L'Etourdit

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LACAN
L tourdit
14-07-1972
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Ce document de travail a pour sources principales :


- Ltourdit, sur le site de lE.L.P.

- Ltourdit, sur le site de Patrick VALAS (1
re
partie).

- Ltourdit, (Lecture) de Christian FIERENS.


Ce texte ncessite linstallation dune police de caractres spcifique, dite Lacan , disponible ici :
http://fr.ffonts.net/LACAN.font.download (placer le fichier Lacan.ttf dans le rpertoire c:\windows\fonts)

Les rfrences bibliographiques privilgient les ditions les plus rcentes. Les schmas sont refaits.

N.B.

- Ce qui sinscrit entre crochets droits [ ] nest pas de Jacques LACAN.

- Les pages de ldition Scilicet n 4 (pp. 5-52) sont indiques en bleu, en gras et entre crochets : [5] (haut de la page 5)

[05] [06] [07] [08] [09] [10] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [17] [18] [19] [20] [21] [22] [23] [24] [25] [26]
[27] [28] [29] [30] [31] [32] [33] [34] [35] [36] [37] [38] [39] [40] [41] [42] [43] [44] [45] [46] [47] [48] [49] [50] [51] [52]




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3

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: /
















4

[05] En contribuant au 50
me
anniversaire de lhpital Henri-Rousselle pour la faveur que les miens et moi y avons reue
dans un travail dont jindiquerai ce quil savait faire, soit passer la prsentation
1
, je rends hommage au D
r
DAUMZON
qui me la permis.

Ce qui suit ne prjuge - selon ma coutume - rien de lintrt quy prendra son adresse : mon dire Sainte-Anne fut vacuole
- tout comme Henri-Rousselle et - limagine-t-on ? - depuis presque le mme temps - y gardant en tout tat de cause le prix
de cette lettre que je dis parvenir toujours o elle doit [cf. crits p. 11].

Je pars de miettes, certes pas philosophiques [Cf. Kierkegaard], puisque cest de mon sminaire de cette anne ( Paris I [Panthon-Sorbonne])
quelles font relief [Sminaire 1971-72 : Ou pire ]. Jy ai inscrit deux reprises au tableau
une troisime Milan o itinrant, jen avais fait banderole pour un flash sur Le discours psychanalytique
ces deux phrases [les miettes ] :

Quon dise reste oubli derrire ce qui se dit dans ce qui sentend.

Cet nonc qui parat dassertion, pour se produire dans une forme universelle, est de fait modal
2
, existentiel comme tel :
le subjonctif dont se module son sujet, en tmoignant.

Si le bienvenu - qui de mon auditoire me rpond assez pour que le terme de sminaire ne soit pas trop indigne de ce que
jy porte de parole - ne mavait, de ces phrases, dtourn, jeusse voulu de leur rapport de signification dmontrer le sens quelles prennent
du discours psychanalytique [discours A : aS/S1 S2]. Lopposition quici jvoque [signification-sens] devant tre plus loin accentue.

Je rappelle que cest de la logique que ce discours [psychanalytique] touche au rel le rencontrer comme impossible,
[la logique pose que du faux peut rsulter le vrai (stociens). Ici que de limpossible [aS : bute du discours M], puisse rsulter une vrit sur S1S2 : a S ]
en quoi cest ce discours [06] qui la porte sa puissance dernire [ronde des discours] : science - ai-je dit - du rel [ le rel cest limpossible ].
[Le discours analytique, par son absence de stabilit, provoque la ronde des discours , lui seul permet de montrer le mur de limpossible sous ses quatre formes :
Inconsistance (H), incompltude (M), indmontrable (U), indcidable (A).]



Quici me pardonnent ceux qui dy tre intresss, ne le savent pas. Les mnagerais-je encore, quils lapprendraient bientt des vnements.

La signification, dtre grammaticale, entrine dabord que la seconde phrase porte sur la premire, en faire son sujet sous forme
dun particulier. Elle dit : cet nonc , puis qualifie celui-ci de l assertif de se poser comme vrai, len confirmant dtre
sous forme de proposition dite universelle en logique : cest en tout cas que le dire reste oubli derrire le dit.

Mais dantithse - soit du mme plan - en un second temps elle en dnonce le semblant : laffirmer du fait que son sujet soit modal,
et le prouver de ce quil se module grammaticalement comme : quon dise . Ce quelle rappelle non pas tant la mmoire
que - comme on dit - lexistence. La premire phrase nest donc pas de ce plan thtique de vrit que le premier temps
de la seconde assure, comme dordinaire, au moyen de tautologies (ici deux). [le rel comme impossible nest pas du registre de la vrit laquelle il ex-siste ]

Ce qui est rappel cest que son nonciation est moment dex-sistence, cest que, situe du discours, elle ex-siste la vrit.

Reconnaissons ici la voie par o advient le ncessaire - en bonne logique sentend [ modale donc] - celle qui ordonne ses modes de procder
do elle accde - soit cet impossible - modique sans doute, quoique ds lors incommode, que pour quun dit soit vrai, encore faut-il
quon le dise, que dire il y en ait. En quoi la grammaire

mesure dj forces et faiblesses des logiques qui sen isolent, pour, de son subjonctif les cliver,
et sindique en concentrer la puissance de toutes les frayer.

1 Cest Henri-Rousselle - consultation ambulatoire de Sainte-Anne - que Lacan faisait ses prsentations de malades , o il sagit de passer la prsentation
(1
er
tour du dit) pour la re-prsentation (2
me
tour du dit les tours dits) et la coupure mbienne en double boucle.
2 Proposition modale : Les logiciens appellent ainsi - par opposition aux propositions absolues ou catgoriques dans lesquelles l'attribution est
simplement nonce - celles dont l'attribut est modifi par une des quatre conditions suivantes : possible, impossible, contingent, ncessaire.
La thorie des propositions modales, de leurs oppositions et des syllogismes qui en sont forms, a t dveloppe par Aristote dans son trait
de l'Interprtation et dans les chapitres 8-22 du premier livre des Premiers Analytiques .
5


Car, jy reviens une fois de plus : il ny a pas de mtalangage tel quaucune des logiques, sintituler de la proposition, puisse sen faire
bquille, qu chacune reste son imbcillit [imbecillus : faible, Cf. Juvenal, Scolies de Leyde, 8, 28 : quasi sine baculo , sans appui, sans bquille ] - et si lon croit
le retrouver dans ma rfrence, plus haut, au discours, je le rfute de ce que la phrase qui a lair l de faire objet pour la seconde,
ne sen applique pas moins significativement celle-ci. Car cette seconde, quon la dise, reste oubli derrire ce quelle dit.

Et ceci de faon dautant plus frappante quassertive, elle sans rmission, au point dtre tautologique en les preuves quelle avance [07] :
dnoncer dans la premire son semblant, elle pose son propre dire comme inexistant, puisquen contestant celle-ci comme
dit de vrit, cest lexistence quelle fait rpondre de son dire, ceci non pas de faire ce dire exister puisque seulement elle le dnomme,
mais den nier la vrit, sans le dire.

tendre ce procs, nat la formule, mienne : quil ny a pas d universelle qui ne doive se contenir dune existence qui la nie.
[luniverselle [; !] ne permet la consistance qu exclure (ex-sistence) limpossible qui y fait exception [: ] ]
Tel le strotype que tout homme soit mortel , ne snonce pas de nulle part. La logique qui le date, nest que celle dune philosophie
qui feint cette nullibiquit, ce pour faire alibi ce que je dnomme discours du matre . Or ce nest pas de ce seul discours,
mais de la place o font tour dautres (dautres discours) : celle que je dsigne du semblant, quun dire prend son sens.



Cette place nest pas pour tous, mais elle leur ex-siste, et cest de l que shommologue que tous soient mortels.
Ils ne peuvent que ltre tous, parce qu la mort on les dlgue de cette place, tous il faut bien, puisque cest l quon veille la merveille
du bien de tous. Et particulirement quand ce qui y veille y fait semblant du signifiant-matre [S1] ou du savoir [S2].
Do la ritournelle de la logique philosophique. [De M : S1 U : S2]

Il ny a donc pas duniverselle qui ne se rduise au possible [Cf. supra : qui ne doive se contenir dune existence qui la nie ].
Mme la mort -puisque cest l la pointe dont seulement elle sarticule - si universelle quon la pose, elle ne reste jamais que possible.
Que la loi sallge [association libre] de saffirmer comme formule de nulle part, cest--dire dtre sans raison
[ sans rime ni raison , en A : productions de S1sans lien avec S2 (S1 S2), S1 asmantique ], confirme encore do part son dire.



Avant de rendre lanalyse le mrite de cette aperception, acquittons-nous envers nos phrases, remarquer que le dans ce qui sentend
de la premire, se branche galement sur lexistence du reste oubli que relve la seconde, et sur le ce qui se dit quelle-mme
dnonce comme, ce reste, le couvrant. O je note au passage le dfaut de lessai transformationnel de faire logique dun recours
une structure profonde qui serait un arbre tages [Chomsky].

Et je reviens au sens pour rappeler la peine quil faut la philosophie - la dernire en sauver lhonneur dtre la page dont [08]
lanalyste fait labsence [sens de lab-sens : lanalyste absent de la page philosophique : impuissance de la signification (S1 S2)] - pour apercevoir ce qui est sa ressource,
lui, de tous les jours : que rien ne cache autant que ce qui dvoile, [symptmes, lapsus, rves Cf. aussi sminaire sur La lettre vole ], que la vrit,
[althia] = Verborgenheit [dissimulation].

Ainsi ne reni-je pas la fraternit de ce dire [Heidegger] puisque je ne le rpte qu partir dune pratique qui, se situant dun autre discours [A],
le rend incontestable [limpossible du discours analytique relve de lindcidable non rfutable (falsifiable) au sens de Karl Popper].


6


Pour ceux qui mcoutent Ou pire, cet exercice net fait que confirmer la logique dont sarticulent dans lanalyse castration et dipe.
FREUD nous met sur la voie de ce que lab-sens dsigne le sexe : cest la gonfle [sphre] de ce sens-absexe
[le soutien dans la fonction phallique du rapport de signification S1S2 comme rapport sexuel] quune topologie se dploie [sphrique, des discours M, U, H, dans la fonction phallique]
o cest le mot qui tranche [lavoir ou pas : le mot du symptme].

Partant de la locution a ne va pas sans dire , on voit que cest le cas de beaucoup de choses, de la plupart mme, y compris de
la Chose freudienne telle que je lai situe dtre le dit de la vrit. Naller pas sans... cest faire couple, ce qui comme on dit - ne va pas tout seul .
Cest ainsi que le dit ne va pas sans dire [lindicible]. Mais si le dit se pose toujours en vrit - ft-ce ne jamais dpasser un midit comme je mexprime -
le dire ne sy couple que dy ex-sister, soit de ntre pas de la dit-mension de la vrit.
[La suspension du rapport de signification S1 S2 (A) permet la monstration de lab-sens dans le surgissement du dire (S1), mais non de lcrire dans le symbolique comme savoir (S2)].



Il est facile de rendre cela sensible dans le discours de la mathmatique o constamment le dit se renouvelle de prendre sujet dun dire [postulat]
plutt que daucune ralit, quitte - ce dire - le sommer de la suite proprement logique quil implique comme dit [suite des implications logiques].

Pas besoin du dire de CANTOR pour toucher cela. a commence EUCLIDE. Si jai recouru cette anne au premier
- soit la thorie des ensembles - cest pour y rapporter la merveilleuse efflorescence [des formes de l impossible ] qui, disoler dans la logique :
lincomplet [M] de linconsistant [H],
lindmontrable [U] du rfutable [cf. Karl Popper],
voire dy adjoindre lindcidable [A] [i.e. les 4 impossibles], de ne pas arriver sexclure de la dmontrabilit,
nous met assez au pied du mur de limpossible pour que svince le ce nest pas a ! , qui est le vagissement de lappel au rel.



Jai dit discours de la mathmatique, non langage de la mme [opposition langage/discours]. Quon y prenne garde, pour le moment o
je reviendrai linconscient [09], structur comme un langage, ai-je dit de toujours, car cest dans lanalyse quil sordonne en discours.
Reste marquer que le mathmaticien a, avec son langage, le mme embarras que nous avec linconscient, le traduire de cette pense :
quil ne sait pas de quoi il parle, ft-ce lassurer dtre vrai (RUSSELL). Pour tre le langage le plus propice au discours scientifique,
la mathmatique est la science sans conscience dont fait promesse notre bon RABELAIS, celle laquelle un philosophe
3
ne peut que rester bouch :
la gaye science se rjouissait den prsumer ruine de lme . [La gaye science ruine lme - objet sous-jacent du discours philosophique - en dvoilant lobjet(a)
vrit du discours hystrique] Bien sr, la nvrose y survit. [ce dvoilement ne suffit pas rsoudre la nvrose]

Ceci remarqu, le dire se dmontre, et dchapper au dit. [se d-montre : sens antihoraire du passage de la place de lAutre la place du Semblant ]

Ds lors ce privilge, il ne lassure qu se formuler en dire que non , si - aller au sens :

cest le contien [M] quon y saisit, non la contradiction [H],
la rponse [U], non la reprise en ngation,
le rejet [A], non la correction.

3. Le philosophe sinscrit (au sens o on le dit dune circonfrence) dans le discours du matre. Il y joue le rle du fou. a ne veut pas dire que ce quil dit
soit sot ; cest mme plus quutilisable. Lisez Shakespeare. a ne dit pas non plus, quon y prenne garde, quil sache ce quil dit. Le fou de cour a un rle :
celui dtre le tenant-lieu de la vrit. Il le peut sexprimer comme un langage, tout comme linconscient. Quil en soit, lui, dans linconscience est
secondaire, ce qui importe est que le rle soit tenu. Ainsi Hegel, de parler aussi juste du langage mathmatique que Bertrand Russell, nen loupe pas moins
la commande : cest que Bertrand Russell est dans le discours de la science.
Kojve - que je tiens pour mon matre, de mavoir initi Hegel - avait la mme partialit lgard des mathmatiques, mais il faut dire quil en tait
au temps de Russell, et quil ne philosophisait quau titre du discours universitaire o il stait rang par provision, mais sachant bien que son savoir
ny fonctionnait que comme semblant et le traitant comme tel : il la montr de toutes manires, livrant ses notes qui pouvait en faire profit et posthumant
sa drision de toute laventure. Ce mpris qui fut le sien, se soutenait de son discours de dpart qui fut aussi celui o il retourna : le grand commis sait traiter
les bouffons aussi bien que les autres, soit en sujets - quils sont - du souverain.
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Rpondre ainsi suspend ce que le dit a de vritable. Ce qui sclaire du jour rasant que le discours analytique [A] apporte aux autres,
y rvlant les [4] lieux modaux [ncessaire, impossible, contingent, possible(impuissance)] dont leur ronde saccomplit.



Je mtaphoriserai pour linstant de linceste, le rapport que la vrit entretient avec le rel. Le dire vient do il [le rel : limpossible] la commande [la vrit].
[le rel (limpossible) d-montre (rotation antihoraire) chaque discours par son produit : ce nest pas a ! renversement : lAutre vient prendre la place du semblant, et le semblant fait vrit...]

[10] Mais ne peut-il y avoir aussi dire direct ? Dire ce quil y a , a ne vous dit rien, chers petits de la salle de garde...
sans doute dite ainsi de ce quelle se garde bien de contrarier le patronat o elle aspire, et quel quil soit -
... dire ce quil y a , pendant longtemps a vous haussa son homme jusqu cette profession qui ne vous hante plus que de son vide :
le mdecin, qui dans tous les ges et sur toute la surface du globe, sur ce quil y a , se prononce. Mais cest encore partir de ceci :
que ce quil y a na dintrt qu devoir tre conjur. Au point o lhistoire a rduit cette fonction sacrale, je comprends
votre malaise. Pas mme possible pour vous - le temps ny tant plus - de jouer au philosophe qui fut la mue dernire o,
de faire la valetaille des empereurs et des princes, les mdecins se survcurent (lisez FERNEL).

Sachez pourtant - quoique lanalyse soit dun autre sigle, mais quelle vous tente, a se comprend [limpuissance de U pousse A]- ce dont je tmoigne dabord.
Je le dis, de ce que ce soit dmontr sans exception : de ceux que jai appels mes dandys il ny a pas le moindre accs au dire de Freud
qui ne soit forclos - et sans retour dans ce cas - par le choix de tel analyste.



Cest quil ny a pas de formation de lanalyste concevable hors du maintien de ce dire, et que FREUD, faute davoir forg
- avec le discours de lanalyste - le lien dont auraient tenu les socits de psychanalyse , les a situes dautres discours [Matre, Universitaire]
qui barrent son dire ncessairement. Ce que tous mes crits dmontrent.

Le dire de Freud sinfre de la logique qui prend de source le dit de linconscient. [symptmes, rves, lapsus: a S/ S1 non sens (S1 S2)] : cest en tant que
FREUD a dcouvert ce dit, quil [le dire] ex-siste. En restituer ce dire, est ncessaire ce que le discours se constitue de lanalyse
- cest quoi jaide - ce partir de lexprience o il savre exister.

On ne peut - ce dire - le traduire en termes de vrit puisque de vrit il ny a que mi-dit [S2dans A], bien coup [du dire],
mais quil y ait ce mi-dit net [de lHystrique] - il se conjugue en remontant : tu mdites [M], je mdis [U] [ordre des renversements de la ronde des discours] -
ne prend son sens que de ce dire [A] [11]. Ce dire nest pas libre, mais se produit den relayer dautres, qui proviennent dautres discours.

Cest se fermer dans lanalyse [A boucle la ronde des discours] - cf. ma Radiophonie, le numro juste davant de cet apriodique [i.e. Scilicet 2/3, Paris, Seuil, 1970] -
que leur ronde situe les lieux dont se cerne ce dire. Ils le cernent comme rel, cest--dire de limpossible, lequel sannonce : il ny a pas de rapport sexuel .
[limpossible rapport Semblant Autre aboutit limpuissance du produit de chaque discours rejoindre la vrit do sappuie le semblant, et en provoque le renversement parce que
ce nest pas a appel au rel (cf. supra)]
8



Ceci suppose que de rapport [semblant Autre : S1 S2, S S1, (a) S, S2 (a) ], de rapport en gnral il ny a qunonc, et que le rel
[le mur de limpossible] ne sen assure qu se confirmer de la limite [impuissance] qui se dmontre des suites logiques de lnonc.

[le rapport Semblant Autre (impossible), a pour suite logique limpuissance du Produit de chaque discours rejoindre la Vrit, les 4 apories du mur de limpossible
M : a S (incompltude),
H : S2 a (inconsistance),
U : S S1 (indmontrable)
A : S1 S2 (indcidable)]

Ici [A] limite immdiate [S1 S2], de ce que ny a rien faire rapport dun nonc. De ce fait, nulle suite logique, ce qui nest pas niable,
mais que ne suffit supporter nulle ngation : seulement le dire que nya .

Nia ny apportant que juste dhomophonie ce quil faut en franais pour :

du pass quil signifie, [: il exista un X qui nia !()]

daucun prsent dont sy connote lexistence [/, il nexiste pas un X qui nie !, X ny a ()]

marquer que nya la trace.

Mais de quoi sagit-il ?

Du rapport de lhomme et de la femme en tant justement quils seraient propres - de ce quils habitent le langage - faire nonc de ce rapport [sexuel donc].
Est-ce labsence de ce rapport qui les exile en stabitat [le langage : maison du pre etc.] ? Est-ce dlabiter que ce rapport ne peut tre quinter-dit ?

Ce nest pas la question : bien plutt la rponse, et la rponse qui la supporte - dtre ce qui la stimule se rpter - cest le rel.
Admettons-le o il est-l. Rien attendre de remonter au dluge, alors que dj celui-ci se raconte de rtribuer le rapport de la femme
aux anges [dans la Gense (VI, 1-4)le dluge est la consquence des rapports sexuels de certains anges avec des femmes].

Illustrons pourtant cette fonction [la rptition] de la rponse dun apologue, logue aux abois dtre fourni par le psychologue,
puisque lme est aboi , et mme - prononcer (a) : petit a - (a)boi.



Le malheur est que le psychologue - pour ne soutenir son secteur que de la thologie [lme] - veut que le psychique soit normal ,
moyennant quoi il labore ce qui le supprimerait, l Innenwelt et l Umwelt notamment [norme adaptative],
alors quil ferait mieux de soccuper de l homme-volte [lhomme dans la ronde des discours] qui fait le labyrinthe dont lhomme ne sort pas.

[12]
Le couple stimulus-rponse passe laveu de ses inventions. Appeler rponse ce qui permettrait lindividu
de se maintenir en vie est excellent, mais que a se termine vite et mal [la mort] ouvre la question qui se rsout
de ce que la vie reproduit lindividu, donc reproduit aussi bien la question, ce qui se dit dans ce cas quelle se r-pte.

Cest bien ce qui se dcouvre de linconscient, lequel ds lors savre tre rponse, mais de ce que ce soit elle, qui stimule.
Ctaussi en quoi - quoi quil en ait - le psychologue rentre dans lhomme-volte de la rptition, celle quon sait se produire
de linconscient.

9


La vie sans doute reproduit, Dieu sait quoi et pourquoi. Mais la rponse ne fait question que l o il ny a pas de rapport
supporter la reproduction de la vie, sauf ce que linconscient formule : Comment lhomme se reproduit-il ? . Ce qui est le cas.
reproduire la question ! . Cest la rponse - ou pour te faire parler autrement-dit - qua linconscient, dex-sister.

Cest partir de l [il ny a pas de rapport sexuel] quil nous faut obtenir deux universels, deux tous [ :; ! et :. !] suffisamment
consistants pour sparer [par la fonction phallique] chez des tres parlants - qui d tre des , se croient des tres - deux moitis
telles quelles ne sembrouillent pas trop dans la cotration quand ils y arrivent.

Moiti , dit en franais que cest une affaire de moi, la moiti de poulet qui ouvrait mon premier livre de lecture mayant
en outre fray la division du sujet. Le corps des parlants est sujet se diviser des organes, assez pour avoir leur trouver fonction.
Il y faut parfois des ges : pour un prpuce qui prend usage de la circoncision, voyez lappendice lattendre pendant des sicles de la chirurgie.

Cest ainsi que du discours psychanalytique, un organe se fait le signifiant [ le phallus].
Celui quon peut dire sisoler, dans la ralit corporelle, comme appt, dy fonctionner (la fonction lui tant dlgue dun discours) :

a) en tant que phanre la faveur de son aspect de plaquage amovible qui saccentue de son rectilit,

b) pour tre attrape , o ce dernier accent contribue, dans les [13] diverses pches [(a)] qui font discours [(a) oral comme vrit (H),
(a) anal comme produit (M), (a) scopique comme Autre (U), (a) vocal comme semblant (A)] des voracits [pulsions partielles] dont se tamponne [cf. chimie]
linexistence du rapport sexuel.

On reconnat - mme de ce mode dvacuation [par la fonction phallique] - bien sr lorgane qui dtre, disons lactif du mle,
fait celui-ci, dans le dit de la copulation [(a oral), (a anal), (a scopique), (a vocal) : copule-action], dcerner lactif du verbe.
Cest le mme que ses noms divers, dans la langue dont juse, bien symptomatiquement fminisent [Cf. La lettre vole].

Il ne faut pourtant pas sy tromper : pour la fonction quil tient du discours, il est pass au signifiant.
Un signifiant peut servir bien des choses tout comme un organe, mais pas aux mmes.

Pour la castration [; !] par exemple, sil fait usage, a na - bonheur, en gnral - pas les mmes suites que si ctait lorgane.

Pour la fonction dappt, si cest lorgane qui soffre, hameon aux voracits que nous situions linstant, disons : d origyne ,
le signifiant au contraire est le poisson engloutir, ce quil faut aux discours pour sentretenir.

Cet organe, pass au signifiant [S1], creuse la place do prend effet pour le parlant [impuissance de chaque discours]...
suivons-le ce quil se pense tre [S1: Semblant (M), Vrit (U), Produit (A), Autre (H)]
linexistence du rapport sexuel [impossible].

Ltat prsent des discours [H,U,M,A] qui salimentent donc de ces tres [a oral (H), a anal (M), a scopique (U), a vocal (A)],
se situe de ce fait dinexistence, de cet impossible, non pas dire, mais qui - serr de tous les dits - sen dmontre pour le rel.


Le dire de FREUD ainsi pos :

se justifie de ses dits dabord - dont il se prouve, ce que jai dit,

se confirme stre avou de la stagnation de lexprience analytique, ce que je dnonce,

se dvelopperait de la ressortie du discours analytique, ce quoi je memploie, puisque - quoique sans ressource - cest de mon ressort
4
.

4 Ici sarrte ce qui parat concurremment dans le mmorial dHenri Rousselle.
10


Dans la confusion o lorganisme parasite [I.P.A.] que FREUD a greff sur son dire, fait lui-mme greffe de ses dits,
ce nest pas petite affaire quune chatte y retrouve ses petits, ni le lecteur un sens.

Le fouillis est insurmontable de ce qui sy pingle :
de la castration,
des dfils par o lamour sentretient de linceste,
de la fonction du pre,
du mythe o ldipe se redouble de la comdie du Pre-Orang, du prorant Outang.

[14] On sait que javais - dix ans [sminaires du 18-11-53 au 20-11-63] - pris soin de faire jardin la franaise de ces voies quoi FREUD
a su coller dans son dessin - le premier - quand pourtant de toujours ce quelles ont de tordu tait reprable pour quiconque
et voulu en avoir le cur net, sur ce qui supple au rapport sexuel [fonction phallique].

Encore fallait-il que ft venue au jour la distinction du symbolique, de limaginaire et du rel, ceci pour que lidentification la moiti homme
et la moiti femme [rsolution de ldipe] - o je viens dvoquer que laffaire du moi [a] domine - ne ft pas avec leur rapport [] confondue.
Il suffit que laffaire de moi [a], comme laffaire de phallus [] - o lon a bien voulu me suivre linstant - sarticulent dans le langage,
pour devenir affaire de sujet [Sa] et ntre plus du seul ressort de limaginaire.

Quon songe que cest depuis lanne 56 que tout cela et pu passer pour acquis, y et-il eu consentement du discours analytique.
Car cest dans la question pralable
5
de mes crits...
laquelle tait lire comme la rponse donne par le peru dans la psychose
...que jintroduis le Nom du Pre, et quaux champs - dans cet crit, mis en graphe - dont il [le Nom du Pre] permet dordonner la psychose
elle-mme, on peut mesurer sa puissance.

Il ny a rien dexcessif, au regard de ce que nous donne lexprience, mettre au chef de l tre ou avoir le phallus - cf. ma Bedeutung
6

des crits - la fonction [phallique] qui supple au rapport sexuel.

Do une inscription possible - dans la signification o le possible est fondateur - leibnizienne, de cette fonction comme !, quoi les tres
vont rpondre par leur mode dy faire argument [moi (a) et ]. [Semblant (langage) Jouissance (parole)/Plus-de-jouir (inscription) Vrit (jouissance de lAutre)]



Cette articulation de la fonction [; !] comme proposition est celle de FREGE. Il est seulement de lordre du complment,
que japporte plus haut toute position de luniversel comme tel, quil faille quen un point du discours une existence [:] comme on dit,
sinscrive en faux contre la fonction phallique [: ], pour que la poser soit possible , ce qui est le peu de quoi elle peut prtendre
lexistence. Cest bien cette logique [; !(universelle), : (complment)] que se rsume tout ce quil en et du complexe ddipe.
Tout peut en tre maintenu se dvelopper autour de ce que javance de la corrlation logique de deux formules qui,
sinscrire mathmatiquement ; ! et : , snoncent :

[15] la premire : pour tout X ! est satisfait, ce qui peut se traduire dun V notant valeur de vrit. Ceci, traduit dans le discours
analytique dont cest la pratique de faire sens, veut dire que tout sujet en tant que tel, puisque cest l lenjeu de ce discours, sinscrit
dans la fonction phallique pour parer labsence du rapport sexuel, la pratique de faire sens [S1S2], cest justement de se rfrer cet ab-sens,
[dans le discours analytique l [pockh] du dit - libre association et attention flottante - permet le dire : faire sens de lab-sens]

la seconde : il y a par exception le cas - familier en mathmatique : largument x = 0 dans la fonction hyperbolique 1/x -
le cas o il existe un x pour lequel ! - la fonction - nest pas satisfaite, cest--dire - ne fonctionnant pas - est exclue de fait.

Cest prcisment do je conjugue le tous de luniverselle...
plus modifi quon ne simagine dans le pour tout [;] du quanteur
... l il existe un [:] que le quantique lui apparie, sa diffrence tant patente avec ce quimplique la proposition quAristote dit particulire.
[la particulire dAristote sinscrit dans luniverselle, tandis quici elle fait contradiction, exception, et donc limite luniverselle dans le possible ]

Je les conjugue de ce que l il existe un [:] en question, faire limite au pour tout [;], est ce qui laffirme ou le confirme,
ce quun proverbe objecte dj au contradictoire dARISTOTE [ lexception qui confirme la rgle ].

5 Jacques Lacan : Dune question prliminaire tout traitement possible de la psychose, in crits, Seuil 1966, p. 531
6 Jacques Lacan : La signification du phallus (Die Bedeutung des Phallus), in crits, Seuil 1966, p. 685.
11


La raison en est que ce que le discours analytique concerne, cest le sujet qui, comme effet de signification, est rponse du rel.

Cela je larticulai, ds le 11 Avril 56, en ayant texte recueilli dune citation du signifiant asmantique,
ce pour des gens qui y eussent pu prendre intrt sy sentir appels une fonction de djet [a les analystes].

[Cf. Sminaire 1955-56 : Les psychoses, (11-04-1956) : Ad usum autem orationis incredibile est, nisi diligenter adtenderis, quanta opera machinata natura sit. ,
que Lacan traduisait : Combien de merveilles recle la fonction du langage si vous vouliez y prendre garde diligemment. ]

Frayage certes pas fait pour qui que ce soit qui, se lever du discours universitaire, le dvie en cette dgoulinade hermneutique,
voire smiologisante dont je mimagine rpondre [est ici vis Paul Ricoeur : De linterprtation ], ruisselante quelle est maintenant de partout,
faute de ce que lanalyse en ait fix la dontologie.

Que jnonce lex-sistence dun sujet la poser dun dire que non la fonction propositionnelle ! [: ],
implique quelle sinscrive dun quanteur [; !] dont cette fonction se trouve coupe [en un point], de ce quelle nait en ce point
aucune valeur [cf. 1/x ] quon puisse noter de vrit, ce qui veut dire derreur, pas plus, le faux seulement entendre falsus
comme du chu , ce o jai dj mis laccent.

En logique classique - quon y pense - le faux ne saperoit pas qu tre de la vrit lenvers, il la dsigne aussi bien.
Il est donc juste dcrire comme je le fais : : .

Lun qui [16] ex-iste, cest le sujet suppos de ce que la fonction phallique y fasse forfait [0 pour 1/x ]. Ce nest au rapport sexuel que mode daccs
sans espoir, la syncope [: ] de la fonction [; !] qui ne se soutient que dy sembler - que de sy embler dirai-je - ne pouvant suffire - ce rapport -
seulement linaugurer, mais tant par contre ncessaire achever la consistance [1/x consistante sur R* (ou mieux ici : R
+
*) ] du supplment quelle en fait,
et ce de fixer la limite o ce semblant nest plus que d-sens [x = 0 pour 1/x ].

Rien nopre donc que dquivoque signifiante, soit de lastuce par quoi lab-sens du rapport se tamponnerait au point de suspens [lexception]
de la fonction [cf. les 4 objets(a) : oral (H), anal (M), scopique (U), vocal (A),].

Cest bien le d-sens, qu le mettre au compte de la castration [ ex- sistence de : ], je dnotais du symbolique ds 56 aussi, la rentre :
relation dobjet, structures freudiennes : il y en a compte-rendu [sminaire 1956-57 : La relation dobjet et les structures freudiennes ], le dmarquant par l
de la frustration : imaginaire, de la privation : relle.

Le sujet sy trouvait dj suppos, rien qu le saisir du contexte que SCHREBER - par FREUD - mavait fourni de lexhaustion de sa psychose.
Cest l que le Nom du Pre [: ], faire lieu [Autre] de sa plage [littoral], sen dmontrait le responsable selon la tradition.
Le rel de cette plage [limpossible du rapport du Semblant lAutre], ce quy choue le semblant [S1S2 a : mais a est chu a choue atteindre la vrit de S1 : a S ],
ralise sans doute le rapport dont le semblant fait le supplment [S1 comme : ] mais ce nest pas plus que le fantasme [S a] ne soutient
notre ralit - pas peu non plus puisque cest toute - aux cinq sens prs - si lon men croit. [S1S2 ne se ralise que dans limaginaire du fantasme : a S ]

La castration [; !] relaie de fait, comme lien au pre, ce qui dans chaque discours se connote de virilit [: ].
Il y a donc deux dit-mensions du pourtouthomme [formules de la sexuation] :

celle du discours [dits] dont il se pourtoute [; !],

et celle des lieux [dires] dont a se thomme [: ].

Le discours psychanalytique sinspire du dire de FREUD procder de la seconde dabord, et dune dcence tablie prendre dpart
de ces (-)[ex-sistence de comme lieu du dire, lieu du thommmage] qui lhritage biologique [pnis] fait largesse du semblant. Le hasard qui semble
ne devoir pas se rduire de sitt en cette rpartition, se formule de la sex ratio de lespce, stable, semble-t-il, sans quon puisse savoir pourquoi,
ces (-) valent donc pour une moiti, mle heur moi.

Les lieux de ce thommage se reprent :

de faire sens du semblant [S1 pour ],

par lui : de la vrit quil ny a pas de rapport, [le rapport S1S2 aboutit a S limpuissance de a atteindre la vrit dmontre des prmisses fausses]

dune jouissance qui y supple [S2comme jouissance de la parole],

voire du produit de leur complexe [S1S2 a] : de leffet dit - par mon office - du plus-de-jouir .

12

[17] Sans doute le privilge de ces alles lgantes serait-il gain rpartir dun dividende plus raisonn que ce jeu de pile ou face
- dosage de la sex-ratio - sil ne se prouvait pas de lautre dimension dont ce thommage [: ] se pourtoute [; !],
que a en aggraverait le cas.

Le semblant dheur [: fantasme], pour une moiti [cf. supra mle heur moi ], savre en effet tre dun ordre strictement inverse
limplication qui la promet loffice dun discours [; !]. Je men tiendrai le prouver de ce quen ptisse lorgane lui-mme.

Pas seulement de ce que son thommage soit un dommage a priori, dy faire sujet dans le dire de ses parents, car pour la fille a peut tre pire.

Cest plutt que : tant plus de la posteriori des discours qui lattendent il est happ - la happiness quon dit a aux U.S.A. - tant plus lorgane
a-t-il daffaires en porter :
On lui impute dtre motif [H]...
Ah ! net-on pu mieux le dresser [M]...
Je veux dire lduquer [U]...
[l american way dans chacun de ces discours rduit le phallus lorgane, cf. lego-psychology et le gnital ]

Pour a on peut toujours courir. On voit bien dans le Satyricon que dtre command, voire implor, surveill ds le premier ge,
mis ltude in vitro, ne change rien ses humeurs, quon se trompe de mettre au compte de sa nature, quand au contraire
ce nest que du fait que ne lui plaise pas [ ce nest pas a ! ] ce quon lui fait dire, quil se bute.

Mieux vaudrait pour lapprivoiser avoir cette topologie dont relvent ses vertus, pour tre celle que jai dite
qui voulait mentendre pendant que se poursuivait la trame destine me faire taire - anne 61-62 sur lidentification.
Je lai dessine dun cross-cap, ou mitre quon lappelle encore Que les vques sen chapotent, ntonne pas.

Il faut dire quil ny a rien en faire si on ne sait pas dune coupure circulaire - de quoi ? quest-elle ? pas mme surface -
de ne rien - despace - sparer : comment pourtant a se dfait !



Il sagit de structure, soit de ce qui ne sapprend pas de la pratique, ce qui explique - pour ceux qui le savent - quon ne lait su
que rcemment. Oui, mais comment ? - Justement comme a : mcomment.

Cest bien du biais de cette fonction, que la btardise de lorgano-dynamisme clate, plus encore que dailleurs. Croit-on que ce soit [18]
par lorgane mme que lternel fminin vous attire en haut, et que a marche mieux (ou pire) ce que la moelle le libre de signifier ?

Je dis a pour le bon vieux temps dune salle de garde qui dans tout cela se laisse paumer, avoue que sa rputation de foutoir
ne tient quaux chansons qui sy glapissent. Fiction et chant de la parole et du langage , pourtant nen eussent-ils pu - garons et filles -
se permettre - contre les Permatres dont il faut dire quils avaient le pli - les deux cents pas faire [ lintrieur de lhpital Sainte-Anne]
pour se rendre l o je parlai dix ans durant. [Sainte-Anne du 18-11-1953 au 20-11-1963] Mais pas un ne le fit de ceux qui jtais interdit.

Aprs tout qui sait ? La btise a ses voies qui sont impntrables.
Et si la psychanalyse la propage, lon ma entendu men assurer professer quil en rsulte plus de bien que de mal.

Concluons quil y a maldonne [mle-donne] quelque part. Ldipe est ce que je dis [; ! : ], pas ce quon croit.

Ce dun glissement que FREUD na pas su viter impliquer
dans luniversalit des croisements dans lespce o a parle, soit dans le maintien, fcond semble-t-il,
de la sex-ratio (moiti-moiti) chez ceux qui y font le plus grand nombre, de leurs sangs mls
la signifiance quil dcouvrait lorgane, universelle chez ses porteurs [la confusion de la fonction phallique avec lorgane].

Il est curieux que la reconnaissance - si fortement accentue par FREUD - de la bisexualit des organes somatiques, o dailleurs
lui fait dfaut la sexualit chromosomique, ne lait pas conduit la fonction de couverture du phallus [] lgard du germen [soma].

Mais sa touthommie avoue sa vrit du mythe quil cre dans Totem et Tabou, moins sr que celui de la Bible [la cte dAdam]
bien quen portant la marque, pour rendre compte des voies tordues par o procde - l o a parle - lacte sexuel.
13


Prsumerons-nous que de touthomme , sil reste trace biologique, cest quil ny en ait

que drace se thommer [se poser comme exception : : ]

et qudale se pourtouter . [ignorer luniversalit : ; ! ]

Je mexplique : la race dont je parle nest pas ce quune anthropologie soutient de se dire physique, celle que HEGEL a bien dnote
du crne et qui le mrite encore dy trouver - bien aprs LAVATER et GALL - le plus lourd de ses mensurations.

[19] Car ce nest pas l, comme on la vu dune tentative grotesque dy fonder un Reich dit 3
me
, ce nest pas l ce dont aucune race
se constitue (ce racisme-l dans le fait non plus).Elles se constituent du mode dont se transmettent, par lordre dun discours, les places symboliques :
celles dont se perptue la race des matres [S1 dans M] et pas moins des esclaves [S2 dans M],
des pdants [enseignants : S2 dans U] aussi bien, quoi il faut, pour en rpondre, des pds [enseigns : a dans U],
des scients [ scientifiques : S dans H] dirai-je encore, ce quils naillent pas sans des scis [S1 dans H].

Je me passe donc parfaitement
du temps du cervage , des Barbares rejets do les Grecs se situent,
de lethnographie des primitifs, et du recours aux structures lmentaires,
...pour assurer ce quil en est du racisme des discours en action. Jaimerais mieux mappuyer sur le fait que des races, ce que nous tenons
de plus sr est le fait de lhorticulteur, voire des animaux qui vivent de notre domestique, effets de lart, donc du discours :
ces races dhomme, a sentretient du mme principe que celles de chien et de cheval.

Ceci avant de remarquer que le discours analytique pourtoute , a a contrepente, ce qui se conoit sil se trouve en fermer de sa boucle
le rel [le discours A boucle la ronde des discours qui cernent le rel]. Car cest celui o lanalyste doit tre dabord lanalys, si - comme on le sait -
cest bien lordre dont se trace sa carrire. Lanalysant...
encore que ce ne soit qu moi quil doive dtre ainsi dsign. Mais quelle trane de poudre sgale au succs de cette activation !
...lanalysant est bien ce dont le cervice ( salle de garde
7
), le cou qui se ploie, devait se redresser. [la ronde des discours empche toute fixation asservissante]

Nous avons jusquici suivi FREUD, sans plus, sur ce qui de la fonction sexuelle snonce dun pourtout [; !], mais aussi bien en rester
une moiti, des deux quil repre quant lui de la mme toise, dy reporter dit-mensions les mmes. Ce report sur lautre dmontre assez
ce quil en est de lab-sens du rapport sexuel. Mais cest plutt, cet ab-sens, le forcer. Cest de fait le scandale du discours psychanalytique,
et cest assez dire o les choses en sont dans la Socit qui le supporte, que ce scandale ne se traduise que dtre touff,
si lon peut dire, au jour.

[20] Au point que cest un monde soulever, que ce dbat dfunt des annes 30, non certes qu la pense du Matre
ne saffrontent pas Karen HORNEY, Hlne DEUTSCH, voire Ernest JONES, dautres encore. Mais le couvercle mis dessus depuis
- depuis la mort de Freud - suffire ce que nen filtre plus la moindre fume, en dit long sur la contention quoi FREUD sen est
- dans son pessimisme - dlibrment remis pour perdre, vouloir le sauver, son discours.

Indiquons seulement que les femmes ici nommes, y firent appel - cest leur penchant dans ce discours - de linconscient la voix du corps,
comme si justement ce ntait pas de linconscient que le corps prenait voix. Il est curieux de constater - intacte dans le discours
analytique - la dmesure quil y a entre lautorit dont les femmes font effet, et le lger des solutions dont cet effet se produit.

Les fleurs me touchent, dautant plus quelles sont de rhtorique, dont Karen, Hlne
Laquelle ? - nimporte ! - joublie maintenant car je naime pas de rouvrir mes sminaires
dont donc HORNEY ou la DEUTSCH meublent le charmant doigtier qui leur fait rserve deau au corsage tel quil sapporte au dating,
soit ce dont il semble quun rapport sen attende, ne serait-ce que de son dit.

Pour JONES, le biais de cervice
Cf. dernire ligne avant le dernier intervalle [i.e. la dmesure quil y a entre lautorit dont les femmes font effet, et le lger des solutions dont cet effet se produit]
quil prend qualifier la femme de la deutrophallicit, sic, soit dire exactement le contraire de FREUD, savoir quelles nont
rien faire avec le phallus, tout en ayant lair de dire la mme chose, savoir quelles en passent par la castration, cest sans doute l
le chef-duvre quoi FREUD a reconnu que pour la cervilit attendre dun biographe, il avait l son homme.
Jajoute que la subtilit logique nexclut pas la dbilit mentale qui - comme une femme de mon cole le dmontre [Maud Mannoni ?]
ressortit du dire parental, plutt que dune obtusion native.

Cest partir de l que JONES tait le mieux dentre les goym, puisquavec les juifs FREUD ntait sr de rien.
Mais je mgare revenir au temps o ceci je lai mch, mch pour qui ?

7 Cervice cervical : cou, col, licol, joug
14


L il ny a pas de rapport sexuel nimplique pas quil ny ait pas de rapport au sexe. Cest bien l mme ce que la castration dmontre,
[21] mais non pas plus, savoir : que ce rapport au sexe ne soit pas distinct en chaque moiti, du fait mme quil les rpartisse.

Je souligne Je nai pas dit : quil les rpartisse dy rpartir lorgane, voile o se sont fourvoyes Karen, Hlne, Dieu ait leurs mes
si ce nest dj fait. Car ce qui est important, ce nest pas que a parte des titillations que les chers mignons, dans la moiti
de leur corps ressentent, qui est rendre son moi-haut, cest que cette moiti y fasse entre en emperesse pour quelle ny rentre
que comme signifiant-mtre [S1] de cette affaire de rapport au sexe.

Ceci tout uniment - l en effet FREUD a raison - de la fonction phallique, pour ce que cest bien dun phanre unique
qu procder de supplment, elle - cette fonction - sorganise, trouve lOrganon quici je rvise.
[Organon : ouvrage de logique, dAristote. Lacan la rvise en articulant une universelle : ; ! une particulire : : qui la limite, la cerne et la rend consistante ]

Je le fais en ce qu sa diffrence - pour les femmes rien ne le guidait, cest mme ce qui lui a permis den avancer autant couter
les hystriques qui font lhomme - sa diffrence, rpt-je, je ne ferai pas aux femmes obligation dauner au chaussoir de la castration
la gaine charmante quelles nlvent pas au signifiant, mme si le chaussoir [le phallus] de lautre ct, ce nest pas seulement au signifiant
mais bien aussi au pied quil aide.

De faire chaussure - cest sr - [le phallus comme signifiant : Saussure cest sr] ce pied, les femmes
et quon my pardonne dentre elles, cette gnralit [ les femmes ] que je rpudie bientt, mais les hommes l-dessus sont durs de la feuille
les femmes dis-je, se font emploi loccasion. Que le chausse-pied sy recommande, sensuit ds lors, mais quelles puissent
sen passer doit tre prvu, ce, pas seulement au M.L.F. qui est dactualit, mais de ce quil ny ait pas de rapport sexuel,
ce dont lactuel nest que tmoignage, quoique - je le crains - momentan.

ce titre llucubration freudienne du complexe ddipe, qui y fait la femme poisson dans leau, de ce que la castration
soit chez elle de dpart - Freud dixit -, contraste douloureusement avec le fait du ravage quest chez la femme - pour la plupart
le rapport sa mre, do elle semble bien attendre, comme femme, plus de subsistance que de son pre
ce qui ne va pas avec lui, tant second dans ce ravage.

Ici jabats mes cartes poser le mode quantique sous lequel lautre moiti - moiti du sujet - se produit dune fonction la satisfaire,
soit la complter de son argument. [22] De deux modes dpend que le sujet ici se propose dtre dit femme .
Les voici : / et . !. Leur inscription nest pas dusage en mathmatique. Nier - comme la barre mise au-dessus
du quanteur le marque - nier quexiste un [/] ne se fait pas, et moins encore que pourtout [;] se pourpastoute [.].
[nier : (2) / (2), et nier ; ! (1) . ! (1) ]

Cest l pourtant que se livre le sens du dire, de ce que, sy conjuguant le nyania qui bruit des sexes en compagnie, [nya-nia : ny a (/ ) - nia ()]
il supple [fonction phallique] ce quentre eux, de rapport nyait pas.

Ce qui est prendre non pas dans le sens qui, de rduire nos quanteurs leur lecture selon ARISTOTE, galerait le nexistun
au nulnest de son universelle ngative, ferait revenir le [m pantes], le pas tout
quil a pourtant su formuler [Aristote thique Eudme : 1216b ,
.]
tmoigner de lexistence - dun sujet - dire que non la fonction phallique , ce le supposer de la contrarit dite de deux particulires.

Ce nest pas l le sens du dire qui sinscrit de ces quanteurs, il est : que pour sintroduire comme moiti dire des femmes ,
le sujet se dtermine de ce que, nexistant pas de suspens la fonction phallique tout puisse ici sen dire, mme provenir du sans raison.
[/ (2) nie : , qui elle-mme limitait luniverselle ; !aboutit un tout non born, sans exception ex-sistante, donc sans consistance (raison) ].
Mais cest un tout dhors-univers, lequel se lit tout de go du second quanteur comme pas tout [.].

Le sujet dans la moiti o il se dtermine des quanteurs nis [/ et . ], cest de ce que rien dexistant ne fasse limite de la fonction [/ (2)]
que ne saurait sen assurer quoi que ce soit dun univers. [lUniverselle dAristote - sans la limite (exception : : ) ne donne pas un univers consistant (e.g. : 1/x dans R)]
Ainsi se fonder de cette moiti, elles ne sont pas toutes , avec pour suite et du mme fait, quaucune non plus nest toute .

Je pourrais ici, dvelopper linscription que jai faite par une fonction hyperbolique [schma I] de la psychose de Schreber, y dmontrer
dans ce quil a de sardonique leffet de pousse--la-femme qui se spcifie du premier quanteur : ayant bien prcis que cest de lirruption
dUn-pre comme sans raison [un : qui ne serait pas ex-sistant ], que se prcipite ici leffet ressenti comme de forage, au champ
dun Autre, se penser comme - tout sens - le plus tranger [pas de limite par exclusion (ex-sistence) de : (Nom du Pre) pas de consistance
pas dunivers sphrique de la signification ]. Mais porter sa puissance dextrme logique la fonction, cela drouterait.

Jai dj pu mesurer la peine que la bonne volont a prise de lappliquer HLDERLIN
8
: sans succs.

8 Cf. la thse de Jean Laplanche : Hlderlin et la question du pre (1959), P.U.F. 1961.
15


Combien plus ais nest-il pas - voire dlice se promettre - de [23] mettre au compte de lautre quanteur [;] le singulier dun confin [ limite : .],
ce quil fasse la puissance logique du pas tout shabiter du recs de la jouissance que la fminit drobe, mme ce quelle vienne se conjoindre
ce qui fait thomme [de la semblance fonctionnelle de . ! (1) avec : (2)].

Car ce confin de snoncer ici de logique, est bien le mme dont sabrite OVIDE
9
le figurer de TIRSIAS en mythe. Dire quune femme
nest pas toute [. !], cest ce que le mythe nous indique de ce quelle soit la seule ce que sa jouissance dpasse celle qui se fait du cot.
Cest aussi bien pourquoi, cest comme la seule quelle veut tre reconnue de lautre part : on ne ly sait que trop.
Mais cest encore o se saisit ce quon y a apprendre, savoir quy satisft-on lexigence de lamour, la jouissance quon a dune femme la divise,
lui faisant de sa solitude partenaire, tandis que lunion reste au seuil.

Car quoi lhomme savouerait-il servir de mieux pour la femme dont il veut jouir, qu lui rendre cette jouissance sienne
qui ne la fait pas toute lui : den elle la re-susciter. Ce quon appelle le sexe - voire le deuxime, quand cest une sotte - est proprement,
se supporter de pas toute [. !], l [htros] qui ne peut stancher dunivers [cf. tancher sa soif mais aussi rendre tanche fermer ].
[. ! pas dunivers consistant ( rien dexistant ne fait limite de la fonction ) pas dunit possible, pas de Un incompatibilit de lUn ltre (cf. infra)]

Disons htrosexuel - par dfinition - ce qui aime les femmes, quel que soit son sexe propre. Ce sera plus clair.
Jai dit aimer , non pas : elles tre promis dun rapport quil ny a pas. Cest mme ce qui implique linsatiable de lamour,
lequel sexplique de cette prmisse. Quil ait fallu le discours analytique [et la ronde des discours quil montre] pour que cela vienne se dire,
montre assez que ce nest pas en tout discours quun dire vient ex-sister. [discours A : S2 ex-siste ab-sens]

Car la question en fut des sicles rebattue en termes dintuition du sujet, lequel tait fort capable de le voir, voire den faire des gorges
chaudes, sans que jamais ait t pris au srieux. Cest la logique de l [htros] qui est faire partir - y tant remarquable
quy dbouche le Parmnide - partir de lincompatibilit de lUn ltre. Mais comment commenter ce texte devant 700 personnes ?

Reste la carrire toujours ouverte lquivoque du signifiant :
- l [htros], de se dcliner en l [htra : diffrente], sthrise, voire shtarise.
- [24] Lappui du deux faire deux - que semble nous tendre ce pas tout - fait illusion, mais la rptition qui est en somme le transfini [0],
montre quil sagit dun inaccessible, partir de quoi, lnumrable en tant sr, la rduction le devient aussi.
- Cest ici que semble, je veux dire : semblave, le semblable dont moi seul ai tent de dnouer lquivoque, de lavoir fouille de lhommosexu,
soit de ce quon appelait jusquici lhomme en abrg, qui est le prototype du semblable - cf. mon stade du miroir.

Cest l [htros], remarquons-le, qui - sy embler de discord - rige lhomme dans son statut qui est celui de lhommosexuel.
[le tous semblables (; !) a sa condition de possibilit (consistance) dans le discord (: ) le pastout (x) est dj oprant ]
Non de mon office, je le souligne : de celui de Freud qui - cet appendice - le lui rend, et en toutes lettres.
[rsolution de ldipe par lidentification au pre mise en place du signifiant paternel (Nom du pre ex-sistence de : ) et de la fonction phallique]

Il ne semble ainsi pourtant que dun dire stre dj bien avanc. Ce qui frappe dabord, cest quel point lhommodit a pu se suffire
du tout-venant de linconscient, jusquau moment o, le dire structur comme un langage , jai laiss penser qu tant parler,
ce nest pas lourd ce qui en est dit : que a cause, que a cause, mais que cest tout ce que a sait faire.
On ma si peu compris - tant mieux ! - que je peux mattendre ce quun jour on men fasse objection.

Bref on flotte de llot phallus [ pourtoute : ; ! et thommage : : ] ce quon sy retranche de ce qui sen retranche [. !].
Ainsi lhistoire se fait de manuvres navales [ on flotte ] o les bateaux font leur ballet dun nombre limit de figures. [limit aux 2 formules ]
Il est intressant que des femmes ne ddaignent pas dy prendre rang [dexception], cest mme pour cela que la danse est un art
qui florit quand les discours tiennent en place, y ayant le pas ceux qui ont de quoi pour le signifiant congru(sic) [].

Mais quand le pas toute vient dire quil ne se reconnat pas dans celles-l, que dit-il, sinon ce quil trouve dans ce que je lui ai apport, soit :

le quadripode de la vrit et du semblant, du jouir et de ce qui dun plus de (-) sen dfile se dmentir de sen dfendre, [4 : le matin]
[discours A : lanalyste est en place de a comme semblant , lanalysant est dans la jouissance (de la parole) et produit des S1 comme plus-de-jouir
dont il se dfile se dmentir de sen dfendre comme jouir ( S1 S2), S1 plus de (-) , signifiant priv de sens, a-smantique]

et le bipode dont lcart montre lab-sens du rapport, [2 : le mi-dit] [; ! et : (la route perdue)]

puis le trpied
10
qui se restitue de la rentre du phallus sublime [25] qui guide lhomme vers sa vraie couche,
de ce que sa route, il lait perdue. [3 : le soir] [du phallus imaginaire de la relation duelle : , au signifiant phallus : (le phallus sublime)
se restitue le destin humain dans le pas tout : . ! et sa voie dans le / ]

9 Ovide : Les Mtamorphoses, Tirsias (III, 316-338).

10 Quadripode, bipode, tripode , 4, 2, 3 renvoient lnigme pose par la Sphynge dipe :
Quel est ltre qui marche : quatre pattes le matin, deux pattes midi, trois pattes le soir ? .
16


Tu mas satisfaite, petithomme. Tu as compris, cest ce quil fallait. Vas, dtourdit il ny en a pas de trop, pour quil te revienne laprs midit.
Grce la main qui te rpondra ce quAntigone tu lappelles, la mme qui peut te dchirer de ce que jen sphynge mon pas toute ,
tu sauras mme vers le soir [3 : le soir] te faire lgal de Tirsias et comme lui, davoir fait lAutre, deviner ce que je tai dit .
[Tirsias est aveugle mais devin il ne voit pas le chemin mais peut - comme devin - dire la vrit dans un mi-dit oraculaire ]
Cest l surmoiti [ : / ] qui ne se surmoite [. !] pas si facilement que la conscience universelle [;!, surmoi : : ].
Ses dits ne sauraient se complter, se rfuter, sinconsister, sindmontrer, sindcider qu partir de ce qui ex-siste des voies de son dire.
[cf. les 4 formes de limpossible : inconsistance (H), incompltude (M), indmontrable (U), indcidable (A)]

Do lanalyste - dune autre source que de cet Autre, lAutre de mon graphe, et signifi de S de A barr [S(A)] : pas toute -
do saurait-il trouver redire ce qui foisonne de la chicane logique dont le rapport au sexe sgare, vouloir que ses chemins aillent lautre moiti ?
[le discours A, soutenir le rapport du Semblant la Jouissance (aS) aboutit la production de S1 ( ce qui foisonne : un essaim de S1) comme Plus-de-jouir
et S1 S2 o le rapport au sexe sgare : S1 comme Plus-de-jouir ne peut atteindre la Vrit ni provoquer la jouissance du corps de lAutre : S2, pas de continuit (pas de rapport
sexuel) mais une chicanne logique entre la moiti masculine (;!, : ) et la moiti fminine (. !, / )]



Quune femme ici ne serve lhomme qu ce quil cesse den aimer une autre, [cf. le mille et tre de Don Juan]
que de ny pas parvenir soit, de lui, contre elle retenu alors que cest bien dy russir quelle le rate,
que maladroit, le mme simagine que den avoir deux [cf. La maman et la putain ] la fait toute ,
que la femme dans le peuple soit la bourgeoise , quailleurs lhomme veuille quelle ne sache rien : do saurait-il sy retrouver
en ces gentillesses - il y en a dautres - sauf de la logique qui sy dnonce et quoi je prtends le rompre ?
[la logique du ;!, : maintient la femme - du ct masculin - comme objet du fantasme : S a, le dpassement de cette logique par le deuxime tour de Ltourdit
(les tours dits) et le passage (chicane) aux formules dites fminines : .!, / ]

Il ma plu de relever quARISTOTE y flchit curieusement de nous fournir les termes que je reprends dun autre dduit [la fonction phallique].
Cela net-il pas eu son intrt pourtant quil aiguillt son monde du pastout en nier luniversel ?

Lexistence du mme coup ne stiolait plus de la particularit [solitude de lexception : ], et pour ALEXANDRE - son matre -
lavertissement et pu tre bon : si cest dun ab-sens comme pas-un [nya : / ] dont se nierait lunivers,
[le : - exception ex-sistante - permet la consistance dun univers sphrique et consistant, le / nie la possibilit dun univers ferm et consistant ],
que se drobe le pas tout qui ex-siste [si le : (qui est dj un pas tout ) se drobe (se dnude) en / ], il aurait ri tout le premier [S1],
cest le cas de le dire, de son dessein [dS1] de lunivers empirer
11
.

[26] Cest l justement que passifou, le philosophe joue dautant mieux lair du midit quil peut le faire en bonne conscience.
[le philosophe (Aristote) comme fou du roi , lieu de la vrit dans le discours du matre : il ny a de vrit que du discours un mi-dit de vrit].
On lentretient pour dire la vrit : comme le fou, il sait que cest tout fait faisable, condition quil ne suture
12
(Sutor
13
) pas outre sa semellit
14
.



11 Empirer : empire, en pire, ou pire. Cf. aussi Empyre : sphre cleste la plus leve de la cosmologie antique.
12 Cf. Jacques-Alain Miller : La suture in Cahiers pour lanalyse n1, pp. 43-60, s.e.r. 1966.
13 D'aprs Pline l'Ancien, Apelle aurait dit : Sutor, ne supra crepidam ( Cordonnier, pas plus haut que la chaussure ).
14 la fois la semelle du cordonnier et le semel latin : une seule fois .
17


Un peu de topologie vient maintenant.




Prenons un tore - une surface formant anneau . Il saute aux yeux qu le pincer entre deux doigts tout de son long partir
dun point pour y revenir - le doigt den haut dabord tant en bas enfin, cest--dire ayant opr un demi-tour de torsion durant
laccomplissement du tour complet du tore - on obtient une bande de Mbius : condition de considrer la surface ainsi aplatie
comme confondant les deux lames produites de la surface premire. Cen est ce que lvidence shomologue de lvidement.

Il vaut de la dmontrer de faon moins grossire. Procdons dune coupure suivant le bord de la bande obtenue (on sait quil est unique).
Il est facile de voir que chaque lame, ds lors spare de celle qui la redouble, se continue pourtant justement dans celle-ci.
De ce fait, le bord pris dune lame en un point est le bord de lautre lame quand un tour la men en un point conjugu
dtre du mme travers , et quand, dun tour supplmentaire, il revient son point de dpart, il a, davoir fait une double boucle
rpartie sur deux lames, laiss de ct une autre double boucle qui constitue un second bord. La bande obtenue a donc deux bords,
ce qui suffit lui assurer un endroit et un envers.

Son rapport la bande de Mbius quelle figurait avant que nous y fassions coupure [ mdiane ], est que la coupure lait produite.
L est le tour de passe-passe : ce nest pas recoudre la mme coupure que la bande de Mbius sera reproduite puisquelle ntait
que feinte dun tore aplati, mais cest par un glissement des deux lames lune sur lautre - et aussi bien dans les deux sens -
que la double boucle dun des bords tant affronte elle-mme, sa couture constitue la bande de Mbius vraie .


bande de Mbius bipartie bande de Mbius

O la bande obtenue du tore se rvle tre la bande de Mbius bipartie - dune coupure non pas double tour, mais se fermer dun seul
(faisons-l mdiane pour le saisir imaginairement) [cf. vido (page 2) : experiment 2]. Mais du mme coup ce qui apparat, cest que la bande de Mbius
[27] nest rien dautre que cette coupure mme, celle par quoi de sa surface elle disparat. Et la raison en est qu procder dunir
soi-mme, aprs glissement dune lame sur lautre de la bande bipartie, la double boucle dun des bords de cette mme bande,
cest tout au long la face envers de cette bande que nous cousions sa face endroit.

O il se touche que ce nest pas du travers idal dont une bande se tord dun demi-tour que la bande de Mbius est imaginer,
cest tout de son long quelle fait ntre quun son endroit et son envers. Il ny a pas un de ses points o lun et lautre ne sunissent.
Et la bande de Mbius nest rien dautre que la coupure un seul tour, quelconque - bien quimage de limpensable mdiane -
qui la structure dune srie de lignes sans points.

Ce qui se confirme imaginer cette coupure se redoubler (dtre plus proche de son bord) : cette coupure donnera une bande de Mbius,
elle vraiment mdiane, qui, abattue, restera faire chane avec la Mbius bipartie [cf. vido : experiment 3] qui serait applicable sur un tore
(ceci de comporter deux rouleaux de mme sens et un de sens contraire ou, de faon quivalente : dtre obtenus de la mme,
trois rouleaux de mme sens) : on voit l que lab-sens qui rsulte de la coupure simple, fait labsence de la bande de Mbius.

Do : cette coupure = la bande de Mbius. Reste que cette coupure na cette quivalence que de bipartir une surface que limite
lautre bord : dun double tour prcisment, soit ce qui fait la bande de Mbius. La bande de Mbius est donc ce qui,
doprer sur la bande de Mbius, la ramne la surface torique.
18


Le trou de lautre bord peut pourtant se supplmenter autrement, savoir dune surface qui, davoir la double boucle pour bord,
le remplit dune autre bande de Mbius, cela va de soi, et cela donne la bouteille de Klein.

+ :

Il y a encore une autre solution : prendre ce bord de la dcoupe en rondelle qu le drouler il tale sur la sphre.
y faire cercle, il peut se rduire au point : point hors-ligne qui, de supplmenter la ligne sans points [bande de Mbius] se trouve composer
ce qui dans la topologie se dsigne du cross-cap.

+ =

Cest lasphre, lcrire : L, apostrophe. Le plan projectif autrement dit, de DESARGUES, plan dont la dcouverte comme rduisant
son horizon un point, se prcise de ce que ce point soit tel que [28] toute ligne trace dy aboutir ne le franchit qu passer
de la face endroit du plan, sa face envers.

Ce point aussi bien stale-t-il de la ligne insaisissable dont se dessine dans la figuration du cross-cap, la traverse ncessaire
de la bande de Mbius par la rondelle dont nous venons de la supplmenter ce quelle sappuie sur son bord.
Le remarquable de cette suite est que lasphre - crit L, apostrophe - commencer au tore - elle sy prsente de premire main
ne vient lvidence de son asphricit qu se supplmenter dune coupure sphrique.

Ce dveloppement est prendre comme la rfrence - expresse, je veux dire dj articule - de mon discours o jen suis :
contribuant au discours analytique. Rfrence qui nest en rien mtaphorique. Je dirais : cest de ltoffe quil sagit - de ltoffe de ce discours -
si justement ce ntait pas dans la mtaphore tomber l. Pour le dire, jy suis tomb, cest dj fait, non de lusage du terme
linstant rpudi, mais davoir pour me faire entendre d qui je madresse fait image, tout au long de mon expos topologique.

Quon sache quil tait faisable dune pure algbre littrale, dun recours aux vecteurs dont dordinaire se dveloppe de bout en bout
cette topologie. La topologie, nest-ce pas ce nespace o nous amne le discours mathmatique et qui ncessite rvision de lesthtique de Kant ?
Pas dautre toffe lui donner que ce langage de pur mathme, jentends par l ce qui est seul pouvoir senseigner :
ceci sans recours quelque exprience, qui dtre toujours - quoi quelle en ait - fonde dans un discours, permet les locutions
qui ne visent en dernier ressort rien dautre qu - ce discours - ltablir.

Quoi mautorise dans mon cas me rfrer ce pur mathme ? Je note dabord que si jen exclus la mtaphore, jadmets quil puisse
tre enrichi et qu ce titre il ne soit, sur cette voie, que rcration, soit ce dont toute sorte de champs nouveaux mathmatiques
se sont de fait ouverts. Je me maintiens donc dans lordre - que jai isol - du symbolique, y inscrire ce quil en est de linconscient,
pour y prendre rfrence de mon prsent discours [ structur comme un langage, etc. ].

[29] Je rponds donc ma question : quil faut dabord avoir lide - laquelle se prend de mon exprience [analytique] - que nimporte quoi
ne peut pas tre dit. Et il faut le dire . Autant dire quil faut le dire dabord.

Le signifi du dire nest, comme je pense lavoir de mes phrases dentre fait sentir [Quon dise reste oubli], rien qu ex-sistence au dit - ici ce dit :
que tout ne peut pas se dire. Soit : que ce nest pas le sujet, lequel est effet de dit. Dans nos asphres, la coupure, coupure ferme, cest le dit.
19




Elle, fait sujet : quoi quelle cerne. Notamment...[dans la topologie sphrique (coupure simple, discours M) : S1S2 a S]
comme le figure la sommation de Popilius [coupure circulaire simple] dy rpondre par oui ou par non [ cest le mot qui tranche ]
...notamment dis-je, si ce quelle cerne cest le concept [a], dont se dfinit ltre mme [S1] : dun cercle autour, se dcouper
dune topologie sphrique, celle qui soutient luniversel, le quant-au-tout : topologie de lunivers.

Lennui est que ltre [S1] na, par lui-mme, aucune espce de sens [a-smantique, il lui faut un S2]. Certes l o il est, il est le signifiant mtre ,
comme le dmontre le discours philosophique qui, pour se tenir son service [du matre : vrit dans M], peut tre brillant, soit : tre beau,
mais quant au sens, le rduit au signifiant mtre [Cf. cogito ergo sum]. Mtre sujet le redoublant linfini dans le miroir.
[S1 (cogito) S2 (cogito : ergo sum) cogito : cogito ergo sum]


Jvoquerai ici la survivance magistrale - combien sensible quand elle streint aux faits modernes - la survivance de ce discours...
celui dAristote et de saint Thomas [cf. l [oussia](Aristote) et l actus essendi (Thomas dAquin) irrductibles au concept ]
...sous la plume dtienne GILSON
15
, laquelle nest plus que plaisance : mest plus-de-jouir . Cest aussi bien que je lui donne sens
dautres discours, lauteur aussi - comme je viens de le dire. [cf. sminaire 1960-61 : Lidentification, 06-12]
Jexpliquerai cela - ce qui produit le sens - un peu plus loin. Ltre se produit donc notamment .

Mais notre asphre sous tous ses avatars tmoigne que si le dit se conclut dune coupure qui se ferme, il est certaines coupures fermes qui de cette asphre
ne font pas deux parts - deux parts se dnoter du oui et du non [comme le fait la coupure circulaire simple] pour ce quil en est - de ltre - de lune delles.
Limportant est que ce soit ces autres coupures qui ont effet de subversion topologique. Mais que dire du changement par elles survenu ?
[30] Nous pouvons le dnommer topologiquement : cylindre, bande, bande de Mbius. Mais y trouver ce quil en est dans
le discours analytique, ne peut se faire qu y interroger le rapport du dire au dit.

Je dis quun dire sy spcifie de la demande [dire de lanalysant] dont le statut logique est de lordre du modal [possible, impossible, contingent, ncessaire],
et que la grammaire le certifie.

Un autre dire [dire de lanalyste] selon moi, y est privilgi : cest linterprtation, qui, elle, nest pas modale mais apophantique
16
.
Jajoute que dans le registre de la logique dARISTOTE, elle est particulire, dintresser le sujet des dits particuliers, lesquels
ne sont pas tous (association libre) des dits modaux (demande entre autres). Linterprtation - ai-je formul en son temps - porte sur la cause du dsir,
cause quelle rvle, ceci de la demande qui de son modal enveloppe lensemble des dits [linterprtation coupe lenveloppe modal des dits et rvle (a)].

Quiconque me suit dans mon discours, sait bien que cette cause je lincarne de lobjet(a), et cet objet le reconnat...
pour ce que lai nonc ds longtemps, dix ans, le sminaire 61-62 sur lidentification, o cette topologie, je lai introduite
...la - je lavance - dj reconnu dans ce que je dsigne ici de la rondelle supplmentaire dont se ferme la bande de Mbius, ce que sen compose le cross-cap.



15 Cf. tienne Gilson : Ltre et lessence, Puf, 1948 (Vrin, 2002), p.335 : sens comme participe prsent de sum ( absens , praesens )
Cf. Ernoult et Meillet : Dictionnaire tymologique de la langue latine (Klincksieck 2001) p. 665.
16 Le discours apophantique : du grec apophantikos : qui affirme assertif, il implique le vrai ou faux Cf. Aristote De linterprtation.

20

Cest la topologie sphrique de cet objet dit (a) qui se projette sur lautre du compos, htrogne, que constitue le cross-cap.
Imaginons encore selon ce qui sen figure graphiquement de faon usuelle, cette autre part. Quen voyons-nous ? Sa gonfle [induite par
la topologie sphrique de (a)]. Rien nest plus de nature ce quelle se prenne pour sphrique. Ce nen est pas moins - si mince quon en rduise la part torse
dun demi-tour - une bande de Mbius, soit la mise en valeur de lasphre du pastout : cest ce qui supporte limpossible de lunivers,
soit - prendre notre formule - ce qui y rencontre le rel. Lunivers nest pas ailleurs que dans la cause du dsir, luniversel non plus.

Cest de l que procde lexclusion du rel [ Quon dise reste oubli], de ce rel : quil ny a pas de rapport sexuel ceci du fait
quun animal a stabitat quest le langage,
que dlabiter cest aussi bien ce qui pour son corps fait organe, organe qui, pour ainsi lui ex-sister, le dtermine de sa fonction,
ce ds avant quil la trouve.
Cest mme de l quil est rduit trouver
que son corps nest pas-sans autres organes,
et que leur fonction chacun, lui fait problme, [31] ce dont le dit schizophrne se spcifie dtre pris sans le secours
daucun discours tabli [fonction phallique].

Jai la tche de frayer le statut dun discours, l o je situe quil y a... du discours, et je le situe du lien social quoi se soumettent les corps qui,
ce discours, labitent. Mon entreprise parat dsespre - lest du mme fait, cest l le fait du dsespoir - parce quil est impossible
que les psychanalystes forment un groupe. [ la diffrence des trois autres discours o des paires ordonnes et stables peuvent se former (cf supra p. 14 : M matre-esclave ,
U pdants-pds , H sciants-scis ) pas de rapport stable de lanalyste (a) lanalysant (S) pas de paires ordonnes pas de loi de composition des groupes]

Nanmoins le discours psychanalytique - cest mon frayage - est justement celui qui peut fonder un lien social nettoy daucune ncessit de groupe.
[lien social fond sur limpossible, sur le rel] Comme on sait que je ne mnage pas mes termes quand il sagit de faire relief dune apprciation qui,
mritant un accs plus strict, doit sen passer, je dirai que je mesure leffet de groupe ce quil rajoute dobscnit imaginaire leffet de discours.
Dautant moins stonnera-t-on, je lespre, de ce dire quil est historiquement vrai que ce soit lentre en jeu du discours analytique qui
a ouvert la voie aux pratiques dites de groupe et que ces pratiques ne soulvent quun effet, si jose dire, purifi du discours mme
qui en a permis lexprience. Aucune objection l, la pratique dite de groupe , pourvu quelle soit bien indique (cest court).

La remarque prsente de limpossible du groupe psychanalytique est aussi bien ce qui en fonde, comme toujours, le rel. Ce rel, cest cette
obscnit mme : aussi bien en vit-il - entre guillemets - comme groupe. Cette vie de groupe est ce qui prserve linstitution dite internationale,
et ce que jessaie de proscrire de mon cole, contre les objurgations que jen reois de quelques personnes doues pour a.

Ce nest pas l limportant, ni quil soit difficile qui sinstalle dun mme discours, de vivre autrement quen groupe, cest quy appelle -
jentends : ce rempart du groupe - la position de lanalyste telle quelle est dfinie par son discours mme. Comment lobjet (a) - en tant quil est
daversion, au regard du semblant o lanalyse le situe - comment se supporterait-il dautre confort [conforter et rconforter] que le groupe ?
[32] Jy ai dj perdu pas mal de monde : dun cur lger, et prt ce que dautres y trouvent redire. Ce nest pas moi qui vaincrai,
cest le discours que je sers. Je vais dire maintenant pourquoi. Nous en sommes au rgne du discours scientifique et je vais le faire sentir.



Sentir de l o se confirme ma critique, plus haut, de luniversel de ce que lhomme soit mortel . Sa traduction dans le discours scientifique,
cest lassurance-vie. [le produit du discours scientifique est un S2: savoir statistique sur la mort] La mort, dans le dire scientifique, est affaire de calcul des probabilits.
Cest, dans ce discours, ce quelle a de vrai.

Il y a nanmoins, de notre temps, des gens qui se refusent contracter une assurance-vie.
Cest quils veulent de la mort une autre vrit quassurent dj dautres discours :
celui du matre par exemple qui, en croire HEGEL, se fonderait de la mort prise comme risque,
celui de luniversitaire, qui jouerait de mmoire ternelle du savoir.



Ces vrits - comme ces discours - sont contestes, dtre contestables minemment.
[a dans H, S dans M, S1 dans U, la vrit de la mort comme probabilit , comme risque , comme mmoire ternelle est contestable]
21


Un autre discours est venu au jour, celui de FREUD, pour quoi la mort cest lamour [cf. Freud : Roma - amor].
[la vrit de la mort cest lamour le discours A ferme la boucle des trois autres (ronde des discours) et rvle que lamour surgit au renversement de chaque discours]



a ne veut pas dire que lamour ne relve pas aussi du calcul des probabilits, lequel ne lui laisse que la chance infime que le pome
de DANTE a su raliser. a veut dire quil ny a pas dassurance-amour [aucune certitude de savoir sur lamour], parce que a serait lassurance-haine aussi.
Lamour-haine, cest ce dont un psychanalyste, mme non lacanien ne reconnat juste titre que lambivalence,
soit la face unique de la bande de Mbius, avec cette consquence
lie au comique qui lui est propre [dans la ronde des discours, comme dans la comedia (Dante), lamour est renvers chaque basculement dun discours dans un autre]
que dans sa vie de groupe , il nen dnomme jamais que la haine.

Je renchane davant : dautant moins de motif lassurance-amour quon ne peut quy perdre, comme fit DANTE,
qui dans les cercles de son Enfer, omet celui du conjungo [union, mariage] sans fin.

Donc dj trop de commentaire dans limagerie de ce dire quest ma topologie.
[limage cest aussi comment taire le dire : seule labsence de sens permet de rvler le dire le sens (mtaphore) masque, couvre, voile, lmergence du dire]
Un analyste vritable ny entendrait pas plus que de faire, ce dire - jusqu meilleure se prouver - tenir la place du rel.

La place du dire est en effet lanalogue dans le discours mathmatique de ce rel que dautres discours serrent de limpossible de leurs dits
[limpossible dire]. [33] Cette dit-mension dun impossible qui va incidemment jusqu comprendre limpasse proprement logicienne,
cest, ailleurs [A, mais aussi le structuralisme ], ce quon appelle la structure . La structure cest le rel [limpossible] qui se fait jour dans le langage.
[les impasses logiques : Inconsistance (H), incompltude (M), indmontrable (U), indcidable (A), cest--dire le mur de limpossible ].
Bien sr na-t-elle aucun rapport avec la bonne forme . [la structure ne relve pas de la bonne forme , de ltat dquilibre harmonieux de la dit-mension du monde]
Le rapport dorgane [phallus et les (a)] du langage ltre parlant, est mtaphore [mtaphore paternelle].
Il est encore stabitat qui - de ce que labitant y fasse parasite - doit tre suppos lui porter le coup dun rel.

Il est vident qu mexprimer ainsi - comme sera traduit ce que je viens de dire - je glisse une conception du monde ,
soit au dchet de tout discours. Cest bien de quoi lanalyste pourrait tre sauv, de ce que son discours le rejette lui-mme,
lclairer comme rebut du langage [chute du a de la fin de lanalyse]. Cest pourquoi je pars dun fil idologique - je nai pas le choix -
celui dont se tisse lexprience institue par FREUD. Au nom de quoi - si ce fil provient de la trame la mieux mise lpreuve, de faire tenir
ensemble les idologies [H,U,M] dun temps qui est le mien - le rejetterais-je ? Au nom de la jouissance ?

Mais justement, cest le propre de mon fil de sen tirer : cest mme le principe du discours psychanalytique [jouissance de la parole], tel que lui-mme il sarticule.
Ce que je dis vaut la place o je mets le discours dont lanalyse se prvaut : parmi les autres [H,U,M] se partager lexprience de ce temps.
Le sens - sil y en a un trouver - pourrait-il me venir dun temps autre : je my essaie - toujours en vain.



Ce nest pas sans raison que lanalyse se fonde du sujet suppos savoir : oui, certes elle le suppose mettre en question le savoir, ce pour quoi
cest mieux quil en sache un bout. [la vrit de lanalyste (S2) nest pas un savoir naturel ex-siste au plus-de-jouir de lanalysant (S1)]
Jadmire l-dessus les airs pincs que prend la confusion, de ce que [le savoir] je llimine [il ny a pas de savoir naturel de lanalyste].

Il reste que la science a dmarr, nettement du fait de laisser tomber la supposition
que cest le cas dappeler naturelle [cf. par exemple la thorie des signatures , ou la congruence postule du mot la chose ]
de ce quelle implique que les prises du corps sur la nature le soient, ce qui - de se controuver - entrane une ide du rel
[comme impossible] que je dirais bien tre vraie. Hlas ! ce nest pas le mot qui au rel convienne. On aimerait mieux pouvoir la prouver fausse,
si par l sentendait : chue (falsa), soit glissant des bras du discours qui ltreint. [(S1 S2) : a + S]

22

Si mon dire simpose, non comme on dit : dun modle, mais [34] du propos darticuler topologiquement le discours lui-mme,
cest du dfaut dans lunivers
17
quil procde, [ce qui en a chu, ex-siste : :, et permet la consistance dun univers : ;!] condition que, pas lui non plus
ne prtende le suppler [le discours A ne peut remplacer les autres discours, il ne peut par son instabilit (production de S1) quen rvler la structure par la ronde des discours].



De cela ralisant la topologie , je ne sors pas du fantasme mme en rendre compte, [le discours A (a S) lucide le discours M : Sa, cerne (a) et rvle S]
mais la recueillant en fleur de la mathmatique, cette topologie
soit de ce quelle sinscrive dun discours, le plus vid de sens qui soit [discours mathmatique : purement littral, sans image ni comment-taire ]
de se passer de toute mtaphore, dtre mtonymiquement dab-sens
je confirme que cest du discours dont se fonde la ralit du fantasme [ mathmes du discours A], que de cette ralit, ce quil y a de rel se trouve inscrit.
[ ce quil y a de rel : le poinon inscrit le trajet au long du mur de limpossible, la ronde des quatre discours, le parcours de la structure]



Pourquoi ce rel ne serait-ce pas le nombre - et tout cru aprs tout [idalit arithmtique] - que vhicule bien le langage ?
Mais ce nest pas si simple, cest le cas de le dire [car le Un est incompatible ltre (Parmnide), car le 1se fonde du 0(Frege)]...
cas que je me hte toujours de conjurer en disant que cest le cas [du latin casus traduit du grec (ptsis : chute)]
...car ce qui se profre du dire de CANTOR, cest que la suite des nombres ne reprsente rien dautre dans le transfini
que linaccessibilit qui commence au 2, par quoi deux se constitue lnumrable linfini. [cf. puissance du continu, 1=2
0
]
Ds lors une topologie se ncessite de ce que le rel ne lui revienne [ Cantor] que du discours de lanalyse, pour - ce discours - le confirmer,
et que ce soit de la bance que ce discours ouvre, se refermer au-del des autres discours [H,U,M, : A ferme le circuit et provoque la ronde des discours],
que ce rel se trouve ex-sister. Cest ce que je vais faire maintenant toucher.

Ma topologie nest pas dune substance poser au-del du rel ce dont une pratique [analytique] se motive. Elle nest pas thorie.
Mais elle doit rendre compte de ce que, coupures du discours, il y en a de telles, quelles modifient la structure quil accueille dorigine.
[subversion de la coupure simple (1
er
tour) qui rvle le dire dans le dit (interprtation), subversion topologique de la coupure en double boucle (2
me
tour) sur le cross-cap subversion du sujet]


[la formation dun analyste ncessite davoir men lanalyse son terme (double tour), jusquau saut prilleux du dcollement entre a et S (Sa Sa S, cf. infra),
la drobade devant ce saut consiste lui substituer une hirarchie de gradus standards, sur le mode universitaire (I. P. A.)]
Cest pure drobade que den extrioriser ce rel de standards, standards dits de vie dont primeraient des sujets dans leur existence,
ne parler que pour exprimer leurs sentiments des choses, la pdanterie du mot affect ny changeant rien. [ la pdanterie se rfre au domaine des
pdants , la pdagogie et au discours universitaire] Comment cette secondarit mordrait-elle sur le primaire qui l se substitue la logique de linconscient ?
Serait-ce effet de la sagesse [= double tour mbien (sans drobade) ? ] qui y interviendra ? Les standards quoi lon recourt, y contredisent justement.

Mais argumenter dans cette banalit, dj lon passe la thologie [35] de ltre [la psychologie universitaire], la ralit psychique ,
soit ce qui ne savalise analytiquement que du fantasme [Cf. cross-cap Sa].

17 Cf. Paul Valry : Charmes, bauche dun serpent : Lunivers est un dfaut dans la puret du non-tre .

23


Sans doute lanalyse mme rend-elle compte de ce pige et glissement, mais nest-il pas assez grossier pour se dnoncer partout
o un discours sur ce quil y a [S2 comme savoir naturel ] dcharge la responsabilit de le produire [le discours analytique]. Car il faut le dire, [a]
linconscient est un fait, en tant quil se supporte du discours mme qui ltablit [cest la thorie qui permet de saisir lobjet, linverse dune dmarche phnomnologique],
et si seulement des analystes sont capables den rejeter le fardeau [den tablir le discours], cest dloigner deux-mmes la promesse de rejet
qui les y appelle, ce mesure de ce que leur voix y aura fait effet. [la fin de lanalyse suppose la chute du a le rejet de lanalyste en place du a,
do la question fondamentale du dsir de lanalyste sur la promesse de rejet qui les y appelle ]

Quon le sente du lavage des mains [Ponce Pilate] dont ils loignent deux le dit transfert , refuser le surprenant de laccs quil offre sur lamour.
[se laver les mains de fonder la thorie du transfert permet de le mconnaitre et dloigner deux-mmes la promesse de rejet... ]

se passer dans son discours - selon la ligne de la science - de tout savoir-faire des corps [S2a dans A, de tout savoir naturel , de tout dire ce quil y a ,
car il ny a pas de rapport sexuel seulement une sexualit mtaphorique supporte par la mtonymie des objets(a) ],
mais pour un discours autre [celui de la jouissance de la parole, qui permet le surgissement des S1, signifiants dab-sens, asmantiques],
lanalyse...
dvoquer une sexualit de mtaphore, mtonymique souhait par ses accs les plus communs, ceux dits prgnitaux, lire extra [gnitaux]
...prend figure de rvler la torsion de la connaissance.[tout savoir vise le savoir sur la jouissance sexuelle de limpossible rapport sexuel : le S2, vrit du discours A]

Y serait-il dplac de faire le pas du rel qui en rend compte, le traduire dune absence situable parfaitement, celle du rapport sexuel,
dans aucune mathmatisation ? Cest en quoi les mathmes... [ S A/ P V : soutenir comme possible limpossible du rapport du Semblant lAutre,
aboutit limpuissance du Produit rejoindre la Vrit (aporie logique), et dclenche le renversement du discours (quel quil soit) un nouvel amour, et la ronde des discours]
dont se formule en impasses le mathmatisable [criture de limpossible criture], lui-mme dfinir comme ce qui de rel senseigne
...sont de nature se coordonner cette absence prise au rel.

Recourir au pastout [. !], lhommoinsun [: ], soit aux impasses de la logique, cest
montrer lissue hors des fictions de la mondanit [; ! ncessite : pour faire un monde (consistance) fond sur le fantasme : Sa],
faire fixion autre [autre que la rondelle (a) qui fait le complment du S mbien] du rel : soit de limpossible qui le fixe de la structure du langage.

Cest aussi bien tracer la voie [] dont se retrouve en chaque discours le rel [ : le mur des impossibles la ronde des discours] dont il senroule,
et renvoyer les mythes dont il se supple ordinairement.


Mais de l profrer quil sen faut du rel que rien ne soit tout, ce dont lincidence lendroit de la vrit [aucune vrit possible]
irait tout droit aphorisme plus scabreux, ou - la prendre dautre biais - mettre que le rel se ncessite de vrifications sans objet,
est-ce l seulement prendre la relance de la sottise spingler du noumne : soit que [36] ltre fuit la pense

Rien ne vient bout de cet tre
18
[(a)]quun peu plus je daphnise, voire laurifice en ce noumne , [Cf. mythe de Dapn, le laurier, etc., et les orifices des objets(a)]
dont vaut mieux dire que pour quil se soutienne, faut quil y en ait plusieurs couches [les 4 objets(a) : oral, anal, scopique, vocal].
Mon tracas est que les aphorismes - quau reste je me contente de prsenter en bouton - fassent refleurs des fosss de la mtaphysique,
(car le noumne cest le badinage, la subsistance futile).

Je parie quils se prouveront tre de plus-de-nonsense - plus drles pour le dire - que ce qui nous mne [(a)] ainsi quoi ?
Faut-il que je sursaute, que je jure que je ne lai pas vu tout de suite alors que vous, djces vrits premires, mais cest le texte mme
dont se formulent les symptmes des grandes nvroses, des deux [hystrique et obsessionnelle] qui - prendre au srieux le normal - nous disent
que cest plutt norme mle [Hystrique :; !, obsessionnel : : , fonction phallique et soutien de la signification : S1S2sur diffrents modes (discours M,U,H)].

Voil qui nous ramne au sol, peut-tre pas le mme, mais peut-tre aussi que cest le bon et que le discours analytique
y fait moins pieds de plomb [en sallgeant de la signification : S1S2].

18 Cf. S. Freud : Traumdeutung, Linterprtation des rves, ch. 7, c, note 1 : caractre... indestructible... des ombres des Enfers qui renaissent la vie ds quelles ont bu
du sang ...Charakter der Unzerstrbarkeit... die Schatten der odysseischen Unterwelt, die zum neuen Leben erwachen, sobald sie Blut getrunken haben.
24


Mettons en train ici laffaire du sens, plus haut promise, de sa diffrence davec la signification.

Nous permet de laccrocher, lnormit de la condensation entre ce qui pense de notre temps
19
- avec les pieds que nous venons de dire -
et la topologie inepte quoi KANT
20
a donn corps de son propre tablissement, celui du bourgeois qui ne peut imaginer
que de la transcendance : lesthtique comme la dialectique. Cette condensation en effet nous devons la dire, entendre au sens analytique
selon la formule reue.

Quel est ce sens, si justement les lments qui sy condensent, se qualifient univoquement dune imbcillit semblable [S1signifiant asmantique]
voire sont capables de sen targuer du ct de ce qui pense [Heidegger],
le masque de KANT par contre paraissant de bois devant linsulte
21
, sa rflexion prs de SWEDENBORG
...autrement dit : Y a-t-il un sens de limbcillit ?

ceci se touche que le sens ne se produit jamais que de la traduction dun discours en un autre.
[Parmnide Heidegger ; Swedenborg Kant, mais aussi par le basculement dun discours lautre dans la ronde des discours]

Pourvus que nous voil de cette petite lumire, lantinomie tressaille qui se produit de sens signification :
quun faible sens vienne surgir jour rasant des dites Critiques : de la raison pure , et du jugement
pour la raison pratique, jen ai dit le foltre [37] en le mettant du ct de Sade, lui pas plus drle, mais logique [Kant avec Sade]
ds que leur sens donc se lve, les dits de Kant nont plus de signification.
[la signification du dit fait taire le sens, la suspension de la signification (imbcilit) permet lmergence dun dire et du sens]
La signification, ils ne la tiennent donc que du moment o ils navaient pas de sens, pas mme le sens commun.

Ceci nous claire les tnbres qui nous rduisent aux ttons. Le sens ne manque pas aux vaticinations dites prsocratiques [Parmnide] :
impossible de dire lequel, mais asysent [a sy sent]. Et que FREUD sen pourlche [ (ros) et (Tanathos)]
pas des meilleures [vaticinations] au reste puisque cest dEmpdocle
nimporte, il avait - lui - le sens de lorientation, a nous suffit voir que linterprtation est du sens et va contre la signification.
Oraculaire, ce qui ne surprend pas de ce que nous savons lier doral la voix, du dplacement sexuel.
[de loral au vocal : dplacement des 4 objets(a) : oral (H), cul (M), oculaire (U), oraculaire (A), qui supplent, par la fonction phallique, labsence du rapport sexuel].



Cest la misre des historiens : de ne pouvoir lire que le sens, l o ils nont dautre principe que de sen remettre aux documents
de la signification. Eux aussi donc en viennent la transcendance, celle du matrialisme par exemple, qui - historique - lest hlas...
lest au point de le devenir irrmdiablement.

Heureusement que lanalyse est l pour regonfler lhistoriole : mais ny parvenant que de ce qui est pris dans son discours, dans son discours de fait,
elle nous laisse le bec dans leau pour ce qui nest pas de notre temps, ne changeant par l rien de ce que lhonntet force lhistorien
reconnatre ds quil a situer le moindre sacysent
22
[le sens sy drobe mais a sy sent]. Quil ait charge de la science de lembarras,
cest bien lembarrassant de son apport la science.

Il importe donc beaucoup - ceux-ci [les historiens] comme beaucoup dautres [les analystes, etc.] - que limpossibilit de dire vrai du rel
se motive dun mathme [dune criture, dune lettre] - lon sait comment je le dfinis - dun mathme dont se situe le rapport du dire au dit.
Le mathme se profre du seul rel [impossible] dabord reconnu dans le langage : savoir le nombre.
[Frege Die Grundlagen der Arithmetik engendre la suite des nombres partir du zro comme concept contradictoire : premier impossible (rel) ]
Nanmoins lhistoire de la mathmatique dmontre - cest le cas de le dire - [d-montre : en retire limage] quil peut stendre lintuition,
condition que ce terme soit aussi chtr quil se peut de son usage mtaphorique [limage qui fait sens].

19 Martin Heidegger : - Quappelle-t-on penser ? consacr la phrase de Parmnide (Fragment VI) :
' , '
Il faut dire et penser ltant tre ; car il y a tre, et rien il ny a pas . (Marcel Conche)
Il faut que la parole et la pense soient de ltre; car ltre existe, et le non-tre nest rien (Francis Riaux)
- Kant et le problme de la mtaphysique .
20 Emanuel Kant : - Critique de la raison pure .
21 Emanuel Kant : - Critique de la raison pratique , la singularit subjective /luniversalit de la loi morale.
- Rves dun visionnaire expliqus par des rves mtaphysiques
22 Cf. Lemaistre de Sacy dont la traduction - (du latin au franais) de la Bible partir de la traduction de Saint Jrme (du grec au latin)
traduction de traduction, laisse filer le sens (Sacysens).
25

Il y a donc l un champ, dont le plus frappant est que son dveloppement - lencontre des termes dont on labsorbe - ne procde pas
de gnralisation, mais de remaniement topologique [videment, coupure, rvlation de (a)], dune rtroaction sur le commencement telle quelle en efface lhistoire
[comme le nombre 1 efface lexprience contradictoire du 0comme rencontre du rel].

[38] Pas dexprience plus sre en rsoudre lembarras [criture dun trait unaire et renversement du discours dans un autre, etc.]. Do son attrait
[de la mathmatique pour le discours scientifique (H)] pour la pense qui y trouve le nonsense propre ltre, soit au dsir dune parole sans au-del [a].
Rien pourtant, faire tat [univers sphrique de stabitat ] de ltre qui - ce que nous lnoncions ainsi - ne relve de notre bienveillance.



Tout autre est le fait de lindcidable, pour en prendre lexemple de pointe dont se recommande pour nous le mathme : cest le rel
du dire du nombre qui est en jeu, quand de ce dire est dmontr quil nest pas vrifiable, ceci ce degr second quon ne puisse mme lassurer
- comme il sen fait dautres dj dignes de nous retenir - dune dmonstration de son indmontrabilit, des prmisses mmes quil suppose,
entendons bien dune contradiction inhrente le supposer dmontrable.

On ne peut nier quil y ait l progrs sur ce qui du Mnon en reste questionner de ce qui fait lenseignable.
[nest enseignable que ce qui du rel merge dans le symbolique, de buter sur limpossible dans chacun des discours : lenseignable cest longer le mur de limpossible ]
Cest certes la dernire chose dire quentre les deux il y a un monde
23
[monde de significations imaginaire ] : ce dont il sagit tant qu cette place
vient le rel, dont le monde nest que chute drisoire [a].

Cest pourtant le progrs quil faut restreindre l, puisque je ne perds pas de vue le regret qui y rpond, savoir que lopinion vraie
[ (orth doxa)] dont au Mnon fait sens PLATON, na plus pour nous quab-sens de signification, ce qui se confirme de la rfrer
celle de nos bien-pensants [I.P.A.].Un mathme leut-elle port, que notre topologie nous fournit ? Tentons-la.

a nous conduit ltonnement de ce que nous vitions soutenir de limage notre bande de Mbius, cette imagination rendant vaines
les remarques quet ncessites un dit autre [ htros] sy trouver articul : mon lecteur ne devenait autre que de ce que le dire passe le dit
[coupure double sur le cross-cap (double boucle du bord unique de la bande de Mbius), deuxime tour de Ltourdit, passage du dit ( dit-mension des 2 formules : ;!et :)
au dire par le pas tout des 2 formules : . ! et /], ce dire [celui qui ne passe pas le dit] tant prendre dau dit ex-sister [:], par quoi le rel
men ex-sist(ait) sans que quiconque, de ce quil ft vrifiable [S1S2 indcidable], le pt faire passer au mathme.

Lopinion vraie, est-ce la vrit dans le rel en tant que cest lui qui en barre le dire ? [cf supra : limpossibilit de dire vrai du rel ]
Je lprouverai du redire que je vais en faire. Ligne sans points, ai-je dit de la coupure, en tant quelle est - elle - la bande de Mbius,
ce quun de ses bords, aprs le tour dont elle se ferme, se poursuit dans lautre bord. [39] Ceci pourtant ne peut se produire que dune surface
dj pique dun point que jai dit hors ligne [ce point est de topologie sphrique], de se spcifier dune double boucle pourtant talable sur une sphre :
de sorte que ce soit dune sphre quil se dcoupe, mais de son double bouclage quil fasse de la sphre une asphre ou cross-cap.



Ce quil fait passer pourtant dans le cross-cap semprunter de la sphre, cest quune coupure, quil fait mbienne
dans la surface quil dtermine ly rendre possible, la rend - cette surface - au mode sphrique :
car cest de ce que la coupure lui quivaille, que ce dont elle se supplmentait en cross-cap sy projette , ai-je dit.

Mais comme de cette surface, pour quelle permette cette coupure, on peut dire quelle est faite de lignes sans points par o partout sa face
endroit se coud sa face envers, cest partout que le point supplmentaire pouvoir se sphriser, peut tre fix dans un cross-cap.
Mais cette fixion doit tre choisie comme unique point hors ligne, pour quune coupure, den faire un tour et un unique,
y ait effet de la rsoudre en un point sphriquement talable.

23 Cf. aussi le pome dAntoine Tudal : Entre lhomme et la femme il y a lamour,
entre lhomme et lamour il y a un monde,
entre lhomme et le monde il y a un mur. in Paris en lan 2000
26


Le point [a] donc est lopinion [le particulier ] qui peut tre dite vraie, de ce que le dire qui en fait le tour [le dire en cerne le rel]
la vrifie en effet, mais seulement de ce que le dire soit ce qui la modifie dy introduire la [doxa] comme rel.

Ainsi un dire tel que le mien, cest dex-sister au dit quil en permet le mathme, mais il ne fait pas pour moi mathme et se pose ainsi :
- comme non-enseignable avant que le dire sen soit produit,
- comme enseignable seulement aprs que je lai mathmatis selon les critres mnoniens qui pourtant
ne me lavaient pas certifi. [mathmatis par les impossibilits logiques (apories) de chaque discours tout au long du mur de limpossible ]

Le non-enseignable, je lai fait mathme de lassurer de la fixion de lopinion vraie, fixion crite avec un x mais non [Mnon, Mnon] sans ressource
dquivoque [fiction]. Ainsi un objet aussi facile fabriquer que la bande de Mbius en tant quelle simagine,
met porte de toutes mains ce qui est inimaginable [le dire du a, le non spculaire] ds que son dire soublier, fait le dit sendurer.

Do a procd ma fixion de ce point [doxa] que je nai pas dit [non pas le dit mais le dire], je ne le sais pas et ne peux donc
- pas plus que FREUD - en rendre compte de ce que jenseigne, sinon suivre ses effets dans le discours [40] analytique,
effet de sa mathmatisation qui ne vient pas dune machine, mais qui savre tenir du machin [Sa] une fois quil la produite.

Il est notable que CICRON ait su dj employer ce terme :
Ad usum autem orationis incredibile est, nisi diligenter adtenderis, quanta opera machinata natura sit. ( De natura deorum, II, 59, 149.),
mais plus encore que jen aie fait exergue aux ttonnements de mon dire ds le 11 Avril 1956.

La topologie nest pas faite pour nous guider dans la structure. Cette structure, elle lest - comme rtroaction de lordre de chane dont consiste le
langage. La structure, cest lasphrique recel dans larticulation langagire en tant quun effet de sujet sen saisit. Il est clair que, quant la signification,
ce sen saisit de la sous-phrase, pseudo-modale, se rpercute de lobjet mme que comme verbe il enveloppe dans son sujet
grammatical, et quil y a faux effet de sens, rsonance de limaginaire induit de la topologie, selon que :

- leffet de sujet fait tourbillon dasphre [ronde mbienne des renversements des discours tout au long du mur de limpossible ] ,


- ou que le subjectif de cet effet sen rflchit [Sa].



Il y a ici distinguer :
lambigut qui sinscrit de la signification, soit de la boucle de la coupure [S1S2 (a S) (fantasme)],
et la suggestion de trou [l impossible de chaque discours], cest--dire de structure qui de cette ambigut fait sens
24
.

Ainsi la coupure, la coupure instaure de la topologie - ly faire, de droit, ferme, quon le note une bonne fois, dans mon usage
au moins - cest le dit du langage, mais ne plus le dire en oublier.

24 Il paratra, jespre ici, que de limputation de structuralisme, entendre comme comprhension du monde, une de plus au guignol sous lequel
nous est reprsente l histoire littraire (cest de cela quil sagit), nest malgr la gonfle de publicit quelle ma apporte et sous la forme
la plus plaisante puisque jy tais embarqu dans la meilleure compagnie, nest peut-tre pas ce dont jaie lieu dtre satisfait.
Et de moins en moins dirais-je, mesure quy fait monte une acception dont la vulgate snoncerait assez bien de ce que les routes
sexpliquent de conduire dun panneau Michelin un autre : Et voil pourquoi votre carte est muette .
27


Bien sr y a-t-il les dits qui font lobjet de la logique prdicative et dont la supposition universalisante ressortit seulement la sphre,
je dis la , je dis sphre , soit : que justement la structure [S : mbien : ] ny trouve quun supplment [a : sphrique; !]
qui est celui de la fiction du vrai [le fantasme : S a cross-cap].

[41] On pourrait dire que la sphre, cest ce qui se passe de topologie.
La coupure certes y dcoupe - se fermer - le concept sur quoi repose la foire du langage [(a) comme manque], le principe
de lchange [objets substitutifs, mais ce nest pas a renouvellement],
de la valeur [+ de jouir],
de la concession universelle [ concder lex-sistence de lexception :, on obtient un univers consistant , dobjets substitutifs dont le renouvellement
(parce que ce nest pas a ) produit un amoncellement dobjets morts , de dchets, de rebuts, cimetire de lchange marchand].

(Disons quelle nest que matire [production de a substitutifs] pour la dialectique [S1S2], affaire de discours du matre [S1S2/ a]).

Il est trs difficile de soutenir cette dit-mension pure, de ce qutant partout, pure elle ne lest jamais, mais limportant
est quelle nest pas la structure. Elle est la fiction de surface [sphrique : a] dont la structure [mbienne : S] shabille. Que le sens y soit tranger,
que lhomme est bon - et aussi bien le dit contraire - a ne veuille dire strictement rien qui ait un sens, on peut juste titre stonner
que personne nait de cette remarque - dont une fois de plus lvidence renvoie ltre comme videment - fait rfrence structurale.

Nous risquerons-nous au dire que la coupure en fin de compte nex-siste pas de la sphre ? Pour la raison que rien ne loblige se fermer,
puisqu rester ouverte elle y produit le mme effet, qualifiable du trou, mais de ce quici ce terme ne puisse tre pris que dans lacception
imaginaire de rupture de surface : vident certes, mais de rduire ce quil peut cerner au vide dun quelconque possible dont la substance
nest que corrlat (compossible oui ou non : issue du prdicat dans le propositionnel avec tous les faux pas dont on samuse).

Sans lhomosexualit grecque, puis arabe, [logique sphrique : ; !] et le relais de leucharistie [action de grce salut] tout cela et ncessit
un Autre-recours [: ] bien avant. Mais on comprend quaux grandes poques que nous venons dvoquer, la religion seule
en fin de compte, de constituer lopinion vraie, l [orth doxa], pt ce mathme donner le fonds dont il se trouvait de fait investi
[; !, a : complment sphrique la structure mbienne]. Il en restera toujours quelque chose mme si lon croit le contraire, et cest pourquoi rien
ne prvaudra contre lglise jusqu la fin des temps. Puisque les tudes bibliques nen ont encore sauv personne. Seuls ceux pour qui
ce bouchon [X] na aucun intrt, les thologiens par exemple, travailleront dans la structure si le cur leur en dit, mais gare la nause.



Ce que la topologie enseigne, cest le lien ncessaire qui stablit de la coupure au nombre de tours quelle comporte [1 ou 2] pour quen soit obtenue
une modification de la structure ou de lasphre [42] (L, apostrophe), seul accs concevable au rel, et concevable de limpossible
en ce quelle le dmontre. [seule la coupure mbienne met la structure en vidence]

Ainsi du tour unique [le dit] qui dans lasphre fait lambeau sphriquement stable [le rsultat est un lambeau sphrique de type (a) et le sujet S disparait ]
y introduire leffet du supplment quelle prend du point hors ligne [a], l [orth doxa].

Le boucler double, ce tour [coupure mbienne], obtient tout autre chose : chute de la cause du dsir [a] do se produit la bande mbienne
du sujet [: a, + S], cette chute le dmontrant [le S] ntre quex-sistence [: ] la coupure double boucle [le dire] dont il rsulte.
[qui le fait apparatre]



Cette ex-sistence est dire [coupure mbienne] et elle le prouve de ce que le sujet reste la merci de son dit [coupure simple] sil se rpte,
soit - comme la bande mbienne - dy trouver son fading (vanouissement).
28


Point-nud [ point-hors-ligne (a) et nud mbien (S)] (cas de le dire), cest le tour [unique] dont se fait le trou, mais seulement en ce sens que du tour,
ce trou simagine, ou sy machine [Sa], comme on voudra. Limagination du trou [fiction] a des consquences certes :
est-il besoin dvoquer sa fonction pulsionnelle [les orifices des 4 objets(a)] ou, pour mieux dire, ce qui en drive (Trieb) ?

Cest la conqute de lanalyse que den avoir fait mathme, quand la mystique auparavant ne tmoignait de son preuve qu en faire lindicible.
Mais den rester ce trou-l [coupure simple], cest la fascination qui se reproduit, dont le discours universel [discours U sphre des significations]
maintient son privilge - bien plus elle lui rend corps - du discours analytique.

Avec limage [Sa : limaginaire qui vient remplir le trou] rien jamais ny fera. Le semblable soupirera mme de ce qui sy emblave.
[rptition du dit de lobjet et perte du dire du sujet : le dit de lobjet (coupure simple a) oublie le dire du sujet (coupure mbienne (a) + S)].
Le trou ne se motive pas du clin dil, ni de la syncope mnsique, ni du cri [les objets (a) substitutifs tenant lieu de bouche trou ].

Quon lapproche de sapercevoir que le mot semprunte du motus, nest pas de mise l do la topologie sinstaure.

Un tore na de trou - central ou circulaire - que pour qui le regarde en objet, non pour qui en est le sujet,
soit dune coupure qui nimplique nul trou, mais qui loblige un nombre prcis de tours de dire pour que ce tore se fasse
se fasse sil le demande, car aprs tout un tore vaut mieux quun travers
se fasse - comme nous nous sommes prudemment contents de limager - bande de Mbius, ou contrebande si le mot vous plat mieux.

Un tore, comme je lai dmontr il y a dix ans des gens en mal de menvaser de leur contrebande eux,
cest la structure de la nvrose en tant que le dsir peut, de la r-ptition indfiniment numrable de la demande, se boucler en deux tours.
[deux tours du dsir (enlacement de deux tores : le dsir de lhomme cest le dsir de lAutre ) + un tour de demande]



Cest [43] cette condition du moins que sen dcide la contrebande du sujet - dans ce dire qui sappelle linterprtation.
Je voudrais seulement faire un sort la sorte dincitation que peut imposer notre topologie structurale.

Jai dit la demande numrable dans ses tours. Il est clair que si le trou nest pas imaginer, le tour nex-siste que du nombre
dont il sinscrit dans la coupure dont seule la fermeture compte. [ le trou est imagin , un tore na de trou quobserv de lextrieur, le sujet ne rencontre jamais de trou
sur le tore le tour nest pas comptable : pas besoin de 2 tours du dsir + un tour de demande ].

Jinsiste : le tour en soi nest pas comptable, rptitif, il ne ferme rien, il nest ni dit ni dire, cest--dire nulle proposition.
[pour le sujet sur le tore les demandes ne se ferment pas, il y a continuit non dnombrable, pas coupure ]

Do ce serait trop dire quil ne relve pas dune logique, qui reste faire partir de la [logique] modale.
[montrer la structure : la coupure en double boucle rvle le sujet S (mbien : logique modale) quand chute le a (logique sphrique) ]

Mais si - comme lassure notre figuration premire de la coupure dont du tore se fait la bande de Mbius [cf. supra] - une demande
y suffit [et deux tours du dsir] - mais qui peut se r-pter dtre numrable - autant dire quelle ne sapparie au double tour,
dont se fonde la bande, qu se poser du transfini (cantorien) [la demande qui se rpte rvle le transfini du dsir].

Reste que la bande ne saurait se constituer qu ce que les tours de la demande soient de nombre impair [pour que le tour se ferme].
Le transfini en restant exigible, de ce que rien - nous lavons dit - ne sy compte qu ce que la coupure sen ferme,
le dit transfini - tel Dieu lui-mme dont on sait quil sen flicite [trinit] - y est somm dtre impair. [oubli, acte manqu, lapsus : le dit renversant ]

Voil qui ajoute une dit-mension la topologie de notre pratique du dire.
Ne doit-elle pas rentrer dans le concept de la rptition en tant quelle nest pas laisse elle-mme,
mais que cette pratique la conditionne, comme nous lavons aussi fait observer de linconscient ?

Il est saisissant - encore que dj vu pour ce que je dis, quon sen souvienne - que lordre - entendons : lordinal -
dont jai effectivement fray la voie dans ma dfinition de la rptition et partir de la pratique, est pass tout fait
- dans sa ncessit - inaperu de mon audience. Jen marque ici le repre pour une reprise venir.

29


Disons pourtant la fin de lanalyse du tore nvrotique.

Lobjet(a), choir du trou de la bande, sen projette aprs coup dans ce que nous appellerons - dabus imaginaire -
le trou central [44] du tore, soit autour de quoi le transfini impair de la demande se rsout du double tour de linterprtation
[qui montre le sujet (mbien)]. Cela, cest ce dont le psychanalyste a pris fonction le situer de son semblant [a].

Lanalysant ne termine qu faire de lobjet(a) le reprsentant de la reprsentation de son analyste.
Cest donc autant que son deuil dure, de lobjet(a) auquel il la enfin rduit, que le psychanalyste persiste causer son dsir :
plutt maniaco-dpressivement. Cest ltat dexultation que BALINT, le prendre ct, nen dcrit pas moins bien :
plus dun succs thrapeutique trouve l sa raison, et substantielle ventuellement.

Puis le deuil sachve. Reste le stable de la mise plat du phallus, soit de la bande, o lanalyse trouve sa fin, celle qui assure
son sujet suppos, du savoir :

que, le dialogue dun sexe lautre tant interdit de ce quun discours, quel quil soit [H,U,M,A],
se fonde dexclure ce que le langage y apporte dimpossible, savoir le rapport sexuel [du Semblant lAutre],
il en rsulte pour le dialogue lintrieur de chaque (sexe) quelque inconvnient,

que rien ne saurait se dire srieusement (soit pour former de srie limite [donc ex-sistance]) qu prendre sens de lordre comique,
quoi pas de sublime (voire DANTE l encore) qui ne fasse rvrence,

et puis que linsulte, si elle savre par l [pos] tre du dialogue le premier mot comme le dernier (confromre [Iliade]),
le jugement de mme, jusquau dernier , reste fantasme [Sa], et pour le dire, ne touche au rel qu perdre toute signification.

De tout cela il saura se faire une conduite. Il y en a plus dune, mme des tas, convenir aux trois dit-mensions de limpossible
telles quelles se dploient : dans le sexe, dans le sens, dans la signification. Sil est sensible au beau - quoi rien ne loblige - il le situera
de lentre-deux-morts, et si quelquune de ces vrits lui parest bonne faire entendre, ce nest quau mi-dire du tour simple quil se fiera.

Ces bnfices se soutenir dun second-dire, nen sont pas moins tablis, de ce quils le laissent oubli. L est le tranchant de notre
nonciation de dpart. [ Quon dise reste oubli derrire ce qui se dit dans ce qui sentend. ] Le dit premier, idalement de prime-saut de lanalysant,
na ses effets de structure qu ce que parsoit le dire, autrement dit que linterprtation fasse partre [S1 S2 a + S ltre (a) et le partre (S)].

[45] En quoi consiste le partre ? En ce que produisant les coupures vraies : entendre strictement des coupures fermes [ mbiennes]
quoi la topologie ne permet pas de se rduire au point-hors-ligne [a] ni - ce qui est la mme chose - de ne faire que trou imaginable.

De ce partre [S], je nai pas exposer le statut autrement que de mon parcours mme,
mtant dj dispens de connoter son mergence au point - plus haut - o je lai permise.
En faire arrt(re) dans ce parcours serait du mme coup le pn-trer, le faire tre , et mme presque est encore trop.
[(a) + S : (a) est fiction dtre, porter S ltre (quand S ne se rvle qu ce que a chute) cest rgresser la logique sphrique du a au moment mme o lon en sort]

Ce dire que je rappelle lex-sistence, [Quon dise reste oubli] ce dire ne pas oublier, du dit primaire, cest de lui que la psychanalyse peut prtendre
se fermer. Si linconscient est structur comme un langage, je nai pas dit par . Laudience - sil faut entendre par l quelque chose
comme une acoustique mentale - laudience que javais alors tait mauvaise, les psychanalystes ne layant pas meilleure que les autres.

Faute dune remarque suffisante de ce choix
videmment pas un de ces traits qui les touchaient, de les -pater [Nom du Pre] - sans plus dailleurs
il ma fallu auprs de laudience universitaire - elle qui dans ce champ ne peut que se tromper - faire tal de circonstances
de nature mempcher de porter mes coups sur mes propres lves, pour expliquer que jaie laiss passer une extravagance
telle que de faire de linconscient la condition du langage , quand cest manifestement par le langage que je rends compte
de linconscient : Le langage - fis-je donc transcrire dans le texte revu dune thse
25
- est la condition de linconscient.

Rien ne sert rien, quand on est pris dans certaines fourchettes mentales, puisque me voici forc de rappeler la fonction - spcifie en
logique - de larticle qui porte au rel de lunique, leffet dune dfinition, - un article, lui partie du discours cest--dire grammatical,
faisant usage de cette fonction dans la langue dont je me sers, pour y tre dfini dfini .

Le langage ne peut dsigner que la structure dont il y a effets de langages, ceux-ci plusieurs, ouvrant lusage de lun entre autres
qui donne mon comme sa trs prcise porte, celle du comme un langage , dont justement diverge de linconscient
le sens commun. Les langages tombent sous le coup du pastous de la faon la plus certaine puisque la structure
ny a pas dautre sens, et que cest en [46] quoi elle relve de ma rcration topologique daujourdhui.

25 Cf. la prface rdige par Lacan la thse dAnika Lemaire : Jacques Lacan , dite chez Mardaga.
30


Ainsi la rfrence dont je situe linconscient est-elle justement celle qui la linguistique chappe, pour ce que comme science elle na
que faire du partre [S], pas plus quelle ne noumne [(a)]. Mais elle nous mne bel et bien, et Dieu sait o, mais srement pas linconscient,
qui de la prendre dans la structure, la droute quant au rel dont se motive le langage : puisque le langage, cest a mme, cette drive [trieb].
[chaque discours se fonde dun impossible qui a pour consquence drive son renversement la structure est la ronde des discours, elle sorigine du mur de limpossible ]

La psychanalyse ny accde, elle, que par lentre en jeu dune Autre dit-mention [le pas tout] laquelle sy ouvre de ce que
le meneur (du jeu) fasse semblant dtre leffet de langage majeur, lobjet dont s(a)nime la coupure quelle permet par l : cest lobjet (a)
pour lappeler du sigle que je lui affecte. Cela, lanalyste le paye de devoir reprsenter la chute dun discours,
aprs avoir permis au sens de senserrer autour de cette chute quoi il se dvoue. Ce que dnonce la dception que je cause
bien des linguistes, sans issue possible pour eux, bien que jen aie, moi, le dml.

Qui ne peut voir en effet me lire - voire me lavoir entendu dire en clair - que lanalyste est - ds Freud - trs en avance l-dessus
sur le linguiste, sur SAUSSURE par exemple qui en reste laccs stocien, le mme que celui de saint AUGUSTIN ?
(cf. entre autres le De magistro dont en dater mon appui, jindiquai assez la limite : la distinction signans-signatum).
[Cf. sminaire 1953-54 : Les crits techniques de Freud , sance du 23-06-1954]

Trs en avance... jai dit en quoi : la condensation et le dplacement antcdant la dcouverte - Jakobson aidant - de leffet de sens de la mtaphore
et de la mtonymie. Pour si peu que lanalyse se sustente de la chance que je lui en offre, cette avance elle la garde, et la gardera
dautant de relais que lavenir veuille apporter ma parole.

Car la linguistique - par contre - pour lanalyse ne fraye rien, et le soutien mme que jai pris de JAKOBSON, nest
lencontre de ce qui se produit pour effacer lhistoire dans la mathmatique
pas de lordre de laprs-coup, mais du contrecoup, au bnfice - et second-dire - de la linguistique.

Le dire de lanalyse en tant quil est efficace, ralise lapophantique qui de sa seule ex-sistence se distingue de la proposition.
Cest ainsi quil met sa place la fonction propositionnelle, en [47] tant que, je pense lavoir montr [;!, :, .!, /],
elle nous donne le seul appui suppler lab-sens du rapport sexuel.

Ce dire sy renomme [le deuxime tour du dit : les tours dits : 2
me
de la coupure en double boucle, etc. ]
de lembarras que trahissent des champs aussi parpills que loracle [parole sotrique] et lhors-discours de la psychose [dlire]
par lemprunt quil leur fait du terme dinterprtation. Cest le dire dont se ressaisissent - en fixer le dsir -
les coupures qui ne se soutiennent comme non-fermes que dtre demandes.

Demandes qui dapparier :
limpossible au contingent, [/ , . ! ()]
le possible au ncessaire, [; !, : ()]
font semonce aux prtentions de la logique qui se dit modale.

Ce dire ne procde que du fait que linconscient, dtre structur comme un langage , cest--dire lalangue quil habite, est assujetti
lquivoque dont chacune se distingue. Une langue entre autres nest rien de plus que lintgrale des quivoques que son histoire y a laiss persister.
Cest la veine dont le rel - le seul pour le discours analytique motiver son issue : le rel quil ny a pas de rapport sexuel - y a fait dpt au cours des ges.

Ceci dans lespce que ce rel introduit lUn, soit lunique du corps qui en prend organe, et de ce fait y fait organes cartels
dune disjonction par o sans doute dautres rels viennent sa porte, mais pas sans que la voie quadruple de ces accs
[les 4 objets(a) : oral, anal, scopique, vocal, chacun spcifique un discours] ne sinfinitise ce que sen produise le nombre rel .

Le langage donc, en tant que cette espce y a sa place, ny fait effet de rien dautre que de la structure dont se motive cette incidence
du rel. Tout ce qui en parest dun semblant de communication est toujours rve, lapsus ou joke.
Rien faire donc avec ce qui simagine et se confirme en bien des points dun langage animal.

Le rel l nest pas carter dune communication univoque dont aussi bien les animaux, nous donner le modle,
nous feraient leurs dauphins : une fonction de code sy exerce par o se fait la nguentropie de rsultats dobservation.

Bien plus, des conduites vitales sy organisent de symboles en tout semblables aux ntres : rection dun objet au rang de signifiant
du matre dans lordre du vol de migration, symbolisme de la parade tant amoureuse que du combat, signaux de travail,
marques du territoire, ceci prs que ces symboles ne sont jamais quivoques.

[48] Ces quivoques dont sinscrit l-ct dune nonciation, se concentrent de trois points-nuds o lon remarquera
non seulement la prsence de limpair - plus haut jug indispensable - mais quaucun ne sy imposant comme le premier,
lordre dont nous allons les exposer sy maintient et dune double boucle [S1 S2 a+ S] plutt que dun seul tour.

31

Je commence par lhomophonie, do lorthographe dpend.
- Que dans la langue qui est la mienne, comme jen ai jou plus haut, 2 soit quivoque deux ,
garde trace de ce jeu de lme par quoi faire deux deux-ensemble trouve sa limite faire 2 deux.
- On en trouve dautres dans ce texte, du partre au semblant

Je tiens que tous les coups sont l permis pour la raison que quiconque tant leur porte sans pouvoir sy reconnatre,
ce sont eux qui nous jouent. Sauf ce que les potes en fassent calcul et que le psychanalyste sen serve l o il convient.
O cest convenable pour sa fin : soit pour - de son dire qui en rescinde le sujet - renouveler lapplication qui sen reprsente
sur le tore, sur le tore dont consiste le dsir propre linsistance de sa demande.

Si une gonfle imaginaire peut ici aider la transfinitisation phallique, rappelons pourtant que la coupure ne fonctionne pas moins
porter sur ce chiffonn , dont au dessin girafode du petit Hans jai fait gloire en son temps.
Car linterprtation se seconde ici de la grammaire. quoi, dans ce cas comme dans les autres, Freud ne se prive pas de recourir.

Je ne reviens pas ici sur ce que je souligne de cette pratique avoue en maints exemples. Je relve seulement que cest l ce que
les analystes imputent pudiquement FREUD dun glissement dans lendoctrination. Ce, des dates (cf. celle de Lhomme aux rats)
o il na pas plus darrire-monde leur proposer que le systme en proie des incitations internes .

Ainsi les analystes qui se cramponnent au garde-fou de la psychologie gnrale , ne sont mme pas capables de lire dans ces cas
clatants, que FREUD fait aux sujets rpter leur leon , dans leur grammaire. ceci prs quil nous rpte que du dit de chacun deux,
nous [49] devons tre prts rviser les parties du discours que nous avons cru pouvoir retenir des prcdents.

Bien sr est-ce l ce que les linguistes se proposent comme idal, mais si la langue anglaise parest propice CHOMSKY,
jai marqu que ma premire phrase sinscrit en faux dune quivoque contre son arbre transformationnel. Je ne te le fais pas dire .
Nest-ce pas l le minimum de lintervention interprtative ?

Mais ce nest pas son sens qui importe dans la formule que lalangue dont juse ici permet den donner, cest que la-morphologie dun langage
ouvre lquivoque entre Tu las dit , et Je le prends dautant moins ma charge que, chose pareille, je ne te lai par quiconque fait dire .

Chiffre 3 maintenant : cest la logique, sans laquelle linterprtation serait imbcile, les premiers sen servir tant bien entendu
ceux qui - pour de linconscient transcendantaliser lexistence - sarment du propos de FREUD quil soit insensible la contradiction.
Il ne leur est sans doute pas encore parvenu que plus dune logique sest prvalue de sinterdire ce fondement,
et de nen pas moins rester formalise , ce qui veut dire propre au mathme.

Qui reprocherait FREUD un tel effet dobscurantisme et les nues de tnbres quil a aussitt - de JUNG ABRAHAM - accumules
lui rpondre ? Certes pas moi qui ai aussi, cet endroit (de mon envers), quelques responsabilits [sic].

Je rappellerai seulement quaucune laboration logique - ce partir davant SOCRATE et dailleurs que de notre tradition [Inde et chine] -
na jamais procd que dun noyau de paradoxes - pour se servir du terme, recevable partout, dont nous dsignons les quivoques -
qui se situent de ce point qui - pour venir ici en tiers - est aussi bien premier ou second.

qui chou-je cette anne de faire sentir que le bain de Jouvence dont le mathme dit logique a retrouv pour nous sa prise et sa vigueur,
ce sont ces paradoxes pas seulement rafrachis dtre promus en de nouveaux termes par un RUSSELL, mais encore indits
de provenir du dire de CANTOR ?

Irai-je parler de la pulsion gnitale comme du cata-logue des pulsions prgnitales en tant quelles ne se contiennent pas elles-mmes,
mais quelles ont leur cause ailleurs, soit dans cet Autre quoi la gnitalit na accs qu ce quil prenne barre [S(A)] [50] sur elle
de la division qui seffectue de son passage au signifiant majeur, le phallus ?

Et pour le transfini de la demande, soit la r-ptition, reviendrai-je sur ce quelle na dautre horizon que de donner corps ce que le 2
ne soit pas moins quelle, inaccessible seulement partir de l1 qui ne serait pas celui de lensemble vide ?

Je veux ici marquer quil ny a l que recueil - sans cesse aliment du tmoignage que men donnent ceux-l bien sr dont jouvre loreille -
recueil de ce que chacun peut, aussi bien que moi et eux, tenir de la bouche mme des analysants pour peu quil se soit autoris
prendre la place de lanalyste.

Que la pratique avec les ans mait permis den faire dits et redits, dits, ddits, cest bien la bulle dont tous les hommes se font la place
quils mritent dans dautres discours [M, U] que celui que je propose. sy faire drace guidants qui sen remettent des guids, pdants...
(cf. plus haut). Au contraire, dans laccession au lieu do se profre ce que jnonce, la condition tenue dorigine pour premire
cest dtre lanalys, soit ce qui rsulte de lanalysant.

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Encore me faut-il, pour my maintenir au vif de ce qui my autorise, ce procs toujours le recommencer.
O se saisit que mon discours est - par rapport aux autres - contrepente, ai-je dit dj, et se confirme mon exigence de la double boucle
pour que lensemble sen ferme. Ceci autour dun trou de ce rel dont sannonce ce dont aprs-coup il ny a pas de plume
qui ne se trouve tmoigner : quil ny a pas de rapport sexuel.

Ainsi sexplique ce midire dont nous venons bout, celui par quoi la femme de toujours serait leurre de vrit. Fasse le ciel
- enfin rompu de la voie que nous ouvrons lacte - que certaines de ntre pastoutes , pour lhommodit en viennent faire lheure du rel.
Ce qui ne serait pas forcment plus dsagrable quavant.

a ne sera pas un progrs, puisquil ny en a pas qui ne fasse regret, regret dune perte. Mais quon en rie [rien rie en en rie],
la langue que je sers sy trouverait refaire le joke de Dmocrite sur le [mden : zro] : lextraire par chute du [m] de la ngation,
du rien qui semble lappeler - telle notre bande le fait delle-mme - sa rescousse.

[51] DMOCRITE en effet nous fit cadeau de l [atomos], du rel radical [a], en lider le pas , [m],
mais dans sa subjonctivit, soit ce modal dont la demande refait la considration. Moyennant quoi le [den]
fut bien le passager clandestin dont le clam [()]fait maintenant notre destin. [Sa]

Pas plus matrialiste [Dmocrite] en cela que nimporte qui de sens, que moi ou que MARX par exemple.
Pour FREUD je nen jurerais pas : qui sait la graine de mots ravis [Freud nat en Moravie] qui a pu lever dans son me,
dun pays o la Kabbale cheminait. toute matire, il faut beaucoup desprit, et de son cru, car sans cela do lui viendrait-il ?

Cest ce que FREUD a senti, mais non sans le regret dont je parlais plus haut [pour montrer le sens, il faut la perte de la signification].
Je ne dteste donc pas du tout certains symptmes, lis lintolrable de la vrit freudienne.
Ils la confirment, et mme croire prendre force de moi.

Pour reprendre une ironie de POINCAR sur CANTOR
26
, mon discours nest pas strile, il engendre lantinomie, et mme mieux :
il se dmontre pouvoir se soutenir mme de la psychose. Plus heureux que FREUD qui, pour en aborder la structure, a d recourir
lpave des mmoires dun dfunt, cest dune reprise de ma parole
27
que nat mon SCHREBER (et mme ici bi-prsident, aigle deux ttes).

Mauvaise lecture de mon discours sans doute, cen est une bonne : cest le cas de toutes : lusage.
Quun analysant en arrive tout anim sa sance, suffit pour quil enchane tout droit sur sa matire dipienne, comme de partout
men revient le rapport.

videmment mon discours na pas toujours des rejets aussi heureux. Pour le prendre sous langle de l influence chre aux thses
universitaires, cela semble pouvoir aller assez loin, au regard notamment dun tourbillon de smantophilie dont on le tiendrait
pour prcdent, alors dune forte priorit cest ce que je centrerais du mot-valise ...

On movalise depuis un moment perte de vue et ce nest - hlas ! - pas sans men devoir un bout. Je ne men console ni ne men dsole.
Cest moins dshonorant pour le discours analytique que ce qui se produit de la formation des socits de ce nom. L, cest de tradition
le philistinisme qui donne le ton, et les rcentes sorties contre les sursauts de la jeunesse ne font rien de plus que sy conformer.

[52] Ce que je dnonce, cest que tout est bon aux analystes de cette filire pour se dfiler dun dfi dont je tiens quils prennent
existence, car cest l fait de structure les dterminer. Le dfi, je le dnote de labjection. On sait que le terme dabsolu a hant
le savoir [Hegel] et le pouvoir [Louis XIV], - drisoirement il faut le dire : l semblait-il, restait espoir, que les saints ailleurs reprsentent.
Il faut en dchanter. Lanalyste dclare forfait.

Quant lamour dont le surralisme voudrait que les mots le fassent
28
, est-ce dire que a en reste l ?
Il est trange que ce que lanalyse y dmontre de recel, ny ait pas fait jaillir ressource de semblant.

Pour terminer - selon le conseil de Fenouillard concernant la limite
29
- je salue Henri-Rousselle dont prendre ici occasion, je noublie pas
quil moffre lieu - ce jeu du dit au dire - en faire dmonstration clinique.

O mieux ai-je fait sentir qu limpossible dire se mesure le rel - dans la pratique ?


26 Poincar parla de la thorie de Cantor comme d une maladie, une affection perverse dont les mathmaticiens guriront un jour.
27 Jacques Lacan : De la psychose paranoaque dans ses rapports avec la personnalit, Seuil, 1975.
28 Andr Breton : Les pas perdus , Gallimard, 1924.
29 Cf. La famille Fenouillard : Quand la borne est franchie, il n'est plus de limite. (Cit de F. Ponsard : L'honneur et l'argent - 1853.)
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Et date la chose de : BELIL, le 14 Juillet 72

BELIL o lon peut penser que CHARLES I
er



- quoique pas de ma ligne - ma fait dfaut, mais non - quon le sache -
COCO [rico (14 Juillet)] - forcment bel il - dhabiter lauberge voisine, soit lara tricolore [idem] que...
sans avoir explorer son sexe
...jai d classer comme htro, de ce quon le dise tre parlant. [52]

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