Stellantis

groupe automobile multinational franco-italo-américain

Stellantis est un groupe automobile multinational franco-italo-américain, de droit néerlandais, fondé le résultant de la fusion des groupes Groupe PSA et Fiat Chrysler Automobiles.

Stellantis
logo de Stellantis
Logo du groupe.
illustration de Stellantis
Tour principale du siège social
de Peugeot (Stellantis Auto SAS)
à Poissy, Yvelines, France.

Création 16 janvier 2021
Dates clés
  • 30 octobre 2019 : annonce du projet de fusion des groupes PSA et FCA
  • 4 janvier 2021 : vote de création du groupe
  • 16 janvier 2021 : création du groupe
Fondateurs Issu de la fusion du Groupe PSA et de Fiat Chrysler Automobiles (fusion entre égaux)
Personnages clés Carlos Tavares
John Elkann
Forme juridique Naamloze vennootschap (NV)
Action Euronext : STLA
Borsa Italiana : STLA
NYSE : STLA
Siège social Taurusavenue 1,
2132 LS Hoofddorp,
Hollande-Septentrionale[1],
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Direction Carlos Tavares (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Président oui
Actionnaires Drapeau de l'Italie Exor (famille Agnelli) : 14,2 %
Drapeau de la France Peugeot 1810 (famille Peugeot) : 7,08 %
Drapeau de la France Bpifrance : 6,09 %
Drapeau des États-Unis BlackRock : 3,54 %
Activité Constructeur automobile
Produits Véhicules particuliers et utilitaires, transport et logistique.
Filiales Automobiles :
Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS Automobiles, Fiat Automobiles, Fiat Professional, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot, Ram, Vauxhall, Leapmotor International
Autres :
Stellantis Finance & Services, Free2Move, Leasys, Mopar.
Effectif en diminution 258 275 ()[2]
SIREN 879786085Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web stellantis.com

Capitalisation 77,9 milliards d'euros ()[3]
Fonds propres 72,4 G ()[5]Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires en augmentation 189,5 milliards d'euros (2023)[4]
+6 %
Bilan comptable 186,2 G ()[5]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net en augmentation 18,6 milliards d'euros (2023)[4]
+11 %

Société précédente Groupe PSA
Fiat Chrysler Automobiles

Le siège social est basé à Hoofddorp, aux Pays-Bas.

Stellantis exploite et commercialise quinze marques automobiles, cinq issues du groupe français Groupe PSA (Citroën, DS Automobiles, Opel, Peugeot et Vauxhall) et dix issues du groupe italo-américain Fiat Chrysler Automobiles (FCA) (Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Dodge, Fiat Automobiles, Fiat Professional, Jeep, Lancia, Maserati et Ram). Elle détient également de nombreuses marques de services (dont Stellantis Finance & Services, Free2Move et Leasys), équipementiers (dont Mopar) et des participations dans diverses coentreprises.

Les premiers actionnaires de Stellantis sont des familles industrielles européennes : la famille Agnelli via leur holding Exor et la famille Peugeot via leur holding Peugeot 1810.

Histoire

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Origine du nom

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« Stellantis » est issu du latin stello qui signifie « briller d'étoiles »[6], en référence à l'union des quatorze marques automobiles au travers de la fusion des groupes FCA et PSA[7],[8]. Le nom a été choisi par les conseils d'administration des deux entités parmi plusieurs propositions de Publicis[6].

En , Fiat Chrysler et PSA annoncent une modification de leur opération de fusion, réduisant le dividende exceptionnel de Fiat Chrysler à 2,9 milliards de dollars au lieu de 5,5 milliards de dollars, et en repoussant la vente par PSA de sa participation de 46 % dans Faurecia à après la finalisation de la fusion[9].

En décembre 2020, la Commission européenne accepte la concentrations des deux entreprises, à condition qu'elle étende sa coopération avec Toyota Motor Europe. L'objectif de cette condition est d'éviter que les nombreuses marques de Stellantis commercialisant des véhicules utilitaires légers n'atteignent une fois cumulées une part de marché trop importante dans l'Union européenne, nuisant aux règles de la concurrence fixées par celle-ci[10],[11].

Le vote des actionnaires actant la fusion a lieu le pour un rapprochement le [12]. Elle est la plus importante de l'histoire de l'industrie automobile et donne naissance au 6e groupe mondial du secteur[13] en prenant en compte les ventes de 2020 reflétant pour partie les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. Elle aurait été au 4e rang avec les résultats de 2018[14]. Les quatorze marques du groupe représentent environ 9 % du marché automobile mondial, pour huit millions de véhicules vendus en 2019[15].

Les directions des deux groupes ont déterminé que PSA est l'acquéreur aux fins comptables (de FCA) et qu'à ce titre, la fusion est comptabilisée comme une acquisition inversée (PSA a donc racheté FCA afin qu’ils fusionnent)[16]. Entité survivante de la fusion/absorption, FCA est renommée Stellantis après intégration de la totalité des actifs et passifs de Peugeot SA (principe de l'acquisition inversée)[17],[18].

Le , Stellantis intègre les Bourses de Paris et de Milan, et Wall Street le lendemain[19].

Débuts

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Le , la première conférence de presse du groupe a eu lieu. Carlos Tavares y annonce qu'il souhaite réaliser cinq milliards d'euros de synergies, notamment en termes d'investissement, du partage de moteurs et de plateformes, et du développement du secteur R&D[20]. Il souligne par ailleurs la réussite des stratégies de PSA et de l'augmentation des ventes de Jeep. De plus, il annonce un changement de direction de la marque Peugeot, passant de Jean-Philippe Imparato à Linda Jackson (ex-directrice de Citroën). Jean-Philippe Imparato prend quant à lui la direction d'Alfa Romeo[21]. Enfin, Carlos Tavares annonce vouloir relancer les marques les plus fragiles, qui pourront bénéficier de nouveaux investissements[22]. Lors de son premier jour de cotation en bourse le , l'action est favorablement accueillie par les marchés avec une hausse de 7,6 %[23].

Le , Stellantis annonce s'allier avec Amazon afin de mettre au point des logiciels dédiés à ses véhicules[24]. Carlos Tavares assure que ce partenariat est équilibré et assurera la moitié des profits à chacune des deux entreprises « sans quoi il n'y aurait pas eu de deal »[25].

Début , les organisations syndicales dénoncent la proposition de la direction de Stellantis d'inciter de nouveaux départs : 1 300 postes par an seraient concernés[26].

En , CMA CGM annonce acquérir la participation de 75 % de Gefco détenue par les Chemins de fer russes, ainsi que la participation de 25 % de Stellantis pour un montant estimé de 450 à 500 millions d'euros[27],[28].

Également en avril, en dépit de l'opposition d'une majorité des actionnaires, les dirigeants du groupe voient confirmée la rémunération validée par le conseil d'administration. Celui-ci prévoit notamment que Carlos Tavares perçoive 19 millions d'euros pour l'exercice 2021, John Elkann, le président de Stellantis, 7,8 millions d'euros, et le directeur financier du groupe, l'Américain Richard Palmer, 14,8 millions[29].

Début mai 2022, Stellantis annonce investir 3,6 milliards de dollars pour la modernisation de deux de ses usines du Canada afin de les adapter à la fabrication de voitures électriques[30].

En mai 2022, Stellantis annonce vouloir miser davantage sur le marché indien de l'automobile :

« Nous nous engageons à développer et renforcer notre présence en Inde, et à faire de ce pays stratégique un pilier central de notre ambition internationale dans le cadre du Plan Dare Forward 2030. »[31]

— Carlos Tavares

En juin 2022, le groupe (ex FCA) est condamné à payer 299,7 millions de dollars d'amende à cause de la falsification de tests de pollution sur 101 482 véhicules des marques Jeep et RAM, aux États-Unis, entre 2014 et 2016[32].

Le même mois, Stellantis annonce qu’elle cessera d’être membre du lobby européen des constructeurs automobiles (l'ACEA) d’ici la fin de l'année, pour défendre sa propre approche des enjeux de demain au travers d'un « forum sur la liberté de mouvement », qui fera notamment appel à « des représentants de l’industrie, des fournisseurs de mobilités, des universitaires, des politiciens et des scientifiques ». Cette décision intervient une semaine après l'annonce de l'interdiction de la commercialisation des automobiles thermiques dans l'Union européenne à partir de 2035, contre laquelle militait l'ACEA[33],[34],[35].

En septembre 2022, Stellantis est exclu de l'indice CAC 40 ESG par le conseil scientifique d'Euronext Paris où elle est présente depuis sa création en mars 2021[36]. Dans la même période, la société annonce avoir signé un accord de rachat d'actions avec le constructeur américain General Motors qui prévoit la cession de 69,1 millions d'actions ordinaires de Stellantis, soit environ 2,2 % de son capital, pour un peu plus de 923 millions d'euros[37].

En 2022, les grèves pour les salaires se multiplient sur les sites français[38].

En avril 2023, le constructeur automobile lance un important plan de suppressions de postes aux Etats-Unis et au Canada afin de réduire ses coûts et de financer sa transition vers l'électrique. Ainsi, aux Etats-Unis, des départs volontaires seront proposés à 33 500 salariés[39].

Gouvernance

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Le siège social du groupe est établi à Hoofddorp, une ville de la province de Hollande-Septentrionale, située entre Amsterdam et Leyde. Stellantis est donc soumis au droit des affaires néerlandais. Les Pays-Bas accueillent le siège de nombreuses grandes entreprises opérant dans l'Union européenne grâce à la stabilité de son cadre fiscal, qui prévoit notamment que les dividendes et plus-values sont exonérées de taxation[40].

Conseil d'administration

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Le conseil d'administration de Stellantis, selon les accords entre les parties, est composé de onze membres. Cinq membres ont été nommés par PSA et ses actionnaires de référence (Peugeot Invest, holding de la famille Peugeot et Bpifrance), tandis que cinq autres l'ont été par FCA et son actionnaire de référence (Exor, holding de la famille Agnelli). À ces dix personnes s'ajoute le président du groupe Fiat, John Elkann président de Stellantis et Carlos Tavares, le président du Groupe PSA, nommé directeur général du groupe.

Membres Rôle Nommé par
John Elkann Président FCA
Carlos Tavares Directeur général PSA
Robert Peugeot Vice-président PSA
Andrea Agnelli Administrateur non exécutif FCA
Henri de Castries Administrateur indépendant senior PSA
Fiona Clare Cicconi Administrateur non exécutif FCA
Nicolas Dufourcq Administrateur non exécutif PSA
Ann Frances Godbehere Administrateur non exécutif PSA
Wan Ling Martello Administrateur non exécutif FCA
Jacques de Saint-Exupéry Administrateur non exécutif PSA
Claudia Parzani Administrateur non exécutif FCA

Les pouvoirs exécutifs sont partagés entre John Elkann (président) et Carlos Tavares (directeur général).

Le chinois Dongfeng, bien que détenant 5,6 % du capital de Stellantis, a renoncé à avoir un siège au conseil d'administration afin de ne pas contrarier les américains[41].

Répartition du capital

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La fusion a lieu à 50/50 entre les deux groupes, ce qui amène à la répartition suivante du capital après la fusion[42] :

Exor N.V. (holding Agnelli) 14,2 %
Peugeot 1810 (holding familiale Peugeot) 7,08 %
Bpifrance 6,09 %
BlackRock 3,54 %

Les différents actionnaires principaux se sont engagés à ne pas acheter d'actions pendant sept ans ni à en vendre pendant trois ans après la fusion. Seuls les anciens actionnaires de PSA disposent d'une clause spécifique autorisant la famille Peugeot à augmenter sa participation au capital de Stellantis dans la limite de 2,5 % lors des trois années suivant la fusion, en rachetant des titres aux deux autres gros actionnaires de PSA, BpiFrance et Dongfeng[43]. Il s'agit de compenser le désengagement programmé de Dongfeng, afin que les ex-actionnaires de PSA disposent d'une part de capital à peu près équivalente à celle de la famille Agnelli (Exor)[44]. D'après les accords conclus dans le cadre de la fusion, les actionnaires principaux n'auront pas non plus le droit de porter ultérieurement leur part du contrôle de la société à plus de 30 %.

Exor, l'actionnaire principal de Stellantis, est également l'actionnaire principal de Ferrari, qui reste un groupe à part.

Le , le chinois Dongfeng vend 36,1 millions d'actions pour 600 millions d'euros, faisant tomber sa participation à 4,5 %[45].

Marques

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Le groupe exploite quinze marques de constructeurs automobiles, trois marques de services de mobilité[46] ainsi que différentes marques d'équipementiers et préparateurs[réf. nécessaire].

Constructeurs automobiles
Marques Création Segment Exemple de modèle
Abarth 1949 Sportives  

Abarth 500e.

Alfa Romeo 1910 Premium - sportives  

Alfa Romeo Tonale.

Chrysler 1925 Généraliste « semi-premium »  

Chrysler Pacifica.

Citroën 1919 Généraliste (et utilitaires)  

Citroën C5 X.

Dodge 1914 Sportives et muscle cars  

Dodge Charger.

DS Automobiles 2014 Premium  

DS4 II hybride.

Fiat 1899 Généraliste (et utilitaires)  

Fiat 500e.

Fiat Professional 2007 Utilitaires légers  

Fiat Ducato.

Jeep 1941 Spécialisé (tout-terrain)  

Jeep Grand Cherokee.

Lancia 1906 Premium  

Lancia Ypsilon.

Maserati 1914 Luxe (sportif)  

Maserati Ghibli III.

Opel 1899 Généraliste (et utilitaires)  

Opel Astra L hybdride.

Peugeot 1889 Généraliste « semi-premium » (et utilitaires)  

Peugeot 3008 III.

Ram 2009 Utilitaires (pick-ups et camionnettes)  

Dodge Ram 1500 Pick-Up.

Vauxhall 1903 Généraliste (et utilitaires)  

Vauxhall Corsa-e.

Services
Marques Création Secteur
Carventura.com 2017 Services de vente de véhicules d'occasion
CAR-2-EUROPE 2019 Services de location en Transit Temporaire
Free2Move 2016 Services de location et de covoiturage
Leasys 2001 Services de location et de mobilité
Équipementiers et préparateurs
Marques Création Secteur
Comau 1973 Équipementier Robotisation
Faurecia 1997 Équipementier
Mister-Auto 2008 Équipementier
Mopar 1937 Équipementier
SRT 2002 Préparateur automobile
Teksid 1978 Sidérurgie - Acier, fonte et aluminium
VM Motori 1947 Motoriste

Participations et coentreprises

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Coentreprises
Nom Part (%) Partenaire(s) Activité
Automotive Cells Company (ACC)[47] 33,33 TotalEnergies

Mercedes-Benz

Développement et fabrication de batteries pour véhicule électrique.
Mobile Drive[48] 50 Foxconn Développement de logiciels et d'interfaces numériques embarqués.
Free2Move eSolutions[49] 50 Engie EPS Développement d'infrastructures de recharge pour véhicule électrique.
AutoDrive[50] Groupe BMW Développement de logiciels de conduite autonome.
Leapmotor International 51 Leapmotor

À la suite de la fusion du Groupe PSA et du Groupe FCA, Stellantis est devenu actionnaire des co-entreprises techniques créées par le Groupe PSA. Premièrement, l'entreprise Nidec-PSA emotors destinée à concevoir et fabriquer des moteurs électriques à l'Usine Stellantis de Trémery. Deuxièmement, une co-entreprise avec Punch Powertrain pour fabriquer des boîtes de vitesses destinées aux véhicules hybrides et électriques à l'Usine Stellantis de Metz[51].

Stellantis est actionnaire de Aramis Group, actionnariat issu du Groupe PSA. Aramis Group opère dans le reconditionnement et la vente de véhicules d'occasion. Il est présent dans 5 pays européens[52].

Stellantis annoncent en mai 2022 une coentreprise avec Samsung SDI pour la construction d'une usine de batteries dans la ville de Kokomo (Indiana), qui produira des modules de batterie à partir de 2025 pour les différents modèles du groupe en Amérique du Nord, avec une capacité de production initiale de 23 GWh/an, avec une possibilité d'aller jusqu'à 33 GWh/an. Stellantis complète ainsi son dispositif de cinq sites de production de batteries annoncé dans le cadre du plan stratégique dévoilé début mars 2022 par Carlos Tavares : ACC à Douvrin avec TotalEnergies et Mercedes, Kaiserslautern en Allemagne, Termoli en Italie, une usine de 45 GWh/an au Canada annoncée fin mars 2022 avec LG Energy Solution et l'usine de Kokomo[53].

En juin 2022, Stellantis sécurise son futur approvisionnement en hydroxyde de lithium bas carbone pour la production de batteries en Europe en renforçant son partenariat avec le producteur germano-australien Vulcan Energy. Stellantis en devient actionnaire à hauteur de 50 millions d’euros, et l'accord initial d'approvisionnement est prolongé à dix ans[54]. Vulcan Energy produit de l’hydroxyde de lithium en Allemagne avec de l’énergie géothermique, ce qui permet une empreinte carbone réduite.

Coentreprise avec Leapmotor

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En octobre 2023, Stellantis a annoncé son investissement dans Leapmotor au prix de 1,5 milliard d'euros, acquérant 20 % de Leapmotor pour le soutien technologique à la construction de véhicules électriques[55].

Cette accord signe aussi la création de la co-entreprise nommée Leapmotor International entre Stellantis (détenteur de 51% des parts) et Leapmotor (49%)[56].

En mai 2024, Stellantis annonce que dans le cadre de la co-entreprise Leapmotor International, il distribuera dans son réseau les véhicules Leapmotor, et permettra leur entretien dans des points de service après-vente agréés. Cet accord doit d'abord être appliqué à neuf pays européens (France métropolitaine, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Roumanie) dès septembre 2024, puis à la Suisse et au Danemark, et à d'autres régions du monde à partir de la fin de cette année-là, Stellantis citant l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Thaïlande, la Malaisie, l'Inde, le Brésil, le Chili, la Turquie, Israël et les départements et territoires d'outre-mer français[57],[56]. Les deux premiers véhicules distribués sont la T03 et le C10[57], déjà commercialisés en France avant cet accord par des distributeurs indépendants.

En juin 2024, Stellantis commence l'industrialisation de véhicules Leapmotor dans l'usine de Tychy, en Pologne[58].

Chiffres clés

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Année 2021[59]
Volume de vente (en million d'unités) 6,14
Chiffre d'affaires (en milliard d'euros) 152
Résultat opérationnel (en milliard d'euros) 18
Résultat net (en milliard d'euros) 13,4

Évolutions

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Le moteur 1.2 Puretech rencontre des problèmes de fiabilité et de casse moteur[60].

Stellantis prévoit que dès 2024 de nouveaux modèles pourraient bénéficier de mises à jour en over-the-air[61].

Notes et références

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  1. Stellantis, contacts
  2. (en) Stellantis, « Stellantis N.V. Annual Report for the year ended December 31, 2023 » [PDF], (consulté le ), p. 29.
  3. « STELLANTIS Cours Action STLAP, Cotation Bourse Euronext Paris - Boursorama », sur boursorama.com (consulté le ).
  4. a et b LIBERATION et AFP, « Nouveau record en 2023 pour Stellantis, qui enregistre un bénéfice net de 18,6 milliards d’euros », sur Libération, (consulté le )
  5. a et b « https://www.stellantis.com/content/dam/stellantis-corporate/investors/financial-reports/Stellantis-NV-20221231-Annual-Report.pdf »
  6. a et b « PSA et Fiat Chrysler dévoilent le nom du groupe automobile qui sera issu de leur fusion », sur bfmtv.com (consulté le ).
  7. « Feu vert au mariage de Peugeot et Fiat dans un marché en pleine révolution », sur lexpress.fr (consulté le ).
  8. « Le groupe issu de la fusion PSA/Fiat Chrysler s'appellera Stellantis », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  9. (en) « Fiat Chrysler, Peugeot maker PSA amend merger terms to conserve cash », sur Reuters, .
  10. « Concentrations: la Commission autorise la concentration entre Fiat Chrysler Automobiles N.V. et Peugeot S.A., sous réserve du respect de certaines conditions », sur European Commission - European Commission, (consulté le )
  11. « La Commission européenne autorise la fusion entre PSA et FCA », sur Investir, (consulté le )
  12. « Stellantis : la fusion avec FCA sera effective le samedi 16 janvier », sur lesoir.be (consulté le ).
  13. « Le groupe Stellantis n’est que le sixième constructeur automobile mondial », sur lepoint.fr (consulté le ).
  14. « PSA et Fiat Chrysler mariés pour devenir le quatrième groupe automobile mondial », sur lesechos.fr (consulté le ).
  15. « Stellantis : Peugeot et Fiat s'unissent ce samedi pour former le 4e groupe automobile mondial », sur bfmtv.com (consulté le ).
  16. Projet Commun de Fusion Transfrontalière.
  17. Conformément au présent Projet de Fusion, à la Date d'Effet : (i) PSA sera absorbée par FCA et cessera d’exister en tant qu’entité distincte, tandis que (ii) par effet de la Loi, FCA, en tant qu’entité absorbante, se verra transférer l’intégralité des actifs et l’intégralité des passifs, droits, obligations et autres rapports juridiques de PSA.
  18. Ces groupes ont, en effet, conclu en décembre 2019 un accord de rapprochement qui devrait conduire à une fusion-absorption de PSA par FCA avant mi-2021.
  19. « Stellantis (PSA - Fiat) s'envole en Bourse, débuts à Wall Street », sur msn.com (consulté le ).
  20. « Stellantis : les premières annonces après la fusion PSA-Fiat », sur Caradisiac.com (consulté le ).
  21. « Automobile. Linda Jackson au volant de Peugeot », sur leprogres.fr (consulté le ).
  22. « Stellantis ne laissera aucune marque au garage, promet Tavares », sur blue News (consulté le ).
  23. « Stellantis (ex-Peugeot) : Le démarrage étincelant de Stellantis en Bourse était loin d'être acquis », sur BFM Bourse, (consulté le ).
  24. « Stellantis annonce une alliance avec Amazon pour connecter ses véhicules », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  25. « Stellantis : le partenariat avec Amazon est équilibré, assure Carlos Tavares », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  26. « Stellantis prévoit 2.600 départs volontaires en France sur deux ans », sur Le Figaro, (consulté le )
  27. (en) « Auto logistics firm Gefco to buy out Russian shareholder »  , sur Reuters,
  28. Jean-Michel Bezat, « CMA CGM en passe de racheter le transporteur français Gefco, détenu à 75 % par la société des chemins de fer russes »  , sur Le Monde,
  29. Valérie Collet, Stellantis : la rémunération des dirigeants confirmée malgré le veto actionnarial, lefigaro.fr, 14 avril 2022
  30. « Véhicules électriques: Stellantis investit près de 3 milliards d'euros dans deux usines au Canada », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  31. Florent Ferrière, "Stellantis mise sur l'Inde", 18/05/2022, https://www.caradisiac.com/stellantis-mise-sur-l-inde-196188.htm
  32. « Pollution : Stellantis déjà condamné à une amende colossale », sur Auto moto, (consulté le )
  33. Pierre-Olivier Marie, « Stellantis quitte l'ACEA - "Le lobby des transports est nul!" », sur Caradisiac, (consulté le ).
  34. « Communiqué de presse du 13 juin 2022 ».
  35. Fabien Hardy, « Stellantis quitte l’ACEA : le coup de tonnerre de Carlos Tavares ! », sur L'Automobile Magazine, (consulté le ).
  36. Franck Boittiaux, « Après Renault en 2021, Stellantis est exclu de l'indice CAC 40 ESG », sur L'argus Pro
  37. Capital avec AFP, « Stellantis va racheter une partie de son capital auprès de General Motors pour un montant colossal », sur Capital.fr, (consulté le )
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  41. « À qui appartient Stellantis ? », Les Échos,‎ (lire en ligne).
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  59. Audric Doche, « En 2021, les marges de Stellantis atteignent celles de BMW », sur L'Automobile Magazine, (consulté le )
  60. https://www.quechoisir.org/actualite-moteurs-puretech-un-probleme-d-ampleur-pour-stellantis-n109962/
  61. « Stellantis : voiture autonome de niveau 3 en 2024 - Moniteur Automobile », sur moniteurautomobile.be (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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