Lpee Rapport Activité
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dinformation
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Trimestre
www.lpee.ma
SOMMAIRE
QUOI DE NEUF ?
Actualit Lactualit du 3me trimestre en bref P.4 et 5
ACTUALITES
Stratgie marketing Les Units Rgionales sapproprient progressivement les prestations de second uvre
P.6 et 7
ACTUALITES
Qualit Deux laboratoires du CEMGI/LPEE bientt accrdits selon la norme ISO 17025
P.8 et 9
ACTUALITES
P.10 et 11
RESEAU
P.12
INTERVIEW
Entretien avec Redouane NABAOUI, Directeur du CTR de Kenitra Nous avons institu un ple ingnierie pour mieux accompagner et conseiller nos partenaires
P.13
DOSSIER
P.14 et 15
GEOTECHNIQUE
Assainissement Participation du CES ltude de la DAH pour protger Casablanca contre les inondations de lOued Bouskoura
P.20 - 21
AUTOROUTE
Construction Deux Units Spcialises du LPEE engages dans llargissement 2x3 voies de lautoroute urbaine de Casablanca
P.22 et 23
GEOTECHNIQUE
Amnagement/Btiment Le LPEE de plein pied dans ldification de la premire tranche du projet Anfa Park
P.24 et 25
ELECTRICITE
P.26 et 27
PROMOTION
P.28
DOCUMENTATION
P.29
AGENDA
P.30
LPEE
LPEE MAGAZINE est une publication du Laboratoire Public dEssais et dEtudes sise 25, rue Azilal - Boite postale 13 389 - Casablanca 20110 Tl : 05 22 54 75 75 (LG) - Fax : 05 22 30 15 50 - Site web : www.lpee.ma - E-mail : lpee@lpee.ma Directeur de publication : Abdelhakim Jakani - Coordination : Houssine Ejjaaouani - Ont collabor ce numro : Ghazi Ben Abderrazik, Ayoub Belkacem, Mohamed Berrada, Mohamed Bouras, Ahmed Amine Chanane, Abdellah Choukir, Mamadou Diallo, Khalid El Azdi, Mohamed Eddarai, Mohamed El Habib El Otmani, Mohamed Ichi, Abdelfattah Khalfallah, Saber Lakranbi, Hasna Metrane, Redouane Nabaoui, Raja Ricouch, Nadia Sahraoui Conception, rdaction et dition : Diouf Editing 72, rue El Araar (ex Gay Lussac) - Casablanca - Tl : 05 22 29 80 39/40 - Fax : 05 22 43 01 58 Impression : Groupe Maroc Soir - Autorisation de publication : n9/83 - Dpot lgal : 24/1984
QUOI DE NEUF ?
2me runion annuelle du Conseil Intrieur du LPEE
Dans cette perspective, plusieurs options ont t proposes, notamment : u lenvoi de stagiaires sngalais au LPEE ; u le transfert de technologies ; u la co-traitance. Sur ce dernier volet de la coopration, M. Diop a prcisment propos au LPEE de faire quipe avec le CEREEQ pour soumissionner au futur march de ralisation des tudes pour ldification du Pont Rosso, prvu la frontire entre le Sngal et la Mauritanie. Un ouvrage, dun cot de 50 milliards de francs CFA (environ 835 MDH), financ par la Banque Africaine de Dveloppement (BAD) travers des donations de lAgence Japonaise de Coopration Internationale (JICA), le Fonds NEPAD et des fonds de contrepartie des deux pays.
centres spcialiss du LPEE cibls par le CEREEQ pour dvelopper les prestations gotechniques et routires actuellement trs demandes sur les marchs sngalais et sous-rgional dAfrique de lOuest.
Btiments menaant ruine : le LPEE a remis son rapport de diagnostic la Wilaya du Grand Casablanca
du projet de la SONADAC ; u la prfecture de Mers-Sultan avec 1429 constructions visites ; u la prfecture de Ain Seba (336 constructions visites) ; u la prfecture de Moulay Rachid (115 constructions visites) ; u la prfecture de Sidi Bernoussi (70 constructions visites) ; et u la prfecture de Mohammedia (26 constructions visites). Lobjet du diagnostic consistait : u relever ltat des constructions et leur interaction avec le voisinage ; u juger les risques inhrents ltat des constructions et de ceux des constructions mitoyennes ; u tablir un classement des constructions suivant leur tat et risques correspondants ; u dfinir les mesures prendre pour la sauvegarde de la scurit des occupants et du voisinage avec une priorisation. Compte tenu de son urgence, lopration a t boucle en un temps record de deux mois et demi, avec la mobilisation de plusieurs quipes, totalisant 35 personnes qui reprsentent 90% du personnel du CSTC/LPEE. Elle a donn lieu un classement des constructions menaant ruine des diffrentes prfectures du Grand Casablanca. Il ressort de ce classement que certaines immeubles prsentent un tat normal, dautres peuvent tre facilement sauvegardes moyennant des travaux de rparation ou de renforcement. Par contre, certaines constructions doivent tre partiellement ou totalement dmolies compte tenu de leur tat de dgradation avanc trs avanc et du risque quelles prsentent pour leurs occupants et leurs voisinages. Rappelons que cette opration entre dans le cadre de la lutte contre lhabitat menaant ruine Casablanca. Elle a t diligente par la Wilaya du Grand Casablanca, suite leffondrement dimmeubles en mai dernier dans la Mdina de Casablanca, une catastrophe qui avait occasionn 8 pertes de vies humaines. Dossier suivre.
Ouf ! Le Centre Scientifique et Technique des Constructions (CSTC) du LPEE a enfin remis son rapport de diagnostic des constructions menaant ruine la Wilaya du Grand Casablanca. Cela sest pass le 17 septembre dernier. Dans le rapport, tabli suite la demande de la Wilaya du Grand Casablanca, on peut notamment lire que le CSTC/LPEE a procd au diagnostic et la classification des constructions menaant ruine de plusieurs prfectures, savoir : u la prfecture de Casablanca - Anfa o il a visit 4279 constructions y compris
Le Conseil Intrieur du LPEE a tenu sa deuxime et dernire runion de lanne, le 28 septembre 2012 au sige du LPEE Casablanca. A cette occasion, les membres du Conseil ont examin deux points inscrits lordre du jour, notamment ; u un point darrt sur les performances du laboratoire fin aot 2012 ; et u les perspectives pour lanne 2013. Concernant les performances du LPEE fin aot 2012, premier point inscrit lordre du jour de la runion, il a t entre autres, rvl que le LPEE a ajout deux nouveaux pays dans sa liste de conqute lexport. En 2012, le Laboratoire a en effet ralis des prestations au profit du Cameroun et de la Cte dIvoire, deux pays qui sajoutent la Guine Equatoriale, au Burkina Faso et la Mauritanie voisine. Ce qui aggrandt un peu le cercle dintervention du LPEE en Afrique subsaharienne si lon sait quen plus des trois derniers pays cits plus haut, le Laboratoire est galement intervenu en 2011 au Gabon et au Sngal. Sans oublier galement lArabie Saoudite lanne dernire. Sagissant des perspectives pour 2013, second point inscrit lordre du jour de la runion, elles ont t suspendues aux orientations de la Loi de Finances 2013 en cours dlaboration au Ministre des Finances. En effet, ce nest quune fois la Loi de Finances ficele que lon peut connatre les projets dinvestissements publics prvus par les pouvoirs publics. Enfin, la runion a t clture avec la prsentation des grands axes dorientation de ltude pour le repositionnement stratgique du LPEE confie dernirement au cabinet conseil EMC, suite un appel doffres. Dossier suivre.
Suite sa 3me valuation de surveillance, de contrle et dextension ralise par la DAC (Direction Nationale dAccrditation) en novembre 2011 et la notification par la Commission daccrditation en mars dernier de la leve de la suspension daccrditation ainsi que du maintien dextension, le LPEE/LNM vient de sortir de lvaluation de renouvellement pour le cycle 3 o il a t valu dans le cadre de son accrditation ISO/CEI 17025 version 2005. Globalement, cette valuation de renouvellement , qui marque le dmarrage dun
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onformment au programme tabli dun commun accord avec la Direction Gnrale du Laboratoire Public dEssais et dEtudes - LPEE, le Centre Exprimental des Matriaux et du Gnie Industriel CEMGI - a encore ouvert cette anne une liste pour recueillir des candidatures de techniciens des Units Rgionales (UR) la formation aux prestations de second uvre dans le btiment. Selon Abdellah Choukir, Directeur du
pas, Cest notamment le cas des UR de Ttouan, de Fs, de Meknes, de Safi et dAgadir. Nous faisons une formation pratique pour permettre aux participants de sapproprier tout de suite le contenu et de pouvoir, si besoin, lessaimer leur niveau. Cest dans cet esprit que nous faisons toujours nos formations au LPEE, explique le Directeur du CEMGI. Qui ajoute que cest sans doute ceci qui explique cela. Je veux dire que nous
Cest dj rjouissant, le rflexe de proposer une prestation intgre dans le btiment est aujourdhui bien ancr au sein des staffs dirigeants des Units Rgionales du LPEE.
CEMGI, Sauf cas exceptionnel, cest la dernire liste avant larrt dfinitif de la formation que nous dlivrons dans le cadre de la dcentralisation des prestations de second uvre. Seulement voil, pour le moment, les concerns ne se bousculent pas pour sinscrire. Ce qui ne saurait pourtant tarder en raison de limportance et de lapport du sujet de la formation que la Direction Gnrale du LPEE recommande fermement aux UR pour booster leurs activits. En attendant cet ultime round de formation du CEMGI, certaines UR ont dj pris des longueurs davance. En bons lves, elles se sont bien appropries tous les modules de formation. Ensuite, en bons pdagogues, elles ont transmis les connaissances leurs ingnieurs et techniciens travers des sances de formation organises en interne au sein de leur unit. Enfin, elles ont constitu des quipes de choc quils ont lch sur le terrain pour dployer les nouvelles prestations. Les exemples ne manquent nous rjouissons que la plupart des UR prennent bras le corps le projet et soccupent directement de la formation de leurs techniciens. La formation de lanne dernire na touch que les Directeurs de centre et leur responsable matriaux. Donc, il ne reste aujourdhui que les techniciens. En tous cas, certaines UR dj formes ont achet du matriel ddi pour assurer le suivi et la rception des travaux et ont commenc goter aux vertus de la prestation intgre dans le btiment. Quoi quil en soit, le rflexe de proposer une prestation intgre dans le btiment est aujourdhui bien ancr au sein des staffs dirigeants des UR du LPEE. Dsormais, elles proposent pratiquement toutes aux promoteurs un contrat qui couvre toutes les phases de construction de leurs btiments. Des tudes gotechniques aux prestations de second uvre, en passant par le gros uvre, le promoteur se retrouve ainsi avec un seul et mme laboratoire de contrle. Cela soulage beaucoup et rassure norm-
les deux centres, le rseau LPEE peut fonctionner sans dommage et rpondre en qualit et en dlai aux attentes des clients. Dailleurs, le mme type de soustraitance entre UR est galement possible. Du coup, au lieu dattendre de finir la formation de tous leurs techniciens pour se lancer dans la commercialisation des prestations de second oeuvre, certaines UR proches dune autre dj quipe feraient mieux de commencer vendre lesdites prestations. Rappelons que la dcentralisation des prestations de second uvre dans le btiment est une initiative stratgique qui mane de la Direction Gnrale du LPEE. Son objectif est de permettre aux UR : u dtre comptitives par rapport la concurrence au niveau des prestations btiment; u dajouter des activits supplmentaires leurs mtiers de base; et u de constituer une force de frappe des centres spcialiss du LPEE en gnral et du CEMGI en particulier. La formation permet aux quipes des UR de : u faire connaissance avec les matriaux utiliss dans le second uvre,
u dappliquer les normes de rfrence et les spcifications par type de matriau ; et u de raliser les phases de contrle travers des essais in situ ou au laboratoire. Les thmes de la formation portent prcisment sur la peinture, la menuiserie, llectricit, la plomberie, le revtement des sols, ltanchit, les essais de garde-corps et la menuiserie mtallique. En menuiserie par exemple, les intresss sont familiariss aux techniques : u didentification, de classement daspect (choix du bois) et de mesure du taux dhumidit du bois ; u de lessai AEV sur fentre en bois ou en aluminium (permabilit lair, dtanchit leau et de rsistance au vent) ; u de contrle de la conformit de mise en uvre de la menuiserie avec les prescriptions du CPS et les plans de dtails, ainsi quavec les prototypes et les chantillons raliss selon les normes en vigueur et le DTU 36.1, et ce au fur et mesure de lavancement des travaux. u de lessai dtanchit in situ sur fentres selon la norme 10.2.003.
La plomberie, un des thmes de la formation des Units Rgionales aux mtiers du second uvre dans le btiment.
ment surtout lorsquil sagit du LPEE, lche un promoteur ravi par la nouvelle dmarche. Dailleurs, pour ne citer que cet exemple, le CTR de Casablanca sapprte signer une importante convention avec la Compagnie Gnrale Immobilire CGI - filiale de la Caisse de Dpt et de Gestion - CDG - notamment pour laccompagner dans la construction de ses btiments prvus dans le cadre du projet Anfa Park en cours ddification sur le terrain de lancien aroport dAnfa jouxtant le sige de la Royal Air Maroc (Voir article la page 24 - 25).
A la question comment vous comptez faire pour rpondre aux demandes de prestations de second oeuvre ?, Mohamed El Habib El Otmani, le Directeur du CTR de Casablanca rpond : des prestations de second uvre, nous en faisons depuis longtemps au CTR de Casablanca. Pour le moment, nous nous contentons de faire des contrles in situ travers des essais qui ne demandent pas beaucoup dinvestissement. Ce qui veut dire que tout ce qui est compliqu, nous le sous-traitons au niveau du CEMGI qui dispose du matriel requis. Autrement dit, grce la proximit entre
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ACTUALITES Qualit
e Centre Exprimental des Matriaux et du Gnie Industriel - CEMGI - du LPEE poursuit sa dynamique daccrditation. Lquipe de Abdellah Choukir, Directeur du CEMGI/LPEE est en passe de franchir une nouvelle tape dans la reconnaissance qualit de ses prestations dans les domaines des carreaux cramiques et des fers bton. En effet, suite sa demande formule auprs du Ministre du Commerce, de lIndustrie et des Nouvelles Technologies - MCINT, trois auditeurs (un auditeur technique pour les carreaux cramiques, un auditeur technique pour les fers btons et un auditeur qualit pour le systme de management) et un observateur ont t mandats par ce Dpartement pour auditer les systmes qualit des laboratoires de carreaux cramiques et fers btons du Centre.
Lopration sest droule pendant quatre jours, prcisment les 18, 19, 20 et 21 septembre dernier. A cette occasion, les quipes du CEMGI/LPEE se sont mobilises pour permettre aux agents du MCINT de passer au peigne fin toutes les exigences relatives au systme qualit. Il sagit dune part du systme de management des deux laboratoires dont laudit a port sur : u lorganisation, u le management, u la documentation, u les demandes, appels doffres et contrats, u les essais et talonnages, u les achats de services et de fournitures, u les services au client, u les rclamations, u la matrise des travaux dessais et/ou dtalonnages non conformes, u les actions correctives,
des audits de renouvellement. A noter que les deux laboratoires carreaux cramiques et de fers bton du CEMGI/ LPEE ont t crs en 2005. Leur personnel est respectivement compos de 10 personnes dont 1 ingnieur, 1 ingnieur
dynamique sur le march des infrastructures et du btiment en pleine croissance dans le pays. M. Choukir et son quipe ne comptent pas sarrter en si bon chemin. Vous savez, il y a encore beaucoup de
Si les rsultats sont positifs, les deux laboratoires du CEMGI/LPEE seront accrdits courant novembre 2012 selon la norme ISO 17025 pour une priode de 5 ans renouvelable.
adjoint et 8 techniciens suprieurs. Depuis leur cration, ces deux entits ont investi en moyenne 5 millions de DH pour lacquisition dquipements et de matriels. Objectif ; accompagner la forte potentiel pour les matriaux. Dailleurs, nous comptons accrditer dautres laboratoires dans les prochains mois, explique le Directeur du CEMGI/LPEE.
Les quipes des deux laboratoires du CEMGI/LPEE et les auditeurs du Ministre du Commerce, de lIndustrie et des Nouvelles Technologies.
u les actions prventives, u la matrise des enregistrements, u les audits internes, u les revues de direction. Laudit a dautre part port sur les exigences techniques, notamment : u le personnel, u les installations et conditions ambiantes, u les mthodes dessai et dtalonnage et leur validation, u lquipement, u la traabilit du mesurage, u lchantillonnage, u la manutention des objets dessai et dtalonnage, u lassurance qualit des rsultats des-
sai et dtalonnage, u le rapport sur les rsultats. Selon M. Choukir, tout sest globalement bien pass. Les rsultats obtenus lors de laudit sont en effet de nature permettre aux deux laboratoires dtre accrdits selon la norme ISO 17025. Les accrditations officielles auront lieu dans deux mois, donc courant novembre 2012. Auparavant, les auditeurs devront finaliser leurs rapports et les remettre au MCINT pour examen et dlibration. Si les rsultats sont positifs, les deux laboratoires du CEMGI/LPEE seront accrdits selon la norme ISO 17025 pour une priode de cinq ans renouvelable suite
Les auditeurs coutant les explications dans la salle dessais de carreaux cramiques.
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ACTUALITES Environnement
approches plus traditionnelles dvaluation environnementale, comme ltude dimpact sur lenvironnement (EIE), qui ont fait leurs preuves pour mettre en vidence les risques et les avantages des projets pour lenvironnement mais qui ne sont gure applicables au niveau des politiques, programmes et plans de dveloppement, explique M. Lakranbi. LEES aide identifier les nouvelles pos-
tion de lair, des eaux ( de surface et de nappes), le bruit Les impacts positifs seront lamlioration de la situation conomique et de lemploi, le rle de la zone industrielle,.. u Des stratgies alternatives seront alors gnres en croisant des scnarios dvolution rgionale pouvant influer sur la vie de la commune, les implantations possibles, les activits pressenties,
u Lidentification des effets et leur estimation, u La gnration de stratgies (alternatives et variantes), u Lvaluation des variantes. La reprsentation thorique adopte pour le processus de dcision et le constat dimpact repose sur trois postulats : u Linarit (problme rsoudre, solution, dcision),
Au Maroc, les questions environnementales commencent tre intgres dans les dcisions stratgiques notamment dans les grands projets ncessitant des financements trangers.
prestation est notamment dnomme valuation environnementale stratgique (EES). Elle ne remplace pas lEIE et les autres techniques et outils dvaluation, elle les complte. Selon Saber Lakranbi, Ingnieur du CEREP/LPEE en charge du projet, LEES est un outil qui contribue prendre des dcisions claires favorisant le dveloppement durable en incorporant des enjeux environnementaux llaboration de politiques publiques et de dcisions stratgiques. LEES se base sur des approches analytiques et participatives de la prise de dcision stratgique qui visent intgrer les considrations denvironnement dans les politiques, les plans et les programmes et valuer leurs interactions avec les considrations dordre conomique et social. Au Maroc, lEIE au niveau des projets est dsormais une pratique bien tablie, et la prise en compte des questions environnementales lors des dcisions stratgiques commence tre intgre notamment dans les grands projets ncessitant des financements trangers. Mais visiblement, ce nest pas suffisant ! En effet, lEES sapplique aux tout premiers stades de la prise de dcision afin dvaluer les politiques, plans et programmes du point de vue dveloppement durable. Elle se distingue en cela des sibilits de dveloppement en favorisant une valuation systmatique et rigoureuse dun large ventail doptions. Elle contribue garantir une gestion rationnelle des ressources naturelles et de lenvironnement, en tenant compte dune croissance conomique durable. Elle peut aussi renforcer la participation des parties prenantes aux processus dcisionnels, concourant ainsi amliorer la gouvernance, faciliter la coopration transfrontalire autour de ressources naturelles communes, contribuant ainsi la prvention des conflits. LEES est un processus continu et itratif, ax sur le renforcement des institutions et de la gouvernance. Il ne sagit pas dune procdure technique appliquer de faon mcanique. Au contraire, elle sappuie sur les systmes existants dvaluation et de gestion environnementale afin den accrotre lefficacit. Lanalyse itrative du processus dcisionnel sarrte quand il ny a plus de dcision prendre et un accord global tant intervenu entre les diffrentes parties prenantes. Ltude dimpact tant insre dans la procdure de prise de dcision. Les tapes cls du processus comprennent : u ltablissement du contexte de lEES, u le recueil dinformations de rfrence, u lanalyse des effets potentiels des propositions et des options alternatives,
LEvaluation Environnementale Stratgique nest pas une simple procdure technique appliquer, mais plutt un processus continu et itratif, ax sur le renforcement des institutions et de la gouvernance.
leur volume, le type de travaux effectus, etc. u Les impacts seront valus pour chaque stratgie, ce qui permettra, par des bouclages successifs de prendre les unes aprs les autres, les dcisions en suspens. Ltude dimpact, telle quelle ressort du schma thorique prcdent, est construite autour de : u Rationalit (logique), u Libert. Dans la pratique, rien nassure que les phases didentification des effets, de gnration de stratgies, et dvaluation des variantes existent de faon indpendante et surtout se droulent dans lordre indiqu. Do quelques difficults limitant la validit des trois postulats de prise de dcision.
Lautoroute Fs - Oujda.
u la formulation de recommandations lattention des dcideurs, u le suivi et lvaluation. Le principal rsultat attendu dune EES est un processus de dveloppement. Le contrle de qualit consiste donc examiner dans quelle mesure les procdures ont t conduites de faon satisfaisante. Pour la russite dune EES, il faut cerner les points suivants : u les objectifs assigns lEES, u la qualit de linformation, u le degr de participation des parties prenantes, u lanalyse des impacts sur lenvironnement, u les obstacles surmonter. A titre dillustration du cadre thorique qui vient dtre prsent, considrons lexemple simplifi de limplantation dune zone industrielle dans une commune : u La situation de rfrence sera appr-
cie par le mode doccupation des sols, la qualit de lair et des eaux sur le site, les caractristiques socio-conomiques de la commune, leur volution en labsence dintervention, etc u Les variables motrices pourront tre la dcision dinstaller ou de ne pas installer la zone industrielle ; la localisation de son implantation ; le choix des activits industrielles appeles sy dvelopper, etc u Les impacts seront identifis en fonction des variables motrices prcdentes (effets de telle implantation, de telle activit, etc.). le champ des effets ainsi recenss devra tre le plus vaste possible : impacts sur le milieu naturel, socioconomique. ; les principaux impacts ngatifs seront par exemple : lemprise au sol avec les pertes cologiques et agricoles que cette emprise peut impliquer, limpact sur le paysage, la pollu-
Port de Tanger.
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RESEAU
Rgion
INTERVIEW
Entretien avec Redouane NABAOUI, Directeur du CTR de Rabat-Kenitra
Nous avons institu un ple ingnierie pour mieux accompagner et conseiller nos partenaires
Suite sa nomination la direction du CTR du Gharb, M. Redouane NABAOUI, ex-ingnieur du Centre Exprimental des Routes et Infrastructures de Transport (CERIT), sest install le 1er juillet 2011. Depuis, un vent nouveau souffle au sein de lUnit Rgionale du LPEE qui est dsormais dnomme CTR de Rabat-Knitra. Les nouveauts.
Depuis quand avez - vous pris votre fonction de Directeur du CTR du Gharb ? Depuis le 1er juillet 2011, ce qui fait exactement 15 mois. Comment sest pass votre premier exercice ? Pour tout ce qui est gotechnique et btiment, nous navons pas rencontr de problme majeur : lactivit tait au rendez-vous. Par contre, nous avons eu un peu de souci au niveau des infrastructures de transport dont les marchs dcoulent gnralement dappels doffres. Ces marchs se font encore rares cette anne et sont particulirement difficiles dcrocher cause de la concurrence dloyale qui baisse les prix des niveaux incomprhensibles. Et alors comment avez-vous ragi face cette situation ? Il y a de grands projets qui sont lancs, dans les deux rgions qui constituent notre territoire dintervention, et pour lesquels le LPEE est sollicit vu le degr de technicit demand. Nous avons dcid de limiter lintervention du centre sur certains de ces grands chantiers (en faisant appel au rseau LPEE pour les autres chantiers) et cela pour pouvoir continuer dvelopper nos relations avec nos partenaires classiques et nouveaux. Il faut savoir quau niveau du centre nous ralisons 80% de notre chiffre daffaires avec le priv. Sur les grands chantiers, vous tes quand mme prsent sur la LGV ? Effectivement ! Nous intervenons sur deux grands projets, dans le cadre du contrle externe avec les entreprises. Nous intervenons notamment sur la LGV sur trois tronons de la partie sud : un tronon de 12 km, un second sur le viaduc Oued Sebou et un troisime sur 36 km ; ainsi que sur le projet de la nouvelle ligne fret entre Kenitra et Casablanca. Au total nous avons install six laboratoires de chantier ce jour. Il faut savoir que nous avons les moyens dintervenir sur ces chantiers. Nous sommes aujourdhui une quipe de 60 personnes dont 10 cadres avec une moyenne dexprience de 16 ans et demi. Justement, parlons maintenant de lorganisation de vos ressources humaines et matrielles. Y a-t-il eu du nouveau ? Oui ! Ds mon installation, jai constitu un comit stratgique dune quinzaine de personnes pour dfinir une stratgie de dveloppement intgr du CTR sur 20122015. Cette nouvelle stratgie, base sur un management participatif des collaborateurs, vise le maintien du systme daccrditation actuel (75% des essais du centre sont accrdits), lintroduction de nouveaux essais au centre et laugmentation continue du taux des essais accrdits ; lamlioration de la qualit des prestations rendues aux clients en termes de ractivit, de qualit du contenu des rapports et du conseil ; et loptimisation des moyens mis la disposition du centre ainsi que la motivation du personnel. Plus concrtement, nous avons mis en place une nouvelle organisation axe sur deux ples transversaux: un ple ralisation dessais et un ple ingnierie. Le premier ple a t mieux ordonn notamment en dfinissant les responsabilits. Quant au second ple, il est organis en diffrents services : un Service btiment qui prend en charge toutes les prestations lies au gros uvre et au second uvre ; un Service infrastructures de transport qui soccupe des prestations pour routes, VRD, ouvrages dart, aroports et voies ferroviaires ; un Service gotechnique pour les tudes gotechniques des routes, des fondations de btiment et des ouvrages dart ; un Service des grands chantiers et un Service expertise en cours de mise en place.
e visiteur qui arrive dans la capitale du Dtroit est tout de suite frapp par la taille et le nombre des immeubles en cours de construction au centre de la ville. Impressionnant ! Tanger est lunique ville du Maroc o les immeubles de 20 tages se comptent par dizaines, confirme Mohamed Eddarai, Directeur du CTR Nord de Tanger. Qui ajoute qu il y a encore quelque temps, la construction ddifices de cette dimension tait notre quotidien au CTR. Avant de noter quaujourdhui hlas, la crise sest installe dans le secteur du btiment o les promoteurs font de leur mieux pour terminer leurs chantiers. Toutefois, rassure-t-il, lactivit lie au btiment a encore du potentiel dans la rgion. En effet, plusieurs arguments plaident en cette faveur. Dabord, il faut savoir que dnormes chantiers de btiment sont en cours de lancement Tanger notamment : u les nouvelles villes de Chrafate et Ibn Batouta, prvue sur 1 300 hectares pour la premire et la deuxime devant accueillir 100 000 habitants ; ainsi que u divers lotissements, complexes rsidentiels et touristiques.
A Tanger il y a galement lmergence dune classe moyenne qui cherche du confort dans son espace de vie. Par ailleurs, grce aux nombreux sminaires et confrences de sensibilisation organiss par le CTR, les promoteurs de la rgion recourent tous systmatiquement au contrle. Ce qui fait dire M. Eddarai qu Tanger le contrle est un acquis dans le btiment. Maintenant, il faut dvelopper les prestations de second uvre. Cest clair, M. Eddarai et son quipe misent beaucoup sur les prestations de
Je tiens prciser que notre nouvelle stratgie a t dcline en plans de dveloppement portant sur quatre axes stratgiques : Organisation et processus, Dveloppement des prestations, Commercial et marketing et Ressources Humaines, Pour la mettre en branle, nous avons organis, en mars dernier, une sance de team building que nous allons perptuer en raison de ses rsultats trs bnfiques. Dailleurs, les rflexions engages lors de cette rencontre ont, entre autres, dbouch sur une nouvelle dnomination du Centre. Dsormais, on parle du CTR de Rabat Kenitra puisque nous rayonnons sur un vaste territoire qui couvre les rgions de Rabat-Sal-Zemmour-Zar et Gharb-Chrarda-Beni Hssen-Knitra. Quand est-il des perspectives de dveloppement du CTR de Rabat - Kenitra ? Conformment aux engagements pris avec la Direction Gnrale, nous tablons sur un chiffre daffaires de 19 millions de DH HT en fin 2012 avec nanmoins quelques soucis au niveau du recouvrement des crances. Pour les annes venir, lorganisation du mtier est imprative afin davoir une meilleure visibilit.
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DOSSIER
LPEE
e LPEE est un acteur exemplaire dans le paysage marocain de lacte de btir ! En effet, le leader des laboratoires marocains de gnie civil et de btiment est lun des rares, voire le seul, fournir des prestations toutes les tapes de construction dun btiment. Des tudes gotechniques pour identifier le type de sol devant accueillir le(s) btiment(s) la rhabilitation pour augmenter la dure de vie de(s) btiment(s), en passant par le gros uvre, le second uvre et le contrle des matriaux uti-
u la recherche de zones demprunt ; u ltude de la stabilit gologique des sites ; u la dfinition des mthodes de terrassement et de dragage ; u ltude de drainage des aires de jeux ; et u le conseil technique et le suivi gotechnique des travaux (terrassement, stabilit des fouilles, rutilisation des sols). Le potentiel humain et matriel du CES/ LPEE la pointe de la technologie lui permet dintervenir simultanment sur pratiquement tout le territoire national.
se Addoha pour lui permettre dasseoir une meilleure matrise et gestion de son patrimoine immobilier travers, principalement, la conception et la mise en place de cadres de gestion de la maintenance. Les prestations de gros uvre En matire de prestations de gros uvre dans le btiment (Voir encadr), lunit spcialise de rfrence du LPEE est le Centre Exprimental de Matriaux et de Gnie Industriels (CEMGI). Le CEMGI/ LPEE rend des prestations mcaniques
mtalliques et organiques ; u les tudes des problmes de corrosion de matriaux et choix des systmes de protection ; u lexpertise mtallurgique des ouvrages et des quipements industriels. Tandis que dans le domaine chimique, les prestations du CEMGI/LPEE portent sur : u la durabilit du bton ; u la caractrisation des matriaux naturels (roches, minerais, sols, terres et granulats) ;
Dans le domaine des sciences de la terre et plus particulirement en matire de gotechnique, le bras arm du LPEE est le Centre Exprimental des Sols, le centre de rfrence au Maroc.
liss, aucune des tapes na de secret pour le Laboratoire qui sacquitte de ses missions dans le respect strict des normes qualit en vigueur. Les prestations gotechniques Dans le domaine des sciences de la terre et plus particulirement en matire de gotechnique, le bras arm du LPEE est le Centre Exprimental des Sols (CES). Le CES/LPEE est le centre dtudes des sols de rfrence au Maroc. Ses domaines dintervention couvrent : u les sondages de reconnaissance (manuels, mcaniques, gophysiques) ; u les essais in situ et essais de laboratoire ; u la dfinition de paramtres de dimensionnement des fondations et dallages ; u le calcul des portance et tassement des sols sous les ouvrages ; u la classification des sols et le zonage sismique ; u la localisation des zones compressibles et le traitement des sols ; u ltude de cas spcifiques ; Notamment en sappuyant sur les Units Rgionales (Centres Techniques Rgionaux du LPEE) qui sont galement depuis longtemps rompues aux pratiques des prestations gotechniques classiques. Parmi les chantiers de btiment rcemment achevs ou en cours de construction o le LPEE sest occup des prestations gotechniques, on peut notamment citer lUsine Renault de Tanger Melloussa, le Morocco Mall de Casablanca, Casanearshore Park, Rabat Technopolis, la Marina de Casablanca, Anfa Palace, Anfa Park..et tous les logements usage dhabitation du groupe Addoha en cours et prvus dans 13 villes du Maroc. Avec le groupe Addoha justement, pour ne dtailler que cet exemple, le LPEE a sign un accord de partenariat visant accompagner tous les projets immobiliers de ce promoteur pour leur garantir la plus grande qualit, fiabilit et scurit possible. Sont notamment concernes, les constructions de logements neufs, appartements et villas, prvues dans 13 villes du Royau-
Dans le domaine chimique et plus particulirement dans celui du bton, le LPEE travaille selon la norme 10.1.008, qui est une norme dapplication obligatoire entre en vigueur en juin 2010.
et chimiques prcisment pour la vrification et la mise en conformit des proprits des fers bton et du ciment, deux matriaux indispensables pour faire tenir debout nimporte quel btiment. En mtallurgie, les prestations du CEMGI/ LPEE couvrent notamment : u le contrle de qualit et de conformit aux normes des produits mtalliques en mtaux ferreux et non ferreux ; u les essais sur les fers bton ; u le choix de matriaux pour installations industrielles et quipements de production ; u lanalyse des avaries, mcanique de la rupture ; u les essais mcaniques fondamentaux : traction, pliage, duret, rsilience u les examens mtallographiques : macrographie, micrographie, rplique mtallographique u les essais de laboratoire sur les assemblages souds u les essais de corrosion en atmosphre artificielle, essais en brouillards salins ; u le contrle qualit des revtements u lanalyse chimique des liants hydrauliques (ciment, chaux, pltre) ; u lanalyse minralogique par diffraction rayonx ; u lanalyse des eaux de gchage et de contact ; u lanalyse des combustibles solides (charbon, coke) ; et u lanalyse des lubrifiants. Signalons que dans le domaine chimique et plus particulirement dans celui du bton, le LPEE en gnral et le CEMGI/ LPEE en particulier travaillent selon la norme 10.1.008, qui est une norme dapplication obligatoire entre en vigueur en juin 2010. Contrairement lancienne norme relative au bton et dont les objectifs taient seulement de type rsistance, la nouvelle norme 10.1.008 est plus complexe. Elle introduit la notion de durabilit et donc denvironnement. Cest dire une constance des objectifs dans le temps. Cest ainsi que, depuis son en vigueur, le LPEE fait des essais chimiques et gologiques pour
Les tudes gotechniques sont un passage indispensable pour dterminer la nature des sols.
me. Mais galement les constructions relativement anciennes, cest dire celles ralises rcemment par le promoteur immobilier. Pour la premire catgorie, lquipe du LPEE apporte son assistance technique aux architectes et ingnieurs dAddoha dans toutes les tapes de ralisation des projets. Cela couvre damont en aval tout le processus de construction, notamment : u les tudes gotechniques, u la conception technique des projets, u la scurisation du chantier et des ouvrages ; u la vrification de la qualit des mat-
riaux (contrle qualit du carrelage, de la boiserie, des quipements lectriques et lectromnagers), et u les contrles qualit et suivi in situ. Les chantiers concerns sont dj identifis. Il sagit, pour commencer, de 75 000 logements conomiques (du projet 150 logements conomiques) et 5 000 logements haut standing (des 40 000 logements programms). Les quipes du LPEE sont dj dployes sur ces sites pour acclrer la cadence des travaux. Sagissant des constructions anciennes, le LPEE apporte galement son experti-
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Pour satisfaire aux attentes des clients, le CEMGI/LPEE vend ses prestations sur la mtallurgie et le bton partout au Maroc, en sappuyant sur le rseau national des Units Rgionales du LPEE.
dhabitation et/ou de bureaux o le CEMGI/LPEE est intervenu, on peut citer, entre autres, la Marina de Casablanca, les immeubles dAddoha ou encore ceux dAl Omrane. Dans les travaux de gros uvre de la Marina de Casablanca, un chantier difi dans un milieu particulirement agressif, le CEMGI/LPEE a t notamment sollicit par le Centre Technique Rgional de Casablanca (CTR de Casablanca) pour soccuper de tous les essais relatifs la mtallurgie (fers bton et aciers) et la chimie du ciment. Pour la durabilit du bton, les prestations y affrentes ont t menes par le Centre Exprimental des Grands Travaux (CEGT) du LPEE sur demande du CTR de Casablanca qui assure le contrle externe auprs de lentreprise SGTM charge des travaux. Pour mener bien sa mission, le centre rgional du LPEE a fait appel au CEGT/ LPEE qui dispose dun laboratoire in situ dot des comptences et du matriel requis afin deffectuer les essais ncessaires pour veiller la durabilit du bton arm utilis sur le chantier. Ses interventions visent, entre autres, prvenir tous risques de corrosion par carbonatation ou par les ions chlorures qui ont une incidence ngative sur la dure de vie du bton. Le CEGT/LPEE a aussi effectu des essais de porosit, de permabilit dans le second uvre. Dans ce domaine, cest galement le CEMGI/LPEE qui est lunit spcialise qui matrise le mieux, ce jour, les techniques de conduite des prestations qui couvrent la peinture, la menuiserie, llectricit, la plomberie, le revtement des sols, ltanchit, la protection incendie, lascenseur, la ventilation mcanique contrle (VMC), les essais de garde-corps et la menuiserie mtallique et plus prcisment : u le contrle des produits de peinture ; u les essais de conformit des produits de peinture aux normes en vigueur ; u les essais didentification des produits de peinture ; u les essais de qualification des produits de peinture ; u le contrle de la qualit des carreaux et dalles cramiques ; u le contrle de la qualit des pierres naturelles comme le marbre ; u le contrle de la qualit des pavs ; u les essais et contrle de conformit aux normes des tubes en plastique (PVC, PE, PP, PEX, etc) destines aux conduites de liquides sous pression y compris leau potable, lassainissement, lvacuation et aux tlcommunications. u les essais et contrle de conformit aux normes des produits destins ltanchit leau (feutres et chapes souples bitums, les gomembranes, les produits liquides pour tanchit et les
Afin de vendre ses prestations de second uvre sur tout le territoire national, le LPEE a entam une action stratgique de dcentralisation vers ses Units Rgionales travers la formation.
u la conception et la mise en place de cadres de gestion de la maintenance et de la rhabilitation ddifices ; u la vrification de la qualit des matriaux ; u la modlisation des structures par la mthode des lments finis ; u ltablissement de CPS et estimation Rabat, des constructions scolaires et btiments publics Al Hoceima, lUniversit Al Akhawayn Ifrane, les centres hospitaliers provinciaux, les remparts de Fs, Taroudante et Ksar Al Badii, 400 btiments Boujdour et Dakhla, les immeubles de Dyar Al Madina, les mosques du
Les fers bton sont un lement incountournable pour faire tenir debout un btiment.
produits pour isolation). u le contrle rglementaire des ascenseurs et monte-charges. Afin de vendre ses prestations de second uvre sur tout le territoire national, le LPEE a men une premire action de dcentralisation vers les rgions en formant les directeurs et responsables matriaux des Units Rgionales du LPEE aux techniques des essais dans pratiquement tous les domaines (Voir article pages 6 - 7). En attendant lentre en lice effective des units rgionales, le CEMGI/LPEE intervient sur plusieurs chantiers dont les logements usage dhabitation du groupe Addoha et dAl Omrane sans oublier les autres chantiers o il est sollicit en sous-traitance par certaines units rgionales du LPEE.
La rhabilitation et la maintenance Le LPEE intervient aussi dans la rhabilitation et la maintenance des btiments. Son unit spcialise de rfrence dans le domaine est le Centre Scientifique et Technique des Constructions (CSTC). Ses prestations portent sur : u les expertises, essais non destructifs, exprimentation, diagnostics pathologiques et reconnaissances diverses ; u les expertises de complexes immobiliers en vue de ramnagements de quartiers ; u les tudes de rhabilitation, de restauration et de rnovation des difices anciens et historiques ; u les tudes pour la surlvation, lextension et laugmentation de la capacit portante ddifices ; u les expertises de btiments sinistrs ;
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Il faut savoir que toutes les prestations rendues par le LPEE, travers ses units spcialises et ses units rgionales, sont excutes dans le strict respect des normes qualit en vigueur.
plus ou moins avanc. Aussi, pour prserver ces immeubles et leur procurer une dure de vie utile optimale, Dyar Al Madina a mobilis des fonds et engag un lourd programme de rhabilitation de tout son patrimoine immobilier dici fin 2013. Dj, avec le concours du CSTC/ LPEE, la filiale de la Caisse de Dpt et de Gestion (CDG) qui gre le patrimoine immobilier de ltat, a dj rhabilit ses immeubles qualifis de prioritaires, alors au nombre de 178 regroupant 4700 logements et recenss dans toutes les villes concernes. Tous sont maintenant conformes aux normes et lois rgissant le btiment et assurent la scurit leurs habitants. Un autre exemple de rhabilitation russi avec brio par le CSTC/LPEE concerne le programme de rhabilitation des mosques du Royaume qui lui a t confi par le Ministre des Habbous. Au total, quatre missions ont t demandes au CSTC/LPEE. La premire a concern le diagnostic et linspection des mosques traditionnelles ou classes historiques, les mosques relativement rcentes et les salles de prire et autres. La seconde mission qui a t demande au CSTC/LPEE a concern llaboration de propositions. Les mosques ont t alors classes, selon les donnes recueillies, en six (6) classes : u dans la Classe 1, il y avait les difices actuel de risque ni pour les usagers ni pour le voisinage. u la Classe 4 rpertoriait les difices en bon tat ou montrant des dgradations lgres sans consquence sur lexploitation et le voisinage. u la Classe 5 tait relative aux difices menacs par la dgradation des constructions mitoyennes. u la classe 6 concernait les difices ne rentrant pas dans les classes prcdentes et qui ncessitent un diagnostic exprimental. Ce diagnostic exprimental tait dailleurs lobjet de la troisime mission assigne au CSTC/LPEE par le Ministre des Habbous. Il comportait selon le cas de figure, une ou plusieurs des investigations suivantes : u lidentification du systme de fondation u les essais didentification des sols dassise u les essais de caractrisation des matriaux structurels u le reclassement de ldifice de la classe 1 la classe 5 u ltablissement des types de mesures les plus pertinentes prendre pour chacune des classes arrtes u ltablissement en cas de confortement structurel, des solutions avec une estimation financire u ltablissement dun CPS contenant les prescriptions techniques des travaux, la dfinition des prix et bordereau de prix avec dtail estimatif.
En leader des laboratoires de gnie civil et de btiment au Maroc, le LPEE se sent investi de la mission de hisser le secteur marocain de lacte de btir au mme niveau que les standards internationaux.
mentaire est trs proccupante dans le secteur marocain du btiment. Cest un secteur fortement domin par linformel et lauto-construction. En fait, au Maroc, 77% des constructions sont faites sans respect des normes en vigueur. Do les effondrements souvent dramatiques qui surviennent pratiquement chaque anne dans les villes du Royaume. Pour contribuer changer cette donne, le LPEE est engag, travers le CSTC dans llaboration du futur code de la construction. Lanc par le Ministre de lHabitat, de lUrbanisme et de la Politique de la ville, ce texte en cours de finalisation vise court terme : u dfinir les rles, les missions et les responsabilits des intervenants dans lacte de construire en se limitant aux intervenants institutionnels reconnus ; u garantir la fiabilit et la qualit des matriaux de construction utiliss en se limitant aux matriaux conventionnels assurant le clos et le couvert de la construction ; u optimiser les procds courants et proposer des rfrentiels dvaluation, dapprciation et de validation des procds de construction non courants permettant dassurer la scurit de la construction et de garantir une meilleure mise en uvre ; u maitriser les risques et assurer la scurit dans les chantiers de construction ; u permettre un contrle intgr du processus de construction et proposer un systoire nhsite plus faire de lanimation scientifique une arme de persuasion et dimplication des acteurs. Cest dans cet esprit que le LPEE a organis, le 12 juin dernier, au Centre dAccueil et de Confrences du Ministre de lEquipement et des Transports Rabat un sminaire scientifique sur le thme btiment : tat de lart. Un sminaire trs suivi o pratiquement tous les corps de mtiers dans lacte de btir taient reprsents (promoteurs immobiliers, architectes, donneurs dordres, les bureaux dtudes, bureaux de contrle, laboratoires) pour prendre les rsolutions ncessaires faire avancer le secteur. A cette occasion, M. Abdelhakim Jakani, le Directeur Gnral du LPEE a affirm haut et fort qu linstar des pays avancs, le Maroc mrite son indpendance technologique dans le secteur de la construction et il en a les moyens.
Une vue de la forte assistance lors du sminaire scientifique du LPEE sur le btiment en juin dernier.
Pour les mosques ncessitant lintervention dun bureau dtudes, lestimation tait fournie forfaitairement et sommairement. Par contre, pour les mosques classes ou revtant un caractre historique, des solutions techniques conservatrices et non destructives respectant les techniques et les rgles reconnues pour la restauration des monuments ont t proposes ainsi que ltablissement dune estimation pour la planification des travaux en soulignant le caractre urgent ou non. Enfin, la quatrime et dernire mission assigne au CSTC/LPEE dans le cadre de ce march de rhabilitation des mosques du Royaume consistait tablir des documents de synthse par province. Dans ces rapports le CSTC/LPEE a notamment dfini : u une situation synthtise des rsultats de ses missions par province,
u une hirarchisation des interventions selon lurgence, u un classement des mosques, u les types de dsordre rencontrs, u les estimations des dgradations constates u le jugement sur la fermeture dune ou de plusieurs mosque(s) et toutes autres informations complmentaires demandes par le matre douvrage. A signaler que toutes ces prestations rendues par le LPEE, travers ses units spcialises et ses units rgionales, sont excutes dans le strict respect des normes qualit en vigueur. Cest simple, toutes les units du LPEE ou presque sont accrdites selon la norme ISO 17025 qui est une norme internationale qui tablit les exigences gnrales de comptence pour effectuer des essais et/ou des talonnages, y compris lchantillonnage.
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GEOTECHNIQUE Assainissement
Participation du CES ltude de la DAH pour protger Casablanca contre les inondations de lOued Bouskoura
Suite un appel doffres lanc par la Direction des Amnagements Hydrauliques, qui assure depuis lanne dernire la matrise duvre du projet de construction du collecteur pour dtourner les eaux de pluies de lOued Bouskoura vers locan, cette dernire a slectionn la socit NOVEC qui a fait appel au LPEE pour effectuer la reconnaissance des sols le long du trac. Except quelques endroits o il y a du quartzite, le trac na pas prsent de grande difficult. Les dtails.
a ville de Casablanca sera bientt protge des crues redoutes de lOued Bouskoura ! En effet, le projet de construction dun collecteur pour dtourner les eaux de pluies vers locan, initialement port par la Lyonnaise des Eaux de Casablanca (LYDEC) et annonc en grande pompe au dbut de lanne 2009, prend maintenant progressivement forme. Suite un appel doffres lanc par la Direction des Amnagements Hydrauliques (DAH), qui en assure depuis lanne der-
veau des formations rocheuses afin davoir une ide sur la permabilit ainsi que ltat de fissuration de ces formations. Prcisons que ce dernier essai permet de se renseigner sur les possibilits de circulation deau dans les roches grce lunit Lugeon. Un paramtre qui donne une ide sur la permabilit des roches rencontres, qui est une permabilit de fissures, contrairement celle des sols qui est une permabilit dinterstices. Le CES/LPEE a galement effectu des essais au laboratoire sur des chantillons
Les formations rencontres le long du trac ont donn du fil retordre lquipe du CES/LPEE, notamment au niveau des quartzites o lavancement des travaux de reconnaissance tait trs difficile.
nire la matrise doeuvre, cette dernire a slectionn la socit NOVEC pour soccuper du projet. Actuellement, nous venons juste de boucler la Mission II du projet. Il sagit en fait de ltude gologique et gotechnique des sols le long du trac prvu sur une longueur de 6 kilomtres, explique M. Imad BOUHRIA, Ingnieur charg du projet du collecteur NOVEC (Voir entretien). Pour raliser cette tude, la socit NOVEC a fait appel au Centre Exprimental des Sols (CES) du LPEE qui a donc men une campagne de reconnaissance gotechnique sur site le long de la zone dinfluence du trac du futur tunnel. Ltude a prcisment consist : u faire des sondages carotts pour dterminer les principales formations susceptibles dtre rencontres le long du trac, avec des prlvements dchantillons pour la ralisation dessais au laboratoire ; u installer des quipements pizomtriques in situ pour dterminer le niveau de la nappe ; u faire des essais deau Lugeon au niprlevs lors de la campagne de reconnaissance sur site partir des sondages carotts. Signalons que lobjectif principal de ces essais est de dfinir les principales caractristiques de dformabilit des formations rocheuses ainsi que leur aptitude user les outils de perforation. Cest ainsi que la campagne de reconnaissance a permis de rencontrer cinq principales formations le long du trac, savoir : u du calcaire, calcaire marneux, marne et marno-calcaire ; u du grs calcaire ; u du psammite sain ou fractur trs fractur ; u du psammite quartzitique ; et u du quartzite fractur trs fractur : Les rsultats des essais ont galement mis en vidence que : u le grs calcaire est une roche peu abrasive qui prsente des rsistances la compression gnralement faibles et des porosits fortes trs fortes avec possibilit de circulation deau ; u les psammite et psammite quartzitique
Chausses inondes par les pluies Casablanca.
dEl Jadida, empruntera le prolongement du boulevard Al Qods jusqu Hay Hassani et la route dAzzemour proximit du poste source dlectricit HTA Dar Bouazza avant de finir vers locan, sur une longueur de 6 kilomtres. Louvrage sera de forme circulaire et aura un diamtre de 5 mtres. Il permettra lvacuation dun dbit de 65 mtres cube par seconde en coulement en surface libre et 83 mtres cube par seconde lors dun coulement en charge. Techniquement, le futur collecteur sera composition multiple. Dabord, ce sera un ouvrage dentonnement sous forme dun canal trapzodal dune longueur denviron 400 mtres avec une largeur de 3,5
mtres la base qui slargira progressivement pour atteindre 20 mtres. Ce qui permettra de rduire la vitesse des eaux qui vont par la suite rejoindre un tunnel de 17 20 mtres de profondeur son dpart. Louvrage sera galement compos par la suite dune galerie souterraine o seront amnags des puits qui serviront la fois accder au collecteur, larer et surtout intercepter les eaux pluviaux des bassins urbains traverss par le tunnel vers locan. Enfin, une sortie du collecteur intgre son environnement sera amnage pour permettre dvacuer les eaux pluviaux vers locan sans crer dinterfaces avec les mares.
sont des roches abrasives trs abrasives qui prsentent des rsistances la compression souvent leves, des porosits faibles trs faibles, ces roches sont souvent fractures, fissures, et trs altres par endroits donnant des valeurs Lugeon considrables ; u le quartzite est une roche trs abrasive extrmement abrasive qui prsente des rsistances la compression leves trs leves et des porosits souvent faibles, bref cest une roche saine peu fissure sauf au niveau des plans de fissuration et des fracturations. A noter que ces formations rencontres le long du trac du futur collecteur ont donn du fil retordre lquipe du CES/LPEE. En effet, lavancement des travaux de reconnaissance tait trs difficile au niveau des quartzites. Nous avons enregistr un avancement moyen dun mtre par jour, ce qui a entre autres affect le dlai de livraison prvu initialement dans le cahier des charges note Mamadou Diallo, ling-
nieur charg du projet au CES/LPEE. Par ailleurs, ajoute-t-il nous avons d excuter des avant trous denviron un mtre de profondeur et faire la rception avec les reprsentants des diffrents organismes concerns. Principalement des reprsentants de la LYDEC et doprateurs qui ont des installations tlphoniques et dassainissement souterrains quelques endroits du trac, Quoi quil en soit, les premiers rapports du CES/LPEE ont t finalement remis NOVEC. Partant, un grand pas vient dtre franchi et on est donc loin des hsitations enregistres suite lannonce de ce projet en 2009. Dailleurs, une source proche du dossier annonce que le collecteur sera fonctionnel au courant du premier semestre 2015. Rappelons que le futur collecteur vise protger la ville de Casablanca contre les inondations redoutes de lOued Bouskoura. Il prendra son point de dpart ct du rond-point Azbane sur la route
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AUTOROUTE Construction
Deux Units Spcialises du LPEE engages dans llargissement 2x3 voies de lautoroute u rbaine de Casablanca
Deux Units Spcialises du LPEE sont engages dans les travaux dextension de lautoroute urbaine de Casablanca 2x3 voies sur une longueur de 20,5 km allant de lchangeur dAn Harrouda et lchangeur de lOCP. Il sagit prcisment du CERIT et du CEGT qui soccupent respectivement du contrle extrieur auprs du matre douvrage la Commune Urbaine de Casablanca et du contrle externe auprs de lentreprise espagnole charge de lexcution des travaux COPISA.
est parti pour les travaux dextension de lautoroute urbaine de Casablanca ! Lancs en juin dernier, les travaux sont prvus sur une priode de 28 mois et devraient donc se terminer la fin du second trimestre de lanne 2014. Un timing qui pourrait tout moment connatre une prolongation si des pluies diluviennes venaient se dverser sur la capitale conomique du Royaume. Un scnario entre autres attendu par les intervenants durant la construction du projet. Quoi quil en soit, les travaux programms, conformment aux prescriptions du cahier des charges, consistent : u en un largissement de 2x2 2x3
cherches des Infrastructures de Transport - CERIT - du LPEE comme laboratoire de contrle extrieur. Notamment pour sassurer que ce chantier de niveau qualit 3 sera bien excut. En effet, cest le CERIT qui a assur le contrle des travaux du renforcement de cette autoroute en 1999. Cest lUnit Spcialise du LPEE qui a galement ralis ltude de renforcement de cette autoroute en 2009 puis la actualis en 2011, sur demande de la CUC en raison de laugmentation du trafic estim 120 000 vhicules/jour. A cause de limportance du trafic, ltude mene par le CERIT recommande de recourir des techniques nouvelles, notamment des enrobs modules levs qui
Ltude du CERIT recommande de recourir des techniques nouvelles, notamment des enrobs modules levs qui permettent doptimiser les paisseurs des couches denrobs bitumineux.
voies sur une longueur de 20,5 Km entre lchangeur dAn Harrouda et lchangeur de lOCP ; u au renforcement des voies existantes de la section courante ; u mettre aux normes des changeurs et des bretelles ; u amliorer des rseaux dassainissement et dclairage public ; u moderniser la signalisation routire de lautoroute ; et u mettre niveau lenvironnement de lautoroute. Le march a t remport par lentreprise espagnole COPISA Maroc, plus prcisment sa filiale COPISA Maroc qui signe ici son premier projet au Maroc, suite un appel doffres public lanc par la Commune Urbaine de Casablanca (CUC). Dans le cadre de lexcution des travaux, la CUC qui est le matre douvrage du projet a choisi le Centre dEtudes et de Repermettent doptimiser les paisseurs des couches denrobs bitumineux mises en place et capables de supporter ce trafic. Partant, on sollicite peu les carrires parce quon utilise moins de matriaux. Ce qui est un bnfice cologique important pour la ville. Pour suivre le chantier, le CERIT a install un laboratoire in situ. Equip de tout le matriel ncessaire au suivi des travaux, ce laboratoire est compos dune dizaine de personnes place sous la responsabilit de Ahmed Amine Chanane. Selon lingnieur du LPEE, il ny a pas eu de surprise majeure sur le trac o sont prvus les travaux dextension. Le sol support est globalement homogne et offre une bonne portance. Sinon poursuit-il ; la grande difficult du chantier consiste travailler sous contraintes. Les contraintes qui gnent les travaux sont notamment lies la circulation,
rigoureuses. Il est noter que ce chantier, consiste en llargissement de 2x2 2x3 voies de lAutoroute Urbaine de Casablanca sur une longueur de 20,5 km. Un type de projet que COPISA a lhabitude de raliser. En effet, COPISA Maroc a certes retenu lattention de la CUC parce quelle a prsent une offre de prix intressante, mais surtout grce ses multiples rfrences dans les secteurs du gnie civil et de la construction. Signalons que le projet dlargissement de lautoroute urbaine de Casablanca sinscrit dans le cadre du programme de mise niveau des infrastructures de la ville de Casablanca. Il vise quatre principaux objectifs : u garantir le bien-tre et la scurit des citoyens : u fluidifier la mobilit des biens et des services ;
u augmenter la comptitivit logistique du transport de marchandises ; et u rationaliser la stratgie durbanisation. Sa ralisation permettra damliorer la mobilit dans la ville et dans la rgion car cette autoroute est lun des axes majeurs de connexion entre le Nord et le Sud du Maroc. Elle permettra galement de solutionner un ensemble de problmatiques lies aux dplacements urbains, notamment : u lactuelle mauvaise canalisation des flux de trafic ; u le taux lev dembouteillages, de nuisances sonores et de pollution ; u le taux lev daccidents impliquant souvent des pitons ; et u les difficults de traverser la ville et daccder aux quartiers priphriques.
lenvironnement immdiat de lemprise (habitations et vgtation) et la sortie vers Marrakech et celle situe ct du Port de Casablanca de part et dautre de lautoroute. Pour y faire face, et rpondre la volont du matre douvrage qui veut que ce chantier soit un modle en terme de scurit. COPISA Maroc a dploy les moyens ncessaires, notamment en faisant appel AGILIS, une entreprise spcialise dans la signalisation, qui a mis en place un dispositif complet comprenant la signalisation horizontale provisoire, la signalisation verticale provisoire ainsi que des barrires de scurit en bton pour sparer les
voies de roulement et celles o ont lieu les travaux. COPISA Maroc, et dans un souci de garantir au projet un niveau lev de qualit, a fait appel au Centre Exprimental des Grands Travaux CEGT du LPEE pour assurer le contrle interne et tre en conformit avec le niveau de qualit 3 exig par le matre douvrage. Selon Mr Fernando Rodriguez Rodriguez, Directeur Technique de COPISA Maroc en charge du projet, le niveau de qualit 3 exig dans le cahier des charges est un lment salutaire, dans la mesure o les travaux du chantier seront excuts dans le respect total des normes les plus
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GEOTECHNIQUE Amnagement/Btiment
Le LPEE de plein pied dans ldific ation de la premire tranche du projet Anfa Park
Le LPEE/CERIT assure le contrle extrieur auprs du matre douvrage qui est lAgence dUrbanisation et de Dveloppement dAnfa cre pour grer ce mga projet. Tandis que le LPEE/CTR de Casablanca soccupe du contrle externe aux cts de STAM. Une entre qui lui ouvre dj dautres portes vers le trs convoit march du btiment o il prpare une convention cadre avec la CGI et dautres entreprise telles que TGCC, CIRGEC, etc.
est parti pour le premier projet damnagement urbain et paysager de lAUDA (Agence dUrbanisation et de Dveloppement dAnfa) ! Situ sur le site du dfunt aroport dAnfa auquel il a t adjoint toute la superficie de lancienne Cit de lair, le projet Anfa Park stend sur un immense terrain de 465 hectares (465 000 m2). Le plan damnagement, dont la mise en uvre sera tale sur une longue dure on parle dune dcennie voire plus - prvoit : u 2 400 000 m2 pour des logements devant abriter 80 000 100 000 habitants ; u 1 450 000 m2 pour des bureaux devant gnrer 75 000 95 000 emplois dans le secteur tertiaire ; u 500 000 m2 pour des quipements mtropolitains (lignes et stations du tramway); et u 350 000 m2 pour des quipements de proximit (165 000 m2 despaces verts, un grand thtre, des halles historiques, etc); des quipements qui devront gnrer 15 000 20 000 emplois directs. Pour commencer, lAUDA sattaque une premire tranche de 150 000 m2 situe
du ct nord du projet o seront amnags des logements sur une superficie de 670 300 m2 ; des bureaux sur une surface de 433 400 m2 ainsi que des quipements mtropolitains et de proximit sur une surface globale de 192 400 m2. Selon une source proche du dossier, le choix de cette partie du projet pour lancer les travaux damnagement nest pas fortuit. En effet, il a t dict par le passage du trac du tramway de Casablanca dont la mise en service est prvue pour mi-dcembre prochain. Ceci tant, le matre douvrage sest entour de plusieurs comptences pour russir son baptme du feu. LAUDA a notamment confi les travaux de topographie ROUVIN, ltude et la coordination au bureau dtude NOVEC, le contrle extrieur au spcialiste de lamnagement le LPEE/CERIT, les travaux damnagement et dquipements de proximit CAPEP et les travaux de voierie et dassainissement STAM qui a fait appel au LPEE/CTR de Casablanca pour soccuper du contrle externe. En matire de voirie, lquipe de Mohamed BOURAS, Directeur adjoint charg
Ici la tranche o sera rig le grand bassin de rtention des eaux de pluie.
de la Division Contrles au sein du LPEE/ CTR de Casablanca soccupe : u des tudes gotechniques complmentaires des diffrentes voies du projet (vrification des plateformes des voies ainsi que la qualit des matriaux en dblai), u de la rception des fonds de forme des voies (portance et compactage) u de la ralisation des diffrentes planches dessais relatifs aux corps de chausses (couche de forme, couche en GNT), u du contrle de compactage et de portance des diffrentes couches de corps de chausses, et u du contrle des diffrents travaux des enrobs. En matire dassainissement, les travaux du LPEE/CTR de Casablanca portent sur diffrents aspects notamment : u ltude gotechnique pour la stabilit des tranches dassainissements, u lidentification des matriaux utiliss en remblais des collecteurs EU, et EP (remblais primaire et secondaire),
u lassistance technique pour identifier les diffrents agrments des produits prfabriqus utiliss au niveau des ouvrages dassainissement (tuyaux CAO, PEHD, PRV,Tampons, Regard prfabriqus ) u le contrle et expertise des ouvrages en bton, u le contrle de compactage des remblais des collecteurs, u le contrle de portance de sol sur la partie suprieure du remblai secondaire par essai la plaque. Prcisons que le projet Anfa Park sera dot dun grand bassin de rtention dont les travaux sont confis CIRGEC qui sest adjointe les services du LPEE/CTR de Casablanca. Ce bassin, en cours de construction, vise stocker les eaux de pluies qui seront destines larrosage du park mitoyen prvu. Notons galement que le LPEE/CTR de Casablanca a activement particip au recyclage des matriaux de dmolition. Une action qui a permis dviter de sur-
charger les dcharges existantes ou den crer une nouvelle, de ne pas recourir aux carrires, de faire des conomies sur le transport et doptimiser la qualit des matriaux produites. Les matriaux de dmolition recycls ont t rcuprs : u du bton prlev de lancienne piste denvole (dalle de bton de 25 cm dpaisseur) qui a donn environ 48 000 m3 aprs concassage, u du corps de chausses de la piste datterrissage (enrobs+couches adjacentes), qui a donn environ 32 000 m3 aprs concassage, u et des btiments existants (btiments et hangars des forces auxiliaires). Aprs recyclage, ces diffrents matriaux ont permis de produire de : u la GNT (GNF1,GNF2, GNA) destine aux corps de chausses et aux remblais des traverses du Tramway, des AEP, de llectricut, etc ; u de la GNT 0/80 pour la couche de forme ; u du graviers de classe 5/20, 20/60 pour le lit de pose et le remblai primaire en prsence deau ;
u du sable 0/5 pour galement le lit de pose et le remblai primaire en prsence deau. Last but not least, le LPEE/CTR de Casablanca intervient galement dans le volet btiment du projet Anfa Park. A ce propos, Mohamed El Habib El Otmani dclare : Nous sommes ravis davoir t slectionn par la CGI pour nous occuper du contrle externe de la construction de 9 immeubles prvus dans cette premire tranche. Notre coopration sera scelle travers une convention cadre en cours de prparation. Conformment aux orientations de la Direction Gnrale du LPEE, nous avons propos la CGI de nous occuper du contrle de toutes les prestations btiment allant de la gotechnique au second uvre. La filiale de la Caisse de Dpt et de Gestion, qui est lun des principaux amnageurs du projet, a effectivement prvu de construire 9 immeubles dans cette premire tranche dont une tour de 16 tages. Les travaux ont t confis lentreprise TGCC qui a fait appel au LPEE pour assurer le contrle externe.
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ELECTRICITE Contrle/Expertise
impulsionnel de forte intensit se propageant dabord dans un milieu gazeux qui est latmosphre, puis dans un milieu solide ou il y a moins de conducteurs cest dire le sol. On citera notamment titre dexemples : u les effets thermiques qui consistent en un dgagement de chaleur par effet Joule
Lobservation du phnomne et le retour dexprience ont permis de dvelopper des dispositifs de protection bass sur le principe de capter et canaliser la foudre plutt que de vouloir sy soustraire.
naturelles provoques par la foudre. En effet, les consquences lies la foudre peuvent tre particulirement lourdes tant pour les individus que pour les structures. Ses effets sont en loccurrence similaires ceux engendrs par un courant dans le canal ionis ; u les effets visuels (Eclairs) dus au mcanisme de lavalanche de Townsend u les effets lectrochimiques qui se traduisent par une dcomposition lectrolytique par application de la loi de Faraday.
u prvoir des protections contre les effets indirects de la foudre par linstallation de parafoudres ; u mettre les recommandations ncessaires pour la remise en tat des installations de protection contre la foudre. Selon M. Ghazi Benabderrazik, Directeur du CEEE Ces diffrentes tapes sont ncessaires pour prvenir et circonscrire le phnomne. En effet, au moins trois conditions doivent tre remplies pour viter dtre frapp par la foudre, savoir : u les installations doivent tre capables de dvier les nuages orageux ; u il faut viter toute formation de charge au niveau du sol ; u il faut choisir et favoriser un lieu dimpact de foudre lextrieur de la zone protger. Dans cette dernire condition, qui est sans doute lune des plus importantes des trois, il suffit de canaliser le courant vers le lieu dimpact ainsi choisi. En effet, lobservation du phnomne et le retour dexprience ont permis de dvelopper
des dispositifs de protection qui reposent essentiellement sur le principe de capter et canaliser la foudre plutt que de vouloir sy soustraire. Ainsi, tous les dispositifs de protection contre les coups de foudre sont conus pour la recevoir. Leur efficacit repose notamment sur leur capacit : u attirer la foudre lorsque le dispositif de protection est en un point prcis; u supporter les impacts en loccurrence les effets thermiques et mcaniques ; u canaliser le plus grand volume possible dnergie pour limitater la propagation du courant vers la zone protge ; u diffuser le courant de dfaut vers le sol tout en limitant sa propagation horizontale au sol.
La foudre est un phnomne naturel qui peut avoir des consquences mortelles.
u les effets lectromagntiques qui ont le mme effet que sur un conducteur dans un champ lectromagntique variable, sige de courants induits. u leffet sur un tre vivant (humain ou animal) qui se traduit par des risques dlectrocution par arrt cardiaque ou arrt respiratoire et de brlures. Pour se prserver de telles consquences, lOffice a donc fait appel au Centre dEssais et dEtudes Electriques (CEEE) du LPEE qui a effectu un premier diagnostic de toutes les installations lectriques de laroport Mohamed V de Casablanca (tude de tous les btiments, vrification de la conformit des quipements, vrifi-
cation des postes dalimentation, etc). Avant de faire des recommandations qui se sont rvles trs curatives. Partant, lONDA a demand au CEEE dtendre lexprience tous les autres aroports du Royaume. La prestation du CEEE a prcisment consist : u expertiser et valuer les zones de scurit des aroports en calculant les rayons des zones de protection des paratonnerres existants ; u raliser une tude dinstallation des paratonnerres pour la protection contre la foudre des installations aroportuaires sans protection ;
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DOCUMENTATION
LPEE
Lu pour vous
Livres*
Titre : Installations Solaires photovoltaiques Editeur : Association PROMOTELEC France 2011 - 126 pages
PROMOTION
JPO
Titre :
Coexistence des Installations dEnergie et de Communication Editeur : Association PROMOTELEC France 2011 - 100 pages
Titre :
visiter leur centre aux participants la 16me dition de la Semaine Nationale de la Qualit. Bien entendu, une documentation dtaille sera fournie aux visiteurs des diffrents centres du LPEE, pour les informer sur les mtiers du laboratoire et la place qui y est accorde la qualit travers lapplication stricte de normes qui ne laissent lapparition daucune faille.
Installations Electriques dans les espaces extrieurs Editeur : Association PROMOTELEC France 2011 - 104 pages
La dure dexposition au bruit e nombreuses tudes ont t menes sur leffet de la dure du bruit sur la gne. Ces travaux ont notamment propos des mthodes dvaluation de leffet de la dure du bruit sur la gne occasionne. Toutefois, ces mthodes ne concernent que des bruits de trs courte dure, savoir, compris entre 10s et 100s. Ainsi, la plupart de ces auteurs ont confirm la difficult de construire une formule mathmatique qui exprime la relation exacte entre la dure du bruit et la gne. En revanche, quelques uns de ces travaux montrent clairement que la dure dexposition dun bruit augmente directement la gne occasionne. Leurs rsultats taient prouvs en sappuyant sur des donnes empiriques. Dautres tudes montrent clairement que la dure dexposition supportable (i.e. maximale) par un individu dcrot fortement (divise par 2) chaque fois que la puissance du bruit croit par palier de 3db (multipli par 2). Lacceptabilit Dune manire gnrale, lacceptabilit dun bruit est fonction de plusieurs autres indicateurs (le moment de la journe, la saison, lactivit de lindividu, ltat sanitaire, le type de bruit et sa frquence, limprvisibilit). Nanmoins, pour des raisons de simplifications, dans cet article nous considrons que lacceptabilit est fonction uniquement du moment de lexposition de lindividu la nuisance. En dautres termes, un individu peut accepter un bruit un certain moment de la journe, mais le refuser un autre moment de la nuit.
Titre :
Immeubles collectifs dHabitation Editeur : Association PROMOTELEC France 2011 - 172 pages
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maine Qualit 2012, prvue le 5 novembre la Prfecture de Mohammedia. Ensuite, les Units Spcialises et les Units Rgionales du LPEE prendront le relais. A Casablanca, le LPEE sera accompagn de reprsentants du MCINT et de lUMAQ pour transporter les participants dabord vers lannexe du LPEE sur la route dEl Jadida o ils visiteront le Centre dEssais et dEtudes Electriques (CEEE), le Laboratoire National de Mtrologie (LNM) et la Direction Qualit (DQ). Avant de passer Tit Mellil pour visiter le Centre dEtudes et de Recherche sur lEnvironnement et la Pollution (CEREP) et le Centre Exprimental des Matriaux et du Gnie Industriels (CEMGI). Tout ceci dans un cadre festif (pot de bienvenue et rafrachissement). Au niveau rgional, les Units Rgionales coordonneront galement avec la dlgation rgionale du MCINT pour faire
Etablissements recevant du Public Editeur : Association PROMOTELEC France 2011 - 160 pages
(1) Fatiha Amanzougarene, Mohamed Chachoua, cole des ingnieurs de la ville de Paris, Karine Zeitouni, Laboratoire PRISM, UVSQ Lire la suite dans le prochain numro
Revues*
Ce N3 - 2012 prsente, entre autres sujets, lintgration des sources dnergies renouvelables dans le rseau lectrique portugais.
Ce N903 consacre son dossier lautoroute Dakar - Diamniadio, une autoroute sngalaise qualifie dexemplaire.
Ce N41 visite la Suisse qualifie de pays du beau bton. Son dossier spcial est consacr aux btons architectoniques.
Ce N7/8 prsente, entre autres, une nouvelle technique dautomatisation du soudage par contrle et enregistrement vido.
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AGENDA
u Le LPEE Elec Expo 2012
Le LPEE participera encore cette anne au salon Elec Expo qui tiendra sa 7me dition au parc dexpositions de la foire internationale de Casablanca du 17 au 20 octobre. En plus dun stand de 12 m2 o seront prsentes les diffrentes prestations du Centre dEssais et dEtudes Electriques du LPEE (CEEE/LPEE), M. Ghazi Benabderrazik, Directeur de ce centre animera une confrence. Cette anne, cest la France qui est le pays lhonneur. A noter que le salon Elec Expo se tient conjointement avec les salons Ener Event et Tronica Expo. donc sur des solutions pratiques bases sur des expriences confirmes notamment dans la scurit routire, le financement de route et de PPP, les dfis environnementaux et les systmes de transport intelligents.
Lexpertise:
notre savoir-faire
ge et chantillonnage Sondages, investigations talonnages Essais, mesures, analyses, sation Exprimentation, modli Etudes, expertises
Mtiers :
Prestations :
Etudes gotechniques Contrles de qualit Expertises pathologiques Etudes hydrauliques ement Etudes et analyses denvironn ons techniques Audits, inspections, valuati
Domaines dactivit:
Btiments rt Infrastructures de transpo Ouvrages dart Barrages, Ports Hydraulique allurgie) Industrie (Electricit, mt ns Environnement, pollutio Mtrologie
adres Ingnieurs et C Plus de 300 s de matrise de 600 Agent Plus ns de DHS de 123 Millio Capital Social illions de DHS plus de 500 M s annuel de s de DHS Chire d aaire s de 40 Million uipement de plu l de : nt annuel en q au oprationne stisseme Un inve Un rse cialiss 10 Centres Sp naux oratoires rgio b 12 Centres et la
25, rue dAzilal, BP 13389 - Casablanca - 20110 - Maroc Tl. 05 22 54 75 75 / 00 99 (LG) - Fax : 05 22 30 15 50 Web : www.lpee.ma - Email : lpee@lpee.ma
1000 collabora
DONT :
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