Statues : À la terre d'Alfred Boucher (Cité Jean Jaurès) ; Maternité de Paul Dubois.
- Parcs : Parc Robespierre ; Parc de la Planquette.
-
Vue sur Fontgrande.
-
Maisons de Fontgrande.
-
Saint-Benoît avec vue sur l'église
-
À la terre (Alfred Boucher).
Vie pratique
modifierService public
modifierEnseignement
modifierSaint-Benoît-de-Carmaux fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par le groupe scolaire de Fontgrande.
Activités sportives
modifierCulture
modifierÉcologie et recyclage
modifierFaits divers
modifierDébut 2017, les restes d'os de jambe et de bras ont été retrouvés dans un bidon d'acide dans une maison au lieu-dit la Peyrotte sur la commune de Saint-Benoît-de-Carmaux. Après enquête, la police scientifique a découvert qu'il s'agissait de Roger Memoli, un ancien truand marseillais ayant passé 22 ans derrière les barreaux[46] et domicilié à Albi après sa sortie de prison en 2015. Memoli, impliqué dans la guerre des cliniques marseillaises dans les années 80, était porté disparu depuis 2016. A ce moment, Yves Costamagno dit le Marseillais, ancien infirmier ayant fait 23 ans de prison pour assassinat, est placé sous surveillance. Il s'avère qu'il était le propriétaire de la maison où les restes de Roger Memoli ont été retrouvés. De plus, les deux hommes s'étaient croisés en prison et devenus amis. Le mystère reste entier puisque Costamagno, est décédé d'un AVC à son fameux domicile à l'âge de 70 ans.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Carmaux comprend une ville-centre et six communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Benoît-de-Carmaux » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Carmaux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Benoît-de-Carmaux ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albi », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Benoît-de-Carmaux » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Benoît-de-Carmaux » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Benoît-de-Carmaux » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Benoît-de-Carmaux » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF 35460306), p. 66
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Saint-Benoît-de-Carmaux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le Cérou »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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