Stade des Antonins
Le Stade des Antonins est un stade de football situé à Nîmes. Sa construction débute en mai 2022 et s'achève en décembre de la même année. Ce stade est conçu pour accueillir les matchs du Nîmes Olympique entre 2022 et 2026.
| Adresse |
Avenue Claude Baillet 30900 Nîmes |
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| Début de construction |
Mai 2022 |
|---|---|
| Ouverture |
26 décembre 2022 |
| Architecte | |
| Coût de construction |
11 M€ |
| Clubs résidents | |
|---|---|
| Propriétaire |
SAS Nemau |
| Surface | |
|---|---|
| Capacité |
8 033 |
| Tribunes |
Ouest, Est, Sud, Nord |
| Coordonnées |
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Historique
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À la fin des années 2010, le Nîmes Olympique cherche à construire un nouveau stade en raison des limites fonctionnelles du Stade des Costières[1]. En , le club annonce la destruction puis la reconstruction d'une enceinte sur le même emplacement que les Costières[2]. Durant la période des travaux, le NO envisage ainsi de jouer durant trois années dans une enceinte de transition située de l'autre côté de l'autoroute A9.
La ville de Nîmes loue le terrain de ce nouveau stade provisoire à la société par actions simplifiée (SAS) Nemau, détenue par le président du Nîmes Olympique Rani Assaf. Cette mise à disposition à titre précaire et provisoire voit une convention de cinq années fixée entre les deux parties[3]. En , la municipalité signe le permis de construire du stade provisoire et fait débuter les fouilles archéologiques sur le site par l'INRAP[4],[5].
Initialement prévu en [5], le début des chantiers commence finalement au milieu du mois de [6]. Financé en intégralité par la SAS Nemau[3], le coût total de la construction est estimé à environ 11 millions d'euros[7].
Après plusieurs reports, le Nîmes Olympique prévoit d'évoluer dans l'enceinte à partir de [6]. Initialement prévue à 11 932 places[8], la capacité du stade est finalement portée à 9 300 puis à 8 033 places[6],[9].
À la suite d'une consultation publique avec trois propositions de noms[10], Rani Assaf valide cette nouvelle appellation et la dénomme stade des Antonins en [11]. Ce nom fait référence à la dynastie des Antonins auquel appartient l'empereur Antonin le Pieux, originaire de Nemausus[6].
Structure et équipements
modifier | Tribune Ouest : 2 828 places | Tribune Sud : 1 220 places | Tribune Est : 2 948 places |
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Architecture
modifier Dans la prévision des architectes, les tribunes sont disposées autour du terrain de façon disparate et ne doivent pas être reliées entre elles. Les tribunes ouest et est sont parallèles à la ligne de touche et les tribunes nord et sud sont situées derrière les buts.
Définie à sa création comme provisoire, l'enceinte est conçue par des armatures modulaires en acier et par des structures tubulaires métalliques. Cette constitution spécifique a pour but originel de démonter l'intégralité des tribunes. Situé derrière la tribune ouest, l'unique bâtiment en béton armé du stade doit abriter les vestiaires ainsi que les espaces partenaires et médias[6].
Terrain de jeu
modifier Le terrain de jeu du stade des Antonins doit être constituée d'une pelouse hybride[6].
Tribunes
modifier Environnement et accès
modifier Situation
modifier Le stade des Antonins est situé dans le quartier des Costières, dans la partie sud de la commune nîmoise. L'enceinte se trouve à l'ouest de la zone d'activité commerciale du Mas de Vignoles qui est entourée par l'autoroute A9 et l'autoroute A54[12]. Elle est localisée dans une zone inondable à aléa résiduel dans le plan de prévention du risque inondation de la ville[13].
Le site du stade s'étend sur 2,6 hectares[6].
Transports
modifier Le stade des Antonins est desservi par la ligne 8 du réseau de bus Transports en commun de Nîmes (Tango !) via la station Coudou[14].
En voiture, le stade est accessible depuis le réseau autoroutier par la sortie numéro 25 « Nîmes-Ouest » de l'A9 ou par la sortie numéro 1 « Nîmes-Centre » de l'A54. De plus, le stade se trouve à dix kilomètres de l'aéroport de Nîmes-Garons.
Contrairement à ce qui était prévu au départ du projet[8], le stade ne dispose pas de zones de stationnement qui lui sont propres. Une convention est ainsi établie avec le centre commercial Cap Costières limitrophe pour disposer des parkings lors des matchs du Nîmes Olympique[3]. Cet accord se caractérise par un sponsoring sur les maillots du club à partir de 2021[15].
Notes et références
modifier- « Foire aux questions », sur stade-nemausus.fr (consulté le ).
- « Le Nîmes Olympique rachète les Costières », sur sofoot.fr, (consulté le ).
- Corentin Corger, « Visite du stade des Antonins avec Rani Assaf », sur objectifgard.com, (consulté le ).
- Eric Delanzy, « Stade provisoire du Nîmes olympique : le permis de construire est signé », sur midilibre.fr, (consulté le ).
- Eric Delanzy, « Football : fouilles avant le stade provisoire de Nîmes olympique, une vidéo de la future enceinte », sur midilibre.fr, (consulté le ).
- Eric Delanzy, « Nîmes Olympique : tout savoir sur le chantier du futur stade des Antonins, visite guidée »
, sur midilibre.fr, (consulté le ).
- Corentin Corger et Corentin Migoule, « L'actualité sportive de ce mardi 25 avril », sur objectifgard.com, (consulté le ).
- Thierry Albenque, « Futur stade provisoire de Nîmes Olympique : "Pas plus de deux saisons" espère le président Assaf » , sur midilibre.fr, (consulté le ).
- [PDF] « Synthèse du dossier de concertation - Projet de nouveau stade de football, de nouveau quartier, de stade de substitution, de Halle des Sports », sur debatpublic.fr (consulté le ).
- Colin Delprat, « Nîmes Olympique : une consultation pour le nom du stade provisoire », sur lagazettedenimes.fr, (consulté le ).
- Antoine Guillet, « Football : Un nouveau stade et un nouveau quartier à l'horizon 2026 », sur viaoccitanie.tv, (consulté le ).
- « Ville de Nîmes - ZAC du Mas de Vignoles », sur nimes.fr (consulté le ).
- [PDF] « Plan de prévention du risque inondation sur la commune de Nîmes », sur gard.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF] « Plan de la ligne 8 du réseau de bus Tango », sur tangobus.fr (consulté le ).
- Caroline Solano, « Stade des Antonins : le casse-tête du stationnement », La Gazette de Nîmes, no 1228, , p. 12.
